L’abbaye de Kergonan toujours en reconstruction
Le 19 avril 2007, l’abbaye bénédictine Saint Michel de Kergonan était ravagée par un incendie. Voici un extrait d’un message récent de Soeur Catherine, l’économe de la Communauté :
"Les dégâts causés par l’incendie dans notre église ne sont pas réparés et ne le seront pas tout de suite, car, vu l’ampleur des dégâts, plusieurs solutions sont possible et nous repensons un peu l’aménagement intérieur. Actuellement nous avons le chantier important de la remise en état de tout le noviciat ; ce qui fait une tranche déjà lourde et qu’il faut suivre de près. Tout a dû être abattu et nous repartons avec des matériaux modernes en pensant aussi une amélioration des condition de vie : ainsi nous profitons, si je puis dire, d’amener l’eau courante dans les cellules pour y mettre un lavabo et nous installons aussi un bloc sanitaire sobre mais réel pour nos jeunes. Avant nous n’avions rien, comme dans le reste du monastère construit fin 19e.
Ces travaux ont commencé en février et devraient s’achever fin juin… Mais nous avons des surprises qui sont parfois lourdes techniquement et financièrement…. Pour le moment nous avançons bien soutenues et aidées par notre architecte. […]
Priez pour nous : le 19 avril prochain sera le 1er anniversaire et c’est aujourd’hui que nous découvrons à travers nos réactions combien nous avons été marquées par cet incendie, il faut le dire, très important et avec de profondes conséquences sur toute la vie de la communauté."
Sermons inédits de Saint Augustin
Des chercheurs de l’Académie autrichienne des sciences ont découvert six sermons inédits de saint Augustin.
MJ
Baisse des avortements aux Etats-Unis
Cette bonne nouvelle nous est annoncée par Yves Daoudal :
"le taux d’avortement est passé de 24% à 19% des grossesses [entre 1990 et 2004] […] Le taux de grossesse des adolescentes a baissé de 38%."
Défense : il n’y a pas que la fermeture de casernes
"L’espace militaire semble menacé avec un budget qui pourrait être réduit à 300M€ en 2009 alors que les besoins sont évalués à 650M€. Or, il importe de pouvoir lancer dès cette année les programmes post Hélios II et Syracuse 3. Et la réponse européenne reste trop aléatoire car la France reste le leader du spatial militaire européen [La Chine est désormais au troisième rang pour le nombre de lancements spatiaux : en 2007, Pékin a effectué 10 lancements contre 6 pour l’Europe].
L’aéromobilité est en crise selon un rapport de la Commission de défense de l’Assemblée nationale. Les députés estiment que le parc –avions et hélicoptères- est désormais en fin de vie avec un coût de fonctionnement exhorbitant. Ainsi, l’heure de vol du Boeing KC 135 pour le ravitaillement en vol coûte 18000€, celle du Transall 8500€ et pour le Puma, il faut compter 7300€ et 12h de maintenance contre 6 il y a une décennie. Le retrait des appareils et les retards accumulés sur les nouveaux programmes (A 400M et NH 90) entraîneront un déficit capacitaire majeur entre 2009 et 2015 au mieux. En 2010, l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre française) ne serait en mesure de déployer qu’une vingtaine d’hélicoptères de manœuvre. De fait, les rédacteurs du rapport estiment que désormais la question de la présence française sur certains théâtres d’opération se pose en raison de la dépendance vis-à-vis des moyens aériens américains."
Traité de Lisbonne : la stratégie du ‘oui’ en Irlande
Henri Védas rapporte la stratégie du gouvernement irlandais pour faire gagner le ‘oui’ lors du référendum sur le Traité de Lisbonne. Cette stratégie a été dévoilée grâce à la publication d’un courriel d’un fonctionnaire du ministère irlandais des affaires étrangères à un diplomate britannique :
- Le gouvernement aurait, dans l’absolu, préféré une date de référendum plus tardive (en octobre), mais a précipité la date (au printemps) pour qu’il se tienne avant la présidence française, "imprévisible", en particulier sur la question sensible de la défense commune.
- Que la Commission s’est bien engagée vis-à-vis du gouvernement irlandais à mettre sous le boisseau plusieurs projets controversés, pour ne les ressortir qu’après le référendum.
- Que la stratégie du gouvernement irlandais est de ne pas discuter du traité, mais de détourner le débat vers l’intérêt qu’a l’Irlande à faire partie de l’UE.
