La religion doit être enseignée à l’école
La Congrégation pour l'éducation catholique a envoyé le 5 mai une lettre aux conférences épiscopales sur l'enseignement de la religion à l'école. Extraits :
"La nature et le rôle de l’enseignement religieux à l’école sont aujourd'hui l’objet de débats et, en certains cas, de nouvelles réglementations civiles, qui ont tendance à le remplacer par une étude du fait religieux en général, ou de morale et de culture religieuse, allant jusqu'à s'opposer aux choix et à l'orientation que les parents et l’Eglise désirent donner à la formation des générations futures. En conséquence, par cette Lettre Circulaire aux Présidents des Conférences épiscopales, la Congrégation pour l’Education Catholique estime nécessaire de rappeler quelques principes […].
-
L’œuvre éducatrice bien qu’accomplie par plusieurs acteurs, repose sur les parents comme premiers responsables de l’éducation.
-
Cette responsabilité implique le droit de choisir une école qui garantisse une éducation conforme aux propres principes religieux et moraux. […]
-
De par son activité scolaire, l’école catholique est une véritable réalité d'Eglise, dans laquelle se fondent harmonieusement la foi, la culture et la vie.
-
Elle est ouverte à tous ceux qui désirent en partager le projet éducatif inspiré par des principes chrétiens.
-
L’école catholique est une expression de la communauté ecclésiale et sa catholicité est garantie par les autorités compétentes (Ordinaire du lieu).
-
Elle garantit la liberté de choix aux parents catholiques et constitue un aspect du pluralisme scolaire.
-
Le principe de subsidiarité régit la collaboration entre la famille et les diverses instances chargées de l’éducation. […]
-
La liberté religieuse est le fondement et la garantie de la présence de l’enseignement de la religion dans les écoles publiques.
-
Une conception anthropologique ouverte à la dimension transcendantale en est la condition culturelle.
-
Dans les écoles catholiques, l’enseignement de la religion est une caractéristique essentielle du projet éducatif et on ne peut y renoncer.
-
L’enseignement de la religion est différent et complémentaire de la catéchèse, car il s’agit d’un enseignement scolaire, qui ne réclame pas une adhésion de foi, mais transmet des connaissances sur ce qu'est le christianisme et la vie chrétienne."
Ils sont vraiment dérangés et pas seulement “dégenrés”
Un blogueur s'est incrusté dans une réunion de préparation d'une manifestation homosexuelle. Extraits :
"Je m’attendais à […] des discussions constructives, instructives et joyeuses, portant par exemple sur la couleur des chars, les limites vestimentaires, le déroulement du cortège, etc. Que nenni. Ce fut un crêpage de chignon incroyable, une haine ahurissante, des pics et des échanges d’une méchanceté glaciale.
Le premier point de cette AG qui doit en compter neuf concerne la brochure promotionnelle de l’événement, imprimée par le bureau «Pride», organisateur de l’événement. Toutes les associations sont censées avoir participer à son élaboration. C’est là que les choses se corsent. […] Le premier à prendre la parole est un chétif quinqua (estimation) en chemise à carreaux, à l’air mystérieusement constipé. Il s’exprime plutôt bien, clairement. Au fur et à mesure qu’il développe, avec le plus grand sérieux du monde, je me rends compte qu’il est fou à lier. Je le cite :
«Je ne suis pas content du tout. J’avais veillé à ce que le texte soit entièrement «dégenré», contre la binarité, c’est-à-dire sans féminin ni masculin. Lorsque je lis homosexuel au lieu d’homo, ou prostitué uniquement au masculin, c’est clairement une agression transphobe».
Grand silence. Manifestement, tout le monde est d’accord. Le fou poursuit, l’œil toujours plus inquisiteur.
«Cette brochure est mauvaise. Il y a des attaques contre les Poppers, étant donné qu’ils sont très consommés par les homos, c’est clairement homophobe. Ce texte est moralisateur, dégradant, stigmatisant, d’un autre âge !»
[…] S’en suit un raisonnement alambiqué, ou la promotion de la capote est vue comme «serophobe» puisque la brochure recommande de «se méfier» du Sida donc des sidaïques. […] «On peut se permettre un clin d’œil» ose une malheureuse dame. Le fou constipé bondit : «un clin d’œil à qui ?». Elle est aussitôt lapidée. En un tournemain le visuel est décrété «pas compatible avec l’état français et ses valeurs homophobes». Tel est transgressé qui croyait transgresser. […] Un (une ?) transsexuel se lève. Un passage de la brochure omet d’attacher le mot « trans » aux mots lesbiennes-gays-bis. «Agression transphobe».
Paranoïa, nom féminin. Psychose caractérisée par une tendance au délire de persécution. Mieux vaut en rester là. Voilà un bref tour d’horizon du « lobby » LBGT… Qui se veut représentatif. Et nous n’étions, après deux heures d’invectives, qu’au premier des neufs points de la réunion. […] De toute ma vie je jure de jamais n’avoir rencontré milieu plus fermé. Qu’on le veuille ou non, qu’on trouve cela « phobe » ou non, ces gens relèvent de la psychiatrie à tous les étages."
