Sarkozy, Dieu et République : réaction des lecteurs
Un premier lecteur nous fait part de ces remarques qui, s’appuyant sur l’enseignement de l’Eglise, montre les erreurs insidieuses glissées dans la déclaration de Sarkozy. Les points soulevés montrent tout le danger d’un discours qui a priori peut plaire, mais qui peut emmener le catholique loin de la Vérité.
Merci de cette première analyse si précieuse.
L’Eglise et la pauvreté
A quelques jours du sommet du G8 à Edimbourg, le spectre de la pauvreté de nombreux pays hante les esprits. Benoît XVI intervient dans le débat : "Les peuples des pays riches doivent être prêts à accepter le poids de
la réduction de la dette des pays pauvres très endettés et doivent
exhorter leurs dirigeants à respecter l’engagement de réduire d’ici à
2015 la pauvreté dans le monde, et surtout en Afrique".
L’incapacité des pays riches à donner sans attendre de retour ou à investir dans le respect de l’homme, dont la seule plus-value serait la survie des hommes, est aujourd’hui flagrante : la lutte contre le sida en est le plus bel exemple.
En regardant comment les pays riches dépensent insolemment les richesses déposées entre leurs mains (les projets et les réalisations des Emirats Arabes Unis), les catholiques doivent méditer cette phrase du porte-parole de Jean-Paul II, monseigneur Dewane, prononcée à Mexico en 2003 : "Toute propriété possède une hypothèque sociale".
Le Nouvel Obs n’hurle pas avec les loups contre l’Eglise
De nombreuses rédactions réjouies se font l’écho du plagiat d’ordination de Geneviève Beney à Lyon cet après-midi, cérémonie qui est une réelle souffrance pour l’Eglise entière, puisque les auteurs de ces actes se sont placés sciemment et de leur seul fait hors de la communion de l’Eglise (en latin : ex communio).
Coup de chapeau au Nouvel Obs qui, sans polémiquer, a consacré trois articles qui exposent tout à fait objectivement, la position de l’Eglise sur les ordinations, permettant ainsi aux lecteurs une approche saine et réelle de l’ensignement de l’Eglise.
Le premier est un ensemble de citations de la lettre apostolique sur les ordinations sacerdotales "Ordinatio sacerdotalis" (intégral ici).
Le deuxième est un abrégé d’un communiqué de la CEF, dénué de commentaire.
Le troisième comporte des extraits d’une lettre de la congrégation pour la Foi sortie en 2004 sur "la coopération entre l’homme et la femme dans l’Eglise et dans le monde" (intégral ici).
Voilà une attitude d’éthique journalistique : objectivité, Vérité et respect!
Cour suprême américaine : la bataille commence
Un des neuf juges de la Cour suprême américaine, Sandra Day O’Connor, a annoncé hier sa démission, à la surprise générale. Chacun s’attendait plutôt à ce que le président de la cour, William Rehnquist, gravement malade, annonce la sienne.
Le remplaçant de O’Connor devra être désigné par Bush et approuvé par le Sénat. On annonce à cette occasion une "bataille homérique" entre la gauche et la droite :
D’abord, parce que la Cour suprême s’est, au fil des ans et sous prétexte d’interprétation de la Constitution, arrogé un pouvoir exorbitant, au détriment des états et du législatif fédéral. Un peu comme si le Conseil constitutionnel, et non le parlement, avait décidé en France d’abolir la peine de mort ou de légaliser l’avortement. Comme cette instance ne compte que neuf membres et qu’ils sont nommés à vie, toute désignation prend une importance politique énorme.
Ensuite parce que O’Connor faisait partie des trois voix de centre-gauche qui font basculer la majorité dans un sens ou dans l’autre (trois autres juges sont conservateurs, et trois de gauche.) Alignée sur la gauche sur les questions de société, dont l’avortement, elle était atypique dans d’autres domaines (les droits des états vis-à-vis des instances fédérales.) Son remplacement par un conservateur pourrait faire évoluer les décisions de la cour sur plusieurs questions (par exemple la séparation du public et du religieux.) Le remplacement de Rehnquist par un autre conservateur n’aurait pas fait évoluer cet équilibre.
Enfin, bien que les Républicains soient majoritaires au Sénat, le candidat désigné par Bush devra subir de longues auditions publiques en commission et pourra être bloqué si tous les Démocrates s’opposent à son approbation.
Toutefois, il faut relativiser la portée de la bataille qui s’annonce :
– D’abord, seuls les trois juges conservateurs voteraient aujourd’hui pour renverser le crucial arrêt Roe sur l’avortement. Le remplacement de O’Connor par un conservateur ne suffirait pas à rendre aux états leur droit de légiférer sur le sujet.
