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Le droit à l’objection de conscience précède la loi

Evoquée très récemment par Benoit XVI à propos de la profession de pharmaciens, l'objection de conscience a été abordée lors du premier Congrès des juristes catholiques, organisé les 18 et 19 septembre sur le thème "Droit et Morale".

Rafael Navarro Valls, professeur de droit ecclésiastique et membre de l'Académie royale de jurisprudence et de législation espagnole y a notamment déclaré :

"Bien qu'aucune loi ne le reconnaisse spécifiquement, n'importe qui peut avoir recours à l'objection de conscience (…) Il a été mis dans la tête de quelqu'un au Tribunal Suprême que pour que l'objection de conscience soit efficace et nécessaire il fallait qu'il y ait une loi qui la reconnaisse expressément (…) Le droit à l'objection de conscience précède la loi."

Modification pro-vie de la constitution de la République Dominicaine

Le Parlement dominicain a voté en faveur de modifications de la Constitution dont l’article 30, qui a été approuvé avec une majorité de 128 voix contre 34, vise à garantir l’inviolabilité de la vie "de la conception à la mort".

Bien sûr, Amnesty International s'en émeut

Comment le lobby de l’euthanasie avance en France

Etape n°1 : l'Association pour le Droit de Mourir dans le Dignité (ADMD) commande un sondage à BVA sur l'euthanasie.

Ce sondage est rendu public le 24 septembre et montre que 75% des Français seraient "favorables" à l'euthanasie.

Etape n°2 : le président de l'ADMD, Jean-Luc Romero, présente son nouveau livre dont l'objet est la défense de l'euthanasie (Les voleurs de liberté) .

Le décryptage du sondage est intéressant :

  • Tout d'abord, la question posée n'est pas celle que les médias reprennent (favorable ou non à l'euthanasie) mais elle est plus complexe :

"Lorsque des personnes atteintes d’une maladie incurable en phase terminale le réclame, êtes-vous favorable ou opposé à ce que des euthanasies soient pratiquées, même si elles ne sont pas autorisées par la loi ?"

Cette formulation (maladie incurable en phase terminale, réclame) permet de réveiller immédiatement la pitié et la compassion chez la personne interrogée d'autant plus efficacement qu'elle n'est pas confrontée à ce problème et qu'elle n'a pas le temps d'y réfléchir.

  • Ensuite, il faut noter l'introduction du terme "euthanasie clandestine", qui est le titre du sondage sur le site de BVA : "Les Français et l'euthanasie clandestine". Nous sommes là au coeur de la manipulation des esprits. La méthode est la même que pour l'avortement : il ne s'agit pas de légaliser l'euthanasie mais de la dépénaliser puisque l'on évoque son existence clandestine.
  • Enfin, le seul point positif de ce sondage est qu'il montre que, chez les catholiques, plus la pratique est importante moins ils y sont favorables. Ainsi les catholiques seraient favorables à l'euthanasie à 79% lorsqu'ils sont non pratiquants, à 76% lorsqu'ils sont pratiquants occasionnels et "seulement" à 45% lorsqu'ils sont pratiquants réguliers. En outre, l'ADMD montre clairement sa cible car le premier graphique du sondage qui détaille les résultats est justement celui concernant les catholiques, les considérations régionales et politiques venant ensuite.

Les chiffres concernant les catholiques ne sont pas pour autant satisfaisants et montrent une présence insuffisante des catholiques sur ce terrain. Il ne faut donc pas hésiter à faire lire ou relire à vos proches ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique au sujet de l'euthanasie :

"2276 Ceux dont la vie est diminuée où affaiblie réclament un respect spécial. Les personnes malades ou handicapées doivent être soutenues pour mener une vie aussi normale que possible.

2277 Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.

Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure.

2278 La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de " l’acharnement thérapeutique ". On ne veut pas ainsi donner la mort ; on accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.

2279 Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés."

On pourra aussi se reporter à l'encyclique de Jean-Paul II, Evangilium Vitae, 64 à 67.  

