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Le Compendium sur l’Eucharistie est publié

E Le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a remis mercredi à Benoît XVI une copie du Compendium Eucharisticum (467 pages), publié le 19 octobre par la Librairie Editrice Vaticane. La publication du Compendium avait été annoncée par le pape dans l'exhortation apostolique post-synodale Sacramentum Caritatis :

"Un Compendium sera publié par les soins des Dicastères compétents; il comprendra des textes du Catéchisme de l'Église catholique, des prières, des explications des Prières eucharistiques du Missel et tout ce qui pourra se révéler utile pour la compréhension correcte, pour la célébration et pour l'adoration du Sacrement de l'autel. Je souhaite que cet instrument puisse contribuer à faire en sorte que le mémorial de la Pâque du Seigneur devienne chaque jour davantage source et sommet de la vie et de la mission de l'Église. Cela stimulera tous les fidèles à faire de leur vie un véritable culte spirituel."

Le Compendium Eucharistique recueille les grands principes doctrinaux, le discours du Pain de Vie (Jean 6), des textes du Concile de Trente, du Catéchisme de l'Eglise catholique, des textes liturgiques du rite romain (sous ses deux formes extraordinaire et ordinaire), des textes de préparation et d'action de grâces pour la Messe… Il sera distribué en différentes langues prochainement.

Pas d’aumônerie catholique chez les élèves avocats

C Christian Charrière-Bournazel, Batônnier de l'Ordre des avocats de Paris, vient de refuser la création d'une aumônerie catholique au sein de l'Ecole de formation des barreaux du ressort de la cour d'appel de Paris (EFB). Extrait du courrier laïciste daté du 21 octobre :

"Il n'est pas question de faire entrer le religieux dans un espace laïc […] La laïcité est la condition du respect par chacun de l'intimité spirituelle de l'autre".

En refusant cette aumônerie, ce membre du comité directeur de la LICRA et ce promoteur du droit des femmes à l'avortement manque de respect aux catholiques. Reste à savoir si Christian Charrière-Bournazel est aussi sectaire à l'égard des franc-maçons.

Il était une fois en France

W En 8 mois, quarante braquages ultraviolents à la voiture bélier contre des distributeurs automatiques de billets (DAB) ont été perpétrés, la plupart en région parisienne.

Hier vers 5h15, sur la N10, une patrouille de gendarmes découvre un homme âgé d’une quarantaine d’années, le visage couvert par un capuchon noir et menotté à un panneau de signalisation. L’homme raconte qu’une heure plus tôt, il a vécu une scène digne d’un western : 5 ou 6 personnes encagoulées et vêtues de noir lui bloquent la route avec de puissants véhicules. L’un des bandits le braque avec un fusil à pompe. Le chauffeur est séquestré pendant que d’autres complices approchent un fourgon du poids lourd et transbordent la majeure partie de la cargaison soit plus de 400 cartons de 20 cartouches de cigarettes. Au prix du commerce, le préjudice dépasserait les 400 000 €. Le commando attache le chauffeur à un poteau avant de prendre la fuite.

Les AFC défendent la famille

A propos de la vente de la nouvelle pilule du surlendemain EllaOne, les AFC indiquent :

A "Le fait que le nombre d'avortements ne baisse pas en France est en soi un véritable drame. La société le mesure chaque jour. Elle mesure aussi qu'un tel acte marque la vie d'une femme et qu'il a des conséquences psychologiques importantes. Les exemples passés, tels que la pilule du lendemain, montrent que la solution à cette situation n'est pas dans une nouvelle facilitation de l'avortement, pas plus que dans la banalisation de la contraception. Cela tient au fait que ces mesures véhiculent une vision de la sexualité tournée vers le seul plaisir au détriment de toute autre dimension humaine. La CNAFC propose une autre vision de la sexualité qui met en avant la relation à l'autre avec toutes ses dimensions et l'amour dans toute la richesse et la diversité de ses apports. C'est une véritable alternative à l'avortement."

Revenant sur les 10 ans du Pacs, les AFC affirment :

"Le développement du PACS relève d'un constat simple : les personnes qui s'aiment et décident de s'unir semblent craindre de s'engager devant la société dans la durée. Le PACS constitue une réponse à ce constat, mais il reste un contrat ambigu qui s'apparente toujours à une forme de semi-engagement précaire, une base fragile sur laquelle la famille aura du mal à se construire. Cette précarité a un coût. Pour la CNAFC, cela doit inviter les couples à découvrir la richesse d'un engagement pris devant les autres."

