Un orgue du XIe siècle découvert à Bethléem
Enseveli pendant des siècles, un orgue médiéval découvert près de la basilique de la Nativité à Bethléem a résonné à nouveau à Jérusalem. David Catalunya, chercheur espagnol qui a travaillé pendant plus de cinq ans sur cet orgue du XIème siècle, explique :
“C’est une véritable fenêtre ouverte sur le passé, unique au monde, pour la première fois dans l’histoire moderne, nous avons la chance d’entendre un son médiéval”. “Il ne s’agit pas d’une reconstitution ou d’une hypothèse, mais bien du son original: la même vibration que les Croisés percevaient autrefois dans l’église de la Nativité”.
M. Catalunya a joué une musique liturgique sur cet objet qu’il considère comme un “miracle”, actuellement conservé au couvent Saint-Sauveur de la Vieille ville de Jérusalem et qui doit, à terme, être exposé dans un musée de la Custodie franciscaine de Terre sainte. Alvaro Torrente, un musicologue ayant participé au projet de restauration, ajoute :
“C’est comme découvrir un dinosaure vivant, car c’est quelque chose dont nous savons qu’il a existé, mais que nous ne connaissions qu’à travers des fossiles, donc avec des preuves très limitées, or, ici, ce n’est pas un fossile: c’est l’objet réel et le son réel”.
Cet orgue a été découvert “presque par hasard” en 1906. Lors de travaux pour construire un gîte de pèlerins, un jeu de 222 tuyaux en cuivre et un carillon de cloches sont mis à jour à proximité du site. Enterrés avec le plus grand soin, ces éléments ont donc permis de reconstituer un orgue fabriqué en France au XIème siècle et transporté en Terre Sainte par les Croisés au XIIème siècle.
L’orgue est presque contemporain du développement de ce type d’instrument. La plupart des orgues anciens conservés, plus monumentaux, datent du XVème siècle.
Mgr Rougé soutient l’école catholique
Dans le numéro de cette semaine, France catholique consacre un dossier à l’enseignement catholique. Extrait d’un entretien avec Mgr Rougé, évêque de Nanterre et président du Conseil des évêques pour l’éducation catholique :
Il faut l’affirmer tout net et clairement : Dieu donnera la victoire !
Éditorial du Père Danziec dans L’Homme Nouveau :
« Dieu donnera la victoire » ? La belle affaire me répondrez-vous ! Mon Père, voyons, vivons-nous donc dans le même monde ?! Que faites-vous de la litanie de nos défaites depuis plus de deux siècles ? Devant le spectacle, triste et amer, de notre famille d’esprit, parlons-en de victoire ! Comme lors des guerres de Vendée ? Cathelineau fauché à Nantes, d’Elbée fusillé sur la plage de Noirmoutier et le chevalier de Charrette capturé telle une bête sauvage dans les bosquets de la Chabotterie ? Vous parlez d’une victoire !! Un désastre, une capilotade, vous dis-je ! Une virée de Galerne en majuscule.
Et l’on pourrait tirer ainsi sur le fil de l’Histoire, remonter jusqu’à aujourd’hui, pour se rendre compte, abasourdi, combien les actes manqués et les cuisantes désillusions se bousculent.
[…]
Après avoir écrit tout cela, vive apparaît la tentation de croire impossible tout redressement. Et pourtant, il faut l’affirmer tout net et clairement : Dieu donnera la victoire ! Cette conviction intime qu’un jour les bons seront récompensés et les mauvais condamnés, n’est pas seulement une question de foi et de justice, elle constitue le socle même de l’espérance chrétienne. À l’âme, elle procure un authentique réconfort.
Et quand on y réfléchit, nous distinguons en effet que par sa toute-puissance, par la sainteté de son Église et par le choix de l’avoir comme général dans notre combat spirituel, Dieu nous assure de sa victoire. Rien ne peine certainement autant Notre-Seigneur que de sentir un relent de défiance dans un cœur qui prétend vouloir le suivre.
Selon la formule du père Sertillanges,
« Notre civilisation est une nappe d’eau dont la surface montre une triste écume et qui aura toujours ses bas-fonds ; mais entre les deux, un courant pur et fort circule, formé des hautes consciences chrétiennes façonnées par l’Église et des héritiers peut-être inconscients du passé chrétien.»
À l’heure de la rentrée, bien que la période des bains soit terminée, il nous appartient de nous plonger dans ce courant. Et de croire en ses vertus. Toujours.
I-Média – Etats-Unis : Pourquoi ont-ils assassiné Charlie Kirk ?
Edition spéciale : l’assassinat politique de Charlie Kirk. Le militant conservateur américain soutient de Trump a été éliminé par balle en plein meeting dans l’Utah.
L’image de la semaine :
Thomas Legrand – Patrick Cohen et les socialistes : un pacte de manipulation du service public !
Les vidéos de l’affaire Thomas Legrand – Patrick Cohen révèlent au grand jour ce que l’on cachait depuis des années : le service public est privatisé au service de la gauche et de l’extrême gauche.
Le dossier du jour :
Le meurtre raciste d’Iryna Zarutska, poignardée à mort gratuitement dans les transports en commun de Charlotte (Caroline du Nord) le 22 août 2025. Les médias ne parlent de cette affaire que depuis quelques jours suite à une large vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Son agresseur, Decarlos Brown, un SDF afro-américain a déjà comparu 14 fois devant la justice.
Les pastilles de l’info :
– Bayrou écarté : panique dans l’establishment médiatique
– France 2 traduit “Wallah” par “Parbleu” : le wokisme atteint des sommets de ridicule
– Les Berlusconi investissent dans les médias allemands : les nouveaux maîtres de l’information
Portrait piquant : Thomas Legrand / Patrick Cohen / Raphaël Glucksmann
Lyon : Un chrétien irakien en chaise roulante poignardé en plein live TikTok religieux
Un homme handicapé de 45 ans, d’origine irakienne, a été tué mercredi soir à l’entrée de son immeuble dans le 9e arrondissement de Lyon. Se déplaçant en fauteuil roulant, il a été frappé au cou avec une arme blanche alors qu’il était en direct sur TikTok.
