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IVG : la responsabilité du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel vient d'ouvrir ses archives antérieures à 1984, rendant publiques certaines délibérations décisives. La loi sur l'interruption de grossesse votée en 1974 fût déférée au Conseil constitutionnel. La séance, présidée par Roger Frey, fut introduite à l'époque par François Goguel :

C "aucun des problèmes qui ont été soumis au Conseil constitutionnel depuis que j'en fais partie ne m'a paru aussi complexe et difficile que celui de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, parce qu'aucun ne comportait de données aussi diverses, d'ordre moral, d'ordre métaphysique, d'ordre social autant que d'ordre proprement juridique (…). Sans doute sont-ce seulement ces dernières qui doivent retenir notre attention. Mais comment pourrions-nous faire totalement abstraction des autres ?".

Les membres du Conseil étaient pour la plupart contre l'avortement, mais ils se sont efforcés de ne juger que l'aspect de la constitutionnalité du texte. Ils devaient étudier l'objection des 81 députés qui avaient saisi le Conseil et qui invoquaient le préambule de la Constitution : "la Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé". Selon François Goguel, le Conseil devait donc trancher pour dire si ces mots désignaient ou non

"un embryon, un fœtus, c'est-à-dire un être qui est potentiellement un être humain, c'est incontestable, mais qui n'est pas encore un être humain au sens plein [sic] du terme".

Pour François Goguel, à la lumière des textes, il n'était pas possible de

"conclure que la consécration de l'existence et des droits de l'embryon humain dès sa conception a une valeur constitutionnelle".

Il proposa donc au Conseil de décider que la loi était conforme à la Constitution. A partir de là, François Goguel formula des remarques personnelles et déplora qu'

"un des traits les plus inquiétants de notre époque consiste dans la généralisation de la tendance à refuser d'assumer la responsabilité des actes qu'on a accomplis".

Une tendance suivie jusqu'au Conseil constitutionnel ! En effet, à l'issue de cette séance qui dura 2 jours, le président demanda au Conseil, de manière exceptionnelle, si un vote devait intervenir sur cette question. Les membres ne souhaitaient pas se sentir personnellement liés à ce texte et l'ont adopté sans vote. Une façon de s'en laver les mains, à la Pilate.

Michel Janva

Elections européennes : “Gagner avec d’autres, c’est mieux que perdre tout seul”

Cette phrase n'est pas d'un membre du FN, ni du MPF, ni du MNR, ni du CNI, ni de DLR (en ai-je oublié ?), mais de François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre (NC) de l'Assemblée nationale, pour justifier la décision de son parti de se ranger sous l'aile de l'UMP aux élections européennes.

MJ

Les cathophobes du Connecticut sont des militants gays

Daniel Hamiche nous en dit plus sur ce terrible projet de loi :

M "Ce projet de loi (n° 1098) a été déposé […] par le sénateur démocrate Andrew J. McDonald (photo), qui en est le président, et le député démocrate Michael P. Lawlor. Ce que vous ne savez probablement pas, ces que ces deux législateurs sont à l’origine du projet de loi reconnaissant le “mariage” entre personnes de même sexe, qui a été voté le 12 novembre 2008, faisant du Connecticut le deuxième État, après le Massachusetts, à inscrire cette absurdité dans son corpus législatif. Ce que vous ignorez sans doute aussi, c’est que les deux promoteurs de cette loi […] sont eux-mêmes homosexuels. […] La haine anticatholique de ces deux personnages s’est exprimée plus d’une fois… D’où il apparaît que le projet de loi précité est aussi une attaque du “lobby” homosexuel destiné à “punir” l’Église catholique de sa doctrine irréfragable sur cette question."

Mgr William E. Lori, évêque du diocèse de Bridgeport (Connecticut),  a fait lire lors des messes de ce dimanche une déclaration dénonçant

"ces attaques frontales contre l’Église catholique et notre foi (…) qui ne sont qu’une tentative à peine voilée de faire taire l’Église catholique sur les problèmes importants de l’heure, comme notamment le mariage entre personnes de même sexe".

