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La presse régionale est aussi en crise

Les quatre grands de la Presse Quotidienne Régionale que sont le groupe Est Bourgogne Rhône-Alpes (EBRA), Ouest-France, GHM et Sud-Ouest sont lourdement endettés : environ 350 millions d'euros pour EBRA, 150 millions pour GHM, une centaine pour SIPA-Ouest-France et Sud-Ouest. Le chiffre d'affaires de la PQR est réalisé à 60% par les ventes et 40% par la publicité et les petites annonces.

“Confirme tes frères”

B Paroles du Pape, hier :

"Je suis venu au milieu de vous pour vous encourager et pour vous confirmer dans la fidélité au Christ, comme l'indique bien aussi le thème que vous avez choisi : 'Confirme tes frères » (Lc 22, 31)'. 'Confirme tes frères' : cette invitation du Seigneur, je la ressens aujourd'hui comme adressée à moi avec une singulière intensité. Priez, chers frères, et sœurs, pour que je puisse toujours exercer ma mission de Pasteur de tout le troupeau du Christ avec fidélité et avec amour (cf. Jn 21, 15 ss)".

Les liens entre l’ETA et les Verts

On lit ici qu'il y aurait de nombreuses relations entre le groupe terroriste basque ETA et les Verts de Cohn-Bendit à José Bové.

Cela n'est pas très étonnant, quand on se souvient que les deux organisations militent pour le même but : le démembrement des Etats au profit de régions.

United colors of politiquement correct

Au Royaume-Uni, une douzaine d’organismes semi-publics ont banni certaines phrases et expressions pouvant offenser ou choquer certains individus. La Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord a adopté par exemple l’expression «jour malheureux» pour remplacer «jour noir». L’adjectif «noir» pose aussi problème dans plusieurs expressions négatives comme «le mouton noir», «la marque noire» et «l’air noir». Dans le même ordre d’idée, «plus blanc que blanc» ne devra plus être utilisé.

Echec de la Gay Pride en Hongrie

Malgré des "renforts" venus de Vienne, la participation a été bien inférieure aux années précédentes.

Copé songe à une ouverture encore plus à gauche

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale estime qu'«il y a peut-être de quoi discuter» entre l'UMP et les Verts. Jean-François Copé n'est toutefois pas le seul à chercher à élargir le socle de la majorité présidentielle. Nicolas Sarkozy se place en première ligne, comme en témoigne la réception hautement médiatique de la patronne des Verts Cécile Duflot à l'Elysée jeudi dernier. Un second entretien en deux mois après une entrevue au palais présidentiel, accompagnée par Daniel Cohn-Bendit, au lendemain du succès des listes Europe Ecologie aux européennes.

UE : perte d’influence de la France

Jean Quatremer s'inquiète de la perte d'influence de la France au sein des instances européennes, au profit des Allemands, des Britanniques et des Irlandais.

Guerre des bandes dans le Vaucluse

Un homme de 22 ans a été poignardé hier au Pontet, dans le Vaucluse. Il a voulu s'interposer, après plusieurs rixes entre des jeunes Turcs et des jeunes Maghrébins, à cause semble-t-il d'un vol d'autoradio, qui daterait d'il y a plus de deux mois. Deux autres personnes auraient été blessées.

Elections partielles

On votait hier à Nice pour une cantonale partielle. L'UMP – Nouveau Centre arrive largement en tête avec 40,54% des votants, suivi par le Parti Socialiste, en deuxième position avec seulement 15,38% des voix, les Verts avec 8,18%. Le Front National récolte 7,82 %, tandis que les Identitaires (Nissa Rebela) obtiennent 7,68 %. La gauche communiste arrive derrière avec 7,62 % des votants. Le grand vainqueur reste l'abstention : 79%.

A Carcassonne, il s'agissait d'une élection municipale. La liste du député PS Jean-Claude Pérez est arrivée en tête, avec 45,91%, face au maire sortant UMP Gérard Larrat (39,65%), dont l'élection avait été invalidée à la suite d'irrégularités. En mars 2008, M. Larrat l'avait emporté avec seulement 56 voix d'avance. Le Conseil d'Etat a annulé l'élection le 29 mai, estimant que le scrutin avait été altéré par des "manoeuvres" sur les procurations et les listes électorales. Le candidat du Front national Robert Morio arrive en troisième position avec 5,60%, devant Gilles Entajean (Les Verts, 5,42%) et Laurent Posocco (MoDem, 3,43%). On compte 42,31% d'abstentionnistes.

