Blogs avec images

Tribunal islamique : bientôt en France ?

Un tribunal islamique aurait siégé à Valls, localité catalane proche de Tarragone, et aurait condamné à mort une femme accusée d'adultère en application de la charia. La police a accordé du crédit au récit d'une jeune femme prétendant avoir été enlevée, en mars, pendant qu'elle faisait ses courses, séquestrée pendant deux jours dans une bâtisse abandonnée, puis jugée par un aréopage de "vingt hommes en turban" et condamnée à la peine capitale. Agée de 30 ans, enceinte de quelques semaines à l'époque des faits, la jeune Maghrébine aurait profité d'un moment de confusion pour fausser compagnie à ses geôliers et se réfugier dans un bar voisin.

Au terme de huit mois d'enquête, de filatures et d'écoutes téléphoniques, la police a arrêté 10 personnes d'origine maghrébine soupçonnées d'avoir participé à ce que les enquêteurs qualifient de "tribunal d'honneur islamique". Ils appartiendraient à la mouvance salafiste.

En France, le chef de l'Etat s'interroge justement sur l'identité nationale. Non pour éviter ce type de dérive, mais pour barrer la route au FN. Décevant, ridicule voire complètement idiot.

2 églises de Tourcoing sont à vendre

L'annonce est sur un site de vente sur internet, parmi toutes celles que l'on trouve dans la rubrique vente immobilière. Depuis la semaine dernière, Saint-Jean Baptiste, rue du Touquet, est proposée aux futurs acquéreurs au prix de 295 000€. Plusieurs photos montrent l'ancien lieu de culte de 850 m² bâti sur plus de 2 500 m² de terrain. L'église, construite par l'architecte Tourquennois Jean-Baptiste Maillard, avait déjà été vendue il y a 10 ans, après avoir été désacralisée. Sylvagreg, entreprise spécialisée dans le gros oeuvre de logements, y avait installé son atelier de préfabrication de pièces de béton et de briques.

L'église Saint-Louis est elle aussi en vente. L'édifice au croisement des rues de l'Épidème et des Cinq-Voies, qui appartient à la Ville, est clairement en train de tomber en ruines. À l'intérieur, ce qui a causé sa fermeture au culte en 2002, mais aussi à l'extérieur. Des débris se retrouvent même dans les jardins alentours… Le maire a refuse de la faire détruire et s'oriente donc vers «le rachat par un privé» pour y mettre «une activité autre que cultuelle», une activité «respectueuse du lieu» qui permettra de rénover et de conserver le bâtiment en l'état.

Connaissez-vous Secours de France ?

Secours de france Secours de France est une oeuvre crée en 1961 pour apporter une aide, sous toutes ses formes, aux victimes des accords d’Evian (harkis, rapatriés, soldats perdus). Aujourd'hui, cette oeuvre :

  • Cherche à lutter contre la désinformation qui frappe l'Histoire (réalisation et diffusion de DVD, livres…)
  • Apporte une aide aux oubliés de l'Histoire (Harkis, vétérans vietnamiens, légionnaires, défenseurs de l'Algérie française…) et aux Français victimes des nouvelles violences civiles
  • Aide à la pérennité des valeurs chrétiennes en soutenant les écoles chrétiennes et les communautés chrétiennes du proche et Moyen-Orient

Dans l'éditorial du bulletin de Noël de Secours de France, Jean de France livre de très belles lignes pour nous faire découvrir cette oeuvre :

JeandeFrance " Noël, on le sait, est une fête française. Je veux dire par là que, de toutes les fêtes chrétiennes, Noël est chez nous, depuis les plus lointaines origines, la fête la plus célébrée. C'est la nuit de Noël que Clovis et trois mille de ses guerriers sont baptisés, par Saint Rémy, au baptistère de Reims. C'est aux cris de Noël! Noël! que Jeanne d'Arc entre à Orléans, le 8 mai 1429. En France, le peuple et le roi, quand ils sont heureux chantent Noël (…)

Secours de France, à l'emblême de Saint Martin, patron de notre pays, se penche sur le sort des oubliés de notre temps. Il allie à cette charité matérielle nécessaire, celle que Frédéric Ozanam, à l'école de Saint Vincent de Paul, considérait comme la première de toutes les charités : la vérité.

Enfin, Secours de France, en luttant pour la pérennité de nos principes français et chrétiens, se penche sur cette grande oubliée de notre temps qui est la France.

Je veux, en ma qualité de prince chrétien et français, dire combien je considère comme nécessaire aujourd'hui cette oeuvre et inviter celles et eux qui lisent ces lignes à être le plus généreux possible."

Obama accepte son prix Nobel et défend les “guerres justes”

Dans son discours d'acceptation du prix Nobel de la paix, Barack Obama a estimé que les Etats-Unis devaient veiller au respect des normes morales lorsqu'ils menaient des guerres qu'ils estimaient nécessaires et justifiées :

Obama "Lorsque la force est nécessaire, nous devons, sur un plan moral et stratégique, nous contraindre à respecter certaines règles de conduite. Et même si nous nous retrouvons face à un adversaire brutal qui ne respecte rien, je pense que les Etats-Unis d'Amérique doivent continuer à montrer ce qui doit être la norme dans la conduite de la guerre. C'est là l'une des origines de notre force. C'est pourquoi j'ai interdit la torture. C'est pourquoi j'ai ordonné la fermeture de la prison de Guantanamo. Et c'est pourquoi j'ai réaffirmé l'engagement de l'Amérique à respecter les conventions de Genève. Nous nous perdons nous-mêmes lorsque nous passons des compromis avec les idéaux mêmes pour lesquels nous nous battons (…)

Aussi, oui, les instruments de la guerre ont un rôle à jouer dans la préservation de la paix. Et pourtant, cette vérité-là doit coexister avec une autre, à savoir que la guerre, qu'elle soit justifiée ou non, appelle la tragédie humaine."

StThomasAquin Saint Thomas d'Aquin définissait la guerre juste par trois critères :

  1. auctoritas principis : la guerre ne peut relever que de la puissance publique sinon elle est un crime.
  2. causa justa : la cause juste
  3. intentio recta : l'intention ne doit pas être entachée de causes cachées mais uniquement dans le but de faire triompher le bien commun.