- Que le gouvernement avait déjà choisi la date du référendum (à l’époque le 29 mai, changé depuis au 12 juin), mais le cachait délibérément pour compliquer la tâche de la campagne du "non".
C’est beau la démocratie.
Badge olympiquement incorrect
Le président du Comité national olympique a interdit aux sportifs d’arborer le badge «Pour un monde meilleur».
MJ
De l’acide chlorhydrique dans un collège
Le collège Louise-Michel à Clichy-sous-Bois a été fermé hier après une série de jets de bouteilles contenant de l’acide chlorhydrique. A 8 reprises, des bouteilles contenant de l’acide chlorhydrique et des feuilles d’aluminium, et qui, agitées, produisent l’effet d’une bombe, ont été lancées dans la cour depuis l’extérieur.
MJ
20 Mai : manifestation pour la famille
Communiqué de Laissez-les-vivre :
"Au "grand jury" RTL – Le Figaro – LCI du dimanche 13 avril, Mme BACHELOT, ministre de la santé, a annoncé la fin du remboursement des soins optique par l’assurance maladie de la sécurité sociale, engageant désormais les assurances complémentaires santé à rembourser la totalité des verres correcteurs et montures. Sachant qu’un quart des familles de France ne bénéficie pas d’une "mutuelle" santé, leurs enfants devront-ils être euthanasiés ?
Cette nouvelle atteinte aux droits fondamentaux des familles intervient à peine 48 heures après la pseudo-reculade du gouvernement sur la carte famille nombreuse : reculade mi-avril, qui s’achèvera, n’en doutons pas un seul instant, par une mesure en catimini mi-août ou entre Noël et le jour de l’an !
En conséquence, les familles en colère viendront manifester leur dégoût pour le cynisme de "la politique familiale" de M. SARKOZY devant le ministère de la santé de Mme BACHELOT et le secrétariat d’Etat à la famille de Mme MORANO qui partagent l’immeuble du 14 avenue Duquesne (Paris VII°) le MARDI 20 MAI à 18 HEURES."
Le dimanche c’est sacré
Le diocèse d’Angers se mobilise pour le maintien du repos dominical :
"Il est nécessaire que chacun dispose de temps pour se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale et bénéficier des diverses propositions culturelles, sportives, qui lui sont offertes. Pour les Chrétiens « le jour du Seigneur » est « le Seigneur des jours » (Jean Paul II). Le dimanche laisse à chacun le choix de son emploi du temps, de ce qu’il fait ou ne fait pas, de ceux qu’il rencontre ou ne rencontre pas. Le dimanche permet de se donner un équilibre de vie et libère un espace commun pour l’échange entre les hommes.
Le Service “Société & Cultures” du Diocèse d’Angers a décidé de mener une action pour interpeller les politiques et le grand public sur les risques d’une modification de la loi relative au repos hebdomadaire dominical (conférence de presse, lettre aux élus et création d’un site internet)."
A lire notamment la lettre de Mgr Bruguès (pdf, 11p) et la lettre aux parlementaires (pdf, 2p).
Eviter la paupérisation des familles
Michel Godet (auteur du Choc démographique), membre du Conseil d’analyse économique, explique pourquoi il faut faire plus et mieux pour les familles nombreuses :
"Les malthusiens de gauche, dont la droite s’inspire plus que jamais, n’ont pas compris qu’il faut tout faire pour éviter la paupérisation des familles avec enfants (on perd 10 % de niveau de vie avec l’arrivée de chaque enfant), et les aides (allocations, réductions d’impôt) ne compensent que partiellement le coût de l’enfant. C’est ainsi qu’une femme sur deux voudrait un enfant de plus mais y renonce pour des raisons économiques. Pourtant il faudrait encourager les familles à avoir les enfants qu’elles désirent si l’on veut assurer les solidarités intergénérationnelles : d’après le théorème de Sauvy, ce sont les enfants d’aujourd’hui qui paieront les retraites et la protection sociale de demain.