Cent médecins contre l’euthanasie (Québec)

Au Québec, le conseil d'administration du Collège des médecins doit se prononcer en octobre sur la position du Groupe de travail en éthique clinique qui, en mai, avait recommandé que l'euthanasie puisse faire partie des soins appropriés dans certains cas. Le comité avait été mandaté en 2006 et sa recommandation porte uniquement sur l'euthanasie et non sur le suicide assisté.

C'est dans ce contexte que cent médecins ont remis un mémoire contre l'euthanasie au Collège des médecins le 31 août. Le docteur André Bourque s'en explique dans une lettre ouverte intitulée "L'euthanasie n'est pas une solution humaine" :

"Faire mourir le patient n'est pas une solution humaine pour soulager les situations dramatiques de douleur ou de souffrance terminales: le médecin a toujours le devoir et le pouvoir de faire mourir la douleur, et non pas de faire mourir le patient (…)

Il y aura toujours dans nos sociétés des personnes atteintes de maladies terminales ou dégénératives sévères, qui voient venir les complications ou la durée de leur maladie, qui bénéficient de beaucoup de support et de soins mais qui voudraient mettre fin à leurs jours en un temps et un lieu, et qui ne sont pas capables de le faire seules.

Ces personnes ne sont pas nécessairement déprimées et ne voient plus de sens à ce qui leur reste à vivre naturellement. La demande est généralement liée à la personnalité de l'individu et au besoin qu'il ressent de contrôler sa vie… et sa mort. C'est principalement la voix de ces personnes, qui représentent un très petit nombre d'individus qui se fait entendre en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Ces personnes doivent être entendues et aidées à trouver un sens à la vie qui reste, plutôt que de trouver un raccourci vers la mort (…)

L'expérience des quelques pays qui se sont aventurés dans cette voie démontre que les pratiques deviennent ingérables malgré la mise en place de contrôles et de balises : les protocoles ne sont pas respectés, les consentements non obtenus, les pressions des familles fortes et difficiles à gérer. Des personnes qui ne le demandaient pas sont mises à mort. Survient un glissement.

Dès qu'on accepte de faire mourir les patients dans un état terminal et qui le demandent, on devient confronté à la demande des personnes avec des handicaps et des atteintes chroniques qui les minent, puis à celle des patients avec des atteintes psychologiques. Des personnes même jeunes, avec des atteintes « chroniques » invoqueront les chartes pour qu'on ne discrimine pas envers elles dans leur demande d'euthanasie ou de suicide assisté. L'euthanasie deviendra une issue thérapeutique vers laquelle des personnes se tourneront pour soulager leurs souffrances, alors qu'il y a beaucoup d'autres options.

Il en résultera des pressions indues sur les personnes âgées, celles ayant des handicaps sévères, ou recevant des traitements coûteux: elles apprendront subtilement qu'elles représentent un fardeau pour la société (…) La solution pour assurer le « mourir dans la dignité » demeure dans l'approche palliative compétente, le respect, l'accompagnement et la tendresse.

La dépénalisation de l'euthanasie et du suicide assisté repose entièrement sur une participation de la profession médicale : c'est le médecin qui est appelé à porter un jugement sur l'utilité de préserver la vie ou d'y mettre fin. Pour donner un « droit à la mort » au patient, on doit donner un « droit de tuer » au médecin. Il s'ensuit une érosion de la relation médecin-patient : le médecin n'est plus seulement celui qui guérit, soulage ou réconforte, mais aussi celui qui donne la mort. La mise à mort devient une « option thérapeutique » de la profession médicale. Cela érode le lien de confiance envers toute la profession médicale (…)

La proposition d'euthanasie et de suicide assisté marque un refus de confiance à l'égard des progrès de la science médicale et de l'organisation des soins. Elle est aussi irrecevable au plan de la solidarité sociale et du bien commun."

UE : vers une politique de défense commune ?

C'est le souhait de Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. Voilà qui devrait inquiéter les Irlandais, jaloux de leur indépendance dans ce domaine.