Plus récemmentMichael Walzer a synthétisé plusieurs critères proches de ceux de Saint thomas d'Aquin pour savoir si un conflit est juste :

"La guerre pour être juste, doit être engagée en dernier ressort. Toutes les possibilités non violentes doivent au préalable avoir été examinées. La question de l'autorité légitime se pose lorsque le Conseil de sécurité des Nations unies est bloqué par la volonté d'une partie d'exercer son droit de veto. La probabilité de succès doit être plus forte que les dommages imposés. Ce point est certainement l'un des plus difficiles à évaluer puisqu'entrant dans le cadre du calcul des probabilités.

La violence engagée dans le conflit doit être proportionnelle au dommage infligé et les populations civiles doivent être autant que possible distinguées des agresseurs militaires. Là encore, se présente une nouvelle difficulté avec les interventions de type guérillas où il est difficile de faire la distinction entre civils et militaires.

Le but ultime de l'intervention armée doit être de rétablir la paix."

Très proche des critères précédents, la Doctrine Sociale de l'Eglise précise :

"Une guerre d'agression est intrinsèquement immorale. Dans le cas tragique où elle éclate, les responsables d'un État agressé ont le droit et le devoir d'organiser leur défense en utilisant notamment la force des armes. Pour être licite, l'usage de la force doit répondre à certaines conditions rigoureuses:

  • que le dommage infligé par l'agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain
  • que tous les autres moyens d'y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces
  • que soient réunies les conditions sérieuses de succès
  • que l'emploi des armes n'entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l'appréciation de cette condition.

Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la “guerre juste”. L'appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de ceux qui ont la charge du bien commun.

Si cette responsabilité justifie la possession de moyens suffisants pour exercer le droit à la défense, il reste pour les États l'obligation de faire tout leur possible pour garantir les conditions de la paix, non seulement sur [leur] propre territoire mais partout dans le monde. Il ne faut pas oublier que « faire la guerre pour la juste défense des peuples est une chose, vouloir imposer son empire à d'autres nations en est une autre. La puissance des armes ne légitime pas tout usage de cette force à des fins politiques ou militaires. Et ce n'est pas parce que la guerre est malheureusement engagée que tout devient, par le fait même, licite entre parties adverses (DSE 500)

Pour ce qui est d'une guerre préventive, déclenchée sans preuves évidentes qu'une agression est sur le point d'être lancée, elle ne peut pas ne pas soulever de graves interrogations du point de vue moral et juridique. Par conséquent, seule une décision des organismes compétents, sur la base de vérifications rigoureuses et de motivations fondées, peut donner une légitimation internationale à l'usage de la force armée, en identifiant des situations déterminées comme une menace contre la paix et en autorisant une ingérence dans la sphère réservée d'un État (DSE 501)"

Il suffit désormais de passer le conflit afghan au crible de tous ces critères pour savoir si l'OTAN et les Etats-Unis y mènent une guerre juste. Le conflit irakien n'a pas réussi l'examen….

Le gouvernement encourage la recherche sur les cellules du cordon

C'est une nouvelle de bon augure, avant le retour de la loi bioéthique : le gouvernement a décidé de doubler le budget de recherche sur les cellules souches issues du cordon ombilical.

Ces recherches sont éthiques -on ne tue pas d'embryon- et elles ont déjà prouvées leur efficacité.

Interdire les drapeaux étrangers lors de la célébration des mariages ?

L'arrêté municipal interdiant la présence de drapeaux étrangers aux cérémonies de mariage pris par Jacques Bompard (maire MPF d'Orange) n'en finit pas de faire des vagues.

C'est tout d'abord Christian Estrosi qui a voulu faire la même chose à Nice et qui, par peur, a rapidement fait marche arrière, démentant formellement avoir fait demander une copie de l'arrêté en question pour s'en inspirer. Un appel en provenance du service État-civil de la Ville de Nice a pourtant été reçu à la mairie d'Orange le vendredi 4 décembre 2009, à 8H32… C'est ensuite des députés UMP qui souhaitent déposer un projet de loi allant dans ce sens mais qui se heurtent aux instances du parti qui préfèrent enterrer ce projet. C'est pourquoi Jacques Bompard a écrit une lettre à une vingtaine de députés-maires UMP à l'origine de cette proposition :

Jb "(…) Je tiens à vous féliciter, mais aussi à vous remercier pour le projet de loi que vous venez de déposer, conjointement avec 37 autres députés, pour interdire les drapeaux étrangers lors de la célébration des mariages. Pour les élus des communes de Provence, mais aussi de toutes les régions où l’immigration est fortement présente, une telle loi serait d’un précieux secours.

J’ai pu lire, ici ou là dans la presse, que votre initiative était suspectée «d’électoralisme». En d’autres termes, ce projet de loi n’aurait d’autre objectif que de servir l’U.M.P. en vue des élections régionales du mois de mars. Il est notamment relevé que votre question n’est pas inscrite à l’ordre du jour de la rentrée parlementaire de janvier…(…)

Cependant, il existe un moyen simple, efficace, rapide, qui permettrait de vous laver de tout soupçon électoraliste. Vous êtes maire. Il vous suffit donc de prendre immédiatement un arrêté municipal comme je l’ai fait à Orange le 1er décembre. Si les nombreux députés-maires qui ont cosigné cette proposition de loi prenaient conjointement un tel arrêté, cette initiative prouverait très clairement leur volonté réelle de traiter ce dossier. En revanche, dans le cas contraire, cela renforcerait le soupçon dont je parle plus haut.

Il va de soi que je tiens à la disposition de vos services le texte de l’arrêté municipal d’Orange si cela pouvait faciliter leur tâche (…)" 

Influencer les députés UMP en étant un aiguillon à droite. Voilà à quoi pourrait servir un réseau d'élus bien implantés localement, au contact des réalités quotidiennes des Français. Le MPF, au sein duquel Jacques Bompard a l'air de plus en plus isolé, ne semble malheureusement pas avoir pris cette direction… 

Acheter la paix sociale par la vente d’immobilier à bas prix : le Conseil d’Etat valide

Dans un arrêt du 25 novembre 2009, le Conseil d'État a estimé que, sous certaines conditions, une collectivité peut céder un bien immobilier à une association locale en lui consentant un prix inférieur à celui du marché.

