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Après-CPE : mécontentements à l’UMP (suite)

Les critiques se multiplient à l’UMP à l’encontre de l’exécutif après la débâcle du CPE – et si les reproches sont parfois contradictoires, elles ont en commun une virulence souvent étonnante.

Certains ne voteront pas le texte abrogeant le CPE : Jérome Rivière ("je ne vois pas les raisons pour lesquelles j’approuverai un texte modifiant la nature de mon vote") et Lionnel Luca ("Je n’ai […] aucune raison de voter cette proposition de loi qui n’est que le cache-sexe de l’abandon du CPE").
Des commentaires à ce post rapportent les interrogations de Jean-Paul Garraud et la colère de Gilles Bourdouleix, qui se serait mis en congé de l’UMP.

A l’opposé (outre Christine Boutin), Nicolas Dupont-Aignan reproche au gouvernement d’avoir cédé trop tard.

Henri Védas

Christine Boutin sur RTL lundi

On peut lire sur son site l’interview que le député des Yvelines a accordé à RTL lundi matin, avant l’annonce de l’abrogation du CPE.
Christine Boutin appelait à nouveau au "retrait" du CPE. Le considérant comme peu conforme au "respect de la personne", elle expliquait un peu piteusement qu’elle l’eût voté :

Parce qu’à l’époque, j’étais en plein téléchargement –
c’est-à-dire sur le peer-to-peer -et j’étais déjà contre le
gouvernement et, comme je le soutiens, je ne peux pas être
systématiquement contre. Le gouvernement m’a demandé de retirer mon
amendement, qui demandait l’explication pour le licenciement : je l’ai
fait, j’ai suivi.

Christine Boutin est plus convaincante quand elle dénonce la désinvolture avec laquelle l’exécutif traite les
institutions :

[C]omme députée, je suis scandalisée. Un
président de la république qui promulgue, et qui ne demande que ce ne
soit pas appliqué
[…].

 

Ensuite, on donne une mission
parlementaire : ce n’est pas prévu par la Constitution. Mission
parlementaire dans laquelle il y a des représentants du gouvernement :
confusion encore. Mai
ntenant, on va nous proposer une proposition de
loi. Mais, une proposition de loi, de toute façon, je ne sais pas
quelle est sa légitimité !

Enfin un dernier passage illustre ce que nous avions déjà constaté : les intimidations d’extrême-gauche qu’a subies l’UMP ont eu l’effet escompté. Elles deviennent ouvertement chez Boutin, comme chez Sarkozy hier, un argument pour le repli.

[J]e souhaite qu’il y ait
l’abrogation du C.P.E parce qu’aujourd’hui, nous sommes passés dans un
temps passionnel. Et on ne peut plus raisonner. J’ai été entartée à
Tours.

Henri Védas

Législatives italiennes

Romano Prodi a revendiqué la victoire, mais Silvio Berlusconi conteste les "très nombreuses irrégularités" qui auraient touché le vote des Italiens de l’étranger.

Cela n’a pas empêché la France d’être (avec le Luxembourg et la Belgique) le premier pays à féliciter Prodi. L’enthousiasme des chiraquiens devant une victoire de la gauche l’emporte apparemment sur leur respect des institutions italiennes : les résultats annoncés ne sont pas définitifs, car ils n’ont pas été validés par la Cour de cassation.

Si les résultats étaient validés en l’état, la projection de répartition des sièges à la chambre basse serait celle-ci (à comparer avec la précédente chambre). On remarque que la majorité de Prodi (340 sièges, majorité à 316) dépendra des 41 voix des extrémistes de Refondation Communiste – qui avaient fait tomber son gouvernement il y a quelques années.

Henri Védas

Colère de la droite de l’UMP

Les députés Lionnel Luca, Jérôme Rivière (UMP/CNI), Jacques Myard et Nicolas Dupont-Aignan sont mécontents de la reculade sur le CPE.

Henri Védas

L’Iran annonce avoir enrichi de l’uranium

Bomb Le président Ahmadinejad l’a annoncé aujourd’hui. Devant des partisans criant "Allah Akbar", il a déclaré "formellement" que "l’Iran a rejoint le club des pays nucléaires".

