Travail dominical : le gouvernement ne désarme pas
Le report du débat parlementaire sur le travail dominical n'est pas définitif. Le soutien apporté par Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la Consommation, Richard Mallié, auteur de la proposition de loi UMP et Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille (sic) à une manifestation de soutien à ce projet anti-familial devant l'assemblée nationale le montre.
Luc Chatel y a déclaré :
"Je suis venu vous dire que le gouvernement défendait le travail du dimanche, le gouvernement soutient cette proposition de loi parce que nous considérons qu'il faut donner au salarié la liberté de travailler le dimanche comme il le souhaite. Le gouvernement fera passer ce texte à l'Assemblée nationale parce qu'il est très important pour les salariés de France"
Et Nadine Morano :
" Nous ne pouvons pas tolérer une opposition parlementaire qui n'accepte pas le débat. Je suis favorable à pouvoir travailler le dimanche"
Création et nomination sarkozyste du jour
Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui à Nîmes la création d'un "conseil pour la création artistique" qu'il coprésidera avec le ministre de la Culture Christine Albanel et qui sera animé par le producteur de cinéma Marin Karmitz, qui semble opposé à l'assistanat. Nicolas Sarkozy a déclaré :
"La création a besoin de liberté. Elle a besoin d'être soutenue [Je veux] recentrer les aides sur l'excellence artistique". "Notre politique souffre d'un empilement de subventions".
Il faudrait commencer par supprimer toutes les koonseries. Mais Sarkozy a déclaré être pour ce "business art". On s'en serait douté.
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a annoncé que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence. Il a évoqué "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture,
"nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".
Se sentir Français une fois dans l’année
Jeudi 8 janvier, Alain Juppé, maire (UMP) de Bordeaux, présentait ses vœux à l’ensemble de la presse. L’ancien premier ministre a annoncé la création d’une « salle sur l’esclavage » au Musée d’Aquitaine, la conclusion d’un accord avec la Halde et l’instauration d’une « Journée nationale des naturalisés ». Une journée dont le but affiché est de permettre aux 100 000 à 150 000 étrangers qui obtiennent chaque année la nationalité française, de «se sentir français.»
MJ
Israël a besoin du terrorisme
L'analyse d'Hugues Kéraly est sans concession :
"Il faut lire la charte du Hamas, publiée voici plus de vingt ans, en août 1988 : elle prône explicitement une islamisation radicale de toute la Palestine, la destruction de l’Etat d’Israël et le rejet de toute négociation avec les instances internationales. Peut-on imaginer une seconde que les stratèges et les services secrets israéliens ignoraient les contenus de ce programme lorsqu’ils ont ouvert des autoroutes au Hamas pour diviser l’ennemi, affaiblir le Fatah et discréditer Yasser Arafat ?
Peut-on imaginer qu’Israël n’avait en vue que la sécurité de ses ressortissants lorsqu’il a fait de la bande de Gaza et de son million et demi d’habitants le plus grand “camp de concentration” du monde (l’expression est du cardinal Martino, préfet du Conseil pontifical Justice & Paix [à ne pas confondre avec le terme "camp d'extermination" NDMJ]), avec 90% de chômeurs et de réfugiés, secourus depuis des années par les seuls militants du Hamas ?
[…] Les maîtres du jeu israélien ont besoin du terrorisme pour continuer de confisquer au profit de 5,5 millions de Juifs 80% des ressources et des terres de la Palestine historique. Aux yeux des dix millions de Palestiniens, la boucherie de Gaza a fini en effet de déconsidérer “l’Aurorité Palestinienne” de Mahmoud Abbas, qui passe aujourd’hui pour une marionnette incapable de tirer le moindre avantage de sa collaboration avec l’Occupant. Elle a construit des milliers de vocations supplémentaires à l’attentat et au suicide dans la population palestinienne.
Voilà une bonne garantie pour les années qui viennent qu’une question vieille de soixante ans, la seule question qui compte pour progresser vers la paix, celle du droit des Palestiniens à retrouver un minimum de ressources et de souveraineté nationales sur leur propre terre, ne pourra pas progresser."
MJ
J-12 : Argumentaire pour la Marche pour la Vie du 25 janvier
Extrait de ce post toujours actuel : Pourquoi manifester tous les ans pour la vie est-il efficace ?
Personne ne croit que la Marche va, en un an, changer le cours des choses. La manifestation n'est pas un "acte magique" ou incantatoire qui débouchera sur l'abolition de l'avortement comme les trompettes ont fait tomber les murs de Jéricho. Mais tout indique que manifester tous les ans, pacifiquement et en un nombre progressivement croissant, hâtera l'abolition de l'avortement – et ne pas le faire la retarderait. Nous y voyons deux raisons principales.
- Manifester en nombre est le seul moyen de voir le discours pro-vie réapparaître sur la scène publique.
Des causes plus médiatiques que la cause pro-vie n'ont pas besoin de manifester : elles ont en permanence "antenne ouverte" dans les médias. Pour les pro-vie, il n'y a pas de raccourci : pour exister, il faut être dans la rue, et être assez nombreux pour ne plus pouvoir être ignorés.