Le Pape se rendra en 2010 au Portugal

et notamment à Fatima le 13 mai, jour anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge. C'est la journée des annonces.

Emeute dans le Val d’Oise

Une centaine de voyous se sont affrontés hier soir. Un jeune est toujours hospitalisé après avoir reçu un coup de feu mardi soir dans le quartier des Toupets. Les forces de police seraient intervenues en nombre afin de rétablir l’ordre. Mais aucune interpellation n’aurait eu lieu.

Victoire des Identitaires à Lyon

Ils ont réussi à faire annuler une exposition en faveur de l'immigration clandestine… pendant 24h.

La stratégie de conquête des musulmans

Lu dans Daoudal Hebdo :

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"Dans un livre fascinant intitulé Un cheval de Troie moderne: la doctrine islamique de l'immigration, Sam Solomon, ancien professeur de droit musulman qui s'est converti au christianisme, et Elias Al Maqdisi, un spécialiste de l'islam, expliquent comment fonctionne cette stratégie de conquête vieille de plusieurs siècles, comment s'effectue la migration des musulmans dans les territoires non musulmans: territoires que la doctrine musulmane définit comme «territoires de la guerre».[…]

Et l'arme principale de cette stratégie de conquête est le mensonge et la désinformation. L'objectif est de transformer la culture hôte de façon progressive et insidieuse et d'y imposer la charia. La première étape de l'islamisation consiste à faire accepter des activités caractéristiques de l'islam et à établir sa présence physique et visible: par exemple des lieux de prière, la fondation d'écoles coraniques, de bibliothèques et de centres de recherches, l'enseignement de l'arabe […]. À cette étape-ci, les musulmans peuvent accomplir des actions qui leur sont généralement interdites, car l'objectif majeur est d'établir et de fortifier les communautés musulmanes. L'injonction coranique interdisant de former des liens avec les infidèles est suspendue pendant qu'on s'affaire à mettre en place les instruments de l'islamisation. […]

Solomon et Maqdisi montrent le caractère stratégique de l'établissement de larges communautés musulmanes fonctionnant en autarcie. La mosquée devient un centre de pouvoir, le centre de toutes les activités de la communauté. À cette étape embryonnaire, l'une des priorités est d'aider les nouveaux arrivants afin de resserrer et fortifier la communauté musulmane. […] Les non-musulmans […] les mosquées ne sont que des lieux de culte. Ils se trompent, car le véritable objectif de cette première étape est de décourager l'intégration des musulmans afin de promouvoir l'islamisation de la société d'accueil en l'incitant à toujours plus d'accommodements aux particularismes des musulmans.

Lorsque la communauté s'est consolidée et est devenue assez puissante, commence alors la lutte pour obtenir un statut spécial et l'application de la charia. Dictée par le Coran et la Sunna, la séparation d'avec les non-musulmans est la conséquence naturelle du progrès de l'immigration de conquête. Avec l'augmentation du poids démographique des musulmans, les changements au code vestimentaire deviennent de plus en plus visibles. On passe du port du hijab au port du niqab dans les lieux publics, puis à l'abolition de la mixité entre hommes et femmes musulmanes, et finalement à la séparation des musulmanes et des non-musulmanes. Petit à petit, la population d'accueil finit par s'habituer à ce qu'elle croit être des exigences de la piété. Elle s'habitue aux demandes de séparation dans les lieux publics, dans les lieux de travail, dans les écoles et les universités, ainsi qu'aux demandes de repas halal et de respect de la charia, à l'ajout de fêtes musulmanes au calendrier. Or toutes ces demandes contribuent à donner un statut spécial à la communauté musulmane, la rendant de plus en plus séparée et distincte.