La commune de Mer avait décidé de céder un bien immobilier à l'association socio-culturelle, éducative et sportive des jeunes turcs de Mer pour le quart de sa valeur évaluée par le service des domaines. Mais cette vente était subordonnée à la réalisation de deux conditions :

  • cession du local appartenant à l'association islamique de France
  • affectation exclusive du terrain à l'édification de « locaux associatifs ».

Le Conseil d'État a affirmé

"que si la liberté reconnue aux collectivités territoriales par les dispositions précitées du code général des collectivités territoriales d'accorder certaines aides ou subventions à des personnes privées pour des motifs d'intérêt général local ne peut légalement s'exercer que dans le respect des principes constitutionnels, la cession par une commune d'un terrain à une association locale pour un prix inférieur à sa valeur ne saurait être regardée comme méconnaissant le principe selon lequel une collectivité publique ne peut pas céder un élément de son patrimoine à un prix inférieur à sa valeur à une personne poursuivant des fins d'intérêt privé lorsque la cession est justifiée par des motifs d'intérêt général, et comporte des contreparties suffisantes"

Reste à connaître l'intérêt général dans cette affaire, dont bénéficie une association turque :

"en l'espèce, la différence entre le prix de cession de l'ensemble immobilier et l'évaluation du service des domaines doit être regardée comme ayant le caractère d'une aide apportée par la commune de Mer à l'association culturelle franco-turque de Mer et à l'association socio-culturelle, éducative et sportive des jeunes turcs de Mer, dont l'objet statutaire est de favoriser l'intégration de la population d'origine turque dans la commune par la création d'activités culturelles, sociales, éducatives et sportives ; que d'une part, cette aide est apportée aux associations pour un double motif d'intérêt général invoqué par la commune et tendant tant à une meilleure insertion d'habitants d'origine étrangère au sein de la commune par la création d'activités collectives qu'au renforcement de la sécurité publique notamment pour la circulation en centre ville ; que, d'autre part, elle a pour contreparties suffisantes, de permettre à ces associations de mener à bien, dans le cadre de leurs statuts, leurs projets et de disposer d'un lieu de réunion adapté à la réalisation de ceux-ci par sa dimension et ses accès ; qu'ainsi, en déniant à cette opération un caractère d'intérêt communal, la cour a inexactement qualifié les faits qui lui étaient soumis".

On vous cède un bien immobilier pas cher et, en retour, vous tenez vos prévenez les troubles… ? Des plaignants ayant invoqué devant le Conseil d'État l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État, la haute assemblée a écarté ce moyen en jugeant

"que, toutefois, par ses termes mêmes et notamment par la condition qualifiée de "suspensive" prévue pour la vente du terrain réservé exclusivement à "la construction de locaux associatifs", la délibération du 15 décembre 2003 ne peut être regardée comme ayant eu pour objet ou pour effet de subventionner un culte".

Pourquoi les Suisses ont eu raison d’interdire les minarets

Anne-Marie Delcambre écrit dans Valeurs Actuelles :

"rappelons-le, les Suisses n’ont pas voté pour l’interdiction des mosquées, ni pour l’interdiction de l’islam. Ils ont uniquement voté pour la “discrétion” de l’islam. Des mosquées, oui, mais sans minarets. Mais où est donc le problème? Si le minaret n’est qu’un élément architectural de pure décoration et superflu, alors pourquoi cette levée de boucliers dans tout le monde musulman? Seulement, pour l’islamologue que je suis comme pour les savants de l’islam, le minaret est tout autre chose qu’un simple ajout dans l’architecture de la mosquée. C’est la manifestation visible et triomphante de l’islam, religion qui estime être la dernière et la seule vraie religion […]. Et ce n’est pas un hasard si, dans le droit musulman (fiqh) (qui est la jurisprudence de la loi islamique – charia), il est interdit que les églises dépassent en hauteur les mosquées. Elles doivent rester modestes et discrètes.

Alors, c’est vrai, les Suisses n’ont pas raisonné en islamologues mais ils ont obéi au bon sens et exprimé ce qu’ils ressentaient. Pour ces tenants de la modération, de la retenue et du calme, ce qui est refusé, c’est une manifestation trop visible, trop triomphaliste de l’islam. En fait, ce vote traduit, de leur part, le refus de tout signe qui tend à rompre l’uniformité qu’ils jugent être de bon goût, surtout si ce signe appartient à une culture qui n’est pas la leur. […]

Le véritable raz de marée provoqué par ce vote suisse montre que, d’une certaine façon, toutes les digues de protection soigneusement érigées par les élites pour faire accepter une visibilité toujours plus grande d’une religion qui n’est pourtant pas encore la religion majoritaire, tous ces barrages ont volé en éclats. Le ras-le-bol ressenti par beaucoup de nonmusulmans nourris de laïcité et habitués aux luttes contre le pouvoir des religions, devant une islamisation croissante, s’est exprimé massivement dans ce vote.

Et, paradoxalement,ce peuple suisse,tranquille, ne cherchant pas à faire parler de lui, restera dans l’Histoire comme celui qui a osé dire halte à la progression des revendications islamiques ou islamistes, jamais freinées par des dirigeants frileux et insensibles à la résistance de ceux qui sont avides de stricte laïcité républicaine. Et puis, oser critiquer ce vote qui s’est déroulé selon la procédure régulière des votations, c’est critiquer le choix d’un peuple souverain. C’est penser que ce choix populaire n’est respectable que lorsqu’il va dans le sens exigé par les élites. C’est donc manifester le plus profond mépris pour la volonté du peuple. En d’autres termes, c’est imposer un vote politiquement correct et mettre, en quelque sorte, la démocratie sous tutelle.

La CGT débordée par son aile gauche ?

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, bien que invité, ne viendra pas au 49e congrès de la CGT. Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault en a ainsi expliqué les raisons :

Bernard thibault "Il est plus que probable que sa présence aurait servi de défouloir à une petite partie des délégués [proches notamment de l'ex-Parti des travailleurs, aujourd'hui Parti ouvrier indépendant (trotskistes), NDPC]. Je lui ai expliqué la situation, cela n'aurait été bien ni pour lui, ni pour la CFDT, ni pour la CGT. Je ne pensais pas que l'on aurait affaire à de telles attitudes qui ne sont pas à notre avantage."

