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L’influence chinoise sur le canal de Panama

Lu dans Conflits :

Ouvert en 1914 et modernisé à plusieurs reprises, le canal de Panama est aujourd’hui un passage maritime incontournable. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD), il représente environ 3 % du commerce maritime mondial. Il est particulièrement stratégique pour le transport des hydrocarbures, des conteneurs et des céréales entre les États-Unis, l’Asie et l’Europe. D’après l’Autorité du Canal de Panama, près de 14 000 navires empruntent cette voie chaque année, représentant plus de 300 millions de tonnes de marchandises.

Élargissement de 2016 et nouveaux défis

Face à la croissance du commerce maritime et à l’augmentation de la taille des navires, un programme d’expansion a été initié et achevé en 2016. Cette modernisation a inclus la création d’une nouvelle voie de navigation, permettant le passage des porte-conteneurs Neo-Panamax, capables de transporter jusqu’à 14 000 EVP (équivalents vingt pieds), contre 5 000 EVP pour les navires Panamax traditionnels. L’Autorité du Canal de Panama indique que cette expansion a permis d’augmenter de 50 % la capacité de transit.

Cependant la raréfaction de l’eau douce, essentielle au fonctionnement des écluses, est un véritable défi pour le canal. En effet, le changement climatique et les sécheresses récurrentes affectant les bassins du lac Gatún et du lac Alajuela compliquent l’approvisionnement en eau du canal. En 2023, ces conditions ont contraint l’Autorité du Canal de Panama à réduire le nombre de transits quotidiens de 36 à 24, impactant ainsi le trafic maritime mondial.

Trump et l’influence chinoise

Sous la première présidence de Donald Trump, la relation entre Washington et Panama avait déjà évolué, notamment en raison des tensions commerciales avec la Chine, l’un des principaux utilisateurs du canal. Les États-Unis ont ainsi exprimé leurs inquiétudes quant à l’implication croissante des entreprises chinoises dans l’économie panaméenne, y compris dans des projets portuaires liés au canal. Le renforcement des relations entre Panama et Pékin après l’établissement de relations diplomatiques en 2017 a conduit à des pressions diplomatiques américaines pour limiter l’influence chinoise sur le canal.

Tout juste investi pour son 2e mandat, Donald Trump a une nouvelle fois annoncé son intention de réévaluer les relations commerciales avec Panama, critiquant une influence chinoise jugée grandissante sur le canal et une surtaxation des navires américains qui empruntent le canal. Il a menacé de réduire les accords commerciaux avec Panama et de renforcer la présence américaine dans la région – voire prendre le contrôle du canal – pour sécuriser les routes commerciales vitales des États-Unis. Cette annonce a suscité une réaction immédiate du gouvernement panaméen, qui a réaffirmé son engagement envers la neutralité du canal et son autonomie totale dans la gestion de cette infrastructure stratégique.

Un espoir pour le Liban ?

D’Antoine de Lacoste dans Politique magazine :

Aimer le Liban, observer tristement son déclin apparemment inexorable, peser ses chances de survie, réclament l’exercice permanent de la vertu d’Espérance.

A vue humaine, le Liban semble perdu. Ruiné par une crise financière qui a dépossédé ses habitants de leurs économies, fracturé par le communautarisme, pris en otage par une classe politique corrompue, aucune porte de sortie ne semble possible. Alors beaucoup de jeunes, chrétiens notamment, fuient. Ils vont retrouver familles et amis en France, au Canada, en Australie, en Afrique même. Rien ne semble pouvoir arrêter cette descente aux enfers.

Mais depuis quelques jours, une petite musique nouvelle se fait entendre. Et si Joseph Aoun était différent des autres ? Et si le nouveau président de la République libanaise allait parvenir à s’élever au-dessus du marigot ?

Elu le 9 janvier par 99 voix sur 128 par le Parlement, il a réussi à rallier sur son nom une large partie des multiples tendances du Parlement. Même le Hezbollah, tenté par Frangié, a fini par se faire une raison.

Le chef d’Etat major de l’armée va donc succéder à son homonyme, sans lien de parenté, Michel Aoun, lui-même ancien patron de l’armée. Michel Aoun a déçu le peuple libanais. Il s’était concilié la Syrie et le Hezbollah mais n’a pas su convaincre les sunnites. Honni par une partie de la communauté chrétienne, il ne fit rien pour s’en rapprocher. Son triste mandat s’est achevé en octobre 2022. Il n’en restera rien.

Joseph Aoun fut très habile au cours de la campagne auprès des députés, où il ne donna jamais l’impression de s’engager à fond. Point de petits arrangements entre amis, pas de promesses inconsidérées, le nouveau président s’est comporté comme s’il était l’ultime recours après deux ans et trois mois de vacance du pouvoir présidentiel.

La campagne fut menée pour lui par trois puissances étrangères : Etats-Unis, France et Arabie Saoudite. Bien décidées à imposer leur candidat, elles n’ont pas lésiné sur les démarches. « C’est une des rares fois où nous subissons ce niveau de pressions internationales » a déclaré Nabih Berri, le président chiite du Parlement libanais.

Si les chiites, représentés par Nabih Berri et sa milice Amal d’un côté, et le Hezbollah de l’autre, ont fini par céder, c’est qu’ils n’avaient plus le choix. Depuis l’invasion du Liban par Israël, le Hezbollah est affaibli. Certes, les Israéliens sont loin d’être en terrain conquis au Liban sud, ont subi des pertes non négligeables et devront sans doute partir sous la pression américaine, Trump n’étant pas Biden. Mais, contrairement aux invasions précédentes, le Hezbollah n’a cette fois pas réussi à résister au point d’impressionner les opinions publiques libanaises et israéliennes. Surtout, sa direction a été décapitée par les bombardements israéliens qui ont, encore une fois, ravagé le sud Liban et une partie de Beyrouth.

UN PREMIER MINISTRE PRESTIGIEUX

Le premier acte de Joseph Aoun fut bien sûr de nommer un premier ministre. Conformément à la règle non écrite, issue du Pacte de 1943, c’est à un sunnite qu’échoit ce poste (en complément d’un président chrétien et d’un président de l’assemblée chiite). Son choix s’est porté sur Nawaf Salam. Brillant fonctionnaire international, il était juge à la Cour Internationale de Justice depuis de nombreuses années, et en avait été nommé président en 2024. Un poste prestigieux et très convoité.

