Blogs avec images

La retraite des homosexuels

Non, il ne s’agit pas d’une retraite spirituelle ou d’un quelconque havre de paix. Mais tout simplement d’une maison de repos… pour les homosexuels du troisième âge. Vous lisez bien! Mais il ne s’agit pas de ghetto où il seraient enfermés de force mais bien d’une situation voulue, d’une communauté que l’on qualifie d’ouverte mais où, pour rentrer, il faudra sans doute montrer patte blanche.

Lahire

Perles européistes

Jean-Claude Juncker, président en exercice de l’Union et premier ministre luxembourgeois, a des raisons d’aimer l’Europe : chef de gouvernement d’un pays dont la population est la moitié de celle du Finistère, le voilà qui donne des leçons à l’Europe entière ! Et avant que son carosse européen ne redevienne citrouille le 1er juillet, quand la présidence passera au Royaume-Uni, monsieur le président de conseil général nous livre ses profondes pensées :

"Beaucoup de ceux qui ont voté ‘non’ votaient pour plus d’Europe. Si on ajoute certaines de leurs voix au vote ‘oui’, c’est nous qui avons gagné."

Qui ça, "nous" ? Comme disait Présent, le vote "non", c’est décidément ceux qui ont voté "non" qui en parlent le mieux…

Autre perle : le chef du groupe socialiste au Parlement européen, M. Schulz, prétend également exercer un magistère universel. Non content de conseiller à Chirac de démissionner, il pontifie :

"(…) ce n’est pas parce que la France dit non que tout s’arrête ! Un oui en Espagne aurait-il moins de valeur qu’un non en France ?"

Et dans un mariage forcé, le oui du marié aurait-il moins de valeur que le non de l’épouse ?

La seule absurdité qu’ils ne nous aient pas sortie : "Le non est arrivé avant-dernier"; mais ça ne saurait tarder…

HV

Présent, la presse catholique

Nous citons souvent Présent dans nos posts. En effet, nous estimons devoir mettre en avant les articles ou analyses qui sont en conformité avec la Doctrine Sociale de l’Eglise et Présent bat des records de fidélité à Rome et à son enseignement.
C’est pourquoi, nous nous permettons, à titre exceptionnel en ce jour de Sainte Jeanne d’Arc qui doit être fière du peuple de France qui s’est battu hier, de relayer une publicité pour ce quotidien qui ne bénéficie d’aucune subvention et qui oeuvre pour la Vérité.

Pour tout abonnement avant le 11 juin, Présent vous offre un CDRom d’une valeur de 320 euros (!) regroupant toutes les archives d’Itinéraires depuis sa création en 1956. Rendez-vous tout de suite sur le site de Présent.

Lahire

Jacques Chirac

… s’exprimera mardi soir aux Français. Ce ne sera qu’une fois de plus…

Il a reçu aujourd’hui Raffarin, Sarkozy, Bayrou, Villepin, Alliot-Marie, Douste-Blazy, Borloo, Debré et Christian Poncelet. Aucun tenant du non, même de droite, même de l’UMP !, n’a été reçu par le chef de l’Etat. C’est dire s’il méprise le résultat démocratique…

Il peut bien nommer un quelconque nouveau premier ministre, celui-ci mènera la même politique que son prédécesseur, politique dictée par Bruxelles. Or, aujourd’hui, après la gifle référendaire, il faut redéfinir la politique, réformer les institutions sclérosées qui ne représentent plus le peuple, définir l’identité de l’Europe et de la France… Il faut que nos gouvernants se remettent en cause.

Michel Janva

Référendum en Italie

Le pape Benoît XVI s’est impliqué pour la première fois dans le débat politique italien en soutenant un appel au boycott lancé par des évêques à l’approche d’un référendum très controversé sur la procréation assistée. En effet, si moins de 50% des électeurs inscrits se prononcent lors de cette consultation, le résultat sera invalidé et la loi restera inchangée.