Enfin, sur le rapport Leonetti consacré aux droits des tiers parents, les AFC promettent d'être vigilantes sur les prochaines discussions législatves.

L’UMP recherche une personnalité pour l’EPAD

S … Jean Sarkozy ayant renoncé. Le 14 octobre, Jean Sarkozy avait déclaré «J'irai jusqu'au bout». Il devrait être élu au conseil d'administration de l'EPAD aujourd'hui, mais il n'en briguera pas la présidence. Le fait est qu'il n'y a plus vraiment de personnalité dans les Hauts-de-Seine, après les Balkany, Pasqua et Sarkozy. (La Une de Libération sur cette affaire est assez douteuse)

Tentative d’intimidation sur Daniel Hamiche

Hdénoncé par un internaute anonyme pour avoir, soit-disant, écrit des propos homophobes. Conclusion de Daniel Hamiche :

"Je tenais à vous mettre au courant de ce qui n’est pour l’heure qu’un “incident” mais assez révélateur du climat particulier dans lequel les journalistes catholiques essaient de travailler…"

Addendum : Programme du Libre Journal de Daniel Hamiche d'aujourd'hui dès 18h00 sur Radio Courtoisie.

Mgr Laffitte nommé secrétaire du conseil pontifical pour la famille

L Mgr. Jean Laffitte, né en 1952, entré en 1984 au séminaire français de Rome, ordonné en 1989, membre de la Communauté de l'Emmanuel, docteur en théologie morale, est depuis 2003 consulteur auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, était sous-secrétaire du Conseil Pontifical pour la Famille depuis 2005 et il est depuis 2006 vice-président de l'Académie Pontificale pour la Vie.

Il a été nommé ce jour secrétaire du Conseil pontifical pour la famille et élevé en même temps au Siège épiscopal titulaire d'Entrevaux.

Mgr Laffitte s'était exprimé sur l'objection de conscience, devenue nécessaire dans le cadre du respect de la vie

Nouvel échec de la politique de la ville

A Mais est-ce une surprise ? L'entourage de Fadela Amara trouve quand même le moyen de se justifier :

"Si on n'avait rien fait, ce serait bien pire".

C'est la politique du moindre pire, qui n'a rien à voir avec le moindre mal : on n'améliore pas les choses et on s'en félicite en affirmant qu'on aurait pu les empirer.

Accord entre le parti communiste chinois et l’UMP

S Non, il ne s'agit pas d'un accord diplomatique entre deux pays, mais d'un accord entre deux partis politiques. Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a signé aujourd'hui un protocole entre son parti et le Parti communiste chinois (PCC) :

"Cela veut dire, sur de nombreux sujets, par exemple sur l'environnement ou l'avenir de l'Europe, multiplier les échanges entre dirigeants mais aussi entre cadres et élus du parti".

Rappelons que :

"Le communisme est intrinsèquement pervers, et l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne."

L’impartialité du monde médiatique en France

Lu ici :

P "Pour se faire une idée de l'impartialité du monde médiatique à l'égard de Nicolas Sarkozy, il suffit de consulter le bottin : Martin Bouygues (TF1, LCI, Metro, TMC, RTL 9, NT1…), Arnaud Lagardère (Europe 1, BFM, MCM, Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Le Monde, Le Parisien), Vincent Bolloré (Direct Soir, Matin Plus, Direct 8), Bernard Arnault (Les Echos, Investir, Radio Classique…), Serge Dassault (Le Figaro, Valeurs Actuelles), Alain Weill (RMC, BFM, BFM TV, La Tribune), François Pinault (Le Point, Companynews…). Tous ceux-là sont proches, voire très proches, de Nicolas Sarkozy.

Concernant l'audiovisuel public ? Pas mieux, depuis que le président s'est accordé le pouvoir de vie et de mort sur les présidents de France Télévisions et de Radio France, allant jusqu'à nommer lui-même le président des chaînes (cf Philippe Val à France Inter), ce qui lui est légalement impossible.