– Ensuite, un candidat ouvertement conservateur, ou anti-Roe, aurait beaucoup de mal à se faire approuver par le Sénat. Il est possible que Bush désigne un juge de centre-gauche, qui renforcera le statu quo en matière d’avortement et de séparation du public et du religieux.
Ce ne serait pas le premier président conservateur à se résigner à faire de ce point de vue le jeu de la gauche : sur les cinq juges qui avaient voté pour interdire une représentation des Dix Commandements dans un tribunal, trois avaient été nommés par des présidents républicains.
Sarkosy : Dieu et la République
On avait abordé l’intervention de Sarkosy à Neuilly dans le cadre d’une réunion interreligieuse qui s’est tenue à Neuilly le 21 juin sur le thème : "Dieu peut-il se passer de la République?".
L’intervention du ministre des cultes est en ligne.
Pour lui, Dieu peut se passer de la République : "Dieu n’a besoin de rien et peut donc se passer de tout, sauf peut-être de l’homme qu’Il a fait l’image".
Il n’y a pas de vie privée, ou de vie publique pour qui croit en Dieu : "Je me dois à l’éthique chrétienne et aux Béatitudes, mais je me dois aussi à la République… Au regard de certains, je ne devrai évoquer toutes ces questions que
dans le cadre de ma vie privée et non pas de ma vie publique. Or, pour
moi ce qui compte, ce n’est ni privée ni publique, c’est le mot vie et
je n’en ai qu’une".
Mais les religions doivent se transformer, se modifier pour vivre selon la laïcité décidée par la République. C’est fait pour l’Eglise catholique en 1920, l’Islam est en cours : "La normalisation, c’est essentiellement l’aggiornamento des religions qui admettent la sécularisation de la société…. Mais ce que nous avons voulu faire, c’est précisément cela : plus
qu’une simple conciliation entre l’islam et la République, c’est une
transformation de l’islam pour lui permettre de s’intégrer dans une
société démocratique".
Il expose une dichotomie dont un chrétien ne peut se satisfaire,en définissant la République sans aucune référence à une religion : "La République c’est l’espérance temporelle. Les religions sont l’espérance spirituelle". Pourquoi prier alors "que votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel"?
Ce texte est d’autant plus difficile à analyser, qu’il traite de concepts nouveaux, de problèmes inédits dans l’Histoire (cohabitation des religions sous la férule d’une République athée)et qu’il est écrit par un homme politique qui affirme sa foi en Dieu ouvertement : "Je suis chrétien et homme politique… moi qui suis catholique… Je me dois à l’éthique chrétienne et aux Béatitudes".
Que ceux de nos lecteurs qui peuvent apporter des élements de lecture et de compréhension de ce texte n’hésitent pas à nous les transmettre. Ce texte est capital : c’est la position officielle de la République vis à vis des religions, c’est la place de la religion dans la république, donc la liberté de culte qu’est au centre du débat. Le tout par un homme politique qui a le vent en poupe, soupçonné de "manger à tous les rateliers"… et qui en matière d’éthique chrétienne a de graves lacunes : c’est lui qui relance et finance le projet d’amélioration du PACS!
Jean-Paul II, Pape et Martyr ?
Alors que s’est ouvert mardi son procès en béatification, le Vatican n’exclut pas l’hypothèse de le reconnaître martyr de la foi. Le cardinal Jose Saraiva Martins, préfet de la Congrégration pour la cause des saints, a précisé vendredi que c’était aux experts en théologie de décider si la tentative d’attentat du 13 mai 1981 contre Jean Paul II et sa longue maladie pouvaient en faire un martyr : "D’un point de vue technique, technologique, juridique et canonique, le martyr donne sa vie pour sa foi. Nous devons vérifier le motif de la tentative d’attentat sur (Karol) Wojtyla. Et ce sera le travail des théologiens".
Au départ, les autorités religieuses avaient exclu que la tentative d’assassinat perpétrée contre le pape polonais puisse faire de lui un martyr, Jean-Paul II étant décédé 24 ans après les faits. Elles ont également observé que d’autres candidats à la béatification et à la canonisation avaient également été atteints de maladies courantes à la fin de leur vie, sans être déclarés martyrs pour autant. Jean Paul II a souffert de la maladie de Parkinson pendant de nombreuses années.
Mais, mardi, le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome, a évoqué la possibilité qu’il soit déclaré martyr, lors de l’ouverture du procès en béatification. Il a notamment expliqué qu’il y avait un lien entre Jean Paul II et Jésus-Christ. "Jean Paul a véritablement versé son sang sur la place Saint-Pierre le 13 mai 1981, et il a ensuite offert sa vie pendant les longues années de sa maladie. A la fin, sa souffrance et sa mort, sa bénédiction silencieuse de la fenêtre le jour de Pâques, étaient pour toute l’humanité un témoignage extraordinaire et puissant de Jésus-Christ tué et ressuscité, du sens chrétien de la souffrance, de la mort et de la force du salut".