Il prétend à nouveau n’avoir pas le projet d’un usage militaire. Rappelons pourquoi la communauté internationale ne le croit pas (Source):

1. Il est avéré que le programme iranien visant à l’enrichissement a été dissimulé à l’AIEA pendant 18 ans.

2. Maîtriser le processus d’enrichissement, c’est être capable de produire de l’uranium militaire : seul diffère entre l’usage pacifique et l’usage militaire le taux de l’enrichissement (d’environ 5% pour le premier, d’environ 20% pour le second).

3. S’il se limitait à un usage non-militaire, Iran n’aurait pas de raison de consacrer tant d’efforts à disposer de capacités d’enrichissement autonomes. Il pourrait plutôt acheter de l’uranium déjà enrichi – à la Russie, par exemple : il n’a pas de mines d’uranium qui justifieraient un enrichissement pacifique sur place. De surcroît, il ne dispose pas actuellement de centrales pacifiques prêtes à fonctionner.

Henri Védas

L’amertume des anti-blocage

Antiblocage_3 Les étudiants anti-blocage ont été abandonnés en rase campagne par le retrait du CPE. Raphaël Cognet, de l’équipe Halte au Blocage, exprime une certaine amertume.

Aujourd’hui, en retirant le CPE, c’est à cette minorité de professionnels de la revendication, […] à cette minorité qui pense que le pouvoir de la rue et plus légitime que le pouvoir des urnes, que nous donnons raison.

Il met aussi le doigt sur le sempiternel talon d’Achille des mouvements anti-subversifs spontanés : la crainte d’être "récupérés". Cette crainte paralysante n’a pas épargné les mouvements anti-blocages – alors justement que les "récupérateurs" potentiels (à commencer par l’UMP) ont brillé par leur absence.

Nous sommes les premiers punis par notre propre peur de la récupération politique. Que cela veut il dire ? Est ce que l’on aurait moins fait entendre nos convictions si Nicolas Sarkozy ou François Bayrou, pour ne citer que ceux dont le parti à un groupe au Parlement, nous avaient soutenu en étant présents à nos côtés, en nous aidant de leurs conseils, en finançant nos opérations ?

Assurément que non, et il y a fort à parier que nous n’en serions pas là aujourd’hui. Si tous unis et tous résolus, nous avions parlé de concert, nos Universités et nos lycées auraient été débloquées [sic] au bout de quelques jours […].

Henri Védas

Le point des blocages des facs

… sur le site "Halte au Blocage" :

  • Aix-Marseille I: blocage partiel
  • Amiens: blocage partiel
  • Artois (Arras, Lens, Liévin): blocage partiel
  • Besançon: blocage partiel
  • Brest: blocage partiel
  • Caen: blocage partiel
  • Clermont-Ferrand II: blocage partiel
  • Grenoble I: blocage partiel
  • Grenoble II: blocage total
  • Grenoble III: blocage total
  • Le Havre: blocage partiel
  • Lille I: blocage partiel
  • Lille II: blocage partiel
  • Lille III: blocage total, déblocage voté pour mardi
  • Limoges: blocage partiel
  • Lyon II: blocage levé
  • Montpellier I: blocage partiel
  • Montpellier II: blocage partiel
  • Montpellier III: blocage total (déblocage jeudi)
  • Nancy I: blocage partiel
  • Nancy II: blocage partiel
  • Nantes: blocage partiel
  • Nice: blocage partiel
  • Pau: blocage partiel
  • Perpignan: cours suspendus
  • Poitiers: blocage levé
  • Rennes II: blocage levé
  • Rouen: blocage partiel
  • Saint-Etienne: blocage levé
  • Strasbourg II: occupation sans blocage
  • Toulon: blocage partiel
  • Toulouse II: blocage total
  • Toulouse III: blocage partiel
  • Tours: blocage levé
  • Henri Védas

    Le Pen demande à Villiers

    Jmlp040311_1 … de le rejoindre. (en ce moment en direct sur ITV). Il affirme que Philippe de Villiers est suffisamment conscient de la gravité de la situation de la France pour prendre la décision de le rejoindre.

    Michel Janva

    Silvio Berlusconi

    Berlusconi_3 … vient de demander officiellement dans une conférence de presse le recomptage des votes.

