Jugement de Besançon : réactions politiques
Suite à la scandaleuse décision rendue par le tribunal administratif de Besançon qui permet à une homosexuelle, vivant ouvertement en "couple", d'obtenir un agrément en vue d'une adoption, certaines réactions politiques sont à souligner.
Logiquement le PS et le PC"F" demandent à ce que la loi soit changée pour permettre officiellement l'adoption par les homosexuels. Du côté de l'UMP, les avis sont loin d'être clairs et la demande de Jean-Marc Nesme pour que le gouvernement fasse appel devant le Conseil d'Etat semble bien isolée. En revanche, les propos tenus par Nadine Morano, la secrétaire d'Etat (soi-disant) chargée de la Famille sont particulièrement inquiétants :
"Il n'y a pas de projet pour réformer l'adoption en faveur des couples homosexuels. C'est un engagement du président de la République. Mais il faudra ouvrir le débat, pourquoi pas lors de la prochaine élection présidentielle en 2012. Il faut sortir de l'hypocrisie qui existe en France" [Mme Morano a rappelé que 30.000 enfants vivent dans une famille homoparentale, d'après l'INED]."
Parmi les rares réactions franchement hostiles à cette décision, il faut noter celle du Parti de la France (PdF) de Carl Lang :
"Carl Lang et Le Parti de la France dénoncent la décision prise par le tribunal administratif de Besançon d'accorder à un "couple" homosexuel le droit d'adopter un enfant. Les deux bénéficiaires de ce jugement, fondé sur une décision de la Cour européenne des Droits de l'Homme, avaient obtenu pour cela l'aide de la HALDE, toujours aussi prompte à détruire les fondements de la morale naturelle de notre société. Ce jugement qui bafoue le droit pour chaque enfant d'avoir un père et une mère s'inscrit dans une politique anti familiale mise en œuvre depuis des décennies aussi bien par l'UMP que par la gauche. Il constitue aussi un pas supplémentaire dans la reconnaissance légale des "familles homoparentales", voulue par le ministre UMP de la famille, (sic), madame Morano. Attaché au respect de la dignité de tout être humain, Carl Lang et Le Parti de la France proposent l'abrogation des lois anti familiales comme celle instituant le PACS, étape décisive vers le mariage homosexuel."
La CEDH par l’absurde
Lu dans Les 4 Vérités :
"Le 3 novembre, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné l’Italie pour la présence de crucifix dans les salles d’école. Que l’Italie soit historiquement catholique n’a pas eu l’air d’effleurer les juges. Qui n’ont pas davantage tenu compte du concordat qui lie l’Italie au Saint-Siège… La « laïcité » impose donc qu’on chasse les crucifix. Je suppose qu’elle impose aussi qu’on retire les croix des clochers, qu’on abatte les calvaires et les églises et qu’on brûle la moitié des tableaux des musées européens (autant de « signes ostentatoires »…). Ce qui reste évident pour l’opinion publique, c’est ceci: la laïcité force les Européens à abandonner leurs racines culturelles, mais peut aisément être violée pour permettre à l’islam de s’implanter chez nous… Dont acte."
Qu’est-ce qu’être catholique ?
La réponse est donnée par l'évêque américain Mgr Tobin, à propos du sénateur Patrick Kennedy, qui n'a pas voté le dernier amendement pro-vie et qui écrivait "le fait que je sois en désaccord avec la hiérarchie sur un certain nombre de questions ne me rend pas moins catholique" :
"Cette phrase soulève une importante question : qu’est-ce ce que cela signifie qu’être catholique ? Quand quelqu’un rejette les enseignements de l’Église, particulièrement sur une affaire sérieuse, une question de vie ou de mort comme l’avortement, cela amoindrit vraiment sa communion ecclésiale, son unité à l’Église (…) Mais qu’est ce que vraiment veut dire être catholique ? Après tout, être catholique doit bien vouloir dire quelque chose : d’accord ? Et bien, en termes simples (…) être catholique veut dire que vous appartenez à une communauté de foi qui possède une doctrine et une autorité clairement définies, des obligations et des attentes. Cela veut dire que vous croyez et acceptez les enseignements de l’Église, notamment sur les questions fondamentales de foi et de mœurs, que vous appartenez à une communauté catholique locale, une paroisse, que vous assistez à la Messe le dimanche et que vous recevez régulièrement les sacrements, que vous soutenez l’Église, personnellement, publiquement, spirituellement et financièrement.