Les partisans du référendum ont l’objectif d’abroger une loi très contraignante sur la fécondation médicalement assistée. Le référendum du 12 juin prochain fait monter la tension politique en Italie, où se déroule le plus intense débat sur une question sociale depuis que le divorce et l’avortement ont été légalisés dans les années 1970.

Le pape a estimé que l’Eglise, qui a exhorté les catholiques à ne pas se prononcer sur le sujet, avait pris cette position pour défendre la vie humaine et non pour apporter son soutien à tel ou tel parti politique. Benoît XVI a ajouté qu’il se sentait proche des évêques "par la parole et la prière" et que leur position sur le référendum faisait d’eux de "très bons pasteurs". Le souverain pontife a rendu hommage aux évêques italiens, qu’il recevait au Vatican, pour avoir essayé d’"éclairer le choix des catholiques". A remarquer que le Pape n’a pas dit cela au sujet des évêques français…

Michel Janva

Une vision américaine du Non français

"Vive la France !", s’écrie l’un des chefs de file du mouvement néoconservateur américain, Bill Kristol, dans un éditorial du magazine Weekly Standard. A l’en croire, c’est une "libération" : l’Europe se libère de vieux régimes "arrogants" et "loin de la population". C’est l’effondrement d’un modèle, le moment est venu pour l’Europe d’ouvrir le débat sur "ses Etats-providence en faillite, ses économies sans croissance qui n’encouragent pas à grimper les échelons, ses politiques de l’immigration en faillite"

En l’absence de réactions officielles dimanche soir, en plein milieu du traditionnel week-end du Memorial Day, les blogs ont donné le ton chez les conservateurs. "Bravo à tous les Jacques et Jeannette qui ont mis leur doigt dans l’oeil des énarques et du reste de l’élite française", écrit l’un des bloggeurs des Chicago Boyz, ces admirateurs de l’école des penseurs économiques conservateurs de Chicago. L’antiaméricanisme de certains partisans du non ne le gêne pas : "cela m’est égal que les gens nous aiment. L’important, c’est qu’ils décident eux-mêmes. Si les Français ne veulent pas du capitalisme sauvage ou à l’anglo-saxonne ou d’hyper-libéralisme, c’est très bien. Ils sont libres d’avoir autant de socialisme qu’ils peuvent ingurgiter."

Dès samedi, le très conservateur George Will, du Washington Post, prévoyait que "les élites ­ politique, économique et médiatique ­ risquaient de mesurer la limite de leur habileté à imposer leurs marottes". Dans le Los Angeles Times, Gary Schmitt a mis aussi en cause un déficit démocratique en Europe. Il ne cachait pas qu’il ne pleurait pas la Constitution : "Si elle meurt, c’est la vie."

Michel Janva

Europe – Chine : Ca sent la magouille…

Le 20 mai, on apprend que la Chine décide de relever ses droits de douane à l’exportation de 400% faisant ainsi un geste significatif en faveur du textile européen.

Le 29 mai, la France vote.

Le 30 mai (aujourd’hui), la Chine fait volte face et supprime ces taxes.

Quelle coïncidence! Et il faudrait l’avaler tout cru…

Lahire

Mais la France va très bien!

On voulait la faire disparaître, la réduire à une espèce de province d’un super-état du totalitarisme économique. La France a relevé la tête et a refusé l’asservissement. La France est en très bonne santé!

N’en déplaise aux Zapatero et consorts européens, il n’y a pas de "malaise" français! En revanche, il y en a sûrement ailleurs : les regrets des abstentionnistes en Espagne (à un référendum, certes, mais que consultatif!) et des peuples des 9 autres états européens qui n’ont pas pu d’exprimer… Oui, le malaise doit grandir dans tous ces pays dont les citoyens ont été muselés. La France doit faire rêver d’autres peuples…

Et, depuis hier, quel bonheur de pouvoir encore dire que l’on est Français et que la France demeure un état indépendant. Quel bien être sur la vieille terre de nos ancêtres.

Le malaise est dans le camp de ceux qui voulaient la noyer, pensant avoir assez suffisamment anesthésié le peuple pour qu’il signe lui-même son arrêt de mort. Le malaise est dans le camp des hommes du profit, des calculateurs, des carriéristes de la politique et du grand zombi qui loge à l’Elysée. Mais pas dans le camp de la majorité, celui des 55%!