Barack Obama cherche à diviser les catholiques
Le communiqué de la Maison-Blanche destiné à soutenir la venue aujourd'hui du président pro-mort dans une université catholique montre que la stratégie politicienne de l'équipe gouvernementale est de diviser les catholiques en s'appuyant sur ceux qui relativisent le respect de la vie. Or si ce respect est non-négociable, c'est parce qu'il fonde tous les autres droits. On note ainsi que le communiqué de la Maison-Blanche ignore l'avis des 82 (actuellement) évêques opposés à la venue d'un politique pro-avortement dans une université catholique.
Les subventions aux associations : un système électoraliste
Rolland Balalas, secrétaire général du groupe socialiste au conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, était le pivot des attributions d'aides publiques aux associations dans les quartiers Nord de Marseille. Il était en outre l'assistant de la députée Sylvie Andrieux (photo). Balalas est aussi, à présent, le principal témoin à charge des pratiques occultes du PS phocéen. Il a déclaré au juge Franck Landou, qui l'a mis en examen en juin 2008 pour «complicité de détournements de fonds publics» :
"Le fait d'aider abondamment les associations est le résultat d'une stratégie politique ; les vannes sont ouvertes en grand dans un but que l'on peut qualifier d'électoraliste et de clientéliste. Mme Andrieux utilise sans discernement les fonds publics sans se soucier de ce qu'il y a derrière, juste pour sauvegarder ses intérêts électoraux et politiques. C'est-à-dire qu'elle se fout complètement de savoir si ce que l'on finance est bon ou pas, dans la mesure où ça augmente sa popularité dans les quartiers."
Le magistrat reconstitue un stupéfiant puzzle : une galaxie d'associations gigognes aux noms passe-partout et aux buts incertains qui ont reçu des millions d'euros de subventions dont l'essentiel a été distrait de leur finalité sociale. Créées par un petit groupe d'individus influents dans les cités, toutes ont été subventionnées par la région au titre de la politique de la ville sans que jamais personne ne vérifie l'usage des fonds. Résultat : loin d'avoir servi à des actions d'insertion, ces sommes ont été détournées et leur trace se perd dans un labyrinthe de retraits d'espèces, de fausses factures et de dépenses personnelles-des ordinateurs jusqu'aux voitures de luxe.
Animateur de plusieurs associations fantômes, Benyoub Same a précisé les termes de l'échange :
"En contrepartie des subventions, je m'étais engagé auprès de Rolland [Balalas] à être disponible lors des élections sur le secteur : cela signifiait amener des gens aux meetings de Sylvie [Andrieux], faire de la propagande pour elle, ce genre de trucs."
Placé en garde à vue le 19 février, le directeur de l'aménagement au conseil régional, Guillaume Lalange, l'a confirmé :
"Les subventions octroyées aux associations des quartiers Nord font partie d'un système électoraliste."
L'enquête du juge Franck Landou montre qu'à partir de 2004 le montant des subventions allouées aux associations phocéennes s'est multiplié d'année en année, pour atteindre 15 millions d'euros en 2006, 16,5 millions en 2007 et près de 18 millions en 2008.
Fillon interrompu par des militants du MPF
Hier, lors de son discours sur les européennes, le Premier ministre a étayé sa foi européenne par l'éloge de la présidence française de l'UE "reconnue comme une vraie prouesse de la volonté". Il a affirmé que plus personne ne craignait que la France "perde son identité" dans l'Europe, rappelant que lui-même -il s'était notamment opposé au traité de Maastrich en 1992- n'avait pas toujours pensé ainsi. François Fillon a alors été interrompu par quelques personnes qui se sont dressées en scandant "Villiers, Villiers" avant d'être évacuées par le service d'ordre.
L’islamisation du Liban est en cours
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"En juillet 2008, les supermarchés Monoprix et Géant du Liban ont été rachetés par le groupe koweitien TSC, qui affirmait alors qu'il ne changerait pas la politique de ces marques. Aujourd'hui, les Libanais constatent que le jambon a disparu des rayons, et que pour acheter de l'alcool il faut aller dans un endroit séparé et payer à une caisse spéciale. Ils constatent aussi que les employés chrétiens sont peu à peu remplacés par des employés musulmans. TSC étant les initiales de The Sultan Market, ce n'est pas étonnant…
Deux groupes ont été constitués sur Facebook pour protester. L'un des participants signale que l'hôtel InterContinental Phoenicia de Beyrouth ne sert plus de porc. Dans les commentaires de l'article de Libnanews, un intervenant écrit qu'à Saïda et à Tripoli les jours de congé ne sont plus le samedi et le dimanche mais le jeudi et le vendredi."
C'est aussi comme cela que ça se passera en France.
Erreur de Libération
Lu sur Libération (via le FC) :
"Lors d’une rencontre interreligieuse à Jérusalem, lundi soir, le Cheikh Tayssir al-Tamimi, chef des tribunaux islamiques palestiniens, s’est emparé du micro, demandant au pape de faire «pression sur le gouvernement israélien pour qu’il stoppe son agression contre le peuple palestinien». Benoît XVI a alors immédiatement quitté la salle, le Vatican exprimant peu après son mécontentement."