Cher député, je ne sais pas trop si vous observez les exigences de base de tout catholique, aussi je vous demande : acceptez-vous les enseignements de l’Église sur les questions fondamentales de foi et de mœurs, y compris notre position sur l’avortement ? Appartenez-vous à une communauté catholique locale, une paroisse ? Assistez-vous à la Messe le dimanche et recevez-vous les sacrements régulièrement ? Soutenez-vous l’Église, personnellement, publiquement, spirituellement et financièrement ? Dans votre lettre, vous dites que vous adhérez à votre foi. Formidable. Mais si vous n’observez pas les exigences de base de votre adhésion, qu’est-ce qui fait vraiment de vous un catholique ? Le baptême que vous avez reçu bébé ? Vos liens familiaux ? Votre héritage culturel ? […]
En faisant face à votre rejet de l’enseignement de l’Église, nous ne traitons pas seulement avec “une humanité imparfaite” – comme nous le faisons quand nous luttons contre les péchés comme la colère, l’orgueil, la cupidité, l’impureté, le mensonge. Nous luttons tous contre chez choses et souvent nous succombons. Votre rejet de l’enseignement de l’Église sur l’avortement relève d’une tout autre catégorie : c’est un acte de la volonté délibéré et obstiné, une décision consciente que vous avez réaffirmée en de nombreuses occasions. Désolé, mais vous ne pouvez pas mettre cela sur le compte d’une “humanité imparfaite”. Votre position n’est pas acceptable par l’Église et est objet de scandale pour beaucoup de ses membres. Elle réduit à peu de chose votre communion à l’Église. Député Kennedy, je ne vous écris pas ces mots pour vous gêner ou juger de l’état de votre conscience ou de votre âme. C’est au final une affaire entre vous et Dieu. Mais la manière dont vous décrivez votre relation à l’Église est désormais publique et elle doit être contestée. Je vous invite, comme votre évêque et votre frère en Christ, d’entamer un processus sincère de discernement, de conversion et de repentance."
Il y a effectivement de l'excommunication dans l'air.
Les catholiques sont les plus généreux
42% de l'ensemble des Français font au moins une fois par an un don en argent à des associations caritatives, humanitaires et/ou à l'Eglise; le pourcentage passe à 47% pour l'ensemble des catholiques -qui représentent 57% de l'ensemble des Français- et à 82% pour les catholiques pratiquants réguliers.
Conclusion du débat : tout le monde il est Français
En avant-première, le Projet Apache publie les conclusions de la commission Besson sur l’identité nationale :
Art. 1er – L’identité nationale est composée de Noirs, de Blancs, d’Arabes, d’Asiatiques, de jeunes, de vieux, de moins jeunes et de moins vieux, de gays, de lesbiennes, de travestis, de transexuels, et d’hétérosexuels ronchons. Elle est ouverte à l’autre et brasse les couleurs de la diversité. Éternelle terre d’asile, elle laisse entrer 100.000 clandestins par an. Elle est un véritable arc-en-ciel, un chaudron chromatique où le Blanc ne représentera plus que 50% des liserais dès 2040, en attendant mieux.
L’identité nationale est fille de l’esprit. Depuis la nuit des temps ses enfants ont pratiqué l’athéisme, l’islamisme, le bouddhisme, le shintoïsme, le chamanisme, le raëlisme, le tantrisme, l’œcuménisme et le syncrétisme. Elle lutte de toute son âme contre les opposants rétrogrades à l’excision ou au mariage forcé. […] L’identité nationale n’a pas de drapeau. Elle en a mille.
Art. 2 – Toute personne surprise à formuler une opinion contraire aux dispositions de l’article 1er sera condamnée pour incitation à la haine raciale."
Les discussions entre Rome et la FSSPX sont filmées
On apprend sur Summorum Pontificum Observatus que la commission de la FSSPX pourra dans l’avenir changer de membres, en fonction des spécialités de chacun. Une sous-commission appuie cette première commission et des « experts » sont également là pour pouvoir répondre aux demandes et questions des membres intervenant à Rome.
Les échanges ne se font pas en latin, et même si l’ensemble des intervenants, romains ou de la Fraternité, comprennent le français et l’italien, les interventions bénéficient de traductions simultanées, certains des experts présents ne maîtrisant pas assez ces deux langues.
La délégation de la Fraternité Saint-Pie X est logée à la Maison Sainte-Marthe, lieu où ont résidé les cardinaux pour le conclave. Les autels de cette maison étant pris pour les messes, celles des membres de la Fraternité ont été célébrées en la Basilique Saint-Pierre.
Enfin, les discussions sont filmées, certainement pour que le pape puisse les voir.
ObamaCare : l’amendement pro-vie va-t-il survivre ?