La victime, prénommée Ashur, était connue pour ses lives dans lesquels il diffusait un message religieux. Sa sœur a témoigné : “Il faisait des lives sur TikTok pour faire passer la parole de Dieu. Il n’avait pas d’ennemi, pas de problème avec personne.
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour homicide volontaire.
Le drapeau français désormais banni des manifestations de gauche
Communiqué de Yann BALY, Président de Chrétienté-Solidarité
Les manifestations, happées hier par l’extrême-gauche et ses alliés de gauche, ont mis en lumière un nouveau phénomène de haine et une nouvelle menace contre l’identité française.
En effet, de Toulouse à Strasbourg, de Rennes à Lyon en passant par Paris la masse des manifestants gauchistes y a interdit, de façon coordonnée et de manière véhémente, toute présence du drapeau tricolore. Les porteurs des couleurs nationales ont été systématiquement expulsés de cortèges, en revanche, largement pavoisés du drapeau palestinien.
Ces braves gens qui arboraient le drapeau français ont été insultés de « fachos », de « racistes » et même de « colons » par une foule dont beaucoup étaient d’origine extra-européenne.
Dans ces manifestations comme dans de nombreux quartiers, les Français sont donc tenus pour étrangers dans leur propre pays par une masse, toujours plus importante, de jeunes bobos « wokisés » et de gens immigrés (légaux ou non) ou issus de l’immigration.
Disons-le clairement : l’unité nationale est en danger et nous assistons à des signaux avant-coureurs de guerre civile.
Il est donc grand temps que l’Etat se réapproprie ses prérogatives et assume ses responsabilités, avant qu’il ne soit trop tard.
Sinon, à l’image des vignerons de l’Aude et comme au Liban en 1975, les braves gens devront devenir des gens braves et assurer eux-mêmes la défense de ce qui leur est cher : leur famille, leur maison, leur drapeau.
Voilà une question vitale et urgente à laquelle devra répondre le nouveau gouvernement.
“C’est une guerre qui nous est menée : certains veulent abattre l’enseignement catholique”
Le directeur de l’Immaculée-Conception, à Pau, avait été suspendu par le rectorat. Une décision annulée par le tribunal administratif en juin. Il raconte dans France catholique :
[…]
C’est une guerre qui nous est menée : certains veulent abattre l’enseignement catholique. Derrière des formulations vagues et des témoignages subjectifs, le rapport de l’inspection ne révèle pas de manquements réels au contrat d’association mais témoigne du refus d’accepter la spécificité de l’enseignement catholique, pourtant garantie par la loi. Or nous sommes souvent trop tièdes. Nous sommes à la remorque de ce que décident les « laïcistes » au mépris du « caractère propre » de nos établissements. Quand Vincent Peillon [ancien ministre de l’Éducation nationale, NDLR] publie sa Charte de la laïcité en 2013, le Secrétariat général de l’Enseignement catholique lui emboîte le pas et diffuse aussitôt un texte de la même eau… Nous adoptons leur conception quasi religieuse de la laïcité. Or la laïcité n’est pas une religion de substitution. J’espère que le nouveau secrétaire général mènera le combat qu’on nous impose. Le bon combat. Il est temps de rappeler l’enseignement de l’Église en matière d’éducation, d’ailleurs fondé sur une longue expérience.
Que faut-il faire pour endiguer cette offensive ?
Au niveau local, ne nous laissons pas intimider par des inspecteurs dont certains outrepassent leurs pouvoirs. Osons, au contraire, des propositions pastorales audacieuses, comme nous y invite Mgr Aillet dans son dernier livre, L’Église face au monde moderne. L’école catholique n’est pas une école comme les autres, mais un lieu où l’Évangile est proposé comme une lumière. Il ne nous est pas permis de la mettre sous le boisseau. Ce qui suppose aussi que l’équipe éducative soit cohérente, et les enseignants convaincus de leur mission. La formation des maîtres, et celle des chefs d’établissements, méritent d’être réformées.
Au niveau national, le Secrétariat général devrait rappeler clairement que la loi garantit le caractère propre de l’école catholique. Cette offensive met en danger le pluralisme scolaire. Il faut s’armer pour y répondre. Ce qui passe par la mise en place d’une veille juridique pour livrer les combats que certains veulent nous imposer. Que peut-on faire dans le cadre de la loi ? Comment garantir la liberté d’enseignement qui a valeur constitutionnelle ? Cela suppose aussi que les chefs d’établissement indûment attaqués bénéficient d’une assistance juridique : c’est notre liberté qui est en cause. Et notre dignité. Le jugement rendu à Pau rappelle que la justice demeure une garantie essentielle contre les attaques infondées. Loin d’être un instrument idéologique, la laïcité est confirmée par le tribunal comme un principe d’équilibre et de liberté que certains voudraient travestir en dogme d’exclusion.
Qu’attendez-vous des évêques ?
Mgr Aillet, l’évêque de Bayonne, ne m’a jamais lâché. J’aurais aimé que la Conférence des évêques de France monte elle aussi au créneau. Nous avons besoin de l’assistance juridique du Secrétariat général, et du soutien spirituel de nos évêques. Je veux aussi remercier le sénateur Max Brisson, ancien inspecteur général, qui a pris la parole au risque de déplaire, en restant fidèle à une certaine idée de l’école et de la liberté d’enseignement.
Frontières lance sa radio
Le magazine Frontières a lancé sa web radio le 10 septembre.
Le programme est à retrouver ici.
Vous pouvez aussi intervenir en direct en appelant le +33 1 70 37 22 46 et en tapant le code 777 599 4805
Intox de France Culture sur la découverte de la trisomie 21
Sur Linkedin, Jean-Marie Le Méné dénonce l’intox du service public concernant la découverte de la trisomie 21 :
Non Mme Gautier n’a pas du tout été oubliée ! Elle a été si peu oubliée qu’elle est même cosignataire de la publication scientifique sur la trisomie 21. Il est donc absurde de parler d’effet “Matilda” qui ne concerne que les femmes qui ont été exclues d’une découverte, ce qui n’est pas son cas, au contraire.
Suggérer que le Pr Lejeune serait un voleur et un menteur est une accusation gravement diffamatoire qui n’a strictement aucun fondement.