C'est faux : le Saint-Père n'a pas quitté la salle (voir la vidéo à 21mn16).
Appel aux lecteurs
L'émission "Toute une histoire" présentée par Jean-Luc Delarue lance un appel à témoins pour recueillir des témoignages sur ce sujet :
"Les prêtres sont ils des hommes comme les autres ?"
Et voici les témoignages que France 2 attend :
- Vous êtes prêtre et vous entretenez une liaison secrète avec une femme
- Vous avez décidé de quitter les ordres après être tombé amoureux
- On dit de vous que vous êtes un prêtre hors du commun (style vestimentaire, mode de vie…)
- Vous entretenez une relation amoureuse avec un prêtre, vous souffrez de ne pas pouvoir vivre votre amour au grand jour
- Vous êtes l’enfant caché d’un homme d’Eglise
- Au contraire vous ne comprenez pas qu’un homme d’église puisse rompre ses vœux
Si vous souhaitez indiquer qu'il y en a assez de s'en prendre tout le temps et uniquement à l'Eglise catholique, contactez : Sandra au 01 53 84 33 27 ou par mail [email protected] ou Sabrina au 01 53 84 33 95 ou par mail [email protected].
La paix, c’est Jésus-Christ !
Au dernier jour de son voyage en Terre Sainte, Benoît XVI, après avoir rendu visite au Patriarche grec orthodoxe de Jérusalem à qui il a rappelé l'importance du témoignage vibrant de notre foi, a exprimé clairement au Saint Sépulcre à Jérusalem, ce qu'il a évoqué tout au long de son voyage :
"Aujourd’hui, à près de vingt siècles de distance, le Successeur de Pierre, Évêque de Rome, se tient devant ce même tombeau vide et contemple le mystère de la Résurrection. Suivant les pas de l’Apôtre, je désire proclamer encore, aux hommes et aux femmes de notre temps, la foi inébranlable de l'Église : Jésus Christ « a été crucifié, est mort et a été enseveli », et «le troisième jour il est ressuscité des morts». Exalté à la droite du Père, il nous a envoyé son Esprit pour le pardon des péchés. En dehors de lui, que Dieu a fait Seigneur et Christ, «il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous puissions être sauvés» (Ac 4, 12). […]
Comme chrétiens, nous savons que la paix à laquelle aspire cette terre déchirée a un nom : Jésus Christ. « Il est notre paix », lui qui nous a réconciliés avec Dieu en un seul corps, par la Croix, mettant fin à la haine (cf. Ep 2, 14). Déposons donc entre ses mains toute notre espérance pour l’avenir, tout comme, à l’heure des ténèbres, il remit son esprit entre les mains du Père. […] Nouvel Adam, le Christ est la source de l’unité à laquelle la famille humaine tout entière est appelée, unité dont l'Église est le signe et le sacrement. Agneau de Dieu, il est la source de la réconciliation qui est à la fois don de Dieu et tâche qui nous est confiée. Prince de la Paix, il est la source de cette paix qui transcende toute négociation, la paix de la Jérusalem nouvelle."
Ce dernier discours est en quelque sorte celui qui donne la clé de tous ceux prononcés en Israël, que ce soit lors des rencontres avec les chrétiens, avec les représentants des autres religions et avec les politiques. Le Saint-Père réaffirme la foi de l'Eglise : seul NSJC sauve, autour de Lui se feront l'unité et la paix.
Un contrat sur une personne humaine c’est de l’esclavage
Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les droits de la vie, s'exprime dans Valeurs Actuelles notamment sur le projet de légalisation des mères porteuses :
"Même s’il n’est pas question d’argent, l’enfant fait l’objet d’un contrat. Aux États-Unis, le contrat peut stipuler, par exemple,que la mère porteuse ne doit ni boire ni fumer, qu’elle doit suivre une batterie d’examens, qu’elle devra avorter si l’enfant est mal formé… Même s’il n’y a pas commerce, il y a contrat et,comme l’a rappelé le philosophe Dominique Folscheid au Sénat, «il y a longtemps qu’on sait ce qu’est un contrat sur une personne humaine: c’est de l’esclavage»."
Travail dominical : le gouvernement bafoue la Constitution
Jacques Remiller, député-maire de Vienne, dénonce le retour du projet sur le travail dominical :
"Est-ce vraiment le moment de présenter le travail dominical comme le fer de lance de la lutte contre la crise économique et le chemin vers une meilleure qualité de vie pour nos concitoyens ? Nous ne sommes plus à un paradoxe près, mais il est tout de même surprenant qu'un ministre annonce une proposition de loi qui est pourtant d'initiative parlementaire. Si le gouvernement tient vraiment à ce texte, il n'a qu'à déposer un projet de loi ! Par ailleurs, que le ministre du Travail annonce un débat pour juillet (encore une session «extraordinaire», comme tous les ans… ) alors que c'est une prérogative exclusive du chef de l'État qui, en règle générale consulte les présidents des deux assemblées, c'est une première !