De même à St Cyprien, on élisait l'équipe municipale. Thierry Del Poso, soutenu par le Nouveau Centre et Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), a obtenu 38,62%, suivi de la candidate de l'UMP, Claudette Guiraud, à 16,68%. Le PS obtient 16,54%, suivi du divers droite Jean Roméo, à 14,60%, du centriste Bernard Beaucourt, à 9,65%, tandis qu'un autre divers droite, Claude Valdès, ferme la marche à 3,91%.

Pour compenser le trou de la sécu

S Xavier Darcos a confirmé dimanche que le gouvernement allait augmenter le forfait hospitalier :

"Ce qu'il faut, c'est le rapporter à son prix final, nous étions à 16 euros, nous passons à 20 euros ou quelque chose comme ça. Evidemment, cela peut paraître une somme importante, mais pour tenir l'objectif de dépenses de santé, on est obligé de faire cet ajustement. Cela peut paraître important, mais je le répète, relativement, c'est une somme modeste par jour pour être accueilli dans un établissement".

De son côté, le ministre du Budget Eric Woerth a reconnu qu'une forte hausse du forfait hospitalier était une "piste parmi d'autres" pour renflouer la Sécu.

Une piste parmi d'autres… Donnons-lui une autre piste : stopper le remboursement de l'avortement, remettre en cause le monopole de la sécu.

Chez les jeunes de l’UMP…

Au Campus de Seignosse (Landes), Frédéric Mitterand se taille un franc succès alors que l'ouverture vers Philippe de Villiers ne semble pas séduire…. 

Recife : nouvel éclairage sur les faits

Dans La Croix du 22 août dernier, Joël-Benoît d’Onorio, président de l’Union internationale des juristes catholiques, revient sur l’affaire de Recife. Voici ce qu'en retient Génétique :

"Il semblerait en effet que l’intégralité de cette polémique repose sur des faits rapportés par une dépêche d’agence et que personne ne se donna jamais la peine d’aller vérifier.

Dans la réalité, les parents, bien que séparés, étaient dès l’abord opposés à l’avortement de leur fille. Ils avaient été entourés et soutenus tout au long de leur épreuve par le curé de la paroisse et la Caritas locale qui fit prendre la fillette en charge par l’Institut maternel et infantile du Pernambouc. Le directeur du service leur avait assuré que ni la santé ni la vie de la jeune mère ne seraient en danger si sa grossesse était attentivement surveillée (…)

Ce sont donc des travailleurs sociaux, activistes de l’avortement, qui ont circonvenu la mère, analphabète, en lui faisant faussement redouter le pire pour son enfant. Ils ont ainsi obtenu, à l’insu du père, le transfert de la fillette vers une clinique d’avortements de Recife où lui fut administré un produit chimique visant à l’expulsion des fœtus gémellaires. Cette méthode est pourtant hautement contre-indiquée au-delà de sept semaines de grossesse en raison des risques importants pour la patiente. En l’occurrence, celle-ci en était à quinze semaines.

L’affaire de Recife n’a été qu’un avortement forcé et instrumentalisé pour des raisons idéologiques et non compassionnelles. Il n’y a donc eu nulle maladresse de la part de Mgr Sobrinho qui n’a fait que rappeler la réalité d’une excommunication qui tombe de facto sur les avorteurs et leurs complices conscients (ce qui exclut donc la mère)."

Dommage que certains journalistes catholiques peu prudents aient exploité cette affaire pour tenter de discréditer les plus fervents défenseurs de la Vie et laisser penser que l'Eglise pourraient désormais accepter les avortements thérapeuthiques…

L’union des traditionalistes et de la génération ‘Jean-Paul II’

Du père Michel Gitton, à propos de l'ouverture de discussions entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X :

G "[I]l faut bien se rendre à l’évidence que l’aile « traditionaliste », dans sa forme « ralliée », comme dans sa forme dure, continue de marquer des points. Que ce soit au plan des vocations religieuses et sacerdotales, au plan de l’éducation et de la vitalité des communautés, on ne peut plus soutenir qu’il s’agit là de quelques attardés en voie de disparition. Certes, il ne faut pas s’illusionner, là non plus tout n’est pas rose, la solidité affichée cache bien des faiblesses, mais on ne saurait quand même nier que la transmission de la foi aux jeunes générations y a souvent mieux réussi qu’ailleurs, malgré les trésors de pédagogie déployés dans les parcours de la catéchèse officielle.