La CFDT, de son côté, a commenté l'incident ainsi :

"Ce regrettable contretemps ne doit pas altérer les relations entre les deux secrétaires généraux et la démarche de dialogue intersyndical engagée depuis le début de 2009. Mais il est symptomatique d'une persistance de sectarisme dans une partie du syndicalisme français."

La taxe du jour

L'homme qui ne devait pas augmenter les impôts vient d'inventer une nouvelle taxe.

Un évêque suisse a voté oui à l’interdiction des minarets

Nouvel évêque auxiliaire du diocèse de Coire, le bénédictin Marian Eleganti, jusqu´ici Père Abbé de Sankt Otmarsberg, à Uznach, dans le diocèse de Saint-Gall, a voté oui à la proposition de l'UDC d'interdie les minarets. Mgr Eleganti dit avoir pris en compte les peurs justifiées de la population devant un islam qui ne fait pas la distinction entre l´Etat et la religion. A ses yeux, les problèmes avec l´islam sont préprogrammés. C´est "une position moyenne entre l´alarmisme et une naïveté politico-culturelle" qui l´ont poussé à accepter l´initiative anti-minarets afin d´apporter un soutien aux voix critiques.

Un semblable mélange d’ignorance des uns et de complaisance des autres

Est-ce par naïveté ou par ignorance de la réalité de l'Islam que le père Michel Castro déclare à propos de la polémique concernant le référendum suisse sur les minarets :

"Je ne suis pas un fin connaisseur de la question. Mais spontanément, j'ai bien sûr une réaction de gêne et de regret. Toutes les familles religieuses ont le droit d'exister, le droit de croire avec les dispositions institutionnelles que cela suppose, c'est-à-dire un lieu de rassemblement. Je vous dirais, non sans émotion, que je me souviens de l'évêque de Lille qui, il y a 50 ans, donna une chapelle a des musulmans pour en faire une mosquée. L'Islam est la deuxième tradition religieuse, autant que faire ce peu, vivons ensemble."

Puisqu'il reconnait lui-même de pas être connaisseur de la question qui est l'Islam, nous ne pouvons que lui conseiller de se renseigner vivement sur la façon dont sont traités les chrétiens en terre d'Islam et d'imaginer comment seront traités ses paroissiens lorsque toutes les chapelles auront été transformées en mosquées… En tous cas, il n'est pas seul à exprimer une certaine complaisance envers l'Islam en France puisque Mgr Delannoy, évêque de Saint-Denis vient de déclarer au Parisien :

"Qu’il y ait plusieurs projets de construction de mosquée en Seine-Saint-Denis me paraît donc tout à fait normal (…) Le piège serait effectivement d’en faire un débat religieux [du débat sur l'identité nationale, NDPC]. Mais je pense qu’il est important d’y participer pour rappeler les valeurs constitutives de notre identité : Liberté, Egalité, Fraternité."

Nous leur recommandons donc la lecture de la proposition de Bernard Antony pour le dialogue islamo-chrétien "à l’attention des évêques européens, des responsables religieux et des hommes politiques" :

Bernard-antony "(…) Dans aucun pays les communautés musulmanes ne subissent des violences du fait des chrétiens et, encore moins, des persécutions de la part des Etats (…) Les communautés chrétiennes sont ainsi non seulement soumises à la dhimmitude mais trop souvent également à des violences et massacres (…) Aujourd’hui, l’avancée islamique (…) se développe prioritairement par l’avancée démographique et les phénomènes de substitution de population (…) Elle se développe aussi sur la conversion de personnes fragiles qui basculent de la permissivité et de la décadence des mœurs de notre société (…)

Face à cette réalité, globalement, en Occident, l’Eglise catholique de notre temps par ses épiscopats et groupes d’influence dominants, a surtout manifesté du désarroi, de la frilosité, et même quelquefois comme une étrange fascination devant la force conquérante. On retrouve là des phénomènes analogues à ceux de la collaboration avec le communisme que, à la fin de sa vie, le cardinal Decourtray lui-même reconnaissait avoir été « le fait d’une partie très importante de l’Eglise catholique ». On y retrouve ainsi un semblable mélange d’ignorance des uns et de complaisance des autres (…)
 
Ceci est tout simplement honteux, révélateur d’un grand oubli ou plutôt d’un grand mépris pour les souffrances indicibles des chrétiens d’Orient si souvent martyrisés, exterminés, et si volontairement oubliés (…)" (la suite ici)


 

Le baptême de Clovis et l’identité nationale

Renaissance Catholique (qui organise sa 18e fête du livre dimanche) publie un nouveau texte sur l'identité nationale. Il s'agit d'un texte d'Hilaire de Crémiers, intitulé "Qui a peur du baptême de Clovis ?". Extrait :

"La France ne retrouvera son identité qu’en retrouvant le sens de son histoire. Ayons foi dans notre passé, nous aurons foi dans notre avenir. La renaissance est là, renaissance catholique, renaissance française. Mistral, le grand poète de langue d’oc, chantant la renaissance de son pays et de sa langue, scandait : “Nous sommes Gallo-Romains et gentilshommes”. C’est bien cela, gallo-romains et gentilshommes, c’est-à-dire gallo-romains et Francs, francs, libres. La France toujours libre ! La France souveraine, en ses diverses provinces, unies autour de son Clovis, son Clovis nécessaire, son Clovis national et catholique."

Succès de la campagne anti-Pacs

Suite à la mobilisation, la majorité sénatoriale a rejeté mercredi une proposition de loi «visant à renforcer les droits des personnes liées par un pacs». La proposition prévoyait que la signature d'un pacs aurait lieu en mairie et non au greffe du tribunal d'instance, et que l'égal accès à la nationalité française pour les étrangers qui signent un pacs serait autorisé, comme pour ceux qui se marient. Le texte proposait également d'étendre le droit à pension de réversion au partenaire pacsé survivant et de donner les droits aux congés pour événements familiaux aux pacsés comme aux mariés.