D'autant plus que c'est un mauvais calcul de compter sur la trêve estivale — de la même manière qu'en décembre dernier certains avaient espéré que la trêve des confiseurs endormirait les Français – pour faire adopter en catimini un texte pourtant essentiel quant à l'avenir de la société française."
Affaire Cassez : mensonge médiatique par omission
En mars Sedcontra avait mené une contre-enquête sur l’affaire Florence Cassez, qui est selon toute la presse française la victime parfaitement innocente d’une Justice mexicaine aveugle et corrompue. Sedcontra a donné la parole aux témoins et aux dernières victimes du gang des “Zodiacos”, qui affirment que Florence Cassez s’occupait activement de surveiller, droguer et nourrir les otages de son compagnon.
Voici qu’un nouveau témoignage est versé au dossier par les aveux tout frais d’une autre kidnappeur mexicain, David Orozco Hernández :
“Florence Cassez nous a rejoint en 2004, et son influence pour imposer et isoler le chef, ou plutôt s’isoler avec lui, ont largement contribué à semer la discorde au sein de l’organisation… Ses fonctions dans la bande consistaient à planifier les rapts et à organiser le recouvrement des rançons… Israel et la Francesa tenaient beaucoup à garder le secret, vis-à-vis des autres membres du groupe, sur les cibles potentielles des enlèvements et la réalité des sommes obtenues des familles d’otages… Ils estimaient que ces informations stratégiques n’avaient pas lieu d’être partagées.”
L'AFP a publié hier un communiqué qui se garde bien d’entrer dans le détail des révélations, mais donne très largement la parole aux avocats français et mexicains de Florence Cassez. Tous les journaux ont emboité le pas pour éviter d'avoir à s'interroger…
"Le mensonge par omission, sélection et orientation des faits, tel que le pratiquent chaque jour les plus grands médias, est bien le plus sournois de tous, parce qu’il nous prive sans le dire des éléments indispensables à l'objectivité et à la liberté de notre propre jugement. […] La désinformation systématique est devenue notre pain quotidien."
Ecole musulmane à Chelles : la contestation porte ses fruits
3 mois après la révélation de l’affaire de l’école islamique de Marne-et-Chantereine, pour laquelle la mairie propose un terrain public, par le FN et une pétition de près de 10 000 signatures, le Député UMP de Chelles vient de réagir car il était "assailli d’interventions". Le député Yves Albarello propose donc un référendum local, sans se prononcer personnellement sur l'affaire.
Les chrétiens, même minoritaires, ont un rôle à jouer
Hier, lors des Vêpres à Nazareth, Benoît XVI a déclaré :
"L’Esprit qui «est venu sur Marie» (cf. Lc 1, 35), est le même Esprit qui planait sur les eaux à l’aube de la Création (cf. Gn 1,2). Cela nous rappelle que l’Incarnation est un acte de nouvelle création. Quand notre Seigneur Jésus Christ a été conçu dans le sein virginal de Marie, Dieu s’est uni à notre humanité créée, entrant alors dans une nouvelle relation permanente avec nous et inaugurant une nouvelle Création. Le récit de l’Annonciation nous montre l’extrême délicatesse de Dieu. Il ne s’impose pas, il ne fait simplement que prédéterminer le rôle que Marie va jouer dans son plan de salut, il sollicite d’abord son consentement. Dans l’acte premier de la Création, il ne pouvait évidemment pas y avoir place pour un consentement de ses créatures, mais pour cette nouvelle Création, c’est ce qu’il fait. Marie représente toute l’humanité. Elle parle en notre nom à tous lorsqu’elle répond à l’invitation de l’ange. Saint Bernard décrit comment toute la cour céleste était suspendue, dans l’attente de son consentement qui devait consommer l’union nuptiale entre Dieu et l’humanité. L’attention de tous les chœurs d’anges était rivée sur ce lieu, où un dialogue s’établit à partir duquel s’écrivit un chapitre nouveau et définitif, de l’histoire du monde. Et Marie dit : «Qu’il m’advienne selon ta parole !». Et le Verbe de Dieu se fit chair.
Quand nous réfléchissons sur ce mystère joyeux, cela nous met dans l’espérance, dans l’espérance certaine que Dieu continue à nous rejoindre dans notre histoire, qu’il continue d’agir avec une puissance créatrice afin d’atteindre des buts qui, à vues humaines, semblent impossibles. Nous sommes mis au défit de nous ouvrir à l’action transformante de l’Esprit Créateur qui fait de nous des êtres nouveaux, qui nous fait un avec lui, et nous remplit de sa vie. […] Dans l’État d’Israël et dans les Territoires Palestiniens, les Chrétiens sont une minorité de la population. Peut-être vous arrive-t-il parfois de penser que votre voix compte peu. […] Votre situation fait penser à celle de la jeune Vierge Marie, qui menait une vie cachée à Nazareth, avec bien peu de moyens humains en termes de richesse et d’influence. Et pourtant, si nous reprenons les paroles de Marie dans son splendide hymne de louange, le Magnificat, Dieu a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante, il a comblé de biens les affamés. Puisez force dans les paroles de ce cantique de Marie que nous allons chanter dans un instant en union avec l’Église tout entière à travers le monde ! Ayez le courage d’être fidèles au Christ et demeurer ici, sur cette terre qu’il a sanctifiée par sa présence ! Comme Marie, vous avez un rôle à jouer dans le plan de salut de Dieu, en rendant le Christ présent dans le monde, en étant ses témoins, et en répandant son message de paix et d’unité."
