Quand Jean-Marie Le Pen parlait du Liban martyr
Discours de Jean-Marie Le Pen, lors d’une manifestation organisée par le Front National et Chrétienté-Solidarité à Paris, suite au coup de force syrien qui venait d’avoir lieu sur le Liban :
Jean-Marie Le Pen : “Un homme charnellement lié à la France”
Réaction de Jean-Frédéric Poisson à la mort de Jean-Marie Le Pen :
Mort de Jean-Marie Le Pen : “Un homme charnellement lié à la France”
Jean-Marie Le Pen est mort. On va beaucoup gloser sur ses outrances et ses dérapages. Une manière d’oublier qu’avec constance et lucidité, il a exhorté la France à prendre à bras le corps des difficultés qu’elle n’a pas traitées et dont nous payons aujourd’hui toutes les conséquences.
Je ne l’ai rencontré qu’une fois dans ma vie. Je retiens de notre longue conversation l’image d’un homme délicieux, cultivé, optimiste, et charnellement lié à la France.
J’adresse à sa famille et ses proches l’assurance de mes condoléances attristées.
Jean-Frédéric POISSON
Président de VIA
Ancien député
Et celle de Christine Boutin :
Monsieur #JeanMarieLePen est mort . Voici un exemple de combattant qui a pris le risque de dire la Vérité et … qui a été ostracisé . Les français, le monde politique n’ont pas voulu l’entendre . Il a été excessif parfois mais la Vérité est souvent un glaive tranchant . J’avais…
— christine Boutinن (@christineboutin) January 7, 2025
Prophète rejeté, Jean-Marie Le Pen a élevé une génération de militants
Communiqué de Chrétienté-Solidarité
« Seigneur, endormez-moi dans votre paix certaine
Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour.
Ce vieux coeur de soldat n’a point connu la haine
Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour.Le combat qu’il soutint fut pour une Patrie,
Pour un Roi, les plus beaux qu’on ait vus sous le ciel,
La France des Bourbons, de Mesdames Marie,
Jeanne d’Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel. »
Charles Maurras, Prière de la Fin.
Prophète rejeté en son pays, Jean-Marie Le Pen a élevé une génération de militants, en leur apprenant l’histoire de France, leur disant ce que doivent être des hommes fiers et libres, leur parlant souvent de la foi mieux que les évêques.
Nous lui en sommes à jamais reconnaissants.
Qu’il repose dans la Paix qui ne finit pas.
Yann BALY
Jean-Marie Le Pen est décédé. RIP
Le tribun du peuple est mort aujourd’hui à 96 ans.
Il disparaît au moment où la vérité sur le fléau de l’immigration massive, qu’il a été le premier à révéler, éclate enfin au grand jour.
A l’occasion de la parution du deuxième tome de ses mémoires, Jean-Marie Le Pen revenait sur son rapport avec l’Eglise et la foi :
Les évêques de France ont été de tous les combats contre vous.
J’ai eu contre moi, avec constance et sans explications, les évêques français. Je n’ai jamais su l’origine de l’ostracisme dont j’étais frappé. J’ai souvent été la cible des autorités religieuses catholiques, et autres, mais c’est aux attaques catholiques que j’ai été le plus sensible, sans pour autant me sentir coupable. Je pense donc que la responsabilité du conflit leur incombe. Mais deux personnalités à part, et majeures, émergent : Mgr Lefebvre et Dom Gérard. J’ai connu Mgr Lefebvre au Quartier Latin il y a… très, très longtemps. Avec Dom Gérard, j’ai eu une relation cordiale, et même affectueuse. Ces résistances catholiques nationales sont à souligner. Elles sont les seuls espoirs de redressement. Je parlais de l’affaissement de la religion catholique, on pourrait dire : écroulement. Bruno Gollnisch me disait récemment que dans les Yvelines où il habite, il y a un prêtre pour douze paroisses. Cette défaillance des clercs est d’une gravité terrible. La régression de la civilisation chrétienne a des conséquences politiques. Qu’espérer ? Il me semble qu’il n’y aura pas de redressement politique en France sans redressement religieux, car la vie publique est liée à la vie spirituelle. Dès lors qu’on voit triompher d’un côté le matérialisme, de l’autre l’immigration massive de gens de mœurs et de religion différentes – et hostiles, il est difficile de le nier… […]
Est-ce indiscret de vous demander quelle place a la foi dans votre vie aujourd’hui ?
La science moderne et l’affaissement de la religion aggravent le doute sur un certain nombre de valeurs comme les miracles mais l’inquiétude que ressent tout être humain au moment où approche le départ donne une grande force à l’espérance. La foi en Dieu demeure. Je m’efforce de rester fidèle à la religion de mes ancêtres. J’espère.
Démission de Mgr Rey et effondrement de l’autorité
Mgr Rey vient de démissionner – sur la demande expresse du nonce apostolique. Officiellement pour deux raisons. La première concernerait la gestion économique du diocèse. C’était déjà l’une des principales raisons avancées pour la visite canonique qui avait conduit à sa mise sur la touche. Je serais cependant curieux de savoir combien de diocèses français seraient épargnés si Rome s’intéressait à leur gestion économique. On disait avant le covid que la moitié étaient en faillite. Depuis, la crise des abus et l’effondrement des recettes lié au covid sont passés par là et ce sont certainement au bas mot les trois quarts des évêques de France qui pourraient subir le sort de leur confrère de Toulon pour des raisons de gestion économique.
La seconde raison flottait dans l’air depuis longtemps : on l’avait notamment subodorée lorsque certains séminaristes ont été privés d’ordination ; elle est désormais avérée. Par cette nouvelle sanction, Mgr Rey paie sa trop grande proximité avec le « monde tradi ». Il n’était pas « tradi », non, mais il accueillait volontiers des « tradis » dans son diocèse. Notez la précision de l’accusation ! Chacun peut être proche d’un « tradi » ou de quelqu’un qui est proche d’un « tradi », et ainsi de suite. Comme la peste, cette maladie-là a de fortes chances d’être contagieuse et, de proche en proche, tous ceux qui ne se roulent pas par terre en écumant de bave à la vue de la liturgie traditionnelle risquent fort de se trouver ainsi accusés.
Il y aurait beaucoup à dire sur cette impiété qui fait détester si largement ce que faisaient nos aïeux. Mais, pour aujourd’hui, je n’ai pas le cœur à entrer dans le fond du débat. Je voudrais juste attirer l’attention des autorités légitimes sur le fait que la sanction prise contre Mgr Rey peut bien apparaître comme un acte d’autorité, elle est en réalité dévastatrice pour l’autorité – du Pape d’abord, et de l’ensemble des évêques ensuite.
Du Pape car, que je sache, sur ce « chef d’accusation » (qui devrait être un titre d’honneur car je ne crois pas que la mission d’un évêque soit d’attiser la guerre liturgique dans son diocèse !), Mgr Rey n’a fait que suivre la demande de Jean-Paul II, puis de Benoît XVI, d’un accueil généreux des fidèles attachés à la liturgie traditionnelle. Si un évêque peut être sanctionné par le pontife romain pour avoir obéi à un pontife romain antérieur, gageons que ses confrères tiendront pour un prudent attentisme. Je doute que ce soit très « productif » pour le bien des âmes, mais je suis sûr que cela détruit la confiance que nous devrions tous avoir – et les évêques les premiers – pour celui que l’on appelait encore, voici peu, le « Père commun » et qui, en lieu et place de l’autorité paternelle, nous propose ici la tyrannie des commissaires politiques bolcheviques. Je n’emploie hélas pas le mot au hasard. Ces méthodes de « gouvernement » ont effectivement été illustrées par les différents totalitarismes et, avec un « raffinement » inégalé, par les bolcheviques. Sous la Terreur rouge, on pouvait être exécuté pour un simple soupçon et pour modérantisme, les faits objectifs et les crimes avérés n’ayant plus le monopole de la sanction. C’est ce qui se passe ici (mutatis mutandis car, Dieu merci, les bureaucrates du Vatican seront toujours des enfants de chœur, si je puis dire, comparés aux tchékistes !) : d’une part, Mgr Rey n’est pas puni pour un fait précis et condamnable et, d’autre part, sa condamnation peut s’étendre à tous. C’est le problème avec la gauche, c’est le problème avec le progressisme : on ne peut jamais l’être assez. On est toujours le « réac » de quelqu’un. La gauche, qui décide souverainement depuis 1789 qui est de droite, exige de la droite modérée qu’elle lui apporte sur un plateau la tête de la droite « extrême ». Et, si l’on veut survivre dans un monde régi par ces règles aussi ineptes que monstrueuses, il n’y a qu’une solution : dénoncer, dénoncer encore et dénoncer toujours – et, si possible, ses plus proches. Jusqu’au moment où c’est le dénonciateur en chef qui y passe à son tour (la Révolution dévore toujours ses enfants) !