Comme Joseph Aoun, il a la réputation d’être incorruptible, chose rare au Liban.  L’avenir dira si cela est vrai mais il est certain que rien n’est venu entacher sa réputation sur ce plan-là. Issu de la gauche, Salam est un chaud partisan de la cause palestinienne. Cela rassure les Hezbollah qui, bien que n’ayant pas voté pour lui au parlement, va adopter une position neutre dans un premier temps.

Malgré tout, la voie de Joseph Aoun et de Nawaf Salam est étroite. Depuis les accords de Taëf de 1989 qui ont affaibli les pouvoirs du président et donc des chrétiens, on sait que même un président désireux de réformer le pays ne peut réussir que s’il est soutenu par l’ensemble de la classe politique. Or, c’est aujourd’hui à peu près impossible. Il y a trop d’intérêts occultes, de corruptions collectives et individuelles, d’arrangements douteux. Le pacte de 1943 est devenu, depuis la fin de la guerre, un pacte de corruption. Celui qui voudra faire bouger les lignes se heurtera à une résistance passive infranchissable. Dans le pire des cas, il risque de se faire assassiner. Une longue liste a ensanglanté le Liban.

UN SOUTIEN INTERNATIONAL DECISIF

Alors pourquoi espérer cette fois ? Parce que les Etats-Unis ont décidé de saisir une opportunité : l’affaiblissement du Hezbollah et, par-delà, de la communauté chiite.  La victoire des islamistes sunnites en Syrie, les pertes importantes dues aux bombardements israéliens puis aux combats dans le Liban sud et enfin (et peut-être surtout) la disparition de son commandement ont fait reculer de plusieurs années la puissance de la milice chiite. Elle se reconstituera, soyons en sûrs, mais cela prendra du temps. Alors c’est le bon moment pour Washington de pousser son candidat. Car Joseph Aoun est très proche des Américains. Il est diplômé de l’université américaine de Beyrouth et a effectué plusieurs séjours aux Etats-Unis où il a notamment été formé à la lutte contre le terrorisme.

Son alignement n’est toutefois pas complet et il ne faudrait pas le voir comme une marionnette de Washington : entre un Américain et un Libanais, il y aura toujours le hiatus israélien. Les ravages provoqués par les bombardements israéliens depuis des années indignent les Libanais. Joseph Aoun a déjà évoqué « l’agression israélienne » depuis son élection.

Cependant, les Américains sont en confiance avec le nouveau président et cela ouvrira la voie à un soutien financier fourni à l’armée dans un premier temps puis à la reconstruction et la modernisation du pays dans un second temps, une fois que les Etats-Unis seront certains que leurs dollars ne se perdront pas dans les sables de la corruption.

Les motivations saoudiennes sont un peu différentes. Contrairement aux Américains qui se sont réjouis de la chute de Bachar el-Assad et ont probablement donné un coup de main aux islamistes de HTC, le prince héritier Mohamed ben Salman (MBS) est mécontent de ce changement de régime. Il avait normalisé sa relation avec Damas et ne voulait surtout pas voir la Turquie mettre la main sur la Syrie. Ce n’est pas vraiment le cas bien sûr mais les ambitions d’Erdogan dans la région sont bien connues et l’avenir en Syrie est plus qu’incertain. MBS est d’autant plus vigilant que les réseaux turcs sont très actifs dans la communauté sunnite du Liban.

Il vaut donc mieux sécuriser le Liban avec un homme qui s’entendra certainement avec l’Arabie Saoudite dont les moyens financiers seront précieux pour reconstruire le pays.

La France quant à elle représente l’Europe et sa capacité à distribuer de l’argent. Cela nous changera du puits sans fond de l’Ukraine.

Les mots et les actes de Joseph Aoun vont être maintenant disséqués. Le peuple libanais espère en lui, il ne doit pas le décevoir.

Antoine de Lacoste

Gaza : la proposition de Donald Trump arrange beaucoup de monde

Lu dans la lettre hebdomadaire de la revue de géopolitique Conflits :

La diplomatie façon Trump vient de prendre tout le monde de court. Sa dernière proposition de déplacer les Gazaouis et de faire de la bande de Gaza une Côte d’Azur du Moyen-Orient a suscité une vive réaction.

Le sujet des Gazaouis gêne tout le monde, surtout les pays arabes qui leur rappellent pourtant sans arrêt leur « indéfectible soutien ». Mais ils craignent tous – surtout les voisins – la bombe démographique plus ou moins à retardement de Gaza. En 1950, ils étaient 200 000. Aujourd’hui ils sont 2 millions (+ 1 000% en 70 ans) pour 45 km2. La situation n’est pas tenable et que D. Trump aborde le sujet arrange beaucoup de monde.

Outre l’alimentation de la guerre, l’explosion démographique pourrait provoquer une marche du retour de centaines de milliers de femmes et d’enfants (avec parmi eux des combattants) qu’Israël serait incapable de repousser. Mais ils peuvent aussi partir à l’est, en Jordanie, ou au sud, en Égypte. Et ces deux pays redoutent l’arrivée de Gazaouis pétris d’idées du Hamas qui renverseraient leur fragile stabilité.

L’Égypte a déjà fait l’expérience des Frères musulmans, dont le Hamas est une émanation. Ils sont arrivés au pouvoir (2012-2013) avec les Printemps arabes puis ont été rejetés par la rue après un virage autoritaire et des résultats économiques catastrophiques. Pour rien au monde les Égyptiens ne voudraient les revoir.

Mais pour Fabrice Balanche, l’un des meilleurs spécialistes du Moyen-Orient, on ne peut exclure l’hypothèse égyptienne. Le clan d’al-Sissi tire des profits considérables de l’économie clandestine dans le Sinaï. Les passages d’hommes et de matériels entre Gaza et l’Égypte alimentent un circuit court entre les tribus locales et le gouvernement. L’Égypte est en crise économique ; il faut faire rentrer de l’argent.