Pourquoi feront-ils demain ce qu’ils n’ont pas fait hier ?
François Fillon a rappelé jeudi qu'aux dernières européennes il y avait eu "moins de 50% de participation" et il a admis
"que derrière cette attitude il y a des raisons, il y a des vrais griefs – des griefs connus, et pour une partie légitimes […] la lourdeur des procédures européennes, l'absurdité parfois de certaines décisions, l'impression diffuse qu'une structure qui est à la fois omniprésente et impuissante, s'érige au-dessus de nous. Bref, il y a tous ces défauts d'une organisation où 27 nations cherchent le moyen de travailler ensemble avec efficacité […] Je veux m'adresser aux électeurs que ces impressions ont frappés et qu'elles ont désabusés, pour leur dire simplement : vous n'avez pas toujours tort. Et c'est pour cela qu'il faut maintenant aller voter. […] Comment est-ce qu'on peut tous les matins critiquer ce qu'on appelle les technocrates de Bruxelles si on ne se rend pas le jour venu au bureau de vote pour choisir celui qui au Parlement européen aura la responsabilité justement de contrôler ces technocrates de Bruxelles ?"
Alors pourquoi le Parlement européen, aujourd'hui à majorité PPE, donc UMP, n'a-t-il pas contrôlé ces technocrates lors de sa dernière législature ? Pourquoi n'a-t-il pas contesté "certaines décisions" absurdes ? Parce que le Parlement européen n'en a pas la compétence et que les commissaires européens n'ont pas à répondre de leurs choix. Et parce que aussi les ministres européens sont d'accord avec ces technocrates : par exemple, Michel Barnier, ministre de l'agriculture, a validé le projet de la Commission européenne concernant le vin rosé. Il peut bien aujourd'hui faire semblant de s'indigner des projets des technocrates : c'est une indignation électoraliste !
La Halde, les discriminations à l’emploi et M. Schweitzer
Le 4e rapport d’activité de la HALDE a été remis mercredi à Nicolas Sarkozy par son président, Louis Schweitzer. Selon ce rapport, la moitié des réclamations concernent l'emploi. S'ensuit une série de recommandations. Soit.
Cependant, concernant la discrimination à l'emploi, peut-être faut-il rappeler que Louis Schweitzer, président de la HALDE (ce qui lui rapporte plus de 77 000 € par an), est aussi président du
"conseil d’administration d’AstraZeneca, il n’a quitté celui de Renault qu’il y a quelques jours. Il est président du conseil de surveillance du Monde. Il est administrateur d’AB Volvo, de BNP Paribas, d’EDF, de L’Oréal, de Véolia Environnement. Il est membre du conseil de surveillance de Philips, membre du conseil consultatif d’Allianz et de la Banque de France. Sa présidence d’honneur de MEDEF International ne lui rapporte sans doute pas d’indemnités ou de jetons de présence. Mais ses autres « pointages » ne vont pas sans appointements.
Est-il payé pour être membre du conseil d’établissement de la Fondation nationale des sciences politiques, du musée du Louvre, du musée du Quai Branly, ou du conseil d’administration de l’Institut français de relations internationales ? Cela reste à vérifier. Il gagne sans doute un peu moins depuis son départ à la retraite qu’en 2006, année où il était en tête des patrons français les mieux payés avec 11,9 millions d’euros."
Vous avez dit discrimination ? Hypocrisie que cette Halde.
Vanneste : Act Up poursuit son terrorisme
Act Up-Paris a annoncé qu'elle avait décidé de porter plainte contre la France auprès de la Cour européenne des droits de l'homme en raison de l'annulation par la Cour de cassation de la condamnation de Christian Vanneste.
- En janvier 2006, Christian Vanneste avait été condamné par le tribunal correctionnel de Lille.
- Le 25 janvier 2007, la cour d'appel de Douai avait confirmé cette décision.
- Le 12 novembre 2008, la Cour de cassation annulait la condamnation du député.
L’Espagne va ouvrir l’autoroute de la mort
Le gouvernement espagnol a présenté aujourd'hui en Conseil des ministres son projet de libéralisation de l'avortement. Il paraît que cette loi rapprochera l'Espagne de l'Europe, selon Mme Aido, ministre de l'Egalité (sic). Le projet prévoit de rendre l'avortement totalement libre jusqu'à la 14e semaine de grossesse et sous conditions jusqu'à la 22e semaine (risques pour la santé de la mère, malformation du foetus).
Et comme l'avortement appelle l'eugénisme, les femmes pourront aussi avorter si des anomalies sont détectées sur le foetus après la 22e semaine. Effectivement : bienvenue en Europe, le continent qui tue ses enfants.
Le texte va être étudié par les hautes instances du pouvoir judiciaire avant d'être approuvé formellement en Conseil des ministres puis renvoyé au Parlement.