J’ignore jusqu’à quel point le Pape est impliqué dans la décision de « démissionner » Mgr Rey mais, jusqu’à preuve du contraire, celle-ci a au moins été prise en son nom. C’est donc bien l’autorité pontificale que des apparatchiks vaticans dissolvent en en faisant un pur rapport de forces. Il est d’ailleurs ironique que ce soit sous un Pape jésuite que Hobbes triomphe finalement du grand théologien jésuite que fut saint Robert Bellarmin en laissant croire que la loi n’a plus rien à voir avec la vérité, et tout avec la force – mais peut-être que plus personne à Rome ne sait rien des héroïques résistances de la Contre-Réforme catholique à l’absolutisme (notamment anglais).
Toutefois ce sont surtout les confrères de Mgr Rey qui ont du souci à se faire. L’autorité épiscopale qui – jusqu’il y a peu (et je n’ai pas été informé du changement !) – était de droit divin dans l’Eglise est désormais soumise à celle du moindre minutante de la Curie. C’était bien la peine de réunir le concile Vatican II pour nous parler d’épiscopat et de laïcat ! Les évêques sont priés d’obéir aveuglément et les laïcs priés de se taire. Les évêques étaient en France, depuis le concordat, considérés comme des « préfets violets ». Manifestement, à Rome, on a jugé que des préfets étaient plus aisés à traiter que des successeurs des Apôtres et on les révoque désormais pour oui ou pour un non : Mgr Rey n’est pas le premier à en faire les frais et il n’y a aucune raison qu’il soit le dernier.
J’ignore ce qu’il adviendra de Mgr Rey et de son diocèse. Je prie volontiers pour l’un et l’autre. Mais ce dont je suis sûr, c’est que l’Eglise ne peut sans danger singer les pires travers de l’Etat. Il n’est pas sain que, dans l’Etat, les autorités légitimes disent tout et son contraire (n’est-ce pas Jupiter?). C’est plus dangereux encore dans l’Eglise où l’autorité repose sur la parole même du Christ, Vérité éternelle. Il n’est pas sain que, dans l’Etat, les autorités légitimes piétinent les communautés naturelles. C’est plus dangereux encore dans l’Eglise où un diocèse n’est pas l’alvéole d’une termitière géante qui serait l’Eglise universelle, mais une véritable Eglise locale. Il n’est pas sain que, dans l’Etat, les autorités légitimes sanctionnent pour un crime fantomatique ou imaginaire. Il est bien plus dangereux encore, dans l’Eglise, de faire de la fidélité à la Tradition – sans laquelle il n’y aurait tout simplement pas d’Eglise – soit tenue pour un crime.
La terrible crise de l’Eglise que nous traversons est d’abord une crise de l’autorité – qui n’ose plus croire qu’elle est divinement établie pour nous conduire au Ciel et qui, n’étant plus sûre d’elle-même, oscille entre laxisme et caporalisme. Nous n’en sortirons que par un retour à l’autorité, et d’abord à la source de toute autorité dans l’Eglise qu’est le Christ. A notre prière habituelle: Mon Dieu, donnez-nous de saints prêtres, je suggère que nous ajoutions: Mon Dieu, donnez-nous de saints évêques!
Guillaume de Thieulloy
Complètement à l’Ouest-France
Selon Ouest-France, il paraîtrait que les Bretons se radicalisent :
Radicalisation au chouchenn ? Excès de cidre ?
Le 8 décembre 2024, le fils de l’imam de Saint-Brieuc, Anes T., a été mis en examen et écroué à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Les magistrats du Parquet national antiterroriste (Pnat) le soupçonnent d’avoir projeté une attaque à la bombe artisanale contre la mairie de Poitiers, avec deux complices.
Selon les premières investigations, leur objectif était de venger les troupes arabo-berbères défaites en 732 par Charles Martel, lors de la bataille de Poitiers… Ces “Bretons” ont de la mémoire…
Mais si on lit Ouest-France, on comprend surtout que le grand remplacement est désormais effectif en Bretagne…
10 ans après les attentats islamistes de l’Hyper casher et de Charlie Hebdo, cette terminologie journalistique est une trahison et un renoncement.
Que devient le projet de légalisation de l’euthanasie ?
La dissolution de l’Assemblée nationale avait mis fin à l’examen du projet de loi sur la fin de vie. La censure du gouvernement de Michel Barnier a jeté un doute sur une reprise du débat parlementaire, pourtant programmée début février 2025. Et François Bayrou n’a jamais caché son hostilité personnelle à l’idée de légaliser l’euthanasie.
Toutefois, la détermination des partisans de l’euthanasie ne faiblit pas. Alors que la France n’a pas de budget, qu’une catastrophe a ravagé Mayotte, que les agriculteurs sont en crise, les petis bourgeois bobo-parisiens souhaitent toujours éliminer les vieux pour ne pas avoir à affronter la mort en face.
Dès le 17 décembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, indiquait avoir «demandé que le calendrier soit maintenu les semaines du 3 et du 10 février ».
Le député apparenté MoDem Olivier Falorni, membre du comité d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, promet d’interpeller le gouvernement dès la reprise des travaux à l’Assemblée :
« Ce texte ne peut être la victime collatérale du chaos politique que nous traversons ».
N’y aurait-il pourtant pas un lien de cause à effet ?…
En septembre, il avait déposé une proposition de loi qui reprend le texte là où la discussion parlementaire s’est interrompue.
« J’espère que le gouvernement Bayrou aura l’humilité et la lucidité de laisser au Parlement la possibilité d’en débattre et d’en décider. S’y opposer serait une erreur politique et un déni démocratique que ne comprendrait pas une majorité de Français ».
« Début février, l’Assemblée nationale dispose d’une semaine où elle a la maîtrise du calendrier législatif. Si, dans les jours à venir, François Bayrou ne confirme pas celui acté par son prédécesseur, les députés prendront leurs responsabilités pour inscrire le texte au débat sans plus tarder ».
En mai 2024, François Bayrou revendiquait son opposition au projet :
«Nous avons une loi qui prend en charge humainement les situations les plus critiques. Elle n’est pas appliquée, appliquons-la. Mais ne faisons pas un service public pour donner la mort ».
Depuis sa nomination à Matignon, c’est le silence radio. Selon un acteur politique :
« Lors des premiers échanges informels avec lui, il est resté flou sur ses intentions, se contentant d’affirmer que ce n’était pas sa priorité ».
Le nouveau ministre de la santé, Yannick Neuder, était très critique à l’égard du projet lorsqu’il était député Les Républicains. Quant au ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, il s’oppose
fermement à ce texte, au point d’avoir promis de mettre sa démission dans la balance.
Si les députés prennent l’initiative, il reviendra au ministre du travail, de la santé, des solidarités et de la famille, Catherine Vautrin, de représenter le gouvernement lors des débats. Ce qu’elle a déjà fait comme ministre du gouvernement Attal…
La Chine exige une « gouvernance rigoureuse de la religion » et demande aux catholiques d’étudier le socialisme
Selon une lettre publiée par l’État, le gouvernement chinois a demandé aux catholiques et aux chrétiens « d’étudier en profondeur et de mettre en œuvre la pensée de Xi Jinping sur le socialisme », en particulier « l’important exposé du secrétaire général Xi Jinping sur le travail religieux ».
Dans une « lettre de vœux de Noël » envoyée le 23 décembre aux « communautés catholiques et chrétiennes », l’Administration d’État pour les affaires religieuses a exposé le plan du gouvernement pour la religion en Chine d’ici à 2025.
Publiée par l’intermédiaire de l’Eglise officielle, la lettre de l’Association catholique patriotique chinoise (ACPC) est simplement signée comme provenant du bureau des affaires religieuses. Le gouvernement a d’abord semblé satisfait de l’alignement de l’État et de la religion qui s’est opéré au cours des douze derniers mois. Au cours de l’année écoulée, les communautés catholiques et chrétiennes ont pleinement mis en œuvre la théorie du parti [communiste] sur le travail religieux dans la nouvelle ère, ont pleinement mis en œuvre la politique fondamentale du parti sur le travail religieux, ont adhéré à la direction de la sinisation de la religion en Chine, ont adhéré au principe d’indépendance et d’autonomie, ont porté haut les bannières du patriotisme et du socialisme, ont célébré avec enthousiasme le 75e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine…
Grâce à l’accord sino-Vatican encore secret – renouvelé une fois de plus en octobre pour six ans – le Vatican entretient désormais des relations beaucoup plus étroites avec les principaux prélats de l’APCC, bien qu’ils dépendent des autorités communistes de Pékin et que l’État communiste applique une stricte persécution des religions.
L’une des principales démarcations entre l’Église d’État et l’Église « clandestine » restée fidèle à Rome a été la mise en œuvre par l’Église approuvée par l’État de la « sinisation », le processus d’assimilation et de contrôle de l’État par le PCC.
Les évêques du PCC semblent désormais prêts à poursuivre ce processus sans entrave tout au long de la prochaine année civile, le gouvernement chinois leur ayant expressément ordonné de le faire. Dans sa lettre, le bureau des affaires religieuses a transmis une série d’ordres, notamment celui de
« faire avancer systématiquement la sinisation des religions de notre pays, de cultiver et de pratiquer les valeurs fondamentales du socialisme, de promouvoir la culture chinoise et de faire avancer la gouvernance globale et rigoureuse des religions ».