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Au début, ces demandes sont présentées comme des accommodements bénins aux exigences religieuses de musulmans dévots. Toute tentative pour les empêcher sera qualifiée de discriminatoire. C'est ainsi qu'aux États-Unis, des musulmans ont commencé à demander l'abolition de la mixité hommes femmes à certaines heures dans les piscines et les salles de gymnastique, à demander qu'on n'oblige pas les femmes à dévoiler leur visage pour faire prendre des photos de permis de conduire, à refuser de manipuler ou transporter des produits contenant du porc, à exiger que les employés portent des vêtements jugés plus modestes. […]

Dans leur livre, Solomon et Maqdisi constatent que l'identité musulmane se durcit au fur et à mesure que les musulmans gagnent du pouvoir grâce à leur poids démographique. Les mosquées, les écoles, les clubs, leurs médias et leurs organisations se multiplient. La doctrine de la taqiyya ou du mensonge ou de la dissimulation stratégique prend de plus en plus d'importance. Les musulmans cachent leurs objectifs de conquête en les faisant passer pour des exigences religieuses. Petit à petit, ils en arrivent à modifier la culture des non-musulmans. À cette étape plus avancée, on tentera de faire taire les opposants ou on cherchera à obtenir leurs bonnes grâces. L'octroi judicieux de dons en argent amène la classe politique, les médias et autres organisations à avoir une image plus positive de l'islam et des musulmans. […] En Europe, où l'islamisation est déjà avancée, un tournant décisif s'est produit avec l'assassinat du cinéaste Theo Van Gogh qui a réalisé un film sur la maltraitance des femmes musulmanes en Europe. […] Au fur et à mesure que progresse l'islamisation des pays d'accueil, progresse également l'incitation à s'entraîner au jihad. […] On a commencé à voir ce phénomène dans les communautés somaliennes au Minnesota et au Tennessee. De jeunes musulmans sont partis pour la Somalie où ils avaient rendez-vous avec Al Shabaab, un groupe terroriste lié à al-Qaïda. 

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Lorsque la croissance des communautés musulmanes augmente leur poids politique, on multiplie les pressions sur les députés pour qu'ils autorisent les tribunaux islamiques en échange de votes. C'est ce qui s'est passé en Angleterre où coexistent maintenant deux systèmes de jurisprudence. Une fois que la charia est autorisée, les musulmans occidentaux sont soumis à des pressions pour se conformer aux prescriptions de la charia au lieu des lois en vigueur dans les pays d'accueil. Des juges européens non musulmans ont rendu plusieurs décisions tenant compte de la charia dans la condamnation de musulmans. Et puis on constate une augmentation des ghettos, des quartiers, ou secteurs réservés aux musulmans. Les infidèles qui osent s'y aventurer risquent d'être attaqués. De telles zones existent déjà en Europe. […]

Comme le montrent Solomon et Maqdisi, la doctrine de l'hégire doit être comprise comme une stratégie politique globale […]. C'est une immigration insidieuse qui a pour objectif la transformation des comportements, des coutumes et des lois des sociétés d'accueil en vue d'y établir l’État islamique. On peut déjà constater l'islamisation à divers degrés des sociétés occidentales.

L’aide financière à l’Afrique empêche le développement

Dambisa Moyo, auteur de "L'aide fatale", d'origine zambienne, est diplômée de Harvard et d'Oxford. Elle a travaillé à la Banque mondiale et chez Goldman Sachs. Elle défend l'idée que l'aide à l'Afrique est en partie responsable des problèmes de développement.

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"En Afrique, il n'est pas question de sortir de l'aide qui est perçue comme une ressource permanente par les Etats récipiendaires. Cela permet à de nombreux gouvernements africains d'abdiquer leurs responsabilités puisqu'ils savent que d'autres financeront l'éducation, la santé ou les infrastructures nécessaires au décollage économique de leur pays.