Près de 750 000 courriels ont été envoyés aux élus de la nation et à la direction de l'UMP. De plus, le député Véronique Besse s'est engagée à "alerter le gouvernement sur le coût du PACS pour notre société et demander une étude parlementaire sur le sujet afin d’en évaluer sérieusement et objectivement les conséquences".

La bonne nouvelle du jour

Deux tiers des cliniques d'avortement ont fermé leurs portes aux Etats-Unis depuis 1991. C'est ce que révèle un rapport de l’organisation «Opération Rescue». Alors qu’il y en avait 2200, il en reste aujourd’hui 713. Troy Newman, le président de Operation Rescue déclare :

"Le mouvement pro-vie a fait d’importants progrès en dénonçant et fermant des cliniques d’avortement, ainsi qu'en dirigeant l’opinion publique vers une position de défense de la vie"

2010 sera une année de violence

Ce sont les propos tenus par le général Mike Mullen, chef d'état-major des armées des États-Unis, à propos de l'Afghanistan :

Mike mullen "Nous ne gagnons pas, ce qui signifie que nous perdons, et, plus nous perdons, plus les insurgés recrutent facilement. 2010 sera une année de violence. C'est la période la plus dangereuse que j'ai eu à voir en quarante ans de métier. Il est certain que nous allons essuyer un nombre de victimes plus important. C'est ce qui s'est passé lors de l'envoi de renforts an Irak, c'est ce qui va se passer avec les renforts que l'on va envoyer en Afghanistan."

Qu'en pense le tout nouveau lauréat du prix Nobel de la paix ?

Nicolas Sarkozy fait semblant d’ignorer que l’Islam n’est pas seulement une religion

Bernard Antony, Président de l’Institut du Pays Libre et Membre du Bureau Politique du Parti de la France, commente longuement  la tribune de Nicolas Sarkozy sur l'identité nationale. Extraits :

" Nicolas Sarkozy voit bien les dangers de ce qu’il appelle le communautarisme. Là aussi se glisse un potentiel de dangereuse confusion entre le respect et la défense des communautés naturelles ou politiques (famille, villes et villages, provinces, communautés enseignantes, associations professionnelles…) qui est le propre des doctrines politiques non-totalitaires et le communautarisme qui est l’introduction, le développement et la revendication conquérante de populations refusant de se fondre dans la continuité française, dans l’adoption de son histoire, le respect de ses racines et valeurs chrétiennes, et mettant en avant une autre réalité communautaire que la communauté d’héritage et de destin de la nation française (…)

Face au danger communautariste, Nicolas Sarkozy invente le bienfait du métissage comme ingrédient essentiel de l’identité française. Là aussi, le mot est lourd de confusion (…)

À l’évidence en effet, c’est sur la rencontre de la réalité islamique sans cesse grossissante depuis quelques décades et de l’identité française que Nicolas Sarkozy s’emploie à théoriser sur le métissage, habilement dans la forme mais très mal dans le fond. Car le problème avec l’islam échappe totalement à une problématique de métissage réel (…) Nicolas Sarkozy veut métisser l’islam et la France. Il n’y arrivera pas. Car l’islam n’a jamais été métissable au sens sarkozien du mot. Jamais et aucune part, il ne s’est fondu dans un autre ensemble que celui de sa propre communauté coraniquement fondée : l’oumma (…)

La difficulté avec l’islam ne réside pas tellement dans sa dimension religieuse même si celle-ci est lourde de conséquences pratiques sur le traitement à accorder aux « non-croyants ». On peut en effet, comme nous, admirer la religiosité des musulmans et ne pas évidemment chercher à empêcher leurs prières comme on le fait de celles des chrétiens en Arabie saoudite (…) Or, de par la valeur fondamentale que (..) l’unanimité islamique accorde à l’oumma (…) il est évident que jamais une part de cette communauté, encore une fois  politique autant que religieuse, ne saurait être durablement subordonnée à un autre ensemble, en l’occurrence celui de la nation française et de son État national (…)

Il est donc très illusoire de prôner un « islam de France » alors que c’est, nuance de taille, un « islam en France » qui se structure chaque jour un peu plus avec des mosquées qui sont autant de pilotis de l’implantation de l’islam universel et des minarets qui n’ont pas pour vocation de demeurer longtemps sans déverser à haute intensité sonore les appels divers des muezzins.

Cela, les suisses l’ont compris. Alors, que faire ?

D’abord empêcher une immigration musulmane qui grossira sans cesse les zones où l’islam est déjà majoritaire et renforcera un communautarisme déjà bien fort. Ensuite ne pas mettre sur le même plan la religion qui a façonné notre civilisation et notre identité et le phénomène politico-social et religieux de l’islam. On doit respecter et même aimer chrétiennement les musulmans. Mais l’on pourrait aussi exiger des dirigeants de l’islam en France qu’ils se prononcent pour les mêmes libertés pour les non-musulmans en pays dominés par l’islam que celles dont les musulmans jouissent dans les pays européens. Cela, ils ne le font pas.

Mais par charité politique et souci du bien commun national, l’État peut et doit refuser les empiètements sociologiques et politiques islamiques sur notre identité et nos libertés, sur la conception chrétienne et française de l’égale dignité devant la loi de l’homme et de la femme.

L’État doit bien sûr veiller à respecter les libertés religieuses et à protéger les personnes, les croyants comme les autres. Mais il doit respecter aussi le droit de refuser et de réfuter l’islam comme on a le droit de refuser et de réfuter toute idéologie (…)

Mais opposer nos raisons à l’idéologie de l’islam et refuser son expansion, ce n’est pas se laisser dominer par une phobie, de surcroît illicite. C’est ce dont nous avons le droit et même le devoir imprescriptible, à la lumière des leçons tragiques de l’histoire que nous refusons d’enfouir par quelque complaisance irresponsable."