En outre, le gouvernement a demandé aux catholiques et aux chrétiens
« d’étudier et de mettre en œuvre de manière approfondie la Pensée sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère du [président chinois] Xi Jinping, en particulier l’important exposé du secrétaire général Xi Jinping sur le travail religieux ».
De même, parmi les priorités pour 2025 figure la directive de
« mettre pleinement en œuvre l’esprit du 20e Congrès national du PCC et des 2e et 3e sessions plénières du 20e Comité central du PCC, et d’adhérer au principe de l’indépendance et de l’autonomie ».
« Nous nous efforcerons de contribuer à l’avancement global de la construction d’une nation forte et au rajeunissement national par le biais d’une modernisation à la chinoise ».
Le cardinal émérite de Hong Kong, Joseph Zen, et des experts de la Chine avertissent que la sinisation implique que
« toutes les communautés religieuses soient dirigées par le Parti, contrôlées par le Parti et soutiennent le Parti ».
« Tous les évêques qui refusent d’adhérer à l’Association patriotique catholique sont assignés à résidence, ou disparaissent, par le PCC », a déclaré l’an dernier à LifeSiteNews Steven Moser, spécialiste de la Chine et président de l’Institut de recherche sur la population.
« Bien que le Vatican ait déclaré il y a plusieurs années que l’accord Sino-Vatican n’exigeait pas que quiconque rejoigne cette organisation schismatique, le refus de le faire entraîne des persécutions et des punitions. Et le Vatican reste les bras croisés ».
Dans un rapport récent, Frances Hui, de la fondation Committee for Freedom in Hong Kong, a cité un prêtre de Hong Kong qui a averti que le dialogue croissant que le cardinal de Hong Kong, Stephen Chow, encourageait avec l’Église du PCC n’était pas un échange, mais un « lavage de cerveau ». Une partie du processus de sinisation consiste à
« supprimer de manière proactive les informations sur la persécution religieuse en Chine et à diluer l’attention portée à la défense des droits des fidèles en Chine ».
L’accord secret reconnaîtrait l’Église approuvée par l’État en Chine et permettrait au Parti communiste chinois (PCC) de nommer les évêques. Le pape François conserve apparemment un droit de veto, même si, dans la pratique, c’est le PCC qui a le contrôle. Elle permettrait également de révoquer des évêques légitimes pour les remplacer par des évêques approuvés par le PCC.
Dans une lettre adressée en 2018 aux catholiques chinois, François a décrit l’accord comme formant un « nouveau chapitre de l’Église catholique en Chine ». S’exprimant dans l’avion papal en septembre, François a affirmé qu’il était satisfait de la manière dont les relations se déroulaient :
« Oui, je suis satisfait des dialogues avec la Chine. Les résultats sont bons. Même pour la nomination des évêques, les choses avancent avec bonne volonté ».
Toutefois, le cardinal Joseph Zen a qualifié l’accord d’« incroyable trahison », accusant en outre le Vatican de « vendre » les catholiques chinois.
L’accord a également entraîné une augmentation des persécutions religieuses depuis sa signature. L’encre de l’accord avait à peine séché en 2018 qu’AsiaNews, un site web qui documente régulièrement l’enlèvement et la torture de catholiques clandestins, a rapporté que « les catholiques clandestins soupçonnent amèrement que le Vatican les a abandonnés ».
Les rapports successifs de la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine ont fait état d’une augmentation des persécutions chrétiennes comme conséquence directe de l’accord.
Canada : le futur Premier ministre Pierre Poilievre entre pro-vie et pro-LGBT
D’un côté, Pierre Poilievre annonce dans un entretien à Jordan Peterson, psychologue canadien ayant acquis une notoriété mondiale pour son analyse critique des revendications politiques des minorités, que le député pro-vie Leslyn Lewis fera partie de son cabinet et, en même temps, il prévoyait de nommer le député Melissa Lantsman, notoirement pro-LGBT.
« Leslyn Lewis est notre ministre fictive de l’infrastructure et elle fait un excellent travail en parlant de la façon dont nous pouvons reconstruire l’infrastructure du pays ».
M. Poilievre a également mentionné trois autres noms, dont celui de l’ancien chef du Parti conservateur Andrew Scheer, qui se dit pro-vie mais s’est montré laxiste sur la question lorsqu’il était chef du parti, ainsi que celui du député Jamil Jivani, récemment élu. Il a également mentionné Melissa Lantsman, qui s’identifie comme lesbienne et est connue pour être pro-LGBT.
L’entretien entre Peterson et Poilievre a abordé de nombreux sujets, notamment la hausse de la criminalité, les niveaux d’immigration et les impôts sous le gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau, ainsi que les relations étrangères avec le futur président américain Donald Trump.
Peu après la diffusion de l’interview, le compte X officiel du Parti libéral du Canada a accusé Poilievre d’avoir participé à un podcast « parrainé par un groupe anti-avortement », car l’épisode de l’émission de Peterson était parrainé en partie par une organisation pro-vie appelée « PreBorn ! »
En réponse, le directeur des opérations politiques de la Campaign Life Coalition (CLC), Jack Fonseca, a fustigé le Parti libéral, l’accusant d’« aimer tuer les bébés ».
« vous désirez constamment le sang des bébés à naître. Comme un vampire assoiffé de sang mérite un pieu dans le cœur, le Parti libéral mérite amplement la destruction électorale qu’il est sur le point d’obtenir ».
Quant à Mme Lewis, elle s’est fait connaître comme l’un des députés conservateurs les plus francs du groupe parlementaire en partageant des points de vue à la fois pro-vie et pro-liberté. Elle s’est également présentée comme rivale de M. Poilievre lors de la course à la direction du parti en 2022. Mme Lewis avait terminé à une respectable troisième place dans la course à la direction du parti, avec 9,7 % des voix. Elle était la seule candidate pro-vie en lice. Elle a mené une campagne axée sur la foi, la liberté et la famille. Elle n’a pas hésité à parler ouvertement de l’avortement et de l’euthanasie au cours de sa campagne et à exprimer son opposition aux obligations de vaccination.
« Je suis pro-vie, je crois que la vie est sacrée et que chaque vie doit être traitée avec la même valeur, la même dignité et le même respect ».
Quant à Jivani, il a fait un certain nombre de déclarations publiques en faveur des droits parentaux et contre le programme dit de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI). Il a également lancé récemment une initiative appelant « tous les niveaux de gouvernement » à mettre fin au « sectarisme anti-chrétien ».
Justine (oups Justin) ou les malheurs de la vertu
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Avec son look d’Elvis à la petite semaine, son sourire ultrabright, les cils bien travaillés, accentuant son regard de beau gosse poupon, Justin (à prononcer Justine pour éviter la faute de goût charcutière) a enthousiasmé les foules canadiennes voyant dans le bellâtre un lointain cousin de JFK mal dégrossi. Le gendre idéal quoi…
Oui mais ça c’était avant. Avant que tonton Trump hausse la voix et les taxes douanières. Avant que le rouquin peroxydé ne traite le Premier Ministre canuck de simple gouverneur et qu’en moins de temps qu’il ne faut pour prononcer une phrase sur un ton sentencieux, réduise la souveraineté du deuxième pays au monde (par la taille) à une cinquante et unième étoile sur la bannière étoilée américaine.
Ca vous a certainement fait rire. Moi aussi je l’avoue. Car dans le genre formule à l’emporte-pièce, contre-pied déroutant à toute bienséance policée des salons d’ambassade et autres lieux où se traitent les affaires du monde, Donald n’a pas son pareil.
Prenons garde toutefois que ce genre d’oukaze diplomatique ne se produise désormais à nos dépens, l’appétit du presque nouveau président des Etats-Unis semblant démesuré, gargantuesque alors qu’il ne sera investi des pleins pouvoirs que dans une bonne quinzaine de jours clôturant là la fin de quatre petites années au cours desquelles son futur prédécesseur « Sleepy Joe » aura eu bien du mal à mener les rênes d’un pays ayant sombré dans la folie wokiste, LGBTQYZetc instillée au canon de 12 comme un nouveau mantra à l’ensemble de la planète.
Pauvre Justin… Il a pourtant fait le job et de quelle façon.Il y a mis tout son coeur, toute son abnégation à imprimer de façon indélébile sa marque et appliquer à la lettre le programme Young Leaders.
Ainsi comme tout bon Young Leader (n’est ce pas Manu), l’acte de repentance tu auras. Dans son cas de figure, il a promis un cadre légal assurant des droits aux autochtones (comprenez indiens) par l’intermédiaire, je vous le mets dans le mille, d’une… Commission de vérité et réconciliation du Canada dont le rapport une fois déposé n’a pas soulevé trop d’enthousiasme. Ils aiment bien les commissions, les Young Leaders, ça donne l’impression d’une écoute alors que tout est joué à l’avance…
Comme tout bon Young Leader, l’humanisme tu afficheras. Avec un objectif d’accueil de 340 000 résidents permanents, l’abrogation de la loi introduite par Stephen Harper sur la déchéance de citoyenneté des binationaux condamnés pour actes de terrorisme ou crimes contre l’intérêt national, la défense du port du hijab, la promesse d’un plan de régularisation massive de sans-papiers, Justin a relégué Manu au rang de faire-valoir. Quoique…
Comme tout bon Young Leader, des cabinets de conseil tu t’entoureras. Et pas n’importe lequel : Mckinsey and Company. Et pas n’importe quel montant : 66 millions de dollars en sept ans.Toute explication complémentaire est superfétatoire.
