Comment est née “l’homoparentalité”
Dans Le Point de la semaine dernière (oui, je sais… on a connu ce blog plus réactif !), on pouvait trouver un édifiant article sur les méthodes des lobbies gays dans la guerre culturelle. Extrait :
1997. Dans le séjour d’un appartement parisien, trois membres de l’Association des parents gays et lesbiens, dont Martine Gross, lesbienne et mère de deux enfants, se livrent à un brainstorming informel. Objectif : inventer le terme qui devra désigner ce qui est encore à l’époque une bizarrerie sociale, être parents tout en étant homosexuels. Les familles « monoparentales » n’ont été comptabilisées par l’Insee qu’après avoir été nommées. Il faut donc, pensent à raison ces militants, nommer les familles d’homos pour les faire exister. Les mots fusent. Trop complexes. Pas assez accrocheurs. Et puis c’est l’évidence : « Homoparentalité ». Simple. Neutre. Presque scientifique. « Nous avons décidé d’utiliser ce terme pour qu’il entre, via les médias, dans le vocabulaire commun, raconte Martine Gross. Nous songions alors, sans du tout y croire, qu’il serait drôle de découvrir un jour notre invention dans un article du Figaro. » Moins de dix ans plus tard, le terme a tant été repris par l’ensemble des médias – dont Le Figaro ! -, il a si bien pénétré le langage courant qu’il a désormais, ultime officialisation, sa définition dans le Petit Larousse et dans le Robert.
Et les chiffres bidon sur le nombre d’enfants vivant dans de telles "familles" ?
Contrainte aux suppositions, Martine Gross fait donc sa propre cuisine : en recoupant le rapport Kinsey [une piètre référence, voir ici] (environ 7 % d’une population est homosexuelle) et un sondage du magazine Têtu publié en 1997 (11 % des lesbiennes seraient mères et 7 % des gays seraient pères), elle conclut que 250 000 enfants en France seraient concernés par l’homoparentalité. Patrick Festy, chercheur à l’Ined, procède autrement : il reporte les statistiques officielles réalisées sur l’homoparentalité en Allemagne ou aux Pays-Bas à la population française et trouve… environ 30 000 enfants concernés.
Terminologie biaisée, chiffres fantaisistes pondus sur un coin de table… et le tout est repris comme parole d’Evangile dans les médias.
Henri Védas (merci à O.N.)
Quiproquo à la BBC
Anecdote : un spécialiste de l’internet attendait de passer sur le plateau de la télévision britannique, où il devait intervenir sur son domaine de prédilection à l’occasion d’un procès concernant la firme Apple. L’assistant de production qui est venu le chercher a récupéré par erreur… son chauffeur de taxi congolais qui, pour ne contrarier personne, a poliment répondu à l’interview, avec un certain brio.
La vidéo de l’interview, qui fait le bonheur de l’internet anglophone, est ici – et l’accent du chauffeur le rend particulièrement compréhensible pour un public francophone.
Ni droite ni gauche ?
Plus de 60% des Français ne perçoivent plus de différence entre la gauche et la droite s’agissant des "grands problèmes et enjeux nationaux", selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France.
Est-ce parce que les deux concepts sont devenus insignifiants ou parce qu’une branche politique (la droite) gouverne selon les principes de l’autre ?…
Life Parade aujourd’hui
Une première mention du festival pro-famille sur le Fil News de TF1 :
15h26 Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées à Paris pour une marche de l’association Life Parade pour la défense des enfants
Après la marche, le rendez-vous est à partir de 17 heures place Vauban (derrière les Invalides, Paris VIIe) pour des stands, des témoignages et des concerts.
Sarkozy veut exonérer les immigrés de l’impôt sur le revenu
On sait que les dirigeants africains sont hostiles à l’immigration choisie chère à Nicolas Sarkozy. Ce dernier a eu l’idée de les amadouer en offrant la possibilité d’"exonérer, en tout ou en partie, de l’impôt sur le revenu les immigrés qui travaillent en France et qui envoient l’essentiel de leurs revenus dans leur pays d’origine".
