L’UMP chercherait-elle à se libérer de l’emprise idéologique de la gauche ?
A quelques jours des européennes (hasard ?), Valeurs Actuelles publie un papier très intéressant sur la stratégie de l'UMP. Jean- François Copé a confié à Hervé Mariton, député de la Drôme, l’animation d’un groupe de travail sur les questions de société [unions homosexuelles, travail dominical…] de 23 élus, qui ont auditionné de nombreuses personnalités. VA publie des extraits d'un rapport d’étape de cette réflexion de fond. Extraits :
"Un travail de refondation idéologique effectué au sein de notre famille politique a permis à la droite de reprendre l’offensive sur un certain nombre de sujets [travail, sécurité, fiscalité...] Restent les questions de société. Sur ce point, force est de constater que nous n’avons pas résolu nos ambiguïtés et que nous assumons difficilement nos convictions. Le malaise persiste et la droite ne s’exprime pas sur ses valeurs. […] Exemple sur la question des couples de même sexe : la gauche propose le mariage pour les personnes de même sexe. S’y opposant, le candidat Sarkozy proposait le contrat d’union civile […] Au-delà de l’erreur intellectuelle, c’est une erreur politique : reprendre cette dialectique dans les termes actuels revient à se placer de facto en situation d’infériorité idéologique. […] Trois options se posent alors pour la droite :
Soit l’on pousse jusqu’au bout l’alignement pour être aussi “moderne” que la gauche. C’est l’option que choisissent certains de notre famille politique, soit par conviction, soit pour jouer la différenciation interne, soit par esprit de mode. […] Soit on sort de la dialectique “modernité-conservatisme” pour proposer une autre dialectique. C’est par exemple ce que fait Sylviane Agacinski sur le thème des mères porteuses, où elle pose plus ou moins explicitement une dialectique entre “barbarie-civilisation”. […] Soit on retourne la dialectique à notre profit en donnant un autre contenu à la “modernité”, en abordant de front des problèmes tabous et en apportant les réponses sur un terrain choisi. […]Par exemple sur les questions de famille, le coeur du débat politique porte aujourd’hui souvent sur des questions symboliques qui ne correspondent pas aux attentes majoritaires de l’opinion, ni aux enjeux les plus préoccupants pour notre pays. N’ayons pas peur d’affirmer clairement nos valeurs mais ne nous laissons pas enfermer dans des débats réducteurs. […] Au premier rang de ces problèmes, par exemple :
les difficultés dans l’éducation des enfants (quelle que soit la structure familiale) ; l’instabilité des couples qui a un impact fort dans la vie des différentes personnes concernées mais aussi au niveau de la société (taux de pauvreté des familles monoparentales : 19,8% contre 7,1 % sur l’ensemble des Français - taux qui monte à 46,2 % pour une mère inactive avec enfants ; problème de logement…).Voilà deux sujets sur lesquels notre famille politique peut apporter des réponses […] Ces champs sont très peu explorés par les partis politiques alors qu’ils répondent à une attente prioritaire des Français, qui sont très attachés à la “famille”, quelles que soient ses évolutions récentes. […] la question de la déjudiciarisation du divorce a un moment été évoquée dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques et de la commission Guinchard. […] Cette proposition apparaît a priori comme une mesure “pragmatique” neutre. Pourtant, elle porte en elle une conception du mariage, conçu comme un contrat d’ordre privé, qui peut être rompu entre les deux contractants sans décision de justice. Que les promoteurs de cette mesure en aient conscience ou non, cela marque une rupture par rapport à la conception d’un mariage également considéré comme une institution et comportant une dimension publique. À travers une réforme de procédure, on voit bien que c’est la question du mariage comme institution ou comme simple contrat d’ordre privé qui est en jeu. […]
Pour gagner en cohérence et en force de conviction, notre famille politique doit aujourd’hui faire l’effort de repréciser les valeurs et le projet de société qu’elle défend.”
Pour ce faire, il conviendrait que l'UMP reconnaisse la loi naturelle. C'est indispensable. Mais en aura-t-elle le courage ? Une preuve de ce courage serait de dissoudre GayLib.
Avortement : le bienfait de l’excommunication
Interrogé dans Présent, Mgr Cardoso Sobrinho, l'évêque de Recife, revient sur le problème de l’excommunication :
"Certains, lorsqu’ils parlent de la publicité donnée à cette affaire, affirment qu’il n’était pas «opportun» de parler d’excommunication. Je ne suis pas d’accord avec ce point de vue. On me dit presque qu’il aurait fallu oublier ce que dit le Droit canon à propos de l’excommunication. Mon opinion est différente. Je dis que cette loi existe pour le bien de l’Eglise. Et ce n’est pas moi qui ai excommunié quiconque, comme je l’ai répété maintes fois. Ceux qui m’accusent affirment que c’est moi qui ai «excommunié», et c’est totalement faux : j’ai simplement attiré l’attention sur une loi qui existe dans l’Eglise, le canon 1398. Et je me demande : convient-il de faire silence, comme beaucoup le prétendent ? Aurait-il mieux valu que je ne parle pas du tout d’excommunication ? Eh bien, je réponds que je ne suis pas d’accord. C’est une loi de l’Eglise, pour le bien de l’Eglise. Elle existe depuis plusieurs siècles. Le nouveau Code de droit canonique, promulgué en 1983 par le serviteur de Dieu Jean-Paul II, réitère cette loi, tout comme le Catéchisme de l’Eglise catholique, publié par le même pape en 1992, répète cette loi et la commente. Vaudrait-il donc mieux se taire ? Eh bien, à mon avis, il est de la plus haute importance d’attirer l’attention de tous et surtout des fidèles catholiques sur la gravité du crime de l’avortement. C’est pour cela que la loi existe.
