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Douzième dimanche après la Pentecôte : le bon Samaritain

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

C’est l’Évangile du bon Samaritain qui donne aujourd’hui son nom au douzième dimanche après la Pentecôte.

L‘Introït débute par le beau verset du psaume 69 : O Dieu, venez à mon aide ; Seigneur, hâtez-vous de me secourir ! Dans sa dixième Conférence, Cassien montre comment ce cri de l’âme convient à tous les états et répond à tous les sentiments. Durand de Mende en fait application dans la circonstance présente à Job, parce que les lectures de l’Office de la nuit tirées du Livre où sont racontées ses épreuves se rencontrent quelquefois, quoique rarement, avec ce Dimanche. Rupert y voit de préférence les accents du sourd-muet, dont la guérison mystérieuse faisait, il y a huit jours, l’objet de nos méditations. « Le genre humain dans la personne de nos premiers parents, dit-il, était devenu sourd pour écouter les commandements du Créateur, et muet pour chanter ses louanges ; le premier mouvement de sa langue déliée par le Seigneur est pour invoquer Dieu. » C’est aussi chaque matin le premier élan de l’Église, comme sa première parole à chacune des Heures du jour et de la nuit. Dom Guéranger  L’Année Liturgique

► Introït : Deus in adjutórium

Dans l’Introït de ce douzième dimanche après la Pentecôte c’est le psaume 69, supplication adressée au Seigneur pour obtenir son secours au milieu des dangers et des épreuves de cette vie. Le premier verset est très connu, car il est chanté au début de toutes les heures de l’Office divin sans exception, appel plein de confiance en Dieu qui est prêt à nous accorder ses grâces, mais qui veut qu’on les lui demande :

Deus, in adjutórium meum inténde : Dómine, ad adjuvándum me festína : confundántur et revereántur inimíci mei, qui quærunt ánimam meam.

À ce premier verset du psaume, le texte de l’Introït ajoute le deuxième verset.

Avertántur retrórsum et erubéscant : qui cógitant mihi mala…
Qu’ils soient couverts de honte et de confusion les ennemis qui en veulent à ma vie.

La mélodie de cet Introït est assez originale. Elle se lance d’abord dans l’aigu en une affirmation pleine d’assurance. Si le texte est très suppliant la mélodie exprime une confiance absolue. Puis elle devient plus calme et statique, tournant toujours autour des mêmes notes pour s’achever par une cadence au grave très paisible. Le verset suivant qui est psalmodié à la suite redit à peu près la même chose :

Avertantur retrorsum et erubescant, qui volunt mihi mala.
Qu’ils s’en retournent en rougissant ceux qui me veulent du mal.

► Graduel : Benedícam Dóminum

Comme celui de l’Introït, le texte du Graduel du douzième dimanche après la Pentecôte est le début d’un psaume. Il s’agit ici du psaume 33, psaume de louange et d’action de grâces pour la délivrance d’un grand danger, qui est souvent utilisé dans la liturgie. Nous l’avons rencontré récemment au Graduel du septième dimanche et à la Communion du huitième et nous le retrouverons à l’Offertoire du quatorzième. Ses deux premiers versets sont entièrement consacrés à la louange.

Benedícam Dóminum in omni témpore : semper laus eius in ore meo.
Je bénirai le Seigneur en tous temps, sa louange sera toujours dans ma bouche.

V/. In Dómino laudábitur ánima mea : áudiant mansuéti, et læténtur.
Mon âme sera glorifiée dans le Seigneur ; 
que les doux entendent et qu’ils se réjouissent.

» Semper laus ejus in ore meo – Que sa louange soit toujours dans ma bouche.  » Cela doit être la devise de tous les chanteurs et plus spécialement des grégorianistes, mais ce sont seulement les doux, ceux qui n’ont au cœur aucun sentiment d’orgueil ou de violence qui sont invités à se réjouir de tous les bienfaits que le Seigneur nous accorde.

C’est pour cela que la mélodie, si elle est très développée comme celles des Graduels avec de grandes vocalises, reste dans l’ensemble assez modérée et paisible, avec seulement une belle envolée dans l’aigu sur in omni tempore et un crescendo enthousiaste sur le mot meo à la fin de la première partie. La deuxième partie, contrairement à la plupart des Graduels est encore plus calme et retenue. C’est vraiment une joie intérieure avec, sur le mot mansueti (les doux), une longue vocalise contemplative tournant sur elle-même.

► Alléluia : Dómine, Deus salútis meæ

Comme celui du neuvième dimanche, l’Alléluia du douzième dimanche après la Pentecôte fait exception dans la série des Alléluias de ce temps liturgique, qui sont généralement des exclamations enthousiastes et triomphales. Nous retrouvons ici un texte de supplication, et comme à l’Introït et au Graduel de cette messe, et comme pour la plupart des Alléluias de ce temps, c’est encore le début d’un psaume, cette fois le psaume 87. Ce psaume est la prière d’un malheureux abandonné de tous, et c’est un des rares de tout le psautier à n’être qu’une longue plainte, sans aucune parole de confiance ou d’espérance. On le chante à la semaine sainte, où il est évidemment mis dans la bouche du Christ souffrant, mais ici on ne trouve que le premier verset :

Dómine, Deus salútis meæ, in die clamávi et nocte coram te
Seigneur, Dieu de mon salut, jour et nuit j’ai crié en Votre présence.

Ce texte peut très bien être détaché de son contexte scripturaire et être interprété seulement comme l’affirmation de notre prière incessante mais aussi confiante. La mélodie nous y invite.

Elle est pleine de ferveur mystique, mais aussi d’abandon calme et paisible, en une grande ligne souple et très liée. C’est note pour note la même que celle de l’Alléluia Cognoverunt du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur :  » Ils reconnurent le Seigneur Jésus à la fraction du pain « . Nous y exprimions notre reconnaissance au Seigneur pour la grâce de Le connaître intimement ; nous retrouvons cette même ferveur pour Le supplier jour et nuit.

► Offertoire : Precátus est

L‘Offertoire du douzième dimanche après la Pentecôte présente un caractère exceptionnel, ne serait-ce que par sa longueur et par son intensité dramatique. Le texte n’est pas tiré d’un psaume, mais du livre de l’Exode.

Il y a ainsi dans ce temps après la Pentecôte six grands Offertoires tirés de divers livres de l’Ancien Testament. Nous en avons entendu un au septième dimanche, emprunté au livre de Daniel, et nous en retrouverons aux dix-septième, dix-huitième, vingt et unième et vingt-deuxième dimanches. Mais celui-ci est le plus long, dépassant même par ses dimensions le grand Jubilate du deuxième dimanche après l’Épiphanie. Il a la forme d’un triptyque, dont la partie centrale est la prière de Moïse pour son peuple qui s’était éloigné de Dieu pour adorer le veau d’or et que le Seigneur voulait exterminer. Cette prière est encadrée de deux courts récits, un récit d’introduction et un récit de conclusion.

Precátus est Moyses in conspéctu Dómini, Dei sui, et dixit : Quare, Dómine, irascéris in pópulo tuo ? Parce iræ ánimæ tuæ : meménto Abraham, Isaac et Iacob, quibus iurásti dare terram fluéntem lac et mel. Et placátus factus est Dóminus de malignitáte, quam dixit fácere pópulo suo..

Moïse pria en présence du Seigneur son Dieu en disant : Pourquoi, Seigneur, vous irriter contre votre peuple ? Apaisez la colère de votre âme, souvenez-vous d’Abraham, d’Isaac et Jacob, à qui vous avez juré de donner la terre où coulent le lait et le miel. Et le Seigneur apaisé renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.

On remarquera que la première phrase, le récit introductif, est répétée deux fois, comme dans le grand Jubilate, mais cette fois avec la même mélodie ; seule la cadence finale est un peu différente. La mélodie de ce récit est calme et bien affirmée avec de souples ondulations. La prière de Moïse, ensuite, comporte trois phrases. On sent tout de suite plus de mouvement et de tension. La première est presque angoissée, la deuxième très suppliante. Enfin la troisième phrase Memento, Abraham… s’élève brusquement à l’aigu avec véhémence. On retrouve le calme pour la conclusion, le Seigneur a renoncé au châtiment, c’est l’apaisement et la détente.