L’évêque rejette 

L "ce projet de loi irrationnel, illégal et sectaire qui menace la liberté religieuse de notre Église […]Ce projet de loi viole le Premier amendement de la Constitution des États-Unis. Il oblige à une réorganisation fondamentale de (…) nos paroisses. C'est en contradiction avec la structure apostolique de l'Église en prétendant séparer les paroisses de leurs curés et de leurs évêques (…) L'État n'a aucun droit d'interférer dans les affaires internes et la structure de l'Église (…) Ce n'est pas l'affaire de l'État que de contrôler les religions. Que le législateur de l'État, qui est incapable de d'annuler son milliard de $ de déficit, prétende gérer l'Église est une absurdité. Non seulement l'Église catholique ne vit que de ses ressources, mais elle en tire tout ce qu'elle peut pour fournir plus de services sociaux, de charité et d'éducation que bien d'autres organismes privés de l'État".

Michel Janva

La Mairie de Paris finance l’islam

A hauteur de 20 millions d'euros.

A Chelles, le FN lance une campagne contre l'islamisation.

MJ

Les médias télévisés contre le peuple

C'est la leçon que l'on peut tirer de l'élection truquée de Miss France, qui n'a pas été élue par le public.

MJ

Euro : l’UE met le Vatican au pas

E Depuis l'entrée en vigueur de l'euro, le Vatican introduit systématiquement ses nouvelles pièces à un prix dépassant leur valeur faciale, alors que dans la plupart des pays européens, les pièces vendues plus chères représentent une infime fraction de la création de monnaie. Le Vatican ne met aucune pièce directement en circulation. Emises sous forme de coffrets, ces pièces sont happées par les collectionneurs. La première série de pièces, à l'effigie de Jean-Paul II, d'une valeur de 3,88 euros, s'est échangée jusqu'à 1 500 euros ! En 2005, après le décès de Jean-Paul II, 16 nouvelles faces ont été introduites en 2 mois. Après, le Vatican en a frappé une de 8 pièces représentant Benoît XVI, mais aussi une de 8 pièces, également émise en juin, aux armoiries du cardinal Camerlingue, qui fut chef d'Etat intérimaire durant les quelques jours qui ont séparé les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. C'en était trop pour la Commission européenne.

Il aura fallu plus d'un an de négociation entre le Vatican et la Commission européenne pour arriver à un compromis. Le 11 février, Bruxelles a émis une nouvelle réglementation. Tous les pays de la zone euro doivent émettre au moins la moitié de leur production de pièces en euros à leur valeur faciale. Deuxième règle : lorsqu'un chef d'Etat est représenté sur la pièce, en cas de vacance du pouvoir, l'Etat ne peut émettre qu'une seule pièce commémorative – et pas tout un coffret. Enfin,

"un pays est autorisé à modifier l'effigie de son chef d'Etat tous les quinze ans pour tenir compte de son changement d'apparence. Une vacance temporaire ou l'occupation provisoire de la fonction de chef de l'Etat ne donne pas droit à une modification des faces des pièces".

Michel Janva

Le décret meurtrier de Barack Obama

Le président américain Barack Obama doit autoriser aujourd'hui le financement par l'Etat de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, interdit par George W. Bush pendant 8 ans. Conformément à ses promesses électorales, Obama signera lors d'une cérémonie à la Maison Blanche un décret qui revient sur la politique de son prédécesseur en matière bioéthique. Depuis le 9 août 2001, le financement public de la recherche sur ces cellules obtenues à partir de l'embryon humain est interdit. A moins de travailler avec des fonds privés, les chercheurs n'ont pas pu produire de nouvelles lignées de cellules souches. Or ces cellules souches n'ont aucun potentiel pour guérir ou traiter des maladies, et en outre on tue des embryons pour les prélever.

P Tony Perkins, président de l'organisation conservatrice Family Research Council a qualifié cette initiative "de décret meurtrier" :

"Cette nouvelle (…) est une gifle à la figure des Américains qui croient à la dignité de la vie humaine".

Le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, John Boehner, a déploré vendredi que "l'argent du contribuable (…) serve à détruire d'innocentes vies humaines".

Michel Janva

Politiquement correct

Vous vous souvenez sans doute de la scandaleuse publicité Benetton parue en 1992, cette photo d'Oliviero Toscani, Kissing-nun, où l'on voit un prêtre en soutane noire embrasser sur la bouche une soeur coiffée d'une cornette blanche. Cette photo nous revient via….la BNF. C'est cette photo qui a été retenue pour constituer l'affiche de l'exposition "Controverses, photos à histoires", qui aura lieu jusqu'au 24 mai. Evidemment.