Un témoignage pour notre monde qui a tant peur de la souffrance, de la vieillesse, du handicap…
La vérité sur le Père Dehon
Le père français, Léon Dehon (1843-1925) condamna l’antisémitisme, il pratiqua la charité avec ténacité, il défendit les pauvres des injustices sociales. Jean-Paul II avait fixé la date de la béatification du Père Léon au 24 avril 2005. A cause de son décès la célébration n’a pas pu avoir lieu. Quand le pape Benoît XVI a cherché à fixer une nouvelle date, il s’est heurté à diverses questions soulevées par la Conférence épiscopale française. Une partie de la communauté juive avait en effet publié des propos et des écrits dans lesquels Dehon exprimait des critiques à l’égard du comportement de certains juifs.
Afin de trancher la question, le pape a nommé une commission qui s’est réunie le vendredi 24 juin au Vatican. A propos de la remise en question de la béatification du Père Dehon sous le prétexte de prétendues déclarations antisémites, le supérieur général des déhoniens déclare : "La plupart des papiers des agences de presse et des quotidiens, très souvent caractérisés par leur caractère polémique, se fondent sur une connaissance superficielle et partiale de l’œuvre et de la personnalité de Léon Déhon". Tincq peut changer de métier.
"Toutes les œuvres du Père Dehon, dont les textes incriminés, ont été publiés intégralement. Ils ont été soumis à l’examen des censeurs de la congrégation pour les causes des saints. Et jamais, il n’y a eu la moindre ‘dissimulation’ comme l’a écrit Le Monde, dans son édition du 10 juin 2005. Le procès en béatification n’a pas été interrompu en 1952, contrairement à certaines affirmations, pour la simple raison que la cause n’a été introduite qu’en 1952."
"L’article du Monde soutient que le pape Léon XIII avait pris ses distances vis-à-vis de Léon Dehon, mais il le nomma Consulteur de la Congrégation chargée à l’époque de la mise à l’Index, en précisant : «On sait que j’approuve vos positions parce que je vous confie la tâche de celui qui doit juger la doctrine des autres»."
"L’attitude du père Dehon à l’égard du peuple juif est bien loin d’être antisémite. Il met en avant en particulier la dimension providentielle de ce peuple dans l’histoire du salut, formant le voeu également que les grandes figures de l’Ancien Testament soient insérées dans le calendrier liturgique de l’Eglise catholique."
Contre la diffamation et les mensonges de nos médias, la splendeur de la vérité : un futur saint de l’Eglise catholique.
Ordination d’une femme contre la volonté du Christ
La première ‘ordination’ d’une femme prêtre en France se déroulera samedi à Lyon. L’archevêché de Lyon a prévenu que cette cérémonie "constituera sans équivoque un acte grave de rupture à l’égard de l’Eglise catholique" et que Geneviève Beney sera automatiquement excommuniée.
Le simulacre d’ordination se déroulera sur un bateau et sera célébré par trois "femmes évêques". L’archevêque de Lyon, Mgr Barbarin, a demandé à Geneviève Beney de renoncer à ce projet, soulignant: "Il n’y aura, en effet, aucune vérité dans les mots qui seront prononcés, ni dans les actes qui seront posés en cette circonstance."
Dans sa lettre apostolique "Ordinatio sacerdotalis" (22 mai 1994), le pape Jean Paul II rappelait que, pour l’Eglise catholique, l’ordination sacerdotale était et restait "exclusivement réservée à des hommes" :
"L’ordination sacerdotale, par laquelle est transmise la charge, confiée par le Christ à ses apôtres, d’enseigner, de sanctifier et de gouverner les fidèles, a toujours été, dans l’Eglise catholique depuis l’origine, exclusivement réservée à des hommes."
"Ces raisons sont notamment : l’exemple, rapporté par la Sainte Ecriture, du Christ qui a choisi ses apôtres uniquement parmi les hommes ; la pratique constante de l’Eglise qui a imité le Christ en ne choisissant que des hommes ; et son magistère vivant qui, de manière continue, a soutenu que l’exclusion des femmes du sacerdoce est en accord avec le plan de Dieu sur l’Eglise.
"En n’appelant que des hommes à être ses apôtres, le Christ a agi d’une manière totalement libre et souveraine. Il l’a fait dans la liberté même avec laquelle il a mis en valeur la dignité et la vocation de la femme par tout son comportement, sans se conformer aux usages qui prévalaient ni aux traditions que sanctionnait la législation de son époque.