Nous autres, dans notre diocèse, avons reçu tant de messages de tant de personnes qui me disent : «Aujourd’hui, je comprends mieux la gravité de l’avortement, et je vais changer ma conscience.» A mon avis, le fait d’attirer l’attention sur l’existence de cette excommunication produit un bien spirituel chez les fidèles catholiques, mais aussi chez les autres qui réalisent en apparence tranquillement des avortements et qui vont désormais, je le crois, peser dans leur conscience la gravité de ce qu’ils font. Et telle est la finalité de cette loi de l’Eglise, de cette pénalité d’excommunication : elle est médicinale. C’est un remède en vue de la conversion de tous. Et pour la personne qui l’encourt, un moyen de lui faire comprendre qu’elle va devoir répondre de son acte devant Dieu. Avec l’Eglise, nous désirons que tous, même ceux qui suivent aujourd’hui un chemin d’erreur, se remettent à vivre en accord avec la loi de Dieu. Nous ne voulons la condamnation éternelle de personne. A mon avis, le silence – ne pas parler d’excommunication – causerait un grave tort à l’Eglise.
Plus encore, j’ai l’impression que certains parmi ceux qui s’expriment contre moi sont quasiment en train d’insinuer qu’il vaudrait mieux abroger le canon de l’excommunication. Mais l’Eglise ne pense pas cela. L’Eglise maintient cette loi, parce que pour le bien commun de l’Eglise, il est nécessaire, quand il s’agit de délits gravissimes, qu’il y ait une loi claire, et que cette pénalité soit appliquée. Ce sont des principes d’une très grande importance. Pour moi, le silence équivaudrait à de la complicité. […] C’est un remède spirituel. L’Eglise est investie d’une mission, qui est de mener tous les hommes au salut éternel, et de les faire vivre dans la grâce de Dieu. De fait, il est des personnes qui font «tranquillement» des avortements, et qui disent tout aussi tranquillement qu’elles vont continuer. Nous autres, en tant que catholiques, et surtout les pasteurs de l’Eglise, ne pouvons rester silencieux, comme si tout cela était très bien. C’est pourquoi je répète que ne pas parler, ne pas attirer l’attention sur la gravité, sur le sérieux de ce problème, et surtout sur le fait que l’Eglise, pour le bien commun, applique cette pénalité, serait de la complicité. Cela reviendrait quasiment à accepter cette situation si grave.
Ici au Brésil, on est en train de préparer une loi de légalisation de l’avortement. Nous, les catholiques, devons parler en premier lieu de la responsabilité morale. Il y a évidemment des catholiques dans notre Parlement qui défendent la loi de Dieu, mais il y en a d’autres qui soutiennent ce projet, à commencer par le président de la République. Nous ne pouvons pas rester silencieux ! […] Il m’importe beaucoup de rappeler que les médecins qui ont réalisé l’avortement ont déclaré qu’ils pratiquent des avortements depuis longtemps, et avec « fierté». Et ils affirment qu’ils continueront. Nous ne pouvons rester silencieux face à cela. […]
Il faut bien le comprendre : dès les tout premiers siècles, il y a eu des lois d’excommunication dans l’Eglise. Elles visent à protéger le bien commun de la société ecclésiale : c’est pour cela qu’il faut un droit canonique, l’aspect juridique de l’Eglise en tant que société humaine est indispensable. Nous ne pouvons espérer simplement que chacun suive sa conscience. L’Eglise doit évidemment d’abord prendre soin de la vie spirituelle de chacun, mais le bien commun, au sens technique, est très important aussi : il s’agit d’un environnement adéquat où chacun puisse vivre tranquillement. Les pénalités prévues par le Code de droit canonique ont aussi cette finalité. […]
J’ai quant à moi la conscience tranquille. Je n’attendais pas et je ne souhaitais pas ces répercussions qui ont atteint des dimensions internationales. Je répète que le bien commun de l’Eglise a besoin de ces lois latae sententiae, qui servent d’alerte permanente et qu’elle n’abrogera jamais. Elle a toujours condamné l’avortement et elle a toujours expliqué pourquoi : parce qu’il ne fait pas seulement du tort à la personne mais aussi à toute la société. Aujourd’hui, je le répète, nous en sommes à 1 million d’avortements tous les ans au Brésil, 50 millions dans le monde, et notre silence serait connivence."
Ce long entretien est passionnant et il faut le lire en entier si on veut vraiment comprendre ce qui s'est passé au Brésil. Mgr Sobrinho ajoute par exemple que ses relations avec les autres évêques sont très bonnes :
"Il y a deux semaines nous étions réunis en Assemblée nationale des évêques à São Paolo : tous les évêques avec qui j’ai parlé m’approuvent ; aucun n’est contre moi. En revanche, j’ai lu ce qu’ont écrit certains évêques français. Il me semble qu’ils ne connaissaient pas toutes les circonstances."