L'amendement placé dans le projet de loi sur la santé, qui interdit le financement fédéral de l'avortement, a été voté pour permettre à l'ObamaCare de passer l'étape du Congrès. Americatho met en garde pour la suite :
"les évêques n’ont exprimé que leur soutien à l’amendement qui d’ailleurs n’évoque que l’interdiction de financer l’avortement sur fonds fédéraux (sauf les cas “habituels” – et litigieux – de viol, d’inceste ou de danger pour la santé de la femme…), mais n’aborde pas d’autres questions fondamentales sur lesquelles les évêques n’ont cessé de mettre en garde : le respect de la clause de conscience pour les personnels de santé, notamment, mais aussi les risques de raréfaction de l’accès aux soins et aux médicaments pour les plus vieux ou les malades en “état végétatif persistant”, etc.
Il s’agit donc là d’un compromis tactique dont je crois que personne, au fond, n’est dupe. L’Église catholique sait bien que les vrais problèmes sont en aval, car personne ne risquerait aujourd'hui un cent sur le maintien de cet amendement lors de la discussion du projet de loi parallèle au Sénat, et donc dans la version finale et commune de l’ObamaCare qui serait promulgué par le chef de l’Exécutif à une date que tout le monde ignore, mais certainement pas avant le début de 2010. L’Église et les pro vie américains ne doivent évidemment pas baisser la garde car les lobbies pro avortement sont à la manœuvre et des sénateurs Démocrates ont fait savoir, à haute et intelligible voix, qu’il n’était pas question d’avaliser un projet de loi qui maintiendrait quoi que ce soit qui ressemblât dans sa rédaction à l’amendement Stupak/Pitts…"
Une loi pour protéger l’objection de conscience des professionnels de santé
En septembre, le Pape a demandé le respect de l'objection de conscience des pharmaciens. On lit sur l'Observatoire du Parlement :
"Jacques Remiller, Député UMP de l’Isère et Maire de Vienne, vient de déposer une proposition de loi visant à protéger les clauses de conscience des professions médicales. En effet, si la clause de conscience est déjà prévue par la loi, elle n’est pas toujours respectée par l’employeur. L’exercice de la clause de conscience conduit à des discriminations envers des professionnels de santé dont la conscience se refuse notamment à pratiquer eux-même l’avortement ou la stérilisation. Ces personnes, quand la question de leur clause de conscience leur est posée en entretien d’embauche, n’obtiennent pas l’emploi. Quand elles sont en poste, leur progression professionnelle est ralentie. Il s’agit d’une véritable discrimination, contraire à la constitution et aux droits de l’homme. C’est pourquoi Jacques Rémiller propose de modifier le code de la santé en y incluant une garantie de non discrimination (à l’embauche ou en cours de carrière) des professionnels de santé liée à leur clause de conscience, notamment en ce qui concerne les actes d’avortement."
Léon XIII, apôtre de l’oecuménisme avec les Anglicans
Le père Jeffrey Steenson, devenu catholique en 2007 mais ex-évêque anglican du diocèse épiscopalien du Rio Grande, s’étendant sur l’Etat du Nouveau-Mexique et l’Ouest du Texas, a déclaré dans un entretien du 23 octobre :
"Quelques membres du clergé anglican, même s’ils font un bon accueil au Saint-Père, veulent rouvrir le débat sur la validité des ordres, parce qu’ils font objection à la loi générale de l’ordination absolue. Je n’ai pas trouvé une difficulté en cela, car je n’ai pas considéré mon ordination comme un reniement de mon sacerdoce anglican. Les ordinations anglicanes sont ce qu’elles sont. On peut critiquer l’encyclique Apostolicae Curae de Léon XIII de 1896 sur les ordres anglicans, pour son ton sévère correspondant à une époque différente de la notre, mais elle peut être certainement lue selon un éclairage positif. Des amis entre eux doivent se parler sans détours, et il évident que ce texte a été à l’origine de la plupart des progrès en matière d’oecuménisme réalisés aujourd’hui, en obligeant les anglicans à réfléchir plus profondément sur la théologie de la prêtrise ministérielle. Je garde précieusement en moi ce moment où j’ai pu prier près de la tombe du Pape Léon XIII à Saint Jean du Latran. Cet anti-héros en chef pour l’anglicanisme reste paradoxalement la force spirituelle toute puissance de l’unité des Chrétiens."
La justice reconnaît le droit à l’adoption pour les homosexuels
C'est un tsunami : la justice s'érige en législatrice, à la place du Parlement, et s'oppose au bien commun. Ce que l'UMP ne réussit pas à obtenir via son statut du faux-parent, la justice l'accorde.