"D’autre part, le fait que la très sainte Vierge Marie, mère de Dieu et mère de l’Eglise, n’ait reçu ni la mission spécifique des apôtres ni le sacerdoce ministériel montre clairement que la non-admission des femmes à l’ordination sacerdotale ne peut pas signifier qu’elles auraient une dignité moindre ni qu’elles seraient l’objet d’une discrimination ; mais c’est l’observance fidèle d’une disposition qu’il faut attribuer à la sagesse du Seigneur de l’univers."
"C’est pourquoi, afin qu’il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l’Eglise, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères, que l’Eglise n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes."
Croire en Jésus-Christ implique de faire Sa Volonté.
Jack Lang et le mariage homo : offensive khmer rose !
Jack Lang a choisi de ne pas perdre de temps médiatique. Il a confirmé qu’il sera "l’un des candidats à la candidature" au PS pour la présidentielle de 2007. Dans le projet qu’il veut voir adopter, le mariage gay figure en bonne place. Jack Lang a salué le vote en Espagne de la loi donnant aux homosexuels le droit de se marier et d’adopter des enfants. "Bravo les Espagnols, bravo Zapatero", a-t-il lancé en soulignant que le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero avait été "courageux" et avait "tenu bon" malgré l’opposition de "milieux extrêmement conservateurs". Selon le député du Pas-de-Calais, cette mesure est "naturelle, normale, légitime".
Or seule l’union d’un homme avec une femme est naturelle. L’homosexualité, comme la pédophilie, la polygamie, la zoophilie ou le sadomasochisme, est contre-nature, donc anormale. Il ne s’agit pas ici de condamner qui que ce soit. Mais les actes contre-natures ne peuvent avoir rang de vérité. Et l’adoption d’enfants par des couples gays est illégitime car tout enfant à le droit d’avoir un père et une mère. Sans compter que, naturellement, des homosexuels ne peuvent pas procréer. Le mensonge ne lui a pas brûlé la lang…
Schroeder n’a plus la confiance du pays
Souhaitant des élections législatives anticipées, Gerhard Schröeder a posé ce matin la question de confiance au Bundestag qui la lui a refusée. Il demandera donc la dissolution du Bundestag. Il se retrouve isolé sur la scène politique et c’est Angela Merkel, présidente de l’Union Démocrate-chrétienne (CDU) qui, très applaudie ce matin lors de ses critiques à l’égard de la politique de Gerhard Schröeder, se retrouve favorite pour les prochaines élections.
Reconstruction chrétienne en Irak
Les chrétiens d’Irak ont retroussé leurs manches. Des églises, des revues et des sites internet voient le jour. Preuve de leur foi mais aussi preuve de leur volonté de rester dans le pays.
Localisés généralement dans le nord du pays, les chrétiens ont subi de lourdes pertes pendant la guerre. C’est aujourd’hui l’heure de l’ésperance pour le père Nizar Seeman.
Le sommet du G8 et l’aide aux pays pauvres
Un sommet du G8 aura lieu à Edimbourg la semaine prochaine, mais c’est dès ce week-end que vont commencer des "contre-sommets" activistes, dont Libération fait une utile typologie : une mouvance trotskyste, une mouvance anti-capitaliste, une mouvance libertaire… avec des actions militantes allant du comique au violent.
Les plus grandes foules seront toutefois rassemblées par un message plus consensuel : l’aide aux pays les plus pauvres. Une marche dimanche, et dix concerts Live 8 à travers le monde samedi (le concert français aura lieu à Versailles.)
Moins médiatique, l’action de dirigeants religieux catholiques, mais aussi de la "droite chrétienne" américaine (ici, anglais), aura au moins autant pesé dans l’annonce par George Bush d’une aide accrue et son soutien à un effacement de certaines dettes. Les ministres des finances du G8 avaient déjà conclu un accord visant à l’annulation de la dette de 18 pays envers les créanciers internationaux (Banque mondiale, Banque Africaine pour le Développement, Fonds Monétaire International.)
The Economist a toutefois montré (ici, v.o., abonnement) les effets d’illusion d’optique derrière les annonces d’annulation de dette : la dette remise est parfois soustraite de prêts supplémentaires que les institutions internationales avaient programmés pour ces mêmes pays, ou soustraite des budgets d’aide internationale, là encore déjà programmés, des pays du G8.
Il suffisait de le dire
Dans la lettre "faits et Documents" du 15 juin, Emmanuel Ratier nous invite à faire fonctionner notre mémoire afin de comprendre l’actualité.
Ainsi de monsieur de Villepin, "apôtre des lumières":
"Je crois à cette folle immortalité française qui veut réconcilier les contraires. Je crois à l’éternité de l’homme né un soir de 1789". Dominique de VILLEPIN dans Le requin et la mouette. Ed Plon 2004.