« Le Caire pourrait accepter d’accueillir une partie des Palestiniens, pense-t-il. Sûrement pas dans le Sinaï, au risque de déclencher une guerre avec Israël, mais peut-être pour les installer à l’ouest, à El-Alamein. Le gouvernement égyptien ne refuserait pas de capter les fonds américains. Alors bien sûr il faudrait tout construire, mais les Égyptiens sont des bétonneurs, ça ne leur fait pas peur. »

La cause palestinienne, et surtout gazaouie, ne rassemble plus personne au Moyen-Orient. Alors que la plupart des pays sont ruinés par des décennies de conflit, la priorité est de se nourrir puis de se reconstruire. Il n’y a guère plus qu’en Occident qu’on s’en soucie. Provocateurs, les Israéliens ont proposé d’envoyer des Gazaouis en Espagne et Irlande, ce que l’UE ne pourra refuser au nom du droit des réfugiés… Les Européens ferment toute porte à la discussion.

Pourquoi voit-on tant d’oeuvres modernes si laides dans les églises ?

Dans un numéro de France catholique consacré à l’art et au beau, Emilie Pourbaix a interrogé Pierre-Henri Rousseau. Extrait :

“Guerre de Géants”, des vitraux racontent leur histoire, la Guerre de Vendée.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Pour ne pas oublier les souffrances endurées pendant la guerre de Vendée, et pour honorer la bravoure et le courage de ses héros, souvent anonymes, les vitraux des églises de l’ancienne « Vendée militaire » leur rendent hommage.

Dans cet ouvrage de Daniel Durandet, près de 220 décors enchâssés dans les pierres des murailles, dans un magnifique jeu de lumières aux couleurs de l’arc-en-ciel, vous sont proposés, pour la première fois, en grand format et dans leur intégrité.

Une œuvre monumentale mettant sous vos yeux, comme vous n’avez jamais pu la contempler jusque-là, cette imagerie guerrière et sa double identité, à la fois religieuse et historique. Ce véritable drame en six actes et soixante scènes prenant les allures d’une sublime bande dessinée d’images populaires, est accompagné d’un récit passionnant, imagé et compréhensible par tous, décrivant minutieusement le message porté par ces vitraux.

En faisant « parler ces vitraux » l’objectif est d’interpréter l’histoire qu’ils racontent à leur manière, à savoir les événements de cette guerre ancrés dans la mémoire collective, que leurs créateurs ont voulu transmettre à travers ce travail d’art, afin que les générations futures se souviennent et n’oublient pas ces faits à la fois glorieux et tragiques.

On retrouvera avec émotion, la représentation d’une des premières victimes dès les répressions précoces de mai 1791. Aux soldats menaçants qui lui disaient : « Rends-toi ! » il répondit : « Rends-moi mon Dieu ! ». Puis les scènes de pardon avec le Pater de d’Elbée et le cri de Bonchamps mourant : « Grâce, grâce aux prisonniers ! ». Magnifique. Bouleversant.

Dans ce « catéchisme », il ne faudrait pas oublier d’y associer les maitres verriers, véritables magiciens qui ont su par leur sensibilité et leur art nous permettent de communier avec ce glorieux passé en y créant les décors immortels de ce théâtre du Souvenir.

Que ces témoignages réunis dans une très belle édition, nous aide à porter toujours plus haut, pour les générations à venir, la mémoire de ces hommes qui se sont levés pour défendre leur foi chrétienne au risque de leur vie.

Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE

https://www.livresenfamille.fr/revolution-vendee/28134-les-vitraux-racontent-la-guerre-de-vendee.html?aff=Mjoz

Album relié de 265 pages, Préface de Mgr Jacolin, évêque de Luçon, Edition La Geste, 39 €.

Création d’un groupe de travail, dirigé par le ministre de la Justice, pour “poursuivre les faits de violence et vandalisme antichrétiens”

Evidemment, ça ne se passe pas en France, mais aux Etats-Unis.

Donald Trump a annoncé jeudi 6 février la création d’un groupe de travail, dirigé par le ministre de la Justice Pam Bondi, pour “éradiquer les préjugés antichrétiens” au sein du gouvernement fédéral et dans la société américaine en général.

“Je vais signer un décret pour faire de Pam Bondi le chef d’un tout nouveau groupe de travail pour éradiquer les préjugés antichrétiens. Il est grand temps, non?”

“La mission de ce groupe de travail sera de mettre fin immédiatement à toutes les formes de discrimination contre les chrétiens au sein du gouvernement, y compris au sein du ministère de la Justice, (…) du service des impôts, du FBI”.

Donald Trump a expliqué que ce groupe de travail allait également

“poursuivre les faits de violence et vandalisme antichrétiens dans notre société, et remuer ciel et terre pour défendre les droits des chrétiens et des croyants dans tout le pays.”

Basilique Saint-Pierre : un forcené est monté sur l’autel de Saint-Pierre

Idéologie du genre : L’Argentine interdit les traitements pour les mineurs

Le gouvernement argentin a annoncé vouloir interdire les traitements hormonaux et les opérations chirurgicales de « transition de genre » pour les mineurs.

Actuellement, les mineurs peuvent subir des traitements de « transition de genre » avec l’accord de leurs parents. Si ces derniers refusent, ils peuvent recourir à un juge. « Ces interventions auxquelles les enfants sont exposés constituent un risque sérieux pour leur santé, tant physique que mentale, car elles impliquent une interruption de leur processus de maturation », relève le porte-parole de la présidence.

D’autre part, les autorités empêcheront les prisonniers d’être transférés « s’ils changent de sexe après avoir commis un crime ». Ainsi, les détenus seront assignés aux quartiers pénitentiaires en fonction du sexe inscrit sur leur carte d’identité au moment où le crime pour lequel ils sont emprisonnés a été commis. Pour les délits sexuels, aucun transfert ne sera autorisé, même si les détenus se déclarant transgenres ont demandé un changement de sexe sur leurs papiers d’identité avant de commettre le délit.

Ces mesures qui constituent un « combat frontal contre l’extrémisme de genre » seront adoptées par décret, précise la présidence argentine.