La France s’est retrouvée une raison d’être. Elle a montré qu’elle ne voulait pas de votre Europe, messieurs Zapatero and Co. Alors, respectez la démocratie chez les autres à défaut de l’appliquer chez vous. Et comme disait ma grand-mère : "Chacun son troupeau et les vaches (françaises!) seront bien gardées!"

Lahire

L’Assemblée nationale

Philippe de Villiers a demandé à Jacques Chirac de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, Le Pen demande les deux et la gauche du non souhaite la dissolution.

Il faut rappeler l’écart entre le peuple, opposé au traité, et les parlementaires, favorables à une très large majorité. Le Président a-t-il conscience qu’il faut remédier au problème posé : les gouvernants ne représentent pas le peuple. Il lui faudrait ainsi dissoudre l’Assemblée et démissionner (puisqu’il s’est personnellement impliqué dans le débat). Or, nous pouvons redouter qu’il préfèrera dissoudre le peuple…

Michel Janva

Nicolas Sarkozy…

…vient d’être reçu par le Président de la République pendant plus d’une heure.

Chirac aura-t-il le courage de recevoir également les vainqueurs du scrutin, les partisans du non, afin de tirer toutes les conséquences nécessaires, d’orienter la politique nationale, européenne et internationale de la France ? Veut-il être le président de tous les Français ? Hélas, il est permis d’en douter.

Michel Janva

Pour l’Europe des nations

Selon Jean-Marie Le Pen, "le peuple Français a clairement dit NON à la Constitution de l’Union Européenne, et ainsi refusé l’inféodation de la France à un Etat supranational. Il a rejeté la construction d’une Europe qui n’était ni européenne, ni indépendante, ni protectrice. Par cet acte solennel, il a remis fondamentalement en cause le processus politique, économique et social en cours depuis 20 ans et dont chacun a pu mesurer le caractère désastreux.

Il a ainsi réaffirmé l’indépendance politique de la France et son droit sacré à disposer d’elle-même. (…) Il avait été clairement dit que la Constitution intégrait tous les traités signés jusque-là, et dont, d’ailleurs, la plupart n’avaient pas été soumis au référendum. Dans ces conditions, c’est l’ensemble des relations inter-européennes qui doivent être remises en discussion dans le but d’aboutir à une meilleure coopération des Etats à l’intérieur d’une Europe des Nations.

Le Front National "appelle enfin le peuple Français à s’unir pour affronter les graves difficultés qui sont la conséquence des politiques suivies depuis trente ans, et à promouvoir les réformes indispensables à la défense de nos intérêts nationaux fondamentaux."

Date historique

Jean Madiran, toujours dans Présent de demain : le 29 mai restera une date historique

"… où, entraînés par leur épiscopat, la majorité des catholiques ont pu voter OUI à une Europe sans Dieu, anonyme et apostate, monstre juridique et infirmité morale."

H_3_ill_655536_oui_non_referendumthumb En effet, on voit sur la carte jointe (cliquer dessus) que, tragiquement, les départements qui ont voté "oui" sont les moins déchristianisés : le "couloir montfortain" à l’ouest où St Louis-Marie a usé ses semelles, la Savoie encore marquée par St François de Sales, le Bas-Rhin du Concordat, les Yvelines (Versailles : oui à 68 %.)

Quelle inversion !

HV

Présent de demain

titre : "Ce n’est pas aux partisans du OUI de nous dire ce qu’ont "voulu exprimer" les 55% du NON."

HV

L’euro (un peu) moins fort

Après le "non" d’hier, l’euro a baissé. Très modérément, d’ailleurs : le titre l’ "euro plonge" choisi par Reuters est ridicule. Mais tout est bon à prendre pour atténuer l’euro trop fort.

Panique sur le CAC 40 : l’indice cède… euh… 0,26 %.