Comme si cela n'y suffisait pas, le gouvernement a sorti le carnet de chèques. 600 millions d'euros sur trois ans pour "aider" la presse papier, et ses patrons, un peu. Clap-clap-clap, tout le monde applaudit. Car qui pourrait penser une seconde que Nicolas Sarkozy a une idée derrière la tête, hein qui ? Pas son genre… Pas son genre non plus de vouloir bâillonner l'AFP, en entrant à son capital, alors que l'agence était jusqu'à présent protégée (sur le papier tout du moins) par un statut unique en son genre. Et ceux qui l'accusent d'avoir fait virer Genestar de Paris-Match, Espérandieu du JDD, d'avoir censuré un bouquin brisant le mythe "Cécilia", de vouloir éjecter la direction de France 3, de Radio France, de France Inter, de souhaiter reprendre la main sur l'AFP … sont certainement des jaloux."

Pour mieux comprendre la désinformation, Polémia organise samedi une journée d'étude sur la réinformation.

“la gauche est marquée par une empreinte stalinienne”

dixit Malek Boutih, secrétaire national du PS chargé des questions de société.

Il existe un autre Etat qui n’a pas ratifié Lisbonne

Lu dans Daoudal Hebdo :

A "[L]e parlement de l’archipel d’Åland n’a toujours pas ratifié le traité de Lisbonne, et que nul ne sait ce qui peut se passer s’il ne le fait pas. Åland fait théoriquement partie de la Finlande, mais a un statut d’Etat libre associé. En 1994, l’archipel avait âprement négocié son adhésion à l’Union européenne : il avait obtenu, via la Finlande, son exemption des directives fiscales (ce qui fait d’Åland un Etat « duty free »…). […] Le 5 décembre 2006, la Finlande ratifiait la Constitution européenne, sans attendre le vote d’Åland. Le parlement de l’archipel ne l’avait toujours pas ratifiée lorsque la Constitution fut abandonnée au profit du traité de Lisbonne.

Åland exigeait d’avoir un député européen. La Finlande paraissait finalement prête à céder, mais le traité de Lisbonne fait passer le nombre des députés finlandais de 16 à 13. Il n’en est donc plus question. En 2008, l’euroscepticisme d’Åland (on n’y accepte pas, notamment, que la pêche soit du domaine communautaire) se transforma en colère contre Bruxelles avec l’affaire du snus. Le snus est un tabac à chiquer, interdit par l’Union européenne, mais autorisé en Suède. Et le snus se vend en quantité sur les ferries battant pavillon ålandais. En 2008, donc, la Commission européenne a fait condamner Åland par la Cour de Justice à une amende de 2 millions d’euros, et à édicter une loi interdisant le snus… De ce fait, le parlement d’Åland fait le mort depuis le début du processus de ratification du traité de Lisbonne.

L Le 12 septembre 2008, la Finlande a ratifié le traité, en prétendant que «cette ratification porte sur toute la République», y compris donc Åland, qui est à la fois un Etat libre associé et une province finlandaise. Or la Finlande aurait dû attendre le vote du parlement d’Åland. Ce vote était « à venir », affirmait le gouvernement finlandais, comme s’il s’agissait d’une simple formalité. Puis il fut annoncé pour la mi-novembre. Puis, plus rien. Et, depuis lors, le gouvernement finlandais fait le dos rond… […] Le site européiste EU-Logos écrivait en mars 2008 (donc au début du processus de ratification) : «Bien que l'accord du Parlement d'Åland ne soit pas juridiquement nécessaire, un refus de sa part pourrait initier une crise institutionnelle et politique susceptible de provoquer des retards.» Des retards dans la ratification du traité. Or la Finlande a ratifié sans attendre l’avis d’Åland. La Commission des lois constitutionnelles avait prévenu que, dans ce cas, elle devrait négocier avec les Ålandais ainsi qu’avec les autres Etats membres sur la situation d’Åland. S’il faut négocier avec les autres Etats membres, il ne s’agit donc pas d’une pure affaire intérieure, comme le prétend le gouvernement finlandais. Pour l’heure on n’entend pas parler de négociations. Or le parlement ålandais dispose bel et bien du droit formel de dire non au traité si une minorité de blocage s’y oppose. Il suffirait que 11 des 30 députés disent non…"

L’homme trouve plus facilement Dieu «avec la prière qu’avec la discussion»

Extrait de l'Angélus d'hier sur Saint Bernard de Clairvaux :