    Michel Janva (source : ITV)

    CPE : mise au point du Front National

    La Délégation Nationale aux études et argumentaires du Front National, dirigée par Thibaut de La Tocnaye, a rédigé un argumentaire assez complet sur le CPE. Extraits :

    "Fondamentalement, la “précarité” (!) de l’emploi -pour employer la terminologie subversive de l’adversaire- n’est pas liée aux conditions d’embauche des salariés mais bien évidemment à la situation économique déplorable de la France ! C’est donc l’environnement-même de l’entreprise qui doit être réformé et non pas un mécanisme mineur de recrutement. (…)

    Les promoteurs et les détracteurs du CPE obéissent à des conceptions idéologiques du travail dépassées : (…) Villepin, rendant l’entreprise seule responsable et garante de la pérennité de l’emploi des jeunes pendant toute la durée du CPE, accentue encore plus la logique ultra-libérale (…). D’autre part, les Socialistes, aiguillonés par l’extrême-gauche, suivent une logique collectiviste (bientôt unique en Europe) où l’Etat serait seul apte à résoudre le problème de l’emploi."

    L’argumentaire tire les enseignements du conflits :

    "Selon un processus parfaitement huilé, les syndicats officiels totalement minoritaires, et relayés par des medias aquis à la dialectique marxiste, manipulent l’opinion publique en utilisant (…) les bataillons de tous les inactifs (chômeurs, syndicalistes professionnels et immigrés) et d’une partie des fonctionnaires (…).

    "Tant que des syndicats libres (de toute idéologie et de tout lien avec un parti politique) et réellement représentatifs (plus de 50% des salariés français adhérents à une organisation professionnelle et non pas… 6%) n’auront pas supplanté les syndicats-dinosaures privilégiés et corrompus du système instauré depuis 1945, aucune réforme de grande ampleur ne sera possible dans ce pays.

    (…) La France est devenue une société (…) où la grève est devenue l’élément fondamental du dialogue social (…). Et c’est bien la politisation de l’Etat à tous ses échelons, destructeur du droit et des corps intermédiaires, associé au terrorisme idéologique de la Gauche qui permet à des minorités révolutionnaires (syndicales, médiatiques et “intellectuelles”) d’imposer l’anarchie à la majorité de la population."

    Una réforme de l’Etat doit donc commencer par :

    "Restaurer l’autorité de l’Etat et dépolitiser son Administration et ses rouages. Permettre aux majorités -condamnées au silence forcé- de s’exprimer aux plans local, professionnel, médiatique et national."

    Michel Janva

    Un prêtre agressé à deux reprises

    en Nouvelles-Calédonie. Après la première agression (devant l’église et pendant la messe), il a porté plainte. Sans résultat : la deuxième agression est strictement similaire.

    Michel Janva (via Bafweb)

    La gauche veut profiter du mouvement

    Voyant qu’elle peut rentrer dans le gouvernement comme dans du beurre, la gauche a décidé d’aller plus loin : quelques milliers de lycéens et d’étudiants défilent cette après-midi à Paris pour exiger l’abrogation de l’ensemble de la loi sur l’égalité des chances et du contrat nouvelles embauches.

    Le cortège a quitté la place de la République vers 14h30 et doit se rendre aux abords du métro Richelieu-Drouot. Des manifestations similaires sont organisées dans plusieurs autres villes.

    Tandis que la CGT a demandé l’abrogation du CNE, la gauche a déposé deux projets de loi pour l’abroger (ici et ici).

    Michel Janva

    Motu Proprio sur la messe de Saint Pie V

    Selon Yves Chiron, dans sa lettre Aletheia, le pape devrait publier un Motu Proprio sur le rite de la Messe le 13 avril, jeudi Saint.

    Ce jour-là, fête de l’institution de l’Eucharistie, le Saint-Père célèbrera deux messes : la Messe chrismale à 9h30, puis à 17h30 la Messe de la Cène à Saint-Jean du Latran.

    Michel Janva

    Ce que nous coûtent nos élus

    Une étude publiée par Contribuables Associés révèle les coûts que génèrent les élus :

    – le budget du Parlement s’élève à 819,8 M€ (513,2 M pour l’Assemblée nationale et 306,6 M pour le Sénat). Les parlementaires ont augmenté leurs moyens de 9,3% depuis le début de la législature (76 M€). La chaîne télévisée parlementaire, dont l’audience est négligeable, a bénéficié en 3 ans d’une augmentation de ses crédits de 48,5% : elle dispose en 2006 d’une dotation de 21,7 M€, contre 14,6 en 2003.