En revanche, cette contestation de la découverte présente un intérêt évident pour enrichir un double tableau de chasse :
- celui du wokisme avec la victimisation d’une jeune scientifique “de plus” du fait de l’oppression patriarcale
- celui du féminisme avec la délégitimisation d’un grand généticien français qui a eu le courage de s’opposer à l’avortement (jusqu’à 9 mois) des enfants porteurs de trisomie.
Cela fait 50 ans que le Pr Jérôme Lejeune est une cible et 30 ans que la fondation en est une aussi parce qu’elle poursuit son oeuvre. Contre vents et marées.
Si certains veulent comprendre la réalité historique
L’archevêque de Montréal condamne l’interdiction de la prière publique au Québec
Dans une lettre du 2 septembre publiée sur le site du diocèse, Mgr Lépine a mis en garde contre un projet de loi qui interdirait la prière dans les lieux publics au Québec, y compris les processions catholiques :
La prière, dans sa forme la plus simple, est un élan intérieur. C’est une pensée tournée vers Dieu qui est bonté, une présence au monde, une manière de chercher la paix. Or, certaines propositions récentes visant à interdire les prières en public soulèvent de sérieuses inquiétudes quant au respect des libertés fondamentales dans une société démocratique.
Une liberté reconnue
La liberté de manifester sa foi, seul ou en communauté, en privé comme en public, est reconnue par la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948, art. 18), par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (1976, art. 3) et par la Charte canadienne des droits et libertés (1982, art. 2a). Ces textes affirment que la liberté religieuse n’est pas confinée aux lieux de culte : elle fait partie intégrante du vivre-ensemble. Restreindre la prière à la sphère privée reviendrait à réduire l’espace de liberté de toute la société.
Un projet impraticable et discriminatoire
Comment distinguer une prière d’un moment de silence ou de recueillement ? Comment légiférer sur une intention, un murmure, une pensée intérieure ? Et surtout, qui déciderait de ce qui est prière et de ce qui ne l’est pas ? Une telle interdiction ne pourrait s’appliquer qu’au prix de l’arbitraire et nourrir la méfiance et les préjugés.
De plus, cela mettrait en péril des traditions profondément enracinées au Québec : la Marche du Pardon, la Fête-Dieu, le Chemin de Croix, la Marche des Rameaux ou encore la Marche de la Paix. Ces événements, qui se déroulent dans l’ordre et la dignité, sont autant de lieux de rencontre et de dialogue. Interdire la prière en public reviendrait à compromettre leur existence même.
Faut-il rappeler que la visite du pape François en 2022 – événement de portée mondiale – n’aurait pas été possible dans un contexte d’interdiction de la prière en public ? Et pourtant, cette visite s’est déroulée dans le respect et la paix.
C’est l’État qui est laïque et non la société
La laïcité de l’État garantit que les institutions demeurent neutres devant la diversité des croyances, au service et au bénéfice de tous les membres de la société. Mais elle n’exige pas l’effacement public de la foi dans la société, bien au contraire. Confondre neutralité de l’État et neutralisation de la société conduirait à une grave régression.
Dans une société démocratique comme la nôtre, la diversité des convictions ne se craint pas : elle s’accueille et contribue à faire la richesse du Québec, forte de la culture du dialogue et de la rencontre.
La prière est un souffle de paix
Qu’elle soit privée ou publique, la prière offre un espace de réconfort, apaise les tensions, rappelle à chacun la dignité de l’autre et inspire la justice et la paix.« Car là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » (Mt 18, 20)
Dans un monde traversé par les crises économiques, sociales et environnementales, avons-nous intérêt à décourager des gestes qui nourrissent l’espérance et la solidarité ? Au fond, vouloir interdire la prière en public, n’est-ce pas un peu comme vouloir interdire de penser ?
✠ Christian Lépine
Archevêque de Montréal
En août, le Québec a annoncé son intention d’interdire la prière dans les lieux publics, après que des groupes musulmans ont commencé à prier publiquement dans les rues et les parcs du Québec. Les détails de la loi n’ont pas encore été dévoilés. Cependant, le gouvernement a indiqué qu’il était prêt à recourir à la clause dérogatoire pour maintenir l’interdiction.
Les têtes de cochon déposées devant des mosquées l’ont été par des étrangers ayant « quitté le territoire »
Au lendemain de la découverte de neuf têtes de cochon, avec une inscription “MACRON” écrite à l’encre bleue, devant des mosquées en Ile-de-France, le parquet de Paris a annoncé qu’elles l’ont été « par des personnes de nationalité étrangère » ayant « quitté le territoire ». Pour le parquet, cette action est une « volonté manifeste de provoquer le trouble au sein de la nation ».
Selon le parquet, « un agriculteur normand s’est manifesté auprès des enquêteurs pour signaler que deux personnes étaient venues lui acheter une dizaine de têtes de cochon », avec un véhicule « dont la plaque d’immatriculation serait serbe ».
« Les recherches en matière de vidéoprotection ont établi que c’est avec ce même véhicule que ces personnes sont arrivées à Paris, près [du quartier] Oberkampf, dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 septembre ».
Il a précisé que les images avaient « également montré deux hommes déposer les têtes devant un certain nombre de mosquées ».
Ces individus « sont susceptibles d’avoir utilisé une ligne de téléphone croate, dont le suivi atteste d’un franchissement de la frontière franco-belge dès le mardi matin, après la commission des faits ».
Les habitués de la pleurnicherie à « l’islamophobie » ont alimenté une déstabilisation hostile à la France… La réaction de l’État et des médias était disproportionnée, alors qu’en même temps, des affaires de vandalisme contre des églises ne provoquent aucune réaction.
Charlie Kirk visé par des tirs lors d’un débat à l’université de l’Utah
Charlie Kirk, activiste de droite et directeur exécutif de Turning Point USA (TPUSA), a été abattu mercredi alors qu’il organisait un événement dans l’Utah. Dans des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir Kirk se faire frapper alors qu’il parle, assis sous une tente dans la cour de l’Université d’Utah Valley. Kirk participait à l’American Comeback Tour, organisé par la section TPUSA d’Utah Valley. On y voit également des étudiants sur le campus fuyant les coups de feu.
L’équipe de presse de TPUSA a confirmé à Fox News que Kirk avait été abattu, mais que son état était inconnu.