B "pour Bernard, la véritable connaissance de Dieu consiste dans l'expérience personnelle et profonde de Jésus Christ et de son amour. Et cela, chers frères et sœurs, vaut pour chaque chrétien : la foi est avant tout une rencontre personnelle, intime avec Jésus, et doit faire l'expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour, et ce n'est qu'ainsi que l'on apprend à le connaître toujours plus, à l'aimer et le suivre toujours plus. Que cela puisse advenir pour chacun de nous ! […]

Ces réflexions, caractéristiques d'un amoureux de Jésus et de Marie comme saint Bernard, interpellent aujourd'hui encore de façon salutaire non seulement les théologiens, mais tous les croyants. On prétend parfois résoudre les questions fondamentales sur Dieu, sur l'homme et sur le monde à travers les seules forces de la raison. Saint Bernard, au contraire, solidement ancré dans la Bible, et dans les Pères de l'Eglise, nous rappelle que sans une profonde foi en Dieu alimentée par la prière et par la contemplation, par un rapport intime avec le Seigneur, nos réflexions sur les mystères divins risquent de devenir un vain exercice intellectuel, et perdent leur crédibilité. La théologie renvoie à la « science des saints », à leur intuition des mystères du Dieu vivant, à leur sagesse, don de l'Esprit Saint, qui deviennent un point de référence de la pensée théologique. Avec Bernard de Clairvaux, nous aussi nous devons reconnaître que l'homme cherche mieux et trouve plus facilement Dieu « avec la prière qu'avec la discussion »."

Rares sont ceux qui se sont seulement “donné la peine de naître”

Josée Pochat, dans Valeurs Actuelles, fait cette remarque :

E "L’accusation de favoritisme guette toujours les enfants de parents célèbres, dès lors qu’ils réussissent, mais elle s’estompe d’elle-même quand ils ont fait leurs preuves. […] Quand on se penche sur le parcours de la plupart des “fils ou filles de”, cette règle non écrite saute aux yeux : on compte sur les doigts d’une main les cas où les enfants de président, de ministre, de député auraient mis les pas dans ceux de leurs parents sans disposer d’un métier.

De Martine Aubry, née Delors, mais aussi et surtout juriste du travail (c’est elle qui, en 1982, rédigea les fameuses lois Auroux) jusqu’à Marine Le Pen (dix ans avocate avant d’entrer en politique) en passant par Jean-Pierre Raffarin, Jacques Barrot, Pierre Méhaignerie, Bernard Bosson (tous quatre fils de caciques de la IVe République s’étant battus pour récupérer, sous la Ve, les fiefs de leurs pères, non sans avoir été respectivement publicitaire, avocat, ingénieur agronome,avocat encore), rares sont ceux qui, pour paraphraser Figaro, se sont seulement «donné la peine de naître»…"

Comme le faisait remarquer Emmanuel Ratier hier sur Radio Courtoisie, si l'EPAD est le premier centre d'affaires d'Europe, c'est surtout l'antichambre obligée pour devenir président du Conseil général des Hauts-de-Seine, l'un des départements les plus riches d'Europe. Cette affaire de favoritisme cache une affaire de gros sous.

Le Saint-Siège prend les journalistes par surprise

Zenit rapporte cette anecdote :

"C'est par un SMS envoyé sur le portable des correspondants au Vatican que le Saint-Siège a annoncé de manière inédite, lundi 19 octobre, la conférence de presse du lendemain concernant les nouvelles dispositions de Benoît XVI vis-à-vis des anglicans. C'est la première fois que l'on annonçait de manière si imminente une rencontre du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal William Joseph Levada, avec les journalistes. […] Les journalistes avaient donc bien été pris par surprise.

Au début de la rencontre avec la presse, le père Lombardi, en présentant le cardinal Levada et Mgr Di Noia, a reconnu, avec un sourire, que la Salle de presse avait pour une fois anticipé les médias. Quelques heures plus tard, des images de cette rencontre étaient transmises sur Internet sur la chaîne Youtube du Vatican."