► Communion : De fructu

Nous retrouvons dans l’antienne de Communion du douzième dimanche après la Pentecôte la même idée que dans la Communion du dimanche précédent : en ce plein été, période de moissons, offrir au Seigneur les récoltes et Le remercier pour les fruits de la terre qu’Il nous donne en profusion. Le texte d’aujourd’hui est tiré du psaume 103, grand cantique de louange et de reconnaissance pour toutes les splendeurs de la création, qui sont énumérées avec une poésie admirable. La liturgie a choisi ici les versets qui se rapportent à la matière des sacrements, le pain, le vin et l’huile :

De fructu óperum tuórum, Dómine, satiábitur terra : ut edúcas panem de terra, et vinum lætíficet cor hóminis : ut exhílaret fáciem in oleo, et panis cor hóminis confírmet.
Seigneur, la terre est comblée du fruit de vos œuvres. Ainsi, vous tirez le pain du sein de la terre et le vin réjouit le cœur de l’homme ; l’huile met la joie sur son visage et le pain réconforte le cœur de l’homme.

Le sens eucharistique de ces paroles est évident au moment de la communion : le pain qui donne la force et le vin qui donne la joie sont chantés avec une mélodie très simple et légère, exprimant le bonheur confiant des petits enfants à qui leur bon père donne tout ce qu’il leur faut.

Saint Augustin : un génie du christianisme

C’est la rentrée pour Les Belles figures de l’Histoire sur CNews.

Aymeric Pourbaix reçoit Père Jean-François Thomas, jésuite, auteur de « La France en son âme » (Éditions Romana) :

 

“Une preuve irréfutable”. Sic

Euronews reprend une information de La Vie, selon laquelle un document médiéval récemment découvert apporte une preuve que le linceul de Turin est un faux.

Fichtre ! Et quel est ce “document” ?

C’est l’avis de Nicolas Oresme, évêque de Lisieux, qui doute de l’authenticité :

“Je n’ai pas besoin de croire ceux qui prétendent que quelqu’un a fait tel miracle pour moi, car beaucoup d’ecclésiastiques trompent ainsi les autres, afin d’obtenir des offrandes pour leurs églises”.

On peut comprend la méfiance de Nicolas Oresme à l’époque… mais ce n’est en rien une preuve. Nicolas Oresme n’a jamais vu et su que le suaire de Turin n’était pas une image, mais le négatif d’une image. Ce qui change tout. Au Moyen-Age, la notion de négatif n’existait pas. Cette notion est apparue avec la photographie. Aucun faussaire de l’époque n’était en mesure de créer un négatif.

De plus, le négatif représente un homme avec des clous au niveau des poignets, ce qui correspond à la réalité historique. Alors que, au Moyen-Age, le Christ était représenté avec des clous dans les paumes.

Pour les journalistes, ce document “apporte la preuve irréfutable et la plus ancienne que le suaire de Turin – longtemps considéré comme le drap mortuaire de Jésus-Christ – est une “fraude ecclésiastique”.”

Les lecteurs pourront se reporter aux études récentes de Jean-Christian Petitfils, auteur de Le Saint Suaire de Turin (Taillandier) (voir ici), de Liberato De Caro, ou au débat contradictoire sur le Linceul de Turin organisé le 16 décembre 2024 avec Olivier Bonnassies et Tristan Casabianca face à Noé Gouttés et Benjamin Driquez.

La Croix gommée a encore frappé

Et c’est assez ignoble :

 

Y a-t-il un enfer ?

C’était le titre de la première édition du livre de Don Joseph Tomaselli, prêtre salésien très connu en Italie(1902-1989). Exorciste, il savait de quoi il parlait quand il abordait ce sujet !
Il n’y a pas d’enfer : c’est ce que voudrait croire une humanité désireuse d’agir à sa guise, sans foi ni loi. Ou s’il l’enfer existe, « vous n’êtes pas obligés de croire qu’il y a quelqu’un dedans !’’. Nos pères y croyaient plus facilement parce qu’ils n’avaient pas été intoxiqués par ce rationalisme et matérialisme ambiant que nous respirons sans cesse et partout. La laïcité obligatoire a miné la foi de nos contemporains, même des chrétiens. Le dogme de l’enfer est tombé dans le mépris, l’indifférence, sinon le ridicule…

Cette nouvelle édition répond catégoriquement : Il y a un Enfer ! En fait son titre. Un titre qui claque comme un avertissement, une menace. Et qui pourtant ouvre les flots de la miséricorde.

Don Tomasseli ne se contente pas de nous présenter un enseignement sur l’enfer, il nous en prouve l’existence à partir d’histoires vraies comme de témoignages de saints, et enfin d’explications théologiques. Sa mission était de chasser Satan et les autres esprits mauvais qui tourmentent les âmes. Il sait de quoi il parle. Il connaît Satan et ses ruses : “La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas.”

Ses histoires sont glaçantes et vraies ! Les témoignages bouleversants d’humilité, de miséricorde divine. Il faut croire à l’enfer, car c’est un dogme de notre foi, mais ce livre nous donne les moyens de ne pas y aller. Mises en garde, remèdes et recours, prières etc…

Un petit livre à diffuser autour de soi, à faire lire aux jeunes plus vulnérables.
Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/anges-et-demons/29146-il-y-a-un-enfer.html?ref=043193205
Il y a un enfer, Don Joseph Tomaselli, Edition Téqui, 120 pages, 10.80 €

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La communauté traditionnelle de Valence en difficulté

Jean-Pierre Maugendre reçoit un fidèle de la communauté traditionnelle de Valence pour nous parler des difficultés que celle-ci rencontre :

Les relations Eglise-Etat

Chers amis,

Je suis heureux de vous annoncer la parution de mon dernier ouvrage, paru aux Presses universitaires Rhin & Danube: “Etudes sur les relations Eglise-Etat”. J’y reviendrai sans doute dans les prochains jours, mais voici déjà ce qu’en dit l’éditeur:

Bien que l’Occident s’éloigne de la foi chrétienne, le « problème théologico-politique » – c’est-à-dire la difficile question des relations entre Dieu et César – continue à jouer un rôle déterminant dans la vie de nos nations. En s’appuyant à la fois sur la théologie, la philosophie politique et l’histoire des idées, les études réunies ici envisagent des continuités et des discontinuités inattendues entre la chrétienté médiévale et le monde moderne – notamment autour de la question, âprement débattue depuis le concile Vatican II, de la liberté religieuse. Au-delà des controverses doctrinales, l’auteur invite à la prudence et au refus des fausses évidences en montrant que certains auteurs « réactionnaires » ont pu se trouver à la source de textes ou de pratiques « libérales » – ou inversement. Il invite surtout à se réjouir que le débat entre Dieu et César perdure, deux mille ans après l’Évangile, car c’est ce débat qui protège nos libertés.

Guillaume de Thieulloy

Études sur les relations Église-État

 

Budget 2026 : la recette du Baron Louis

De  Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:

J’aurais pu invoquer Antoine Pinay,  Président du Conseil des Ministres et Ministre des Finances de la IVe République. Il incarne un responsable politique qui a la confiance des épargnants et des milieux économiques . Le Général De Gaulle y fit  appel à Antoine Pinay  et le nomma  ministre des Finances, ce qui assura le succès d’un grand emprunt national.

Il est important de souligner que la France sous la IVe République  possédait une monnaie indépendante, ce qui lui permit de passer au « nouveau franc » dès les débuts de la Ve. Il en va  autrement aujourd’hui avec notre dépendance à une monnaie européenne, l’Euro. C’est pourquoi je suggère à François Bayrou de s’inspirer du Baron Louis, ministre du XIXe siècle (Restauration et Monarchie de Juillet) : « Faites-moi de bonnes politiques , je vous ferai de bonnes finances. »

Pour cela, il faut rendre confiance aux Français :  pas de nouveaux sacrifices pour Nicolas mais suppression dès le 1er janvier 2026 des dépenses inutiles, en commençant par exemple par l’arrêt de toute subvention aux associations qui facilitent l’accueil des clandestins, les recours juridiques pour contester les expulsions et le financement des « comités Théodules » qui pourrissent  la vie de Nicolas, etc., etc. et sortir des « accords » européens sur l’énergie qui se font au détriment de Nicolas pour le plus grand profit de l’industrie allemande…

La recherche de l’équilibre budgétaire  doit être : pas de nouvelles  recettes prises dans la poche de Nicolas mais suppression des dépenses inutiles et d’abord des dépenses nuisibles.

Conservation d’embryons humains cryogénisés : de nouvelles limbes ?

D’Elisabeth de Castex sur le site de la Fondapol :

Avec le perfectionnement des technologies de fécondation in vitro, de plus en plus d’embryons sont conservés, vitrifiés, en dehors du corps de la femme, dans l’attente d’une implantation. Si celle-ci n’est pas réalisée, les embryons vitrifiés peuvent être destinés soit à une famille d’accueil, soit à la recherche. Réfléchissant à ce nouvel état que constitue la vitrification pour les embryons, certains vont jusqu’à évoquer “de nouvelles limbes“(1). Les limbes représentent, pour les théologiens catholiques, un espace entre la vie et la mort.  Dans une perspective non religieuse, il s’agirait d’un espace marqué par ‘l’entre deux”, par l’incertitude et l’indécision.