Le vice-président des États-Unis, JD Vance, a appelé sur le réseau social X à «prier» pour Charlie Kirk, qui venait d’avoir un enfant. Il a été évacué en urgence.
Hostile à l’avortement et à l’anarchie sexuelle, Charlie James Kirk (né en 1993) est un militant politique américain conservateur, fondateur de Turning Point USA. Kirk et sa communication s’adressent principalement aux jeunes et s’inscrivent en soutien à Donald Trump et au parti républicain. Charlie Kirk est également membre du think-tank conservateur Council for National Policy. Membre du parti républicain, Kirk intervient régulièrement dans les médias conservateurs, tels que Fox News, Newsmax, OANN et Breitbart News. Il participe également aux événements annuels de la Conservative Political Action Conference (CPAC) en tant que conférencier. Entre 2016 et 2024, Kirk a publié cinq ouvrages politiques et anime, depuis 2020, son propre podcast produit et distribué par Salem Radio Network : The Charlie Kirk Show.
[Addendum] : il a succombé à ses blessures. RIP
Donald Trump a réagi :
« C’est un moment sombre pour l’Amérique ». « Charlie était un patriote qui a consacré sa vie à la cause du débat ouvert et au pays qu’il aimait tant, les États-Unis d’Amérique. Il s’est battu pour la liberté, la démocratie, la justice et le peuple américain… C’est un martyr de la vérité et de la liberté, et personne n’a jamais été autant respecté par la jeunesse… Il défendait ses idées avec courage, logique, humour et élégance ».
Trump a mis en garde ses adversaires, qu’il a accusés d’être « directement responsables » de la mort de son allié.
« Il est grand temps que tous les Américains et les médias prennent conscience du fait que la violence et le meurtre sont la conséquence tragique de la diabolisation de ceux avec qui vous êtes en désaccord, jour après jour, année après année, de la manière la plus haineuse et la plus méprisable qui soit ».
« Pendant des années, les radicaux de gauche ont comparé de merveilleux Américains comme Charlie aux nazis et aux pires meurtriers et criminels de masse du monde. Ce type de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et il doit cesser immédiatement ».
Il a promis de poursuivre « tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à la violence politique, y compris les organisations qui la financent et la soutiennent, ainsi que ceux qui s’en prennent à nos juges, les forces de l’ordre et tous ceux qui maintiennent l’ordre dans notre pays, depuis l’attentat contre ma vie à Butler , en Pennsylvanie, l’année dernière…jusqu’aux attaques contre les agents de l’ICE ».
« Ce soir, je demande à tous les Américains de s’engager à défendre les valeurs américaines pour lesquelles Charlie Kirk a vécu et est mort, les valeurs de la liberté d’expression, de la citoyenneté, de l’État de droit, du dévouement patriotique et de l’amour de Dieu ». « Charlie incarnait le meilleur de l’Amérique, et le monstre qui l’a attaqué s’en est pris à notre pays tout entier. Un assassin a tenté de le faire taire avec une balle, mais il a échoué, car ensemble, nous veillerons à ce que sa voix, son message et son héritage perdurent pour d’innombrables générations à venir ».
« Plutôt servir que dominer » – Le 3 septembre 2025, un anniversaire : Dom Columba Marmion
Le 3 septembre 2000, le pape Jean-Paul II béatifiait à Rome, Dom Columba Marmion, troisième Abbé de Maredsous, lors du Grand Jubilé.
Né le 1 avril 1858 à Dublin en Irlande et décédé le 30 janvier 1923 à l’abbaye de Maredsous, Dom Marmion se rendit illustre comme père de ses moines et directeur spirituel, par sa sainteté de vie, sa doctrine spirituelle et son éloquence.
Dom Marmion avait ce don d’écrire non seulement d’après la connaissance qu’il avait acquise par l’étude, mais toujours d’après l’expérience de son âme. Il montrait Dieu aux autres tel qu’il Le connaissait lui-même. Quand il parlait d’union avec Dieu, des éléments et des conditions de cette union, il révélait, sans le vouloir, la marche et le développement et la perfection de sa propre vie spirituelle. C’est là sûrement un des secrets de l’influence de ses livres sur tant d’âmes appartenant à des pays et à des écoles divers, âmes de laïques aussi bien que de religieux. Elles savent qu’elles lisent l’enseignement non d’un maître, mais d’un homme qui a lui-même peiné et travaillé, et ne songe pas à les dominer, mais reste côte à côte avec elles. Il avait pour devise : « Plutôt servir que dominer »
Et une seconde caractéristique de Dom Columba Marmion dérive de cette manière d’être. Il voyait le côté lumineux de chacun et de chaque chose, et ne pouvait souffrir qu’il fût obscurci. Une âme pouvait être en détresse, mais il n’acceptait pas qu’elle y restât ; des peines pouvaient survenir de l’extérieur, mais il y voyait toujours la main de Dieu. Le péché lui-même était envisagé par lui d’une façon tout à fait personnelle. Il avait le don de toucher les cœurs même les plus endurcis.
A l’occasion de cet anniversaire – 25 ans – les éditions Saint-Léger ont fait paraître un album de textes et images ; dans une culture où l’image occupe une place prépondérante, l’Abbaye de Maredsous propose ainsi au plus grand nombre une approche visuelle et inédite de la vie du Bienheureux Columba. Bien que la photographie en soit encore à ses débuts à cette époque, les Archives de Maredsous et celles du Bienheureux Columba Marmion ont préservé et restauré plusieurs clichés, dont la plupart n’ont jamais été publiés à ce jour.
Lors de la cérémonie de béatification, le pape Jean-Paul II a déclaré : (extraits)
« Il nous a légué un authentique trésor d’enseignement spirituel pour l’Église de notre temps. Dans ses écrits, il enseigne un chemin de sainteté, simple et pourtant exigeant, pour tous les fidèles, que Dieu, par amour, a destinés à être ses fils adoptifs dans le Christ Jésus… Puisse une vaste redécouverte des écrits spirituels du bienheureux Columba Marmion aider les prêtres, les religieux et les laïcs à croître dans l’union avec le Christ et Lui apporter un témoignage fidèle à travers l’amour ardent de Dieu et le service généreux à leurs frères et sœurs »
« Puisse le Bienheureux Columba Marmion nous aider à vivre toujours plus intensément et à comprendre toujours plus profondément notre appartenance à l’Église, corps mystique du Christ ! »
Vingt-cinq ans après sa Béatification, puissent ces images inspirer à chacun la prière et l’intercession du Bienheureux, dans l’espoir qu’un miracle puisse un jour ouvrir la voie à sa canonisation.