Comme tout bon Young Leader, les lois mortifères tu plébisciteras. L’entrée en vigueur en 2016 de la loi C-14 portant sur l’euthanasie, pardon l’aide médicale à mourir, permet à tout bon Canadien d’en finir avec la vie au moyen d’une simple pilule. Merci qui ?
Mais comme tout bon Young Leader, intérêts privés et intérêts publics tu confonderas. Les affaires de corruption de SNC-LAVALIN, WE CHARITY ou encore AGA KHAN (sympa les vacances) en sont quelques exemples aujourd’hui connus de tous mais qui seront peut-être complétés dans les semaines et mois qui viennent. Sait-on jamais…
Nous pourrions continuer cette litanie ennuyeuse. Ou bien la comparer avec nos propres turpitudes, celles que nous subissons depuis maintenant sept trop longues années.
Nous pourrions aussi nous dire qu’il est quand même extraordinaire qu’il est fallu ce petit coup de pouce du destin en la personne de Trump pour que l’édifice progressiste bien fragilisé il est vrai ne s’effondre d’un coup. Le salut ne viendrait il que de l’extérieur ?
A l’aune de ce que nous connaissons aujourd’hui en France et du peu d’enthousiasme de nos compatriotes à vouloir renverser la table, il semble que, nous aussi, nous en soyons à attendre une sorte de Messie.
Aurons nous les ressources morales nécessaires pour reprendre notre destin en main ou bien faudra t il s’en remettre au flingueur de la Maison Blanche quitte à perdre définitivement notre indépendance ?
Amities patriotes
P.MAGNERON
Inde : Les responsables chrétiens demandent une protection accrue du gouvernement contre les persécutions hindoues
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP), les chrétiens d’Inde sont victimes de persécutions brutales sous diverses formes, notamment de conversions forcées ou de reconversions à l’hindouisme.
Les responsables chrétiens de l’État indien d’Assam implorent le gouvernement de renforcer la protection des fidèles en réponse aux terribles persécutions dont ils ont fait l’objet au cours de l’année écoulée.
À la suite d’une réunion d’urgence tenue en novembre, le Forum chrétien de l’Assam (ACF), qui regroupe plusieurs groupes chrétiens, a publié une déclaration implorant le gouvernement de protéger les minorités chrétiennes qui sont prises pour cible en raison de leur foi. Dans sa déclaration, l’ACF cite des persécutions telles que le harcèlement et l’arrestation de chrétiens priant pour les malades ou aidant les pauvres, des attaques contre des églises chrétiennes et de fausses accusations à l’encontre de la communauté chrétienne. Allen Brooks, porte-parole de l’ACF, écrit dans la déclaration :
« L’ACF appelle le gouvernement à sauvegarder les droits constitutionnels de la minorité chrétienne et à la protéger contre les persécutions liées à sa foi. Nous exigeons une action immédiate contre les responsables de ces attaques et fausses accusations ».
Le BJP ayant des liens étroits avec l’Hindutva, l’idéologie qui prétend que l’identité indienne est liée à l’hindouisme, les minorités religieuses comme les chrétiens ont dû faire face à la résistance et à la discrimination en raison de leur religion.
Selon l’association de défense des chrétiens Portes Ouvertes, l’Inde se classe au 11e rang des pays où il est le plus difficile d’être chrétien. L’organisation souligne que des églises et d’autres institutions ont été violemment attaquées, parfois pendant la messe ou les services religieux. Dans certains cas, les agresseurs ont exigé l’enlèvement de statues et de peintures chrétiennes.
L’ACF a également souligné que les chrétiens de la région ont fait l’objet d’enquêtes policières injustes suite à de fausses accusations selon lesquelles ils seraient impliqués dans le trafic de drogue et/ou auraient violé la loi indienne « Magical Healing Prevention and Evil Act », qui criminalise le fait de prier publiquement pour les malades, car cela est considéré comme une guérison « magique » par des moyens non-scientifiques. Cette loi a été utilisée pour emprisonner des chrétiens qui aidaient les pauvres.
« Depuis la promulgation de cette loi, des membres innocents du personnel de l’église et des croyants ont été harcelés et arrêtés pour avoir prié pour les malades et leur bien-être ou même pour avoir aidé les pauvres et les marginaux à faire face à leurs études ».
Le gouvernement nationaliste hindou a également adopté des lois anti-conversion draconiennes, qui exigent que les citoyens informent les autorités du district de toute intention de changer de religion 30 jours avant la cérémonie religieuse officielle d’initiation, telle que le baptême. Les convertis doivent également prouver qu’ils ne sont pas forcés ou « attirés » à se convertir. Un rapport du groupe britannique Release International indique que des lois anti-conversion strictes dans divers États indiens ont conduit à « l’arrestation de centaines de chrétiens ».
« Nous demandons instamment au gouvernement d’engager un dialogue constructif avec la communauté chrétienne afin de répondre à ses préoccupations et de travailler à la création d’une société harmonieuse et inclusive ».
Mais pourquoi ont-ils disparu ?
La page “actualités” du site internet de l’Elysée évoque un certain nombre de disparitions. Etrange :
Le président de la loi sur la “fin de vie” s’est visiblement donné pour règle de ne jamais utiliser le terme “mort”. Ni euthanasie d’ailleurs. Ah si, on trouve le mot “mort” dans le communiqué lié au décès de Jimmy Carter… pour rappeler qu’il s’est opposé à la peine de mort. C’est donc ça : la mort n’existe plus. Quel magicien ce Macron !
Ce déni face à la mort est caractéristique de notre époque, qui a évacué toute transcendance, toute finitude angoissante, et se réfugie dans le plaisir, les loisirs, la drogue… Notre société est à la fois « thanatophobe et mortifère », effrayée par la mort tout en la donnant en même temps, de l’avortement à l’euthanasie. Face à cette peur de la mort, on euthanasie, on évacue les personnes âgées, on confine les malades et même les bien portants. On perd aussi la culture de l’accompagnement. La médecine se déshumanise au profit de la technique. C’est une question philosophique. Quelqu’un conscient de sa mortalité est quelqu’un de responsable. Plus on dénie la mort, plus on est irresponsable et moins on prend conscience que la vie est précieuse. Plus on nie la mort, plus elle angoisse.
La honte de la Vème République : je suis ? je suis ? je suis ?
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Il est impliqué en tant que témoin assisté dans la meurtrière affaire de Karachi (14 morts tout de même) ayant permis le financement de la campagne électorale de M. Balladur via le paiement de rétrocommissions sur la vente de frégates…
Il a supprimé en 2003 la police de proximité en humiliant au passage le directeur de la police de Toulouse sur fonds de basse démagogie à bon marché… Ce qui ne l’a pas empêché en 2012 de la reproposer à nouveau…
Il a accédé au pouvoir suprême sur un gros malentendu, son opposante au second tour étant encore plus nulle que lui, elle a laissé une ardoise de 180 millions d’euros à l’ex-région Poitou-Charentes.
Il a trahi le vote de ses compatriotes en 2007 en ratifiant au sein d’une conférence intergouvernementale le Traité de Lisbonne, pourtant rejeté lors du référendum par les Français…
Via Christine Lagarde, alors ministre de l’économie, reconnue ensuite coupable de négligence par la Cour de justice de la République, il a rendu un arbitrage favorable dans le cadre de l’affaire Tapie-Adidas octroyant plus de 400 millions d’euros au sulfureux ex-président de l’OM,
Il a participé en tant que chef de l’Etat à la négociation d’un contrat de vente d’hélicoptères au Kazakhstan, ayant vraisemblablement donné lieu à de nouvelles rétrocommissions… Argent quand tu nous tiens…
Il a prononcé le désormais fameux (fumeux ?) discours de Dakar en juillet 2007, abîmant là l’image de la France en Afrique affirmant notamment que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». Macron a ensuite enfoncé le clou…
Il est concerné dans l’affaire des sondages de l’Elysée, suite à la signature irrégulière de plusieurs marchés prévoyant la fourniture de sondages et contractés auprès des sociétés de deux conseillers du président, Patrick Buisson et Pierre Giacometti (9,4 millions d’euros). Protégé par son immunité présidentielle, il refuse de répondre sur le fond…
Il a accueilli à bras ouverts, faisant copain-copain avec le dictateur terroriste Kadhafi lui permettant même de planter sa tente dans le jardin de l’Elysée, quitte à le trahir quelque mois plus tard dans une opération « place nette et bonne conscience »…
Il aurait perçu de ce même dictateur Lybien une obole évaluée à 50 millions d’euros pour financer sa campagne électorale de 2012 (et/ou s’enrichir ?). Le procès débute aujourd’hui, un vrai régal…
Faisant feu de tout bois, il est condamné à porter un bracelet électronique (1 an ferme) suite au jugement prononcé dans le cadre de l’affaire des écoutes consécutive à l’enquête sur les soupçons de financement lybien de la campagne présidentielle de 2007.