Les chanteurs à la croix de bois : un règlement douteux
Hier, Brice Hortefeux s'est réjouit d'une sortie de crise. Aujourd'hui, on apprend les dessous de l'accord entre la manécanterie et le ministère :
"Concrètement, les jeunes choristes en toge blanche seront rémunérés pour leurs prestations, 80% du smic brut, dont une grande partie sera consignée à la Caisse des Dépots et Consignations (encore elle!) jusqu'à leur majorité. Ils seront liés à l'association "Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois" par un contrat de travail adapté et ne pourront se produire chacun que 70 fois dans l'année : 60 fois lors de la tournée annuelle entre septembre et juillet, puis 10 fois hors tournée, le tout pour "tenir compte de la dimension pédagogique de l'association et respecter les rythmes de repos des enfants". Le ministre a précisé qu'un texte réglementaire serait prochainement pris pour consolider juridiquement cet accord."
C'est un diktat, comme l'écrit Yves Daoudal.
Nous devons nous conformer à la loi naturelle
Le Pape a rencontré les chefs religieux à Nazareth :
"C’est pour moi une bénédiction que de pouvoir visiter cette ville vénérée par les Chrétiens comme le lieu où l’Ange vint annoncer à la Vierge Marie qu’elle concevrait par la puissance de l’Esprit Saint. Ici aussi, Joseph, son fiancé, vit dans un songe l’Ange qui lui dit de donner à l’enfant le nom de « Jésus ». Après les événements merveilleux qui ont accompagné sa naissance, l’enfant fut emmené ici par Joseph et Marie et c’est là qu’il « grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui » (cf. Lc 2, 40).
La conviction que le monde est un don de Dieu, et que Dieu est entré dans les tours et détours de l’histoire humaine, est la perspective à partir de laquelle les Chrétiens envisagent la création et la considèrent comme ayant une raison et un but. Loin d’être le résultat d’un destin aveugle, le monde a été voulu par Dieu et révèle sa splendeur glorieuse. Au cœur de toutes les traditions religieuses se trouve la conviction que la paix elle-même est un don de Dieu, même si elle ne peut pas être atteinte sans les efforts de l’homme. La paix durable a sa source dans la reconnaissance que le monde, en dernière analyse, ne nous appartient pas, mais qu’il est plutôt l’horizon à l’intérieur duquel nous sommes invités à participer à l’amour de Dieu et à lui apporter notre coopération pour guider le monde et l’histoire sous son inspiration. Nous ne pouvons pas agir avec le monde selon notre bon plaisir ; mais, plutôt, nous sommes appelés à rendre nos choix conformes aux lois subtiles mais néanmoins perceptibles inscrites par le Créateur dans l’univers et à mettre nos actions en accord avec la bonté divine qui imprègne tout le monde créé."
Le Partenariat oriental de l’UE
Lu dans Daoudal Hebdo :
"Les Tchèques avaient annoncé qu’ils organiseraient pendant leur présidence du Conseil européen un sommet pour un partenariat avec les anciens pays de l’Union soviétique, en dehors de la Russie. L’idée était presque explicitement de faire pièce à l’Union pour la Méditerranée de Sarkozy, et de montrer qu’au lieu de s’occuper des pays africains il fallait d’abord s’intéresser à des pays qui se trouvent sur le continent européen ou qui ont des liens avec la culture européenne. Le sommet a eu lieu jeudi dernier. Un certain nombre de chefs d’Etat et de gouvernement n’y ont pas participé, montrant ainsi tout leur mépris pour la présidence tchèque… et pour les pays auxquels doit s’ouvrir le partenariat. Au premier chef, bien sûr, il n’y avait pas Sarkozy. Mais il n’y avait pas non plus Gordon Brown, ni Silvio Berlusconi, ni José-Luis Zapatero…
En revanche il y avait Angela Merkel. Et il n’est pas inintéressant de mettre en parallèle la présence active du chancelier allemand à ce sommet, et le spectacle donné dimanche à Berlin par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, s’affichant une nouvelle fois comme le couple européen vedette, dont l’union est forte et indéfectible. Or Angela Merkel est la personne qui a fait capoter le projet d’Union méditerranéenne de Sarkozy. […] Et si personne n’a parlé de la création de ce partenariat oriental, Angela Merkel était au sommet, veillant aux intérêts allemands de cette ouverture vers l’Est d’autant plus facilement que ses principaux collègues étaient aux abonnés absents… Ce partenariat vise à renforcer les liens entre l’UE et six anciennes républiques soviétiques: trois qui ont des frontières communes avec l’UE – la Biélorussie, la Moldavie et l’Ukraine – et trois pays du Caucase – l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. Il est doté d’un budget initial de 600 millions d’euros.