Lois bioéthiques : une majorité UMP contre une fuite en avant

Philippe Gosselin, secrétaire de la mission parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, répond à Valeurs Actuelles :

G "Faut-il, par exemple, autoriser les mères porteuses ? Je pense, comme l’immense majorité de mes collègues, que nous commettrions une grave erreur en légalisant cette pratique. D’autres voix existent, minoritaires, comme celle de Nadine Morano qui, elle, y est favorable. […] Au contraire, les gens redoutent que nous jouions aux «apprentis sorciers», comme je l’entends souvent dire. Même sur l’euthanasie, ils ont une réflexion beaucoup plus nuancée que ne le laissent croire les sondages… […] Je considère que les élus de la nation ont le devoir d’affirmer que certaines limites ne peuvent pas être franchies. Ce n’est pas parce que les choses sont scientifiquement possibles qu’elles sont moralement acceptables. […]

Je ne crois pas qu’il faille constamment opposer deux morales, l’une qui serait chrétienne, l’autre laïque. Les deux, si tant est qu’on les distingue, puisent aux mêmes sources anthropologiques : nous avons hérité des philosophes grecs une certaine idée de l’homme, de son intégrité et de sa dignité. […] Du respect de la vie découlent,en droit français, trois grands principes : l’indisponibilité du corps humain [sauf du foetus, NDMJ] (c’est l’article 16 du code civil), la gratuité du don et l’anonymat du donneur. […] Peut-être faut-il aussi favoriser l’adoption ? Mais légaliser les mères porteuses n’est pas une solution."

Le risque est que la minorité pro-mort de l'UMP s'allie avec toute la gauche pour légaliser cette fuite en avant (comme pour la loi Veil). Philippe Gosselin répond à d'autres sujets :

  • Assistance médicale à la procréation : "N’allons pas au-delà [légalisation pour les célibataires] : ce serait laisser penser qu’il existe une sorte de “droit à l’enfant”, idée que je récuse totalement."
  • Diagnostic prénatal (DPN) et diagnostic préimplantatoire (DPI) : "La loi me paraît assez bien faite. Je souhaite que le DPI et le DPN soient réservés à des cas précis […]. Je crois surtout que nous pourrions éclairer le choix des parents en soulageant leurs angoisses. […] Nous pourrions changer bien des choses – et conjurer le risque d’eugénisme que vous évoquez –, si le regard de la société sur le handicap évoluait favorablement."
  • Recherche sur les embryons humains : "Nous savons qu’il existe d’autres voies de recherche, qui ne posent pas de problèmes éthiques et qui sont plus prometteuses que celles qui portent sur les embryons: je veux parler des recherches sur les cellules souches adultes et sur les cellules de sang de cordon ombilical. […] Il faut encourager leur diffusion en France et porter l’essentiel de nos efforts sur ces recherches éthiques. Nous pouvons arriver à un consensus sur ce point. Il n’est donc pas nécessaire, selon moi, d’autoriser plus largement les recherches sur l’embryon. Peut-on pour autant les interdire ? Je ne le crois pas. Il y a cinq ans que nous avons ouvert la porte à ces recherches, par dérogation. Il n’est pas réaliste de croire que nous pourrons la refermer du jour au lendemain."

Un statut quo que certains percevront comme un moindre mal. C'est dommage de reconnaître que la recherche embryonnaire pose un problème éthique et qu'il existe une autre voie plus prometteuse et de ne pas revenir sur les dérogations. Surtout lorsque l'on sait que ces dérogations sont associées à 2 conditions : qu'il n'existe pas de voie alternative et que la recherche soit prometteuse. 2 conditions non remplies.

Ecole : les parents préfèrent le privé

Agnès Van Zanten, sociologue, enseignante à Sciences Po et Normale Sup', est interrogée dans Ouest-France :

"Des parents bien intégrés dans leur quartier n'hésitent plus -même s'ils culpabilisent- à viser un autre établissement. Pour contourner la carte scolaire, certains choisissent des classes particulières ou des options spécifiques. D'autres déménagent pour s'installer près du « bon » collège !

Qu'est-ce qui fait la qualité d'un établissement ?

Pour les parents, de plus en plus, c'est sa population scolaire. Les établissements ne sont plus perçus comme capables d'infléchir les inégalités économiques et sociales. Ce sont les collèges publics qui souffrent surtout de cette défiance. Les politiques publiques semblent inefficaces. Des parents estiment que principaux et proviseurs n'ont pas une réelle influence ; que les professeurs transmettent des connaissances, mais pas des valeurs. De plus, les établissements ne communiquent pas assez sur leurs actions.

Les parents ne sont plus attachés aux valeurs du public, comme la laïcité et la mixité sociale ?

