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La CEDH interdira-t-elle aussi les citrouilles ?

Réaction du cal Bertone à l'interdiction des crucifix :

"Malheureusement cette Europe du Troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles et nous prive des symboles les plus chers […] Nous devons chercher à conserver de toutes nos forces les signes de notre foi, pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas."

Il s'est félicité du choix du gouvernement italien de présenter un recours contre la sentence de la Cour.

Nouveau recours contre la mosquée de Marseille

La liste "Ligue du Sud", conduite par le maire d'Orange Jacques Bompard (MPF) pour les régionales en Paca, a annoncé le dépôt d'un recours pour faire annuler le permis de construire de la future grande mosquée de Marseille, qui doit être remis vendredi.

Le MNR, qui a lui aussi déposé un recours contre le bail emphytéotique de 50 ans accordé à l'association "La mosquée de Marseille", a été débouté en décembre 2007, mais il a fait appel de ce jugement. Le maire UMP de la ville Jean-Claude Gaudin va remettre vendredi le permis aux responsables de la grande mosquée. En avril 2007, saisi par des représentants du Front national, du MNR et du MPF, le tribunal administratif avait annulé une première délibération du conseil municipal qui donnait le coup d'envoi au projet.

Interdiction des crucifix par la CEDH : réactions

Après la réaction du Vatican, c'est à une quasi-unité nationale que l'on assiste en Italie. Le Corriere della Sera écrit :

"Le verdict de la Cour de Strasbourg a fait un petit miracle: celui de créer une quasi-unité nationale en défense du symbole du christianisme".

C La droite italienne a attaqué le verdict de Strasbourg, rejointe le chef du Parti démocrate, Pierluigi Bersani, qui a lui aussi déploré que "le bon sens soit devenu victime du droit". L'autre parti d'opposition Italie des valeurs a dénoncé "une réponse erronée à une demande de laïcité".

En Espagne, les organisations regroupant les écoles privées se sont insurgées contre cette décision "inadmissible et surprenante", estimant que "si quelque chose de la sorte devait se passer en Espagne, il faudrait manifester avec force". Mais les laïcistes ont demandé au gouvernement socialiste de Zapatero de s'inspirer de cette décision en exigeant le retrait immédiat des symboles religieux des établissements publics. En 2008, un tribunal de Valladolid saisi par un parent d'élève avait pour la première fois ordonné à une école publique de "retirer les symboles religieux des salles de classe", suscitant la colère des catholiques.

En France, cette question ne se pose malheureusement pas puisqu'il ne semble pas qu'un crucifix soit encore accroché dans une école publique.

L’écologisme, cette nouvelle religion

Le culte de la Terre est désormais officiel en Grande-Bretagne où un jugement vient de donner la même protection juridique aux croyances environnementales qu'aux croyances religieuses. Dans son encyclique, le Pape dénonçait cette attitude :

"Si la nature, et en premier lieu l’être humain, sont considérés comme le fruit du hasard ou du déterminisme de l’évolution, la conscience de la responsabilité s’atténue dans les esprits. Dans la nature, le croyant reconnaît le merveilleux résultat de l’intervention créatrice de Dieu, dont l’homme peut user pour satisfaire ses besoins légitimes – matériels et immatériels – dans le respect des équilibres propres à la réalité créée. Si cette vision se perd, l’homme finit soit par considérer la nature comme une réalité intouchable, soit, au contraire, par en abuser. Ces deux attitudes ne sont pas conformes à la vision chrétienne de la nature, fruit de la création de Dieu. […] il faut souligner que considérer la nature comme plus importante que la personne humaine elle-même est contraire au véritable développement. Cette position conduit à des attitudes néo-païennes ou liées à un nouveau panthéisme: le salut de l’homme ne peut pas dériver de la nature seule, comprise au sens purement naturaliste."