Michel Janva

Marine Le Pen contre l’homoparentalité

La vice-présidente du Front National a défendu la famille hier, lors de son entretien sur Canal+.

MJ

La paix passe par Jérusalem

De passage en France, Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, a déclaré :

T "Après la guerre, c’est parfois pire que la guerre. Les besoins de la reconstruction sont immenses. Pour ma part, je suis très frappé par la profonde volonté de survie des Palestiniens à Gaza, qu’ils soient membres du Hamas ou du Fatah. Tous ont été victimes de la violence. […] Nous savons tous que Jérusalem est la clé de la paix dans le monde. Nous sommes tous, Palestiniens et Israéliens, à la fois dans l’attente, dans l’impasse et dans l’espérance. […] Personne ne croit qu’Israël n’a pas de contacts directs avec le Hamas. Un véritable dialogue constructif ne peut pas s’en tenir à un dialogue entre amis. Pourquoi ne pas parler avec ses ennemis ? Il faut bien casser l’inimitié… […]

Notre Église est minoritaire, entre deux grandes masses juive et musulmane. Nous tentons de faire entendre notre voix, d’annoncer ce qui peut être utile à tout le monde, de dénoncer ce qui ne va pas. […] Aujourd’hui, tous, juifs, chrétiens, musulmans, partent. Mais, comme nous sommes une petite minorité, nous sommes affectés par le départ de chacun de nos membres. La Terre sainte sans les chrétiens perdrait quelque chose de son identité. Mais le Christ nous a dit qu’il serait avec nous jusqu’à la fin des temps. Là est notre espérance et notre courage. Nous ne devons jamais perdre cette dimension spirituelle, en revenir à l’Évangile, ne jamais perdre espoir. […] Notre juridiction couvre la Jordanie, la Palestine, Israël : nous avons besoin de circuler librement, à l’occasion des funérailles, des mariages, des ordinations. Pourquoi les autorités israéliennes ont-elles si peur de l’Église ? Nous sommes pourtant un élément de réconciliation, de dialogue, de modération. Nous aidons à la paix. J’espère qu’ils auront le courage de revenir sur leurs positions, de ne plus empêcher la liberté religieuse, la liberté du culte. Pour le bienfait de tous. Et aussi pour la bonne image d’un État israélien qui se dit démocratique."

Michel Janva

Les loups allemands

Au terme de son Assemblée plénière, la Conférence épiscopale d’Allemagne a interpellé Rome. Elle annonce qu’elle va

"demander une prompte explication au Siège apostolique quant aux conséquences juridiques que cela aurait pour les évêques qui y procéderaient" [à des ordinations].

Z En espérant au passage, des

"améliorations rapides dans le domaine de la prise de décision et de la communication avec les conférences épiscopales"

Mgr Robert Zollitsch, archevêque de Fribourg-en-Brisgau et président de l’épiscopat allemand, a annoncé jeudi qu’il se rendra cette semaine à Rome. Il entend y

"traiter beaucoup de points dans les différents services du Vatican, en particulier la question de la communication de Rome avec les conférences épiscopales nationales".

Michel Janva

Journée de la femme : l’exemple de Mère Teresa

En cette journée de la femme, Benoît XVI a déclaré :

T "Aujourd'hui – 8 Mars – nous invite à réfléchir sur la condition de la femme et à renouveler notre engagement, pour que toujours et partout chaque femme puisse vivre et manifester en plénitude ses capacités en obtenant le plein respect pour sa dignité. En ce sens s'est exprimé le Concile Vatican II et le Magistère pontifical, en particulier la Lettre apostolique Mulieris Dignitatem du serviteur de Dieu Jean-Paul II. En plus de ces documents, cependant, les témoignages des Saints ont de la valeur; et notre époque a eu celui de Mère Teresa de Calcutta : humble fille d'Albanie, devenue, par la grâce de Dieu, un exemple à tout le monde dans l'exercice de la charité et dans le service à la promotion humaine. Combien d'autres femmes travaillent chaque jour, dans l'obscurité, pour le bien de l'humanité et pour le Royaume de Dieu ! J'assure aujourd'hui ma prière à toutes les femmes, pour qu'elles soient toujours plus respectées dans leur dignité et valorisées dans leurs potentialités positives."