La cryogénisation s’effectue à moins 196 degrés et en 2 secondes, entre le 2ème et le 6ème jour après la fécondation. Les estimations du nombre d’embryons congelés conservés par pays et à travers le monde sont délicates, les chiffres correspondants étant peu disponibles. En France, plus de 300 000 embryons congelés étaient conservés en 2022, selon l’Agence de la biomédecine (2). Les embryons peuvent être conservés jusqu’à 5 ans (10 ans après autorisation).  S’appuyant sur un article publié début 2025 dans la revue MIT Review (1), il est possible, pour d’autres pays, d’avancer les chiffres suivants :

  • Aux Etats-Unis : entre 1 et 10 millions. “No one knows for sure how many embryos are frozen in storage tanks, but the figure is thought to be somewhere between 1 million and 10 million in the US alone. Some of these embryos have been in storage for years or decades. In some cases, the intended parents have deliberately chosen this, opting to pay hundreds of dollars per year in fees” (1).
  • En Italie, ils seraient près de 900 000 (1), en raison de l’interdiction de les détruire.

Si, en France, les dispositions inscrites dans les lois de bioéthique encadrent les pratiques, limitent les incertitudes et l’indécision, l’ampleur de ces premiers chiffres connus dans d’autres pays semble justifier que l’on se penche davantage sur la question du destin des embryons congelés, de leur statut moral et de leur statut juridique, “des limites de la recherche, de la responsabilité de leur conservation par des organismes publics et privés (à but lucratif ou non lucratif), et de l’organisation de leur affectation” (3).

La réponse ministérielle à l’ONU n’est pas très convaincante!

Communiqué de la Fondation Lejeune à propos de la réponse de la France au Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU:

Le 27 août 2025, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Mme Parmentier-Lecocq, a répondu à l’interpellation des Nations-Unis sur le projet de légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté en France. Le 23 juin dernier, l’ONU, à travers son Comité des droits des personnes handicapées, avait exprimé sa crainte d’une “violation du devoir de respecter, protéger et garantir le droit à la vie des personnes handicapées“.

Cette réponse de la ministre s’inscrit dans une procédure de suivi du Comité, extrêmement rare, traduisant l’importance de la préoccupation des experts des droits des personnes handicapées, et venant renforcer le signal d’alerte lancé par de nombreux collectifs et associations de personnes porteuses de handicap, de juristes et de soignants sur les dangers du texte en cours de débat et sur les dérives inévitables.

Cette interpellation onusienne exprime également, dans le langage diplomatique, une protestation contre une intervention de la ministre des personnes handicapées au printemps. Le 13 mai dernier, la vidéo de Mme Parmentier-Lecocq, publiée sur son compte X, invoquant ladite Convention pour justifier l’euthanasie des personnes porteuses de handicap, relevait d’une manipulation. Une fake news, dénoncée par la Fondation Jérôme Lejeune au moment des faits, et que le Comité ne laisse pas non plus passer, demandant expressément au gouvernement français de ne pas instrumentaliser la Convention relative aux droits des personnes handicapées pour justifier l’euthanasie.

Pas de surprise, ni de nouveauté dans les réponses apportées par la ministre française, qui se contentera pour cette demande de rappeler le choix du gouvernement français de ne pas utiliser les termes “euthanasie” et “suicide assisté“, insistant sur sa préférence pour le terme “aide à mourir“, sémantique arbitraire qui ne saurait convaincre le Comité.

La Fondation Jérôme Lejeune se félicite d’avoir contribué à attirer l’attention du Comité des droits des personnes handicapées sur les dangers de cette proposition de loi. Elle salue l’interpellation du Comité qui vient réaffirmer l’importance de protéger les personnes porteuses de handicap contre ce texte, à l’aube de son examen au Sénat. La Fondation s’en remet à présent à la sagesse des sénateurs, devant lesquels elle sera auditionnée le 4 septembre.

5000 classes fermées à la rentrée scolaire

Michel Valadier, directeur de la Fondation pour l’école, nous informe que 5000 classes de l’école publique n’ouvriront pas leurs portes le 1er septembre.

Entre la baisse démographique et la fuite vers le privé, l’école publique perd 92 000 élèves… Une baisse progressive des effectifs qui aurait pu entraîner une optimisation des coûts et une saine remise en question. Il n’en est rien : la liste des reproches ne cesse de s’allonger.

  • Insécurité (52% des professeurs se sentent en insécurité et 5% des enfants se déclarent harcelés)
  • Baisse alarmante du niveau (en dernière position de l’UE en mathématiques par exemple)
  • Crise des vocations (25,6% des postes non pourvus en mathématiques en 2025)
  • Mauvaise gestion financière, alors même que le budget de l’Education nationale est le premier poste de dépenses de l’Etat et que les dépenses intérieures d’éducation assumées par l’administration publique représentent 155,2 milliards d’euros.

A contrario, l’ouverture de 400 classes dans les écoles libres dites hors contrat est le signe d’une dynamique de fond. Malgré le contexte économique et social et l’absence de financement public, 78 nouvelles écoles ont vu le jour, portant à 2 614 le nombre total d’établissements indépendants. Scolarisant 140 000 élèves, ils font économiser 1,27 milliard d’euros à l’Etat et déploient des pédagogies variées : méthodes explicites, pédagogies actives, retour à la nature…

Au-delà de ces différences, les clés du succès restent les mêmes :

  • Les modalités d’accueil : petits effectifs, suivi individuel bienveillant mais exigeant, et lien avec les familles. Implantées partout sur le territoire, elles touchent toutes les catégories sociales et couvrent à la fois les petites communes (27,9% des créations de cette année), les grandes villes (20,9%) les villes moyennes (16,2%) et les métropoles (18,6%).
  • Le suivi de tous les élèves : ces écoles permettent ainsi l’épanouissement scolaire tant des bons élèves que des élèves à besoins (39% des établissements ouverts en 2025 accueillent des enfants en difficulté). Acteurs complémentaires de l’école en France, elles font pourtant l’objet de nombreuses discriminations : inspections abusives, embûches administratives, refus des aides pour les enfants porteurs de handicap…

Une loi pour interdire le charcutage des mineurs aux Etats-Unis?

La députée Marjorie Taylor Greene (représentante républicaine de l’Etat de Géorgie) vient de déposer une proposition de loi qu’elle propose d’appeler “Protect Children’s Innocence Act of 2025” et qui bannirait toute mutilation chirurgicale ou hormonale pour les mineurs sous prétexte de leur “faire changer de sexe”.

Pierre Téqui Éditeur reprend Chrétiens dans la Cité

Communiqué des éditions Téqui :

Les Éditions Téqui reprennent la lettre d’information Chrétiens dans la Cité et la couplent avec leur propre publication Discours du Pape et Chronique romaine.

Éditée sans interruption depuis octobre 1996 par Denis Sureau, la lettre Chrétiens dans la Cité propose des informations brèves sur les initiatives prises par les chrétiens de diverses origines et sensibilités dans la vie sociale, économique et politique : famille, école, entreprise, institutions… Elle est devenue au fil des ans un outil de référence par de nombreux responsables d’associations, personnalités religieuses, élus politiques, cadres et dirigeants.

Depuis 1957, les Discours du Pape offrent à la fois les principaux textes et déclarations des papes, notamment les discours des audiences du mercredi et ceux des Angélus du dimanche, ainsi que des chroniques et des textes d’autres instances du Vatican.

Le couplage de ces deux publications à partir du numéro du 28 août 2025 permettra de couvrir la doctrine et l’action catholique, dans la vie personnelle (spirituelle et morale) comme dans la vie sociale. Dans un format maniable et synthétique (16 pages A5 tous les quinze jours), Discours du pape et vie des chrétiens dans la Cité offrira à ses lecteurs un accès rapide à l’actualité de notre Église. La nouvelle publication est disponible en format papier ou en pdf. Une nouvelle équipe éditoriale assurera la rédaction, avec des contributions ponctuelles de Denis Sureau.

Pour recevoir tous les 15 jours Discours du Pape et vie des Chrétiens dans la Cité par la poste ou par courriel : https://www.librairietequi.com/abonnements.html

Le premier numéro est accessible en ligne. Voici l’éditorial de Denis Sureau :

Génération Léon

Lorsque j’ai lancé Chrétiens dans la Cité, il y a 29 ans, je présentais, dans le premier numéro, la préparation des Journées mondiales de la jeunesse qui allaient réunir un million de jeunes à Paris en août 1997. Les commentateurs constatèrent alors le développement d’une génération Jean-Paul II animée par le projet d’une nouvelle évangélisation. Dans cette perspective, Chrétiens dans la Cité se voulait être un outil de communication au service de toutes les initiatives prises par les chrétiens dans la vie sociale, économique et politique : famille, école, entreprise, institutions… Lettre d’information inspirée par la doctrine sociale de l’Église, elle accompagna les nombreux combats pour la vie et la famille, suscitant des rapprochements entre des acteurs qui auparavant ne se connaissaient guère.