Un ancien dissident russe s’insurge contre l’avortement

Le Dr. Edouard Belaga est un scientifique d’origine russe juive, père de famille nombreuse, dont un enfant trisomique, ancien dissident exilé par le régime brejnévien, apatride, réfugié en France depuis 1982. Il signe dans La Nef une tribune sur l'avortement. Extrait :

B "Il s’agit plutôt, plus de trente ans après son introduction, d’exposer le véritable complot national en cours qui se réfère à cette loi et qui consiste à :
ériger l’avortement, officiellement, officieusement et culturellement, en statut fondamental comme étant la réponse moderne, la seule adaptée à toute crise humaine et familiale provoquée par une grossesse imprévue ;
occulter les conséquences de l’avortement, coûteuses pour la société et tragiques pour la conscience, l’état psychique et physique de la femme, pour la qualité de sa vie familiale, voire pour la survie de sa famille.
Cette stratégie, dont les motivations originales ont été oubliées, s’inspire aujourd’hui plutôt de l’anthropologie réductionniste publicitaire de l’humanité individualiste et consommatrice, et elle a fait à ce jour des centaines de milliers de victimes en commettant une double faute — par action et par omission."

Nos dirigeants n’ont aucune valeur

Et voici un extrait de l'avis de Christophe Geffroy sur le scandale Mitterrand :

"Ce qui m’intéresse, en l’occurrence, c’est la désinvolture du pouvoir
politique, encouragée par une invraisemblable complicité médiatique
, au
point que ce pouvoir se croit tout permis en toute impunité. […] Dans tout pays civilisé, un tel
ministre aurait immédiatement démissionné après un tel scandale. Mais
les propos controversés n’ont pas gêné le moins du monde notre
président qui a défendu son ministre : «Je dois défendre certaines
valeurs, a-t-il dit. Je ne laisserai donc personne assimiler
homosexualité et pédophilie
». Je ne sais quelles sont exactement
les « valeurs » de M. Sarkozy, la chose est pour le moins assez peu
claire, car il a l’art d’adapter ses discours au public choisi qu’il
sait admirablement caresser dans le sens du poil
. […]


est la ligne politique directrice dans tout cela ? Ce n’est plus du
pragmatisme, c’est le grand écart
. Et c’est bien là qu’est le problème.
M. Sarkozy a beau nous faire le coup indigné des «valeurs», le
problème est que nos dirigeants politiques n’en ont plus aucune, pas
plus qu’ils n’ont de convictions profondes
. Et cela est vrai aussi bien
à droite qu’à gauche : qu’est-ce qui différencie fondamentalement une
présidence UMP d’une présidence socialiste ?
[…] Ils
sont comme l’immense majorité de nos contemporains victimes des
philosophies dominantes relativistes : ils sont ainsi totalement
désarmés pour appréhender ce qu’est l’homme. […]

Face
à cette profonde dérive, à l’absence d’idées vraies et fortes, la
politique des partis se résume à la prise du pouvoir et à sa
conservation
, d’où la primauté de la «communication» et du «clientélisme» : les « bons » gouvernants sont ceux qui sont assez
habiles pour satisfaire des minorités et communautés suffisamment
influentes et ainsi gagner les élections et conserver leurs places ; on
est déjà en présence d’une politique communautariste qui ne dit pas son
nom. Dans notre système bâtard, ni présidentiel ni parlementaire, les
députés eux-mêmes ne servent à rien qu’à soutenir aveuglément leur
parti, dont ils dépendent pour être investis
. […] Pour y remédier, ce n’est pas d’un changement de
majorité dont nous avons besoin, mais d’une remise en cause
fondamentale de tout un système hélas bien pourri !"

Ils ont été haldés !

Réflexion de Jacques de Guillebon suite aux scandales Mitterrand et Jean Sarkozy :

"Atteindre à un tel mépris des capacités simplement réflexives du reste
de l’humanité – globalement, de gauche, de droite ou du milieu – on
croyait que c’était un score réservé à la Halde. Il faut croire que ces
puissants auront tous été haldés dans leur sommeil. On se dirait
revenus aux grandes heures du mitterrandisme triomphant, où une caste
bénie des dieux avait pouvoir de haute et basse justice médiatique,
exécutait qui elle voulait, quand elle voulait et quand nul qui
s’opposait à elle ne reparaissait vivant
. Nicolas Sarkozy est en train
de réaliser la fusion historique des bourgeoisies de gauche et de
droite sous son seul nom. Il a tort. Ça fait deux fois plus de pouvoir
et de richesse à sa disposition, certes. Mais aussi deux fois plus de
peuple contre soi."