Beaucoup de nos concitoyens pensent que plus personne, ou presque, ne se bat contre l'avortement légal. Manifester en nombre est le seul moyen de briser ce consensus par défaut. Quelques dizaines de secondes au 20 heures tous les ans suffisent pour que la conscience collective réalise que des dizaines de milliers de personnes, souvent jeunes, réclament l'abolition de l'avortement.
Montrer que l'abolition est défendue publiquement est le premier pas pour que les arguments pour l'abolition redeviennent, comme aux Etats-Unis, audibles.
Et les effets d'une telle mobilisation dépassent largement les reportages qui lui seront consacrés : tout au long de l'année, les associations pro-vie réagissent à l'actualité (bioéthique, téléthon…) en publiant des communiqués – qui seront d'autant plus cités par les médias si les pro-vie font régulièrement une "démonstration de force" dans la rue.
De même, tout au long de l'année, des associations pro-vie contactent des politiques – qui les prendront d'autant plus au sérieux si elles prouvent qu'elles représentent des dizaines de milliers de personnes motivées.
- Manifester dynamise tout le mouvement pro-vie
La grande force du mouvement pro-vie américain est la densité de son tissu associatif : pas une ville moyenne américaine qui n'ait, par exemple, son centre d'aide aux femmes enceintes en difficulté. Il serait intéressant (mais illusoire !) de chercher à dénombrer combien de ces initiatives sont nées dans les cars qui emmenaient des sympathisants de leur petite ville à leur capitale d'Etat ou à Washington pour manifester.
Le même effet peut raisonnablement être attendu de la Marche pour la Vie : dans le car qui emmène à Paris les sympathisants d'une ville de province, qui souvent ne se connaissaient pas entre eux, les contacts se nouent, les projets naissent. Et chacun, parisien ou provincial, revient de la Marche "regonflé à bloc".
LSB
FIV : pour 200 000 enfants conçus, combien sont morts ou congelés ?
Née en Angleterre, Louise Brown fut, en 1978, le premier "bébé-éprouvette" conçu par fécondation in vitro (FIV). 4 ans plus tard, Amandine inaugurait, en France, la longue histoire des bébés-éprouvette. Depuis, l'assistance médicale à la procréation s'est largement diffusée : en 2007, plus de 20 000 enfants sont nés, en France, de cette technique, qu'il s'agisse d'une insémination artificielle (30 %) ou d'une fécondation in vitro (70 %). En moins de 30 ans, le nombre de naissances par assistance médicale à la procréation (AMP) a été multiplié par trois, passant de 0,52 % en 1988 à 1,74 % en 2006. Au total, plus de 200 000 enfants ont été conçus de cette façon en France.
Toutefois, il faut savoir que seulement 20 % à 25 % des tentatives se concluent par la naissance d'un bébé. Et les naissances FIV sont marquées par une fréquence élevée d'accouchements multiples, qui conduisent à un taux de prématurité et à des problèmes de santé plus élevés que dans le reste de la population. L'AMP représente un coût de 120 millions d'euros par an pour la sécurité sociale. Cette méthode comporte de nombreux risques, bien souvent passés sous silence :
- Pour la mère : risque cancérigène sur les ovaires, complications du traitement de stimulation (hyperstimulation, allergie, risques thromboemboliques), complications de la ponction (hémorragie, allergie, risque anesthésique, risque infectieux), complications après le transfert (hyperstimulation, torsions, risques thromboemboliques), risque à long terme pour la mère (risque carcinologique)
- Pour le couple : lors de l'AMP, la fécondation ne se réalise plus à deux et dans l’intimité du couple mais dans un cadre médicalisé faisant intervenir une ou des tierces personnes. La femme supporte la presque totalité des traitements, ce qui peut faire naître un sentiment d’injustice. Ces traitements influent sur le caractère, rendant la femme très imprévisible pour son conjoint, ce qui peut accroître l’incompréhension entre époux. Dans le cadre de l'AMP, les rapports sexuels deviennent difficiles car ils sont imposés à date et heure fixes, ou au contraire interdits, par le gynécologue. Ils deviennent le lieu de l’échec du couple, au lieu d’être un facteur de communion. Toutes ces perturbations affectent grandement la vie du couple et la mettent en danger.
- Risques pour l’enfant conçu par AMP : les principales malformations seraient celles des muscles, de l'appareil uro-génital et cardio-vasculaire, des enfants de faible poids, des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte, un risque de naissance prématurée, un risque d'anomalies génétiques
- Risques pour l'embryon : l'assistance médicale à la procréation consiste en la "fabrication" in vitro d'embryons pour un couple considéré stérile. A chaque tentative, de nombreux embryons sont créés, triés puis certains sont détruits, certains réimplantés, d'autres congelés, d'autres tués dans le cadre de la recherche.