Le tribunal administratif de Besançon a donné son feu vert mardi à l'adoption d'un enfant par un couple d'homosexuelles en annulant totalement les décisions du Conseil général du Jura qui refusait d'accorder l'agrément.
Emmanuelle B., une institutrice qui vit avec Laurence R., une psychologue scolaire, avait demandé au tribunal de lui accorder cet agrément qui lui a été refusé à deux reprises par le Conseil général du Jura. Lors de l'audience du 13 octobre, le rapporteur public avait recommandé au tribunal administratif d'annuler la décision du Conseil général du Jura. Face au refus des autorités françaises de lui accorder cet agrément, Emmanuelle B. s'était tournée vers la CEDH (dont la présidente est une militante pro-gay) qui avait condamné la France pour discrimination sexuelle en octobre 2008. Début octobre, elle avait été soutenue par la Halde.
Des islamistes “modérés” mais terroristes
De Patrick Cousteau :
"Fin 2006, trois jeunes Français volontaires djihadistes ont été arrêtés à la frontière irakienne. Ils voulaient combattre les Américains. Remis à la France, ils viennent d’être condamnés à des peines de deux à quinze mois de prison ferme. Leur histoire commence à Tours, en Indre et Loire. […] Selon un informateur proche de l’enquête, en France, les trois jeunes gens évoluaient dans un contexte dit d’«imprégnation islamique modérée». […]
Moustapha El Sanharrawi, le chef du groupe, élève en classe « prépa » au lycée Descartes, achevait un parcours scolaire exemplaire, même s’il vivait dans le quartier sensible du Sanitas, à Tours. Ses professeurs brossent de lui un portrait flatteur. Ils le trouvaient « discret, aimable et performant ». Pour la rentrée 2007, il avait été admis à l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), dépendante du ministère… de la Défense. Son père, Égyptien naturalisé Français, est cardiologue au CHU de Blois. Mais sa mère est intégralement voilée et donne gratuitement des cours d’arabe aux défavorisés du quartier. […]
[I]l fréquentait un groupe salafiste tourangeau. Là, ils rencontraient des radicaux […]. Rapidement, le trio « s’est autoradicalisé ». Internet a joué un rôle important dans ce processus. Puis il a fini par décider de passer à l’action. Toujours grâce à Internet, les trois jeunes gens se sont informés sur le moyen d’atteindre les maquis islamistes irakiens. Puis, le 15 octobre 2006, munis de visas touristiques, les trois aspirants djihadistes débarquaient à Damas, où des centres religieux organisent le transit vers l’Irak. […]
À la DCRI, on estime à 300 individus les djihadistes français qui sont partis combattre en Irak ou en Afghanistan. La plupart sont « autoradicalisés », comme les trois Tourangeaux, c’est à dire qu’ils n’ont pas été recrutés. […] Depuis l’arrestation de Moustapha et de ses amis, près de 100 jeunes ayant le même profil ont été repérés sur notre territoire et mis sous surveillance par les gendarmes ou les policiers tapis sur Internet ou disposant d’un réseau d’informateurs dans les mosquées."
« Suis-je en train de tuer ? Oui, c’est ce que je fais. J’en suis conscient. »
C'est ce que le Dr Curtis Boyd, spécialiste des avortements tardifs (jusqu'à 24 semaines soit 5 mois de grossesse), vient de répondre à la chaîne WFAA TV. C'est clair et net. Sans états d'âme. Il draine des patientes depuis les Etats d'Oklahoma, Arkansas, Louisiana et de l'ensemble du Texas. Et même de très jeunes patientes : Curtis Boyd affirme avoir reçu dans sa clinique des petites jeunes filles de 9 ou 10 ans.
Les Mémoires amnésiques de Chirac
Toujours dans Minute :
"Toujours très professionnel, Aphatie a eu le courage de se taper le premier tome des Mémoires de Jacques Chirac. Je ne crois pas trahir sa pensée en affirmant que ça ne lui a pas plu :
«Ça part de sa naissance à 1995, année où il rentre à l’Elysée. Il raconte tout cela sur 439 pages et vous n’apprenez rien : il n’y a pas une info, il n’y a pas une anecdote significative. C’est pas des Mémoires, c’est le livre d’un amnésique. Ça va marcher et, dans quelques années, on le retrouvera dans le bas des armoires parce qu’un pied aura été cassé et qu’il fera l’équilibre!»
Un bottin ferait aussi bien l’affaire, mais ce serait du gâchis !"