Le débat sur l’identité nationale est censuré

Plusieurs commentaires postés ici le montrent. Bernard Antony en a fait les frais. Le débat c'est comme la démocratie actuelle : c'est cause toujours.

Au Mur de Berlin, dont nous fêtons ces jours-ci la chute, s'est substitué le mur du politiquement correct. Vous pouvez contacter en conséquence directement le ministère de l'immigration.

La France s’intéresse moins au Saint-Siège

Selon un rapport de la mission du groupe d’études
de l’Assemblée nationale sur les relations avec le Saint-Siège, publié
lundi, la France conserve «des liens étroits» avec le Vatican, mais son influence
serait «en nette diminution»
. «De nombreux éléments témoignent de la
perte d’influence de notre pays
», constate le député UMP Jacques
Remiller, qui s’est rendu mi-septembre à Rome avec sa délégation. Pour
l’historien Philippe Levillain
, spécialiste de la papauté, la présence
française est devenue moins visible :

"Quant aux questions diplomatiques, il faut signaler que c’est la
France qui s’intéresse beaucoup moins au Saint-Siège qu’avant
, ou
seulement pour des questions franco-françaises (laïcité, fait
religieux…). L’ambassade près le Saint-Siège a perdu de ses moyens. Ce
constat n’est pas alarmant, mais il pose la question de la qualité des
relations entre la France et le Saint-Siège."

Echec électoral pour Barack Obama

O Le républicain Chris Christie a remporté cette nuit les élections locales dans le New Jersey et devient gouverneur de cet Etat de l'est des Etats-Unis, qui avait voté pour le démocrate Barack Obama. Le New Jersey revient donc aux républicains, pour la première fois depuis une dizaine d'années.

De même en Virginie, le républicain Bob McDonnell a remporté avec 63% des suffrages le siège de gouverneur, qui était auparavant occupé par un démocrate. Le candidat démocrate, Creigh Deeds, n'aurait recueilli que 37% des suffrages des électeurs de cet Etat qui a majoritairement voté pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle de l'an dernier.

Ces deux élections avaient valeur de test, un an après la présidentielle. Le résultat est net : l'Obamania c'est fini.

Addendum : Sur son blog (et en commentaire de ce post), Daniel Hamiche complète :

"Maine. Dans ce petit État le plus au nord-est des États-Unis, les électeurs étaient appelés à confirmer ou à rejeter une loi de l’État autorisant le “mariage” entre personnes de même sexe… L’Église catholique avait évidemment appelé à son rejet. Les électeurs du Maine ont majoritairement (53 % contre 47 %) abolit cette loi !"

Chronique de l’injustice d’aujourd’hui

En octobre 2008, Pascal, 42 ans, un père de famille de Dreux, avait été passé à tabac avec une violence inouïe. Il est mort un mois après. Côtes fracturées, poumons endommagés, visage si tuméfié que les ambulanciers eux-mêmes en seront «impressionnés»… Des blessures que le président du tribunal correctionnel résume en un mot : «tortures».

Faouzi Ben Gatta, 36 ans, détenu depuis les faits, était jugé hier. Déjà condamné pour violences, il était au moment des faits sous bracelet électronique. Juridiquement, on ne lui reprochait pas la mort de la victime. Une expertise médicale a conclu que les seules blessures n’avaient pas suffi à provoquer le décès, mais qu’une pathologie antérieure avait joué son rôle. À un cheveu des assises, le prévenu ne répondait donc au final « que» de violences volontaires. «Il l’écrasait comme un insecte, avec le plat du pied», dira un de ses complices. Eux reconnaîtront lui avoir «sauté dessus à pieds joints», d’où les côtes fracturées et l’hémothorax. Ils admettront avoir inventé une nouvelle manière de «ping pong» : avec la tête de la victime. La scène a duré deux heures.