Nous voilà donc ramenés à l’humilité et c’est mieux ainsi. Cela nous permet peut-être d’entendre ce qu’ont à nous dire les disciples de Marcel Lefebvre, malgré le côté désagréable et souvent exagéré de leurs critiques. Au fond, ils nous alertent sur les faiblesses possibles de ce que nous croyions définitivement admis et que nous tenons toujours pour des progrès indiscutables : la valeur de la réforme liturgique, le dialogue interreligieux, la collégialité épiscopale, une vision dynamique de la tradition de l’Eglise. Il ne s’agit pas de brader tout cela dans un nouvel opportunisme aussi idiot que le précédent, mais la moindre chose est d’accueillir les questions, de reconnaître que tout n’a pas fonctionné parfaitement jusqu’ici chez nous et qu’il y a peut-être lieu de revoir sur certains points notre copie, surtout d’approfondir ce que nous avions trop vite conclu. Nos amis peuvent nous y aider, comme nous pouvons les aider à sortir de certains blocages, qui ne peuvent mener qu’à des impasses.

Car eux aussi doivent reconnaître que les choses ne se sont pas passées comme ils l’attendaient. L’« apostasie de l’Eglise » devait aboutir à une crise apocalyptique, où Dieu reconnaîtrait les siens dans le naufrage général. Or, sans qu’ils osent toujours se l’avouer, ils voient bien que l’Eglise de Jean-Paul II et de Benoît XVI continue à vivre et à rayonner, le Veau d’or n’est pas installé dans le sanctuaire, la foi est enseignée et les sacrements dispensés, peut-être pas tout à fait comme ils le souhaiteraient, mais il est quand même difficile de nier la continuité. Alors que faire ? Tenir indéfiniment dans cette position paradoxale d’être catholiques sans Rome, ou saisir la main tendue ?

Il ne s’agit pas ici de politique, mais d’abord de la vérité. N’empêche qu’on se prend à rêver de la force qui serait celle d’une Eglise ayant réussi à résorber un schisme et qui parviendrait à atteler à la tâche de l’évangélisation les combattants pugnaces de la « messe de toujours » et les enfants de la génération Jean-Paul II !"

Un conseiller d’Obama démissionne

Van Jones était le conseiller spécial du président Barack Obama pour les questions de l'environnement.

Chronique de la violence ordinaire loin des discours ministériels

Tandis que le ministre de l'Intérieur (celui que l'on n'entend jamais lorsqu'une église a été prise pour cible) pérore sur la "tolérance zéro", 3 voyous de 20 à 25 ans, dont l’un était armé, ont pris pour cible un bus de la ligne 258  à Nanterre. Une femme a été blessée. Les trois individus n’ont pas été retrouvés. Le tireur a visé la porte du bus et deux fenêtres d’un appartement. Ses trois tirs ont légèrement blessé une passagère du bus, une jeune femme de 33 ans, touchée par les bris de glace.

Que les chrétiens n’aient pas peur de s’engager en politique

Benoît XVI a exhorté les chrétiens à ne "pas avoir peur" de s'engager sur le plan politique, dimanche lors d'une messe en plein air à Viterbe, localité au nord de Rome.

"N'ayez pas peur de témoigner votre foi dans les différents cercles de la société, dans les multiples situations de l'existence".

Il a rappelé la vocation des chrétiens "à vivre l'Evangile", soulignant que cela correspondait justement à "l'engagement social, à l'action politique" permettant un "développement humain complet".

Afghanistan : l’un des soldats blessés décède

L'un des soldats français blessés en Afghanistan par l'explosion d'une bombe qui a fait un mort et huit autres blessés parmi ses camarades, est décédé dimanche à Ramstein (centre de l'Allemagne) des suites de ses blessures.