Michel Janva (via ce blog corse)
La nouvelle coalition polonaise gouverne
La nouvelle coalition gouvernementale passée entre le parti au pouvoir (Droit et justice, PiS), Samoobrona (Autodéfense) et la Ligue des familles polonaises (LPR) fonctionne : la Diète (Parlement) a adopté la création d’un Bureau central anticorruption.
La mise sur pied d’une commission parlementaire sur les privatisations du secteur bancaire a été adoptée le 12 mai. Placée sous la présidence d’un député du PiS, Artur Zawisza, la commission est chargée d’enquêter sur les privatisations réalisées dans le secteur bancaire ces seize dernières années.
Haï par les médias de toute l’Europe, le parti des frères Kaczynski garde la tête dans les sondages de popularité, disposant de 32 %, devant le parti libéral Plate-forme civique (PO, 27 %) et l’Alliance des gauches démocratiques (SLD, 18 %).
Ségolène Royal pour le mariage homosexuel
Non, pardon ! Elle serait simplement "prête à évoluer" sur la question d’après son entourage. On sait comment cela va finir.
Dans Les Echos hier, Royal clarifiait ses positions prétendument pro-famille : elle veut "défendre les familles dans leur diversité : nucléaire, recomposée, monoparentale, homoparentale". Sous le vernis "traditionnel" de Mme Royal, on trouve donc les mêmes idées mortifères que chez les autres socialistes, mais avec l’hypocrisie en plus.
Actualité MPF & FN
Pierre Audier vice-président MPF du Gard s’apprête à quitter Philippe de Villiers pour rejoindre le FN.
Par ailleurs, ce matin, devant l’Assemblée nationale, Jean-Marie Le Pen a prononcé un discours dans lequel il demande au gouvernement d’organiser un référendum sur le rétablissement de la peine de mort pour les crimes les plus abjects :
"Il faut bannir de l’appareil judiciaire et de notre politique pénale la philosophie d’inspiration marxiste selon laquelle le coupable ne serait pas responsable, puisqu’il ne serait qu’une victime de la société".
Ce rassemblement avait été décidé après les meurtres, il y a deux semaines, de Mathias, 4 ans, dans la Nièvre et Madison, 5 ans, dans les Bouches-du-Rhône. Deux à trois cents personnes ont manifesté. Le président du Front National a lancé une pétition (lire) demandant le "rétablissement de la peine de mort pour les criminels pédophiles et assassins d’enfants". (à propos de la peine capitale : lire ce qu’en dit l’Eglise). A noter que Chirac a proposé d’inscrire l’abolition de la peine de mort dans la Constitution (pour des raisons douteuses), alors que 47 députés avaient déposé une proposition de loi en 2004 pour la rétablir contre les terroristes. Proposition renvoyée…
Enfin, Philippe de Villiers organise une réunion publique le 29 mai prochain pour commémorer la victoire du non au référendum européen. A propos de l’Union des patriotes, Baudouin Pierre, dans Les 4 Vérités, estime que "Villiers semble désormais considérer l’offre de Le Pen avec plus de sympathie", jugeant que "Villiers a bien des choses à y gagner".
Changement à Rome
Le Saint Père vient de nommer le Cardinal Sepe, jusque là préfet de l’évangélisation des peuples, archevêque de Naples et l’a remplacé par le Cardinal Dias (photo).
Michel Janva (via le Forum catholique)
Deux militaires français tués
…et un troisième blessé, en Afghanistan, dans des affrontements. (source : France Info)
Georges Frêche suspendu 2 ans
Suite à ses propos à l’égard des harkis, Frêche avait été suspendu du bureau national du PS le 28 février. Le 24 mars, il a été mis en examen pour «injures envers un groupe de personnes en raison de son appartenance ethnique, raciale ou religieuse». Et ce vendredi 19 mai, la commission des conflits du PS a décidé de le suspendre de toutes ses responsabilités au sein du parti pour une durée de 2 ans.