Nadine Morano aurait mieux fait de se taire
Trouvée dans Minute, cette citation de Nadine Morano, qui a défendu l’accord entre l’UMP et le Parti communiste chinois, dimanche 1er novembre, dans l'émission Dimanche + sur Canal + :
"Xavier Bertrand est allé, avec son discours direct comme il sait le faire, engager un dialogue avec ce parti qui est quand même le premier parti chinois ! »
Et pour cause Nunuche, les autres sont interdits !"
Paris-Beauvais : la ligne la plus dangereuse de France
Vendredi à moins d’une demi-heure d’intervalle, deux agents ont été agressés. Deux attaques particulièrement sauvages et gratuites. La première a eu lieu sur le train Paris-Beauvais de 19h18. Peu après 20heures, le signal d’alarme est déclenché. Un agent se rend en bout de wagon pour réarmer le système. Il n’aura le temps de se rendre compte de rien. Il est frappé à coups de poing et à coups d’extincteur. Ses deux agresseurs prennent la fuite sous les yeux des témoins.
Seconde agression moins d’une demi-heure plus tard, dans le sens Beauvais-Paris cette fois. Vers 20h30 en gare de Méru, un agent se fait tabasser à coups de barre de fer. Il tombe inconscient sur le quai mais les coups continuent de pleuvoir.
La justice méprise le bien de l’enfant
Lu ici :
"La cour d'appel de Rennes, dans un arrêt rendu le 30 octobre, a donné à un couple séparé de femmes homosexuelles la délégation d'autorité parentale avec exercice partagé, au profit de celle qui n'avait pas porté leur enfant […] La cour infirme ainsi un jugement rendu en novembre 2008 par le tribunal de Grande Instance de Rennes, qui avait rejeté leur demande de délégation d'autorité parentale, invoquant principalement la séparation des deux femmes, le caractère récent de cette séparation, et une "hypothétique dégradation future de leurs relations".
Anne et Emilie ont eu une petite fille en septembre 2006. Anne, inséminée en Belgique, en est la mère biologique, mais depuis la conception jusqu'à aujourd'hui, elles se sont positionnées toutes deux comme les deux parents de l'enfant. Depuis leur séparation en juin 2008, elles ont organisé "une garde alternée, et s'investissent de manière égale dans la vie de leur fille, malgré l'absence de cadre juridique" affirment-elles."
Pauvre fille de 3 ans, joujou des caprices d'inverties.
L’élection du Président du Conseil de l’UE : magouilles et opacité
De Jean Quatremer :
"L’élection, même par un corps électoral composé de seulement de vingt-sept personnes, du premier Président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement et du ministre des Affaires étrangères de l’Union aurait pu être un moment symboliquement fort de la relance européenne, après les heurs et malheurs du projet avorté de Constitution et du traité de Lisbonne. C’est raté ! Les États membres offrent le spectacle de ce que l’Europe produit de pire, la magouille d’arrière-salle, le marchandage de couloir, le maquignonnage de foire agricole. Les citoyens, simples spectateurs d’une pièce écrite sans eux, en sont réduits à guetter la fumée noire ou blanche qui jaillira du Justus Lipsius, le bâtiment du Conseil des ministres, à l’issu du conclave des « chefs » et à applaudir au choix forcément avisé de leurs dirigeants. […]
Cette absence totale de démocratie et même tout simplement de transparence (l’une n’allant d’ailleurs pas sans l’autre et réciproquement) est une occasion manquée de rendre plus proches les institutions communautaires des citoyens dont les gouvernements européens portent l’entière responsabilité."
Un quartier bouclé à Poissy
Que se passe-t-il ? C'est l'épidémie de grippe A ?
Non, il s'agit juste d'un règlement de compte visant un jeune homme qui a été blessé par balles. Les policiers ont bouclé le quartier de 20h00 à 23h30 à la recherche d'un homme qui se serait enfui vers l'autoroute A14. Connue des services de police, la victime a reçu deux balles dans la cuisse.