Source : Gènéthique

Saint Théodore : La sainteté est héroïsme

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Nous ne pouvons pas nier que les nouvelles que nous recevons parfois sont de nature à nous alarmer. Il semble que ce qui est blanc doive être appelé noir et vice versa. Ces derniers temps, on parle beaucoup de la virilité comme si elle pouvait être remise en question, alors qu’elle est un attribut fondamental de l’homme. Malheureusement, certains cherchent à confondre la force de la virilité avec la violence, afin de discréditer la virilité elle-même en les assimilant l’une à l’autre. En réalité, critiquer la virilité reviendrait à critiquer la féminité, qui est sans aucun doute une caractéristique belle et essentielle de toute femme.
Parmi les manifestations de la virilité de l’homme figurait (et devrait toujours figurer) celle d’être un guerrier. Et, ici, j’anticipe les critiques possibles : guerrier ne signifie pas belliciste, avide de sang et impitoyable, mais celui qui est toujours prêt à défendre sa famille, sa patrie et sa foi avec les moyens nécessaires. Aujourd’hui, on peut aussi combattre en écrivant des livres et des articles. Nous parlons donc d’un “esprit guerrier”, ce même esprit qui anime ceux qui s’inspirent de l’idéal chevaleresque. L’Église a reconnu la sainteté de nombreux saints qui furent aussi des soldats. L’un d’eux est saint Théodore, que l’Église célèbre le 7 février.
Il y a une certaine confusion autour de saint Théodore martyr, car le calendrier mentionne deux saint Théodore – un soldat et un général – mais, en réalité, il s’agirait de la même personne. Il était un soldat romain ayant vécu entre la fin du IIIe et le début du IVe siècle. On lui demanda de sacrifier aux dieux, mais, étant chrétien, Théodore refusa. Pire encore, il incendia le temple de la déesse-mère Cybèle. Pour cela, il fut martyrisé. Les informations que nous avons sur lui proviennent d’un célèbre discours de Grégoire de Nysse.
Antonio Borrelli, sur santiebeati.it, raconte :
“Son culte se répandit dans tout l’Orient chrétien et plus tard dans l’Empire byzantin. En Occident, la première trace d’un culte qui lui fut rendu est le mosaïque absidial encore existant dans la basilique des saints Côme et Damien au Forum Romain, érigée entre 526 et 530. Des monastères lui étaient déjà dédiés à la fin du VIe siècle à Palerme, Messine, Ravenne et Naples. À Venise, jusqu’au XIIe siècle, il était invoqué comme le patron de la ville avant d’être remplacé par saint Marc. Selon une tradition ancienne, son corps fut transféré à Brindisi, où il est conservé dans une châsse en argent dans la cathédrale. À Venise, il est représenté sur des vitraux et sur les portes d’orgues de deux églises, ainsi que sur la colonne de la Piazzetta San Marco, au sommet de laquelle se dresse sa statue en armure de guerrier, avec un dragon à ses pieds, semblable à un crocodile.
Au IXe siècle, Théodore était le seul saint portant ce nom. Cependant, plus tard, un autre Théodore apparut – non plus soldat, mais général – qui serait mort à Héraclée sous le règne de Licinius le 7 février et qui fut également enterré à Euchaita le 3 juin. Cette duplication du même martyr Théodore donna naissance à deux traditions légendaires distinctes, dont les récits subsistent en grec, en latin et dans d’autres langues orientales, influençant ainsi les dates de commémoration. Dans les synaxaires byzantins, le général Théodore est commémoré le 8 février, tandis que le soldat l’est le 17 février. Dans les martyrologes occidentaux, en revanche, le général est célébré le 7 février et le soldat le 9 novembre. Parfois, ils apparaissent ensemble dans des mosaïques ou des fresques représentant des saints militaires. Toutefois, il s’agit bien de la même personne commémorée à deux dates différentes.”
La cause du martyre de saint Théodore ne fut donc pas une bataille contre un ennemi extérieur, mais une bataille contre un ennemi encore plus redoutable : lui-même. Peut-être qu’en sacrifiant aux idoles, il aurait obtenu des faveurs, des honneurs, une promotion. Mais il ne l’a pas fait. Il a préféré rester fidèle à sa foi avec l’esprit d’un guerrier, viril et courageux.
Combien de petits actes de martyre nous sont demandés dans la vie, et combien de fois les refusons-nous ? Trop souvent, nous préférons fuir et succomber à l’ennemi qui est en nous : orgueil, ambition, faiblesse de la chair. C’est pourquoi l’héroïsme de la sainteté, que Théodore incarne parfaitement, doit toujours être un objectif de notre vie chrétienne. Et ce combat n’est pas une passivité, mais une action, parfois une réaction. L’ennemi veille toujours.
Don Marcello Stanzione parle ainsi du combat spirituel :
“Nous vivons une époque triste pour la foi, et toutes les difficultés sociologiques actuelles (athéisme de masse, pornographie, drogue, alcoolisme, homosexualisme, idéologie du genre, effondrement de la famille et de l’Église telle qu’elle a été vécue pendant des siècles) nous poussent vers un christianisme où le combat spirituel est le pain quotidien du chrétien militant. Tout le catholicisme authentique… est imprégné d’héroïsme.
Traditionnellement, la confirmation fait des jeunes catholiques des soldats du Christ, et la gifle rituelle donnée par l’évêque sur la joue droite du confirmé provient de l’alapa militaris, la claque infligée aux recrues de l’armée romaine pour symboliser leur première blessure. Le mot sacramentum, qui au IIIe siècle commence à désigner les sacrements chrétiens du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie, désignait à l’origine le serment prêté par les légionnaires romains, signifiant l’initiation à une nouvelle forme de vie, un engagement total et un service fidèle jusqu’à la mort.
Dans le Nouveau Testament, saint Paul nous parle de l’armure spirituelle, et nous constatons qu’en Éphésiens 6, 11-17, il décrit l’équipement militaire qui nous est donné pour mener la guerre spirituelle. Paul était emprisonné à Rome, probablement enchaîné à un soldat romain, lorsqu’il écrivit son épître aux Éphésiens. La description de l’armure spirituelle est basée sur celle d’un soldat romain prêt pour le combat rapproché. L’armure de Dieu représente la vérité dans notre mode de vie, et la revêtir ne signifie pas accomplir des gestes symboliques. Le mot grec utilisé indique que nous la revêtons une fois pour toutes, et non chaque jour, bien que nous devions marcher avec elle quotidiennement.” (in riscossacristiana.it).
Ne nous trompons pas : la plus grande bataille, comme le savent les vrais chevaliers, est contre nos propres faiblesses et manquements. Seul leur contrôle, qui n’est pas chose aisée, nous permet ensuite de remporter les combats contre les ennemis extérieurs.
Un traité classique sur le sujet est Le Combat Spirituel de Lorenzo Scupoli :
« Puisque les sacrifices et les offrandes des mortels vous ont toujours plu, ô Majesté, et vous plaisent encore, lorsqu’ils sont offerts d’un cœur pur pour votre gloire, je présente ce petit traité du Combat Spirituel, le dédiant à votre divine Majesté. Et je ne recule pas sous prétexte que ce traité est modeste : il est bien connu que vous êtes le seul Seigneur suprême qui se complaît dans les choses humbles et méprise les vanités et les prétentions du monde. Et comment aurais-je pu, sans reproche ni dommage, le dédier à une autre personne que votre Majesté, Roi du ciel et de la terre ? Tout ce qu’enseigne ce petit livre est votre doctrine, car vous nous avez appris que, cessant de nous fier à nous-mêmes, nous devons nous confier en vous, combattre et prier. De plus, si chaque combat a besoin d’un chef expérimenté pour guider la bataille et encourager les soldats—qui combattent d’autant plus vaillamment qu’ils servent sous un capitaine invincible—combien plus ce Combat Spirituel en aurait-il besoin ? C’est pourquoi nous avons tous, résolus à combattre et à vaincre tout ennemi, choisi pour Capitaine Vous, Jésus-Christ : Vous qui avez vaincu le monde, le prince des ténèbres, et qui, par les blessures et la mort de votre très sainte chair, avez vaincu la chair de tous ceux qui ont combattu et combattront courageusement. »
Rappelons-nous que la sainteté ne peut être qu’un héroïsme, né des batailles que nous parvenons à remporter : combats contre le découragement, la dépression, les vices, la maladie, la peur, les obsessions et l’égoïsme. Seul avec l’esprit du soldat, comme nous l’enseigne l’exemple de saint Théodore, nous pourrons suivre notre Capitaine, Jésus-Christ.
Dans le Livre du Deutéronome (20, 3-4), également cité par Lorenzo Scupoli, nous trouvons cette exhortation :
« Écoute, Israël ! Vous allez aujourd’hui livrer bataille à vos ennemis ; que votre cœur ne défaille pas ; ne craignez pas, ne tremblez pas et ne vous épouvantez pas devant eux, car le Seigneur votre Dieu marche avec vous pour combattre pour vous contre vos ennemis et vous donner la victoire. »
Si nous nous abandonnons à Lui, nous Lui remettons le sort du combat. Parmi les conseils que Jésus aurait donnés à sainte Faustine Kowalska pour vaincre le démon, il y a celui-ci : « Laisse les autres agir comme ils le veulent, toi, agis comme je le veux de toi. »
Il peut sembler difficile aujourd’hui d’aller à contre-courant, mais ce n’est pas impossible. Certes, cela a un prix, mais avec l’aide de Dieu et l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, nous pouvons laisser de côté les batailles que nous avons perdues et viser résolument la victoire finale.