- Risques pour la société : la banalisation des gamètes, ramenées au rang de simples cellules utilitaires, interchangeables, crée un risque pour la société. Considérer l’ovule, le sperme, au même niveau qu’un morceau de peau ou un rein, est une erreur fondamentale qui implique des choix de société. Non seulement les gamètes sont porteuses de vie, mais elles sont porteuses du patrimoine génétique de la personne, qui doit se transmettre de génération en génération. Considérer les gamètes comme une "banale" partie du corps, c’est remettre en cause la notion même de paternité, de maternité. Aujourd’hui, avec le don d’ovule, et la maternité de substitution, une femme peut accoucher d’un enfant qui n’est pas le sien. Les notions de couple, de parents, volent en éclats.
- Danger pour le genre humain : la possibilité pour les médecins de concevoir un embryon hors du ventre de la femme, avant de l’implanter dans l’utérus, ouvre des perspectives vertigineuses. Aujourd’hui, en France, les interventions sur l’embryon sont « limitées » à la sélection des embryons les plus performants, indemnes de maladies génétiques considérées comme graves par le corps médical et la société. C'est la porte ouverte à l'eugénisme.
Vers l’échec de l’opération israélienne à Gaza
De même qu'en 2006 l'opération israélienne au Liban n'avait pas réussi à neutraliser le Hezbollah, Alain Chevalérias estime qu'Israël a tout à perdre dans son offensive actuelle contre Gaza :
"Les Israéliens peuvent-ils obtenir la cessation des tirs de roquettes grâce à l'opération qu'ils mènent contre Gaza ?
Imaginons qu'ils parviennent, comme ils le souhaitent, à détruire l'infrastructure du Hamas. Dans des termes militaires, à "neutraliser" tous les combattants et les dirigeants, les capturant ou les tuant. En quelques mois, une nouvelle génération de combattants surgirait, dopée par le désir de vengeance, plus déterminée et plus impitoyable encore que ses prédécesseurs du Hamas. Pour réduire le soulèvement palestinien, il n'existe que la méthode allemande de l'extermination ou celle de la négociation. Pour la première, nous osons espérer que les Israéliens ne l'envisagent pas. Pour la seconde, il répondront avoir déjà tout essayé. C'est faux. Et ils le savent. […] Dans cette offensive contre Gaza, Israël n'a rien à gagner, mais tout à perdre. Dans l'impossibilité de marquer des points sur le plan politique par la force, l'Etat hébreu perd un peu plus en crédibilité et en image de marque dans le reste du monde. De surcroît, il fait monter la haine contre lui, mais aussi contre les Juifs, et dans une certaine mesure l'Occident, en tête les Etats-Unis. En d'autres termes, il agit comme un accélérateur du terrorisme. Si Israël veut survivre, il n'a pas d'autres solutions que de devenir un Etat comme les autres : respectueux des règles internationales et des autres peuples."
MJ
Un sénateur MPF au gouvernement
"Le sénateur de la Vendée, Bruno Retailleau, devrait rejoindre l'équipe Fillon. Bras droit de Philippe de Villiers, dont il fut le suppléant à l'Assemblée nationale, sénateur de la Vendée depuis 2004, Bruno Retailleau, 48 ans, serait nommé secrétaire d'État à l'Économie numérique, en remplacement d'Éric Besson. A l'approche des élections européennes, Nicolas Sarkozy veut ainsi envoyer un message aux électeurs de Philippe de Villiers."
Le début de l'ouverture à droite ?
MJ
Rififi à Orange
Les maires MPF d'Orange et de Bollène (Vaucluse), Jacques Bompard (ex-FN) et son épouse Marie-Claude, ont été placés en garde à vue, dans le cadre d'une enquête pour prise illégale d'intérêts concernant une opération immobilière. La plainte à l'origine de l'information judiciaire avait été déposée en décembre 2007 par un exploitant viticole, Bernard Jaume, ancien membre du FN, désormais militant UMP. Il dénonçait une prise illégale d'intérêt lors de la cession de la société civile immobilière SCI Grégory par la commune d'Orange au couple Bompard en 2006. Le plaignant reprochait notamment à la municipalité d'avoir régularisé un compromis de vente "avant même la création de la SCI Grégory" et des irrégularités dans la cession de terrains.
Le cabinet du maire d'Orange a confirmé que l'élu, sa femme et trois autres personnes avaient été "placés en garde à vue, procédure normale lorsqu'il s'agit d'un entretien prolongé" avec la police. Les proches du maire ont démenti ce soir toute irrégularité, affirmant que
"les actes du maire d'Orange étaient parfaitement vérifiables et l'ont été par des professionnels".
Ils ont dénoncé "un coup politique" et "une volonté de nuire du dénonciateur", soulignant que Marie-Claude Bompard était candidate aux élections européennes.
Nouveau parti eurosceptique tchèque
Peter Mach (photo), assistant du président Vaclav Klaus, a annoncé la fondation d’un nouveau parti, clairement opposé au traité de Lisbonne, intitulé Parti des citoyens libres (SSO). L’ODS (ex-parti de Vaclav Klaus) a «trahi ses principes» en voulant ratifier un traité contre lequel il avait fait campagne aux dernières élections. Pour le moment, 2 députés, qui ont quitté le groupe ODS, et le fils du président soutiennent ce nouveau parti. Le président Vaclav Klaus a «donné des conseils». Il souhaite coopérer avec le mouvement Libertas de Declan Ganley, dans le cadre des élections européennes de juin prochain, sans constituer ce qui aurait été la branche de Libertas en République tchèque, car constituer des branches de Libertas dans tous les pays de l’Union européenne ne peut pas fonctionner, puisqu'il n’existe pas de peuple européen ni une seule opinion publique européenne.