Bruno Mégret quitterait la présidence du MNR

Contrairement à ce que Minute avait cru comprendre, les raisons de la présence de Bruno Mégret au conseil national du MNR semblent différentes. Les explications de Minute :

Annick martin "Ainsi que nous l’avions annoncé, Bruno Mégret s’est bien rendu au conseil national du Mouvement national républicain (MNR) qui s’est tenu samedi. Et il y a bien prononcé un discours. Pour annoncer, non pas son retour en politique mais… son départ ! Bruno Mégret a en effet indiqué qu’il quittait la présidence  du MNR, qu’il avait discrètement conservée lors de l’annonce de sa mise « en réserve de politique » le 20 mai 2008. Le MNR était donc un peu, depuis un an, comme l’UMP : officiellement, pas de président en titre, mais, en réalité, un président de l’ombre. Le nouvel organigramme n’a pas été divulgué mais, logiquement, la présidence doit être prise par l’actuelle secrétaire générale, Annick Martin."

Après toutes ces annonces (départ à l'étranger, retrait de la vie politique), reste à savoir si Bruno Mégret envisage de jouer encore un rôle politique ou si, à 60 ans, il préfère laisser la place aux jeunes et bénéficier de sa retraite…

Copenhague : 1200 limousines, 140 jets privés et … des prostituées gratuites

Lu ici :

" Dans le Daily Telegraph, Andrew Gilligan a publié un article le 5 décembre 2009 intitulé "Sommet sur le climat de Copenhague : 1200 limousines, 140 jets préivés et des toasts de caviar". On y apprend des choses étonnantes et totalement incohérentes avec l'objectif du sommet, ce qui laisse à penser que ce rassemblement est une vaste fumisterie dont uniquement les déplacements des participants vont produire 41.000 tonnes d'équivalent CO2, soit la quantité produite au cours de la même période par une ville de la taille de Middlesbrough (140.000 habitants).

La plus grande société de location de limousines de Copenhague dispose de 12 véhicules, mais pour répondre aux besoins du sommet, elle en aura 200 qu'elle fera venir d'Allemagne et de Suède. Au total, 1200 limousines seront présentes dans la ville de Copenhague, dont 42 pour la France, alors que seulement 5 voitures électriques seront recensées

L'aéroport de Copenhague attend, lui, 140 jets privés supplémentaires, ce qui est bien au delà de sa capacité. Du coup, les avions devront aller se garer dans les aéroports régionaux ou en Suède pour revenir à Copenhague uniquement pour chercher leurs passagers !

Au niveau des hommes, 15.000 délégués et fonctionnaires, 5000 journalistes et 98 dirigeants du monde, sont attendus dans la capitale danoise, dont des stars (…) Les hôtels haut de gamme afichent tous complet (£ 650 la nuit) et proposent des menus spéciaux pour la Convention sur le climat avec coquilles Saint-Jacques, foie gras et toasts de caviar.

 Et les prostituées "rebondissent" sur cette conférence mondiale : n'ayant pas apprécié une carte postale du Conseil invitant les délégués à "être durable et à ne pas acheter de sexe", le syndicat local des travailleurs du sexe a annoncé que ses 1400 membres offriront une passe à toute personne se présentant avec un pass de délégué à la conférence sur le climat !"

Les mauvais écologistes

A l'heure où certains catholiques font de l'écologie une obsession presque maladive, certains arrivent à décrypter parfaitement les excès dangereux d'écologistes militants dont la sauvegarde de la Création ne semble pas vraiment être leur priorité. A l'instar de Jacques de Guillebon qui décrit avec humour le bon et le mauvais écolo, Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les droits de la vie, et Anne-Laure Le Borgne, décryptent chacun, avec le plus grand sérieux, deux "mauvais écolos".

Tugdual Derville revient sur l'action coup de poing des ultra-écologistes de Greenpeace qui ont défié les institutions démocratiques en manifestant au sein même de l’Assemblée nationale :

Tugdual derville "(…) Cette propension à l’outrance ne sert sûrement pas la cause du respect de la nature, mais montre à quoi peut conduire l’extrémisme écologique (…) Comme pour la récompenser d’avoir fourni une actualité spectaculaire, Karine Gavand est aussitôt invitée au journal de 13 heures de France 2, pendant que ses amis ont tout loisir de justifier leur coup d’éclat sur les ondes. À les entendre, la « maison du peuple » appartient à leur comité de salut public puisqu’eux seuls savent quel défi l’humanité doit relever, et comment.

Après s’être offert des minutes gratuites de télévision publique, ils continueront, ces prochains jours, à être reçus avec déférence par les plus hautes autorités de l’État. La République, bonne poire, s’est habituée à courber l’échine devant ceux qui bafouent ses principes. Que les naïfs qui voudraient imiter Paixverte, parce qu’ils pensent défendre une noble cause – par exemple la protection de la vie humaine déjà conçue – ne s’enflamment pas trop vite : seule la terreur climatique (dont le mobile reste à prouver) autorise aujourd’hui qu’on mette impunément la démocratie entre parenthèses (…)

Habituée à transgresser la loi, Paixverte a tout de même franchi un nouveau pas en défiant ceux qui la font. Et l’organisation a pris le risque de montrer son visage totalitaire (…) Enfants gâtés de la République, certains écologistes savent que tout leur est permis, y compris de cracher dans la soupe (…) Ceux qui ont choisi comme fonds de commerce la provocation de la puissance publique dénonceront la « dérive sécuritaire » dont ils sont responsables. Mais s’ils étaient au pouvoir, que ferait leur police verte de nos libertés ?

Anne-Laure Le Borgne, citant Benoit XVI, décrypte quant à elle l’idée de plus en plus répandue de la nécessité d’un contrôle de la démographie mondiale sous prétexte écologique aussi appelé le malthusianisme écologique :

Malthusianisme écolo "(…) Pour les écolos néo-malthusiens, contrôler la démographie serait le meilleur moyen de lutter contre le changement climatique (…) D'où l'argument : plus de préservatifs, moins de CO2…

Que ce soit pour lutter contre le réchauffement climatique, pour éviter des conflits politiques, ou pour combattre la faim dans le monde, l’utilisation de l’arme démographique est présentée comme la solution la plus simple et la plus rapide. Mais derrière les arguments bien-pensants de ceux qui disent vouloir permettre aux pays pauvres de sortir ainsi de la misère, se cache une vision mensongère et finalement désespérante de l’homme et de sa relation à la nature : le mythe des « ressources limitées » de la Terre ne marque en réalité que la limite de notre bonne volonté (…)

Un certain nombre de géographes s’accordent à dire qu’il est possible de nourrir toute l’humanité tout en préservant la planète (qui est faite pour l’homme, et non l’inverse !), à condition de ne pas céder à la résignation face au sous-développement, ce que font insidieusement ces théories néo-malthusiennes (…)
Enfin, l’idée d’un contrôle de la démographie mondiale porte l’empreinte d’une menace beaucoup plus grave pour l’humanité, qui est le non-respect de la vie (…)"

L’enseignement de l’Histoire et de la Géographie est menacé en Terminale S

Suite à la décision de Luc Chatel de supprimer l'Histoire des programmes de terminale scientifique, les réactions à droite pour s'y opposer sont nombreuses.