Programme d’éducation sexuelle à l’école : « une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse »

Communiqué du Syndicat de la famille :

Comme redouté par de nombreux observateurs, professionnels, associations et parents, le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est inadapté et ne répond pas aux enjeux fondamentaux d’une jeunesse marquée par l’explosion du porno, des réseaux sociaux et de la sexualité sans amour. Si quelques améliorations demandées par Le Syndicat de la Famille ont pu être intégrées dans le texte, la vigilance s’impose sur les modalités de mise en œuvre de ce programme qui doit évidemment être assuré intégralement par des enseignants. Cela implique d’interdire à des associations ou à des personnes extérieures à l’Education nationale d’assurer ce qui est désormais un enseignement scolaire.

L’apprentissage de la notion d’intimité, du respect de soi et des autres va naturellement dans le bon sens, tout comme la prévention vis-à-vis de l’utilisation des réseaux sociaux et de ses dérives comme les sextos et le partage de nude. En revanche, il est très regrettable de ne commencer en CM2 pour ce qui concerne la prévention vis-à-vis de la pornographie, qui n’arrive réellement qu’en 4e. A contrario, ouvrir la guerre des sexes dès l’âge de 3 ans est parfaitement déplacé, tout comme l’obsession des « stéréotypes de genre », « assignations de rôles » (notions que l’Education nationale n’évoque d’ailleurs pas dans ses éléments de langage officiels sur le programme pour les maternelles) et autres concepts politiques inspirés du wokisme. Au lieu d’opposer une moitié de la société contre l’autre, il est urgent de faire de la pédagogie sur la différence entre les filles et les garçons et leurs complémentarités, dans un esprit d’égalité.

L’école doit rester un sanctuaire préservé de toute idéologie

A partir de la rentrée 2025-2026, le programme sera déployé dans les écoles, collèges et lycées. Compte tenu de la sensibilité des enjeux qui touchent à l’intime de chaque jeune, les parents seront attentifs et les enseignants mobilisés. Il va de soi que ce programme scolaire doit être assumé et dispensé par des enseignants. Ils sont formés pour transmettre les savoirs aux élèves. Ce lien est le socle de la confiance entre l’école et les parents. Aussi, tout comme les séances scolaires consacrées à la lutte contre le harcèlement, l’éducation affective, relationnelle et à la sexualité doit être exclusivement dispensée par des enseignants. Cela signifie qu’aucune association, qu’elle soit ou non agréée par l’Education nationale, ne doit prendre en charge cet enseignement.

Questionner la représentativité du conseil supérieur des programmes

La préparation du programme d’éducation à la sexualité a fait l’objet de vives controverses et inquiétudes depuis plusieurs années. De multiples voix se sont fait entendre pour souligner la sensibilité de cet enseignement et la nécessité de construire un programme bénéfique pour les élèves, en tenant compte de leurs âges et de la responsabilité des parents. Comme détenteurs de l’autorité parentale, ces derniers sont les éducateurs de leurs enfants et doivent pouvoir, à ce titre, en assumer toute la responsabilité, notamment sur les enjeux de sexualité, de lutte contre la pornographie, le harcèlement et toutes formes de violences entre enfants. Dans ce contexte, il est étonnant que le conseil supérieur des programmes ait validé à l’unanimité un texte si sensible. Sa composition ne reflète manifestement pas la diversité de la société ce qui appelle à une réflexion sur son évolution.