On se souvient que Mère Teresa avait déclaré lors de la réception de son prix Nobel, à Oslo, le 10 décembre 1979 :

"Le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?"

Michel Janva

Manifestation pour le congé parental

Une manifestation s'est déroulée aujourd'hui à Paris devant le Panthéon pour protester contre le projet d'écourter le congé parental, estimant que "les enfants d'aujourd'hui sont les grands hommes de demain". Lors du rassemblement, à l'appel de l'Union des familles en Europe et du Mouvement mondial des mères, les manifestants ont notamment distribué des tracts montrant Jean Jaurès, Emile Zola et Victor Schoelcher dans des poussettes. Le tract indique :

"Trois ans pour s'occuper de Jean, d'Emile et de Victor, c'était pas du gâchis".

Dans une déclaration scandaleuse, Nicolas Sarkozy a souhaité raccourcir le congé parental de 3 à 1 an.

Michel Janva

Une sortie scoute interrompue par des voyous

Un lecteur m'informe qu'une troupe scoute de Versailles, en week-end aux Essarts-le-Roi, était en grand jeu samedi soir. Les chefs, qui circulaient en voiture dans la ville vers 21H [20h15 en fait, NDMJ], ont été pris à partie par des Maghrébins, qui ont bloqué la voiture. Après avoir insulté les chefs qui se trouvaient à l'intérieur, l'un d'eux a jeté une grosse pierre sur la voiture, faisant voler le pare-brise en éclats. La voiture ne pouvait pas reculer car les voyous avaient garé la leur derrière. Puis les voyous ont cassé les vitres de la voiture et tenté de sortir les chefs de la voiture, en vain puisque ceux-ci avaient leur ceinture de sécurité. Ils les ont donc frappé à la figure avant que les chefs prennent la fuite en faisant redémarrer la voiture… Les pompiers et la police se sont rendus sur place. L'un des chefs s'en est tiré avec un bras dans le plâtre. Le week-end a été annulé et les parents ont dû aller rechercher les scouts.

Michel Janva

Journée de la femme ou du hijab ?

V Lu sur Le Conservateur :

"Si une femme en France mérite la médaille de la collaboration, c'est bien l'indéboulonnable Chazal. Dernière facétie télévisée, hier soir, nous annonçant fièrement une manifestation à Paris pour les droits de la femme et le droit à l'avortement, sur des images de cortège de … femmes voilées !"

Michel Janva

L’adoration eucharistique

Du 10 au 13 mars se tiendra au Vatican, l'Assemblée Plénière de la Congrégation pour le Culte divin. Le thème qui a été choisi par le Saint-Père pour ces journées de travaux est l’adoration eucharistique.

MJ

Emeute à Tours

Une trentaine de fonctionnaires de police et des gendarmes ont reçu boulons, canettes, pierres, bouteilles en verre jusqu'à 4H00 du matin dimanche quand le calme a pu être rétabli.

MJ

Emeute à Chanteloup-les-Vignes

Une soixante de voyous a affronté hier soir à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) la police, qui a répliqué par des tirs de flash-ball et de gaz lacrymogène et interpellé deux d'entre eux. Les premiers heurts ont commencé vers 21h40 quand une patrouille, qui contrôlait les occupants d'une voiture, a été la cible de projectiles. Les policiers se sont dégagés en tirant au flash-ball. Lors d'un second contrôle, les forces de l'ordre ont été une nouvelle fois violemment prises à partie par plusieurs groupes de jeunes très mobiles. Les policiers ont répliqué par des tirs de flash-ball et de grenades de gaz lacrymogène avant de se replier vers le poste de police en attendant la venue de CRS.

MJ

Le Pape en Terre Sainte du 8 au 15 mai

Le pape Benoît XVI a annoncé dimanche qu'il se rendrait en Terre Sainte du 8 au 15 mai, au cours d'un pèlerinage qui le mènera à Jérusalem, Bethléem, Nazareth et Amman :

"A l'invitation du Roi de Jordanie, du président d'Israël, du président de l'Autorité palestinienne et de l'Assemblée des évêques catholiques, Benoît XVI accomplira un pèlerinage en Terre Sainte et se rendra à Amman, Jérusalem, Bethléem et Nazareth".