Faouzi Ben Gatta a été condamné à cinq ans de prison, dont un avec sursis.

CEDH vs crucifix : réaction du Vatican

Le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a déclaré :

C "La sentence de la Cour européenne a été accueillie au Vatican avec stupeur et regrets. Le crucifix a toujours été un signe d'amour de Dieu, d'unité et d'accueil pour toute l'humanité. Il est déplaisant qu'il soit considéré comme un signe de division, d'exclusion ou de limitation de la liberté. C'est une erreur et une myopie de vouloir exclure de la réalité éducative, signe fondamental de l'importance des valeurs religieuses dans l'histoire et la culture italiennes.

Il est surprenant qu'une Cour européenne intervienne de façon lourde dans un domaine très profondément lié à l'identité historique, culturelle (et) spirituelle du peuple italien. Il semble qu'on veuille désavouer le rôle du christianisme dans la formation de l'identité européenne, qui, au contraire, a été et demeure essentielle".

Chronique de la France d’aujourd’hui

Lu sur FdS :

"Pour éviter les incidents sur la ligne 303, qui traverse Bondy et Villemomble, les forces de l’ordre accompagnent les véhicules de 16 heures à 22 heures."

Financement de l’avortement : Obama trahit sa promesse

Dans une tribune intitulée «Une promesse a été faite ; désormais il faut la tenir», Mgr Charles Chaput, archevêque de Denver, fait une brillante synthèse de l’état présent d’ObamaCare par rapport aux catholiques. Extrait :

C "Il y a six semaines, le président Obama a promis […] que “son” plan de santé ne comporterait pas et ne fournirait pas de fonds publics pour l’avortement. […] Exclure le financement de l’avortement des efforts du président pour la santé – je veux dire l’exclure vraiment et non pas le dissimuler furtivement au moyen d’une escroquerie bureaucratique – serait une concession facile pour le Congrès et la Maison Blanche. C’est le modique prix à payer pour s’assurer du soutien des catholiques et des autres pro vie, ou, à tout le moins, de leur neutralité. Cela pourrait donner aussi un peu de crédibilité aux discours de Washington sur le “terrain d’entente”.

Huit semaines plus tard, il n’y a plus de plan “du président”. Au lieu de cela et depuis le 1er novembre, le Congrès a produit cinq propositions différentes, y compris une version fusionnée de la Chambre des Représentants totalisant près de 2 000 pages de propositions législatives étendues et complexes. Peu de citoyens ont vraiment lu ce texte. Et ils sont encore moins nombreux ceux qui comprennent vraiment ses implications. Mais toutes ces propositions ont une chose en commun : aucune ne tient compte de la promesse du président. […]

L’Église aux États-Unis veut trouver un “terrain d’entente” qui permette aux catholiques de soutenir le Congrès et la Maison Blanche en assurant un accès à des soins de base pour tout notre peuple. Mais tous les efforts de membres du Congrès soucieux d’assurer une législation moralement acceptable […] ont été repoussés souvent avec cette sorte de double langage politique qui semble avoir été délibérément créé pour égarer. Voici le résultat. Le 28 octobre, le cardinal Francis George de Chicago et d’autres dirigeants de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), ont fait savoir que tous les efforts pour réviser de manière adéquate les propositions actuelles sur la santé, avaient échoué. En d’autres mots, aucune des propositions législatives actuelles ne propose un légitime “terrain d’entente” sur les questions vitales pour les catholiques. Et à ce jour, en dépit de la promesse initiale du président, la Maison Blanche n’a rien fait pour régler ce problème. Pour le dire carrément : toutes les solutions à la réforme de la santé retenues par le Congrès violent la dignité humaine de manières potentiellement graves. Sauf si ces propositions ne sont pas immédiatement modifiées […] les catholiques devront s’opposer vigoureusement à cette législation dangereuse et contribuer à ce qu’elle soit battue."