La réflexion est juste, mais on ne comprend pas pourquoi, dans la suite de sa tribune, Michel Godet prêche ensuite l’immigration massive et choisie, et l’imposition des allocations familiales. La fin est plus pertinente :
"La famille n’est pas seulement une affaire privée mais aussi d’intérêt public. Il reste un dernier message à l’adresse du président Nicolas Sarkozy qui a été élu pour redresser le pays : qu’il veille à ne pas augmenter la CSG dans le futur sans l’avoir au préalable familialisée en tenant compte de la capacité contributive des ménages à payer l’impôt […]. La CSG représente aujourd’hui 130% de l’impôt sur le revenu, elle ne tient pas compte du quotient familial, et les familles avec enfants y contribuent deux fois plus qu’à l’impôt sur le revenu".
Xavier Darcos répond à la désinformation
Face au mouvement lycéen, le ministre de l’Education nationale affirme qu’il restera "ferme" :
"Soit l’on continue à considérer que la réponse aux problèmes du lycée est une réponse quantitative. Soit nous considérons que cette logique de nombre de postes n’est pas la bonne et qu’il faut un New Deal du lycée. Or, il faut admettre que la logique quantitative, défendue par les syndicats, n’a pas empêché la dégradation continuelle des performances de notre système scolaire dans les classements internationaux ! Et ce, alors qu’un lycéen coûte au contribuable 22% plus cher que la moyenne des pays de l’OCDE. Dans ce contexte, vouloir plus de postes à tout prix, c’est une forme de recul, c’est une erreur. D’autant que, sur les 8500 postes d’enseignements qui seront supprimés à la rentrée prochaine, quelque 5000 d’entre eux sont transformés en heures supplémentaires. Ce qui revient in fine à 3500 suppressions de postes, un chiffre à mettre en relation avec les 145000 élèves que nous avons perdus au cours des 3 dernières années. […] les prévisions pour la rentrée 2007 étaient de 25000 élèves en moins et finalement, les effectifs ont diminué de 50352 élèves !
Tout ne peut pas être réglé par la question de l’emploi public et rien ne sera réglé par une querelle de chiffres. C’est d’ailleurs mon principal point de désaccord avec les syndicats enseignants et je ne peux me résoudre à voir des adolescents de seize ans, qui ont l’avenir devant eux, reprendre ce leitmotiv à leur tour. D’autant plus que j’entends des contre-vérités sur le thème «halte à la loi Darcos», loi qui n’existe pas, ou encore «nous ne voulons pas être 40 par classe» alors qu’il n’en a jamais été question ! Le rôle des syndicats n’est pas de se retrancher derrière les lycéens pour les encourager à manifester, ni à déambuler dans la rue."
Plus de pétrole ?
Et bien si : la compagnie brésilienne Petrobras a découvert un gisement de pétrole offshore qui pourrait être un des plus importants du monde. Le nouveau champ pétrolifère, situé dans le bassin de Santos, au large de l’Etat de Rio de Janeiro (sud-est), aurait des réserves estimées à 33 milliards de barils. Il s’agirait de la plus grande découverte des 30 dernières années et du 3e principal gisement du monde aujourd’hui. Petrobras avait déjà annoncé en novembre la découverte d’un gisement géant dans ce même bassin, appelé Tupi. Les réserves de ce champ offshore sont estimées entre 5 à 8 milliards de barils de brut léger, ce qui augmenterait de 50% les réserves du Brésil et pourrait lui permettre d’entrer dans le club des grands pays exportateurs de l’OPEP.
Benoît XVI à l’ONU : vers un rappel des droits de l’homme
Le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi, a indiqué que la visite de 3h au siège des Nations unies à New York "sera l’évènement clé" du voyage de Benoît XVI. Alors que l’ONU célèbre le 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, le discours de Benoît XVI
"sera centré sur ce thème et surtout sur l’unité et l’indivisibilité des droits humains fondamentaux".
Le pape interpellera la communauté internationale sur la nécessité de fonder les droits de l’Homme "sur la justice et l’éthique", et "sur ses obligations de protéger les droits des plus faibles".
Quant à Georges W. Bush, il compte accueillir le Pape en grande pompe et s’en explique :
"Parce que c’est une personne vraiment très importante à de nombreux égards. Premièrement, il parle pour des millions de personnes. Deuxièmement, il ne vient pas en tant qu’homme politique, il vient en tant qu’homme de foi. Et, troisièmement, je souscris tellement à cette notion que (…) dans la vie, il y a le juste et le mauvais, que le relativisme moral risque de saper les chances de sociétés faites de liberté et d’espoir, et je veux honorer ses convictions".