  • T Le 9 mai, le pape devrait se rendre sur le Mont Nébo où mourut Moïse. Puis il ira dans la mosquée du roi Hussein, qui surplombe Amman. Le conseiller spécial du roi de Jordanie Abdallah II, le prince Ghazi bin Muhammad bin Talal, est l’un des initiateurs des lettres écrites par un certain nombre de responsables musulmans au pape.
  • Le 10 mai, Benoît XVI devrait célébrer une messe pour la communauté catholique dans le stade d’Amman et visiter ensuite les bords du Jourdain où fut baptisé le Christ. Le pape devrait également rencontrer des évêques irakiens.
  • Le 11 mai, le souverain pontife partira pour Tel-Aviv. A 12h, le pape devrait arriver en hélicoptère au mont Scopus (à l’est de Jérusalem) où il devrait être accueilli par le maire de la ville sainte. En fin d'après-midi, Benoît XVI devrait se rendre au mémorial de la shoah, le Yad Vashem. Le Saint-Siège espère encore que la légende controversée d’une photo, qui présente Pie XII comme étant insensible au drame des juifs persécutés, puisse être revue et formulée différemment avant la venue du pape. Dans le cas contraire, Benoît XVI pourrait éviter de traverser le pavillon où se trouve la photo de son prédécesseur. Une rencontre interreligieuse devrait avoir lieu, à 18h45, en présence de représentants juifs, musulmans, druzes et chrétiens de Terre sainte.
  • Le 12 mai, à 9h, le pape devrait visiter l’Esplanade des mosquées et rencontrer le grand Mufti de Jérusalem. Une heure plus tard, il devrait se rendre au Mur des Lamentations pour une cérémonie en présence des grands rabbins d’Israël, avant de visiter le rabbinat d’Israël. Il devrait alors prononcer un discours en présence des deux grands rabbins d’Israël. A 12h, Benoît XVI devrait aller prier au Cénacle (lieu de la Cène où les apôtres se réfugièrent ensuite entre l’Ascension et la Pentecôte). Après d’être rendu dans l’église de Gethsémani, Benoît XVI célébrera une messe solennelle en plein air dans la vallée du Cédron sous le jardin des Oliviers, à 16h30.
  • Le 13 mai sera dédié à la visite en territoires palestiniens. A 8h30, le pape rejoindra Bethléem pour y être accueilli par Mahmoud Abbas, président de l’Autorité Palestinienne, par le premier ministre Salam Fayaad et des personnalités civiles et politiques locales. Après avoir visité la basilique de la Nativité à Bethléem, Benoît XVI pourrait célébrer une messe sur la Place de la mangeoire, à 10h. A 16h, Benoît XVI visitera un camp de réfugiés palestiniens, avant de rendre visite à une œuvre de charité.
  • Le 14 mai sera consacré à la Galilée, où Benoît XVI visitera la basilique de l’Annonciation. Il pourrait aussi rencontrer les responsables religieux de la Galilée.
  • Le 15 mai, quelques heures avant de repartir pour Rome, Benoît XVI devrait rencontrer le patriarche orthodoxe de Jérusalem. A 10h, le pape se rendra dans la basilique du Saint-Sépulcre, qui abrite le tombeau du Christ. Après avoir été accueilli par le Custode de Terre sainte, Benoît XVI visitera les lieux. Une heure après, le pape se rendra dans le quartier arménien de la Vieille Ville de Jérusalem, pour y rencontrer le patriarche arménien orthodoxe. A 14h, le pape s’envolera pour Rome.

Mais auparavant, Benoît XVI se rendra en Afrique du 17 au 23 mars, au Cameroun puis en Angola.

Michel Janva

Le Connecticut s’en prend à l’Eglise catholique

C Un incroyable projet de loi du législateur du Connecticut prévoit de modifier le droit des entreprises relatif à des sociétés religieuses particulières, c'est-à-dire de l’Église catholique, l’exposé des motifs de ce projet de loi stipulant :

"Aux fins de réviser les dispositions relatives à la gestion d’entreprise applicables à l’Église catholique, et de fournir des moyens d’investigation relatifs à l’appropriation frauduleuse de fonds par les sociétés religieuses"

Ces modifications, si elles sont votées, prévoient de priver l’évêque d’un diocèse situé sur le territoire de l’État, ou un curé de toute maîtrise administrative, financière ou légale sur les paroisses qui en relèvent.