Plus d’informations, sommaire, et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/biographies-temoins-saints/29211-dom-columba-marmion-3eme-abbe-de-maredsous-et-bienheureux.html
Dom Columba Marmion, Portraits, Editions Saint-Léger, 300 pages, de très nombreuses photos en couleurs et en noir et blanc, 26€
L’oeuvre de Dom Marmion : Le Christ vie de l’âme, Le Christ dans ses mystères, Le Christ idéal du moine, Chemins de Croix, Correspondance… est à retrouver sur Livres en famille
https://www.livresenfamille.fr/module/ambjolisearch/jolisearch?s=marmion
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L’ONU le répète: elle s’inquiète des risques de dérive eugéniste avec la loi sur l’euthanasie
Communiqué de la Fondation Lejeune:
Dans un rapport final rendu public ce mercredi 10 septembre, le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU (CRPD) confirme son inquiétude quant aux risques que la proposition de loi sur la fin de vie ferait peser sur les personnes handicapées. Cette procédure inhabituelle témoigne d’une vive préoccupation.
Le 23 juin 2025, le CRPD avait exprimé sa crainte que la proposition de loi sur l’aide à mourir constitue une “violation du devoir de respecter, protéger et garantir le droit à la vie des personnes handicapées”. Il avait demandé au gouvernement français de se justifier. Cette demande prenait la forme d’une procédure de suivi du rapport de 2021 étudiant le respect, par la France, de la Convention sur les droits des personnes handicapées. L’utilisation de cette procédure extrêmement rare témoigne d’une préoccupation importante de la part des experts onusiens.
Le 27 août 2025, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Mme Parmentier-Lecocq, avait répondu à cette interpellation en se contentant de rappeler le choix de la France de ne pas utiliser les termes “euthanasie” et “suicide assisté“, et en omettant de répondre à des demandes précises du CRPD.
Dans le rapport final publié ce mercredi 10 septembre, le comité confirme ses inquiétudes, soulignant ainsi qu’il n’a pas été convaincu par la réponse du gouvernement français. Il se fait l’écho des nombreuses contributions de la société civile, dont celle de la Fondation Jérôme Lejeune, dénonçant “une claire orientation eugéniste reflétant un validisme profondément enraciné”.
Il demande à la France de réaliser une évaluation complète de la compatibilité du projet de loi avec la Convention, en intégrant une participation active des personnes handicapées. Cette évaluation doit être faite “avant d’aller plus loin” dans le processus d’adoption de la proposition de loi. Le Comité précise les articles qui pourraient être mis à mal par cette proposition de loi : l’article 10 sur le droit à la vie (article très rarement cité par le CRPD, sauf dans des cas extrêmes comme la torture ou les mises à mort), 16 (protection contre l’exploitation, la violence et les abus), 17 (protection de l’intégrité de la personne), 19 (autonomie de vie et inclusion dans la société), 25 (droit à la santé), 28 (niveau de vie adéquat et protection sociale). Il demande en outre d’étudier les “vulnérabilités accrues prévisibles auxquelles seront exposées les personnes handicapées confrontées à des formes croisées de discrimination si le projet de loi était adopté”.
La dernière interpellation du CRPD est la plus explicite : il demande à la France “d’empêcher toute nouvelle déclaration publique affirmant que la Convention et/ou le Comité reconnaissent un “droit de mourir””. Cette demande fait directement suite à une vidéo diffusée le 13 mai dernier sur les réseaux sociaux par Mme Parmentier-Lecocq, ministre des personnes handicapées, invoquant ladite Convention pour justifier l’euthanasie des personnes porteuses de handicap. Une fake news dénoncée par la Fondation Jérôme Lejeune au moment des faits et vigoureusement contestée par le comité onusien.
Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, “c’est un désaveu pour le gouvernement français. Dans le langage diplomatique onusien habituellement si réservé, cette deuxième mise en garde en trois mois révèle une inquiétude forte : les justifications de la France ont été balayées par les experts. L’ONU reconnaît que l’euthanasie, telle qu’elle se dessine en France, pourrait gravement nuire aux droits des personnes handicapées. Le texte ne peut être approuvé en l’état”.
La Fondation Jérôme Lejeune demande aux sénateurs de tenir compte de cet avertissement et d’intégrer à la proposition de loi une protection spécifique pour les personnes porteuses de handicap, particulièrement pour celles porteuses de déficience intellectuelle.
Les sujets prioritaires de l’assemblée
La présidente de l’Assemblée nationale Yaël BRAUN-PIVET a réuni les présidents des onze groupes politiques de l’Assemblée nationale pour leur rappeler le fait qu’il n’y a pas de possibilité d’activité législative nouvelle tant qu’il n’y a pas un nouveau gouvernement.
En revanche les activités “propres à l’Assemblée”, c’est-à-dire “les auditions, les travaux en commission, les activités de contrôle, d’évaluation”, peuvent “se poursuivre”. Si la session extraordinaire prévue pour le 22 septembre est encore incertaine, la session ordinaire commencera comme prévu le 1er octobre, avec en sujet prioritaire le projet de loi de Finances pour 2026, qui doit être déposé au plus tard le 13 octobre sur le Bureau de l’Assemblée pour respecter les délais constitutionnels. Les 1er et 2 octobre seront consacrés au renouvellement des postes clés. Une réunion est prévue le 29 septembre pour “voir s’il y a un accord dans la répartition des postes au sein du Bureau”.
La présidente a échangé avec eux sur “les sujets sur lesquels l’Assemblée pourrait prendre l’initiative de travailler” et proposer des textes. Quatre thèmes ont été évoqués : le logement, le grand âge, l’organisation des collectivités locales et la fin de vie. Mais la prochaine semaine de l’Assemblée est prévue en décembre, “ce qui laisse un peu de marge”.