MJ
L’enfant n’est pas la propriété de ses parents
Comme de coutume en la fête du baptême du Seigneur, le Pape a administré en la Chapelle Sixtine le sacrement du baptême à 13 nouveaux-nés. Dans son homélie, il a dit que
"L'enfant n'est pas la propriété de ses parents, mais est confié par le Créateur à leur responsabilité, librement et toujours de façon différente, afin qu'ils l'aident à être un enfant de Dieu libre. C'est seulement si ses parents développent une telle conscience qu'ils réussissent à trouver le juste équilibre entre la prétention de pouvoir disposer de leurs enfants comme une propriété privée en les façonnant sur la base de leurs idées et désirs, et l'attachement libertaire consistant à les laisser grandir dans une entière autonomie et en satisfaisant tous leurs désirs et aspirations, pour tenir compte de la forme adéquate de cultiver leur personnalité… […]
[L]orsque l'on baptise des enfants en les introduisant dans la lumière de Dieu et de son enseignement, on ne leur fait pas violence mais on leur donne la richesse de la vie divine source de la vraie liberté qui est le propre des enfants de Dieu, une liberté qui devra être éduquée et formée avec l'expérience des années pour les rendre capables de prendre des décisions responsables".
MJ
La contraception viole 5 droits
Le professeur José Maria Simon Castellvi, président de la Fédération internationale des associations des médecins catholiques (FIAMC), explique que les moyens de contraception violent au moins 5 droits :
- le droit à la vie ;
- le droit à la santé parce que la pilule contraceptive ne sert pas à soigner et a des effets secondaires importants ;
- le droit à l'information parce qu'il n'y a pas d'information sur les effets réels de la pilule :
- le droit à l'éducation parce que peu de personnes expliquent les méthodes naturelles de régulation des naissances;
- le droit à l'égalité des sexes pour que les hommes assument leur part de responsabilité.
Pour résumer : les moyens de contraception violent les droits de l'Homme.
La mission du jour concerne le lycée
… et le missionné se nomme Richard Descoings, membre du club Le Siècle, ancien chargé de mission dans le cabinet ministériel de Jack Lang, actuel directeur de Sciences Po-Paris, connu pour mener une politique d'élargissement de l'accès à Sciences Po à des lycéens de issus de Zep (zones d'éducation prioritaire). Cette mission devra faire, comme de bien entendu, des "propositions", "associer tous les lycéens de France" et pas un de moins et "élargir la concertation".
Affaire Madoff : à quelque chose malheur est bon
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"l'escroquerie gigantesque montée par Bernard Madoff a fait des victimes collatérales… ou plutôt, le diable porte pierre. De nombreux organismes caritatifs juifs lui avaient confié leurs fonds. La Picower Foundation qui œuvre notamment pour l'éducation, la recherche sur les sciences du cerveau, les « droits reproductifs » et la « continuité juive », association sans but lucratif, est l'une de ces victimes qui se sont retrouvées sans le sou. L'écroulement de Picower entraînera des pertes sèches : le Center for Reproductive Rights n'aura pas ses $600.000 dollars de contribution en 2009, le Planning familial (Planned Parenthood) aura un manque à gagner de $484.000, et le Projet de liberté reproductive d'ACLU, l'un des lobbies pour l'extension de l'avortement au nom des droits civiques, perd $200.000. Les trois organisations ont pour dénominateur commun leur refus total ou partiel de reconnaîre l'objection de conscience aux professionnels de santé pro-vie : elles sont ainsi dans la ligne Obama."
MJ
Le député Poisson veut légiférer sur le travail dominical
Alors qu'il était un des principaux députés opposés au travail dominical, Jean-Frédéric Poisson (UMP-FRS) regrette le report sine die de la proposition de loi :
"L'un des faits marquants de cette rentrée politique a été le report sine die de la discussion relative à la proposition de loi sur le travail le dimanche. Faut il s'en réjouir ? Pas nécessairement. En effet, ce report à une date ultérieure pose plus de questions qu'il n'en résout. Les différents acteurs du dossier étaient parvenus à un accord la veille des congés de fin d'année […]. Pour ma part, j'espère que l'accord auquel nous sommes parvenus après maintes discussions sera très prochainement inscrit à l'ordre du jour du Parlement."
Dommage, alors que bon nombre d'évêques français, et jusqu'au Pape lui-même, se sont exprimés très clairement en faveur du respect du repos dominical.
Le FRS invite ses membres à participer à la Marche pour la Vie
Lu sur la Plate-forme vie du Forum des Républicains sociaux :
"le FRS, déjà « en marche pour la vie » en politique, bien habitué des caricatures qu’on lui colle – heureusement de moins en moins – […] invite ses membres à y participer joyeusement, dans le respect le plus total de ceux qui pensent différemment."