HV

Les résultats officiels

Tous les résultats par régions, départements et communes sont consultables sur le site du ministère de l’Intérieur. A noter que les résultats parisiens (66,5% de oui dans l’ensemble de la capitale) sont en net décalage avec le reste de la France (80,5% de oui dans le 7ème arrondissement…).

MJ

La bataille se poursuit

Comme nous l’avons déjà écrit, la campagne pour le Non n’est pas terminée puisqu’il s’agit désormais d’exploiter cette victoire.

La suite passera par l’Europe, puisque les Hollandais voteront mercredi prochain et il se pourrait bien qu’ils suivent l’exemple français. Vendredi, sur un marché d’Amsterdam, un primeur expliquait pourquoi il allait voter non : "Je ne veux pas qu’on devienne une province d’une sorte de super-Etat."

Il est clair aujourd’hui que le peuple ne veut pas de cette Europe. Les négociations d’adhésion avec la Turquie ne doivent pas s’ouvrir et nos gouvernants doivent se demander ce qu’est l’Europe. Il faut définir son identité, car l’identité, constitutive de toute puissance, détermine toute politique. Cette identité est liée à une histoire, gréco-latine et chrétienne. L’Europe doit retrouver son héritage.

Michel Janva

Cuisine gouvernementale

JP Raffarin est actuellement à l’Elysée… La cuisine se poursuit.

Mais un changement de gouvernement ne fera rien. Les Français veulent une autre Europe. La fracture est immense.

Comme De Gaulle, Chirac veut prendre les Français pour des veaux et faire croire que le non s’adresse au gouvernement et non à l’Europe technocrate. Alors il va changer de gouvernement pour continuer la même politique dictée par la même Europe de Bruxelles.

Il est indispensable de faire entendre notre voix et de défendre notre NON. Philippe de Villiers l’a promis hier : il défendra ce non.

Dans ce débat, il faut retrouver le sens de l’Europe et d’une certaine manière, le sens de l’homme. L’heure de l’engagement des chrétiens sonne pour redonner à l’Europe tout son sens !

Michel Janva

Que les “non” ne se laissent pas piéger!

Il y a fort à craindre de l’exploitation du "non" pour justifier un nouveau référendum. En effet, déjà, certains tentent de dresser une typologie unique du "non" fait de refus de la politique de Raffarin, d’un malaise social et économique et d’une peur, voire d’une angoisse, face à un avenir incertain et inquiétant.

Nous ne devons pas nous laisser enfermer dans ce type de caricature. Certes, la politique intérieure de la France a sûrement joué. Mais la question posée portait sur l’adoption de la constitution européenne, pas sur la situation de la France.
A accepter ce détournement du "non", nous risquons, après quelques circonvolutions de surface (changement de gouvernement, enterrement de Jospin et de Hollande, tête dépitée de Chirac, etc…) de nous entendre dire que l’espoir est de retour, qu’il faut redresser l’image de la France dans le monde et en Europe, revoter et accepter cette constitution.
A accepter de se focaliser sur la politique intérieure, nous risquons également d’accepter, malgré nous, un processus de culpabilisation du vote "non" qui retournera la situation s’il y a une prochaine consultation, ce qui semble tout à fait probable, malgré les promesses des uns et des autres.

La France a dit "non" à l’Europe, à une Europe et  le Président de la République vire son Premier Ministre. La conséquence semble logique dans beaucoup d’esprits. Mais elle participe au détournement du vote :
Il commence à être trop souvent admis que le Français est un imbécile : présidentielles 2002, 29 mai 2005… Soit il vote comme le lui impose le diktat politique, et l’électeur est intelligent, soit il vote contre les attentes et c’est un vote contestataire de la politique intérieure et donc imbécile puisque hors sujet. On lui retire le droit d’avoir voté "non" pour des raisons intelligentes et sensées : le vote "oui" est pour l’Europe, le vote "non" contre la bande à Chirac!
Ces mêmes politicards qui reprochent à ceux qui ont voté "non" d’avoir sanctionné le gouvernement et d’avoir fait de la politique intérieure, ne pensent qu’aux présidentielles de 2007 et souhaitent même d’autres élections avant!