Si, mais pour beaucoup, ces notions sont devenues floues. Et la mixité ne se résume pas au fait de mettre des gens ensemble. Dans les collèges publics « défavorisés », les parents craignent que leurs enfants acquièrent de mauvaises habitudes de langage, deviennent irrespectueux. L'enseignement y est aussi jugé trop standardisé.

Pourquoi le privé est-il considéré comme plus attractif ?

Il propose un suivi plus personnalisé, considéré comme adapté aux bons et aux mauvais élèves. Il met en avant des valeurs. Le chef d'établissement et les enseignants sont soudés autour d'un projet. Les parents, y compris ceux des classes populaires, sont très attachés à cette possibilité de passer du public au privé. Certaines familles, opposées par principe au privé, y scolarisent leurs enfants parce qu'elles pensent qu'il sera efficace pour eux."

Un “charter” pour Kaboul avec 3 Afghans

Trois immigrés clandestins afghans ont été expulsés hier vers Kaboul. A ceux qui s'indignent, Eric Besson précise que les expulsés seront hébergés pendant quinze jours dans un hôtel et bénéficieront de bourses de 2 000 euros en vue de leur réinsertion :

"La France a préparé les conditions de leur réinstallation. C’est un agent français qui les a accueillis à Kaboul, l’Etat français qui paye l’hôtel et l’Etat français qui paye l’aide à la réinstallation. Venir d’un pays en guerre ne vaut pas titre de séjour. […] Un pays qui renonce aux mesures de retours contraints est un pays qui devient la cible des filières d’immigration clandestine."

La facture est pour bibi.

Cathophobie chronique de Charlie Hebdo

Réagissez à la dernière une de l'hebdomadaire plus christianophobe que satirique :

[email protected] – 44 rue de Turbigo 75003 PARIS – 01 44 61 96 10

Ordinariat personnel : une nouveauté canonique

A l'occasion du retour d'Anglicans dans l'Eglise, un célèbre canoniste américain s'interroge sur la structure canonique dans laquelle ils seront intégrés (on parle de 5 ordinariats pour la TAC) :

C "Établir un “ordinariat personnel” est en quelque sorte une nouveauté dans le droit canon moderne, bien que cet ordinariat sera apparemment similaire aux “archi/diocèses personnels” comme ceux qu’on institue pour les militaires (CIC 1983, canon 368 et constitution apostolique Spirituali militum), ou aux prélatures personnelles (CIC 1983, canons 294 à 297) dont l’Opus Dei semble être jusqu’à présent le seul exemple. On s’interroge alors pourquoi ces deux structures n’ont apparemment pas semblé adéquates pour recevoir les anglicans, et pourquoi on en a inventé une troisième ? Nous verrons.

Quoi qu’il en soit, l’idée d’un “ordinariat personnel” est un autre signe – je pense – de la tendance inévitable à s’éloigner des unités juridictionnelles purement territoriales dans l’Église romaine pour se diriger vers un plus grand usage des juridictions personnelles. Cette tendance est nette dans le Droit canon occidental de la fin des années 1960 (voyez, par exemple, «Principes guidant la révision du Droit canon» au n. 8 du synode des évêques de 1967), et cela se reflète dans le Code de 1983 (par exemple dans les canons 372 et 518). Pourvu que ce changement se poursuive de manière ordonnée, je pense que c’est une mesure qui va dans la bonne direction pour des gens qui en sont venus à se considérer moins identifiés avec différentes réalités locales qu’avec des regroupements sociaux. Assurément, d’autres groupes dans l’Église vont observer le projet anglican avec l’idée d’appliquer ces structures innovantes à leur propres sphères."

Fdesouche, champion des buzz

Interrogé par Le Post (article étrangement supprimé), Fdesouche déclare :

"Un proche de Marine Le Pen m'a confié que la vice-présidente du FN avait rebondi sur la vie sexuelle de Frédéric Mitterrand après voir lu le billet de Fdesouche.com. C'est une fierté pour vous ?F 

Ce n'est pas de la fierté que j'ai tiré de cette affaire mais du dégoût, de la tristesse et de la colère. Je ne peux m'empêcher de penser aux innocentes victimes de la pédocriminalité internationale, à l'exploitation des enfants du Tiers-Monde, aux profits que certains tirent de leur pauvreté. Tout cela me révolte. […]

La vidéo dans le bus, Frédéric Mitterrand, la Techno Parade… Etes-vous fier lorsque des histoires parties de Fdesouche sont reprises par la presse nationale ?