    chaque député perçoit mensuellement 21833,66 € et chaque sénateur : 20376,45 €, plus une subvention de 1330,02 € que la chambre haute alloue au groupe politique de l’élu. A ces sommes s’ajoutent des facilités : gratuité des appels téléphoniques, des frais de courrier, des voyages, prêts immobiliers à des taux qui défient toute concurrence, imposition du quart de leurs indemnités de base et système de retraite très avantageux. Les parlementaires peuvent aussi améliorer leurs revenus grâce à un mandat local.

    le maire d’une commune de moins de 500 habitants ne perçoit que 623,94€ mensuels bruts tandis que le maire d’une ville de plus de 100000 habitants reçoit une indemnité de fonction de 5321,86€ bruts.

    – les conseillers généraux ou régionaux ont une indemnité mensuelle comprise entre 1468,10 et 2569,18€ bruts. Une place au sein d’une commission permanente augmente les indemnités de 10% et un fauteuil de vice-président avec délégation, de 40%. Le président du conseil général ou régional perçoit 5321,86€ bruts, avec appartement de fonction et voiture avec chauffeur.

    Sachant que le Sénat compte 2 présidents de conseil régional, 33 de conseil général, 20 conseillers régionaux et 76 conseillers généraux. Et sachant que la France compte 577 députés, 331 sénateurs, 2040 conseillers régionaux, 4054 conseillers généraux et 36 785 maires… A vos calculettes !

    Michel Janva

    Des mesures socialistes remplacent le CPE

    C’est l’avis d’Yves Daoudal :

    "Le nouveau dispositif remplace cette "mesurette libérale par d’autres mesurettes d’inspiration socialiste", constate le FNJ : le renforcement des emplois-jeunes version Fillon (Civis), et de divers "contrats" et "stages". En clair, il s’agit de verser une aide (de 400 € par mois la première année) aux entreprises qui embaucheront un jeune de 16 à 25 ans sans qualification. C’est le degré zéro de la politique socialiste. Les entreprises ne demandent pas l’aumône de l’Etat pour embaucher, elles demandent une baisse de charges.

    Laurent Hénart, ancien rapporteur de la loi Egalité des chances, et cosignataire avec Bernard Accoyer de la nouvelle proposition de loi d’initiative présidentielle, a déclaré qu’il s’agissait de "vitaminer" des dispositifs déjà existants. Or, comme le souligne le FNJ, "ce n’est pas en les "vitaminant" que des dispositifs stériles se transformeront en politiques efficaces et satisfaisantes. C’est l’ensemble du système économique et social qu’il faut remettre à plat, en commençant par la clé des problèmes français, l’immigration, qui substitue le salarié extra-européen au jeune salarié français"."

    Michel Janva

    5 millions de chômeurs en France

    235013051708 C’est le chiffre révélé par une employée à l’ANPE dans un livre qui vient de paraître. Fabienne Brutus a écrit son livre à partir de l’automne 2005, quand étaient officiellement annoncés 2,5 millions de chômeurs en France et que l’on se félicitait d’être passé sous la barre psychologique des 10 % de la population active.

    En fait, les pouvoirs publics ne retiennent que les chômeurs de catégorie 1 ("personne sans emploi, immédiatement disponible, recherchant CDI à temps plein", ce qui correspond à la définition du chômage au sens du Bureau International du Travail). Les 7 autres catégories de demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE ne sont pas comptabilisés:

    "Or, toutes catégories confondues, ils étaient un peu plus de 4 millions inscrits à l’ANPE à la même époque. Auxquels on peut ajouter les jeunes non indemnisés, les vieux dispensés de recherche d’emploi, les RMistes non inscrits ou encore ceux qui, par lassitude, abandonnent le pointage : un bon million de personnes en plus, selon Fabienne Brutus. Total estimé : 5 millions de chômeurs en France. 19 % de la population active."

    Le livre dénonce également "la gabegie, les radiations abusives [300 000], la paperasserie inefficace, l’argent public gaspillé", tout ceci ayant été déjà pointé par un rapport de la Cour des comptes sur l’ANPE.