Il devrait donc être réintégré juste avant les municipales de 2008…
Robien à l’UNAPEL
Immigration choisie et fuite des cerveaux
A propos du projet de loi Sarkozy sur l’immigration, le MNR fait remarquer sur le concept d’immigration choisie, que :
"Assortie d’une carte de séjour "compétences et talents", cette nouvelle immigration est totalement inutile et pourvoyeuse d’une immigration supplémentaire par le biais de nouveaux quotas. C’est une absurdité car la France et l’Europe sont elles-mêmes exportatrices de cerveaux. Concernant les étudiants en provenance de pays en difficulté qui devraient impérativement rentrer dans leur pays, ils préfèreront faire des enfants français pour ne pas être expulsables. Quant à l’immigration choisie de main-d’œuvre, nous avons déjà un gisement de plusieurs millions de personnes à disposition dans les ANPE."
Le problème de la fuite des cerveaux avait fait l’objet d’un rapport pour le Sénat il y a quelques années. Un rapport classé sans suite…
Immigration et réalité
Yves Meaudre, président d’Enfants du Mékong, analyse la réalité de l’immigration, loin des clichés :
"Aujourd’hui, le mythe est européen. Mais la France a dit non. (…) Un examen exigeant découvre que nos compatriotes ont voulu préserver l’être de leur nation et récusé l’abandon de leur liberté politique. (…) Dans le même esprit, de façon presque unanime (80% !), ce même peuple français plébiscite la loi sur l’immigration présentée par le ministre de l’Intérieur. (…)
Car le Français qui est père projette l’avenir de son enfant à travers l’avenir de son pays. Sans doute un théoricien désintéressé peut-il invoquer les droits de l’homme. Multiplier les discours sociaux, s’épuiser même dans l’assistance sociale des miséreux. Mais pas sans assimiler ce que des parents vivent dans leur chair — pour leurs enfants.
"Je ne veux pas que mon enfant soit géré par la charia" me confesse avec ses mots la mère de Priscilla, d’origine sri-lankaise. Elle n’hésite pas à me dire qu’elle a fait un choix "incorrect" aux élections présidentielles. On est assez loin des propos de Vincent Cassel (…). L’homme qui s’est enrichi grâce à La Haine habite-t-il Villeneuve-la-Garenne dans la barre de l’avenue Saint-Exupéry ? J’en doute.
Car telle est la profonde question qui se profile derrière le problème de l’immigration. "L’immigration issue des pays musulmans mérite une réflexion spécifique, vient de dire Benoît XVI, non seulement en raison de l’importance quantitative du phénomène, mais surtout parce que l’islam a une identité caractéristique, aussi bien d’un point de vue religieux que d’un point de vue culturel." (…)
La dhimitude existe de fait. Pourquoi ? Parce que le droit n’existe plus. Une autre société où la relation se fonde sur des rapports de force prédomine et définit les hiérarchies. Les jeunes de banlieue le savent et s’organisent dans une société de type féodal dans le meilleur des cas, de type mafieux pour être plus proche de la vérité. "Si je ne suis pas le plus méchant en classe, je serai méprisé et serai le souffre-douleur" me confie Ibrahim. (…)
Très honnêtement, la longue expérience d’Enfants du Mékong dans les banlieues dites “sensibles” et en vertu de la légitimité acquise par les services rendus de nombreuses associations amies en prise avec des problèmes concrets, nous ne pouvons qu’être d’accord avec le projet de loi Sarkozy, un projet d’ailleurs timide sur bien des points. Nous avons, nous mêmes, imposé une discipline aux candidats qui veulent étudier ou travailler en France. Des auditions dans les pays d’origine, des examens pour évaluer leur capacité à s’insérer dans un système éducatif sont devenus systématiques. Et l’obligation de rentrer au pays pour redonner ce qu’ils ont reçu fait l’objet d’un contrat. (…)
S’il s’agit de faire de l’aide sociale, faisons-la sur place. (…) Proposons une coopération privilégiée entre un pays du Nord et un pays du Sud sur la durée d’une génération (vingt-cinq ans) et sur la base d’un cahier des charges cosigné par les deux partenaires."
Offensive des eurodéputés pro-“gay”
La "journée internationale contre l’homophobie" a donné lieu à un séminaire parlementaire à Strasbourg, où l’on a voué aux gémonies les réfractaires à l’homofolie. Dans la ligne de mire des eurodéputés participants : l’Eglise catholique et la Pologne, bien sûr.