Au sénat, il déclara le 14 juin 2003 : "Les mondes de l’Islam et de l’occident s’entremèlent. Les cinq millions de musulmans de France nous le montrent : la dimension islamique fait partie intégrante de l’Europe […] Les musulmans européens, authentiques passeurs de culture, représentent une chance que nos sociétés doivent saisir pour se projeter dans l’avenir […] Oui l’Islam a toute sa place en Europe, d’ores et déjà et davantage encore à l’avenir."
En 2005, avec le romancier Jorge SEMPRUN, il signera un plaidoyer intitulé "L"homme Européen" dans lequel est écrit : "Trop souvent, le poids de notre héritage, la volonté légitime de creuser jusqu’aux racines de notre mémoire nous empêche d’avancer et de faire entrer dans notre maison commune le souffle du monde."
Monsieur Ratier nous rappelle entre autre que monsieur de Villepin fut adoubé par le groupe de Bildeberg en 2003 (cercle mondialiste), année où il reçut le Grand Orient au quai d’Orsay pour y célébrer le (pseudo) bicentenaire de cette organisation.
Rappelons nous également ce qu’affirmait l’ambassadeur de France en Turquie: "Le sentiment négatif du peuple Français à l’égard de l’adhésion de la Turquie ne contraint pas les politiques menées par l’Etat Français."
Or la commission européenne a adopté mercredi un mandat de négociation pour l’adhésion de la Turquie qui, s’il se laisse du temps, affirme tout de même que "l’objectif commun est l’adhésion".
Le passé éclaire le présent.
Et de onze
Chypre a ratifié aujourd’hui le traité constitutionnel européen. D’aprés "Le Monde", sur 56 députés 30 ont votés pour, 19 ont votés contre et un député s’est abstenu en raison de la non organisation d’un référendum.
Il faut rappeler que Chypre fait partie des dix pays entrés dans l’union européenne en mai 2004.
Onze pays ont donc ratifiés cette constitution, souhaitons que le luxembourg fasse mentir les sondages en refusant la dictature des médias….Nous serons bientôt fixés.
Les évêques espagnols s’insurgent contre la déréglementation du mariage
Dans la légalisation de l’union homosexuelle en Espagne, ce n’est pas une nouvelle loi qui a été votée, mais bien la loi sur le mariage qui a été radicalement modifiée.
Les évêques espagnols lancent ce soir un appel sans concession :
"les lois espagnoles qui règlent le mariage se sont transformées pour devenir radicalement injustes…Nos lois ont cessé, par conséquent, de protéger de manière adéquate les droits des parents, des enfants et des éducateurs…. Il est nécessaire de s’opposer à ces lois injustes par tous les moyens
légitimes que l’État de droit met à la disposition des citoyens (…)".
(voir texte complet et VO).
Saluons le courage des évêques espagnols et il ne paraît pas exagéré de prier pour l’Espagne qui se voit imposer contre la voix de l’Eglise et celle du peuple, emmené par ces prélats, une loi mortifère.
L’intransigeance des musulmans iraniens jusqu’en Europe
Ils sont invités. Ils sont chez leurs hôtes, en Belgique. Ils sont parlementaires, représentants de leur peuple et de leur gouvernement. Ils assistent à un déjeuner officiel offert par le Président de la chambre des députés. Et ils refusent que l’alcool soit servi à table… aux autres convives! Tout simplement, ils refusent la seule présence d’alcool sur la table à laquelle ils sont invités!Toute l’intolérance de l’Islam dans une (très bonne!) bouteille de vin…
Mon grand-père aurait dit : "S’ils ne sont pas contents, qu’ils aillent bouffer chez Plumot!". C’est ce qu’a pensé le Président de la chambre et le déjeuner officiel fut annulé…
Cette anecdote est très révelatrice de ce que l’Islam peut donner à l’échelle d’un pays. Je me répète sans doute, mais il ne faut pas oublier que l’Islam est une religion, un style de vie et un mode de fonctionnement étatique. Point de sphère privée pour l’Islam!
Et si demain la Turquie entre dans l’Europe, demandera t-elle que le vin ne coule plus à la flot sur le marché européen? Pour ma part, je ne prendrais pas le risque qu’elle puisse se prononcer…
Appel aux bacheliers de Première L
Itinéraire d’un islamiste français
Il s’appelait Idris Bazis. Il est mort en février 2005 dans un attentat suicide en Irak, rattrapé par l’islamisme qu’il avait désiré. A plus de 40 ans, son parcours pourrait être celui de nombreux jeunes aujourd’hui.