    Michel Janva

    Douste-Blazy se casse les dents en Algérie

    Le projet de traité d’amitié franco-algérien n’est pas pour aujourd’hui. Le ministre des Affaires étrangères algérien, Mohammed Bedjaoui, a renvoyé à un futur lointain l’initiative lancée en février 2003 par Chirac :

    "Les conditions objectives et subjectives nécessaires à la signature du traité ne sont pas suffisamment propices aujourd’hui". "Ce traité n’est pas un traité entre deux présidents mais entre deux peuples. Il faut préparer l’opinion pour emporter l’adhésion de l’ensemble des acteurs de nos sociétés." "Chirac a eu le courage politique vis-à-vis de son opinion de vouloir tourner la page du passé, mais il y a des difficultés sur le plan français, et nous ne voulons pas ajouter aux difficultés."

    Il faut dire que Douste-Blazy n’a pas hésité à extrapoler sur :

    Douste_1 La "volonté de l’opinion publique française de signer le traité». "Les Français sont très pour. Ils considèrent qu’il s’agit d’un plus et ont une volonté profonde d’être liés à l’Algérie".

    On se demande bien où il est allé chercher tout cela. Les Algériens ne l’ont pas cru. Ils ont bien fait.

    Mais ce que souhaite Bouteflika, qui veut s’offrir la troisième plus grande mosquée du monde, c’est que la France s’humilie encore : par exemple, Alger ne veut pas entendre parler des harkis, alors que Paris souhaite qu’ils «puissent se rendre dignement en Algérie».

    Michel Janva

    Sarkozy : pas de réforme si ‘la rue’, les syndicats ou l’extrême-gauche s’y opposent

    Dans une interview au Figaro, Nicolas Sarkozy aggrave son cas auprès de ses électeurs potentiels, et donne raison à ce que dit de lui Philippe de Villiers. Son analyse de la crise du CPE indique bien les limites de la "rupture" qu’il prétend incarner  :

    Principe N° 1 : Plutôt que risquer une nouvelle affaire Malik Oussekine, toujours céder à la rue.

    Ne craignez-vous pas qu’une partie de l’électorat vous reproche d’avoir
    capitulé, comme beaucoup de gouvernements de droite depuis vingt-cinq
    ans ?

    […] Nos
    électeurs les plus fermes à droite veulent qu’on ne cède pas à la rue,
    et ils ont raison. Mais ils voulaient aussi que la pagaille s’arrête et
    qu’on ne se retrouve pas avec une nouvelle affaire Malik Oussekine, qui
    aurait conduit au désastre. Je ne suis pas là pour faciliter la tâche
    de la gauche. Or j’affirme que cela aurait été un cadeau à la gauche,
    que de lui donner un espace, que de vouloir imposer une réforme qui
    n’était pas perçue par les Français comme juste.

    Principe N° 2 : Thatcher avait tort : il ne faut jamais réformer si le MEDEF et les syndicats "réformistes" sont contre.

    Est-ce une façon de dire que vous n’avez jamais approuvé le CPE ?

    Pourquoi
    faudrait-il, parce qu’on est de droite, défendre un dispositif qui
    avait fini par n’être ni voulu par les chefs d’entreprise ni accepté
    par les syndicats réformistes. Quand on a la CGC sur la même ligne que
    la CGT, on ne peut que s’interroger sur la méthode et sur le fond.
    C’est ce que nous avons fait. Qui peut me le reprocher ?

    Principe N° 3 : Plus un mouvement est manipulé par des extrémistes violents, plus il faut s’empresser de céder.

    Pourquoi alors a-t-il fallu autant de temps pour sortir  de la crise ?

    […] En tant que ministre de l’Intérieur, j’étais bien placé
    pour disposer d’informations sur la radicalisation du mouvement. Cela
    m’a alerté et inquiété. Il fallait que les étudiants et les lycéens
    reprennent leurs cours. Il fallait vite en sortir.

    Henri Védas

    Italie : la gauche majoritaire à la chambre basse

    … et peut-être également au Sénat, où tout dépend des votes des Italiens de l’étranger.

    Les résultats pour le scrutin de la chambre des partis remportant des sièges sont (en % des voix, et non des sièges):

    Gauche

    L’Olivier (coalition : ex-communistes, ex-démocrates-chrétiens…) : 31,2 %

    Refondation communiste (extrême-gauche) : 5,8 %

    Rose au poing (Emma Bonino) : 2,5 %

    PCDI (communiste) : 2,3 %

    Italia di Valori (anti-corruption) : 2,2 %

    Verts : 2 %

    Droite

    Forza Italia (Berlusconi) : 23,7 % (contre 29,4 en 2001)

    Alliance Nationale : 12,3 % (12,0 en 2001)

    UdC (démocrates-chrétiens, le parti de Buttiglione) : 6,7 %

    Ligue du Nord : 4,5 %

    Si les deux chambres ont des majorités opposées, de nouvelles élections pourraient avoir lieu.