Reste à savoir ce que fera le Sénat où le texte sur l’euthanasie doit être examiné début octobre.
Réédition tant attendue de l’Histoire Sainte de La Miche de Pain, entièrement illustrée par Joëlle d’Abbadie !
Fondées en 2017, les Éditions de l’Espérance sont une jeune maison d’édition catholique spécialisée dans la publication de catéchismes et de livres religieux pour enfants.
Elles viennent de rééditer l’Histoire Sainte de La Miche de Pain, qui vient compléter le catéchisme de la célèbre collection ! Cet ouvrage, destiné aux enfants dès l’âge de 7 ans, est en effet considéré comme le 4ème tome de La Miche de Pain.
C’est dans les années 30 que Marie Tribou, mère de famille nombreuse, conçut l’idée d’un catéchisme à l’usage des mamans, qui soit adapté aux tout-petits grâce à un texte abordable et de nombreuses illustrations. À travers ces ouvrages, elle a su transmettre les vérités de la foi avec une pédagogie admirable qui a fait le succès de ce catéchisme.
La Miche de Pain est d’abord parue sous forme de petits fascicules hebdomadaires, de 1934 à 1938. Mgr Chollet, archevêque de Cambrai, l’approuvait en ces termes : “Je bénis de tout cœur La Miche de Pain et prie Dieu de lui assurer la plus grande diffusion !”
Ce merveilleux catéchisme fut sans cesse réédité, formant la foi chrétienne de générations d’enfants. Il se présente actuellement en livres reliés à couverture cartonnée, dans un format à l’italienne. Chaque page de texte comporte en vis-à-vis une charmante illustration pleine page en couleur. Les leçons sont suivies de séries de questions qui permettent de vérifier si l’enfant a bien tout compris et retenu.
Cette réédition de l’Histoire Sainte conserve fidèlement le texte original de Marie Tribou, et il est illustré par Joëlle d’Abbadie avec le talent qu’on lui connaît : plus de 200 dessins inédits, riches en détails et en couleurs, font revivre aux yeux des enfants l’épopée du peuple de Dieu à travers les personnages de l’Écriture Sainte. Le livre commence bien sûr par le récit de la Création, retrace les grandes étapes de l’Ancien Testament, mais évoque également la vie du Christ, la Pentecôte, et s’achève par un chapitre intitulé « L’Église, vrai peuple de Dieu », donnant tout son sens aux promesses de l’Ancienne Alliance.
L’Histoire Sainte est à se procurer sur le site des Editions de l’Espérance, où l’on retrouvera le sommaire et un aperçu des illustrations :
https://www.editionsdelesperance.com/la-miche-de-pain/50-histoire-sainte-la-miche-de-pain.html
Et pour les lecteurs du Salon Beige, la livraison par Mondial Relay est offerte avec le code HISTOIRESAINTESB (valable jusqu’au 16 septembre inclus).
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Profanation d’églises : trois suspects seront jugés le 27 octobre
Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
Suite à la profanation d’églises dans les landes et les Pyrénées atlantiques, trois suspects ont été arrêtés. Ils seront jugés le 27 octobre. En la personne de son avocat principal maître Jérôme Triomphe, l’AGRIF se constitue partie civile.
Victime d’une tentative d’assassinat, il va être… euthanasié !
Lundi 8 septembre, l’Institut équatorien de sécurité sociale (IESS) a approuvé la demande d’euthanasie de l’avocat Carlos Renato Ortuño Cevallos, victime d’une tentative d’assassinat à Quito. Il sera le deuxième Equatorien à recourir à cette procédure dans le pays. L’avocat avait formulé une demande au mois de juillet.
Carlos Renato Ortuño Cevallos est resté tétraplégique suite à cette agression intervenue en juin 2023. Agé de 38 ans, il souffre de « diverses séquelles ».
Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, était hostile à la loi Taubira en 2012
Le Président de la République a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre. Il l’a chargé de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois. A la suite de ces discussions, il appartiendra au nouveau Premier ministre de proposer un Gouvernement au Président de la République.
En 2012, Sébastien Lecornu, candidat de droite à la mairie de Vernon, en Normandie, déclarait que la loi Taubira « mélange trop de choses pour que le débat soit serein ». Opposé à l’adoption, il souhaitait conserver telle quelle « une institution qui ne peut se résumer à un régime fiscal ».
« Le mariage est dans nos sociétés la base de la construction de la famille. Et une famille se construit entre un homme et une femme… »
En 2015, hostile à la GPA et à l’extension de la PMA, il a changé d’avis sur cette dernière. En 2019, il déclarait être « favorable à la disposition telle qu’elle sera introduite dans la loi, c’était d’ailleurs un programme présidentiel. […] Si je n’avais pas été d’accord, je ne serais pas rentré au gouvernement ».
Il a voulu devenir militaire et a également tenté la vie monastique à l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille.
En avril dernier, il a invité à dîner dans ses bureaux de l’hôtel de Brienne Marine Le Pen et Jordan Bardella, et ce n’était pas la première fois que Lecornu échangeait en privé avec les chefs du Rassemblement national.
Lille : l’église Saint Pierre Saint Paul taguée avec l’inscription « 10/09 CHARGEZ »
👁️ À Lille, l’église Saint Pierre Saint Paul a été taguée par l’extrême gauche avec l’inscription « 10/09 CHARGEZ ». #10septembre2025 pic.twitter.com/U3PuEZVe5U
— L’Observatoire des violences politiques (@Observatoire_VP) September 9, 2025
En février, l’église avait été cambriolée : les voleurs avaient dérobé le système de sonorisation ainsi que le ciboire et la lunule, dans lesquels étaient conservés les hosties consacrées.
Une statue de la Vierge incendiée pendant la messe à Guingamp
Lundi soir, lors de la messe de 18h, fête de la nativité de Marie, la basilique Notre-Dame de Bon-Secours a subi un acte de vandalisme avec l’incendie de la vierge à l’enfant. Une grande partie des habits portés par la Vierge et son enfant ont été brûlés par les flammes.
La gendarmerie a fait intervenir des techniciens en identification criminelle afin d’effectuer des relevés d’empreintes et d’ADN.