Ce soldat du 3e Régiment d'infanterie de marine, le caporal Thomas Rousselle âgé de 30 ans, avait été rapatrié en Allemagne dans la nuit de vendredi à samedi par un avion militaire américain et hospitalisé sur la base américaine de Ramstein. Trois autres blessés, les plus grièvement touchés par l'explosion, avaient été rapatriés de la même manière et cinq sont toujours hospitalisés à Kaboul.

RIP

Conversions aux Etats-Unis

Dans le diocèse de Baltimore, un couvent épiscopalien de religieuses s'est converti, chapelain compris, après un travail de discernement de sept ans (via le FC).

La dignité du sacerdoce

A l'occasion de l'année sacerdotale, Mgr Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, publie un ouvrage intitulé sobrement Le Prêtre, afin d'éclairer sur ces hommes qui répondent à l'appel du Christ, qui donnent leur vie pour guider nos âmes. En voici un court extrait :

P "Un jour, on signala au pape Jean-Paul II que l'on venait d'identifier, près de la place Saint-Pierre, un prêtre devenu mendiant. Au terme d'une vie d'errance et de déchéance, gagné par l'alcoolisme, ce prêtre avait quitté le ministère presbytéral. L'information une fois vérifiée, Jean-Paul II fit alors rechercher dans toute la ville de Rome ce pauvre hère. Il l'accueillit dans ses appartements, puis le pape se confessa à lui. Dans ce geste prophétique, Jean-Paul II venait ressusciter en cet homme la dignité perdue de son sacerdoce. Il l'aidait à retrouver l'inaltérable beauté que Dieu avait scellée en lui au jour de son ordination, il venait réveiller la vertu de son premier appel : être instrument de la grâce."

L’inauguration du mur des expulsés

hier à Billère, a été perturbée par des militants du Bloc identitaire (voir aussi le journal régional de France3).

Les idéologues s’attaquent à l’orthographe

Lu sur Hermas, suite à des récents articles demandant la réforme de l'orthographe et de la grammaire :

O "On reproche encore à l’orthographe et à la grammaire, et c’est là que nous touchons au fond de l’idéologie politique, son caractère anti-démocratique. Elles seraient discriminatoires, et nous savons la connotation socialement infâmante de ce terme aujourd’hui, du plateau de télévision au code pénal. Il y a ceux qui savent, qui comprennent, qui maîtrisent [plus ou moins quand même, mais c’est une limite qui ouvre sur des enrichissements et des découvertes toujours nouveaux], et ceux qui ignorent, qui ne maîtrisent pas et qui massacrent la langue commune, et cette différence n’est pas tolérable. Alors, selon la pente quotidiennement parcourue de l’éducation nationale, qu’il ne s’agit jamais de monter, plutôt que de travailler à hausser les esprits dans la connaissance et la maîtrise, on se propose de les uniformiser par la médiocrité. […]

Pourquoi ne pas le dire ? A cet argument tiré de la discrimination s’ajoute, naturellement, la pression générée par des immigrations massives de populations qui ne maîtrisent peut-être pas même leurs propres langues d’origine. “L’élitisme” supposé attaché à la complexité de la langue, en laquelle on se refuse a priori à reconnaître une règle structurante pour l’esprit, et donc un moyen de promotion et d’enrichissement pour l’intelligence et le jugement, est ainsi vu, par le bas, comme un obstacle à l’intégration sociale.

Eglise rasée au Kosovo

Le diocèse de Ras et de Prizren de l'Église serbe a souligné le mauvais état du patrimoine spirituel et culturel au Kosovo-Métochie. Le cas de l'église de la Sainte Trinité à Djakovica a été mis en exergue. Le site de cet ancienne église a été transformé en parc et il n'y a plus aucune trace de l'édifice.

C’est encore de notre faute

D Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a mis en garde les pays qui s'opposent à son entrée dans l'UE en soulignant que cela sème "le doute" dans l'esprit des Turcs et freine les réformes dans le pays :

"Les voix négatives que nous entendons toujours de la part de certains pays de l'UE répandent le doute parmi nos concitoyens et nuisent à nos efforts pour poursuivre les réformes".

Il a cité la liberté religieuse ou d'expression, l'abolition de la peine de mort ou l'autorisation d'émissions de radio en kurde. Voilà que cela va être de notre faute si la Turquie est un Etat totalitaire.