Ainsi, on trouve, au milieux d'une multitude de signataires du PS, les noms de deux députés UMP, Hervé Gaymard (UMP, Savoie) et Christian Vanneste (UMP, Nord) pour soutenir "l'appel des vingt" publié dans le JDD et dans lequel on peut lire :

"(…) Au moment où le président de la République et son gouvernement jugent urgent de lancer un grand débat sur l’identité nationale qui doit mobiliser le pays, cette mesure va priver une partie de la jeunesse française des moyens de se faire de la question une opinion raisonnée grâce à une approche scientifique et critique, ouvrant ainsi la voie aux réactions épidermiques et aux jugements sommaires.

Il est impératif d’annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens"

Le Parti de la France et le MNR ont de leur côté communiqué leur opposition à ce projet :

"(…) Le MNR estime que cette réforme n’est pas innocente : l’histoire (comme la philosophie) sont les matières à supprimer quand les pouvoirs veulent s’assurer des citoyens dociles.
Après les communistes qui en 1969 en Tchécoslovaquie ont fait chasser des universités et des instituts 145 historiens tchèques de peur de les voir entretenir la mémoire nationale, le pouvoir mondialiste craint que la jeunesse ne prenne plaisir à retrouver ses racines (…) " (Extrait du communiqué du MNR)

"(…) Mais la réforme du lycée dépasse le simple cadre de cette question. En effet, si, sur la base de trois années de lycée, un élève de section S perdra 54 heures d'histoire et de géographie, il devrait perdre également 198 heures d’enseignements scientifiques. Toujours sur la base de trois années de lycée, un élève de la section L perdra 54 heures d'enseignements littéraires et les mathématiques se verront sacrifiées en première (…) L’objectif du gouvernement et de la gauche est évidemment de parvenir au lycée unique comme ils ont imposé le collège unique sans souci de niveaux, ce qui a abouti à créer des classes fourre-tout ingérables par les professeurs et à obtenir des élèves d’un niveau catastrophique à leur sortie du collège. Il est assez comique de constater que le ban et l’arrière ban des socialistes signent une pétition contre cette mesure alors qu’elle se situe dans le droit fil de ce qu’ils souhaitent faire, l’élimination de tout « élitisme » dans l’Éducation nationale (…)

Le Parti de la France rappelle que le rôle de l’Éducation nationale est avant tout de transmettre des savoirs et des méthodes de travail, que le but d’une véritable politique éducative est de faire progresser le niveau des élèves et non le contraire. Nous demandons par conséquent que l’enseignement de l’histoire et de la géographie soit maintenu dans les terminales scientifiques et que le gouvernement revienne sur la diminution programmée des heures de cours au lycée et, qu’avant tout, il mette fin au collège unique." (Extrait du communiqué du PdF)

Quant au FN, Marine le Pen, après avoir signé une pétition contre la disparition de l’Histoire Géographie en Terminale S en soutien aux professeurs, déclare regretter :

"le double langage du Gouvernement qui, après avoir déclaré qu’il fallait revenir aux matières fondamentales, supprime « l’Histoire Géographie, qui est précisément une matière fondamentale pour percevoir l’ensemble des composantes et des enjeux de l’identité nationale ".

Addendum (10/12) : Le collaborateur parlementaire de Véronique Besse nous communique la prise de position de la députée MPF :

"(…) La connaissance rend les hommes libres et responsables. L’histoire-géographie est à ce titre une nécessité :

Elle développe la culture générale dont les élèves auront besoin tout au long de leur vie personnelle, professionnelle et civique.

Elle permet de savoir qui nous sommes et où l’on va. Elle offre une connaissance approfondie de notre identité, de nos valeurs communes et du monde qui nous entoure.

Véronique BESSE insiste sur le fait que, pour préparer l’avenir, la formation générale de la jeunesse est un impératif (…)"

Benoît XVI bénit KTO

Aujourd'hui, à l’occasion de l’Audience Générale, le Saint-Père a manifesté son soutien à la chaîne de télévision catholique française KTO :

“En ce mois de décembre, la chaîne de télévision catholique française KTO célèbre son dixième anniversaire. J’encourage vivement les responsables et les collaborateurs de cette chaîne à poursuivre leurs objectifs de présentation de la diversité des engagements chrétiens dans l’Eglise et dans la société, d’accompagnement de la prière ecclésiale ainsi que de réflexion et de débat. Puissent ces programmes proposer à tous un authentique visage de la foi chrétienne et de la vie de l’Eglise en France et dans le monde ! Aux responsables, aux collaborateurs, aux bienfaiteurs et aux téléspectateurs de KTO Télévision, j’adresse une particulière Bénédiction apostolique."

La messe de Noël, célébrée à Saint-Pierre de Rome par le pape Benoit XVI jeudi 24 décembre à partir de 22h (heure française), sera diffusée en direct sur la chaîne KTO (accessible sur internet). Cette messe sera aussi retransmise sur  TMC à partir de 23h55 et commentée par Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, et par M. Jacques Collet, journaliste. Elle sera également diffusée sur France 2, à partir de 23h55. Elle sera commentée par le Père Philippe Jeannin, dominicain et producteur du Jour du Seigneur.

Un conseil, pour ceux qui ne peuvent vraiment pas se rendre à la messe ce soir là, préférez la messe non commentée.

Minarets : fausse comparaison avec les cloches

De Gregory Solari, directeur des éditions Ad Solem :

"Pourquoi interdire les minarets d’un côté et continuer d’autoriser les cloches des églises de l’autre ? La tolérance doit s’exercer dans les deux sens, et la Conférence des évêques suisses a bien compris que la moindre réserve manifestée envers « le droit aux minarets » pourrait se retourner contre les églises chrétiennes. Il y a là une position dictée par la prudence […] [m]ais c’est une position fragile.