Là non plus, Il ne s'agit pas de fierté mais plus du sentiment d'avoir accompli notre devoir civique en portant à la connaissance du plus grand nombre des faits majeurs qui sans nous n'auraient pas eu l'écho qu'ils méritaient.

Comment définir la ligne éditoriale de votre blog ?

D Il existe en France une multitude de médias communautaires pour les Noirs, les Juifs, les Maghrébins, les Asiatiques… M6 Music Black, Beur FM, TFJ, RCJ, Grioo.com… et beaucoup d'autres. Fdesouche.com est leur équivalent pour les Français autochtones… Notre ligne éditoriale s'inscrit dans cette logique. La France est plurielle : nous sommes le 1er média communautaire Français de souche.

Pourquoi dites-vous que vous "réinformez" ? Que reprochez-vous aux autres blogs/sites d'info ?

L'affaire Frédéric Mitterrand a été une nouvelle occasion de le constater. Les médias français sont tenus, alignés et orientés. Ils sont le porte-voix de leurs propriétaires, de leurs actionnaires, de leurs amis, de l ' "hyper-classe ", à destination de leurs lecteurs alors que ce devrait être l'inverse. L'immense majorité des journalistes a été formée dans les mêmes écoles, sur le même moule, partage les mêmes opinions… Elle se croit investit d'une mission, d'un rôle pédagogique alors qu'on lui demande juste de fournir des informations. Dans la presse anglo-saxonne, c'est la description exacte des faits qui prend le pas sur le commentaire du journaliste, sur l'expression de son opinion. En France, c'est le contraire. Tant est si bien qu'aujourd'hui, pour avoir une information juste et impartiale, il faut décrypter celle qu'on nous fournit, traduire la novlangue, multiplier les sources, savoir lire entre les lignes. C'est le travail que nous tentons d'effectuer : d'où l'emploi du terme réinformation. […] Notre objectif est d'être la voix, les yeux et les oreilles de la France d'en bas et de redonner un rôle central à la question de la survie de l'identité française, dans le débat public."

Christine Boutin va-t-elle diviser l’UMP ?

Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, a menacé de mener une liste autonome dans la région Pays de Loire si le PCD n'a pas la place qui lui revient sur les listes des élections régionales :

P "Le PCD est un parti associé à l'UMP et nous demandons de façon ferme à ce que des candidats du PCD soit en position éligible sur les listes régionales. Je ne doute pas que l'UMP tienne compte de ces demandes qui sont équilibrées. Notre demande est raisonnable, juste, responsable par rapport à ce nous représentons, si, par hasard, les demandes n'étaient pas respectées, je mènerais une liste en Pays de Loire où j'ai des attaches, une délégation importante et une très bonne représentation.

Cela fait sept ans que nous passons un certain nombre d'échéances électorales. Le PCD est toujours là pour apporter des voix, avoir des militants dynamiques, coller des affiches, donner des idées et, quand il s'agit des élections, comme on est gentil, on dit ça passera. Mais cette fois, ça ne passera pas. Cette échéance électorale est une occasion pour sortir de la période de confusion actuelle en remettant la majorité en phase avec ses valeurs. Notre électorat est troublé, nous devons lui donner des signes forts".

Parmi ces valeurs, Christine Boutin évoque :

  • l’importance de développer une écologie humaine, loin de l’écologie idéologue et libertaire à la mode
  • le soutien aux entreprises de proximité qui mettent en place un management humaniste
  • la nécessité d’une droite forte porteuse de valeurs.

Chronique de l’émeute ordinaire

Plusieurs cocktails-molotov ont été lancés dans une salle du tribunal de Montbéliard. Ils ont provoqué un début d’incendie qui a causé de gros dégâts.

Liens médias-politiques : comparaison avec l’Italie

à propos d'un projet de résolution anti-Berlusconi du Parlement européen, dénonçant les "pressions et intimidations exercées par les autorités italiennes sur les journaux italiens et européens".

Hommage à Rome pour le père Popieluszko

Après la Pologne, c'est l'Italie qui rend hommage au père Popieluszko à l'occasion du Festival du Film à Rome où le film du cinéaste polonais Rafal Wieczynski, Jerzy Popieluszko retraçant la vie du prêtre torturé à mort par trois miliciens et jeté dans la Vistule en 1984, a été présenté hier hors concours en première mondiale.