MJ
La culture de mort au menu du Parlement européen
Réuni à Strasbourg cette semaine, le Parlement européen devrait adopter une proposition de résolution sur "la situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne 2004-2008", sur la base du rapport d’initiative de l'eurodéputé communiste italien Giusto Catania au nom de la commission des libertés civiles. Dans cette résolution, le Parlement européen s'appuie sur les droits fondamentaux et la future Charte à laquelle le traité de Lisbonne va donner pleine force juridique notamment pour généraliser le mariage homosexuel et un "droit à" l'avortement sur le territoire de l'Union européenne, et ce, au nom de la libre circulation des personnes.
Sur la reconnaissance des unions civiles homosexuelles, le Parlement européen
"invite les États membres s’étant dotés d’une législation relative aux partenariats entre personnes de même sexe à reconnaître les dispositions adoptées par d’autres États membres ayant des effets similaires ; invite les États membres à proposer des lignes directrices pour la reconnaissance mutuelle entre les États membres de la législation en vigueur afin de garantir que le droit à la libre circulation dans l’Union européenne des couples de même sexe s’applique dans des conditions égales à celles appliquées aux couples hétérosexuels"
De même, le Parlement de l'UE
"prie instamment la Commission de présenter des propositions assurant que les États membres appliquent le principe de reconnaissance mutuelle pour les couples homosexuels, qu’ils soient mariés ou en partenariat civil enregistré, notamment quand ils exercent leur droit à la libre circulation conformément à la législation européenne. [Il invite] les États membres qui ne l’ont pas encore fait à prendre, au nom du principe d’égalité, des mesures législatives visant à surmonter la discrimination subie par certains couples de même sexe en raison de leur orientation sexuelle".
Les députés européens veulent également promouvoir l’avortement, en soulignant
"le besoin d’accroître la prise de conscience publique du droit à la santé génésique et sexuelle et appelle les États membres à garantir que les femmes puissent pleinement jouir de ces droits, à mettre en place une éducation sexuelle adéquate, une information et des services de conseil confidentiels, à faciliter les méthodes de contraception afin de prévenir toute grossesse non désirée et les avortements illégaux et à risque".
Vietnam : le bras de fer se poursuit entre les chrétiens et le régime
Deux catholiques vietnamiennes, condamnées à de la prison avec sursis pour trouble à l'ordre public et dégradation de propriété, ont porté plainte contre des médias officiels, contestant la couverture de leur procès. Huit catholiques avaient comparu le 8 décembre à Hanoï. On leur reprochait des activités religieuses illégales, dans des manifestations hors des lieux de culte, et la destruction d'un mur sur un terrain que se disputent l'Eglise et le régime communiste. Ils avaient reconnu leur participation aux rassemblements mais affirmé avoir voulu défendre la propriété de l'Eglise. Sept avaient écopé de peines de prison avec sursis, le huitième d'un avertissement. Le 8 janvier, deux d'entre eux ont déposé plainte contre le quotidien Hanoi Moi et la chaîne publique de télévision VTV1. Elles reprochent aux médias de leur avoir fait reconnaître avoir violé la loi. Nguyen Thi Viet et Ngo Thi Dung estiment ne pas avoir
"commis de délit en faisant des prières simplement pour la justice et la paix. Pendant tous le temps de l'enquête et du procès, elles ont seulement reconnu avoir cassé un mur illégalement construit sur la terre de l'Eglise. [Elles demandent] des corrections officielles".
Ces 8 catholiques ont déjà tous fait appel.
Création d’un nouveau “haut commissariat”
A défaut d'incarcérer tous les voyous dans les commissariats lors des émeutes de quartier, Nicolas Sarkozy va créer un Haut Commissariat à la Jeunesse. Le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, est cité pour prendre le poste.
3 veillées de prière pour la Vie à Paris le 24 janvier
Pour préparer la 5ème Marche pour la Vie, des veillées d'adoration à Paris sont prévues le samedi 24 janvier :
- Chapelle Notre-Dame du Bon Conseil : Chapelet à 20h30 – Adoration de 21h30 à 22h30 6 rue Albert de Lapparent – 75007.
- Notre-Dame de la Nativité : à l’issue de la messe de 19h00 – nuit d’adoration jusqu’au dimanche 8h00. Place Lachambeaudie – 75012.
- St Germain l’Auxerrois : adoration de 21h00 à 22h00 Place du Louvre– 75001.
"La dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle." Instruction doctrinale Dignitas personae du 13 décembre 2008.
Le dimanche 25 janvier, rendez-vous à 14h30 Place de la République à Paris.