Il n’y a pas eu de chasse à l’homme contre Mitterrand

Présent a été le premier quotidien à dénoncer, dès 2005, l'ignoble ouvrage de Frédéric Mitterrand. L'un de ses journalistes, Caroline Parmentier, est interrogé dans Les 4 Vérités :

"Certains prétendent que l’on assiste à une chasse à l’homme.

Vous plaisantez? « Fred », l’intellectuel foisonnant et un peu précieux, l’homme de médias, a eu avec lui Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Nouvel- Observateur, Le Point, Marianne, BHL, Fillon, Delanoë, Guéant, Guaino, Bertrand, Mélenchon et Dray et j’en passe, la haute dominance sans exception. Jamais à « Présent », nous n’aurions été chercher Frédéric Mitterrand sur ses pratiques sexuelles tordues, s’il n’avait pas étalé, complaisamment, dans son livre, ses goûts pour « les jeunes éphèbes », le « marché aux esclaves », le tourisme sexuel et l’exploitation sexuelle des garçons les plus pauvres du monde dans les bordels du Maghreb ou de Thaïlande. Et ce terme récurrent et extrêmement dérangeant de « gosse » qu’il emploie à quatre reprises dans le chapitre pour parler de ses « boys » et notamment du garçon qu’il sodomise dans une chambre de Patpong. Croyez-vous vraiment que la Thaïlande soit un pays où le client demande leur carte d’identité aux jeunes prostitués du « porno show » qui lui sont proposés, vendus, exposés sur une scène avec un numéro accroché à l’aine ? Au moment où les pays occidentaux font du tourisme sexuel une lutte prioritaire, cela n’a en rien découragé Sarkozy de le prendre à son gouvernement sur les conseils de Carla, nous dit-on, elle-même ambassadrice de la lutte contre le sida !"

Protection du marché et PIB : l’exemple polonais

Lu dans Les 4 Vérités :

"Du fait de sa faible exposition aux marchés extérieurs, la Pologne est le seul pays de l’UE à n’avoir pas connu de recul de son PIB…"

Le chiffre du jour : 17%

C'est le taux de progression des atteintes volontaires à l'intégrité physique en Guadeloupe sur les 7 premiers mois de l'année.

Vaclav Klaus a signé le traité à 15h

Le président tchèque Vaclav Klaus a annoncé :

"J'annonce que j'ai signé le traité de Lisbonne aujourd'hui à 15 heures. Je m'attendais à cette décision de la Cour constitutionnelle et je la respecte, bien que je la désapprouve fondamentalement.

Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, la République tchèque cesse d'être un Etat souverain".

Le CNI sans conviction s’enfonce

Arguant d'une indépendance creuse, Gilles Bourdouleix réaffirme son soutien à l'avortement et au Pacs :

"La loi [Veil] a permis une intervention médicale qui peut blesser l'âme mais préserve le corps [sic]. Et j'assume mon adhésion à cette loi. […] Si j'avais été législateur à l'époque de la loi Veil, j'aurais voté ce texte pour laisser le libre choix avec la garantie d'une protection médicale. D'ailleurs, j'indique qu'à aucun moment le programme du CNI ne propose de revenir sur la loi IVG. […]

"Personnellement, en tant que Maire, j'ai déjà indiqué que je suis prêt à accepter à la mairie pour une cérémonie privée un couple pacsé, y compris s'agissant de deux personnes de même sexe."

L’immigration face à l’identité nationale

Extrait de l'analyse de Polemia :

"La présence d’une abondante immigration noire et africaine dans certaines régions est même un élément destructeur de l’identité nationale. En effet, la transmission de la langue, de l’histoire et de la culture françaises, à travers l’école, devient difficile sinon quasi impossible là où les enfants d’origine française sont dramatiquement minoritaires. Dans certains quartiers on assiste même à une assimilation à l’envers : par défrancisation générale.