Hervé Mariton tacle Nicolas Sarkozy

Le député UMP Hervé Mariton s'est rendu à l'Université d'été de son parti à Seignosse et n'y a pas ménagé  ses réserves à l'égard du chef de l'Etat. Il s'est tenu ostensiblement à l'extérieur des tentes déployées par l'UMP pour accueillir les différentes tables rondes, afin d'animer son propre débat avec des militants.

"La visée des présidentielles de 2012 est de plus en plus présente. Ce n'est pas indigne mais il ne faut pas que cela bouffe tout le reste. Pour la présidentielle, j'aimerais une vision".

"On pourrait imaginer davantage de cohérence au gouvernement sur la taxe carbone".

Ethique et économie, l’ordre et la liberté

Lu dans la dernière livraison de la revue du CEP, un article intéressant du Père Heinrich Pesch, jésuite spécialisé dans l'économie, datant de 1917 mais toujours actuel. Extrait :

P "L'ordre, non la liberté, est le principe suprême et la meilleure garantie du juste degré de liberté. […] Le "système" fondé sur la théorie de la libre entreprise, dans sa forme ancienne ou récente, a été appelé simplement le "système de libre concurrence". On a tenté de faire de cette libre concurrence le principe régulateur de la production et de l'échange. L'ensemble du "système" repose sur trois facteurs dont chacun d'eux a lui-même besoin d'une réglementation. Et même pris ensemble, leur somme ne constitue pas un "principe de régulation". Ces trois facteurs sont : l'intérêt personnel, la liberté et la concurrence. Avons-nous encore besoin d'une preuve que l'intérêt personnel, c'est-à-dire la poussée de l'instinct, nécessite une régulation ? Et que le genre de liberté du laissez-faire finit trop souvent par être diamétralement opposé à l'ordre et à la réglementation ?

Le troisième facteur, la concurrence, peut en fait agir de façon constructive s'il s'agit d'une rivalité réglementée qui réussit à assurer la qualité tout en offrant une bonne marchandise à un prix raisonnable. Cependant la concurrence n'est pas un "principe" mais seulement un fait, un évènement, un genre de conduite ayant lui-même besoin d'une réglementation. Et si celle-ci fait défaut, la "libre concurrence" -notez bien que par là nous entendons une libre concurrence absolue – deviendra un danger pour l'économie nationale. Elle supprimera la classe moyenne. Les travailleurs, se faisant mutuellement concurrence, deviendront les victime de l'esclavage du salaire ; et les employeurs eux-mêmes devront chercher refuge dans les cartels. Les consommateurs finiront pas se voir offrir sur le marché des produits dangereux pour leur santé, dépourvus de valeur esthétique, de qualité médiocre et superficiels.

Non, la "libre concurrence" […] n'est pas un "principe régulateur" de l'économie nationale. […] Il n'y a plus de place ici pour l'activité régulatrice des corps professionnels et l'Etat n'est là que pour empêcher les atteintes à la liberté des membres de la libre entreprise […] Un système qui s'appuie sur des principes faux – comme le fait le système de libre entreprise – et qui de plus est contradictoire, ne peut qu'aboutir à des conséquences absurdes lorsqu'il est mis en oeuvre. Et quelles sont ces absurdes conséquences ? Deux mots les résument : capitalisme et socialisme."

Rome

Pour ceux qui suivent l'actualité italo-vaticane, le blog Osservatore-vaticano apporte quelques informations sur l'affaire Boffo, du nom du directeur de l'Avvenire – le quotidien de la Conférence épiscopale italienne, sur les mutations au sein de la Curie, ainsi que sur l'Osservatore romano.

Les lecteurs “ordinaires” du Monde se rebiffent

Véronique Maurus, médiatrice au Monde, prend bien soin de préciser :

M "Des lecteurs racistes, xénophobes ou haineux, nous en avons, même si nous ne publions pas leurs courriers – ils écrivent d'ailleurs peu, hors des lettres anonymes. Ce ne sont pas de ceux-là qu'il s'agit ici. Mais de lecteurs ordinaires, aimables, ouverts, modérés, qui signent de leur nom et de leur adresse postale. Ceux-ci nous envoient, depuis quelque temps, des messages agacés et "politiquement incorrects""

En voici quelques extraits :

" [Je suis] de plus en plus atterré par la pusillanimité des journalistes […] J'attribue cette attitude à leur vie parisienne dans un microcosme singulier […] Le "parler et le penser correct" semblent inhiber nos élites. Je m'étonne régulièrement de voir des mouvements aux buts louables (lutte contre le racisme, l'antisémitisme, pour la paix, etc.) ameuter à tout propos les médias consentants pour un fait mineur, voire des dires que nul n'aurait osé fustiger il y a une vingtaine d'années. En revanche, si un fait de société déplorable est le fait d'une communauté particulière, il est de très mauvais goût de vouloir l'évoquer."