Né en France dans une famille musulmane algérienne, ses études de géomètre en poche, il passe sa vie entre l’Algérie et la France dans un métier où il ne brille pas. C’est alors qu’il décide de devenir un bon musulman et d’abandonner une vie qu’il qualifie de débauchée au contact de la société française.
Il se réfugie en Angleterre, prend l’habit puis les habitudes islamiques. En 1992, il part se battre dans les Balkans. Puis il revient en France quelques années. A la fin des années 90, on le retrouve en Afghanistan où se battent près d’une centaine d’islamistes français. Il retourne en Angleterre d’où il prépare son départ en Irak. La suite, on l’a connaît…
La DST suit la trace de nombreux islamistes français dont les parcours se croisent dans tous les conflits actuels. Ce n’est plus un mystère. En revanche, ce qui reste un mystère, c’est l’immobilisme de tous devant ces mots : "guerre sainte" = Jihad. Cet homme, ce Français, ce voisin a vécu 12 années de guerre, les armes à la main, au nom d’Allah. C’est en son nom qu’il s’est sacrifié… Et d’autres sont prêts à l’imiter.
Le réveil de la France sera douloureux, s’il n’intervient pas trop tard.
Prodi souhaite une référence chrétienne dans la Constitution !
L’ex-président de la Commission européenne (qui la dirigea pendant cinq ans jusqu’à fin novembre dernier), actuel chef de l’opposition en Italie, Romano Prodi regrette l’absence de références aux racines chrétiennes dans la nouvelle Constitution européenne. "La demande commune à toutes les Eglises d’une reconnaissance explicite dans le préambule de la Constitution du rôle historique du christianisme n’a pas été acceptée. Je pense que cet aspect représente vraiment un maillon manquant", écrit M. Prodi dans une lettre adressée à La Repubblica.
"Aujourd’hui, l’Union européenne voit à ses frontières orientales la Russie, l’Ukraine et le Bélarus et la Turquie au sud-est ; avec l’entrée de Chypre et de Malte, l’UE est en contact direct avec le Proche Orient. Avec cette nouvelle géographie, l’Europe a une nouvelle responsabilité internationale en ce qui concerne le droit, la justice, la paix, mais celle-ci ne pourra être exercée que si la question de son identité est résolue".
"Les religions présentes historiquement en Europe, en particulier le christianisme (…) peuvent apporter une contribution essentielle en tant que facteurs d’intégration et de fraternité, éléments culturels qui dépassent et transcendent la signification ethnique des patries et contribuer ainsi à une nouvelle saison de l’européisme et à la vocation universelle de l’Europe. L’Europe nouvelle porte en elle les valeurs qui ont fécondé pendant deux millénaires un art de penser et de vivre dont le monde entier a été bénéficiaire. Le christianisme occupe un poste privilégié parmi ces valeurs".
"Une Europe qui renierait son propre passé, qui renierait le fait religieux et ne tiendrait pas compte de la dimension spirituelle, serait fortement diminuée".
Le nouveau président iranien : preneur d’otages
Le nouveau président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, aurait pris part à la prise d’otages de 60 Américains à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran en 1979.
L’agence de presse iranienne basée à Londres Iran Focus fait circuler une photo dont elle dit qu’elle a été prise par Associated Press le premier jour de la crise des otages.
Sur la photo, on voit un homme que l’agence de presse dit avoir identifié comme M. Ahmadinejad, tenant le bras d’un otage aux yeux bandés.
Le rôle éventuel de M. Ahmadinejad dans la prise d’otage, qui a duré 444 jours et demeure une plaie ancienne entre les Etats-Unis et l’Iran, a été mis en lumière durant la course de l’élection présidentielle du 17 juin. M. Ahmadinejad est connu pour avoir été membre du "Bureau de consolidation de l’unité entre les universités et les séminaires théologiques", le principal groupe étudiant derrière la prise de l’ambassade. Hier, dans un article sur le site de la BBC, le présentateur John Simpson a dit qu’il se souvenait avoir rencontré M. Ahmadinejad après la crise des otages et de l’avoir vu dans l’enceinte de l’ambassade.
L’allégation sur l’identité de M. Ahmadinejad dans la photographie est intervenue le jour où le président élu a donné un discours passionné appelant à une nouvelle révolution islamique.
Sarkozy N° 1bis du gouvernement
Sa sortie à la Courneuve et son "nettoyage" ont remis Sarkozy sur le devant de la scène. Son retour à la Courneuve hier le présente comme un vrai chef de gouvernement, qui plus est, sur le terrain, ce qu’apprécient les Français.
Il y parle de tous les problèmes de la société : éducation, sécurité, emploi et y dépose 150 000 euros pour les vacances, les sorties, le cinéma, le permis de conduire, etc… des jeunes défavorisés (et futurs électeurs?).