Mur de Berlin : faire tomber le mur de la désinformation
Plusieurs articles viennent remettre les idées à l'endroit. Celui de Jacques Garello :
"Je suis étonné qu’aujourd’hui, peut-être par calcul, un grand nombre de commentateurs nous présente la chute du mur de Berlin comme l’issue d’une compétition entre systèmes économiques : capitalisme contre socialisme, marché contre plan. Car ce ne sont pas les pénuries qui traumatisaient les peuples de l’Est, mais le poids étouffant de l’Etat, du parti, de la police, et surtout le sentiment de ne plus être maître de son destin, confisqué par la société. Les pénuries, on s’en accommodait, le marché noir rendait son office. Dans certains pays on bénéficiait même d’une certaine liberté économique ; j’avais remarqué après la vague des nationalisations françaises de 1981 que le secteur public était plus développé en France qu’en Hongrie. A Paris on nationalisait les banques, à Budapest des banques privées étrangères s’installaient. […]
L’erreur des communistes n’était pas sur l’économie, mais sur l’homme : une erreur « anthropologique », une ignorance de la vraie nature de l’être humain, de sa vocation, de son intrinsèque dignité. Ou, si l’on préfère, il y avait erreur économique parce qu’en amont il y avait erreur anthropologique, car l’on ne prive pas l’homme de sa liberté, de son droit à l’initiative, de son esprit de création, de sa responsabilité et de sa propriété sans que cela n’ait des effets désastreux sur la production et les revenus. Il serait donc historiquement et philosophiquement plus sain de voir la chute du mur de Berlin comme la victoire de l’humanisme sur le totalitarisme, des droits individuels sur le collectivisme. […]
Très vite les marxistes exclus de la vie publique ont reconstitué leurs forces. […] Ces rouges peints en verts ont simplement décliné le catéchisme qu’ils avaient récité dans leur jeunesse : le Nord contre le Sud, les nations bourgeoises contre les prolétaires, le commerce exploitant les pauvres, la finance corrompue, et derrière tout cela le Grand Satan des Etats-Unis, impérialiste, raciste : en un mot capitaliste. […] Aujourd’hui, c’est l’heure des « idiots utiles », indispensables courroies de transmission de la Révolution Prolétarienne expliquait Lénine. […] Les idiots utiles ont adoré Obama, ils refondent le capitalisme, ils vont semer le doute et la division pour mieux garder leurs trônes aseptisés. Pour retrouver le sens de la chute du mur de Berlin, il faut donc remonter à la source : que faisons-nous de la liberté et de la dignité de la personne humaine ?"
Ceux de Philippe Edmond :
"Lorsque Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS, en mars 1985, les Occidentaux sont sceptiques sur sa capacité à réformer le système soviétique. Le pape slave, lui, sent très vite qu'il se passe quelque chose, que la glasnost et la perestroïka vont lui permettre de pousser son avantage. Notamment de contraindre le général Jaruzelski, en 1988, au dialogue avec Solidarnosc, le syndicat interdit qu'il est venu spectaculairement conforter à deux reprises, en 1983 et en 1987. A Moscou, à l'occasion du millénaire de l'Eglise russe en juin 1988, Jean-Paul II envoie son « Premier ministre », le cardinal Casaroli, entamer un vrai dialogue avec Gorbatchev : celui-ci, pris au piège de sa propre stratégie réformatrice, assure que le temps de la lutte antireligieuse est terminé, et accepte le principe d'une rencontre avec le pape. Gorbatchev au Vatican ! Le 1er décembre 1989, quand le chef du communisme mondial vient rencontrer le chef de l'Eglise catholique à Rome, les jeux sont faits : le Mur est tombé, son régime entre en agonie."
"Le refus par François Mitterrand d'accepter la libération de l'Europe de l'est est constamment influencée par deux facteurs essentiels : Le poids de l’idéologie socialise, nourrie de sa foi dans le « progrès » et par la tradition de complicité entre socialistes et communistes. Sa haine des nations."
"Les archives les plus secrètes des délibérations du Comité Central du Parti Communiste de l'URSS Révélées par le dissident Boukovski racontent une toute autre histoire [que les mensonges de Gorbatchev]. Fausse "détente" gorbatchévienne préparée de longue date par le KGB, soutien au terrorisme international passant en particulier par la RDA et subventions aux partis communistes, au delà même de ce que disaient les anti communistes et misères secrètes d'un système en faillite qui n'arrive même plus à fournir 30 000 tonnes de viande aux polonais."
Chronique de la douce France
Sept policiers ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche, à Montpellier, dont l'un par un coup de couteau porté à la gorge, par un groupe d'individus qui ont pris à partie les fonctionnaires alors que ceux-ci procédaient à une interpellation.
L'homme suspecté d'avoir porté le coup de couteau, qui avait déjà blessé dans la soirée son ex-concubine avec une arme blanche, a été mis en examen lundi pour double tentative d'homicide et placé en détention.
Nouveau gouvernement au Liban
Le premier ministre libanais Saad Hariri a formé aujourd'hui un gouvernement d'union nationale, mettant fin à près de cinq mois d'impasse avec le camp mené par le Hezbollah. Parmi les 30 ministres, 2 appartiennent au Hezbollah (le ministère d'Etat de la Réforme administrative et l'Agriculture). Aucune partie ne disposera d'un droit de veto.