Macabre anniversaire
Jeanne Smits rappelle les dix ans de la mise en vente libre de la pilule du lendemain, le NorLevo :
"En mai 1999, la France fut le premier pays à en faire un comprimé d’automédication ; peu à peu, son usage s’est répandu pour toucher (derniers chiffres connus) 13,7% des femmes qui déclaraient en 2005 y avoir eu recours au moins une fois dans leur vie. Accessible aux mineures sans ordonnance et sans contrôle parental, la pilule du lendemain est présente dans les infirmeries scolaires par la décision de Ségolène Royal. […] 1 210 000 unités de NorLevo ont été vendues en 2008 […]. C’est donc un joli marché qui reste à conquérir pour le fabriquant… Qui bénéficie d’une présentation complaisante de la part des médias. Le magazine Parents assure tranquillement :
«Rappelons donc qu’il ne s’agit pas d’une pilule abortive, qu’il n’y a pas de contre-indications ni d’effets secondaires, que son utilisation ne rend pas stérile.» (Mais ça sert à quoi, un contraceptif, si ce n’est pas à rendre stérile — fût-ce provisoirement ?)
Oubliés, donc, les céphalées, nausées, vomissements, douleurs abdominales, vertiges, saignements et autres «dérèglements hormonaux» que peut provoquer le NorLevo, d’ailleurs formellement déconseillé par le fabricant chez les femmes risquant des grossesses extra-utérines… Quant à l’effet abortif, il est, officiellement, «discuté». On n’a pas de certitude absolue que ce «traitement» (comme ils disent) empêche la nidation d’un ovule fécondé. Cependant la définition officielle du début de la grossesse ayant été repoussé au stade de la nidation (7 jours après la fécondation), on lit avec intérêt le descriptif officiel du «Vidal grand public» : «Il n’est actif que pendant la période qui précède la fixation de l’ovule fécondé sur l’utérus.»"
Le CNI et les points non négociables
Catholiques en campagne avait publié un manifeste pour les européennes avec un certain nombre de questions. Le CNI y a répondu. Extraits :
"l'éducation est-elle d'abord la chose des parents, ou doit-elle être une compétence du parlement, voire de l'UE ?
L’éducation est clairement du ressort des parents, homme et femme, qui le font s’ouvrir au monde. La famille s’inscrit comme le cadre fondamental de toute société, au sein de laquelle l’individu naît, grandit et s’épanouit. La politique familiale se doit d’être traitée au niveau national, dans le respect des identités nationales dont les conceptions peuvent diverger. L’Union Européenne n’a pas à se mêler de ce sujet, et nous contrerons tous les lobbys qui essayent de nous imposer une société dont nous ne voulons pas. La réforme de l’Union Européenne doit passer par un recentrage consenti des politiques vers des domaines d’intérêts communs.
Êtes-vous favorable à l'entrée de la Turquie dans l'UE ?
Nous sommes clairement et ferment opposés à l’adhésion de la Turquie dans l’Union Européenne, qui n’a géographiquement, historiquement, culturellement rien en commun avec l’Europe. La Turquie doit s’inscrire dans le cadre d’un partenariat renforcé, déjà initié avec l’Euro-Med, comme le lien entre l’Occident et l’Orient. Ce positionnement n’est pas de circonstance pour nous, il est une constante qui figure dans tous nos programmes.
Êtes-vous un défenseur de la Vie et de la famille sans complexe ? Prêt à participer à une manifestation pro-Vie ceint de votre écharpe de député européen ?
Le respect de toute vie humaine, de sa conception à sa mort naturelle est un élément fondamental de notre projet politique. Il faut donc développer des politiques adaptées dans ce sens (soins palliatifs, adoption pré-natale, salaire parental, centre d’aides aux mères en difficulté). La famille, cellule de base de la société, se doit d’être protégée contre un droit qui épouse les plus grandes dérives au détriment de l’Intérêt Supérieur de l’Enfant et donc du Bien Commun. Le CNI est soucieux du Droit de l’Enfant et non pas d’un Droit à L’Enfant. Nous voulons lutter pour que les prérogatives de Bruxelles restent limitées aux domaines dans lesquels il y a plus d’efficacité à agir sur le plan européen que sur le plan national.
Je n'ai rien trouvé concernant le Traité de Lisbonne (ni sur le site ni sur le blog). Il faut dire que le CNI s'était prononcé contre, mais que les 2 députés CNI avaient voté pour…
Le programme de l’UMP est en ligne
En bref, on y trouve (pdf 30 pages) une défense du Traité de Lisbonne et de la Commission européenne :
"La Commission européenne, avec son Président, doit être confortée dans son rôle de proposition. Elle doit être en initiative et réactive pour proposer des solutions communes face aux crises. […] Le traité de Lisbonne nous apportera un président stable du Conseil européen. Il permettra de respecter la Charte des droits fondamentaux, de renforcer le Parlement européen et d’étendre le champ des décisions prises ensemble à la majorité qualifiée, notamment sur de nombreux aspects de la politique économique et de la justice."
Le respect de la Charte des droits fondamentaux (qui sera juridiquement contraignante) s'oppose directement au respect des points non négociables.
Au moins là, il n'y a pas d'ambigüité.
RAPPEL : Veillée pour la vie ce soir à Paris
Rendez-vous à la cathédrale Notre-Dame de Paris ce soir de 20h30 à 22h. Au moment des Etats Généraux de la bioéthique – et alors qu’une crise économique et financière donne à beaucoup des raisons de s’inquiéter – il est nécessaire de nous nous déterminions résolument pour le respect de la vie humaine, de sa conception jusqu’à son terme naturel.