Des faits similaires s’étaient produits il y a 4 ans, le 14 septembre 2025. Déjà, les vêtements portés par la Vierge et son enfant avaient été incendiées. Le 28 octobre 2015, Notre-Dame de Bon Secours avait également été vandalisée par le feu.
Pour le moment, le ministre de l’Intérieur, prompt à réagir pour une histoire de cochons devant la mosquée de Paris, n’a pas réagi.
Tout mon soutien aux responsables et aux fidèles des mosquées touchées par ces provocations insupportables.
S’en prendre à des lieux de culte est d’une lâcheté insondable. https://t.co/44qFinE7cR
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) September 9, 2025
Collusion entre France Inter et le PS : Thomas Legrand renonce pour sauver la tête de Patrick Cohen
France Inter a annoncé ceci :
Cela permet à Patrick Cohen de sauver son fauteuil alors qu’il est tout autant impliqué dans cette compromission.
Pour mémoire, Philippe Carli, président du groupe EBRA, pôle presse du Crédit mutuel, de 2017 jusqu’à sa démission en janvier 2025, car il avait « aimé » sur Linkedin des publications de l’eurodéputé Reconquête Sarah Knafo. Il avait osé partager des extraits de l’émission de Pascal Praud sur CNews ! Lynché par Médiapart, Philippe Carli a du démissionner.
Le journaliste de France info Jean-François Achili, quant à lui, a été viré pour avoir été soupçonné d’avoir eu l’intention d’écrire un livre avec Jordan Bardella.
Norvège : forte percée du FrP, “parti populiste de droite”
Aux élections législatives en Norvège, le parti travailliste du Premier ministre sortant conforte sa première place avec 28% des voix et 53 sièges, mais en deuxième position a percé le « parti du progrès », « parti populiste anti-immigration », qui double ses voix à près de 24% et passe de 27 à 48 sièges, devançant le parti conservateur qui chute à 14,6% et perd 12 sièges.
Fort d’un score historique, la droite populiste FrP (Parti du progrès) doit largement son succès à la jeunesse, en particulier chez les hommes, séduite par son discours anti-fiscal, anti-élites et anti-immigration. Dans un pays où la fiscalité est l’une des plus élevées d’Europe, le FrP veut sortir la tronçonneuse. Le parti réclame notamment l’abolition de l’impôt sur la fortune.
“Nous devons baisser nos impôts parce que nous voyons que certains Norvégiens qui créent beaucoup d’emplois, des entrepreneurs prospères, s’installent en Suisse ou en Suède, et cela n’est pas durable pour la Norvège”.
Parallèlement, le parti préconise de réduire les coûts liés à la bureaucratie, l’aide au développement, l’immigration, et les subventions aux énergies renouvelables.
Politologue, Johannes Bergh le définit comme un “parti populiste de droite” anti-immigration et anti-élites.
“Mais si on le compare à d’autres partis de cette catégorie en Europe comme les Démocrates de Suède ou (le Rassemblement national de) Marine Le Pen, le parti du Progrès est plus modéré et fait beaucoup plus partie de l’establishment” qui “ne franchit pas la limite du racisme” (sic).
Il a déjà exercé le pouvoir en Norvège aux côtés des conservateurs entre 2013 et 2020.
Alors que le gouvernement tombe, des ministres… continuent d’embaucher des conseillers
François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, n’était pas au courant lundi matin que le gouvernement allait tomber l’après-midi.
Il a donc embauché un nouveau conseiller.
Richard Smith nommé directeur adjoint du cabinet de François Rebsamen
Jusqu’ici secrétaire général de la préfecture de la Moselle et sous‑préfet de Metz, l’ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts Richard Smith a été nommé directeur adjoint du cabinet du ministre.
Trump annonce de nouvelles directives pour protéger le droit de prier dans les écoles publiques
Le président Donald Trump a déclaré lors d’une réunion de la Commission de la liberté religieuse de la Maison Blanche (WHRLC) : « Nous devons ramener la religion en Amérique. » Il a également promis de protéger le droit de prier dans les écoles publiques.
S’exprimant lors de la deuxième audience publique de la commission nouvellement formée au Musée de la Bible à Washington, DC, lundi matin, Trump a déclaré :
« L’Amérique a été fondée sur la foi, comme nous le savons, et je le dis depuis longtemps, lorsque la foi s’affaiblit, notre pays semble s’affaiblir. » « Sous l’administration Trump, nous défendons nos droits et restaurons notre identité en tant que nation sous l’autorité de Dieu. Nous sommes une seule nation sous l’autorité de Dieu, et nous le serons toujours ». « Nous devons ramener la religion en Amérique, la ramener plus forte que jamais ».
Trump a également annoncé que le ministère de l’Éducation (DOE) publierait des directives protégeant le droit de prier dans les écoles publiques.
« Pendant la majeure partie de l’histoire de notre pays, la Bible était présente dans toutes les salles de classe. Pourtant, dans de nombreuses écoles aujourd’hui, les élèves sont endoctrinés par une propagande antireligieuse et certains sont même punis pour leurs croyances religieuses ». « C’est ridicule ! » « Je suis heureux d’annoncer que le ministère de l’Éducation publiera bientôt de nouvelles directives protégeant le droit à la prière dans nos écoles publiques ».
Augmentation spectaculaire des attaques contre les églises chrétiennes aux États-Unis et en Israël
Les attaques contre les églises aux États-Unis ont fortement augmenté ces dernières années, selon un rapport du 11 août publié par le Family Research Council (FRC), qui a identifié 1 384 actes d’hostilité contre les églises chrétiennes commis entre janvier 2018 et décembre 2024.
Alors que l’organisation évangélique a recensé 50 crimes de ce type en 2018, 83 en 2019, 55 en 2020 et 98 en 2021, on a constaté une hausse spectaculaire en 2022 après la fuite du projet de décision Dobbs de la Cour suprême des États-Unis qui, une fois publié officiellement en juin, a annulé la tristement célèbre décision Roe v. Wade de 1973. Le nombre d’ attaques de ce type a plus que doublé cette année-là, atteignant 198, suggérant une vaste campagne criminelle coordonnée.
La hausse de ces agressions hostiles s’est poursuivie en 2023, les incidents ayant plus que doublé à nouveau pour atteindre 485 avant de se stabiliser en 2024 avec 415. Les chiffres de 2024 sont presque égaux à ceux de la période de 2018 à décembre 2022 (420).