Michel Janva

Régularisation massive au cas par cas

M 73 salariées sans-papiers dans le secteur de l'aide à la personne, sur 90 dossiers déposés en mai en préfecture par la CGT, Droits Devant et Femmes Egalité, ont été régularisées. Pour la présidente de Femmes Egalité, Ana Azaria, "on va arriver bientôt à 90". Pour Raymond Chauveau (CGT),

"le fait qu'elles aient été régularisées ouvre la voie aussi pour d'autres femmes, pas simplement ces 90, parce qu'il n'y a aucune raison que d'autres femmes qui travaillent dans ce secteur-là et d'autres secteurs ne le soient pas, même si elles travaillent au noir".

Le monde entier, aussi, doit être régularisé.

Michel Janva

La tierce personne, un faux-parent contre l’intérêt de l’enfant

L’Association pour la Protection de l’Enfance en Vendée (APEV), fondée en janvier 2009, rassemblant 200 personnes et membre du Collectif pour l’Enfant qui rassemble plus de 60 associations, a indiqué :

"De quoi s’agit-il et qui se cache derrière cette notion ambiguë de tierce personne ? Le législateur a déjà apporté des réponses juridiques suffisantes, à travers la loi du 4 mars 2002, qui permet d’étendre l’autorité parentale à des tiers en cas de nécessité […] Nous avons l’impression que le Gouvernement cède à la pression de quelques associations minoritaires, qui militent bruyamment en dehors de toute considération du droit supérieur de l’enfant à des conditions optimums pour se construire. Alors que la famille doit être le lieu le plus stable possible pour la croissance des enfants, ce texte de loi ne peut que fragiliser cette cellule essentielle de la société."

Michel Janva

700e anniversaire de l’arrivée des papes en Avignon

A Avignon a ouvert aujourd'hui les célébrations du 700e anniversaire de l'arrivée des papes dans la cité, en 1309, avec une série d'événements prévus jusqu'à décembre. Un timbre spécial a été édité à l'effigie du Palais des papes. D'août à septembre, un son et lumière gratuit animera sa façade. Les 3 et 4 octobre un concert sera donné dans la grande chapelle avec une messe polyphonique du XIVe siècle reconstituée à partir de manuscrits anciens et des madrigaux sur les sonnets du Canzoniere de Pétrarque.

Av Avignon fut la capitale de la chrétienté pendant près de 70 ans (1309-1378) et connu neuf papes. Outre le Palais des papes, cette période a laissé en héritage une trentaine de palais ainsi que de nombreuses églises et couvents ornés d'oeuvres d'art. Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon, a accueilli le cardinal Poupard, Légat du pape Benoît XVI, les 7 et 8 mars 2009. KTO et la radio RCF couvrent l'événement. Mgr Cattenoz a déclaré :

"A Rome habituellement, on parle d'Avignon comme de la «captivité avignonnaise». Je crois qu'il faut arriver à rectifier cette vision. Samedi 7 mars, on aura une conférence de Jean Favier qui est spécialiste de l'histoire des papes en Avignon, pour montrer les raisons du choix d'Avignon. C'est aussi parce que la situation à Rome était catastrophique. La venue des papes et leur stabilisation en Avignon pendant 70 ans, c'est une réalité de la vie de l'Eglise. Je crois qu'on ne peut pas parler de «captivité». C'est tout autre chose. J'ai souhaité que l'Eglise elle-même marque par un geste important l'histoire de la venue du pape."

Michel Janva

Excommunication pour avortement : Rome soutient l’évêque brésilien

Le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation pour les évêques, a justifié l'excommunication de la mère d'une Brésilienne de 9 ans ayant avorté après avoir été violée. L'archevêque de Recife (nord-est du Brésil) a excommunié jeudi la mère de l'enfant, qui a avorté de jumeaux alors qu'elle était enceinte de quinze semaines, à la suite d'un viol par son beau-père. L'excommunication a été étendue à toute l'équipe médicale qui a pratiqué l'opération. Mgr Re, qui est également président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, a indiqué :

R "C'est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées. Il faut toujours protéger la vie, l'attaque contre l'Eglise brésilienne est injustifiée. L'excommunication pour ceux qui ont provoqué l'avortement est juste [car cette opération constitue] toujours la suppression d'une vie innocente".