De tout évidence pas très à son aise avec les comptes de campagne, il est condamné en 2024 à 6 mois ferme dans le cadre de l’affaire dite Bygmalion portant là aussi sur la mise en place d’un système de fausses factures afin d’éviter le dépassement du plafond de dépenses électorales dans le cadre de la campagne de 2012… Il se pourvoit en cassation, on sait jamais…
Mensonges, manipulations, corruption, destruction… Un joli bouquet garni… Et il se permets de donner encore de précieux conseils…
Et dire qu’il y pensait dès le matin en se rasant…
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Syrie : le nouveau ministre de la défense s’était fait filmer en train de briser une statue de la Vierge Marie
Marhaf Abou Qasra, connu également sous le nom de guerre d’Abou Hassan al-Hamwi, est un commandant djihadiste et rebelle syrien. Il était le commandant militaire du Front al-Nosra, puis de Hayat Tahrir al-Cham. Il est nommé ministre de la défense le 21 décembre 2024 dans le gouvernement syrien.
Marhaf Abu Qasra avait détruit la statue de la Sainte Vierge Marie à Edlib en 2015 et il est aujourd’hui nouveau ministre de la défense en Syrie. Mais pas de problème, il est aujourd’hui en costume, tout va bien !
Minister of Defense Marhaf Abu Qasra
Abu Hassan Al-Hamawi.He destroys the icon of the Virgin Mary, peace be upon her, and calls it blasphemy and tyranny
Thus, he threatens #Christians and #Alawites with genocide pic.twitter.com/VUpuxWkocY
— Ahmad Hasan-Official (@ahmad_hasan67) January 5, 2025
La persécution des chrétiens au Nicaragua
C’était dans le journal de l’émission En Quête d’esprit sur CNews dimanche :
Merci à @AymericPourbaix d’avoir parlé de la persécution des chrétiens au Nicaragua dans #EQE ce dimanche:
Rdv mercredi 8 janvier à 18h30 devant l’Ambassade du #Nicaragua
Lien vers le rapport de l’ECLJ: https://t.co/f1FbCTZTRb#SOSNicaragua #ReligiousFreedom #cnews pic.twitter.com/TTqLNWq1jW— ECLJ – European Centre for Law & Justice (@ECLJ_Official) January 6, 2025
Le rapport de l’ECLJ est à télécharger ici.
Une manifestation est organisé le mercredi 8 janvier à 18h30 devant l’Ambassade du Nicaragua.
“Je fais partie de ces enfants qui auraient dû être avortés. Ma mère a fait un autre choix.”
Témoignage de Marion Maréchal lors d’un entretien diffusé en novembre dernier :
“Je suis ce qu’on appelle poliment un accident” :
J’ai été adoptée par mon père. Je fais partie de ces enfants qui auraient dû être avortés. Ma mère a fait un autre choix.
J’en ai tiré la conviction qu’un enfant a besoin d’un référentiel père et mère. pic.twitter.com/ploNMzLo0m— Marion Maréchal (@MarionMarechal) January 5, 2025
Voici l’intégralité de cet entretien dont voici le déroulé :
- 00:00 – Intro
- 02:05 – Identité-Libertés: Le nouveau parti de Marion Maréchal
- 06:15 – « La course contre la montre démographique »
- 10:00 – Le wokisme : une régression civilisationnelle
- 15:35 – En politique comme à la boxe !
- 18:35 – Être la petite-fille de Jean-Marie Le Pen
- 26:05 – Laver l’honneur du nom Le Pen : les débuts de Marion Maréchal
- 33:50 – 2017 à 2022 : Sortir du ring, le temps d’une pause.
- 38:29 – « Je n’ai jamais vécu la misogynie en politique »
- 44:25 – Une élite qui déteste la France
- 46:40 – Le rôle et l’importance du père
- 50:43 – La GPA est-elle un eugénisme ?
- 57:23 – La gauche et la terreur.
- 1:01:10 – Le grand clivage idéologique des prochaines années
- 1:10:17 – Dette : la France est-elle la prochaine Grèce ?
- 1:15:21 – Ambition politique ? « J’essaie d’être à la hauteur des événements »
Canada : L’onde de choc Donald Trump pourrait pousser Justin Trudeau à démissionner
Les déclarations de Donald Trump ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces de Donald Trump, qui a promis d’imposer des droits de douane de 25% au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.
La vice-Première ministre, Chrystia Freeland, en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les États-Unis, a déjà démissionné.
Minoritaire au Parlement, fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti, Justin Trudeau est confronté à la plus grave crise politique depuis son arrivée au pouvoir il y a neuf ans. Il pourrait annoncer sa démission dans les jours qui viennent.
Son départ laisserait le parti sans chef à quelques mois des prochaines législatives qui doivent se tenir d’ici la fin du mois d’octobre. Jusqu’ici Justin Trudeau, qui avait annoncé son intention de se représenter, est crédité dans les sondages de plus de 20 points de retard sur son rival conservateur, Pierre Poilievre, qualifié de “Trump canadien” et se définit lui-même comme anti-woke.
À son arrivée en 2015, le monde progressiste observait avec admiration les premiers pas au pouvoir de Justin Trudeau, jeune mondialiste libertaire. Premier ministre, il a fait du Canada le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis, a instauré l’aide médicale à mourir, une taxe carbone… et un projet de loi vise actuellement les organismes pro-vie.
Le Monde finit par admettre qu’il est possible d’être un scientifique internationalement reconnu et climatosceptique
En 2018, Le Monde titrait
“Claude Allègre et le climat : retour sur un flagrant déni”
Maintenant que Claude Allègre est décédé, Le Monde admet qu’il est possible d’être un ” scientifique internationalement reconnu” avec ” des positions ouvertement climatosceptiques” :
Scientifique internationalement reconnu, il avait été à la fois le trublion et le pilier de l’Institut de physique du globe de Paris avant de se lancer en politique dans le sillage de Lionel Jospin, puis de défendre sur la fin de sa vie des positions ouvertement climatosceptiques
Il contestait notamment les conclusions des climatologues sur les liens entre le CO2 et le changement climatique. «Je crois en l’état que, aux teneurs actuelles, l’influence majeure du CO2 sur le climat n’est pas démontrée et, qu’elle est même douteuse», écrivait l’ancien ministre, arguant que l’impact des nuages ou de l’activité solaire étaient plus déterminants.
Il est mort samedi 4 janvier, à 87 ans. RIP
Et si vous choisissiez une résolution en famille pour 2025 ?
Avez-vous déjà choisi votre résolution pour l’année 2025 ?
Et si vous viviez cette résolution en famille ?
Je vous propose de créer un chapelet vivant avec votre famille, et à vous engager à prier, chacun, une dizaine par jour, tout au long de l’année.
Qui de mieux que la Vierge Marie elle-même, pour vous aider à tenir votre résolution, tout au long de l’année ?
Laissez Marie régner dans votre famille, laissez-la guérir les cœurs, qu’elle soit la reine de votre année 2025.
Je vous invite à suivre l’exhortation du père Peyton, ce prêtre célèbre pour sa phrase « La famille qui prie ensemble reste ensemble ». Ce prêtre américain, surnommé le « père du rosaire », a fondé dans les années 1900 la « Croisade du Rosaire en Famille » afin d’encourager les familles à prier le chapelet ensemble. Aujourd’hui, grâce à lui, ce sont des millions de familles qui sont unis par la prière du chapelet !
Vous aussi, prenez cette « solide résolution d’amener la prière au sein de votre famille » comme le disait sainte Mère Teresa, créez un chapelet vivant avec vos proches !
Pour cela, créez dès maintenant un chapelet avec vos proches :
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- Ouvrez ou téléchargez Rosario
- Cliquez sur Nouveau groupe
- Puis sur Groupe privé
- Choisissez votre intention de prière et invitez 4 de vos proches
- Priez ensemble une dizaine par jour !
-
Sainte année 2025,
En union de prière,
Mathilde, pour Rosario
Il existe une “feuille de route” entre la France et l’Algérie depuis 2022
Il serait intéressant que cette feuille de route soit rendue publique.
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a émis dimanche des « doutes » (sic) sur la volonté d’Alger de respecter la feuille de route des relations bilatérales franco-algériennes, répétant aussi ses préoccupations concernant le cas de l’écrivain Boualem Sansal.
Les relations avec Alger, qui a retiré son ambassadeur à Paris fin juillet quand Emmanuel Macron a apporté un soutien appuyé aux propositions marocaines concernant le Sahara occidental, ont connu plusieurs périodes de crispation. Jean-Noël Barrot a révélé :
« Nous avons en 2022 rédigé une feuille de route, nous tenons à ce qu’elle puisse être suivie ». « Mais nous observons des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui nous permettent de douter de l’intention des Algériens de se tenir à cette feuille de route. Parce que pour tenir la feuille de route, il faut être deux ».