    Henri Védas

    Ouverture du site des JMJ de Sydney

    Wyd08logo Avec déjà une page d’accueil pour les pèlerins francophones !

    On lit sur Catholique.org l’explication de l’élégant logo :

    "Le premier élément, la Croix. Blanche elle est le symbole de la lumière, Christ lumière du monde. C’est le signe de la victoire du Christ sur le monde comme signe de rassemblement.

    "Le second élément, la Flamme Triple, elle symbolise la trinité. Mais elles font avant tout référence au thème de ces JMJ ["Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors les témoins"]. Les flammes de la pentecôte, le saint-esprit que nous recevons lors de la confirmation.

    "Le troisième élément, l’opéra de Sydney. Connu dans le monde entier pour ce célèbre édifice, c’est ainsi que la ville de Sydney apparaît dans ce logo.

    "Enfin, le quatrième élément, la « baseline » : « WYDSYD08 world youth day sydney 2008 ». D’une typo épurée et lisible, elle emploi surtout la couleur bleue, symbole de l’océan qui entoure l’Australie mais aussi l’eau du baptême."

    Henri Védas

    Villepin sur TF1

    Fil News de TF1 :

    20h26 Villepin sur TF1 : "j’ai toujours indiqué que je n’avais pas d’ambition présidentielle"

    Henri Védas

    Berlusconi garderait le Sénat

    La coalition de Silvio Berlusconi aurait une majorité de 157 sièges au Sénat, la coalition de Romano Prodi n’en ayant que 152.

    Le Sénat et la Chambre des députés ont un pouvoir égal et pour pouvoir gouverner il est nécessaire d’avoir la majorité dans les deux assemblées. Les dirigeants des deux coalitions ont expliqué qu’en cas de majorités opposées, de nouvelles élections législatives devraient être organisées.

    Michel Janva

    Cathophobie en Allemagne

    Bafweb nous rapporte qu’une mobilisation se forme outre-Rhin contre un dessin animé satirique sur l’Eglise catholique et le Vatican que la chaîne privée MTV Allemagne prévoit de diffuser à partir du 3 mai prochain. La série Popetown doit décrire dans un Vatican fictif "un pape fou" et "un cardinal criminel", qui, entre autres, vendent de petits orphelins en esclavage. A l’origine, la série avait été produite pour la chaîne britannique BBC, mais sa diffusion en Grande-Bretagne a dû être annulée après de nombreuses protestations.

    Hans Joachim Meyer, président du comité central des catholiques allemands (ZdK), appelle les catholiques à protester et menace d’engager des poursuites judiciaires si la chaîne (leur écrire) n’annule pas la série, ce que cette dernière a confirmé.

    Dans le magazine TV Today, une pleine page publicitaire de MTV montre une croix vide et un Jésus avec sa couronne d’épines et ses plaies sanglantes, qui rigole, assis dans un fauteuil, devant son poste de télévision. En pleine semaine sainte, la bête ne sait plus quoi inventer

    Michel Janva

    La calme assurance de Louis XVI face à la mort

    Charles-Henri Sanson, ‘exécuteur des hautes oeuvres’ de Paris (bourreau), a retracé les circonstances de la mort, le 21 janvier 1793, de Louis XVI, dans un manuscrit, qui vient d’être confié à la salle de King Street par un vendeur anonyme. Tout le monde connaît les rumeurs à propos de la lâcheté du roi : d’après le Thermomètre du jour, le roi aurait été conduit de force à la guillotine, un pistolet pointé sur la tempe. Ce journal, qui avait compris tout l’intérêt qu’il y avait de désinformer ses lecteurs, affirme que pris de panique sous la lunette, il aurait poussé un cri affreux et se serait débattu.