Il y eut ensuite une génération Benoît XVI, marquée par la profondeur spirituelle de Joseph Ratzinger. Nombre de jeunes se souviennent avec émotion des JMJ de Madrid, avec cette veillée pendant laquelle près de deux millions de jeunes adorèrent le Saint Sacrement en silence en présence du pape théologien allemand. Il y eut ensuite une génération François, sensible au péril écologique dénoncé dans l’encyclique Laudato Si’.

Et voici maintenant qu’émerge une génération Léon XIV. Venus à Rome à l’occasion de l’année jubilaire, un million de jeunes ont fait la connaissance de ce pape venu d’Amérique. Lui aussi leur a dit : « Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde !… Restons unis à Lui, au Christ, restons dans son amitié, toujours, en la cultivant par la prière, l’adoration, la communion eucharistique, la confession fréquente, la charité généreuse. » Telles sont bien les armes du chrétien. Lui aussi a rappelé que dans un monde ensanglanté par la guerre (il y aurait actuellement plus de soixante conflits armés sur la planète), la paix devrait être un objectif pour tous les chrétiens. Et l’on devine déjà que l’une de ses priorités pastorales sur le siège de Pierre sera de contribuer à restaurer la paix et l’unité dans l’Église après des années pour le moins tumultueuses. Nul doute que vont naître de nouveaux projets, que la nouvelle équipe de Chrétiens dans la Cité aura à cœur de vous faire connaître. Comme annoncé avant les vacances, je continuerai d’y apporter de temps à autre ma contribution.

Proposition de loi sur l’euthanasie : la fausse réponse du gouvernement au Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU

Le 12 août, j’avais publié un article soulignant que le Comité des droits des personnes handicapées, à l’ONU, avait demandé à la France, le 23 juin, des informations sur les mesures adoptées pour garantir la conformité du projet de loi sur l’euthanasie avec la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le comité interrogeait aussi la France sur le délit d’entrave, le délai de deux jours pour mettre un patient à mort, ou encore sur l’intox des autorités de l’État dans les médias publics et les réseaux sociaux soutenant que le Comité soutient la légalisation de l’euthanasie.

Le gouvernement a répondu le mercredi 27 août, soit plus de deux mois après la demande (la réponse de Paris est arrivée trop tard pour être examiné lors de la 33e session qui s’achève vendredi 29 août à Genève…), dans un courrier de 9 pages (à télécharger ici), dans lequel l’essentiel des arguments consiste à botter en touche. Le gouvernement concentre sa réponse sur la liberté de choix des personnes handicapées. Sur tous les autres points, le gouvernement présente le texte de loi comme une « initiative parlementaire » dont « l’examen n’est pas achevé »

Dans La Croix, Nicolas Bauer, chargé de plaidoyer à l’European Center for Law and Justice (ECLJ), dénonce :

« C’est une manière de se défausser de ses responsabilités alors que, lors de l’examen du texte par l’Assemblée nationale, la ministre de la santé Catherine Vautrin a donné un avis défavorable à pratiquement tous les amendements destinés à mieux protéger les personnes handicapées, en particulier celles souffrant de troubles mentaux ».

Nul doute que cette interpellation remette le sujet des personnes handicapées au centre du débat lorsque les sénateurs examineront la proposition de loi à partir du 7 octobre.

Prières pour la rentrée

Le mois de septembre rime avec fin des grandes vacances et rentrée scolaire. Malheureusement cela peut rimer aussi avec anxiété ou appréhension, pour les écoliers, comme pour leurs parents, ou leurs futurs enseignants.

Pour mieux vivre ce moment, on peut prendre le temps de confier au Seigneur tous les beaux souvenirs créés pendant l’été et la nouvelle année qui débute. On peut le remercier d’avance de toutes les belles choses que l’on va vivre, les personnes que l’on va rencontrer et lui demander de la force et du courage en cas de difficultés. En famille ou seul, ce temps de prière apaise les cœurs et conduit, cartables sur le dos, écoliers, collégiens, lycéens ou étudiants, sereins vers les bancs de l’école.

Prière pour la rentrée scolaire

« Seigneur, nous te confions cette nouvelle rentrée scolaire.

Pendant cette année, nous aurons à nous réjouir de bonnes nouvelles et nous aurons à affronter des moments difficiles.
Donne-nous la force de les vivre pleinement.
Nous t’offrons d’avance ces bonheurs et malheurs.

Accorde aux enseignants et aux formateurs l’enthousiasme de transmettre leur savoir et de faire grandir les jeunes.
Donne-leur la joie de retrouver leurs collègues et d’accueillir les nouveaux. Que leur diversité soit une richesse au service de l’éducation des jeunes qui leur sont confiés.

Que l’équipe éducative s’ouvre toujours plus aux valeurs de l’Évangile dans le respect des différences.

Fortifie les personnels scolaires dans leur tâche quotidienne au service de tous. Que leur travail soit respecté et reconnu de tous.

Donne aux enfants et aux jeunes d’apprendre et d’acquérir les connaissances intellectuelles, professionnelles et humaines pour devenir des acteurs responsables de ce monde et le servir au mieux.

Que leurs parents puissent les accompagner avec justesse et amour.

Donne-nous d’être attentifs à chacun et de te reconnaître en tous et particulièrement dans les plus pauvres.
Puissions-nous agir ensemble pour que la réussite soit en chacun de nous.
Rappelons-nous que tu nous combles de joie.
Amen ! »

Prière des parents pour les enseignants et les enfants

« Seigneur, nous te prions pour les professeurs à qui nous confions nos enfants une grande partie de la journée.
Qu’ils soient compétents, attentifs à leurs progrès et à leurs difficultés, assidus à leur travail ; qu’ils accueillent la foi de notre famille.
Que nos enfants ne fassent pas de mauvaises rencontres, qu’ils n’entendent ni mauvaises idées ni mauvais propos, mais qu’ils rencontrent des personnes qui les stimulent et leur donnent la joie d’apprendre.
Nous te prions pour les professeurs qui ont des difficultés.
Ainsi soit-il. »

Prière du Père Ludovic Lécuru

Prière à réciter avant d’aller à l’école

« Ô Enfant-Jésus, Sagesse éternelle, tourne ton regard vers moi qui t’invoque pour te confier mon travail scolaire.

Tu es Seigneur de la science, la source du talent et de la mémoire : viens au secours de ma faiblesse, éclaire mon esprit, facilite-moi l’accès à la vérité et au savoir, sois mon soutien dans les moments difficiles.

Donne-moi la grâce d’accomplir fidèlement mon devoir d’élève et d’en tirer les meilleurs fruits pour grandir en sagesse, pour la gloire de Dieu et le service des autres.

Ô doux Jésus, garde moi chaque jour sous ta protection et guide-moi non seulement dans la voie du savoir, mais aussi sur la route de la vie éternelle. »

 

Eléonore pour Hozana.org

Jérusalem gèle les comptes bancaires du Patriarcat grec orthodoxe

Lu sur Orthodoxie :

La municipalité de Jérusalem a gelé tous les comptes bancaires appartenant au Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem en raison d’impôts fonciers impayés, laissant l’institution religieuse dans l’incapacité de payer les salaires du clergé, des enseignants et du personnel. Le gel, mis en œuvre le mercredi 6 août, découle d’un différend de longue date sur les propriétés de l’Église exemptées de taxes municipales.

Léa Salamé au 20h de France 2 : promotion ou propagande ?

“Madame, Monsieur, bonsoir”. Voici tout le contenu de la bande annonce diffusée le 26 août, montrant Léa Salamé répétant inlassablement son introduction avant d’arriver le 1er septembre aux rênes du JT de 20 heures de France 2.

Elle succède à Anne-Sophie Lapix, évincée par la direction, et suite au refus de Caroline Roux. Un nouveau poste pour l’ancienne figure marquante de France Inter qui aura généré une attention médiatique considérable et une campagne de publicité XXL entre une de Paris Match, interview, et affichages en grand : pas de doutes, la propagande prépare sa rentrée !