Les députés, de "droite" comme de gauche, ont défilé au micro, président du Parlement en tête. Un socialiste néerlandais a demandé que le Parlement agisse pour permettre l’adoption par des "couples" de même sexe. Une libérale néerlandaise a demandé à l’Eglise de cesser d’inciter à "la peur et la haine".
Les Français n’étaient pas en reste. L’UDF Jean-Marie Cavada a réclamé des sanctions contre la Pologne, où se multiplieraient les "déclarations racistes contre les homosexuels et les juifs" [sic]. L’UMP Patrick Gaubert (photo) a attaqué la Ligue des familles polonaises, qu’il a accusée d’être un "parti ouvertement raciste, xénophobe, antisémite, homophobe".
Le principal organisateur, le socialiste britannique Michael Cashman, lui-même gay militant, a précisé que le séminaire se situait dans la lignée de la résolution pro-gay adoptée par le Parlement en janvier dernier. A tel point que les participants à la réunion sont allés jusqu’à reprocher à l’Eglise d’avoir osé déplorer ce texte scandaleux (le cardinal Ruini l’avait qualifié de remise en cause des "bases de notre civilisation").
Ces eurodéputés pro-gays voient grand: ils demandent la généralisation de la "journée contre l’homophobie", dont le créateur, Louis-Georges Tin (une vieille connaissance) était d’ailleurs présent. Entre des appels à la Commission et au Conseil européen, ils ont demandé à l’ONU d’adopter une résolution sur l’ "orientation sexuelle". Et un commissaire du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, a annoncé que son institution planchait sur des projets pro-gays.
Sources : Agence Europe; Présent d’aujourd’hui; Tageblatt; Noticias.
Les Européens contre l’UE
83% des Européens jugent qu’il y a trop de bureaucratie au niveau de la Commission européenne. Les Européens ne sont que 20% à lui faire confiance en matière d’emploi et 19% pour l’immigration.
Seuls 29% se déclarent en faveur de l’adhésion de la Turquie, et à peine 17% des Français.
AZF : Valeurs actuelles persiste
Le rapport final des experts dans l’enquête sur l’explosion du 21 septembre 2001 a été rendu public cette semaine. La thèse qu’il présente ne convainc toujours pas Valeurs actuelles, qui mène depuis des années une contre-enquête fondée sur l’hypothèse des deux explosions qu’on semble bien entendre dans cet enregistrement audio.
VA soupçonne qu’une première explosion, sur le site de la Société Nationale des Poudres et Explosifs, aurait entraîné celle, meurtrière, sur le site de Total.
Dans un éditorial (version papier), Gérard Gachet, avoue trouver "étrange" que son journal se trouve "si seul pour continuer l’enquête" sur la catastrophe, "à une époque où l’on met volontiers en avant le ‘journalisme d’investigation’ ".
Sans même juger du bien-fondé de la thèse du magazine, on a envie d’aller plus loin que Gérard Gachet : non seulement la majorité de la presse n’enquête pas avec beaucoup d’ardeur, mais elle dresse un mur de silence autour des démonstrations de Valeurs actuelles. Alors qu’elle les reprendrait sans doute goulûment si elles venaient du premier Karl Zéro venu…
Le fondateur des Légionnaires du Christ prié de prendre sa retraite
Communiqué de la salle de presse du Saint-Siège :
"A partir de 1998, la Congrégation pour la doctrine de la foi commença de recevoir des plaintes, dont le contenu avait déjà été partiellement rendu public, à l’encontre du P. Marcial Maciel Degollado, fondateur de la Congrégation des Légionnaires du Christ, et en rapport à des délits de la compétence exclusive de ce dicastère. (…)
Et en vertu du Motu Proprio de Jean-Paul II, Sacramentorum Sanctitatis Tutela (du 30 avril 2001), le Cardinal Joseph Ratzinger, alors Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a ouvert une procédure d’enquête sur ces accusations. (…)
Après avoir évalué attentivement les résultats de l’enquête, la Congrégation désormais présidée par le Cardinal William J.Levada, a décidé de renoncer à engager un procès canonique en raison du grand âge du P. Maciel et de sa santé délicate. Par contre, elle l’a invité à conduire une existence retirée dans la prière et la pénitence, exempte de tout ministère public. Ces mesures ont été approuvée par le Saint-Père."