Au cours des cinquante dernières années, les pays riches ont déversé 1.000 milliards de dollars d'aide à l'Afrique. Pour quel résultat ? La croissance est moins forte et la pauvreté n'a cessé de grimper. Aujourd'hui, plus des deux tiers des Africains vivent avec moins d'un dollar par jour. L'aide des grands bailleurs de fonds, qu'il s'agisse de la Banque mondiale, des agences de développement ou encore de l'aide bilatérale, nourrit la corruption, alimente l'inflation, mine les services publics. […] Les pays africains dépendant de l'aide n'ont pas à s'inquiéter de ce que souhaite véritablement la population puisque leurs ressources dépendent d'impôts levés à l'étranger. […]

D

L'aide des pays riches n'a jamais permis de sortir un pays de la pauvreté. Elle est un obstacle au développement car elle constitue une rente au même titre que le pétrole ou d'autres matières premières

. C'est une incitation à ne rien faire pour améliorer l'environnement économique. […] Aussi longtemps que ces pays recevront de l'aide, ils n'ont aucune incitation à mettre en Å“uvre les réformes nécessaires.

Ne peut-on pas expliquer les difficultés du continent par la période coloniale ?

Combien de temps faudra-t-il attendre pour ne plus recourir à cette explication ? Cent ans ? Cela n'a rien à voir. La Chine, l'Inde, l'Indonésie ont été colonisés. Cela ne les empêchent pas de se développer rapidement aujourd'hui. […] La question qui se pose aujourd'hui est comment pousser les gouvernements africains à mettre en place les bonnes politiques. Il faut donc les préparer à la fin de l'aide. Les pays riches pourraient leur proposer un doublement de l'aide pendant dix ans avant d'y mettre un terme. Cela serait plus efficace que la perspective d'une aide permanente."

Benoît XVI en Grande-Bretagne en 2010 ?

C'est ce qu'annoncent plusieurs médias.

En attendant, le Pape se rend en République Tchèque après demain pour 3 jours (programme).

A Gonesse, la violence continue

On en parlait il y a quelques jours. Hier une professeurde mathématique a été victime de violence pendant son cours au lycée René-Cassin. L’enseignante se trouvait avec ses élèves de terminale et discutait avec l’un d’eux, tournant le dos à la porte d’entrée. C’est alors qu’elle a vu son interlocuteur changer d’expression brutalement. Elle a reçu un jet de gel lacrymogène sur ses cheveux.

Pilule EllaOne : mise au point de l’ADV

Dénoncée comme abortive dès le début du mois de septembre par Pierre-Olivier Arduin, l'Alliance pour les Droits de la Vie communique par l'intermédiaire du docteur Xavier Mirabel à propos de la pilule EllaOne :

"L’Alliance pour les Droits de la Vie met en garde contre le marché de dupes que constitue le lancement commercial de l’EllaOne dénommée « pilule du surlendemain » par son fabricant, et lancée demain en France, 24 septembre 2009.

Pour le docteur Xavier Mirabel, président de  l’Alliance pour les Droits de la Vie : « On est en train de cacher aux femmes que ce produit, qu’on présente comme contraceptif, a également comme impact de supprimer des vies déjà conçues. C’est une étape de plus dans la banalisation de l’avortement, d’autant plus contestable qu’on ne comptabilisera jamais leur nombre. (…)

L’Alliance pour les Droits de la Vie demande que la vérité soit dite aux femmes sur la véritable action de l’EllaOne, à la fois contraceptive et antinidatoire, et que soient privilégiées d’autres méthodes alternatives à l’IVG que celles qui en augmentent le nombre (…)"

Quand la théorie du genre s’attaque aux enfants

L'information est à peine croyable. Encore plus absurde et scandaleuse que l'histoire de notre illuminé du Sud-Ouest, celle de ce jeune garçon britannique est stupéfiante et surtout significative du relativisme et de l'absence du soucis d'éduquer de la part des parents.

Ainsi, le Sun rapporte qu' un jeune garçon de 12 ans se préparerait à recevoir une thérapie hormonale avant d'avoir recours à la chirurgie pour "devenir" une fille. Et ses parents le soutiennent :

"Nous souhaitons le meilleur pour notre enfant. Nous travaillons à ce que le bien-être de notre enfant soit protégé"

L'irresponsabilté de ces parents est terrible… et celle des autorités britanniques criminelle !

“Changer” de sexe avec vos impôts

Voilà où est tombée notre société. Tout le monde se désole de voir le déficit de la sécurité sociale augmenter d'années en années mais aucun gouvernement n'a le courage de faire cesser les gaspillages ou les scandales.