Que dit cette feuille de route ?
Des mages venus d’Orient
De Thierry Buron dans Conflits :
Si les Rois mages sont très connus, leur historicité est entourée d’incertitudes et de mystère. La tradition de la crèche de Noël, qui revient chaque année depuis le XVIIIe siècle dans les églises et les foyers du monde catholique, est une représentation de la Nativité avec la Sainte Famille, l’adoration des bergers et des mages, le bœuf et l’âne, et souvent de nombreux autres personnages de la vie locale. Son décor d’étable, de village ou de grotte évoque l’Orient, ou le pays où elle est exposée. Et bien évidemment les Rois mages, dont le nombre a été fixé à trois.
Dans les crèches contemporaines, chacun des trois Rois mages venus adorer l’Enfant-Jésus a un aspect différent, qui suggère des origines géographiques distinctes. Il n’en a pas toujours été ainsi. Pourquoi ces changements, qui ne concernent qu’eux dans les récits et les figurations de la Nativité ?
« Venus d’Orient », mais de quel(s) pays ?
La question de l’identité et des origines doit être évaluée d’abord à la lumière du texte sacré (l’Évangile de saint Matthieu est le seul à mentionner les Rois mages), ensuite d’après les écrits chrétiens postérieurs (apocryphes orientaux, Apocalypse, Pères de l’Église) et les interprétations des théologiens, enfin selon les hypothèses des historiens jusqu’à nos jours. Au cours des siècles, ces auteurs ont confirmé, complété, ou mis en doute la véracité ou même la vraisemblance historique du récit de saint Matthieu concernant les Mages.
L’Évangile (qui nous a été transmis en grec ancien) est concis, mais clair : ils sont « venus d’Orient » et, après avoir adoré l’Enfant-Jésus, « s’en sont retournés dans leur pays » (au singulier, ce qui suggère une origine géographique commune en Orient), « par un autre chemin » afin d’éviter Jérusalem et Hérode. Mais il n’indique ni leur nombre, ni leurs noms, ni le pays d’où ils venaient, ni même la distance, l’itinéraire, ou la durée de leur voyage. On apprend seulement que c’est « en Orient » qu’ils ont vu se lever l’étoile qui les a décidés à partir pour voir « le roi des Juifs », qu’ils sont passés par Jérusalem au palais du roi Hérode pour apprendre le lieu de sa naissance selon la prédiction de l’Ancien Testament, et que la même étoile les a guidés jusqu’à Bethléem, la ville du roi David, également en Judée. Ils ne seraient donc jamais allés en Galilée, malgré l’affirmation de la chanteuse française Sheila (« Comme les rois mages en Galilée »), et de quelques auteurs critiques qui placent la Nativité et l’adoration dans cette région du nord de la Palestine.
À l’époque de la naissance du Christ, en Palestine et dans le monde gréco-romain, l’Orient commençait à l’est de l’Euphrate, ou du Jourdain. En faveur de l’Assyrie-Babylonie-Médie (Empire perse) plaident non seulement l’origine des Mages selon l’Évangile, mais aussi leur fonction d’astrologues, et les noms qu’on leur a attribués par la suite. La fonction de mages est attestée chez les Mèdes et en Perse (mais aussi en Arabie, en Égypte et en Éthiopie). C’étaient une caste de prêtres zoroastriens, également savants, astronomes, et conseillers des rois. Ceux de l’Évangile sont qualifiés de « magos », transcription grecque du mot persan, qui s’est généralisée dans le monde chrétien (les protestants les appellent plutôt « sages »). Ils sont de la même religion, et frères d’après certaines sources. Envoyés par des rois, ou peut-être rois eux-mêmes (depuis Tertullien, au IIIe siècle), ils ne sont sans doute pas venus seuls, vu la richesse de leurs présents, en caravane, dit-on, ou même avec une escorte de 12000 hommes. Des récits et des représentations depuis le Moyen Âge les montrent à cheval (y compris sur les icônes orthodoxes). Des peintres de la Renaissance eurent l’idée d’ajouter une touche d’exotisme à la scène de l’Adoration, en y mettant aussi des chameaux, déjà présent sur des sarcophages des premiers siècles.
Leurs offrandes aussi (l’or, l’encens et la myrrhe) rendent plausible cette origine perse, mais servent d’argument également à l’hypothèse de l’Arabie ou de l’Inde. Un auteur américain récent a voulu démontrer que les Mages venaient du royaume nabatéen tout proche de la Judée (au sud-sud-est), au moyen de divers arguments (l’origine des produits offerts à l’Enfant-Jésus, la présence de mages immigrés de Babylonie, les routes commerciales, et une interprétation sans doute anachronique du concept d’Orient, qui à l’époque était distinct de celui d’Arabie en général. Des Pères de l’Eglise aux IIe-IVe siècles ont opté cependant pour l’Arabie.
Le phénomène extraordinaire du « lever de l’étoile » (qui annonce la naissance d’un roi) sert surtout à tenter de déterminer la date de la naissance du Christ (entre 4 et 6 avant notre ère) par la recension des éclipses, des conjonctions de planètes, des apparitions de comètes et des explosions de supernovas en Orient à cette époque, mais elle peut déterminer aussi l’itinéraire des Mages et la durée de leur voyage de Babylonie jusqu’à Bethléem (au moins quinze jours, voire deux ou neuf mois) : d’Orient à Jérusalem (est-ouest), de Jérusalem à Bethléem (nord-sud, 8 kilomètres), et retour direct en Orient.
Leurs noms aussi peuvent indiquer leur nationalité. Ils sont apparus plus tard, selon le nombre et l’ethnie qui leur ont été assignés. Paradoxalement, les trois noms de Gaspard, Melchior et Balthazar (apparus au VIe siècle chez les Arméniens, repris par la tradition occidentale au IXe siècle, et popularisés en latin à la fin du XIIe), qui ont permis l’attribution tricontinentale actuelle, attestent généralement d’une même origine chaldéenne transmise sous une forme gréco-latine.
La vraisemblance historique tend donc à confirmer le texte sacré ainsi que les récits et l’iconographie des premiers siècles chrétiens encore proches de l’événement : les Mages seraient bien originaires de l’Orient, voire d’une même région d’Orient située dans l’Empire perse. L’origine perse s’impose dans les textes apocryphes depuis le IIIe siècle. L’offrande de présents est une tradition orientale. La naissance d’un Messie a été prédite par Zoroastre. Dans l’iconographie des débuts, les vêtements des mages sont persans, leurs mains voilées sont un rite perse mazdéen de vénération. La mère de l’empereur Constantin aurait ramené à Constantinople les restes des Mages trouvés en Perse ; ils furent ensuite transportés à Milan, et enfin en 1164 dans la cathédrale de Cologne, où ils se trouvent toujours. Vers 1270, le voyageur vénitien Marco Polo visite le monument des tombeaux des Trois Saints Rois dans la ville de Sava en Perse, au sud-ouest de Téhéran. « C’étaient Beltasar, Gaspar et Melchior. Leurs corps sont intacts, ils ont toujours leurs cheveux et leurs barbes ».
Mais dans certaines traditions de l’Antiquité tardive et du Moyen Âge, la variante des trois origines géographiques différentes vient concurrencer la version de l’origine unique. C’est le début d’un processus qui jusqu’à nos jours va conjuguer le chiffre trois non seulement avec les âges, mais aussi avec les origines et même la représentation raciale des Mages. Ce qui est certain, c’est que l’adoration des Mages de l’Évangile, après le refus d’Hérode et des autorités juives de Jérusalem de reconnaître le Messie dans l’Enfant-Jésus, symbolise la future conversion du monde païen, elle-même cause de leur diversification géographique postérieure.
Venus de trois pays d’Orient, puis de trois continents
Le choix du nombre de trois tient un rôle déterminant dans le processus de diversification de leurs origines. Si l’on collecte tous les pays que divers auteurs et traditions au cours des siècles ont désignés comme pays d’origine des Mages, on obtient une liste riche et variée : Assyrie, Babylonie, Médie, Perse ; Arabie (nord-ouest des Nabatéens, Yémen au sud) ; Inde (Taxila au nord, au Pakistan actuel, sur une route de la soie ; ou Piravom au Kérala, dans le sud de l’Inde, où ils ont leurs sanctuaires) ; Chersonèse d’Or (Malaisie) selon un géographe allemand du XVe siècle ; et Afrique (pour la première fois aux VIIIe-IXe siècles, semble-t-il, chez le théologien Bède le Vénérable). À partir du Ve siècle, ils ont avec eux des chameaux, et à partir du XIIIe, on les fait parfois voyager en bateau, car ils viennent de pays païens lointains.