Les paysages urbains sont eux-mêmes modifiés par la destruction du tissu commercial traditionnel au profit des commerces ethniques et des enseignes déracinantes. Le bazar et le bidonville s’imposent comme nouvelle forme urbaine dans des pans entiers de plusieurs départements jusqu’ici français.

La perte des repères débouche souvent sur une dégradation des comportements : agressivité gratuite, violence camouflée sous capuche ou simples crachats devenus une pratique courante ; des signes indiscutables d’un recul de la civilité et de la civilisation. La progression de l’islam dans les banlieues – et la crainte de toute attitude susceptible d’être qualifiée « d’islamophobe » – remet en cause les valeurs mêmes de notre civilisation : la liberté de penser par soi-même, l’esprit de libre examen, le respect de la personne, y compris de la femme.

Dans ces conditions, parler « d’apport de l’immigration à l’identité française » relève, intellectuellement, de la novlangue et, politiquement, de l’imposture."

A propos du célibat des “prêtres” anglicans qui se convertissent

Le P. Federico Lombardi, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a fait une déclaration pour clarifier la question du célibat, soulevée par la prochaine Constitution apostolique sur les ordinariats personnels des anglicans entrant en pleine communion avec l'Eglise catholique:

"Des spéculations ont été faites, sur le fondement des observations supposées informées du journaliste Andrea Tornielli, selon lesquelles le retard de la publication de la Constitution apostolique sur les ordinariats personnels en vue de l'entrée des anglicans en pleine communion avec l'Eglise catholique, […] serait du à autre chose que des raisons techniques. Selon ces mêmes spéculations, une question substantielle expliquerait ce retard: un désaccord sur le célibat qui sera la norme pour les futurs prêtres dans cette mesure".

"Le Cardinal Levada a fait un commentaire sur ces spéculations: Si on me l'avait demandé, j'aurais volontiers clarifié tout doute sur ce que j'ai dit en Salle-de-Presse. Ces spéculations n'ont pas de raison d'être. Personne, au Vatican, ne m'a évoqué cette question. Le retard est purement technique car il s'agit de s'assurer de la consistance du langage canonique et des références. Les questions de traduction sont secondaires; la décision de retarder la publication en vue d'attendre la publication du texte officiel latin dans les Acta Apostolic‘ Sedis a déjà été posée".

"Les brouillons préparés par le groupe de travail et soumis à l'étude et l'approbation selon le processus habituel suivi par la Congrégation, ont inclus l'affirmation suivante qui figure à l'article VI de la Constitution:

1. Ceux qui exerceront le ministère de diacre, prêtre ou évêque anglican, et qui remplissent les conditions posées par le droit canonique et ne sont pas empêchés par des irrégularités ou autres empêchements, peuvent être acceptés par l'Ordinaire comme des candidats pour recevoir les ordres dans l'Eglise catholique. Dans le cas de ministres mariés, les normes établies par l'Encyclique de Paul VI Sacerdotalis Coelibatus, n. 42, et dans la déclaration suivante, doivent être observées. Les ministres non mariés doivent se soumettre à la norme du célibat pour le clergé du canon 277 §1 du CIC.

2. L'Ordinaire, en stricte observance de la discipline du célibat du clergé dans l'Eglise latine, en règle générale (pro regula), admettra seulement des hommes célibataires à l'ordre de la prêtrise. Il peut aussi demander au Souverain Pontife une dérogation du canon 277, §1 pour l'admission d'hommes mariés à l'ordre de la prêtrise, au cas par cas, selon les critères objectifs approuvés par le Saint-Siège".

"Cet article doit être entendu en cohérence avec la pratique actuelle de l'Eglise, selon laquelle les prêtres anglicans mariés peuvent être admis au ministère sacerdotal dans l'Eglise catholique, selon le critère du cas par cas. En ce qui concerne les futurs séminaristes, considérer qu'il pourrait y avoir des cas de dispense de la règle célibat relève de la pure spéculation. Pour cette raison, des critères objectifs sur certaines éventualités (par exemple, les séminaristes mariés qui ont déjà été formés) ont été conjointement développés par le personnel de l'Ordinariat et la Conférence épiscopale, et soumis à l'approbation du Saint-Siège. Le Cardinal Levada a ajouté que le travail technique sur la Constitution et les Normes prendra fin au terme de la première semaine de novembre."