L’autre chiffre chinois du jour
…est plus heureux : ce sont plus de 13600 adultes qui ont été baptisés en Chine la nuit de Pâques.
MJ
L’Allemagne poursuit le massacre
Les députés allemands ont voté vendredi un assouplissement de la loi de 2002 qui encadre l’utilisation de cellules souches embryonnaires pour la recherche. Cette loi interdit la création de cellules souches embryonnaires mais autorise l’importation de cellules produites à l’étranger avant 2002, dans le cadre de projets de "très grande portée" pour lesquels aucune autre méthode ne peut être utilisée. Pourront désormais être importées toutes cellules produites à l’étranger avant mai 2007.
On ne sait pas à quoi elles vont servir, sinon à tuer.
MJ
La Serbie veut une enquête sur les trafics d’organes
La Serbie demandera au Tribunal pénal international (TPI) d’enquêter sur le trafic d’organes de prisonniers serbes par l’UCK pendant la guerre au Kosovo révélé par l’ex-procureur du TPI Carla Del Ponte.
La Chine a déjà une médaille d’or
Elle a été remise aujourd’hui par Amnesty International :
"Premier pays en terme de peines capitales, la Chine détient la médaille d’or pour les exécutions. Selon des estimations fiables, la Chine exécute en moyenne et dans le secret 22 détenus chaque jour environ, ce qui fera 374 personnes lors des Jeux olympiques".
Victoire de Berlusconi en Italie
Silvio Berlusconi est légèrement en tête des élections générales pour les deux chambres du Parlement, selon des sondages sortie des urnes. Il obtiendrait 42% des suffrages à la Chambre basse contre 40% pour son principal adversaire, l’ancien maire de Rome, Walter Veltroni. Au Sénat, Berlusconi recueillerait 42,5% contre 39,5% pour Veltroni.
Mais que font le MRAP et la LICRA ?
Stéphane Durbec, Conseiller Régional de Provence Alpes Côte d’Azur et membre du Comité Central du Front National, né d’un père antillais et d’une mère basque, a été insulté par une élue communiste, qui a affirmé qu’
"il devrait aller se faire blanchir"
Suite à son refus de présenter des excuses, Stéphane Durbec porte plainte.
Assemblée génétiquement modifiée
Le brouhaha politico-médiatique sur les OGM relevait plus du théâtre que du débat. C’est ce que rappelle Bruges-Europe :
"Pourquoi venir se chamailler à coup d’amendements sur le perron de l’Assemblée, laissant croire que la France aurait le choix de sa politique environnementale ? […] Car en définitive, l’Assemblée nationale s’est forcément pliée, comme elle y est obligée par les traités européens (qu’elle a ratifiés), à la transposition en droit français des directives communautaires, en l’espèce les fameuses directives sur "l’utilisation confinée de micro-organismes génétiquement modifiés (directive 98/81/CE du 26 octobre 1998) et sur la dissémination volontaire dans l’environnement d’OGM (directive 2001/18/CE du 12 mars 2001)."
MJ
Un nouvel évêque à Luçon
Mgr Alain Castet, curé de la paroisse Saint-François-Xavier et doyen de Orsay-Breteuil à Paris, vient d'être nommé évêque du diocèse de Luçon par le Pape.
MJ
Etats-Unis : la bévue de Benoît XVI
Le Père Raymond J. de Souza, dans le National Catholic Register, tire les leçons des polémiques nées à Ratisbonne, à Aparecida ou même à La Sapienza :
"Lors de sa visite aux États-Unis, le Pape Benoît XVI commettra une bévue remarquable qui prendra tout le monde par surprise, qui nécessitera de nombreuses explications — et qui modifiera la sagesse conventionnelle sur un point important. […] Une opinion générale voudrait que Benoît XVI, qui fut un professeur d’université, commette des bévues en utilisant un langage qui demanderait à la fois des nuances et une remise en contexte, et que sa complexité entraîne parfois des interprétations erronées qui sabotent son message. C’est là une possibilité.