A cette occasion,  l'ancien président polonais Lech Walesa, qui joue son propre rôle dans le film, est venu à Rome et a déclaré :

"Sans l'Église et sans le sacrifice de Popieluszko, la Pologne aurait disparu de la carte." 

Espérons que ce film (sept mille figurants, deux ans de préparation, sept mois de tournage dans quatorze villes) ne sera pas ignoré en France par la distribution comme l'avait été Katyn…

L’action politique a besoin d’une vision de l’homme

R Hier à 19h a eu lieu la messe pour les parlementaires, célébrée en l'église sainte-Clotilde à Parispar le cardinal Jean-Pierre Ricard. Y ont assisté des dizaines de parlementaires, de membres de cabinets et une poignée de ministres, dont Xavier Darcos et Henri de Raincourt. L'archevêque de Bordeaux a délivré aux responsables présents ses souhaits et conseils pour qu'ils manoeuvrent dans l'arène politique selon "leurs valeurs chrétiennes", notamment "en période de crise". Le cardinal Ricard s'est livré à une défense "du bien commun et de l'intérêt général", censée animer les hommes politiques.

"L'exaltation de l'individu enferme chaque individu ou chaque groupe social dans la seule défense de ses intérêts personnels ou catégoriels".

Le Monde voit derrière cette phrase une allusion à l'affaire Jean Sarkozy. On y voit plutôt une allusion au débat sur les mères porteuses ou à l'homoparentalité. En effet, Mgr Ricard a dit que l''action politique a besoin "d'un souffle, d'une vision de l'homme".

Anne Lauvergeon : l’Agrif porte plainte

A C'est ce que déclare son président, Bernard Antony :

"Après consultation, ce mardi 20 octobre, du bureau de l’AGRIF et de ses avocats, j’ai chargé Maître François Wagner, du Barreau de Paris, de déposer la plainte qui s’impose pour les stupéfiants propos sexistes et racistes de Madame Anne Lauvergeon, présidente d’Areva".

Jean Sarkozy : plutôt en rire qu’en pleurer !

Sarko jean C'est finalement avec humour que de jeunes militants de gauche ont décidé de traiter l'affaire de Jean Sarkozy bien que l'on apprend qu'il sera peut-être élu avec difficulté à la tête de l'EPAD.

Ainsi le Mouvement des Jeunes Socialistes :

"(…) invite tous les jeunes de France qui cherchent un emploi, une première expérience professionnelle à demander à être adopté par le Président de la République. Un formulaire d’adoption type est téléchargeable sur le site Internet du MJS et peut-être envoyé gratuitement par voie postale à l’Elysée. Par ce geste symbolique, nous voulons rappeler à Nicolas Sarkozy qu’il est de son devoir de s’occuper du sort de tous les jeunes et non pas uniquement de sa propre famille (…)"

De leur côté, les Jeunes Verts :

" (…) ont décidé de venir en aide à ce jeune habitant du 92 victime de mauvaise orientation professionnelle. A partir d’aujourd’hui les Jeunes Verts ouvrent une Agence Pour l’Emploi de Jean Sarkozy (APEJS) : "Un boulot pour Jeannot". N’hésitez pas à envoyer vos offres d’emplois, qui correspondent à sa formation et à ses compétences (…)"

Manque de chance, Noël Mamèredéputé Vert de Gironde qui ne se représentera pas aux régionales, vient de proposer comme tête de liste pour Europe Ecologie en Aquitaine…la fille de José Bové, inconnue du grand public et même des militants Verts puisqu'elle est salariée du groupe …socialiste de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Et Noël Mamère se défend très mal lorsque l'on fait le rapprochement avec Jean Sarkozy… 

Quelques nouvelles de 40 Days for Life

Par Daniel Hamiche :

  • 306 bébés ont été sauvés de l’avortement,
  • 3 employés d’avortoirs ont démissionné,
  • 1 avortoir du Montana va définitivement fermer ses portes le 20 novembre.
  • 1 évêque, celui du diocèse de Charleston (Caroline du Sud), Mgr Robert Guglielmone a participé à une vigile aux chandelles devant l’avortoir de Charleston.

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