Dans Présent de vendredi dernier, Maroun Charbel nous informait que le Hezbollah avait lancé une campagne de désinformation, laissant entendre que la patriarche maronite, le Cal Sfeir, dérangeait la diplomatie vaticane :
"La campagne contre le cardinal Sfeir en particulier et l’Eglise maronite en général n’a jamais cessé depuis l’an 2000, quand le vénérable Patriarche s’est levé pour dire : Libanais unissez-vous, réconciliez-vous ; les Syriens dehors… Sans oublier les agressions verbales et physiques des gens du général Aoun en 1989… Aujourd’hui tout semble être passé à une vitesse supérieure qui nous fait craindre le pire à plus d’un niveau."
Réunicatho : un colloque pour l’unité des catholiques
Invitée du Forum Catholique ce soir, à quelques jours du colloque annuel sur le Motu Proprio Summorum Pontificum, Marie-Alix D. indique :
"nous permettons à ceux qui célèbrent l'une ou l'autre forme de se rencontrer. Nous créons un espace de dialogue pour que tous, et plus particulièrement les prêtres puissent s'expliquer justement sur ces aspects. […]
Le pape a initié un processus d'unité à laquelle il nous appelle tous : il est évident qu'en organisant cette journée, nous voulons faire connaître la forme extraordinaire et montrer combien elle est sanctifiante pour les fidèles qui la pratiquent… […] L'objectif poursuivi, c'est la nécessaire réconciliation entre tous les catholiques. Pour le reste, à la grâce de Dieu…"
Sur le programme :
"Le matin, les responsables d'une petite dizaine de communautés traditionnelles, présenteront leur "maison", puis répondront, dans une table ronde, à la question : "que vous apporte et qu'attendez-vous du Motu Proprio ?"
L'après-midi, Luc Perrin, bien connu des liseurs du FC, fera un bilan du MP en France et à l'étranger, chiffres à l'appui. Ensuite, au début des 2 tables rondes qui suivront, 4 demandeurs de messes selon la forme extraordinaire dans leur diocèse témoigneront brièvement de leur action. Thème de la première table ronde : le bilan deux ans après l'application du MP (accueil dans les paroisses, compatibilité entre la pastorale dans les diocèses et la FER (forme extra.)) qui réunira François Foucart, longtemps chroniqueur religieux sur France Inter, l'abbé Cambon, Official du diocèse de Cahors, un ou deux représentants des communautés traditionnelles, Olivier de Durat, Président de ND de Chrétienté et Michel Tauran, d'Una Voce France.
Après une longue pause qui permettra d'aller visiter les stands des différentes communautés, la librairie générale et de se rafraîchir à la buvette, la 2e table ronde portera sur l'avenir du MP et réunira le Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, Jean-Pierre Maugendre, Président de Renaissance Catholique, l'abbé Chanut, Philippe Oswald, directeur de Famille Chrétienne et un invité surprise…"
L’autre Mur qui résiste en Europe
Il est à Chypre, divisée depuis l'invasion turque de 1974. L'UE a intégré Chypre en 2004 sans régler le contentieux. Le nord de l'île, occupé par la Turquie, n'est pas reconnu par la communauté internationale. Et certains diplomates pensent qu'en intégrant la Turquie dans l'UE, ce problème se résoudra de lui-même ! Comme si l'UE avait intégré l'URSS dans les années 1980 pour régler le problème du Mur de Berlin ! Comme le dit Pierre Lellouche :
"Situation ubuesque : un Etat membre de l'UE est occupé par un pays candidat ! Il faut agir."
Economies de bouts de chandelle
A défaut de supprimer les commissions qui pullulent, on réduit leur train de vie, comme la Halde, qui voit son budget baisser de 1M€.
Au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), le gouvernement avait accordé une hausse de 18,1%. Elle ne sera plus que de 9%. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), qui comptait sur une progression de 15,6 % perd 307 843 euros. Son budget de fonctionnement s'élève à 6 millions d'euros.
L'Assemblée nationale entend économiser 270 384 autres euros sur trois plus petites autorités, la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA), le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH). 11 607 euros (beaucoup moins qu'un mois de salaire du président de la République) vont être prélevés sur les budgets de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), qui contrôle les écoutes administratives, la Commission consultative du secret de la défense nationale et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), chargée de surveiller les abus policiers.