Sommaire :

  • Léa Salamé, la starification du JT de France 2
  • NOVO19 : l’ARCOM truque la TNT avec des projets inaboutis
  • BFMTV : la stratégie du bouquet RMC à tout prix !
  • Pavel Durov : l’intimidation judiciaire contre Telegram
  • Jean Pormanove : que fait l’ARCOM ?🎙️ Portrait piquant : Claude Askolovitch l’homme qui ne parlait que le politiquement correcte

Transmissio, la nouvelle université d’été de Renaissance catholique, Notre-Dame de Chrétienté

De Jean-Pierre Maugendre :

Dressé face au soleil et à l’étang de Chalès – à 50 kilomètres au sud d’Orléans -, que sillonnent de nombreux cygnes au port altier et majestueux, un autel se dresse au cœur de la campagne solognote, en ce 24 août. Ils sont plus de 500 participants rassemblés pour la messe dominicale à l’occasion de l’ultime journée de la première session de vacances en famille organisée par la toute nouvelle association Transmissio. Ce coup d’essai fut aussi un coup de maître !

Dans la continuité spirituelle du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté et la filiation intellectuelle des Universités d’été de Renaissance catholique cet événement a réuni un public très familial (180 adultes, 300 enfants, 50 bénévoles) autour du triptyque : loisirs, transmission, chrétienté et du thème général de La royauté sociale du Christ grâce à deux conférences et une table ronde quotidiennes avec l’abbé de Massia, le chanoine Denis, Thibaud Collin, Jean-Pierre Maugendre, François-Xavier Clément, Ludovine de La Rochère, Grégor Puppinck, Philippe Darantière, le docteur Geneviève Bourgeois, Pierre Jenny, etc.

Les enfants, regroupés par tranches d’âge, bénéficiaient, quant à eux, d’un programme intellectuel, spirituel et ludique spécialement adapté à leur âge, des religieuses et des séminaristes les prenant en charge. Certains purent même s’initier à la voile sur le lac.

Une érection par SOS Calvaires d’une croix sur le site du domaine, à quelques dizaines de mètres du château et en bordure de l’étang, un spectacle équestre sur la vie de saint Louis, une procession aux flambeaux, une nuit d’adoration, la messe et le chapelet quotidiens constituèrent les temps forts de ces quatre journées de ressourcement en chrétienté.

Se rencontraient et se découvraient ainsi, en famille, sous un soleil généreux et dans un parc magnifique, tradis historiques de diverses obédiences, convertis, recommençants, unis dans le même désir de vivre les exigences de l’Evangile dans la fidélité à la grande tradition liturgique et doctrinale de l’Eglise et d’œuvrer à la restauration d’un ordre social chrétien. De nombreux prêtres issus des communautés traditionnelles assurèrent instructions et confessions dans une ambiance chaleureuse et estivale.

C’est en 1992 que, sous la direction de Michel De Jaeghere, se tenait dans le Berry la première Université d’été de Renaissance catholique dont le thème était : Une croix sur le nouveau monde. Il s’agissait, conformément à notre volonté d’éclairer un sujet d’actualité à la lumière de notre tradition nationale et dans la fidélité à l’enseignement de l’Eglise, de dénoncer la campagne médiatique dont était victime, alors, l’Espagne de la Reconquista et de la découverte de l’Amérique. Depuis cette date, 32 Universités d’été ont eu lieu permettant la publication de 21 volumes, regroupant les textes des conférences, véritable contre-Encyclopédie du XXIème siècle. D’autres volumes sont en cours de préparation. Il n’est pas incongru qu’au bout de trente années la formule évolue, portée par une nouvelle génération, avec un autre tempérament, une autre histoire. Nous sommes heureux de nous associer à l’aventure de Transmissio à laquelle nous devrions pouvoir apporter le fruit de quelques années d’expérience matérielle et intellectuelle (conception du programme, recherche d’intervenants, tenue de la librairie – neuf et occasion). Nous tenons à rendre hommage à ceux qui ont tenu à bout de bras pendant des années nos Universités d’été d’abord, bien sûr, Michel De Jaeghere mais aussi Michel, Etienne, Agnès, Jacques et Monique, Alain, Eric, Ombeline, Jean etc. et aujourd’hui Amaury, Madeleine-Sophie, Anne, Valérie…  Dans le temporel nous travaillons pour l’éternel !

Enfin l’équilibre financier de la session Transmissio n’étant pas encore totalement atteint, tous vos dons seront les bienvenus (Transmissio

Nous vous donnons rendez-vous au 4èmes Assises de la Tradition : Les défis du nouveau pontificat, le samedi 4 octobre à Paris!

Jean-Pierre Maugendre

Été 2025 : deux universités d’été catholiques rassemblent plus de 600 jeunes et deux évêques autour d’Academia Christiana

Academia Christiana, institut de formation enraciné dans la tradition catholique, a organisé cet été deux universités d’été qui ont marqué la jeunesse française et européenne :

Provence – 21 au 27 juillet

Près de 150 participants à la semaine et plus de 200 le week-end ont pris part à une session à la fois spirituelle, intellectuelle et sportive. Accompagnés de nombreux prêtres, des jeunes ont pu rencontrer l’Église, dialoguer avec des confesseurs et découvrir la liturgie.
Thème de l’édition : « Le travail à la lumière de la sagesse chrétienne ».
Au programme : doctrine sociale de l’Église, rôle des femmes, éthique du travail, technique, exemple de saint Benoît, articulation entre métier et engagement civique.

Ouest – 18 au 24 août

L’Université d’été de l’Ouest a réuni plus de 350 jeunes participants. Le week-end, plus de 1 100 visiteurs ont participé au Festival du Bien commun : stands d’artisans, libraires, associations, mouvements scouts, activités pour enfants, bal de danses traditionnelles et concert de bagad breton.
Thème de l’édition : « Nous ne sommes pas seuls : les sursauts catholiques et enracinés dans l’histoire et dans le monde ».
Intervenants venus d’Asie, d’Éthiopie, d’Irlande, d’Allemagne, d’Espagne, du Mexique, du Moyen-Orient, du Kazakhstan, des États-Unis et de Hongrie.
Deux évêques étaient présents : Mgr Athanasius Schneider et Mgr Lukas Teshome Fikre Woldetensae.

Une éducation intégrale

Ces deux semaines ont permis de transmettre une formation complète :

  • savoir-faire manuel (autel en pierre édifié, travail dans les vignes),
  • exigence sportive,
  • formation intellectuelle (conférences, ateliers de philosophie et d’histoire),
  • service civique,
  • vie spirituelle (messe, chapelet, complies, adoration).

Perspectives

Ces rencontres ont offert à des centaines de jeunes et de familles une bouffée d’espérance : se former, bâtir des amitiés solides et se préparer à l’engagement au service du bien commun.

La rentrée 2025 s’annonce tout aussi riche :

  • Feria en Ariège (6 septembre),
  • Fête lyonnaise (27 septembre),
  • Chapitres dans plusieurs pèlerinages (Dex Aïe, Nosto Fe, Feiz e Breizh),
  • Reprise des communautés locales Communitas Christiana à Paris, Toulouse, La Roche-sur-Yon, Brive et ailleurs.

« Il n’y a pas d’un côté l’homme politique, de l’autre le chrétien »

Voici ce que le pape Léon XIV a dit à des élus et personnalités civiles du Diocèse de Créteil, en pèlerinage à Rome :

Je suis heureux de vous accueillir dans votre démarche de foi : vous retournerez à vos engagements quotidiens fortifiés dans l’espérance, mieux affermis pour œuvrer à la construction d’un monde plus juste, plus humain, plus fraternel, qui ne peut être rien d’autre qu’un monde davantage imprégné de l’Évangile. Devant les dérives de toutes sortes que connaissent nos sociétés occidentales, nous ne pouvons pas mieux faire, en tant que chrétiens, que de nous tourner vers le Christ et demander son secours dans l’exercice de nos responsabilités.

C’est pourquoi votre démarche, plus qu’un simple enrichissement personnel, est d’une grande importance et d’une grande utilité pour les hommes et les femmes que vous servez. Et elle est d’autant plus méritoire qu’il n’est pas facile en France, pour un élu, en raison d’une laïcité parfois mal comprise, d’agir et de décider en cohérence avec sa foi dans l’exercice de responsabilités publiques.

Le salut que Jésus a obtenu par sa mort et sa résurrection englobe toutes les dimensions de la vie humaine telles que la culture, l’économie et le travail, la famille et le mariage, le respect de la dignité humaine et de la vie, la santé, en passant par la communication, l’éducation et la politique. Le christianisme ne peut se réduire à une simple dévotion privée, car il implique une manière de vivre en société empreinte d’amour de Dieu et du prochain qui, dans le Christ, n’est plus un ennemi mais un frère.