Monseigneur de Germiny contre le travail dominical
Monseigneur Maurice de Germiny, évêque de Blois, était l'invité de Plus FM vendredi matin. Il a évoqué quelques sujets d'actualité brûlants : la crise, les lycéens dans la rue ou encore la travail le dimanche…
Sur ce dernier sujet, Mgr Maurice de Germiny ne mâche pas ses mots :
"Nous sommes dans la rue de la Grande Truanderie, pourquoi ce débat qui devient insensé ? Les députés se battent comme des chiffonniers à l'Assemblée Nationale. De tous temps, il y a eu des métiers où le dimanche n'est pas un jour chômé, à commencer par nous mêmes, ministres du Culte. La vie humaine est rythmée par le travail et le repos, on a besoin de ce temps pour recréer des liens sociaux et bien sûr pour célébrer le jour du Seigneur. Le travail le dimanche tel qu'il est envisagé par certains est une forme d'esclavagisme… On a parlé de la traite des Noirs, on peut parler de la traite de nos concitoyens pour faire du fric !"
France : les manifestation pro-palestiniennes dégénèrent
Sept policiers ont été blessés et onze personnes interpellées à Nice lors d'incidents survenus en marge d'une manifestation contre l'intervention israélienne à Gaza. Des vitrines ont été brisées, des pierres ont été lancées sur la Promenade des Anglais.
A Paris, les vitrines d'un abribus et une cabine téléphonique ont été brisées, place de la Nation. Sur le parcours, plusieurs vitrines de magasins du boulevard Diderot ont été cassées peu avant 18H00, entraînant l'intervention des forces de l'ordre et en direction desquelles des bouteilles ont été lancées. 180 personnes ont été interpellées.
Addendum 11/01 : un lecteur m'informe qu'à Perpignan,2000 manifestants pro-palestiniens ont défilé dans les rues de la ville. La manifestation a dégénérée. Bilan: des vitrines de magasins en plein centre ont été brisée, des magasins pillés, une panique en pleine ville: des gens qui crient, hurlent, 6 interpellations.
Elle est belle l’UE
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"A la demande du gouvernement tchèque, David Cerny, un artiste « engagé » (bien sûr) et connu pour son goût de la provocation (évidemment), a été chargé de concevoir une « œuvre d’art » qui ornera pendant la présidence tchèque l’atrium du siège du Conseil des ministres de l'UE à Bruxelles. Il a réalisé une sorte de gigantesque puzzle représentant l’Europe des 27, demandant à un artiste de chacun des pays de donner sa vision de sa propre nation.
Pour sa part, David Cerny montre la République tchèque « saoulée par son chef de l’Etat », avec des citations de propos « controversés » de Vaclav Klaus, notamment sur le « réchauffement climatique »… La France est barrée d’une grande inscription « Grève », l’Allemagne est le paradis des amateurs d’autoroutes, la Suède est une boîte Ikea avec des Gripen (« griffons », l’avion ultramoderne de Saab), l’Autriche, où l’énergie nucléaire est interdite, est couverte de tours de centrales nucléaires, etc. Pour ce que l’on connaît pour l’instant de ce « puzzle » de six à huit tonnes, qui sera dévoilé lundi à Bruxelles, on retiendra seulement les Pays-Bas : il sont totalement inondés par la mer, et n’émergent que des minarets…"
Addendum 12/01 : Quelques indications sur la représentation des autres pays : La Pologne est représentée par une imitation de la célèbre photo de soldats plantant un drapeau américain sur une colline lors de la bataille d'Iwo Jima: les soldats sont remplacés par des prêtres en soutane qui lèvent le drapeau arc-en-ciel de la communauté gay. Le territoire de la Bulgarie est recouvert par des toilettes à la turque. L'Italie se transforme en un terrain de football géant sur lequel chaque joueur tient un ballon devant son sexe pour participer à un "système auto-érotique". Le Luxembourg est "à vendre", l'Espagne est totalement bétonnée. Quant à la Grande-Bretagne, réputée pour son euroscepticisme, sa place dans l'installation est tout simplement vide.
13-18 janvier : s’unir aux Rencontres Mondiales des Familles
Le pape Benoît XVI a décidé d'accorder l'indulgence plénière aux participants (plus d'un million sont attendus) des 6e Rencontres Mondiales des Familles (site : anglais ou espagnol) qui se tiendront au Mexique du 13 au 18 janvier sur le thème: "La famille, formatrice des valeurs humaines et chrétiennes" (catéchèses). Le cardinal James Francis Stafford, préfet de la Pénitencerie apostolique, a signé le 28 décembre dernier, au nom du pape, un décret accordant l'indulgence plénière à ceux "qui participeront dévotement" aux VIe Rencontres Mondiales des Familles à Mexico City. Cette indulgence est élargie à
"ceux qui ne pouvant participer à l'événement (…) s'y uniront par l'esprit et la prière et réciteront en famille le Notre Père et le Credo".
Un communiqué du Vatican précise :
"Le Saint Père désire ardemment être présent de tout son coeur, à défaut d'être présent physiquement, à l'événement de Mexico. C'est pourquoi il y envoie comme son représentant personnel le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat, qu'il adressera des messages radiophoniques et télévisés et qu'il concède l'indulgence plénière".