De la visibilité de l’Eglise en France

De Mgr Dagens, évêque d'Angoulême :

"On dit souvent que la visibilité de l’Église en France est insuffisante. Mais il peut arriver que cette visibilité devienne excessive, surtout quand l’opinion publique multiplie ses critiques à l’égard de l’Église, comme on l’a vu au début de cette année. Ce n’est donc pas le degré de visibilité qui est important, mais sa nature. Savons-nous assez que cette visibilité n’est pas d’abord médiatique, mais qu’elle est d’ordre sacramentel ? L’Église n’est pas faite pour se montrer, mais pour désigner le mystère du Christ et pour en être elle-même le signe. Quant à l’indifférence, elle est multiple. Il faut distinguer entre l’indifférence molle, qui vient de l’ignorance des réalités religieuses, l’indifférence dure, proche de l’athéisme, ou encore l’indifférence plate, liée au fait que l’on est trop occupé ou préoccupé pour s’intéresser aux choses de la religion. Mais nous devons reconnaître que ces attitudes d’indifférence n’excluent pas des attentes spirituelles. Nous en sommes témoins chez des enfants qui demandent d’eux-mêmes à être catéchisés, des adultes qui vont vers le baptême comme vers une vie nouvelle, des hommes et des femmes qui découvrent l’amour de Dieu après des années d’oubli ou d’errance. Il faut donc nous demander plus habituellement : comment sommes-nous témoins de ces attentes spirituelles qui traversent notre société, et quels moyens prenons-nous pour y répondre ? […]

Nos convictions participent à un dialogue d’ensemble, en particulier tout ce qui concerne l’affirmation et la défense de la personne humaine, à commencer par les plus fragiles, de l’embryon dans le ventre de sa mère à la personne âgée ou malade en fin de vie, sans oublier les hommes et les femmes menacés d’êtres manipulés comme des pions en fonction des seules exigences de la rentabilité technique ou financière. Et puis, comment pourrait-on dire aujourd’hui qu’être catholique correspond à un conformisme social ? C’est un acte de liberté. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir peur de dire à d’autres ce que nous croyons. Il existe un mutisme catholique : nous n’osons pas saisir les occasions de rendre compte de la foi en Dieu qui nous fait vivre… "

Un ministre italien défend le crucifix contre la CEDH

Le ministre italien de l'Education s'est insurgée contre la décision "idéologique" de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes.

"La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition. L'histoire d'Italie passe aussi à travers des symboles: en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique".

"Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique".

La cour de Strasbourg a conclu à l'unanimité à la violation de l'article 2 du protocole 1 (droit à l'instruction) conjointement avec l'article 9 de la convention des Droits de l'Homme (liberté de pensée, de conscience et de religion).

L’année sacerdotale à la Conférence épiscopale

Extrait du discours d'ouverture de la Conférence épiscopale, prononcé par le cardinal Vingt-Trois :

"L'an dernier, quand le Pape Benoît XVI a ouvert l'année sacerdotale sa décision a été accueillie avec un enthousiasme relatif. Mais le fils appelé à la vigne qui commence par dire « non » ou du moins un « oui » discret finit quand même par y aller et par faire bien son travail. Jésus le cite en exemple… Donc nous nous sommes mis au travail et, peu à peu, l'année porte son fruit. Il y a eu non seulement la grande retraite internationale des prêtres à Ars, mais encore de nombreux colloques ici et là. Beaucoup de nos communautés ont répondu à l'invitation et engagé une réflexion sur la place et le rôle du prêtre au service du Peuple de Dieu. Des prêtres français participeront au rassemblement mondial à Rome en juin prochain. La Conférence épiscopale constituera un groupe national avec les prêtres qui souhaiteront y participer et organisera une rencontre pour tous les prêtres français venus à Rome, en fonction des libertés que nous laissera le programme."