    Louisxvi1 Choqué par cette description de l’événement, Charles-Henri Sanson attend un mois avant d’envoyer au directeur de la revue, Jacques Antoine Dulaure, une mise au point datée du 20 février 1793, sur "l’exacte vérité de ce qui s’est passé". Dans ce texte, le bourreau fait part de son admiration pour la calme assurance de Louis XVI face à la mort :

    "Il a soutenu tout cela avec un sang-froid et une fermeté qui nous ont tous étonnés. Je reste très convaincu qu’il avait puisé cette fermeté dans les principes de la religion dont personne plus que lui ne paraissait pénétré ni persuadé."

    Loin d’avoir été un poltron, Louis XVI avait aidé Sanson à ôter son habit, après quoi il avait donné spontanément ses mains à lier au bourreau. Un chef d’Etat qui n’a pas reculé face à la haine de la rue…

    Michel Janva

    CPE : analyse de Polémia

    Le site Polémia consacre une analyse intéressante au CPE, autant sur la bataille syndicale que sur le fond du problème. Concernant le fond, cette analyse considère que la précarisation est une fausse réponse à la mondialisation.

    La conclusion est sévère mais non moins réaliste :

    "La bataille du CPE a opposé à grand fracas médiatique des forces politiques et syndicales largement déconnectées des faits et dont la règle est le déni de réalité. Elle aura sans doute des conséquences sur les carrières individuelles de ses principaux acteurs mais avec le recul elle apparaîtra largement dépourvue de sens. A moins que, paradoxalement, le sens ne soit venu de l’irruption sauvage des bandes de banlieue rappelant que la violence brute risque d’être la marque des sociétés marchandes, multiethniques et déracinées du XXIe siècle."

    Michel Janva

    Ce qui va remplacer le CPE

    Les mesures contenues dans la proposition de loi remplaçant le CPE devraient coûter 150 M€ en 2006 et le double en 2007, a annoncé l’ancien rapporteur UMP de la loi sur l’égalité des chances, Laurent Hénart. Cette proposition de loi de 2 articles remplacera le CPE par un ensemble de dispositifs d’insertion professionnelle des jeunes déjà existants, qui seront renforcés, dont le CIVIS (contrat d’insertion dans la vie sociale), le contrat de professionnalisation, le contrat jeune en entreprise, ainsi que des stages.

    Borloo explique que "la nouvelle loi pose le principe d’une aide de l’Etat aux employeurs qui embaucheront des jeunes" âgés de "16 à 26 ans" qui sont "le plus en difficulté". L’aide sera de 400 € par mois pendant la première année, puis de 200 € pour la deuxième année, soit un doublement du dispositif actuel.

    Et qui va payer ?…

    Michel Janva

    Remplacement du CPE : réaction de Philippe de Villiers

    L’annonce du remplacement du CPE "sonne la retraite de la majorité chiraco-sarkozienne", a estimé Philippe de Villiers. "C’est l’apparition du nouveau parti unique de la reculade, l’UMP-CGT, dirigé par Nicolas Sarkozy et Bernard Thibault, le parti de ceux qui reculent et de ceux qui bloquent".

    "Nicolas Sarkozy qui a tiré les ficelles montre ainsi son vrai visage : c’est le champion de la ‘rupturette’, c’est un capitulard qui réforme sur les plateaux de télé puis recule au premier sifflet et au premier pavé". "Cette capitulation est symbolique, c’est l’autorité de l’Etat, l’ordre républicain qui sont aujourd’hui à terre, dans le caniveau".

    Michel Janva

    Le CPE en direct

    Jacques Chirac a décidé de "remplacer" le CPE par un dispositif en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté, selon un communiqué de l’Elysée. L’article 8 de la loi sur l’Egalité des chances sera donc remplacé.

    Dans sa déclaration, Dominique de Villepin affirme avoir "voulu agir vite, parce que la situation dramatique et le désespoir de beaucoup de jeunes l’exigent". Certes, Villepin n’est Premier ministre que depuis juin dernier. Mais la ‘droite’ est là depuis 2002… "J’ai voulu proposer une solution forte, parce que j’ai la conviction qu’au delà de l’engagement nécessaire de l’Etat, seul un meilleur équilibre entre plus de souplesse pour l’employeur et plus de sécurité pour les salariés nous permettra de rompre avec le chômage dans notre pays. Cela n’a pas été compris par tous, je le regrette".

    Une nouvelle proposition de loi sera présentée dès ce matin pour remplacer l’article 8 de la loi pour l’égalité des chances par des mesures en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La discrimination positive ? Qui a influencé le plus cette décision ? Lui ou eux ?

    Michel Janva

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