Dupont-Aignan entre le Pacs et Ni putes ni soumises
"Député non inscrit de l'Essonne, M. Dupont-Aignan qui a quitté l'UMP en janvier 2007 cherche à se démarquer de M. de Villiers en soulignant ses désaccords sur les questions de société comme le pacs. Il rejette l'étiquette "ringarde" de souverainiste, s'affiche comme "gaulliste" et prétend vouloir réconcilier les "républicains des deux rives" : ses listes mêlent d'ex-chevènementistes à d'anciens séguinistes, quelques villepinistes y côtoient des militants de Ni Putes ni soumises."
L’insécurité en France, pire qu’au Salvador
Venu déposer au procès du meurtre de son fils à Paris, le président élu du Salvador Mauricio Funes a fondu en larmes en expliquant qu'il n'aurait jamais cru une telle violence possible dans un pays comme la France.:
"On avait décidé de l'enlever du Salvador car il n'y a pas autant d'opportunités qu'ici. Nous pensions qu'il serait plus en sécurité car, chez nous, c'est une société très violente avec un fort taux de criminalité"
Etudiant en photographie à Paris, son fils Alejandro, est mort à l'âge de 27 ans dans la nuit du 1er au 2 octobre 2007 sur le pont des Arts, sur la Seine, près du musée du Louvre à Paris, des suites d'un coup porté sur la tempe avec un outil. L'homme jugé aux assises et qui reconnait les faits, Mohamed Amor, français d'origine marocaine de 32 ans, avait bu et provoquait sans motif précis un petit groupe d'étudiants latino-américains qui jouait de la musique et discutait autour d'Alejandro Funes.
L’avortement est un thème de campagne en Irlande
"Le sénateur irlandais O’Reilly a accusé son opposant dans le district du Nord-ouest, le leader de Libertas Declan Ganley, d’avoir un comportement déshonorant et d’avoir sur ses listes européennes des candidats pro-avortement. Il ajoute que son parti est le seul à représenter les valeurs chrétiennes et à se préoccuper des questions morales fondamentales."
Et plus bas :
"La campagne Pro-Life a appelé les principaux partis de gouvernement et d’opposition à clarifier leur position sur l’avortement et la protection légale des embryons humains. Le candidat Libertas aux élections européennes dans le district de Dublin est membre de la campagne Pro-Life."
Casse-tête européiste : Ubu au Parlement européen
Tiré de Daoudal Hebdo :
"Les élections européennes du 7 juin prochain se dérouleront selon les critères du traité de Nice. Autrement dit la France n’aura plus que 72 députés au lieu de 78 (pour laisser de la place aux députés roumains et bulgares). Mais, si le traité de Lisbonne entre en vigueur en 2010, comme l’espèrent les eurocrates, la France aura droit à deux autres députés. Comment seront-ils élus ? Personne n’en sait rien ! Au Conseil européen de décembre 2008 (sous la présidence de Nicolas Sarkozy) a été adopté un texte qui dit seulement que «des mesures transitoires seront adoptées dès que possible, conformément aux procédures juridiques nécessaires»… Il fut un temps question d’élire 74 députés. Mais deux d’entre eux ne seraient pas députés, et dans quelle(s) circonscription(s) devrait- on élire ces députés fantômes ? Finalement, le gouvernement a décidé que 72 députés seulement seraient élus.
En Espagne, en revanche, pays qui aura droit à 4 députés supplémentaires lors de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le gouvernement a décidé que les citoyens allaient élire ces députés, bien qu’ils ne puissent pas siéger… Et les Espagnols demandent à leurs partenaires de mettre au point un nouveau protocole au traité de Lisbonne sur cette question, car si rien n’est décidé les députés supplémentaires ne pourront jamais siéger […] Mais l’ajout d’un protocole signifierait qu’il faudrait le ratifier dans tous les Etats membres… ce qui ne manquerait pas de ressusciter le débat sur le traité… Qu’en est-il dans les autres pays? C’est le brouillard.
L’autre jour, le journal britannique The Telegraph écrivait que les 18 députés supplémentaires auraient un statut d’observateurs et recevraient un salaire normal de député européen. […] Mais ce ne sera pas le cas en France. […] Certains juristes ont avancé l'idée d’intégrer dans le traité d’adhésion de la Croatie la procédure de désignation des 18 députés supplémentaires. Mais le processus d’adhésion de la Croatie prend du retard. Et les Espagnols (et d’autres, dont les Anglais) auront déjà désigné leurs députés. Une autre hypothèse est que les deux députés français supplémentaires seraient désignés par l’Assemblée nationale. Sic. Des députés qui ne seraient pas élus par le peuple. Ce serait une grande première « démocratique »… Les Allemands n’ont pas ce problème. Ils auront 99 députés. Et si le traité de Lisbonne entre en application, ils auront toujours 99 députés, alors qu’ils devraient n’en garder que 96. Mais les eurocrates ont décidé que si l’on peut augmenter le nombre de députés, il ne serait pas correct de le diminuer. Cela aussi, c’est une première démocratique."