Lech Walesa fustige les “héros” de la dernière heure
Interrogé de Berlin, le chef historique du syndicat polonais Solidarité Lech Walesa a déclaré :
"Il ne faut pas rire, Gorbatchev n'a jamais voulu renverser le communisme, ni le mur de Berlin, ce n'était pas sur son chemin. (…) La vérité est que la part revient à hauteur de 50 % au pape Jean Paul II, 30 % à Solidarité et à Lech Walesa et seulement de 20 % au reste du monde." "Ce qui m'attriste aujourd'hui, c'est qu'on fait des héros de ceux qui ne l'ont pas été".
Le Mur est tombé, mais il y a toujours des tyrannies
Bruno Gollnisch raconte dans Présent son 9 novembre 1989 :
"Je me trouvais à Berlin avec la vingtaine de membres de la Commission juridique du Parlement européen, dont trois Français. Notre réunion avait lieu au Reichstag, l’ancien Parlement allemand (qui l’est redevenu après la réunification). Il était à la limite des deux Berlin. De ma fenêtre, je plongeais sur la ligne de démarcation, le no man’s land, les barbelés électrifiés, les miradors, le Mur… et, côté ouest, les humbles croix de bois aux noms de ceux qui étaient morts en tentant de fuir le prétendu «paradis socialiste».
Que de symboles ! Notre commission était présidée par le comte Franz Ludwig von Stauffenberg, le fils du colonel Claus von Stauffenberg, qui tenta de tuer Hitler et y laissa la vie. Nous avions travaillé sérieusement deux ou trois jours. Mais, comme nos travaux avaient pris fin le 9 en début d’après-midi, je décidais, avec un de mes collègues, Marc Reymann, député centriste alsacien avec lequel j’avais les meilleures relations, de « sécher » les mondanités… et de « passer » à l’Est, pour voir ! Forts de nos passeports quasi diplomatiques, nous avons pris le métro, dont la ligne s’interrompait pour faire place aux contrôles. […] Je suis ressorti « dans les formes » qui avaient lieu depuis des décennies, par le fameux « Check Point Charlie », avec ses chicanes, ses postes de contrôle ; les mitraillettes braquées, les miroirs qui renvoient votre effigie au Vopo, pour lui permettre de mieux voir si votre visage trahit de la crainte ou l’émotion que doivent ressentir les transfuges…
J’ai fait partie, à mon insu, des tout derniers à devoir subir ces contrôles. Le Mur est « tombé » sans que je me doute de rien, quand j’embarquais dans l’avion qui me ramenait à Lyon. C’est ma femme qui me l’a appris, alors que je la trouvais, devant la télévision, en rentrant chez moi peu avant minuit. Il aurait pu subsister, et j’affirme que personne ne pensait que cela put être aussi rapide. […] Le Mur est « tombé » mais de quel côté ? […] Je viens de lire une conférence de mon ancien collègue et président de la Commission juridique de ce Parlement, le « démocrate-chrétien » Franz Ludwig von Stauffenberg, « L’Union européenne et l’Etat de droit », Exposé à l’occasion de la 24e assemblée générale de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) du 25 avril 2009 à l’hôtel national à Berne. Brochure publiée en juillet 2009. Page 13, il y dit notamment : «La séparation des pouvoirs, qui est une conditions de l’Etat de droit depuis Montesquieu, est bel et bien morte au sein de l’Union européenne.» […] Sur le traité de Lisbonne, ses réflexions sont de la même veine. […] Il est des tyrannies plus subtiles que celles dont nous avons été délivrés ce 9 novembre 1989. Contre ces tyrannies nouvelles, les dissidents, aujourd’hui, c’est nous."
La Constitution apostolique Anglicanorum coetibus est publiée
En Anglais et en Italien pour le moment. Rappelons qu'elle institue des ordinariats personnels pour les Anglicans qui entrent dans l'Eglise catholique.
Addendum 17h15 : voir les remarques d'Yves Daoudal.
Addendum 12/11 : Lire la traduction française réalisée par La Croix.
Sarkozy était à Austerlitz en 1805 et à Camerone en 1863
Ce n'est pas crédible ? Mais c'est aussi crédible que son passage le 9 novembre 1989 à Berlin. Son témoignage est en effet mis en doute. Personne – à Paris comme à Berlin – ne semblait, le matin du 9 novembre, prédire une chute rapide du mur. Ensuite, aucun rassemblement ne s'est produit à l'ouest du mur le 9 novembre. Enfin, plusieurs documents tendent à mettre en doute la présence d'Alain Juppé à Berlin le 9 novembre. Même si l'ancien premier ministre affirme sur le site de la mairie de Bordeaux qu'il se trouvait bien dans la capitale allemande le jour où les poste-frontières ont levé les barrières, il indique dans un autre témoignage qu'il y est arrivé «le 10 ou le 11», voire le 16.
Belle récupération pour la com'.