Votre région, lieu de vos engagements, est affrontée à de grandes questions de société comme la violence dans certains quartiers, l’insécurité, la précarité, les réseaux de drogue, le chômage, la disparition de la convivialité… Pour y faire face, le responsable chrétien est fort de la vertu de Charité qui l’habite depuis son baptême. Celle-ci est un don de Dieu, une « force capable de susciter de nouvelles voies pour affronter les problèmes du monde d’aujourd’hui et pour renouveler profondément de l’intérieur les structures, les organisations sociales, les normes juridiques. Dans cette perspective, la charité devient charité sociale et politique : elle nous fait aimer le bien commun et conduit à chercher efficacement le bien de tous » (Compendium de la Doctrine sociale de l’Églisen. 207). Voilà pourquoi le responsable chrétien est mieux préparé pour affronter les défis du monde présent, dans la mesure, bien sûr, où il vit et témoigne de sa foi agissante en lui, de sa relation personnelle au Christ qui l’éclaire et lui donne cette force. Jésus l’a affirmé avec vigueur : « En dehors de moi vous ne pourrez rien faire ! » (Jn 15, 5) ; il ne faut donc pas s’étonner que la promotion de “valeurs”, pour évangéliques qu’elles soient, mais “vidées” du Christ qui en est l’auteur, soient impuissantes à changer le monde.

Alors, Monseigneur Blanchet me demandait des conseils à vous adresser. Le premier – et le seul – que je vous donnerai est celui de vous unir de plus en plus à Jésus, d’en vivre et d’en témoigner. Il n’y a pas de séparation dans la personnalité d’une personne publique : il n’y a pas d’un côté l’homme politique, de l’autre le chrétien. Mais il y a l’homme politique qui, sous le regard de Dieu et de sa conscience, vit chrétiennement ses engagements et ses responsabilités !

Vous êtes donc appelés à vous fortifier dans la foi, à approfondir la doctrine – en particulier la doctrine sociale – que Jésus a enseignée au monde, et à la mettre en œuvre dans l’exercice de vos charges et dans la rédaction des lois. Ses fondements sont foncièrement en accord avec la nature humaine, la loi naturelle que tous peuvent reconnaître, même les non chrétiens, même les non croyants. Il ne faut donc pas craindre de la proposer et de la défendre avec conviction : elle est une doctrine de salut qui vise le bien de tout être humain, l’édification de sociétés pacifiques, harmonieuses, prospères et réconciliées.

J’ai bien conscience que l’engagement ouvertement chrétien d’un responsable public n’est pas facile, particulièrement dans certaines sociétés occidentales où le Christ et son Église sont marginalisés, souvent ignorés, parfois ridiculisés. Je n’ignore pas non plus les pressions, les consignes de parti, les “colonisations idéologiques” – pour reprendre une heureuse expression du Pape François –, auxquelles les hommes politiques sont soumis. Il leur faut du courage : le courage de dire parfois “non, je ne peux pas !”, lorsque la vérité est en jeu. Là encore, seule l’union avec Jésus – Jésus crucifié ! – vous donnera ce courage de souffrir pour son nom. Il l’a dit à ses disciples :« Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).

Chers amis, je vous remercie de votre visite et je vous assure de mes plus sincères encouragements pour la poursuite de vos activités au service de vos compatriotes. Gardez l’espérance d’un monde meilleur ; gardez la certitude qu’unis au Christ, vos efforts porteront du fruit et obtiendront leur récompense. Je vous confie, ainsi que votre pays, à la protection de Notre-Dame de l’Assomption, et je vous donne de grand cœur la Bénédiction Apostolique.

Contre la Vie humaine la tromperie se déchaîne…

Communiqué de SOS Tout-Petits :

En 1975 on a promu « l’interruption volontaire de grossesse », c’est-à-dire la mise à mort d’un être humain, comme un prétendu secours en cas de détresse. On a fait grand cas de cette condition pour tromper l’opinion, et obtenir le vote de la loi… et puis on a supprimé cette même condition, comme négligeable, en 2014 ! Le « bourrage de crâne » et les décisions du Conseil Constitutionnel ont accompagné avec ferveur cette incohérence trompeuse. On s’est bien gardé d’instituer une importante prime de naissance, qui aurait pu sauver des milliers de petits êtres humains avec quel réconfort pour les mères !

On veut maintenant promouvoir le suicide assisté sans avoir correctement développé, loin s’en faut, les soins palliatifs. Même manoeuvre !

Aux deux extrémités de la vie on préfère la mort et la désespérance aux véritables secours. C’est une vision purement matérialiste et athée qui méprise l’homme, sa vraie liberté et son destin éternel. Il y a tout de même des athées qui ne déraisonnent pas à ce point !

On a toujours jugé que la volonté suicidaire était un signe d’extrême détresse ou de dérangement mental, justifiant de protéger le désespéré contre lui-même, de l’assister moralement et physiquement et de fermement le secourir. Les pompiers achèvent-ils celui qui   « s’est manqué » pour respecter sa liberté ?

Et comme pour l’avortement, on veut bafouer la liberté d’expression par un « délit d’entrave » en prévoyant que les « pressions morales et psychologiques » suffisent à le constituer ! Cette définition floue, alors que le droit pénal est légalement « d’application stricte », est hautement contestable et permet toutes les dérives. Elle est en vigueur depuis 2017 pour l’IVG, et le Conseil Constitutionnel saisi ne s’y est pas opposé.

S’il s’agit d’économiser les frais d’éducation en « cassant » la natalité et la vitalité françaises… et d’équilibrer les régimes de retraite et de prévoyance en « poussant les vieux vers la sortie », qu’on nous le dise franchement !

Mais la franchise n’est pas le fort de ceux qui nous gouvernent. On l’a bien vu dans d’autres domaines avec le Covid 19 et aussi pour l’électricité nucléaire que, par une loi, on a décidé de réduire massivement pour 2025… puis 2035 pour cause d’absurdité… puis pas du tout en relançant le programme nucléaire mis à mal ! Grand gâchis et « girouettisme » avec comme « victimes collatérales » les deux réacteurs de Fessenheim mis en démantèlement, et l’EPR de Flamanville qui n’arrive pas à démarrer, au contraire des deux EPR chinois, de notre technologie, qui prospèrent depuis plusieurs années en d’autres mains. Par le prix de l’électricité les entreprises sont pénalisées et le niveau de vie des Français est lourdement dégradé.

Nous faisons cette digression pour dire que, l’absurdité étant reine, nous ne voulons pas être des « victimes collatérales » de l’inhumaine inconséquence de gens incompétents, verbeux et disqualifiés, qui « se cramponnent » au pouvoir et au parlement en trompant cet éternel « gogo » qu’est le prétendu « peuple souverain », et qui veulent maltraiter lourdement la Vie humaine.

Misère de l’homme sans Dieu !

Combien le pape Léon XIV a eu raison dans son homélie du 9 mai ! Il a dit clairement que

« …la mission est urgente… , car le manque de foi entraîne souvent des drames tels que la perte du sens de la vie, l’oubli de la miséricorde, la violation de la dignité de la personne sous ses formes les plus dramatiques, la crise de la famille… »

Il faut faire reculer cet athéisme stupide qui prospère en niant les faits pour n’avoir pas à les prendre en compte, de façon totalement anti-scientifique. Les nombreux miracles, notamment de guérison, depuis 2000 ans, et jusqu’à ceux de notre époque parfaitement incontestables, prouvent, par leur invraisemblance même, l’existence de Dieu, sa toute-puissance et sa bienveillance, et la validité et la force morale du message évangélique.

Prions pour la régression de l’athéisme, pour la protection et le respect de la Vie, et pour la conversion et le salut des élus et gouvernants dévoyés.

SOS Tout-Petits nous y invite :

  • Rosaire public à Paris à 14 h.30  RER B Port-Royal, au croisement Saint Michel-Montparnasse   (côté N-O) (près de la Maternité Port-Royal)
samedi 6 septembre 
– samedi 27 septembre
– samedi 8 novembre
  • Chapelet public en banlieue à 18 h.00
– vendredi 12 septembre à Bougival, place du général de Gaulle
– vendredi 10 octobre à Saint Germain en Laye, près de l’entrée du parc du château (sortie du RER)
– vendredi 14 novembre à Maisons-Laffitte, en face de la mairie avenue de Longueuil ( près du RER)
Défendons la Vie et prions.
Jacques Bay
Vice-président de SOS Tout-Petits

Anna Zaborska, RIP

C’est avec beaucoup de peine que nous avons appris la mort d’Anna Zaborska. Médecin slovaque, fille d’un dissident anti-communiste (qui était devenu, après la libération, député, puis ambassadeur près le Saint-Siège), elle avait été l’une des plus courageuses députées européennes pro-vie (elle avait été élue au Parlement européen en 2004 et 2009).

Requiescat in pace.