Ainsi, on apprend, en lisant la presse régionale du Sud-Ouest, qu'un illuminé qui se prétend artiste peut se faire opérer pour "changer" de sexe aux frais du contribuable :

"Jacques Jeylina est né(e) en 1960. Mais il/elle a l'impression d'avoir vécu déjà une longue, très longue vie. Cette exposition d'Ajat (1), qui a « reçu un bel accueil du maire et du village », la raconte à sa manière, en termes de déstructuration et de renaissance. Comme si Jacques n'avait pas aimé Jacques et avait voulu devenir Jeylina (prénom haïtien).

« Dès l'âge de 3 ans, j'ai ressenti la douleur d'être une fille dans un corps de garçon, ce qu'on nomme le syndrome de Benjamin. » Décrivant ses souffrances, Jacques Jeylina, qui a été marié et père de deux enfants aujourd'hui grands – « Au téléphone, je leur dis toujours : C'est papa ! » -, raconte son long mal-être et son lancinant besoin de libération.

Corinne, depuis six ans, l'a « aimé homme, puis femme ». Travaillant dans le social, elle a également été mariée et est mère d'un enfant, grand lui aussi. Elle va accompagner Jacques Jeylina pour « franchir le pas » d'ici six mois : une opération d'ablation à Bordeaux par des gynécologues, remboursée par la Sécurité sociale, étayée de toutes les garanties psychologiques. Précision de l'artiste, qui doit aussi changer ses papiers : « Je suis membre de l'association Mutatis-Mutandis, en lutte contre fantasmes et exhibitionnisme. »"

Ecrivez à vos députés par internet

A

Le Bureau de l'Assemblée nationale a autorisé les députés à accéder à internet lorsqu'ils siègent dans l'hémicycle, sauf pendant les séances de questions orales au gouvernement. Des travaux ont été réalisés pendant l'été pour mettre en place, pour chaque député, une alimentation électrique des ordinateurs portables et une connexion par câble au réseau informatique.

Cette autorisation a été annoncée au lendemain de l'adoption définitive par le Parlement de la loi Hadopi 2, sanctionnant le téléchargement illégal sur internet. Contacter les députés.

Nicolas Sarkozy accuse les dirigeants français

De Nicolas Sarkozy, ce soir à New York :

"Le capitalisme est devenu fou parce qu'on pouvait y faire n'importe quoi. Des organisations, des pays, ont tenu une stratégie de la dette, de la spéculation sans limite".

Il parle sans aucun doute de la France.

Emeute à Dole

Un salon de coiffure et quatre voitures calcinés, plusieurs autres véhicules dégradés, des policiers et des pompiers attaqués à coups de pierres et de cocktails Molotov, des rues barrées par des poubelles enflammées… A Dole (Jura), le quartier des Mesnils-Pasteur a renoué avec ses heures les plus sombres.

La citation du jour

Elle vient des évêques hongrois :

"Il est nécessaire et légitime de réveiller une juste identité, de chercher nos vraies valeurs et d'en prendre conscience, de chercher notre héritage hongrois au plan culturel, historique et scientifique. […] Face à la mondialisation nous professons la catholicité. La vérité catholique n'est pas internationale mais supranationale. Mais pour pouvoir exister concrètement, elle doit s'incarner dans les cultures nationales."

“Faire évoluer les mentalités et la loi”

C'est le but du procès intenté par Fabienne Justel, qui souhaite obtenir le droit d'utiliser le sperme de son époux décédé pour se faire inséminer à l'étranger, selon son avocat Me Gilbert Collard. La loi française interdit toute insémination post-mortem.

Recherches sur l’embryon : pas de changement en vue

Dans un entretien du 11 septembre 2009 au Généraliste, Roselyne Bachelot a expliqué que la discussion parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique aurait lieu à la fin du premier trimestre 2010 avant que n'expire le moratoire sur la recherche sur l'embryon (11 février 2011).