Carl Lang veut défendre les racines chrétiennes de l’Europe
L'ex-secrétaire général du Front national Carl Lang, actuellement suspendu, a lancé aujourd'hui au Mont-Saint-Michel sa campagne pour les législatives européennes. Eurodéputé sortant dans la circonscription du Nord-Ouest, où il affrontera lors du scrutin Marine Le Pen, Carl Lang a également réaffirmé qu'il s'apprêtait à fonder son propre parti, dont il dévoilera le nom en février.
"J'ai souhaité placer cette campagne sous le signe de l'attachement aux principes, aux valeurs, aux racines chrétiennes de l'Europe, à la défense des civilisations".
Il était entouré d'une poignée d'élus venus du FN, dont un autre eurodéputé sortant, Fernand Le Rachinel. Carl Lang a défendu "une Europe des peuples souverains, sans la Turquie", opposée à "l'immigration de peuplement" et fondée sur la "défense des identités nationales".
Mercredi dernier, invité du Libre Journal de Martial Bild, sur Radio Courtoisie, Carl Lang a estimé la Doctrine sociale de l'Eglise peu adaptée, ce qui témoigne d'une ignorance hélas courante.
Tintin a 80 ans
Le 10 janvier 1929, Hergé crée, sur commande de l'abbé Wallez, propriétaire du journal Le Vingtième Siècle, le personnage de Tintin pour le supplément jeunesse Le Petit Vingtième. C'est l'abbé Norbert Wallez, qui a l'idée d'inventer un personnage qui pourra montrer aux jeunes Belges la situation en URSS. Il confie ce projet à Hergé. C'est ainsi que naît Tintin. L'abbé Wallez compte sur ce « reportage » pour dénoncer les méfaits du communisme. Ainsi, Hergé joue avec la prétendue bonne santé économique de l'Union : le héros Tintin visitant une usine s'aperçoit qu'elle n'est en fait qu'un simple décor. Il découvre également qu'on ne distribue pas de pain aux jeunes enfants non communistes, et que le gouvernement détourne les récoltes des paysans à des fins de propagande à l'étranger. Un agent du Guépéou rêvant de capturer Tintin déclare :
"Je serai décoré de l'ordre de la « faucille d'aluminium étiré » !"
Il existe aussi une scène où trois communistes s'adressent à un rassemblement de personnes pour procéder à un « vote » entre une liste communiste et une liste non communiste. Les trois communistes demandent à ceux qui sont pour la liste non communiste de lever la main, le tout en braquant leurs revolvers sur la foule. Personne n'osant lever la main, la liste communiste est donc élue à l'unanimité.
L'URSS n'est plus, bon anniversaire à Tintin !
Le Traité de Lisbonne est encore loin d’entrer en vigueur
La Belgique, pays d'accueil des principales institutions européennes, n'aurait toujours pas déposé à Rome la totalité de ses instruments de ratification du traité de Lisbonne, le paraphe royal faisant défaut. Le pays étant toujours au bord de la scission, ses différents parlements n'auraient en réalité pas encore réussi à trouver un accord en faveur de cette ratification. Cinq citoyens belges ont donc saisi la Cour constitutionnelle à ce sujet. Au total et contrairement aux discours officiels, outre l'Irlande qui a dit "non", pas moins de cinq autres Etats membres (Allemagne, Pologne, République tchèque et Finlande) éprouveraient des difficultés pour achever le processus de ratification. Voici les questions que viennent d'adresser cinq citoyens belges à la Cour constitutionnelle de Belgique :
- Le traité de Lisbonne qui a manifestement un caractère constitutionnel peut-il être ratifié par un parlement ?
- Ne bouleverse-t-il pas la l'ordre constitutionnel de la Belgique?
- Est-ce que la procédure belge de ratification a été exécutée correctement et complètement ? La tenue d'un référendum de ratification en Irlande ne place-t-il pas les citoyens belges en situation discriminatoire vis à vis des citoyens irlandais ?
- Est-ce que les exemptions au traité obtenues par certains pays ne constituent pas une rupture d'égalité ?
Ces 5 plaignants – Jef Sleeckx, Frans Van Ryhovelaan, Raf Verbeke, Pascal Debruyne, et Frans Leens – ont donc déposé le 10 décembre un recours (enregistré sous le numéro 4572) en annulation du décret flamand du 10 octobre 2008 « portant assentiment au Traité de Lisbonne modifiant le Traité sur l’Union européenne et le Traité instituant la Communauté européenne, et l’Acte final, signé à Lisbonne le 13 décembre 2007 ». En Belgique, la signature royale portant officiellement ratification du traité de Lisbonne n'aurait toujours pas été aposée, plus de six mois après le vote du parlement régional le 10 juillet dernier.
De son côté, la Slovénie pourrait s'opposer à l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne. Et, par rebond, mettre en danger le traité de Lisbonne. La Croatie espère terminer les négociations d'adhésion en 2009 et entrer dans l'Union européenne en 2010. L'accord conclu lors du Sommet européen de décembre a accordé certaines "garanties verbales" aux dirigeants irlandais pour les convaincre d'organiser un nouveau référendum – et débloquer ainsi le processus de ratification du traité de Lisbonne. Ces garanties sont incluses dans ce qu'on appelle le "protocole irlandais": en le joignant au traité d'adhésion de la Croatie, Nicolas Sarkozy voulait éviter de devoir faire de nouveau ratifier le traité de Lisbonne par les 25 pays qui l'ont déjà fait. Si la Slovénie parvenait à bloquer cette adhésion – qui doit être votée à l'unanimité des membres de l'Union – elle pourrait lui porter un coup fatal.