Je soutiens plutôt un autre point de vue: celui que Benoît XVI désire justement le fracas consécutif à ses propos, qui a pour effet de fixer l’attention sur le point majeur qu’il met de l’avant. […] le Saint Père déclenche de telles explosions internationales par son choix de mots depuis tellement de temps qu’on a de la misère à penser que ce ne soit pas intentionnel. Il estime qu’allumer un incendie peut être parfois utile pour faire de la lumière même au risque de se brûler. […]
Benoît XVI a démontré qu’il est aussi habile que son prédécesseur dans le maniement des médias, mais qu’il le fait différemment. Alors que Jean-Paul II était un maître de l’image iconographique, la puissance de Benoît XVI est du côté du discours magistral. Mais les discours n’attirent pas l’attention par eux-mêmes, à moins de contenir une étincelle qui allume la controverse. Benoît XVI est prêt à en faire usage lorsqu’il l’estime à propos. […]
Certes, Benoît XVI est fondamentalement un enseignant et son enseignement est exceptionnellement clair et irrésistible. Mais il sait que la première responsabilité d’un enseignant, qu’il soit professeur ou pasteur, est de capter l’attention de l’étudiant, ou du fidèle. Un pasteur doit aussi attirer l’attention des gens en dehors de son troupeau, ce qui exige des méthodes audacieuses et parfois provocatrices."
Medjugorje, paroisse catholique uniquement
Liberté Politique a mis en ligne l’homélie de l’évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric, prononcée à Medjugorje, le 15 juin 2006. Extraits :
"je serais un ministre irresponsable du Mystère du Corps et du Sang du Christ, si aujourd’hui je n’informais pas publiquement […] que dans cette Église locale de Mostar-Duvno, il existe ici quelque chose qui ressemble à un schisme. Un certain nombre de prêtres, qui ont été expulsés de l’ordre franciscain OFM par le généralat de l’ordre, du fait de leur désobéissance au Saint-Père, ont conservé par la force pendant des années des églises paroissiales et des cures ainsi que des propriétés d’Église. Ils n’ont pas seulement exercé illégalement dans ces paroisses, mais ils ont également administré des sacrements sacrilèges, et d’autres invalides […].
Medjugorje est une paroisse catholique […]. Personne, exceptées les autorités officielles de l’Église, n’est alors autorisée à attribuer le titre formel de “sanctuaire” à ce lieu. Sur la base des investigations de l’Église réalisée sur les événements de Medjugorje, il ne peut pas être déterminé que ces événements impliquent des apparitions ou des révélations surnaturelles. Ceci signifie que jusqu’à maintenant, l’Église n’a pas accepté, ni comme surnaturelle ni comme mariale, une quelconque de ces apparitions. […] Les fidèles catholiques sont non seulement exempts de toute obligation de croire en l’authenticité des “apparitions” mais ils doivent également savoir que les pèlerinages d’Église ne sont pas permis […] si ces pèlerinages présupposent l’authenticité des “apparitions” ou si en les entreprenant, ils tentent de certifier ces “apparitions”.
En tant qu’évêque du lieu, je maintiens que concernant les événements de Medjugorje […] l’Église n’a pas confirmé une seule “apparition” comme étant authentiquement celle de la Madone. […] Par conséquent j’invite sérieusement ceux qui se prétendent être des “voyants”, aussi bien que les personnes derrière les “messages”, à faire montre d’une obéissance ecclésiale et à cesser ces manifestations publiques et la diffusion des messages dans cette paroisse. De cette façon ils montreront leur nécessaire adhésion à l’Église, en ne faisant pas primer des “apparitions” privées ou des paroles privées sur la position officielle de l’Église. Notre foi est une affaire sérieuse et responsable."
Famines en vue ?