Il vole la vedette et la place de Villepin aujourd’hui… et déjà pour 2007?
Les relations Chine-Vatican : ordination d’un évêque
A Shanghai, pour succéder à Mgr Jin Luxian, un évêque auxiliaire, Joseph Xing, âgé de 42 ans, a été ordonné avec l’accord du Saint-Siège, indique Eglises d’Asie, l’agence des Missions étrangères de Paris.
Le nouvel évêque auxiliaire a été élu le 17 mai dernier par les représentants de l’Eglise de Shanghai : les prêtres du diocèse (presque 130), les religieuses qui ont prononcé des vœux définitifs et des représentants des fidèles. Selon Mgr Jin Luxian, le nouvel évêque a aussi reçu l’assentiment de Rome et la présence de représentants des autorités chinoises à la cérémonie d’ordination indique que le pouvoir chinois n’a pas émis d’objection à cette ordination.
Avec cette ordination se joue non seulement la question de la succession de Mgr Jin, évêque ‘officiel’ de Shanghai dont la qualité épiscopale n’a pas été – jusqu’ici – reconnue par Rome, mais aussi celle des rapports entre les évêques ‘officiel’ et ‘clandestin’ de ce diocèse. En effet, si Mgr Jin a été ordonné évêque auxiliaire ‘officiel’ de Shanghai en 1985 et installé évêque en titre en 1998, Mgr Joseph Fan Zhongliang en est l’évêque ‘clandestin’. Reconnu par Rome et étroitement surveillé par la police, Mgr Fan souffre de la maladie d’Alzheimer. Selon Mgr Jin Luxian, un accord tacite est intervenu entre Rome et Pékin : Mgr Joseph Xing prendra la succession de Mgr Jin Luxian le temps venu et il ne sera pas nommé de successeur à Mgr Fan. "Rome a dit qu’après la mort de l’évêque clandestin, il n’y aura plus de division", a précisé Mgr Jin Luxian.
L’Islam peut rapporter gros!
Les banquiers britanniques l’ont bien compris! C’est pourquoi ils viennent de créer un fonds financier pour les enfants respectant les obligations de la Charia, fonds qui sera géré conformément aux préceptes de l’Islam (pornographie, tabac, etc…).
Au septième anniversaire de l’enfant, c’est le gouvernement britannique qui doublera les versements déjà effectués!
Vous avez bien lu… Les Britanniques marchent sur la tête : discrimination positive en faveur une nouvelle fois de l’Islam et croyance révolue de la moralité que peut avoir l’argent dans une société basée sur le profit et non sur l’homme!
Quand on sait qu’en France, l’impôt sur le revenu sert à financer le remboursement du meurtre des enfants in utero qu’attend-on pour utiliser mieux l’argent des catholiques, obligés par le système économique d’y contribuer?
Le Liban a un premier ministre
Le Parlement libanais a nommé l’ancien ministre des Finances Fouad Siniora au poste de chef du gouvernement, apprend-on de sources autorisées. La candidature de ce proche de Rafic Hariri était soutenue par la principale force du Parlement, le Courant du futur de Saad Hariri. Sa désignation à la tête du premier gouvernement de l’ère post-syrienne devrait être entérinée dans la journée par le président Emile Lahoud, avec lequel il entretiendrait des relations glaciales.
Après la guerre froide des dernières semaines entre Saad Hariri et Michel Aoun, la détente est venue mardi, au Parlement, du jeune député, qui a pris l’initiative d’aller trouver son aîné aux premiers rangs de l’hémicycle pour lui serrer la main. Michel Aoun a déclaré apprécier Saad Hariri, mais pas "ceux qui gravitent autour de lui".
Unions homos : l’Espagne suit le Canada
L’Espagne est devenu le quatrième pays à légaliser le ‘mariage’ homosexuel après le vote par les députés d’une loi qui autorise les unions civiles pour les personnes de même sexe, malgré l’opposition des élus conservateurs, de l’Eglise catholique espagnole et une pétition rassemblant 600 000 signatures. Cette loi a été adoptée par 187 voix pour, 147 contre et quatre abstentions. Les autres députés (350 au total) étaient absents. Plongeant dans la culture de mort, l’Espagne se prépare à des jours douloureux.
Mardi, les députés canadiens ont voté une loi qui autorise les unions civiles pour les couples de même sexe. Le mariage homosexuel existait déjà dans sept provinces canadiennes mais le texte voté mardi accorde aux couples homosexuels de l’ensemble du pays les mêmes droits que les couples hétérosexuels.
La victoire de lobbys puissants et organisés contre la famille et la vie.
Le Sida en Afrique : Libé s’enferme dans ses préjugés !