Le pouvoir corrompt, mais ils n’ont plus de pouvoir
Lu dans Daoudal Hebdo :
"Le scandale des notes de frais des députés britanniques secoue le Royaume- Uni, au point que le président de la chambre des Communes a été contraint de donner sa démission : une première depuis plus de 300 ans… […] Et il n’y a pas que les députés: 12 ministres sont épinglés. […] Le Premier ministre Gordon Brown s'est déclaré «atterré» et a fulminé que «ce type de comportement ne serait pas toléré»… Or il est lui-même épinglé pour avoir attribué le nettoyage de ses bureaux à la société de son frère. Mais est-ce bien le problème ? Ce n’est pas l’avis de Camilla Cavendish [photo], qui écrit ceci :
"Le pouvoir corrompt, nous plaisons-nous à dire. (…) Mais c’est l’absence de pouvoir, il me semble, qui est une partie importante du scandale public. Les députés de Westminster ont abandonné tellement de pouvoir – à l’Europe, aux ONG, aux juges – que les gens se demandent à quoi ils sont payés. La moitié du temps, quand un gros problème se pose, les hommes politiques disent que ce n’est pas de leur responsabilité…
L’empressement des hommes politiques à renoncer à leurs pouvoirs me stupéfie. Prenez la Constitution européenne, rebaptisée traité de Lisbonne. J’ai lu tous les avant-projets de ce document, j’en ai parlé avec des juristes, et j’en suis arrivée à la conclusion que son opacité calculée est ce qui devait permettre la mainmise rampante des bureaucrates et des juges sur la politique nationale. Il y a de brillants députés qui pouvaient débattre sur chaque détail (…), mais j’en ai rencontré d’autres qui n’avaient même pas lu le document, et qui me regardaient avec incrédulité quand je disais que je l’avais fait. (…)
Je ne signe pas de contrats quand je ne les comprends pas, particulièrement quand ils engagent l’argent d’autres personnes. C’est pourquoi je ne peux pas comprendre que dans une affaire d’une telle importance, pour leur propre rôle aussi bien que pour la nation, les députés n’aient pas fait leur travail. Quand la cotisation annuelle de membre de l’UE est de 6,5milliards de livres, quand les directives européennes sont à l’origine de près de la moitié de la réglementation adoptée ici depuis 1988, et quand la mise en oeuvre de cette réglementation a coûté 106milliards de livres, il n’est pas surprenant que les gens se demandent ce que font les députés. […]
La machine de l’UE envahit tout, imposant des contraintes sur tout, depuis l’avenir de la Poste jusqu’aux vitamines que nous pouvons prendre. Le référendum qui avait été promis sur le traité de Lisbonne a été abandonné. L’Etatnounou des ONG a pris sa propre dynamique. Les hommes politiques ont laissé tomber les pouvoirs que le peuple leur avait confiés. Ils ne peuvent pas être surpris que le peuple, dans sa fureur impuissante, les mette tous dans le même sac."
L’intérêt de ces propos est qu’ils ne sont pas publiés dans un journal populiste et eurosceptique, mais dans le Times, par Camilla Cavendish, qui est une éditorialiste vedette de ce très conformiste quotidien."
Subvention cathophobe en IdF : c’est aujourd’hui
Martial Bild (groupe Nationaux et Indépendants) est intervenu contre le projet de subvention antichrétienne, ce matin dès l'ouverture de la Commission permanente par un rappel au règlement adressé directement au président Jean-Paul Huchon :
"Ce rappel au règlement […] se fonde sur le préambule dudit règlement, lequel affirme que le conseil régional «contribue à la promotion des libertés publiques et individuelles et reflète la diversité d’opinion et l’expression des habitants… dans le respect de la loi». Et il fait bien puisque le respect des croyances fait partie des principes constitutionnels de la république […]. J’ajoute que l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme comme une récente résolution de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (n°1510 du 28 juin 2006) ont donné une consécration continentale à ces principes.
Le financement projeté de l’association dite des «Sœurs de la perpétuelle indulgence» au titre de ce rapport 528, viole ces dispositions fondamentales. Caricaturant de manière «outrageante et même provocante» ainsi que le dit leur propre site web, la religion catholique, cette action viole la légalité constitutionnelle comme l’une des principales libertés. En effet, le respect dû aux croyances, en l’occurrence celles de la religion catholique est de droit et une collectivité publique se doit de la respecter. Si la liberté religieuse, qui découle du principe de laïcité, postule que nul ne peut être forcé à adhérer à un culte, en revanche, nul croyant ne peut voir remis en cause le respect dû à ses croyances, qui découle de la même liberté. L’action projetée est manifestement fondée sur cette négation : elle ne saurait donc être acceptée par la collectivité régionale, sous peine de nier un des principes constitutionnels de notre pays, lequel est aussi un principe de pacification, à l’origine de ce fameux «vivre-ensemble» dont on aimerait qu’en cette matière aussi il soit appliqué…"
Le dossier sera discuté cet après midi mais Jean-Paul Huchon a déjà répondu qu'il prendrait toutes ses responsabilités et que la lutte contre le Sida nécessitait aussi d'aider des associations qui appuient leur action sur une forme de violence intellectuelle ! En dehors de lui, le FN a déposé une motion de renvoi et les centristes ont déposé un amendement de rejet en raison du caractère trop blagueur et potache de la dite association.
Le terme “Allah” n’appartient pas aux musulmans
Un tribunal de Malaisie a interdit aujourd'hui à l'Eglise catholique d'utiliser le mot "Allah" même à titre temporaire, confirmant une interdiction faite par le gouvernement devenue le symbole des tensions religieuses dans ce pays à majorité musulmane. Les congrégations chrétiennes estiment que cette interdiction est anticonstitutionnelle, arguant que le mot "Allah" est antérieur à l'Islam.