Que dit le nombre sur les origines, dans les récits apocryphes, la théologie et l’iconographie ? Ils sont deux, trois, ou quatre sur les fresques des catacombes de Rome, douze dans des évangiles apocryphes syriaques, et identiques. Le nombre de trois (dans les textes arméniens), qui a fini par s’imposer au Ve, vient sans doute des trois offrandes, dont les théologiens ont souligné le sens symbolique (l’or pour la royauté de l’Enfant-Jésus, l’encens pour la divinité du Fils de Dieu, la myrrhe pour son humanité mortelle). Par la suite, il symbolise les trois âges (IVe siècle), soit sans, soit avec la différenciation géographique et ethnoculturelle. Finalement la tradition s’installe des trois pays, ou régions, ou des trois continents du monde connu au Moyen Âge, et d’une apparence clairement racialisée, depuis les peintures de la Renaissance jusqu’aux crèches de Noël contemporaines. Souvent Melchior, le plus âgé, a une barbe blanche, Balthazar, dans la maturité, une barbe foncée, et Gaspard, le plus jeune, est imberbe. Dans certaines traditions, Gaspard serait roi de l’Inde, Melchior roi de Perse et Balthazar roi d’Arabie. Par la suite, Melchior devient européen, Gaspard oriental, et Balthazar « maure » ou africain. On souligne parfois ces origines par des animaux représentant les trois continents : le cheval, le dromadaire et l’éléphant. Mais les noms donnés aux Mages sont tous « orientaux » (syriaques, chaldéens, babyloniens, arméniens, persans, indo-parthes).
[…]
“Il faut freiner et rendre impossible cette immigration, qui est un grand remplacement de la population”
Ce n’est pas Eric Zemmour qui prononce cette phrase mais Daniel Cohn-Bendit. Et il ne dit pas ça à propos de la métropole mais uniquement à propos de Mayotte :
🔴 Mayotte
Daniel Cohn-Bendit : "Il faut freiner et rendre impossible cette immigration, qui est un grand remplacement de la population"
▶️ @DariusRochebin pic.twitter.com/C3JO8TyWix
— LCI (@LCI) January 5, 2025
“Le désastre total est en France la sanction inévitable de toutes les Républiques”
Dans Politique Magazine, Hilaire de Crémiers souligne l’aspect apocalyptique de la France :
[…] Pas de budget, une loi spéciale provisoire pour assurer le courant, l’activité économique ralentie, les industries frappées de plein fouet, l’agriculture et la pêche abandonnées, les investissements en suspens, les projets publics eux-mêmes remis en cause, les recettes fiscales en chute libre, ce qui était prévisible et qui ne fut pas prévu, des déficits annoncés de plus de 6% du PIB, voire 7 %, sans espoir de vrai redressement, une dette abyssale de 3300 milliards en attendant beaucoup plus qui ne saurait tarder, et qui va coûter très bientôt 60 milliards l’an et bientôt dans un an 70 milliards, plus que les budgets des plus gros ministères. Autant dire que c’est fini. Et d’autant plus fini que plus rien ne fonctionne en France. La note de la France a été dégradée par toutes les agences de notation, ce qui n’était pas dans leur visée car d’une certaine manière elles en vivaient, mais la réalité s’impose. La dette va coûter de plus en plus cher. La spéculation ne s’arrêtera pas. Les Allemands, les Japonais, les Américains, les fonds de pension des retraités qui vivent de notre dette ne veulent pas devenir les dindons d’une mauvaise farce. L’Europe s’en mêlera, la BCE, le FMI. Le gouverneur de la Banque de France, Villeroy de Galhau, multiplie les avertissements. Le CAC 40 ne tient que parce qu’il ne représente plus des activités spécifiquement françaises. Mais même là, les répercussions peuvent entraîner des désastres.
Des jours mauvais s’annoncent sur la France. Les difficultés pour y vivre vont s’accumuler. 57 % du PIB relève de la fonction publique et de ses succédanés. Si l’État est pratiquement en faillite, il n’est pas difficile d’imaginer le cataclysme. Le tiers de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté, ou pratiquement. Qu’en sera-t-il demain des familles, des retraités, des étudiants, dont certains ne mangent déjà pas à leur faim ? Les familles n’épargnent tant que parce qu’elles redoutent l’avenir, qu’un État imprévoyant et incapable ne leur garantit plus. Obèse, prépotent, impotent et qui se croit encore omnipotent dans ses oukases, pauvre État de la France ! Il n’assure plus les fonctions régaliennes, l’ordre public, la justice ; la défense elle-même est atteinte. Quant à toutes les fonctions qu’il a usurpées, au motif qu’il était seul habilité à les assurer pour la conservation et l’illustration des principes républicains, en particulier l’Éducation nationale, les Français assistent impuissants à un naufrage. Bientôt la Santé et tous ses services s’affaisseront pareillement. Enfin les œuvres de solidarité et de charité, comme on disait autrefois, y passeront à leur tour. Faut-il parler des politiques de la ville ? Un immense gâchis qui remet en cause le rôle de l’État. Serait-il possible de concevoir un autre modèle, une autre société ? La République avec son système centralisé et centralisateur, entièrement fonctionnarisé, qui s’occupe de tout et qui centralise même la prétendue décentralisation – combien de lois sur le sujet ?! –, faisant de chaque strate administrative un nœud de directives, toutes plus compliquées les unes que les autres, n’a plus aucun moyen de s’améliorer. Et, en plus de ça, une Europe de plus en plus fédérale et prétendument communautaire, elle-même centralisée, s’imaginant tout gouverner selon ses critères à elle.
Mais il n’y a pas que la politique, l’économique, le social qui va mal et même très mal. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre à quel point la société est malade, moralement, spirituellement, oui, la société française. L’école publique est pour ainsi dire finie, elle aussi ; les communes sont atteintes, les villes moyennes et grandes. Des rixes continuelles, des règlements de comptes, des morts tous les jours, des gosses assassinés, des trafiquants maîtres de quartiers entiers, de villes, de territoires. Des groupes qui imposent leurs lois jusqu’à la politique, peut-être même la justice, voire la police. La corruption est généralisée. Les voix s’achètent comme les trafics. Les islamistes l’ont aussi parfaitement compris ; c’est ainsi qu’ils tiennent des cités entières.
Aujourd’hui la société est fragmentée comme le dit fort bien Jérôme Fourquet, et encore dans son dernier livre Métamorphoses françaises, et cette réalité est prégnante. Laurent Obertone dénonce, quant à lui, une société de guerre, ainsi titre-t-il son dernier livre Guerre. Les avertissements ne manquent pas, de Christophe Guilluy, de Patrice Vermeren et de tant d’autres. Et il y a encore des Macron, des Bayrou pour faire leurs malins, alors qu’ils sont en responsabilité. Pitoyables responsables qui aiment tellement les honneurs et les places. Jusqu’au jour où… Car c’est inéluctable. Une société arrivée à ce point de décomposition ne peut résister à aucun choc extérieur ou intérieur. Le dernier procès de Mazan ne le prouve que trop. Les journalistes ont glosé tant et plus. Cependant, le plus effroyable est de devoir réaliser à quel point la société tout entière est contaminée avec des réseaux sociaux gangrenés par la pornographie et la pédopornographie les plus abominables, et vraisemblablement à tous les étages du corps social. Cette prolifération qu’autorise et encourage le laxisme républicain, laisse craindre le pire pour l’avenir de la jeunesse. Seuls s’en tirent les familles qui se tiennent en retrait d’une telle société. Ce qui devrait faire réfléchir.
Les échéances arrivent. De toute façon, le désastre total est en France la sanction inévitable de toutes les Républiques, ce qui prouve de manière répétitive que la France n’est pas faite pour la République et encore moins la République pour la France. Que peut-il se passer avec une telle République, quand une partie du monde est en guerre, que les événements peuvent se déclencher sans aucun avertissement ? Quand les intérêts français sont bafoués partout, y compris dans les traités européens, celui dit du Mercosur, signé par l’Allemande, patronne impériale de l’Europe, sans l’accord de la France ? En réalité en quelques années de Macron, mais déjà avant, la France disparaît de la planète, même si Macron passe son temps à se déplacer. En Afrique, la disparition est complète maintenant. L’Algérie nous menace et nous invective. Elle retient dans ses geôles un citoyen et un écrivain français, Boualem Sansal. La France est gravement humiliée et le chef de l’État y consent et a donné par avance son accord à toutes les accusations les plus abominables. La France est par définition coupable, vieux truc de l’étudiant immature Macron qui s’imagine ainsi penser ! […]
Un 3e Algérien interpellé à Montpellier
“Doualemn” comptabilise plus de 138 000 abonnés sur TikTok. Dans une vidéo, il a appelé au meurtre des manifestants mobilisés le 1er janvier contre le régime algérien.
Les agents dormants de l’Algérie se réveillent. Ils forment l’armée de l’ombre de l’Algérie, une sorte de 5e colonne. Pour l’instant ils se contentent de menaces. Mais ils passeront à l’action si l’Algérie le demande. En accueillant des millions d’Algériens sur son sol, la France a perdu sa souveraineté diplomatique, car l’Algérie peut la déstabiliser à tout moment par des manifestations, des émeutes ou pire.