Ceci ne remet nullement en cause "la valeur de l’apostolat des Légionnaires du Christ".
19h45 : Le communiqué des Légionnaires du Christ. Un exemple d’obéissance. Plus d’informations ici.
Benoît XVI et la démocratie
Benoît XVI a reçu ce matin la fondation Centesimus Annus-Pro Pontifice, à l’occasion de son congrès intitulé: "Démocratie, institutions et justice sociale". Evoquant le thème du congrès, le pape a dit à ses hôtes : vous vous intéressez "à des questions d’une grande actualité. Il arrive qu’on déplore la lenteur avec laquelle s’installe une démocratie véritable, qui demeure la meilleure méthode…pour disposer de l ‘avenir de manière responsable et digne de l’homme". La démocratie a besoin :
"d’institutions appropriées, crédibles et honorables, qui ne se limitent pas à une stricte gestion de la chose publique mais soit en mesure d’animer les divers modes de participation populaire, dans le respect des traditions nationales et dans le but constant d’en garantir l’identité".
"Il est également prioritaire de faire un effort constant et partagé en vue de développer la justice sociale. La démocratie atteindra sa plénitude lorsque chaque personne et chaque peuple pourront librement accéder aux biens premiers que sont la vie, l’alimentation, l’eau, la santé, l’instruction, le travail et le respect des droits selon un ordonnancement interne et international assurant à tous une participation libre. La justice véritable ne pourra être acquise que dans une optique de solidarité".
"Comme je l’ai écrit dans l’encyclique Deus Caristas Est, l’Eglise entend contribuer à la purification de la raison et au réveil des forces morales, sans lesquelles on ne construit pas de systèmes justes, capables de fonctionner dans la durée. Tout fidèle laïc doit vivre personnellement la mission directe consistant à agir pour un ordre social juste, vu que la charité doit animer toute l’existence des fidèles, leur vie politique étant envisagée comme une charité sociale".
L’Institut Européen des Sciences Humaines
… a un établissement à Saint-Denis. On y enseigne la théologie musulmane, l’arabe, le Coran. On y forme les imams. Visiblement (photos), cet Institut n’a rien d’européen. Ni de scientifique. Il est uniquement musulman. C’est une madrassa. Une école coranique. A quelques minutes de la capitale.
Michel Janva ( via France Echos)
La Turquie occupe toujours Chypre
Du moins sa partie nord. La Turquie, qui maintient 35 000 soldats dans le nord de Chypre, n’a esquissé aucune concession. Faute de solution, le spectre d’une partition permanente de l’île fait son chemin. Outre l’occupation militaire, la séparation n’est pas sans heurts. Lors de leurs patrouilles mobiles, les soldats et policiers ont constaté un doublement des incidents depuis un an.
Au sud, le pays est en pleine croissance économique (+ 4% l’an dernier), membre de l’Union européenne et la population, notamment les jeunes, rejette largement l’idée d’une cohabitation avec les Chypriotes turcs. Au nord, la «République turque de Chypre du Nord» (RTCN), livrée à la spéculation immobilière et aux trafics, est frappée de plein fouet par la dévaluation de la livre turque.
Education nationale totalitaire
Dans Le Figaro, Ivan Rioufol fait cette remarque :
"Le totalitarisme est proche quand le discours unique remplace le raisonnement. Umberto Eco (Cinq questions de morale, Grasset, 1997) : «Tous les textes scolaires nazis ou fascistes se fondaient sur un lexique pauvre et une syntaxe élémentaire, afin de limiter les instruments de raisonnement complexe et critique.» L’Education nationale en est là, avec ses dictées de cinq lignes au brevet, sa grammaire rudimentaire, ses cours de morale altermondialiste."
Clearstream : Gergorin avoue
…être l’auteur de la deuxième lettre anonyme. Mais nie toujours être un corbeau.