La Haute Cour de Malaisie a rejeté un appel par "The Herald", la principale publication de l'Eglise catholique en Malaisie, qui demandait la suspension de cette interdiction en attendant que la justice se prononce sur sa légalité. La Haute Cour doit statuer à partir du 7 juillet sur le premier appel interjeté par le "Herald" sur cette interdiction remontant à 2007.
Avortement & unions homos : Nihous précise ses convictions
Suite à notre post, Frédéric Nihous, Président de CPNT et tête de liste LIBERTAS-CPNT-MPF pour le Nord, souhaite éclaircir ses positions :
"Afin que chacun puisse se déterminer en toute connaissance de cause, je tiens à rectifier plusieurs points sur lesquels j'avais été déjà très clair lors de la dernière campagne présidentielle. Mon message n'est manifestement pas passé. Je vais donc m'efforcer de le détailler.
Je suis totalement opposé au mariage homosexuel, tout en étant respectueux de la liberté sexuelle de chacun: mais le mariage homosexuel ne doit pas être institutionnalisé. Le mariage est et doit demeurer l'union de deux personnes de sexe différent. Je suis également totalement opposé à l'adoption par des couples monoparentaux ou par des couples dits «homoparentaux». Un enfant a besoin d'un père et d'une mère pour grandir, pour son équilibre et la complémentarité de son éducation. Sur ces deux points, le Code civil "suffit" et n'a pas à être modifié.
Concernant l'avortement, je réclame la stricte application de la loi Veil, laquelle interdisait tout avortement «de confort», proscrivait toute publicité en faveur de l'avortement sous peine de poursuites pénales, autorisait les personnels de santé à faire valoir leur clause de conscience (dans un sens, comme dans l'autre), et insistait sur l'éducation et l'information des mères concernées. Ces dispositions ne sont que peu ou mal appliquées. On peut réclamer l'interdiction totale de l'avortement comme le font certains : je n'en fais pas partie. C'était le cas avant la loi Veil. Cela n'empêchait pas les femmes d'avorter en très grand nombre, en plus dans des conditions dantesques et dangereuses. Et contrairement à la non-application de la loi Veil, ce n'était pas faute de volonté politique, mais parce que c'était impossible, sauf à mettre un gendarme derrière chaque femme. La prohibition n'a jamais rien réglé, dans ce domaine comme dans d'autres, et ne peut que favoriser le trafic ou le contournement. La solution d'éducation et de sensibilisation me semble plus efficace que la coercition qui a montré ses limites [Cet argument ne vaut rien : il suffit pour s'en convaincre de remplacer ce domaine par celui de la pédophilie. Des mesures pro-vie doivent conduire à l'abrogation d'une loi criminelle. Il est évident que le crime ne peut en aucun cas être légalisé. Et puis on ne voit pas en quoi la prohibition serait utile dans le cas des unions homosexuelles citées plus haut et inutile dans le cas de l'avortement. NDMJ].
C'est la voie qui a été choisie en Croatie. Dans ce pays où la législation relative à l'avortement est comparable à la nôtre, le nombre d'avortements a chuté en douze ans de 82% ! Deux facteurs expliquent ce phénomène : la refonte des programmes éducatifs promouvant «un comportement sexuel responsable» ; une politique familiale vigoureuse, qui permet à toutes les femmes, qu'elles travaillent ou pas, de percevoir une allocation maternité et cela dès le premier enfant, entre autres dispositions adoptées par le gouvernement."
L’accroissement de la population : une menace environnementale !
C'est ce que pensent, le plus sérieusement du monde, quelques-uns des hommes les plus riches des Etats-Unis réunis récemment à New York : Sir Paul Nurse (photo), biochimiste britannique, prix Nobel et aujourd’hui président de l’université privée Rockefeller, Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, George Soros, Michael Bloomberg, maire de New York et plus riche résident de cette ville, Oprah Winfrey du célèbre « talk-show », promotrice de gourous modernes, Warren Buffett, Eli et Edythe Broad, John Morgridge, ancien directeur de Cisco, David Rockefeller Jr., David Rockefeller Sr., Ted Turner de CNN.
Ces apprentis malthusiens vont donc financer les services de «santé reproductive» pour limiter les naissances : contraception, avortement légalisé, programmes coercitifs de limitation du nombre d’enfants, programmes de stérilisation…
Statut du faux-parent : une précarisation de la vie conjugale
Interrogé sur la question du statut du beau-parent, dont l'examen du projet de loi est a été repoussé à septembre, Mgr Bernard Podvin, porte-parole des Evêques de France, déclare dans Le Nouvel Economiste :
"Nous pensons que la famille n'est pas une notion extensible à l'infini puisqu'elle est le lieu de la naissance et de la filiation, le lieu où les enfants naissent et sont éduqués (l'adoption relaie la naissance et entre dans ce modèle). Dès lors, les liens familiaux ne sont pas d'ordre contractuel, ils ne sont pas malléables à merci. La psychologie a montré avec précision tout ce qu'un enfant doit, pour sa croissance intime, à sa relation à son père et à sa mère, c'est-à-dire aux deux êtres dont il a reçu la vie. La relation d'enfantement et de filiation est tout à fait spécifique, impliquant une responsabilité sans équivalent.
Le tiers qui intervient dans cette relation, comme nouveau compagnon ou époux d'un des deux parents, est d'abord vécu comme un concurrent. Il est évident que le travail social aidera cette personne à assumer une partie des rôles parentaux et à vivre des relations apaisées avec les enfants. En fait, par la loi de mars 2002, elle peut déjà se voir attribuer une délégation d'autorité parentale pour les actes de la vie courante. Mais le rôle n'est pas la fonction.