Encore des églises profanées

Nouveau communiqué de Mgr Marc Aillet concernant les profanations dans le diocèse:

Le jour même de notre communiqué relatif aux événements qui se sont produits ces dernières 48h sur le territoire de la paroisse de Sauveterre-de-Béarn, nous apprenons avec stupéfaction que plusieurs églises du Pays Basque ont à leur tour été visées par une série de vols et de profanations…

En l’état actuel des informations dont nous disposons, les tabernacles ont en effet été forcés et les ciboires subtilisés dans quatre églises de Soule (où les hosties ont néanmoins été laissées sur place).

Le scénario et le mode opératoire sont quasiment les mêmes en ce qui concerne deux autres églises du Pays Basque : l’église de Saint-Palais, et l’église de Bidache où la lunule a également été volée avec l‘hostie consacrée qu’elle contenait.

Compte tenu de l’extrême gravité de telles profanations, j’invite les curés du diocèse à organiser, dès que possible, dans leurs paroisses respectives, une heure d’Adoration réparatrice à laquelle tous les fidèles du diocèse pourront ainsi s’associer, de telle sorte que nous puissions tous ensemble manifester notre foi dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.

En effet, comme l’a rappelé ces jours derniers le pape Léon XIV aux servants d’autel : « L’Eucharistie est le Trésor de l’Église, le Trésor des Trésors ». Quel qu’en soit le mobile, délibérément sacrilège ou non, ces actes à répétition, signes au moins d’un manque grave de respect pour le sacré et d’indifférence pour ce qui constitue « l’évènement le plus important de la vie du chrétien et de la vie de l’Eglise », selon les mots du Saint-Père, sont pour nous l’occasion de renforcer le soin et la dignité dont nous entourons le lieu de la présence réelle, de nous engager à visiter de manière plus fréquente le Seigneur présent au tabernacle de l’autel et de lui exprimer de manière plus fervente notre entière dévotion.

+Marc Aillet
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Fusillade commise par un “transgenre” dans une école catholique des Etats-Unis

Vers 8h30 heure hier, Robin Westman a ouvert le feu dans une église, au nord des États-Unis, lors d’une messe à laquelle assistaient des dizaines d’enfants. L’individu avait méticuleusement préparé sa tuerie. Il a tué deux écoliers et blessé 17 autres personnes dont 14 enfants, dans une église du Minnesota, dans le nord des États-Unis. Des dizaines d’enfants s’y trouvaient pour assister à une messe, organisée pour célébrer la rentrée scolaire.

Le FBI enquête sur la fusillade « en tant qu’acte de terrorisme intérieur et crime de haine visant les catholiques”.

Robin Westman, 23 anssans antécédents judiciaires, est décédé des suites d’une blessure par balle qu’il s’était lui-même infligée. Né homme, Robin Westman s’appelait en 2019 Robert Westman, mais a changé son nom car il s’identifiait en tant que femme. Sa mère a dû faire les démarches car il était encore mineur au moment des faits. Les enquêteurs ont rapidement découvert que l’individu avait une forte présence en ligne, notamment avec une chaîne Youtube. L’une d’elles le montre en train de filmer les pages d’un carnet posé sur ce qui semble être un document détaillant les différentes parties d’une arme à feu. Le carnet est lui rempli d’annotations en russe, et de gribouillages de pentagones sataniques et d’araignées. Un dessin le représente aussi de dos, portant un fusil d’assaut en bandoulière et un pistolet à la hanche, en train de se regarder dans un miroir. Le reflet montre une créature cornue, visiblement diabolique. Plus loin dans la vidéo, l’on peut voir une carte qu’il a esquissée, montrant une vue aérienne de ce qui semble être le plan de l’église. Sur le carnet sont également collés des stickers du personnage de jeux vidéo Luigi, et celui d’un fusil d’assaut kalachnikov sur fond de drapeau LGBT et transgenre.

Sur X, Father V écrit :

Combien de fusillades faudra-t-il encore avant que notre société reconnaisse la dysphorie de genre comme une forme de maladie mentale ? Nous devrions privilégier des solutions psychologiques et spirituelles axées sur la guérison holistique de ces personnes plutôt que sur des modifications physiques et l’encouragement au jeu d’acteur.

Des franc-maçons (pas trop) dérangés par les Insoumis

LFI est un sujet mais il doit y avoir tellement de LFIstes franc-maçons qu’il est compliqué pour le Grand-Orient de se désolidariser des islamo-gauchistes :

Profanation programmée d’une église par la mairie du Vexin sur Epte

A l’occasion des journées portes ouvertes du 19 au 21 septembre, une série d’exposition et de spectacle dont une scène de claviers lasers.. (on ne sait pas ce que c’est ) et surtout un concert de rock, sont organisés par la mairie dans l’église de Vexin-sur-Epte (27) :

Les autorités de l’Eglise ont-elles eu leur mot à dire face à ces initiatives ?

Un lecteur sonne l’alerte :

@manemos.gillesdecaevel Alerte! une visite guidée avant la #profanation de la mairie #alerte #eglise #vexin #catholique @🇻🇦Marie-Tess 🕊️ @Aristote Vérité Siveras @Père Damien ✞ @frerePaulAdrien@Anima Christi 🇻🇦 @Église catholique dans le 92 ♬ son original – Gilles de Caevel ⚜️🇻🇦

@manemos.gillesdecaevel La mairie de Vexin-sur-Epte profanera son église sur l’autel de la culture. Republiez cette vidéo ! 
@marietesschi @animachristi0 @matteo_di_Vernon
#catholic #profanation #destruction #alerte ♬ son original – Gilles de Caevel ⚜️🇻🇦

Eglise fermée face aux dégradations

C’est un symptôme de la décadence française : les villages sont désormais contraints de fermer leurs églises pour éviter les vols et les dégradations.

Ainsi, l’église Saint-Martin-et-Saint-Cloud de Badefols-d’Ans, en Corrèze, ouverte tous les jours au public depuis le week-end de l’Ascension, est désormais fermée sur décision de la mairie. Le tapis du chœur a été volé. Une des portes de la sacristie a été forcée et un graffiti a été retrouvé à côté de l’autre entrée. Parmi les dégradations, le tronc a été ouvert et l’argent a disparu, des cierges et des allumettes ont été retrouvés sous les chaises et le mobilier a été déplacé.

Émirats arabes unis : une présence chrétienne historique

Sur le site archéologique de l’île de Sir Bani Yas, au large d’Abu Dhabi, une croix richement ornée a été découverte. Daté du VIIe siècle, ce témoignage précieux atteste de la présence chrétienne dans le Golfe.

Encadrée et figurant une niche, cette œuvre de 27 cm de long, 17 cm de large et 2 cm d’épaisseur dévoile une fine iconographie : à sa base, des feuillages décoratifs encadrent une pyramide à degrés qui figure le Golgotha, d’où s’élève la croix orientale.

En 1992, un monastère chrétien des premiers siècles a été mis au jour, sur l’île de Sir Bani Yas, à 170 kilomètres au sud-ouest d’Abu Dhabi, par l’équipe archéologique Abu Dhabi Island Archeological Survey. C’est sur ce site que la croix a été découverte. Cette communauté monastique était florissante. La croix témoigne d’une présence chrétienne ancrée dans le paysage avant et pendant l’arrivée de l’islam. Alors que celui-ci venait d’apparaître dans cette zone géographique, l’Église d’Orient s’étendait jusqu’en Chine.

Un documentaire dédié à toutes les paroisses qui ont vu leurs communautés brisées par la mise en œuvre de Traditionis custodes

Dans le documentaire Bread Not Stones récemment publié aux Etats-Unis, les catholiques du diocèse de Charlotte se sont confiés sur l’impact de la messe latine traditionnelle (TLM) sur leur vie et sur leur chagrin face à la suppression de la TLM dans leurs églises paroissiales.

Lundi matin, le magazine Regina a dévoilé « le premier film documentant l’impact de Traditionis Custodes sur une communauté de foi », avec des interviews dans lesquelles des laïcs catholiques ainsi que des prêtres ont parlé de leur amour pour la messe tridentine et de la façon dont elle a changé leur vie.

Le père Timothy Reid, curé de l’église catholique Sainte-Anne à Charlotte, a raconté comment il a commencé à célébrer la messe latine dans le diocèse en 2008 après que le pape Benoît XVI a publié Summorum Pontificum.

Un jeune catholique, Cyrus River Moore, explique dans le film que la messe latine a été déterminante dans sa conversion au catholicisme. « Dès que j’ai franchi ces portes, la grâce qui émanait de cette messe latine m’a submergé », dit-il à propos de sa première messe en latin. Six mois plus tard, il était baptisé et confirmé. Fait remarquable, il confie que l’expérience de grâce qu’il a ressentie lors de cette première messe latine a été encore plus grande que lors de son baptême. « Ça m’a vraiment bouleversé. C’était une expérience incroyable », a déclaré Moore. « J’étais tellement heureux d’être là, même en tant que non-catholique. »

La messe en latin fut décisive pour la conversion d’un autre laïc catholique, le Dr Scott Aumueller. Il raconta avoir assisté à « quelques » messes Novus Ordo avant sa conversion, mais sans succès. « Je ne me serais pas converti s’il n’y avait eu que ça. Je ne l’aurais jamais fait », déclara Aumueller.