« On est les soldats dormants, celui qui attaque l’Algérie fera de nous des martyrs prêts à tout pour elle. » : Nouvel appel à la violence diffusé sur TikTok par un individu suivi par plus de 18.000 personnes pic.twitter.com/1qe66uCzEF
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 5, 2025
Au Parlement européen, il existe un poste de coordinateur contre l’antisémitisme et l’islamophobie. Rien sur la christianophobie
De Laurence Trochu, député français au Parlement européen :
« Mort aux Chrétiens ! »
Églises brûlées !
Prêtres et fidèles egorgés !
Cimetières profanés !Les chrétiens européens sont plus que jamais en danger.
Aidez-moi obtenir la création d’un poste de coordinateur européen de lutte contre la christianophobie en signant ici👇https://t.co/9L6D7ruN7U pic.twitter.com/E2ljBfq2ce
— Laurence Trochu (@LaurenceTrochu) January 5, 2025
“Il ne reste à Macron ni pouvoir ni avenir”
De Philippe Mesnard dans Politique Magazine :
Le pape avait pourtant tout fait pour bien faire comprendre au président non seulement qu’il tenait les vieilles pierres en petite estime mais en plus qu’il avait du mal avec un chef d’État sanctuarisant l’avortement, qu’il assimile à un assassinat, et promouvant l’euthanasie, qu’il considère comme un « échec d’amour ». Mais Macron ne voit que sa gloire, et il ne mesure plus sa gloire qu’aux mains illustres qu’il serre et aux épaules renommées qu’il enlace ; tant pis si on lui tend trois doigts avec une moue dégoûtée, il les saisit quand même et prend un selfie.
Fini, le maître des horloges
Il aimerait mesurer autrement sa gloire, aux échos flatteurs de ses déclarations publiques, par exemple, comme lorsqu’il séduisait l’Union européenne avec son discours de la Sorbonne, aux encens qui monteraient vers lui du peuple, aux décisions mondiales frappées du sceau de son génie, que sais-je, au respect des hommes qui l’entourent, respect chargé d’un étonnement sacré pour la clarté de ses vues ?
Mais Bayrou va partout disant qu’il a forcé Macron à le nommer, se moque comme de colin-tampon des « formats Élysée » que Macron lui avait recommandé d’utiliser pour ses consultations – consultations qu’il a inaugurées en recevant le RN que le président avait exclu – et impose son calendrier pour nommer son gouvernement : fini, le maître des horloges. Pendant ce temps, Macron voit son Mémorial du terrorisme annulé, le Pass Culture critiqué – il semblerait que ce soit moins démocratique que prévu –, le SNU empêché de s’étendre, avant d’être probablement supprimé… Pas un de ses hochets n’aura duré. Non seulement les politiques français lui en veulent et le méprisent, mais le peuple français le hait et va jusqu’à souhaiter la disparition de la Ve République uniquement parce que Macron affirme qu’il en est le gardien et s’en sert pour justifier son maintien au pouvoir.
Ne pas laisser s’éteindre le rêve européen
Quand il n’est pas en train d’appeler tout son agenda pour être certain qu’un homme véritablement important va accepter d’être photographié avec lui lors de ces cérémonies et de ces sommets qu’il affectionne – et que les Français ne supportent plus –, il se promène, inaugure un bâtiment de l’OMS à Lyon, qui aura coûté 120 millions à la France, se rue à Mayotte – on imagine le coût et le tracas de ce voyage inutile –, va en Éthiopie inaugurer le Palais national, transformé en « une institution culturelle et patrimoniale de niveau international, dont le programme scientifique et culturel, la gestion et la gouvernance seront définis de manière durable et inclusive pour des publics diversifiés » selon l’Agence française de développement qui y a englouti 25 millions d’euros. Inutile de rappeler une fois encore le bilan africain de Macron. Pathétique, il saute comme une petite puce à la surface du globe ; ou adresse depuis Paris des messages vidéo aux Géorgiens en condamnant les violences policières – impudique inconscience de celui qui accepta et justifia que la police française éborgnât des Français – en les appelant à ne pas laisser « s’éteindre le rêve européen » et à soutenir une présidente rebelle, française naturalisée depuis peu et formée à Washington, s’accrochant au pouvoir malgré les élections. Pendant ce temps, Ursula von der Leyen valide le Mercosur après avoir boudé Notre-Dame et reprend à son compte toutes les “bonnes idées” unionistes de Macron mais en les tournant systématiquement au profit de l’Allemagne et des États-Unis. Son discours à la Sorbonne pourra bientôt être réédité comme un manuel de déconstruction française.
Il ne reste à Macron ni pouvoir ni avenir (aux Français non plus mais bon, s’il fallait vraiment se préoccuper du peuple…) ; alors, cédant invinciblement à sa nature profonde, il va une fois de plus célébrer la mort, miroir dans lequel il se regarde de plus en plus souvent. Il manquait un accessoire à sa panoplie de grand ordonnateur des fêtes macabres, il vient de l’ajouter : Mayotte sera l’occasion d’un deuil national. Certes, il en avait déjà décrété deux, quand Giscard et Chirac avaient rendu l’âme : petits deuils de courtoisie. Mais là, c’est pour de vrai, comme Hollande après le Bataclan, comme Doumergue en 1930 à cause des inondations, comme Pétain en 1942 à cause des bombardements alliés. Après les hommages nationaux à répétition, après les panthéonisations à outrance, voilà le deuil, imposé à tous, par Macron, président de rien mais maître de notre tristesse ; il n’avait pas besoin de Mayotte pour la susciter.
J-14 avant la Marche pour la Vie : Philippe de Villiers sera présent
Communiqué de La Marche pour la vie :
Le compte à rebours est lancé : dans 14 jours, nous marcherons ensemble pour défendre la vie à l’occasion des 50 ans de la loi Veil. Cette édition historique de la Marche pour la Vie 2025 sera un moment fort d’engagement et d’espérance, et nous avons une annonce exceptionnelle à vous partager.
Nous sommes très heureux de vous annoncer que Philippe de Villiers sera présent à nos côtés lors de la Marche. Il prendra également la parole sur scène pour un discours. Sa présence est un symbole fort pour cette édition qui s’annonce mémorable.
• Date : Dimanche 19 janvier 2025
• Lieu de départ : Trocadéro
• Heure : 14h00
Unissons nos forces pour la vie !
Faire un don pour l’organisation de la Marche ou rejoindre les équipes de bénévoles.
2025 :une année sainte à Rome
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent
- Abbé Florian PIGNAULT, directeur spirituel au Séminaire français de Rome
- Olimpia RATTO VAQUER, italienne et historienne de l’art
Terres de Mission : Modernité et eugénisme
Terres de Mission reçoit (par Skype) l’abbé Hervé Benoît, recteur du sanctuaire Notre-Dame des Enfants près de Bourges, qui vient de publier une petite plaquette sur “Maladie et Handicap du Moyen Âge au XXe siècle” (Presses de la Délivrance). Cette plaquette est particulièrement utile pour comprendre les liens entre la modernité et l’eugénisme – qui, à la veille du débat parlementaire sur l’euthanasie, redeviennent cruellement d’actualité.
Puis, Nicole Coppey, artiste suisse, présente les contes de Noël qu’elle a écrits et mis en musique : “Marjolain et le secret de Noël”, “La lumière de Noël” et “Le petit sapin”.
Nous, catholiques, défendons toujours la vie !
L’association La Marche pour la vie donne rendez-vous le dimanche 19 janvier 2025 à 14h à Paris, Place du Trocadéro, pour rassembler toutes les personnes qui s’opposent à la culture de mort, notamment à l’avortement, ainsi qu’à l’euthanasie et le suicide assisté.
L’Église catholique a toujours défendu le respect de la vie, comme :
- En 1987, dans Donum Vitae, l’instruction de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur « Le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation » :
« Dès le moment de sa conception, la vie de tout être humain doit être absolument respectée, car l’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a « voulue pour lui-même » et l’âme spirituelle de tout homme est « immédiatement créée » par Dieu; tout son être porte l’image du Créateur. »
- En 1992, dans le Catéchisme de l’Église catholique :
Sur l’avortement :
« La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dès le premier moment de son existence, la créature humaine doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de toute créature innocente à la vie. » (n° 2270). Le numéro suivant rappelle que « l’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale » (n° 2271).
Sur l’euthanasie :
« Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.
Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure. » (n° 2277)
- En 2024, dans la déclaration Dignitas Infinita sur la dignité humaine :
« La vie humaine, même dans sa condition douloureuse, est porteuse d’une dignité qui doit toujours être respectée, qui ne peut être perdue et dont le respect reste inconditionnel. En effet, il n’y a pas de conditions sans lesquelles la vie humaine cesse d’être digne et peut donc être supprimée » (n° 52).
Si l’Église a donc toujours défendu le respect de la vie, chaque baptisé en vertu de sa charge prophétique par le baptême peut réfléchir aussi comment il peut en être un acteur. La participation à La Marche pour la vie, la prière, la sensibilisation auprès de différentes personnes, écrire à son député contre le projet de loi sur la fin de vie, sont quelques moyens pour tout baptisé pour défendre et promouvoir la vie.
L’équipe de rédaction d’Hozana.org