Islamisation de Puteaux

Généralement, les rues squattées le vendredi par les musulmans pour leur prière le sont de façon illégale. A Puteaux, c'est officiel. Et cette occupation va de pair avec la diffusion de la prière par haut-parleur.

Matraquage officiel sur l’homophobie

Le ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a décidé, en recevant plusieurs associations de lutte contre l'homophobie, d'écrire aux présidents des universités et écoles du supérieur pour souligner le caractère institutionnel de la campagne contre l'homophobie. Mme Pécresse a pris cette décision après avoir entendu des responsables d'associations témoigner que des affiches de cette campagne avaient été arrachées dans certains établissements d'enseignement supérieur.

Dans son courrier, la ministre va souligner auprès des présidents d'universités et de grandes écoles le caractère officiel de cette campagne. En juin, 2 premières affiches avaient été diffusées à 40.000 exemplaires, dans les lieux universitaires et aux associations. Cette fois, il s'agit de 4 affiches, diffusées dans les établissements universitaires, les commerces de proximité des grandes villes et remises aux associations, ainsi que d'une campagne sur internet jusqu'au 13 novembre. Néanmoins, le minister a reconnu :

"Il n'y a pas de chiffres et pas d'enquêtes spécifiques sur cette question".

Nouvelle tuile pour le Traité de Lisbonne

Et elle vient de France, si on en croit La Lettre de l'Expansion (version papier). En effet, l'application de ce traité prévoit l'arrivée d'une quinzaine de nouveaux eurodéputés à Bruxelles. La France en comptera deux de plus, soit 74. Or leur désignation n'est pas réglée. Avant les dernières élections européennes, l'Elysée pensait qu'il suffisait d'un décret pour les désigner. Durant l'été, le bureau des élections du Ministère de l'Intérieur a refusé de valider cette proposition de décret. Craignant de se faire retoquer au Conseil d'Etat, l'Elysée envisage de faire voter une loi au Parlement, pour convoquer un scrutin spécifique, qui se tiendrait en mars, en même temps que les élections régionales, si la loi est voté en décembre.

2 options sont envisagées : un scrutin dans les 2 circonscriptions les moins bien pourvues, ou bien auprès des Français de l'étranger. Dans les 2 cas, l'ensemble des nouveaux eurodéputés ne pourra pas siéger au Parlement avant mars. Ce qui retarde d'autant l'application du Traité de Lisbonne.

Mais il n'est pas certain que les eurocrates appliquent le droit qu'ils édictent eux-même. On le voit d'ailleurs au sujet des commissaires européens, dont le mandat s'est achevé le 31 octobre et qui restent pourtant accrochés à leur maroquin.

Un “on” épiscopal particulièrement inquiétant

G Lu dans la lettre de Paix Liturgique cet étrange propos de Monseigneur Gueneley, évêque de Langres, qui répondait à un fidèle qui, alors qu'il lui demandait d'instaurer dans son diocèse la forme extraordinaire du rite romain, insistait en le suppliant de suivre la voie montrée par le Pape, à l'instar de ce que font bon nombre d'évêques :

"Monseigneur Centène, on l’a fait plier. Monseigneur Aillet, on lui donne trois ans. Après, nous verrons. Dominique Rey, son diocèse finira par couler !!!"

La conférence épiscopale débute aujourd'hui à Lourdes. Sans doute Mgr Gueneley aura-t-il l'occasion d'expliciter ce propos.

Lisbonne : la Cour tchèque lève le dernier obstacle

La Cour constitutionnelle tchèque a jugé le traité de Lisbonne conforme à la loi fondamentale du pays. Elle a ainsi levé le dernier obstacle à la ratification complète du texte et au choix du futur président de l'Europe.

Le rouleau compresseur aura eu raison de Vaclav Klaus. Il ne démérite en rien.

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