Le problème est que, pour la Russie, il apparaît comme une tentative de l’Union européenne d’étendre son influence sur des pays dont Moscou considère toujours qu’ils font partie de sa propre sphère d’influence. […] Cela dit, ce partenariat risque fort de n’avoir guère plus de réalité que l’Union pour la Méditerranée. A cela près qu’il intéresse l’Allemagne, qui pourrait être la seule, ou la première, à en tirer profit…"
MJ
PMA : la relation conjugale est non déléguable
Du père Olivier Bonnewijn, à propos des couples confrontés à l'épreuve de la stérilité :
"Certains couples se tournent alors vers ce qui est communément désigné par l’expression « procréations médicalement assistées » (PMA). Ils apportent à des techniciens de la vie du matériel génétique, du « matériel idéologique » (un projet parental) et de l’argent. Ils chargent des gens de laboratoire de réaliser ce qu’eux-mêmes n’arrivent pas à accomplir : la procréation de leur enfant. Nous sommes ici dans une toute autre logique que celle des soins ou de l’assistance médicale. Des procédures techniques prennent la place de la rencontre amoureuse des époux pour tenter de donner la vie. […]
Même si les conjoints n’osent pas toujours se le dire à eux-mêmes, cette substitution les blesse profondément. Leur intimité conjugale leur est en quelque sorte confisquée pour un temps. Leur paternité et leur maternité sont « transférées » à des hommes et des femmes en blouse blanche. Bien sûr, l’enfant qui en résultera – si l’opération réussit – fera leur joie et, comme tout enfant, les comblera au-delà de leur désir et de leur imagination. Il n’en reste pas moins vrai que le moment de la conception de cet enfant est objectivement marqué par une certaine violence pour le couple. […] En outre, les époux perçoivent de façon plus ou moins vive qu’une telle conception « artificielle » n’est pas « idéale » pour le petit enfant lui-même. Bien évidemment, cela ne signifie nullement que la vie de celui-ci ne possède pas exactement la même grandeur, la même bonté, la même dignité et la même vocation que la vie de tous les autres enfants. Mais à l’origine même de sa vie conçue par des scientifiques, il y a comme un manque, une blessure. […]
C’est ici qu’apparaît une divergence majeure entre le discernement de l’Eglise et celui d’une partie importante de la culture occidentale actuelle. Selon le discernement de l’Eglise en effet, le seul « moyen » qui convient à la conception d’une nouvelle personne humaine est la donation amoureuse réciproque des époux dans la totalité de ce qu’ils sont, corps et âmes. La relation conjugale est en quelque sorte « non déléguable », non substituable, incontournable, indépassable. Soigner celle-ci dans la mesure du possible, mille fois « oui » ! La remplacer, « non », même si une telle opération est matériellement réalisable. La procréation d’une nouvelle personne ne peut se passer de la donation corporelle et réciproque des époux dans l’amour."
Citation choisie
De l'écrivain Jacques Perret (1901-1992):
"Je n'ai rien contre l'Europe, au contraire, et la France fait partie de l'Europe qui fait partie du vieux continent, etc., mais je ne me suis jamais bien excité sur leur histoire de parlement européen. Encore un écran de fumée, avec ce relent de soufre habituel aux émanations démocratiques. Oui, voilà ce que je me suis dit, voilà où j'en suis à l'heure où les gens de bien nous pressent d'oublier un petit peu la patrie pour construire l'univers et nous conjurent de défaire un petit peu la France pour faire l'Europe. Quand on me parle européen, je réponds bailliage ou sénéchaussée, quand on me parle mondial je rétorque paroisse et quand on me parle social je réponds féodal. C'est ma façon d'être constructif. Sans doute je connais la rengaine : du fief à la province, de la province à la nation, de la nation à l'Europe et ainsi de suite ; on fait volontiers confiance à un idéal quand il a une petite allure nécessaire et fatale. Je n'ai aucune sympathie pour la nécessité, et la fatalité m'écœure. Bien sûr, unité, universalité, c'est un vieux rêve, une noble hantise ; et sur le plan temporel elle sert de caution à toutes les entreprises d'hégémonie, à toutes les tyrannies autocratiques et doctrinaires."
Quand l’AFP essaye de faire croire que les pro-vie s’opposent…
Dans une dépêche consacrée au projet de loi sur la réforme de l'hôpital, l'AFP écrit :
" Loi hôpital : une association anti-IVG satisfaite, une autre mécontente
Deux associations anti-IVG, dans deux communiqués distincts, ont exprimé mercredi, sur le projet de loi réformant l'hôpital, l'une sa satisfaction quant à une disposition sur les études médicales et l'autre son mécontentement sur l'autorisation pour les sage-femme de prescription."
Mais il faut lire la dépêche en entier ainsi que les deux communiqués en question pour comprendre que ces deux associations pro-vie s'expriment sur deux points distincts :
Extrait du communiqué de Droit de Naître :
"Droit de Naître se réjouit que la Commission des Affaires sociales du Sénat ait rejeté l’apprentissage obligatoire de l’avortement pour le 2ème cycle des études médicales. Cet article violait le "droit à l’ objection de conscience" des étudiants en médecine respectueux de la vie humaine. C’était le dispositif adopté par l’Assemblée nationale sur amendement du député Bérengère Poletti dans le projet de Loi sur la réforme de l’hôpital.
Le "droit à l’objection de conscience" doit être protégé contre le lobby du tout-avortement : vieilli, ridé, essoufflé, celui-ci n’arrive plus à assurer sa relève alors que ses "médecins militants" partent à la retraite."