Cette affaire est intéressante car elle indique bien que quiconque pousse ou incite à l'avortement encourt l'excommunication. Un exemple à suivre. L'avortement est toujours un mal, quelles que soient les circonstances.

Michel Janva

Soirée paisible

Deux policiers ont été blessés hier soir lors de deux heurts distincts avec des voyous dans les Yvelines, l'un se déroulant à Mantes-la-Jolie et l'autre aux Mureaux. Vers 18H30, une patrouille a été violemment prise à partie à Mantes-la-Jolie par des voyous qui voulaient s'opposer à l'interpellation de l'un d'entre eux soupçonné d'avoir commis des vols au marché du Val Fourré. Victimes de jets de pierres, les policiers ont appelé des renforts pour se dégager. Plusieurs tirs de flash-ball ont été nécessaires pour que le calme revienne dans le quartier. Une fonctionnaire a eu le poignet foulé pendant l'interpellation. Un peu plus tard dans la soirée, vers 20H40, une patrouille s'est rendue dans le quartier de la Vigne Blanche, aux Mureaux, pour porter assistance à un automobiliste victime de jets de pierres.

Michel Janva

Le projet de loi sur l’hôpital accentue le recours à la contraception

Lu sur Gènéthique :

"La discussion sur le projet de loi de réforme de l'Hôpital se poursuit à l'Assemblée nationale. Ont été notamment adoptés : l'amendement n°453 visant à étendre les compétences des sages-femmes dans les domaines de la prescription de la contraception ; l'amendement n°455 selon lequel les services de médecine universitaire devraient pouvoir délivrer la contraception d'urgence.

L'amendement n°191 stipulant que "les pharmaciens délivrent une pilule microprogestative avec la pilule du lendemain si aucune contraception n'est en cours" a été refusé. L'amendement n°1422 de M. Remiller demandant un bilan approfondi de la pratique de l'avortement a été retiré, c'est-à-dire qu'il n'a pas été discuté."

Sur la pilule contraceptive, on pourra lire cette bombe qu'ignorent nos députés.

MJ

Jean-Marie Le Pen condamne le projet de statut du beau-parent

Déclaration de Jean-Marie Le Pen sur le projet de Nadine Morano :

L "Je suis un tenant de la famille traditionnelle […] c'est la forme la plus performante, la plus juste, la plus humaine de transmission en quelque sorte de génération en génération. Et les innovations qui sont en cours pour suivre la mode et donner des libertés à tout le monde, dans tous les domaines et sans limite me paraissent regrettables et je condamne cette initiative dans la mesure où elle a cet objectif".

Michel Janva

Loi sur le “faux-parent” : un projet contre l’enfant

R Le député Nouveau centre François Rochebloine a soutenu aujourd’hui Christine Boutin dans son opposition au projet de Nadine Morano sur le statut des beaux-parents.

Xavier Bertrand a osé affirmer que dans ce projet, il "n'est pas la question de l'adoption par des couples homosexuels". Ce sur quoi Gaylib, le mouvement gay associé à l'UMP, l'a fait mentir en affirmant "c’est la première fois que la famille homoparentale est reconnue". Et Valérie Pécresse a renchérit sur le même sujet.

Sur Liberté Politique, Elizabeth Montfort explique pourquoi ce projet nuit à l'enfant :

"Ce projet renverse un principe social fondateur : le partage de l’autorité parentale n'est plus justifié par les besoins de l’enfant, mais par les variations affectives des parents. Il amorce la reconnaissance juridique de l’“homoparentalité”. […] La fonction parentale serait ainsi fragmentée entre les différents intervenants se succédant dans la vie de l’enfant au gré des aléas des relations de couple de ses parents, alors que l’enfant a besoin que les rôles soient clairement identifiés et que la spécificité des parents, père et mère, soit bien établie, comme le rappellent avec une rare unanimité tous les psychologues.