En ne mettant pas suffisamment en lumière la spécificité du rapport du christianisme avec la Cité, le champ est ainsi abandonné à deux interlocuteurs : d’un côté les musulmans, dont la religion ignore la séparation entre religion et politique ; de l’autre les radicaux (ou en France les partis de gauche), dont le laïcisme exclut la croyance religieuse du politique. Deux interlocuteurs antagonistes, mais qui se retrouvent paradoxalement du même côté en face du christianisme.

Pour tous les deux, la distinction évangélique des deux ordres – «Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu» – n’a pas lieu d’être. Car, ou bien les deux domaines sont fusionnés (islam), ou bien l’un des deux est exclu (laïcisme). […] [S]i la séparation des pouvoirs politique et religieux a été rendue possible en Europe, c’est parce que le christianisme, en respectant l’ordre naturel dans sa légitimité propre, l’avait déjà rendue concevable.

La fragilisation de la religion chrétienne peut paraître une bonne nouvelle aux yeux des descendants des Lumières. En réalité, c’est leur propre position qu’ils fragilisent. Car l’appel à la raison seule ne sera d’aucun secours face à un islam pour lequel rien n’échappe à l’emprise du religieux. Si les valeurs défendues par les radicaux ont un avenir, c’est dans le christianisme qu’elles trouveront demain, comme hier, leur allié naturel. S’il faut louer l’initiative de l’UDC pour une chose, c’est de remettre en lumière ce paradoxe salutaire."

Encore un prêtre agressé en Russie

Lu ici :

"Le père Vitaly Zoubkov, ami du prêtre récemment assassiné, le père Daniel Syssoev, a été, dans la même église, violemment agressé par trois individus alors qu'il préparait l'office des vigiles samedi 5 décembre. Le père Vitaly estime qu'il s'agit d'une réaction à la suite de son passage à la télévision après la mort de son ami le père Daniel.

L’identité vendéenne face à l’identité nationale

Extrait de l'intervention de Dominique Souchet, député du MPF, à la tribune de l'Assemblée nationale sur le thème de l'identité nationale :

"J'appartiens à une région qui a été agressée, puis martyrisée par un gouvernement français terroriste qui a écrit là l'une des pages les plus noires de notre histoire. Et pourtant, le hiatus qui aurait dû se creuser ne s'est pas creusé. Les colonnes infernales n'ont pas débouché sur la constitution d'une mémoire locale opposée à la mémoire nationale. Au contraire, cette mémoire locale n'aspire qu'à devenir un chapitre reconnu et assumé de l'histoire nationale. C'est la force de l'appartenance à un héritage millénaire qui l'a emporté sur la trahison momentanée de ses valeurs fondatrices. Le choix de l'appartenance à la communauté nationale, bien qu'elle ait revêtu un temps le visage hideux de la Terreur, a été préféré à la tentation autonomiste. Mieux même, c'est le département Vengé qui va donner à la France Clémenceau et De Lattre et le plus grand nombre de tués par habitants pendant la première guerre mondiale.

Cet attachement chèrement acquis à l'identité nationale, nous ne pouvons pas accepter d'en voir aujourd'hui l'objet caricaturé ou tourné en dérision, assimilé de manière irresponsable à une « intolérance culturelle » ou à une « xénophobie d'Etat ». Face à ces menaces, l'identité nationale reste pour nous un combat qui doit s'ordonner aujourd'hui autour de trois priorités : un combat contre le délitement de la langue commune ; un combat contre l'amnésie de l'histoire nationale ; un combat contre l'abandon du modèle de l'assimilation à la française. […]"

Etes-vous un “ultra” catholique ?

Définition par le Père James V. Schall, un jésuite qui enseigne la science politique à la Georgetown University, une personnalité catholique très connue aux Etats-Unis.

SOS-IVG

On nous annonce le lancement du nouveau site SOS-IVG. N'hésiter pas à faire connaitre ce site.

Le but de ce site n'est pas d'être un site "provie" de plus. Cette chaîne d'écoute de femmes enceintes en difficulté reçoit 30 appels par semaine. A la suite de leurs appels une
majorité des jeunes femmes a fait l'option de la
Vie…

Procession mariale à Grenoble avec Mgr de Kérimel

G Reprenant une tradition séculaire déjà bien ressuscitée chez leurs voisins lyonnais, l'Eglise Catholique de Grenoble, évêque en tête, a organisé hier soir une procession mariale. Durant près de trois quart d'heure, plus de 300 fidèles provenant de plusieurs paroisses de la cité dauphinoise, ont rallié un ancien couvent depuis la cathédrale Notre Dame. Leurs cierges ont créé un chemin de lumière,  innondant d'une lueur vacillante mais forte les remparts de notre ville. Un fidèle remarquait :

"c'est une troublante allégorie du témoignage au quotidien. En effet, qu'il soit question de la Foi ou de la culture à défendre, nous nous devons de tenir bon face au vent des idées matérialistes, telles ces centaines de petites flammes, se rallumant fraternellement, solidairement, au fur et à mesure qu'Eole avait raison de l'une d'elles."

Arrivés dans la cour du Musée Dauphinois, anciennement couvent de la Visitation, les quelques 400 pèlerins ont terminé leurs prières, puis Mgr de Kérimel les a bénis après une courte allocution.

K Cette procession en l'honneur de la Vierge a été forte en symboles: tout d'abord, l'évêque organisant une procession religieuse et la menant physiquement, ce dans une ville réputée difficile pour la religion catholique. Ensuite, de l'enfant de six mois au vieillard de 85 ans (voire plus), tous ont fait la procession acceptant de souffrir dans la montée, pour honorer la Sainte Vierge. Enfin, outre les âges, les styles étaient eux-aussi divers: catholiques à l'allure babacool, guitare dans le dos,  paroissiens traditionalistes (menés notamment par les prêtres de l'Institut du Christ-Roi), étudiants ordinaires en jeans et baskets, mais aussi cadres et ouvriers, toutes les nuances d'une même Foi intangible étaient rassemblées autour de leur Bonne Mère.

Merci à Bernard

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services