« Le contenu du programme d’éducation affective, relationnelle et à la sexualité à l’école est une réponse plus que décevante à une préoccupation bien réelle. L’opposition entre les garçons et les filles, les premiers étant systématiquement les agresseurs présumés et les secondes les inévitables victimes, n’est pas la réponse à la hauteur des enjeux. Ce n’est pas non plus en opposant le sexe et l’amour que les jeunes pourront affronter les ravages de la pornographie, du harcèlement et de la violence et devenir des adultes responsables. Ce programme est une occasion ratée de construire une ambition pour la jeunesse » résume Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.

Tous ces journaux « indépendants » qui vont faire faillite, privés de l’aide du gouvernement américain

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche :

« La Maison Blanche ne financera plus les médias américains Politico, The New York Times et Associated Press. L’USAID a financé des médias, y compris Politico, dont le représentant est présent dans cette salle. Je peux confirmer que plus de 8 millions de dollars de l’argent des contribuables ont servi à subventionner des abonnements à Politico. L’équipe travaille actuellement à l’annulation de ces paiements.

Reporters sans frontières écrit sans honte :

Le gel de l’aide à l’étranger décrété par Trump plonge le journalisme, dans le monde entier, dans le chaos.

Traumatisme chez les gauchistes : Bardella invité au déjeuner des best-sellers de L’Express

Jordan Bardella a été invité au déjeuner des best-sellers de L’Express organisé au Royal Monceau, avenue Hoche, en raison du succès de son livre, Ce que je cherche (Fayard), publié le 9 novembre, à la 18e place des meilleures ventes de l’année avec près de 190 000 exemplaires à ce jour (175 000 en 2024).

L’Express assume :

C’est un fait, nous ne censurons aucun best-seller, essai comme fiction. En 2015, Éric Zemmour était bel et bien présent lui aussi à nos agapes de l’édition pour Le Suicide français (Albin Michel)- faut croire qu’à l’époque il sentait moins le soufre. Tout comme Philippe de Villiers, invité pour Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel) en 2016, Christiane Taubira en 2017 pour Murmures à la jeunesse (Philippe Rey) ou encore François Hollande en 2019 pour Les Leçons de pouvoir (Stock). Etre sur la photo avec Bardella alors que l‘élection présidentielle est dans deux ans, nos auteurs ne vont jamais l’accepter, clament en substance quelques éditeurs.

Mediapart s’étrangle et c’est savoureux :

La lecture du compte rendu de ce déjeuner, commis par L’Express une fois les petits-fours digérés, permet à elle seule de mesurer le moment de bascule dans lequel nous nous trouvons. Concentré d’entre-soi et de dépolitisation, il donne un aperçu effarant de ce petit monde sans problèmes. […] Un monde où l’extrême droite ne représente aucun véritable danger et où l’on raille même celles et ceux qui s’en inquiètent. Un monde où l’on aperçoit Amélie Nothomb, donc, une « coupe de (très bon) Moët à la main et sourire aux lèvres », déambuler dans les salons chics du Royal Monceau, où s’est retrouvé ce petit comité. […] « Vous auriez invité Trump, c’était pareil, je serais venue ; cela fait vingt-cinq ans que je participe au déjeuner, ce n’est pas Bardella qui va m’empêcher d’assister à celui-là », a-t-elle affirmé à ses hôtes, en évoquant son père qui « était diplomate » et « a reçu Mao Zedong à la maison » – comment cela, il n’y a pas de rapport ?

On pourrait aisément arguer qu’Amélie Nothomb a construit une partie de sa légende sur le fait de manger des fruits pourris et de saliver devant des poubelles. Elle n’en est donc plus à cela près. Mais que dire des autres, cette « cinquantaine de convives » qui se sont joyeusement « attaqués au saumon fumé, suivi d’un suprême de volaille et d’une tartelette à la poire », sans s’interroger un seul instant sur leur entrée fracassante dans le grand monde de la banalisation de l’extrême droite ?

Parmi eux, figuraient l’auteur de polars Maxime Chattam, le romancier David Foenkinos – qui en a profité pour faire des blagues sur le nom du côtes-du-Rhône servi à table, parce que « çaaa vaaaa », on peut quand même rire de tout avec tout le monde –, l’autrice de dark romance Laura Swan, le médecin légiste belge Philippe Boxho, ou encore le prix Goncourt 2023 Jean-Baptiste Andrea. Mais l’essentiel des assiettes du Royal Monceau a été vidé par des dirigeant·es du milieu de l’édition.

Leurs échanges, retranscrits partiellement par L’Express, donnent à voir ce milieu encore profondément bourgeois, conservateur et homogène, qui se pense trop souvent au-dessus de la société et de ses considérations. Et qui ne voit vraiment pas le problème à déjeuner avec le président du RN. D’autant que si on le leur proposait – anticipons déjà les arguments qui pourraient être opposés, à grand renfort de citations apocryphes de Voltaire –, ils déjeuneraient avec n’importe qui d’autre.

[…] Pour conclure cette mauvaise blague, l’hebdomadaire cite un éditeur qui confie en fin de repas à son voisin de table que Jordan Bardella « est quelqu’un de très bien élevé » parce qu’« il n’a pas cherché à attirer l’attention ». C’est vrai, quoi, c’est quand même drôlement agréable cette extrême droite polie, bien habillée, qui ne met pas ses coudes sur la table et mange proprement. Et puis, c’est rassurant d’être entre personnes qui n’ont rien à redouter de l’arrivée du RN au pouvoir. C’est même assez grisant de faire la nique aux grincheux qui ne se résolvent pas à ce que la haine et le rejet deviennent la norme.