  • Ce projet installe l’enfant dans la précarité, car conférer des prérogatives d’autorité parentale à un tiers dans une perspective provisoire installe l’enfant dans une situation fluctuante où un nouveau « beau-parent » ou tiers peut remplacer l’ancien, sans aucune garantie de stabilité.
  • Ce projet multipliera les conflits entre adultes, en associantsans nécessité vérifiée un tiers ou deux à l’exercice déjà délicat de l’autorité parentale lorsque les parents sont séparés. Ces conflits seront source de souffrance pour l’enfant.
  • Ce projet évincera le deuxième parent, en général le père, déjà souvent mis à l’écart matériellement, qui se verra en outre concurrencé dans ses prérogatives juridiques de père.

[…] La définition du parent se trouve déconnectée de son fondement biologique qui est l’engendrement de l’enfant, réel ou symbolique comme dans le cas des enfants adoptés. Il devient possible d’appeler parent toute personne qui s’investit auprès de l’enfant sans référence à l’altérité sexuelle des parents, fondatrice de notre société. Pour preuve, le projet remplace les mots «père et mère de l’enfant» par le mot «parents», en lui-même asexué. Ce qui ne manque pas de confusion, le tiers pouvant être parent en tant que membre de la famille élargie (frère, sœur, cousin, oncle, tante, grands-parents…). Sans débat, le projet introduit l’homoparentalité ainsi dans le Code civil."

Michel Janva

Les loups suisses

La Conférence des évêques suisses a tenu sa 283e assemblée ordinaire au séminaire diocésain de Coire, du 2 au 4 mars 2009. A l’issue de cette assemblée, elle a publié un communiqué officiel à propos de la levée de l’excommunication des évêques ordonnés par Mgr Lefebvre, dans lequel on peut lire :

"La levée de l’excommunication des quatre évêques a manifestement été préparée avec trop peu de soin et il y a eu de grosses lacunes de la part de la Curie dans l'information aux évêques, aux fidèles et à l’opinion publique. Les évêques et le nonce déplorent ces erreurs. Les événements des dernières semaines ont provoqué une nouvelle polarisation."

Michel Janva

La parité : pour quoi faire ?

Jeanne Smits ne fêtera pas dimanche la Journée de la Femme :

"Rapports et discours affolés se multiplient ces jours-ci pour déplorer le manque de présence des femmes dans les conseils d’administration des grosses entreprises, dans les gouvernements et les assemblées représentatives, dans les professions dominées par les hommes et dans les partis politiques. Toutes ces institutions (dominées par des hommes, on vous le redit), envisagent donc d’employer la manière forte. Marie-Jo Zimmerman, député UMP, va déposer une proposition de loi exigeant que le nombre de représentants de chacun des deux sexes ne puisse être «inférieure à 40%» dans les conseils d’administration des entreprises. Si le groupe concerné est relativement marginal, l’idée, elle, est claire : il s’agit d’obtenir que de plus en plus de femmes soient au travail, et à plein temps, s’il vous plaît, car c’est seulement à ce prix qu’elles feront carrière. C’est d’ailleurs l’un des objectifs numéro un de l’Union européenne […].

L’égalité de rémunération est elle aussi au centre des projecteurs. Elle […] est très liée au fait qu’elles sont plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel […] De vous à mois, le plus insupportable aux idéologues du féminisme ou de l’indifférentiation est bien que des femmes puissent choisir de travailler moins pour gagner moins, certes, mais surtout parce qu’elles préfèrent assurer des tâches plus nobles en s’occupant de leurs familles. […]

Le Conseil économique, social et environnemental ne voit pas d’autre solution que de résister à ces «résistances» […]. «Seule la contrainte ouvre le chemin vers la parité», déclare Pierrette Crosemarie, «rapporteure» au nom de la délégation aux droits des femmes françaises. […] [N]ous sommes à l’ère Obama, n’est-ce pas ? Il a laissé Hillary Clinton, «sa» Secrétaire d’Etat, s’exprimer dans Le Figaro à ce sujet vendredi matin. Elle se veut le «défenseur audible» de la condition féminine, estimant que «promouvoir les femmes est un investissement à haut rendement» : cela «engendre des économies plus fortes, des sociétés civiles plus vivantes, des communautés plus saines et davantage de paix et de stabilité». En les séparant de force de leurs jeunes enfants, en privant les foyers de leurs centres et de leurs soleils ? Regardons autour de nous : c’est réussi…"

MJ

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