Libération revient sur le mythe de la responsabilité de l’Eglise dans la propagation du Sida en Afrique : l’éternel retour de la condamnation par le Pape du port du préservatif (dont nous cherchons toujours le texte, en vain : le Pape n’a jamais prononcé ce mot…) serait à la source de l’épidémie. C’est ahurissant de désinformation ! Les chiffres le prouvent : l’Eglise a fait reculer l’épidémie en Afrique, car elle prêche l’amour : le mariage indissoluble, la chasteté et la fidélité. Et ce sont les moyens les plus sûrs aujourd’hui pour lutter contre le Sida. Affirmer que les Africains ne sont pas capables d’être chastes ou fidèles, c’est faire preuve d’un racisme certain.
Le pape nous dit que le meilleur moyen de lutter contre le SIDA est la fidélité au sein du couple, ce que confirment les scientifiques. Si on s’en tenait au discours de l’Eglise, le SIDA disparaîtrait totalement en l’espace de deux générations !
Fodé Sylla en examen
Lorsque j’avais indiqué que Fodé Sylla avait été interpellé pour trafic de drogue, certains lecteurs m’avaient opposé la présomption d’innocence. Or, c’est un fait, l’ancien président de SOS Racisme et ancien député communiste européen a été mis en examen le 22 juin à Paris pour “offre, cession et usage de stupéfiants”.
S’il n’est pas encore jugé, le mythe s’écroule chez certains…
Pseudo-ordination d’une femme : Mgr Barbarin intervient
Nous vous avions anoncé le projet de cette femme, Geneviève Beney, qui croyait pouvoir devenir prêtre en suivant un plagiat d’ordination dans la région lyonnaise.
Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, lui a adressé un communiqué dans lequel il lui demande de renoncer à cette idée. Il précise bien que cette femme "ne remplit aucune des conditions requises par l’Eglise catholique" et que "une telle cérémonie constituera sans équivoque un acte grave de rupture à l’égard de l’Eglise catholique".
Monseigneur Barbarin conclut en disant : "Ayons plutôt à coeur comme nous le demande l’Apôtre de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix" (Ephésiens 4,3).
Jean-Paul II disait aux évêques allemands en novembre 2001: ""L’Église n’a aucun pouvoir pour conférer la consécration sacerdotale aux femmes et tous les fidèles de l’Église sont obligés de se conformer sans discuter à cette décision" qui a "le caractère de l’infaillibilité liée au Magistère ordinaire et universel de l’Église… Nous devons soutenir ceux qui n’arrivent pas à comprendre ou accepter l’enseignement de l’Église, afin qu’ils puissent ouvrir leur coeur et leur intelligence au défi que la foi leur impose".
En marge de l’enseignement traditionnel de l’Eglise, deux citations :
Monseigneur Bercea (2001) : "Nous devons contempler Marie comme le modèle de la femme. Marie est plus proche de Dieu que les prêtres eux-mêmes. Elle a porté le Christ en son sein, et la maternité, qui est une qualité proprement féminine, représente un lien d’une extrême profondeur avec la création, une espèce de relation liturgique avec les desseins de Dieu. Si les femmes réussissent à comprendre leur importance, leur rôle sera décisif".
M Navaroo-Valls (2001), porte parole du Vatican : "L’éventualité de l’ordination de femmes est exclue par l’Eglise catholique, latine et orientale, comme par les Eglises orthodoxes qui maintiennent la succession apostolique. Poser la question en termes de droit est une erreur: personne n’a un droit à être ordonné prêtre, ni homme, ni femme. Ce n’est pas une question de droit, mais d’appel".
Fausse alerte à Ecône
Nous avions parlé des menaces réelles qui pesaient sur les ordinations à Ecône : intrusion d’homosexuels suisses voulant "se venger" de la procession silencieuse de prière que la Fraternité Saint Pie X avait organisé en marge de la Gay Pride.
Les ordinations se sont très bien déroulées aujourd’hui sans aucune présence perturbatrice. Deo Gratias.
Le fil de l’affaire (un vrai polar!) sur le site du Bureau Audiovisuel Françophone.
Homos et gauchos : anti-cathos
Sur la même photo de la gay-pride parisienne, parmi une foule très disparate, on trouve réunis les éléments du lobby homosexuel : la haine de l’Eglise catholique par l’utilisation de vêtements sacerdotaux et la présence des drapeaux du parti socialiste et ceux du parti communiste (au milieu, sur un camion).
Mais ne nous emportons pas, l’UMP a aussi son groupuscule, absent de cette manifestation, qui doit beaucoup à Jean-Pierre Raffarin.
Les vraies réponses sont bien dans l’enseignement de l’Eglise.