Définir un lien de parenté entre l'enfant et le nouveau compagnon du père ou de la mère affaiblira le lien qui unit l'enfant à son autre parent d'origine, voire à le concurrencer douloureusement. Derrière cette soi-disant “défense de l'enfant” se tient surtout la défense de l'intérêt des adultes qui souhaiteraient voir le corps social valider la précarité de leur vie conjugale. On peut dès lors se demander combien de fois le processus pourrait se répéter et à combien de figures parentales l'enfant serait confronté."
Cela sent la période électorale
Le Premier ministre a remis l'insécurité au premier rang de ses préoccupations. Simultanément, près de 350 gendarmes ont été mobilisés toute la nuit, avec des maîtres-chiens, un hélicoptère avec caméra thermique, pour effectuer des contrôles mobiles dans 28 secteurs de la grande couronne en Ile-de-France depuis le sud de l'Essonne et des Yvelines jusqu'au nord de la Seine-et-Marne et du Val-d'Oise. Xavier Darcos, ministre de l'Éducation, soumet aujourd'hui à l'Élysée ses pistes d'action pour lutter contre l'intrusion d'armes dans les établissements scolaires.
Turquie : le mensonge de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy déclarait le 30 novembre 2006 dans l’émission A vous de juger sur France 2 (à 25mn50) :
«Je demande la suspension des négociations avec la Turquie. […] Comment peut-on discuter de l'adhésion éventuelle d'un pays qui ne reconnaît pas l'Europe des 25 et qui décide unilatéralement que l'Europe c'est pas 25 pays c'est 24 [sans Chypre]. Ce n'est pas acceptale et ce n'est pas négociable. J'ajoute que la Turquie étant en Asie mineure, elle n'est pas en Europe. La place de la Turquie n'est pas à l'intérieur de l'Union européenne».
Depuis que Nicolas Sarkozy a été élu, le nombre de chapitres ouverts de négociation est passé de 2 à 10. Soit 8 de plus. Dont 2 sous la présidence française de l’Union européenne le 19 décembre 2008 : chapitre 4 (libre circulation des capitaux) et chapitre 10 (société de l’information).
De plus, de 2007 à 2010, la Turquie aura perçu de l'UE 2,256 milliards d'euros, soit 383,5 millions d'euros par le contribuable français, au titre non pas d'une coopération mais bien de la "préadhésion". Et même, compte tenu de la taille et de la capacité d'absorption du pays, l'aide augmentera progressivement sur la période 2007-2013 (voir le détail des aides financières allouées par l'UE).
En outre, en juillet 2008, le Parlement français a modifié la Constitution, avec l’article 88-5, ajouté en 2005 pour rendre obligatoire le référendum sur l'adhésion de la Turquie à l'UE, autorisant, par le vote d’une motion adoptée au Parlement à la majorité des trois cinquièmes, de ratifier l'adhésion d'un pays directement par le Parlement.
Enfin, l’UMP siège depuis le 28 janvier 2005 aux côtés de l’AKP, le "Parti de la justice et du développement" dirigé par l’actuel premier ministre turc, Monsieur Erdogan, membre observateur du PPE.
Vers de nouvelles élections à Hénin-Beaumont
Le Parti socialiste et le Front national attendent de nouvelles élections à Hénin-Beaumont après la révocation de Gérard Dalongeville (photo, ex-PS) de sa fonction de maire de la ville, prononcée mercredi en Conseil des ministres. M. Dalongeville est écroué dans une affaire de fausses factures présumées depuis le début du mois d'avril.
Marie-Noëlle Lienemann (photo), première adjointe PS au maire, a démissionné lundi de ses fonctions à la mairie d'Hénin-Beaumont avec neuf conseillers municipaux pour pousser à l'organisation de nouvelles élections. Une démission qualifiée par la conseillère municipale de Hénin-Beaumont, Marine Le Pen, d'"auto-amnistie" pour "échapper à la probable condamnation par le Conseil d'Etat des pratiques de sa liste".
MPF/FN : souverainisme ou euroscepticisme ?
Interrogé dans Le Monde par un internaute qui lui demande quelle différence il y a entre lui et le FN (et DLR), Philippe de Villiers répond :
"Moi, je ne veux pas sortir de l'Europe, je veux la changer de l'intérieur".
La justice face à Bobot
Julien Bobot a été condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir téléchargé et consulté sur internet des images pornographiques mettant en scène des mineurs âgés de 2 à 15 ans sur son ordinateur personnel et sur son lieu de travail, de juin 2007 à la mi-mai 2009.
Il était adjoint au maire PS du Xe arrondissement de Paris chargé des affaires scolaires (il a démissionné suite à cette affaire), il a animé le Mouvement des Jeunes Socialistes dont il a été un des dirigeants nationaux, et il était responsable des projets éducatifs de lutte contre le racisme et les discriminations à la Ligue de l'enseignement.
Sud-Ouest : des candidats pro-vie
Dans le cadre de la grande marche pour la Vie organisée à Bordeaux le 6 juin, l'association Oui à la Vie a envoyé à toutes les têtes de liste aux élections européennes, qui auront lieu le lendemain, un questionnaire concernant la politique de la Vie et la promotion de la famille. Les premières réponses viennent de parvenir.