"Si rien n'est fait, cela veut dire que la recherche sur l'embryon sera totalement interdite".

Elle s'est prononcée pour le "maintien de l'interdiction de la recherche avec un régime dérogatoire." Elle s'est redite opposée à la légalisation de la gestation pour autrui.

Courage épiscopal

B

Evoquant, lors de son audience hebdomadaire, la figure de St Anselme d'Aoste, prieur du Bec puis archévêque de Cantorbéry, Benoît XVI a déclaré :

"[Il] entreprit de défendre la liberté de l'Eglise, soutenant l'indépendance entre pouvoirs temporel et spirituel… Il défendit l'Eglise anglaise des ingérences politiques des rois Guillaume I et Henri I".

Ce qui lui coûta d'être exilé en 1103.

"Le courage dont il fit preuve dans son action pastorale, qui lui causa souvent de l'incompréhension et même d'être exilé, doit inspirer les pasteurs, les consacrés et tous les fidèles dans l'amour de l'Eglise du Christ".

Réponse à ceux qui veulent lui faire peur ?

Addendum 25/09 : En commentaire B.B. nopus signale une erreur de traduction.

Régionales : Boutin vers une liste dissidente ?

Lu ici :

"l’ex-ministre du Logement […] a proposé au maire Nouveau Centre d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, de figurer comme tête de liste départementale des Yvelines sur la liste autonome qu’il menace de constituer pour les régionales en Ile-de-France. Santini n’a pas donné de réponse ferme."

Aurait-elle compris qu'elle n'aurait pas ses 40 élus ?

Le Traité de Lisbonne presque ratifié par l’Allemagne

Le président allemand Horst Köhler a signé le texte législatif réformant la Loi fondamentale allemande pour la rendre compatible avec le Traité de Lisbonne sur le fonctionnement des institutions européennes. Après cela, le président devra signer le certificat de ratification, étape qui est désormais une formalité.

Addendum 18h00 : Daoudal (que ferait-on sans lui ?) nous rappelle qu'une autre plainte a été déposée auprès de la Cour constitutionnelle. Le président allemand attendra. Quant aux conservateurs britanniques, ils promettent un référendum sur le Traité s'ils sont élus en mai 2010. Il faut donc tenir.

Nouveau montage contre Benoît XVI

Tandis que les discussions entre Rome et la Fraternité Saint-Pie-X doivent s'ouvrir prochainement, la télévision suédoise repasse le plat Mgr Williamson, accusant le Pape de connaître ses opinions historiques avant la levée de l'excommunication et donc de l'avoir couvert. Comme l'indique Osservatore vaticano :

"Point besoin d’être un juge d’instruction chevronné pour voir tout de suite que ce dossier prétendument « nouveau » est un pur montage mal ficelé, qui ne contient strictement rien de nouveau. L’entretien de Williamson avait été diffusé le 21 janvier (le hasard, encore une fois avait bien fait les choses : c’était le jour de la date donnée au décret de la levée des excommunications […].

W

En revanche, jusqu’au 21 janvier, ni le Pape (qui l’a clairement affirmé dans sa lettre aux évêques du monde entier), ni par conséquent le Secrétaire d’État et le cardinal Castrillón qui suivaient l’affaire pratiquement jour et nuit avec lui, ne savaient. Et la preuve du contraire serait aujourd’hui… l’affirmation péremptoire d’une journaliste suédoise qui accuse le Pape d’être un menteur ? Mais qui laisse dire cela aujourd’hui à cette journaliste ? Qui, connaissant en gros le contenu de cette nouvelle émission, a averti le Souverain Pontife du mal qu’on voulait lui faire et qu’on voulait faire au Saint-Siège ? Tout cela montre que ce nouvel épisode est monté de toutes pièces."

Et le Cal Hoyos avait indiqué au journaliste qui lui demandait si, apprenant les propos de Mgr Williamson, il aurait demandé sa rétractation avant de lever l'excommunication :

"Je pense que non, parce que c'est un problème historique et non moral."

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