Il regrette d’avoir inventé la pilule contraceptive
Le chimiste autrichien Carl Djerassi, qui aida à la création de la première pilule contraceptive (en créant l’hormone synthétique à base de progestine et de noréthistérone, en 1951 avec Miramontes et Rosenkranz) a exprimé, dans le numéro de décembre de Der Standard, son désarroi devant la séparation généralisée de la sexualité et de la reproduction qu’a causé l’usage à tout va de la pilule, et a alerté devant le désastre démographique imminent dû aux taux de naissances en chute libre. Il voudrait que les couples se réveillent pour éviter un suicide national (l’Autriche en est à 1,4 enfant par femme).
MJ
La France importerait-elle sur son sol l’affrontement de Gaza ?
"Comme si certains voulaient venger sur des « Juifs d'ici » ce que subissait leurs « frères » par les « Juifs de là-bas ». Comme si leur commune nationalité n'était qu'un chiffon de papier. Comme si un lent travail d'identification communautaire à des patries d'adoption, largement mythifiées, avait réduit à rien le sentiment d'appartenance française. De manière anecdotique, cette exaltation identitaire a débuté dans les années 80, avec le choix des prénoms des enfants, chacun cherchant « ses racines » ou se projetant dans une « modernité » anglo-saxonne ; et on ne s'étonne plus aujourd'hui qu'un ministre de la République prénomme sa fille Zohra. Cette soif identitaire a miné l'assimilation à la française, que nos élites bien-pensantes condamnaient comme une forme intolérable de néocolonialisme. C'est le fruit vénéneux de l'antiracisme des années 80 qui a exalté les différences pour mieux dénigrer une identité française assimilée au franchouillard pétainiste et raciste ; et la référence obsessionnelle à la Shoah, qui a entraîné une concurrence victimaire, dont Dieudonné restera l'emblème. Pendant des années, les « représentants de la communauté juive » transformèrent les dîners du Crif où se pressaient les hauts dignitaires de la République, de droite et de gauche, en tribunal de « la politique arabe de la France » ; ils condamnent désormais l'UOIF islamiste, qui pousse dans les mosquées les imams à « sensibiliser les fidèles à la juste cause palestinienne »."
MJ
La droite contre l’école privée sous contrat
De Thierry Normand, dans Monde & Vie :
"Le débat sur le financement des écoles privées sous contrat n’est pas clos. Pour la rémunération des enseignants, pas de soucis : elle est prise en charge par l’Etat. Les dépenses de fonctionnement, quant à elles, incombent aux régions pour les lycées, aux départements pour les collèges et aux communes pour les écoles maternelles et primaires.Toutefois, ces dernières ont toujours donné de l’urticaire aux laïcistes. La loi Debré du 31 décembre 1959 sur les rapports entre l’Etat et les établissements d’enseignement privé n’avait pas réglé la question du financement des dépenses de fonctionnement des écoles élémentaires privées accueillant des élèves résidents dans une autre commune que celle où l’école est située. Il y a donc toujours eu des enfants pour lesquels aucune collectivité ne payait dans le privé sous contrat, ce qui n’a jamais été le cas dans le public.
En 2004, le sénateur socialiste Michel Charasse prend conscience que de nombreux maires conseillent à des parents d’inscrire leurs enfants dans des écoles privées situées hors de leur commune plutôt que dans des écoles publiques, la commune de résidence n’ayant alors rien à payer. Le parlement adopte l’amendement Charasse, qui devient l’article 89 de la loi du 13 août 2004. Patatras ! L’article est mal rédigé. La commune de résidence doit désormais payer pour tout élève scolarisé dans les classes élémentaires privées situées hors de la commune, alors qu’elle n’a à payer que dans des cas limités pour les élèves scolarisés dans le public.
Depuis quatre ans, la gauche hurlait au scandale. La droite vient de lui donner raison. Le 10 décembre dernier, le Sénat a adopté une proposition de loi présentée par Jean-Claude Carle (UMP) et Yves Détraigne (union centriste). Une fois de plus, les responsables de l’enseignement catholique ont accepté la mesure pour ne pas « mettre de l’huile sur le feu ». Quant à la gauche, elle exulte. Désormais, la commune de résidence n’est tenue de payer pour un enfant scolarisé dans une école privée située sur une autre commune que dans quatre cas limités : si la commune ne dispose pas d'une école publique ou si celle-ci n'a pas de capacités d'accueil suffisantes ; lorsque les obligations professionnelles des parents justifient une scolarisation hors de leur lieu de résidence ; pour des raisons médicales ou en raison de regroupements de fratries. Conséquence: les frais de scolarité vont nécessairement augmenter. En revanche, l’impôt sur le revenu et les impôts locaux des parents concernés ne diminueront pas."
MJ