Que les vainqueurs d’hier réaffutent leurs arguments, gardent présent à l’esprit qu’ils ont gagné sur le sujet de l’Europe et ne parlent que de l’Europe tant que durera le danger, c’est à dire octobre 2006. La gesticulation des pantins perdants est de détourner le "non" vers la politique intérieure pour avoir une chance de l’emporter au prochain référendum : le piège est ouvert…

Lahire
 

Mgr de Berranger contre les “Démagogues”

Le saviez-vous ? Déclaration de Mgr de Berranger ce matin à 7h sur Radio Notre Dame, évêque de Saint Denis, affectueusement dénommé "Mgr repentance" par les nombreux français ayant compté des (vrais) résistants et déportés dans leur famille mais ne se retrouvant pas dans ses multiples déclarations frisant bien souvent le négationisme.

Et oui, les 55% des français ayant voté "Non" au projet de Constitution européenne (et pas "Non" à l’Europe, contrairement au raccourci "intellectuel" trop entendu depuis ces derniers mois), selon le prélat, sont des "démagogues".

Merci Monseigneur, vous êtes trop bon. Vous illustrez par là-même une fois de plus votre "tolérance" dont vous êtes un chantre reconnu. Imaginons un instant que les % aient été inversés, nous eussions donc été des moins que rien ? Et non, les français ont voté, et massivement (rappelons qu’en Espagne il y a eu 60% d’abstention ! Et l’on glose encore sur leur "Oui"…).

Curieusement, Mgr de Berranger ne s’est pas réjoui que la porte ouverte au clonage thérapeutique (article II-63) que prévoyait le projet de traité est enrayé (momentanément certes mais c’est toujours cela de pris). Il est vrai que sur les questions du respect de la Vie, on l’entend rarement (rappellons la phrase de Jean-Paul II de février 2001 : "Je considére l’Evangile de la Vie comme le point central de mon pontificat"). Certes, il ne peut être sur tous les fronts, et notamment sur les plus risqués.

Carole Dubois, de bon pied oeil, ravie de ce 30 mai qui commence bien !

La stratégie des européistes

… semble bien résumée dans ce document (anglais, pdf) de l’Instituto Affari Internazionali, think tank italien.

Le document plaide contre une "pause" dans le processus de ratification, et contre une renégociation. Il préconise que le processus se poursuive, se fondant sur la déclaration N°30 annexée au Traité constitutionnel, qui prévoit que si, d’ici octobre 2006, 20 pays sur 25 ont ratifié, alors que entre 1 et 5 ont "rencontré des problèmes", le Conseil européen se réunira pour décider de la suite des événements.

Pour ce document, les états dont le processus de ratification est en cours n’ont pas le droit de l’interrompre. Le but des européistes est d’atteindre, en octobre 2006, le seuil des 20 pays afin de faire revoter les récalcitrants (le document cite les exemples du Danemark pour Maastricht – non, puis oui – et de l’Irlande pour le Traité de Nice – non, puis oui.)

Les déclarations des dirigeants européistes hier soir semblent en parfaite conformité avec la stratégie indiquée dans ce document : malgré les réticences britanniques, la machine infernale est lancée, et le mot d’ordre reste "en avant toute !"

Comme le demandent des eurosceptiques britanniques, "il faut faire quoi, au juste, pour arrêter cette chose ?"

HV

Afin de conserver aux posts

… de la soirée d’hier leur caractère "spontané", nous y laissons les fautes d’orthographe qui, après une nuit de sommeil, nous sautent aux yeux… désolé pour M. Bruno Maigret et M. Jacques Lang !

Victoire du non : en conclusion de cette soirée…

Le non gagne autour de 55% et près de 70% des Français se sont exprimés.

Côté des perdants : Chirac coupe la tête de Raffarin. Hollande veut la place de Chirac. Sarkozy veut celle de Raffarin. Bayrou ne veut pas porter le chapeau.