Qu’est-ce qu’on rigole, au Parti Radical
On lit dans Valeurs actuelles la dernière "blague de Borloo":
Si le vieux parti radical a incontestablement trouvé un nouveau souffle avec l’arrivée de Jean-Louis Borloo – « une machine à tuer l’UDF », s’inquiète un centriste –, le ministre de la Cohésion sociale (candidat à la succession de Villepin à Matignon) doit encore se couler dans le moule de cette formation. Recevant, le 10 mai, des journalistes à l’occasion d’un déjeuner de presse, celui-ci a lancé (certes pour rire) un sonore : « Que Dieu vous bénisse. » Une entorse au dogme laïc du parti qui n’a pas été – du tout – du goût des quelques caciques radicaux présents autour de la table…
Le passage de témoin paraît toutefois naturel entre le paléo-laïcisme des vieux radicaux et l’ironie antireligieuse façon "Canal +" du ministre.
Ségolène Royal, syndicaliste
Ségolène Royal souhaite, dans un entretien publié vendredi dans Les Echos, "qu’un syndicalisme de masse se développe" en France pour "rééquilibrer un rapport de force aujourd’hui très défavorable aux salariés" :
"Il faudra créer en France un syndicalisme de masse, pourquoi pas par une adhésion obligatoire au syndicat de son choix".
CGT l’argent par les fenêtres, comme dirait l’autre…
A ‘royalisme’, elle préfère le terme de ‘ségolisme’. Il est vrai que ‘marie-ségolisme’, c’est trop long…
Un nouveau cas d’homicide involontaire sur un enfant-à-naître
Les parents seuls face au vide juridique (vidéo). Merci au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, responsable de l’échec de l’amendement Garraud qui avait cherché à le combler en 2003-2004.
Da Vinci : Mgr Di Falco dédramatise
Sur Radio Vatican, le responsable pour la Communication des évêques de France estime, après avoir vu le film, que ce dernier n’est "absolument pas crédible" "au niveau de la thèse qu’il prétend défendre." Le prélat se veut optimiste :
Ce n’est pas possible de craindre qu’un film comme celui-là puisse faire douter ceux qui ont une Foi enracinée, et puis ceux qui doutent, je pense que ni ça ne renforcera leur doute, ni ça ne l’altèrera, encore que peut-être même ça les incitera à aller plus loin dans une meilleure connaissance du Christ et des Evangiles.
Mais le prélat déplore la calomnie dont est victime l’Opus Dei :
Le seul point vraiment sur lequel, personnellement, j’aurai des réserves à mettre, c’est la façon dont est mise en cause une institution et une oeuvre d’Eglise qui existe, en l’occurence l’Opus Dei, de la présenter comme une officine du crime et comme une mafia – ça c’est vraiment à la fois incontestable et injurieux.
UE : la Cour de Justice avance vers un régime européen d’assurance-maladie
Il y a des sujets plus alléchants que les arrêts de la Cour de Justice des Communautés européennes – mais en voici un qui mérite quelques instants d’attention.
Daté de mardi dernier, cet arrêt donne raison à une Mrs Watts (photo). Sujet britannique, elle demandait que l’assurance-maladie de son pays la rembourse d’une opération dont elle avait bénéficié en France.
L’arrêt (pdf) marque une évolution. Jusqu’ici, la Cour admettait que les régimes sociaux nationaux ne remboursent les soins effectués à l’étranger que s’ils les avaient au préalable autorisés. Ici, la Cour estime que le délai d’attente imposé à Mme Watts par les hôpitaux britanniques (un an) autorisait la patiente à se passer de ce "feu vert".
Deux réflexions :
1. La Cour, pour arriver à cette décision, s’appuie sur le principe de libre prestation des services – l’article 49 du Traité d’Union. C’est à première vue un peu étrange, puisqu’il s’agit ici d’une question de libre disposition de services. Mais a fortiori, l’arrêt contient en germe une remise en cause fondamentale du principe des systèmes nationaux d’assurance-maladie – ce que plaide le libéral Claude Reichman depuis des années (et la Commission avance dans ce sens, pdf).
2. Une fois de plus, les gouvernants des Etats membres semblent découvrir avec surprise les implications des traités déjà signés – et les conséquences du pouvoir d’interprétation donné à la Cour. On ne peut qu’être effaré de la légèreté qu’ils ont eue de nous demander d’entériner le Traité constitutionnel, qui ouvrait à la Cour un champ d’interprétation exorbitant, alors que personne ne semble prendre la mesure du degré d’intégration qu’impliquent les traités existants.
Henri Védas (Via EU Referendum)