Extrait du communiqué de l'ADV :
"L’Alliance pour les Droits de la Vie alerte sur le métier de sage-femme : alors que, face à l’opposition d’un grand nombre de sages-femmes, le projet de loi sur l’hôpital avait écarté l’idée de leur demander de prescrire et diffuser l’avortement médicamenteux, cette proposition vient de revenir au Sénat, par un amendement voté en catimini et à heure tardive, dans la nuit du 11 au 12 mai, sans débat préalable de la Commission des affaires sociales (…) sur le fond, les pouvoirs publics déplorent le fort taux d’IVG constaté en France : comment justifier qu’au lieu de s’interroger sur les causes de ce phénomène, on veuille augmenter le nombre de prescripteurs de cet acte qui n’a rien d’anodin ; d’autant qu’il est désormais admis que l’administration du RU 486 peut entrainer des séquelles psychologiques importantes pour les femmes (…)
Pour le docteur Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les Droits de la Vie : "détourner les sages-femmes de leur mission de préparation, d’accompagnement et de suivi des grossesses au moment où le nombre de professionnels est insuffisant pour couvrir les besoins liés à la démographie est absurde. Pourquoi se débarrasser sur une profession tournée vers l’accueil de la vie d’un sujet de société sur lequel nous sommes en difficulté ? En réalité, si elles ne se mobilisent pas à nouveau contre cette disposition, comme en février dernier, les sages-femmes seront bientôt contraintes de s’orienter vers la pratique de l’IVG et d’abandonner ce qui fait l’essence de leur profession"."
Mais ne boudons pas notre plaisir pour une fois que l'AFP parle des associations pro-vie et relaie leurs communiqués…sans toutefois que cette dépêche ne soit reprise sur internet.
Drôle de soutien pour Libertas
Nous avions déjà souligné les ambiguités de la présence de Lech Walesa à la convention fondatrice de Libertas qui s'est tenue à Rome le 1er mai.
Selon l'AFP, Lech Walesa, qui participera jeudi à une nouvelle convention de Libertas à Madrid, aurait déclaré :
"Je voudrais que tout soit bien clair. Je fais partie des autorités légales de l'UE, mais je regarde aussi les adversaires de l'Union qui cherchent à la contrôler. Je ne les rejoins pas, je ne les aide pas, mais je veux savoir, je veux les connaître pour aider l'UE. Tous exploitent mon visage comme ils peuvent, j'ai donc dit et je le répète: je peux même rencontrer le diable pour lui dire que Dieu existe, que j'aime Dieu et que je lui appartiens"
ll serait intéressant de savoir si, pour Lech Walesa, Libertas est le diable.
Benoît XVI quitte la Palestine
Le pape Benoît XVI a quitté le territoire Palestinien après un dernier discours où il remercie le président Mahmoud Abbas :
"Près du Camp et surplombant une partie de Bethléem, j’ai vu également le mur qui fait intrusion dans vos territoires, séparant des voisins et divisant des familles. Bien que les murs peuvent être facilement construits, nous savons que ils ne subsistent pas toujours. Ils peuvent être abattus. Il est d’abord nécessaire d’ôter les murs construits autour de nos cœurs, les barrières érigées contre nos voisins. C’est pourquoi, dans ce mot de congé, je désire relancer un appel à l’ouverture et à la générosité d’esprit pour mettre fin à l’intolérance et à l’exclusion. Peu importe combien un conflit peut paraître insoluble et profondément ancré, il y a toujours des raisons d’espérer qu’il puisse être résolu, et que les efforts patients et persévérants de ceux qui travaillent pour la paix et la réconciliation, porteront des fruits en fin de compte. Mon souhait sincère pour vous, peuple de Palestine, est que cela arrivera bientôt pour vous permettre de jouir de la paix, de la liberté et de la stabilité dont vous avez été privés depuis si longtemps. Soyez assurés que je vais continuer à utiliser toutes les opportunités pour encourager ceux qui sont engagés dans les négociations de paix à travailler ensemble pour une solution juste qui respecte les aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens."
Demain, le Pape sera en Galilée où il célèbrera une messe au Mont du Précipice à Nazareth, il rencontrera les chefs religieux de Galilée dans l’auditoire du sanctuaire de l'Annonciation, puis célèbrera les Vêpres dans la basilique supérieure de l'Annonciation de Nazareth.
Le chiffre du jour : 69%
Il n'y a pas que des mauvais chiffres en France.
69%, c'est le taux de régularisation des "sans-papiers" qui avaient occupé l'église Saint-Paul de Nanterre à l'été 2008. Chaque situation devait être examinée au cas par cas. Ainsi, la dépêche AFP nous apprend :
"Le préfet des Hauts-de-Seine Patrick Strzoda a annoncé mercredi la régularisation de quatre sans-papiers du collectif des "Oubliés de Saint-Paul", à Nanterre, portant à 40 le nombre total de régularisations sur les 58 personnes qui s'étaient lancées dans ce mouvement (…) Fin octobre 2008, la préfecture avait annoncé que seuls 7 des 58 dossiers déposés par les sans-papiers étaient susceptibles d'être réexaminés, avant d'accepter de revoir tous les cas en décembre."