Phil Gephart, mari et père de famille, a confié avoir été attiré par le catholicisme et la messe traditionnelle latine alors qu’il cherchait la confession chrétienne qui lui convenait. Un prêtre lui a confirmé qu’il « éprouvait des problèmes démoniaques » dans sa vie spirituelle et que « les prières latines sont en réalité plus efficaces pour combattre les démons ». Pour Aumueller, la messe en latin a non seulement conduit à sa conversion, mais a aussi sauvé son mariage, selon lui et sa femme. Il a déclaré qu’ils « allaient au tribunal du divorce » avant de découvrir la messe en latin.

Les participants à la messe latine du diocèse de Charlotte ont loué l’ Usus Antiquior pour de nombreuses raisons, allant de son héritage profond à sa beauté, en passant par la paix qu’il procure et son côté « masculin » qui attire les jeunes hommes. Une mère a souligné que la TLM peut avoir un « effet très profond » sur les enfants, sur leur compréhension de Dieu, leur relation avec le Christ et leur compréhension du caractère sacré de la messe elle-même.

Clare Gephart a souligné le dynamisme exceptionnel de la communauté paroissiale TLM de sa famille.

« Chaque dimanche, les places sont pleines à craquer. Chaque événement auquel nous participons est bondé et plein de vie, et je ne vois pas cela dans d’autres paroisses comme dans la nôtre. Elle déborde d’amour, de vie, de familles, d’enfants et de personnes âgées, et chaque personne est la bienvenue et prise en charge ».

S’exprimant sur la suppression prochaine des messes latines dans les quatre paroisses du diocèse où elles sont actuellement célébrées, les participants de la TLM se sont tous fait l’écho : ils ont le cœur brisé.

« J’ai pleuré quand nous avons appris la nouvelle », a partagé Clare Gephart.

Une mère a comparé la suppression du TLM à un « divorce forcé ».

« Si la messe latine devait disparaître à Sainte-Anne, ce serait une source de profonde division. Ce serait la pire chose que l’on puisse faire : éloigner une partie de la famille paroissiale. Ce serait comme provoquer un divorce. … Cette liturgie a inspiré tant de personnes, moi y compris, et sans la messe latine, je ne serais pas qui je suis aujourd’hui », a déclaré Felicity Nanashima.

« Ma première pensée a été… quel bon père donne des pierres à ses enfants quand ils demandent du pain ? Ou quel bon père leur donne un serpent quand ils demandent du poisson ? » a demandé une femme anonyme.

La directrice générale de REGINA, Natalie Sonnen, a déclaré à LifeSiteNews dans un commentaire que le film « est l’un des tout premiers à documenter l’impact de Traditionis Custodes sur une communauté religieuse ». Le documentaire est « dédié à toutes les paroisses du monde entier qui ont vu leurs communautés bien-aimées brisées par la mise en œuvre de cette législation qui a soit mal compris, soit déformé la véritable nature de l’amour des fidèles pour le Vetus Ordo », a déclaré Sonnen.

Elle a ajouté qu’elle prie pour nos évêques et nos dirigeants de l’Église, comme le film l’exhorte à la fin :

« Priez pour nos évêques, nos prêtres et les communautés qui ont connu la douleur d’être divisés et dispersés par les bergers mêmes qui veillent sur eux. »

De la liberté d’expression à l’auto-censure

Depuis le début de l’été, une campagne pour la publication d’un livret dénonçant les attaques permanentes contre toutes formes de liberté d’expression est activement soutenue par le « Salon Beige ». Dans ce document intitulé « Paroles interdites, les habits neufs de la censure », Guillaume de Thieulloy révèle avec une grande clarté et un bon sens salutaire tous les stratagèmes utilisés par les pouvoirs en place pour limiter nos moyens d’exprimer des opinions politiques et même religieuses.

Pour l’auteur, la liberté d’expression est de nos jours garantie dans la mesure où l’on se contente de répéter la propagande gouvernementale, sinon gare :

« Nous vivons dans une démocratie dont les institutions prétendent protéger la liberté d’expression, mais qui, dans les faits, la jugulent avec plus d’efficacité que bien des régimes autoritaires. Le tout dans l’indifférence générale, parce que la censure, ici, ne prend pas la forme grossière du bâillon, mais celle plus subtile du « délit d’opinion », de la mise en accusation morale, du procès médiatique, du bannissement social. Camille Desmoulins l’avait déjà dit voici plus de deux cents ans : Ce sont les tyrans malhabiles qui usent des baïonnettes, les habiles usent de la loi. »

Malheur à ceux qui s’écartent du discours officiel. Toutes sortes d’outils permettent de les ramener dans le droit chemin :

“Le tout se fait bien sûr sous l’œil complice des grandes plateformes, converties à la religion du politiquement correct. Leurs algorithmes invisibles traquent les propos dissidents comme des virus. Une blague mal interprétée, une citation hors contexte une critique de l’idéologie du moment, et vous voilà taxé de haineux, de complotiste, de « phobe » en tout genre.”

Mais pire que tout, ce que l’auteur dénonce dans ce livret, c’est l’auto-censure que s’appliquent la plupart des gens pour échapper au tribunal médiatique de ces nouveaux inquisiteurs :

« Il ne s’agit plus de débattre, de confronter les idées, mais d’adhérer sans réserve à une vision du monde imposée par une élite autoproclamée. Cette « élite », composée de journalistes, d’universitaires, de responsables politiques et de militants associatifs, s’arroge le droit de définir ce qui est acceptable ou non dans le discours public. Elle établit des listes de mots interdits, de sujets tabou, de pensées hérétiques. Quiconque ose transgresser ces interdits s’expose à la réprobation, à l’ostracisme, à la mise au ban de la société. Face à cette pression constante, l’autocensure devient une stratégie de survie. Les individus apprennent à taire leurs convictions, à dissimuler leurs opinions, à se conformer aux normes imposées. »

Il devient urgent pour chacun de lire ce texte et de s’en imprégner pour ne pas tomber dans les pièges que nous tendent tous ces représentants d’un pouvoir malveillant. Le mal en question est insidieux et fait déjà des ravages à notre insu comme j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte !

Au début du mois d’août, j’ai publié sur le site du « Salon Beige » un article intitulé : « Envers et contre tous », dans lequel j’abordais la situation actuelle dans la bande de Gaza. Sans chercher à prendre parti pour l’un des deux belligérants, je m’étais juste contenté de souligner l’habitude contestable de Benjamin Nétanyahu de se référer à des textes du prophète Isaïe pour justifier les bombardements sur les populations de Gaza. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un peu plus tard le commentaire suivant en dessous de mon texte :

« 14 août 2025, 12 h 49 min
La haine d’Israël a de beaux jours devant elle ! Le Salon Beige est trop bon d’ouvrir ses pages à de telles publications 😥 »

En contradiction totale avec le contenu du livret présenté par le « Salon Beige » depuis le début de l’été, un lecteur de ce même « Salon Beige » était prêt à censurer un article sous prétexte qu’il n’allait pas dans son sens. Qu’on ne soit pas d’accord avec quelqu’un, je le comprends parfaitement mais de là à vouloir le censurer !

Malheureusement, je n’étais pas au bout de mes surprises. Un autre lecteur s’en prenait directement au responsable du « Salon Beige » dans un commentaire consternant :

« 14 août 2025, 22 h 58 min
Sans rouler pour Nétanyahu, j’avoue quelle a été ma sidération totale de voir le nom de Guillaume de Thieulloy dans la tribune critiquant les opérations militaires à Gaza SANS UN MOT sur les otages et sans appel à leur libération. Que le Hamas libère les otages et qu’il dégage pour que cette tragédie cesse. »

En pleine campagne pour la publication d’un livret sur la liberté d’expression comment un lecteur du « Salon Beige » pouvait émettre un tel reproche à l’auteur de ce livret ? Guillaume de Thieulloy pouvait très bien signer une tribune dénonçant les abominations en cours à Gaza sans pour autant vouloir expliquer tous les tenants et les aboutissants de cette guerre. Ne pas aborder le problème des otages ne signifie pas que l’on s’en désintéresse, et reprocher ainsi à quelqu’un de ne pas avoir abordé ce sujet relève d’un procès d’intention !

Non décidément, il est temps que chacun lise attentivement ce livret sur la liberté d’expression avant que plus personne n’ose exposer un autre avis que la propagande officielle, et que nous tombions nous aussi dans le piège de l’auto-censure !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

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