Immigration : nos dirigeants ne manquent pas de lucidité mais de courage

Pierre Brochand, ambassadeur français, ancien directeur général de la Sécurité extérieure de 2002 à 2008, déclare dans Valeurs Actuelles :

Les derniers chiffres de l’immigration laissent entrevoir un phénomène plus massif que jamais. Vous qui avez appelé à un contrôle strict de l’immigration, comment réagissez-vous ?

Avec consternation, mais aussi exaspération. Car, après cinquante ans d’inaction, la déploration finit par lasser. Si je suis sorti de la réserve qu’imposaient mes fonctions antérieures, c’est
parce que j’estimais de mon devoir, au nom de l’expérience accumulée, d’avertir mes concitoyens des périls non pas de l’immigration en général mais de celle que nous subissons actuellement.

C’est pourquoi, à mes yeux, constater que le phénomène se poursuit et s’amplifie défie l’entendement alors même que le recul est désormais suffisant pour dresser un bilan, globalement très négatif. Au moment, aussi, où, sondage après sondage, une grosse majorité de Français (des deux tiers aux trois quarts) partage ce jugement. Car les statistiques ne concernent pas seulement les arrivées irrégulières mais également les titres de séjour légaux et semi-légaux (demandes d’asile), délivrés – théoriquement – en pleine souveraineté et dont l’accroissement est encore plus stupéfiant. Comment ne pas déceler, dans cet aveuglement, une pulsion suicidaire, que rien ne semble vouloir contrarier ?

Que manque-t-il à nos dirigeants ? De la lucidité ? du courage ? des moyens ?

Je ne crois plus au manque de lucidité. Au long de mon parcours, j’ai eu l’occasion de converser, en privé, avec nombre de responsables de tous bords : leurs propos sur l’immigration, quand ils ne se sentent pas surveillés, vous étonneraient par leur sévérité. Force est, donc, de dénoncer une absence de courage, car la carence des moyens n’est qu’une conséquence. Pour expliquer ce double jeu, il convient de remonter aux causes. Car, avant la satisfaction d’intérêts économiques, ce qui nous arrive découle d’une idéologie, hégémonique depuis un demi-siècle, qui donne la priorité absolue aux droits des individus, d’où qu’ils viennent, sur les institutions, censées les réguler, désormais en voie de déconstruction. À commencer par la plus éminente, l’État national, réduit à garantir et promouvoir des prérogatives privées, au rebours de sa mission d’intérêt général : la protection de la collectivité, sur un territoire, délimité par des frontières. Soit, de fait, un désarmement unilatéral, que le reste du monde se garde bien d’imiter.

Puisque ce nouveau dogme exclut d’emprisonner les corps, il use, pour régner, de la manipulation des esprits. Avec, pour sanction suprême, l’excommunication, c’est-à-dire la mort sociale de ceux qui osent récuser le mythe de la bienveillance universelle. Le nouvel évangile est “l’État de droit”, florilège de principes abstraits, décrétés supérieurs à la volonté populaire. Le paradoxe veut que nos “dirigeants”, issus de cette volonté, endossent son abaissement. D’après ce que j’ai observé, leur hantise est d’échapper aux anathèmes, briseurs de carrières (racisme, extrême droite). Pourtant, dans la pratique, rien ne leur interdit de modifier “l’état du droit” tout en préservant “l’État de droit”, distinction capitale que la doxa s’emploie à gommer. En bref, si nos élites ne sont pas au rendez-vous, c’est, avant tout, par terreur du bannissement, hors du “cercle de la raison”, ce petit village où l’on se blottit, bien au chaud, et dont il ne fait pas bon sortir. […]

Mgr Robert Barron salue le décret de Trump protégeant les enfants des mutilations chimiques et chirurgicales

Mgr Robert Barron, président du comité des laïcs, du mariage, de la vie familiale et de la jeunesse de la conférence des évêques catholiques des États-Unis, s’est réjoui du décret signé par le président Trump “Protéger les enfants des mutilations chimiques et chirurgicales” :

« Je salue le décret du président interdisant la promotion et le financement fédéral de procédures qui, fondées sur une fausse compréhension de la nature humaine, tentent de changer le sexe d’un enfant.  Tant de jeunes gens qui ont été victimes de cette croisade idéologique regrettent profondément ses conséquences sur leur vie, telles que l’infertilité et la dépendance à vie à l’égard de thérapies hormonales coûteuses qui ont des effets secondaires importants. Il est inacceptable que nos enfants soient encouragés à subir des interventions médicales destructrices au lieu d’avoir accès à des soins authentiques et respectueux de leur corps.

J’applaudis également l’objectif du décret d’identifier et de développer des thérapies basées sur la recherche pour aider les jeunes qui luttent contre la dysphorie de genre ».  Ces personnes sont aimées de Dieu et possèdent la même dignité inhérente que toutes les personnes. Ils méritent des soins qui guérissent plutôt que de nuire.

Comme l’affirme le pape François (Dignitas Infinita, 60), « nous sommes tous appelés à accepter le don de nos corps créés à l’image et à la ressemblance de Dieu en tant qu’homme et femme. La différence sexuelle est profondément belle et constitue la base de l’union des époux dont l’amour peut porter du fruit dans le don inestimable d’une vie humaine. Aider les jeunes à accepter leur corps et leur vocation de femme et d’homme est le vrai chemin de la liberté et du bonheur. »

Le tribunal administratif de Melun confirme le dossier de Frontières

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’influenceur algérien surnommé Doualemn, expulsé le 9 janvier du territoire, refusé par l’Algérie qui l’a renvoyé le soir même, incarcéré dans un centre de rétention administrative, puis son expulsion a été annulée le 29 janvier. Le tribunal administratif de Melun a annoncé l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le ministère de l’Intérieur compte faire appel de cette décision et poursuivre la procédure d’expulsion à l’encontre de cet individu, accusé d’antisémitisme et d’appels au meurtre. Boualem Naman a été libéré aujourd’hui du centre de rétention et a obtenu une autorisation provisoire de séjour, assortie d’une indemnité de 1 200 euros (avec nos impôts).