Côté des vainqueurs : Besancenot appelle à la poursuite de la rébellion du peuple. Buffet veut une constitution plus sociale. Le Pen demande la démission de Chirac, du gouvernement et de l’assemblée nationale. De Villiers exige des élections législatives. Maigret veut une Europe sur d’autres bases.

Le non est complètement hétérogène : il est populaire, traverse les couches sociales, ne colle pas du tout aux partis et pose la question de l’audience et de la crédibilité des grands partis, des appareils d’état et du président de la République.

Les dirigeants de l’Europe s’engagent à ne pas demander un nouveau vote aux Français, ne remettent pas en cause la place de la France dans l’Europe. Mais il semble se profiler une possibilité d’adoption de la constitution qui passe au-delà du vote d’aujourd’hui (voir ci dessous les interventions, de Junker, Barroso ou Borrell).

En France, les politicards français recherchent dans ces résultats, un avantage personnel, une opportunité de carrière ou un moyen de placer leur parti aux affaires. Seuls certains leaders politiques ont parlé de l’Europe telle qu’elle devrait être et de la France et de ses problèmes réels.

Le débat est réorienté. La Gaule parle de la Gaule : Le peuple a dit "non" à l’Europe et les politicards parlent d’eux et du gouvernement de la France. Le différentiel augmente…

Grandes absences à noter dans les palabres de ce soir : la Turquie, l’échec des grands medias, du sytème d’information aux ordres de la pensée unique et la question de la nécessité d’une constitution européenne. Mais ceci est une autre histoire…

La nuit sera bonne. A demain.

Lahire

La démocratie bridée en Europe?

Suite à l’expression du peuple de France, la Pologne et la Grande Bretagne s’apprêteraient à remettre en cause leur référendum (source France 2)! Si l’information se confirme, l’Europe se bâtirait sur une nouvelle devise : La démocratie, oui, mais pas trop… Quel totalitarisme s’annonce?

Lahire

Barroso, président de la commission européenne parle du non français

Les conséquences sont négatives… la France a toujours été à la base de la construction de l’Europe… Incertitude sur le proche futur de l’Europe… Le traité n’est pas mort ce soir… Les chefs d’Etat se sont engagés à voir à la fin du processus ce qu’ils allaient faire en cas de non… Ce problème sera vu par les chefs d’Etat et le prochain conseil constitutionnel… La France est toujours essentielle pour l’Europe… Je ne crois pas à une possibilité de renégociation de cette contitution dans le futur… Il n’y a pas d’Europe sans la France, mais il n’y aura pas de France sans l’Europe… Nous avons besoin d’être ensemble…

Lahire

Junker, président en exercice de l’Union européenne parle du non français

…le non français nous pose problème… nous réfléchirons d’ici 2006 à la réponse collective à donner au non français… vu comme s’est exprimé le suffrage universel, il sera de mauvais goût de faire revoter les Français… le débat français n’a pas manqué de marquer les autres peuples…

Lahire

Borrell, président du Parlement européen analyse le rejet français

…tous les pays doivent exprimer leur point de vue… il faut savoir combien de pays vont dire non… Le non français pourrait s’additionner à d’autres non… La France a dit non pour la France pas pour les autres pays de l’Union européenne…

Lahire

Delanöe est fier

du OUI de sa ville et les JO de Paris 2012 ne semblent pas remis en cause… On nous aurait menti?

Lahire

Echec de la manifestation du NON de gauche

entre quelques centaines et 2000 personnes (RMC) Place de la Bastille pour fêter la victoire du NON de gauche… Un gros échec…

Lahire

Les résultats par région sur France 2

La Bretagne : timidement pour le oui (50%) et le non des départements agricoles (Sarthe 57%). Nantes : 59% pour le oui.

Marseille : 62% pour le non. PAC : 60% de dépouillement et 59% pour le NON. Quartiers Nord de Marseille 80% de NON.
Vote populaire = NON.

Strasbourg et Alsace : résultats définitif : 62, 83%. Alsace 53% Oui. Haut Rhin : 50,2%

Lille et Région Nord-Pas de Calais. Nord : 61,9% NON. et Pas de Calais : 69% de NON

A suivre…

Lahire

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