Les organisations internationales prennent conscience qu’une crise alimentaire se développe. Les politiques de quotas et le système de régulation internationale, sans parler de l’utilisation des cultures pour les biocarburants, montrent leurs limites. Les prix des céréales, du riz et du lait ne cessent d’augmenter. Certains pays parlent de revenir à une exploitation d’autosuffisance. Le catéchisme de l’Eglise catholique pointe l’une des causes de cette crise :
"Le développement des activités économiques et la croissance de la production sont destinés à subvenir aux besoins des êtres humains. La vie économique ne vise pas seulement à multiplier les biens produits et à augmenter le profit ou la puissance; elle est d’abord ordonnée au service des personnes, de l’homme tout entier et de toute la communauté humaine. Conduite selon ses méthodes propres, l’activité économique doit s’exercer dans les limites de l’ordre moral, suivant la justice sociale, afin de répondre au dessein de Dieu sur l’homme" [CEC n°2426]
Les émeutes de la faim sont causées en effet, selon Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, non par le supposé réchauffement climatique ou l’accroissement de la population, mais par :
"l’indifférence des maîtres du monde, pays riches ou grands émergents. […] Quand on lance, aux Etats-Unis, grâce à 6 milliards de subventions, une politique de biocarburant qui draine 138 millions de tonnes de maïs hors du marché alimentaire, on jette les bases d’un crime contre l’humanité pour sa propre soif de carburant… […] Et quand l’Union européenne décide de faire passer la part des biocarburants à 10 % en 2020, elle reporte le fardeau sur les petites paysanneries africaines… […] Les pays les plus pauvres paient leur quittance au FMI. Malgré les allégements de dette, 122 pays avaient une ardoise de 2 100 milliards de dollars de dettes cumulées en 2007. Les plans d’ajustement structurels du FMI imposent toujours des plantations d’exportation qui doivent servir à produire des devises et permettre aux pays du Sud de payer les intérêts de la dette aux banques du Nord. Ajoutez à cela les subventions agricoles à l’exportation qui laminent les marchés agricoles locaux, et vous arrivez à une situation explosive…."
Politique familiale : la vigilance s’impose
Dans un article intitulé Familles nombreuses : dérapage ou ballon d’essai ?, Tugdual Derville estime :
"L’État entend se désengager du subventionnement de la carte Famille nombreuse SNCF qui allégeait jusqu’ici un poste de dépense important pour les familles de trois enfants ou plus. Cela ne signifiera pas sa suppression, a-t-on finalement appris. Une annonce faite dans la cacophonie, signe que la politique familiale du gouvernement n’est pas claire. L’heure est plus que jamais à la vigilance."
L’Union nationale des famille rebondit sur l’affaire de la carte Famille Nombreuse et alerte sur une autre menace :
"La « réforme » des majorations pour âge des allocations familiales va pénaliser 8 millions de familles. Depuis les années 60, les allocations familiales sont majorées lorsque l’enfant grandit. Un supplément de 34 euros est versé à compter du 11ième anniversaire. Il est remplacé par un supplément de 60 euros au 16ième anniversaire.
Au 1er mai 2008, ces deux majorations seront remplacées par une majoration unique de 60 euros versée au 14ième anniversaire de l’enfant.
* Bilan pour les familles, 586 euros de moins !
* Bilan pour le gouvernement : 140 millions d’euros d’économies (soit le double de que qui était attendu sur la suppression de la carte famille nombreuse)".
PSG vs médias
Hier, les supporters du PSG ont déployé une banderole lors du match contre Nice pour répondre au délire médiatique :
"Démagogie, désinformation, hypocrisie, sensationnalisme, antiparisianisme: bienvenue chez les médias".
MJ
Obama et Clinton face à l’avortement
Barack Obama et Hillary Clinton ont répondu à des questions sur l’avortement. Hillary Clinton a estimé :
"Je pense que le potentiel de vie commence dès la conception. Pour moi, il ne s’agit pas seulement d’une vie potentielle. Il y a aussi les autres vies concernées (…) J’en ai conclu, après beaucoup de réflexions et après avoir sondé mon esprit et mon coeur pendant des années (…) qu’il faut faire confiance aux individus pour prendre cette décision délicate, car l’alternative à cela représenterait une telle intrusion de l’Etat que cela serait très difficile à mettre en place dans notre société libérale".
Elle a ajouté que l’avortement devait rester légal, sans risque, et rare.
Interrogé séparément, Barack Obama a avoué ne pas en connaître la réponse :
"C’est un sujet sur lequel je ne suis pas, je pense, arrivé à une conclusion définitive. Je pense qu’il est très dur de savoir ce que cela veut dire, le moment où la vie commence. Est-ce quand les cellules se divisent? Est-ce quand l’âme commence à ressentir? (…) Ce que je sais, comme je l’ai dit auparavant, c’est qu’il y a quelque chose d’extraordinairement puissant dans la vie potentielle et qu’il faut le prendre en considération quand on a ce genre de débat".
Fin de vie : quelle limite pour quels traitements ?