Il y a tout d'abord celle de Jean-Claude Martinez (L'Europe de la vie) qui donne une place importante au combat pour la Vie et notamment celui en faveur des personnes âgées : «je suis un adversaire de toutes les euthanasies». Déjà présent en janvier à la grande marche pour la vie, il annonce qu'il sera présent à la marche dans les rues de Bordeaux.
La deuxième réponse est celle de Pierre Van Ommeslaeghe (Alliance Royale). Celui-ci est très ferme dans la défense de la Vie (il répond oui à toutes les questions et fait part de son regret de ne pouvoir être présent à la Marche pour la vie):
"Si on peut comprendre que certaines situations particulières appellent l'indulgence et la charité, en aucun cas la loi ne peut ériger le meurtre en règle de droit commun".
Addendum 15h35 : Louis Aliot (FN) a répondu oui aux 6 premières questions. Il précise dans sa réponse que le Front national est "contre le mariage homosexuel et l'adoption par ceux-ci d'enfants" et que "Tout doit être mis en œuvre pour accueillir la vie". Il fait part de son regret de ne pouvoir être à la marche du 6 juin, étant à Perpignan pour des élections municipales.
Un parti pro-vie présente 2 listes
Le parti récemment créé Solidarité, Liberté, Justice et Paix présente deux listes aux élections européennes, en Ile-de-France (liste) et dans le Sud-est (liste). Ce parti résolument contre l'avortement a été fondé il y a tout juste un an dans le but de "défendre la vie sous tous ses aspects, de la conception jusqu'à la mort naturelle".
Concernant l'UE, ce parti appelle à une nouvelle constitution simplifiée soumise à référendum pour remplacer le traité de Lisbonne, et dans laquelle serait inscrite "la priorité au respect de la personne humaine", et donc de la vie, ainsi que la reconnaissance des racines chrétiennes de l'Europe. Il propose également un droit de vote parental (une demi-voix par enfant donnée à chaque parent). Ce afin de "prendre en compte à sa juste mesure la contribution et l’engagement des familles dans la société". Enfin, il demande le versement d’une allocation de soutien aux femmes enceintes qui le désirent dès la déclaration de leur grossesse.
Solidarité est aussi un projet européen porté par une fédération politique qui regroupe notamment le parti italien Solidarieta et le parti anglais Resurgence, un ensemble de membres et de représentants dans de nombreux pays de l’Union Européenne. Solidarité est un mouvement qui croit profondément en un avenir européen, tout en constatant l’absence de projet de civilisation et les dérives d’une Europe qui veut imposer, au mépris de la démocratie, une approche politique qui ne respecte ni la Vie ni la culture des peuples européens.
Assassinat d’un catholique en Irlande
Un père de famille est mort, dimanche soir en Irlande du Nord, après avoir été passé à tabac par un groupe de 40 jeunes. Kevin Brendan McDaid, 49 ans, a été agressé alors qu'il allait chercher ses enfants après des matchs de football opposant les deux équipes historiques d'Écosse : les Glasgow Rangers (qui ont gagné le match) et le Celtic Glasgow. Les inconditionnels des Rangers sont protestants, tandis que les fans du Celtic FC sont en grande partie catholiques. Et dimanche soir, une quarantaine de supporteurs protestants ont gagné le quartier catholique de la ville, et s'en sont pris à Kevin Brendan McDaid, qui se trouvait avec son épouse Evelyn et un ami. Roué de coups, il a été laissé agonisant par les agresseurs.
La veuve a lancé plusieurs appels au calme. D'autant qu'elle-même n'est pas catholique. Alors qu'elle témoignait lundi sur la BBC, elle a précisé, en larmes : "Je suis protestante, c'était un mariage mixte."
Débat fédéraliste à sens unique
Et ces gens-là se sont demandés pourquoi les Français ne s'intéressent pas à l'Europe. Vraiment, vous ne voyez pas ?
La santé de la presse a quelque chose à voir avec sa qualité
Sale Blanc !
Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame vers le numérique
Etrange Lech Walesa
Après le travail le dimanche, voici le travail pendant les congés maladie
Mais jusqu'où ira cette "droite" que e-deo désigne à juste titre de "droite inhumaine" ?
Heureusement, de nombreux députés, parmi lesquelles Jean-Frédéric Poisson, se sont opposés à la proposition de Frédéric Lefebvre, député et porte-parole de l'UMP, qui souhaitait permettre aux salariés d'exercer une activité professionnelle via le télétravail, même durant un congé maladie ou maternité :
"Il y a des salariés qui subissent un arrêt maladie qui sont immobilisés chez eux deux mois mais qui ont les facultés intellectuelles pour travailler. Je ne vois pas pourquoi les moyens modernes aujourd'hui à leur disposition on ne les mettrait pas pour qu'ils puissent continuer à travailler et avoir des revenus supérieurs. Parce que quand vous êtes indemnisés par la Sécurité sociale, c'est toujours en dessous de vos revenus. Le télétravail, c'est beaucoup d'avancées pour les salariés, pour l'écologie. Les salariés peuvent habiter plus loin d'une métropole, avoir des logements plus grands et prendre moins de transports"
Il serait plus juste de lutter davantage contre les congés maladie de complaisance plutôt que d'agiter une fois de plus au nez des Français l'espoir de gagner un peu plus. Car ce sont surtout les gens les plus modestes qui seront contraints de travailler le dimanche et durant leurs congés maladie. Sauf en cas de naissance ou de mariage, bien sûr…
A quand le travail des enfants sur volontariat des parents uniquement ?