Les 415 incidents identifiés dans ce rapport le plus récent de 2024 ont eu un impact sur 383 églises différentes dans 43 États. La grande majorité des incidents sont classés comme du vandalisme (284), avec 55 cas d’incendie criminel, 28 crimes liés aux armes à feu, 14 menaces à la bombe et 47 autres incidents, dont 13 relèvent de plus d’une catégorie.
En se concentrant spécifiquement sur les églises catholiques, le groupe de défense américain CatholicVote (CV) a maintenu une carte interactive qui suit les attaques violentes contre les églises à travers les États-Unis depuis 2020. Après avoir mis à jour cette ressource le 28 août, l’organisation a confirmé avoir documenté « au moins 521 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis » depuis le 28 mai 2020. Ces crimes comprenaient « des actes d’incendie criminel qui ont endommagé ou détruit des églises historiques ; des peintures à la bombe et des graffitis de messages sataniques ; des pierres et des briques jetées à travers les fenêtres ; des statues détruites (souvent avec la tête coupée) ; et des perturbations illégales de la messe. »
Soulignant également la forte augmentation de tels incidents en mai 2022, ils ont noté qu’« au moins 356 attaques ont été perpétrées contre des églises catholiques depuis la fuite de la Cour suprême, dont beaucoup comprenaient des graffitis portant des messages pro-avortement ». Suggérant des motivations généralisées d’hostilité antichrétienne derrière de tels actes terroristes, le groupe rapporte que « si une poignée d’attaques ont inclus des vols, la grande majorité n’ont impliqué que la destruction de biens, ce qui indique que le motif principal n’est pas le gain matériel. »
Le phénomène d’attaques croissantes contre les chrétiens ne se limite pas aux États-Unis, mais a été constaté dans des nations et des territoires du monde entier.
En Israël et dans ses territoires palestiniens occupés, les chrétiens ont également signalé être la cible d’attaques accrues depuis l’entrée en fonction du gouvernement actuel du Premier ministre Benjamin Netanyahu en décembre 2022. Les données confirment que sur les 111 incidents de ce type recensés en 2023, tous ont été commis par des Juifs. En 2023, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, a déclaré que ce gouvernement avait encouragé les extrémistes juifs à harceler les chrétiens et à commettre des actes de vandalisme contre les biens de cette minorité. De tels incidents de vandalisme incluent un Juif radical brisant une grande statue de Jésus-Christ dans l’église de la Flagellation, et deux terroristes israéliens tentant de détruire des icônes dans l’église de Gethsémani avant d’attaquer un évêque, la profanation d’un cimetière chrétien à Jérusalem, des graffitis « Mort aux chrétiens » écrits sur les murs d’un monastère dans le quartier arménien, et un acte de vandalisme commis contre un centre maronite.
Enfin, un rapport publié en novembre dernier par l’Observatoire sur l’intolérance et les discriminations envers les chrétiens en Europe (OIDAC) a recensé 2 444 crimes de haine antichrétiens dans 35 pays européens en 2023. Ces incidents, documentés par les forces de l’ordre et les organisations civiles, comprenaient du vandalisme (62 %), dont 24 % classés comme profanations ; des incendies criminels (10 %) ; 232 actes de violence physique (7 %) et des menaces (8 %). L’organisation a expliqué que dans les cas où les motivations ou les antécédents des auteurs ont pu être établis, la plupart provenaient d’une idéologie islamiste radicale, suivie par des individus antireligieux, de ceux de la gauche radicale et d’autres motivations politiques.
Liturgie d’aujourd’hui et musique du passé
Si nous nous référons aux documents du Concile, en particulier à Sacrosanctum Concilium, nous pouvons lire que la tradition musicale de l’Église doit être considérée comme un patrimoine d’une valeur inestimable et que l’héritage de la musique sacrée doit être conservé et développé ; le chant grégorien est reconnu comme le chant propre de la liturgie romaine, et la polyphonie ainsi que le son de l’orgue se voient également attribuer un rôle important. Il est demandé aux compositeurs de cultiver les répertoires de musique sacrée et de les enrichir de compositions qui puissent aussi favoriser davantage la participation des fidèles. Il me semble que ce que demande le document conciliaire est quelque chose de très important et aussi de suffisamment clair. Dommage qu’on ait au contraire imposé une orientation qui est allée pratiquement dans la direction opposée.
L’ADMD n’a pas toutes ses frites dans le même sachet
Les militants de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ont encore commis une indignité, à la braderie de Lille ce week-end. Un visuel de cornet de frites et un slogan : « Fin de vie : comme pour les frites, et si on faisait aussi bien que les Belges ? »
Faire « aussi bien » que les Belges, c’est
- autoriser les euthanasies motivées par la présence de polypathologies simplement liées au grand âge,
- permettre les euthanasies de victimes de viol, de harcèlement, d’attentat
- autoriser l’euthanasie de patients dans le coma
- permettre les euthanasies de mineurs ?
- permettre à des personnes dont le décès n’était « pas attendu à brève échéance » d’être euthanasiées et faire prélever leurs organes ?
Elle poursuit la mère porteuse qui a accouché d’un enfant mort-né
Tandis que Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan, trouve le temps de publier un livre, intitulé « Je dirai malgré tout que la politique est belle », dans lequel il plaide notamment pour la légalisation de la vente d’enfants par GPA, aux Etats-Unis une mère porteuse est poursuivie par la femme qui lui avait demandé d’être mère porteuse, moyennant 200 000 dollars.
Enceinte de 29 semaines, le médecin constate que le cœur de l’enfant s’est arrêté. Affirmant avoir suivi les procédures standard il regrette : « ces choses arrivent parfois ». Mais l’acheteuse engage un détective pour passer au peigne fin les derniers mois de la mère porteuse, avant de considérer que « de nombreux rapports sexuels non protégés » avec un « petit ami vivant avec elle dont l’identité n’a pas été révélée » étaient la cause de ce décès. Bref, l’acheteuse poursuit désormais la mère porteuse et « espère qu’elle ira en prison. Idéalement, pour meurtre ».
Lire le détail de l’affaire ici.