Un ouvrage collectif sur la fin de vie, Limiter ou arrêter les traitements en fin de vie, remet les idées en place suite au brouhaha médiatico-sentimental. L’un de ses intérêts est de définir les choses avec justesse et précision. Ainsi, Me Cyrille Dutheil de La Rochère, décryptant la loi Léonetti (ses aspects positifs comme ses insuffisances) relève que le terme "traitement" n’a pas été défini par le législateur :
"Ceci est éminemment regrettable, dès lors que tout traitement peut être arrêté en cas d’osbtination déraisonnable. Or le législateur aurait été inspiré de distinguer les notions de traitement et de soin ordinaire, qui recouvrent des réalités distinctes. Il existe 14 besoins fondamentaux de la personne humaine […]. Parmi ces besoins, on trouve la nécessité physiologique de boire et de manger, de recevoir des soins d’hygiène ou de bénéficier d’un maintien adéquat de la température. Les soins qui répondent à ces besoins fondamentaux sont appelés des soins de base ou encore des soins ordinaires qu’il est toujours légitime de proposer quand la personne ne peut y subvenir par elle-même. Ne pas répondre à ces besoins fondamentaux est au contraire considéré comme de la maltraitance."
Le Dr Xavier Mirabel met à mal l’expression "acharnement thérapeutique" :
"L’expression est évidemment impropre, il est bien de savoir s’acharner pour soigner si les besoins restent raisonnables, proportionnés. Les expressions "soins disproportionnés" ou "obstination déraisonnable" traduisent mieux le concept".
Le Dr Jean-Paul Perez (SRLF) définit le limitation des thérapeutiques :
"Je reprends une classification connue, qui est de distinguer les soins de base, les soins de confort et le traitement actif. L’hydratation, la nutrition, l’hygiène, le nursing font pour nous partie des soins de base. La sédation, l’analgésie, l’anxiolyse, etc. des soins de confort, et le reste relèvent des traitements actifs. Donc lorsqu’il y a limitation on introduit pas de thérapeutique supplémentaire et lorsqu’on arrête par contre, on continue les soins de base et soins de confort. Dans ces cas-là, on le dit à la famille: ‘il ne nous semble pas raisonnable d’aller au-délà mais néanmoins nous continuons de nous occuper de votre père, de votre mère, de votre frère, etc, nous continuons les soins.’"
Le Dr Daniel d’Hérouville (maison Jeanne Garnier) cite le Dr Richard pour savoir comment estimer si un traitement est proportionné :
"il nous paraît donc indispensable, pour évaluer la pertinence des traitements et des techniques proposés, de considérer le pronostic de la maladie, la nature du traitement envisagé et les alternatives possibles, son utilité c’est-à-dire l’objectif poursuivi et plus encore le bénéfice escompté en regard des inconvénients et de la charge qu’il entraîne, la qualité de vie pour le patient, la souffrance imposée avec ou sans traitement, et surtout le désir du patient."
Journée Mondiale des vocations
C’est aujourd’hui la journée mondiale des vocations. Voici le messag du Pape pour l’occasion. Extrait :
"C’est seulement dans un terrain spirituellement bien cultivé que fleurissent les vocations au sacerdoce ministériel et à la vie consacrée. En effet, les communautés chrétiennes, qui vivent intensément la dimension missionnaire du mystère de l’Église, ne seront jamais portées à se replier sur elles-mêmes. La mission, comme témoignage de l’amour divin, devient particulièrement efficace quand elle est partagée d’une manière communautaire, «afin que le monde croie» (cf. Jn 17, 21)."
Référendum sur la Turquie dans l’UE : Copé s’interroge
Concernant la suppression de l’article 88-5 de la Constitution imposant un référendum pour ratifier toute nouvelle adhésion à l’UE, Jean-François Copé a déclaré :
"Il nous faut un débat de fond. Je souhaite que nous ayons, avant de prendre une décision, un grand débat sur ce sujet avec les députés de la majorité, avant de revenir sur cet article. Je ne doute pas une seconde de la sincérité du président de la République sur sa volonté de soumettre l’entrée de la Turquie à référendum. Néanmoins il y a également un autre sujet qui est celui de l’entrée d’autres pays (…) et on pense bien sûr aux pays de l’ex-Yougoslavie".
L’article 88-5 de la Constitution a été introduit en mars 2005, sous la présidence de Jacques Chirac. Il stipule que "tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un Etat à l’Union européenne et aux Communautés européennes est soumis au référendum par le Président de la République". Le projet de réforme institutionnelle prévoit que le référendum n’est plus obligatoire pour ratifier une adhésion à l’UE, et que le président de la République peut opter pour la voie parlementaire.