"Chacun est libre de se conformer dans sa vie privée aux préceptes de sa religion. Mais pour la gestion de son espace public, la société doit raison garder et ne pas accepter de se soumettre aux exigences de l'irrationnel."

Vous l'avez compris, les lecteurs du "quotidien de référence" en ont assez de l'Allahicité. Mais pas seulement. Voici un autre extrait à propos de la sexagénaire fauchée par une moto de la garde républicaine sur le Tour de France :

"Cette spectatrice n'étant pas issue d'une "communauté" issue de l'immigration, la compétition a pu se poursuivre sans incidents ni manifestation, ni dénonciation de la sauvagerie raciste des gendarmes par la famille, ni mise à feu de véhicules ou de centre commerciaux".

"Progressivement, les voyous ont été transformés en victimes de la société dans l'opinion publique. Le sentiment de culpabilité a ainsi été atténué. On ne vole plus, on choure. Incendier une voiture, un commerce ou des villas, est un acte traduisant une frustration sociale."

"Il y a quelques jours, à la poste, ma fille, infirmière, voit une personne (BCBG) injurier l'employée qui refusait de lui remettre une lettre recommandée car elle ne lui était pas destinée et ce sans procuration (…). Ma fille n'a pu s'empêcher de lui dire, de façon courtoise, que la postière n'y était pour rien. Folle de colère, cette dame l'a abreuvée d'injures et l'a traitée de "sale Blanche !" en crachant par terre. Ex-visiteur de prison bénévole, j'ai dialogué toutes les semaines avec des jeunes détenus issus de l'immigration, j'ai été confronté à toutes sortes de souffrances, mais je n'ai jamais perçu autant de haine."

Bref, un lecteur écrit :

"J'ai le sentiment que vous souffrez vous-même, en refusant de regarder les choses en face, d'une maladie fort répandue, une légère schizophrénie".

Et que conclut la médiatrice ? :

"Ces messages n'expriment ni violence ni rejet. Tout au plus de l'irritation contre le "politiquement correct", dont Le Monde est depuis toujours le symbole – à tort ou à raison."

Le préfet Paul Girot de Langlade ira jusqu’au bout

Lcontre le ministre de l'Intérieur. Il veut également en profiter pour régler définitivement ses comptes avec le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), qui a pu être à l'origine de la manipulation.

Chronique de l’injustice

Redouane Kouthir, 50 ans, principal suspect du meurtre d’un jeune homme, lundi soir dans une brasserie à Villeurbanne (Rhône-Alpes), est toujours actuellement recherché. Selon la police, c’est un criminel d’envergure, extrêmement dangereux, condamné à plusieurs reprises pour divers crimes et délits notamment l’assassinat d’un policier au cours d’un braquage.

Malgré cette extrême dangerosité, Redouane Kouthir bénéficiait d’une mesure de semi-liberté. Grâce à cette invraisemblable mesure, il a pu à nouveau tuer pour une banale affaire de paquet de cigarettes. La compagne du meurtrier, pourtant à l’origine de l’incident qui tournera à la tragédie, a été remise en liberté au grand scandale de la famille de la victime.

Les Irlandais vont revoter sur un traité identique

N Tandis que le non gagne du terrain, le président de la Commission du référendum mise en place en Irlande pour expliquer le traité de Lisbonne, Frank Clarke, magistrat de la Haute Cour, confirme que le peuple est appelé à voter exactement sur le même traité qu'il a rejeté l'an dernier. Il ajoute que les (prétendues) « garanties » concédées par l'UE n'entrent pas en ligne de compte, car les sujets en question (avortement, politique fiscale, défense) ne figurent pas dans le traité.

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