Dans son dernier numéro, Frontières a enquêté sur ces avocats militants qui font du business sur les clandestins, provoquant l’ire de la profession. Le Conseil des barreaux européens, représentant 1 million d’avocats sur 46 pays, a même écrit au Président Macron

Plus de 40 % des affaires traitées par les tribunaux administratifs français concernent le droit des étrangers. En 2023, ce taux était précisément de 43,3 % selon le rapport annuel du Conseil d’État sur l’activité juridictionnelle et consultative des juridictions administratives, soit 111 473 affaires sur les 257 329 jugées.

Du 1er octobre au 30 novembre, les tribunaux administratifs (métropole et DROM) ont traité plus de 10 000 dossiers relatifs à un recours initié par un requérant étranger.

Savez-vous que presque chaque jour, un clandestin mis en cause pour des faits de viol dépose un recours devant les tribunaux administratifs pour contester son expulsion ?

A titre d’exemple, entre octobre et novembre 2024, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a traité 73 affaires concernant des clandestins. Sur 69 jugements, 55% ont été remportés par les clandestins.

Dans un jugement, l’État a été condamné à payer une astreinte de 900 euros par mois car il n’a pas trouvé d’hébergement à un étranger en situation irrégulière. Cela s’appelle le droit à l’hébergement opposable.

Le rédacteur en chef du Monde se trompe de destinataire

Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

Le journal Le Monde dénonce « l’expulsion déguisée » de son correspondant à Moscou, Benjamin Quénelle, dont l’accréditation de presse vient d’être « annulée » par les autorités russes après « plus de vingt ans en Russie ». C’est « sans précédent », puisque « même dans les moments les plus tendus de la guerre froide, Le Monde avait poursuivi son travail à Moscou ». C’est une « nouvelle entrave à la liberté d’informer ». Le ministère des Affaires étrangères s’est mis de la partie, condamnant cette décision injustifiée et arbitraire des autorités russes » qui « constitue une nouvelle entrave à la liberté d’informer ». « La France appelle les autorités russes à revoir leur décision, qui appellera autrement une réponse », menace le Quai d’Orsay.

Commentaire et réponse de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères et ambassadrice de Russie :

Nous avons reçu une lettre étonnante du rédacteur en chef du journal français Le Monde concernant sa prétendue incompréhension des raisons de la révocation de l’accréditation du correspondant permanent de la publication à Moscou, Benjamin Quénelle, et une ferme demande de réponse officielle.

Je ne sais vraiment pas comment procéder.

D’une part, cela fait des années que le Paris officiel ne répond pas aux demandes de renseignements émanant même de ses propres journalistes. D’autre part, comme l’ont fait remarquer les journalistes qui ont osé poser une série de questions aux autorités, ils sont persécutés pour cela. Ne serait-il pas agréable que les publications françaises puissent, avec une telle persévérance, obtenir une réponse de l’Élysée sur les détails croustillants de la vie de ses résidents !

D’un autre côté, nous soutenons sincèrement – et non hypocritement – la liberté d’expression. C’est pourquoi je réponds.

L’ambassade de France en Russie a refusé à deux reprises de délivrer un visa de travail à Paris au correspondant international de Komsomolskaya Pravda, Alexander Koudel. La Russie a officiellement informé le ministère français des Affaires étrangères et le chef de la mission diplomatique française à Moscou qu’elle serait contrainte de prendre des contre-mesures si Paris ne revenait pas sur sa décision. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est tombée sur le correspondant permanent du Monde en Russie, Quénelle, dont l’accréditation devait simplement faire l’objet d’un renouvellement technique de routine – il n’y a pas de sous-entendu politique dans cette décision.

Par courtoisie professionnelle, nous avons informé le journaliste français lui-même de la situation. Quénelle a participé activement à la recherche d’une solution possible et nous a assurés qu’il était « en communication constante avec le ministère français des Affaires étrangères ». Peut-être n’en a-t-il pas fait part à ses supérieurs, mais cela n’est pas certain – laissons-les démêler leur propre manque de sincérité.

La diplomatie française, elle, a réagi avec indifférence aux avertissements sur les conséquences inévitables pour leur compatriote et a maintenu sa décision antérieure de ne pas délivrer de visa au journaliste russe. Les contre-mesures annoncées ont suivi.

Dans ces conditions, il est évident que le rédacteur en chef du Monde s’est trompé de destinataire. Une telle communication aurait dû être adressée au ministère français des Affaires étrangères avec la question (ou peut-être une déclaration) de savoir jusqu’à quand les autorités françaises continueront à se moquer des journalistes. Nous apporterons notre concours en fournissant des documents sur les faits réels de discrimination à l’encontre des médias russes dans la République de « liberté, égalité et fraternité ».

Et la note traditionnelle : si le problème de la délivrance de visas aux journalistes russes est résolu, alors le correspondant français se verra également accorder une accréditation.

Etats-Unis : les hommes ne pourront plus participer aux sports féminins

Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret qui empêche les athlètes hommes de pratiquer des sports féminins.

“Avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée”.

Ce texte prévoit de couper les subventions de l’Etat fédéral aux écoles qui permettraient à des garçons d’être membres d’équipes sportives féminines.

Le président en a profité pour mettre la pression sur le Comité international olympique (CIO), alors que les Etats-Unis doivent accueillir les prochains JO d’été.

“A Los Angeles, en 2028, mon administration ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines”.

Son gouvernement va “refuser toutes les demandes de visa faites par des hommes qui tentent d’entrer frauduleusement aux États-Unis tout en s’identifiant comme des athlètes féminines”, a-t-il assuré.

La National Collegiate Athletic Association (NCAA), qui régit les activités sportives des étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur, s’est félicitée de ce décret et a déclaré qu’elle s’alignerait sur lui “dans les jours à venir”.

Et maintenant au tour de Google d’arrêter de faire le gogol

Google a mis fin à ses programmes pour la “diversité” aux Etats-Unis, après notamment Disney, McDonald’s, Ford et Meta.

Le grand groupe a publié mercredi son rapport annuel pour les investisseurs, et cette phrase, présente depuis 2021, a disparu :

« Chez Alphabet, nous nous engageons à prendre en compte la diversité, l’équité et l’inclusion dans tout ce que nous faisons et à développer une main-d’œuvre représentative des utilisateurs que nous servons. »

Contacté par l’Agence France-Presse, Google a confirmé ne plus avoir d’objectifs d’embauche liés à la représentation de différents groupes de personnes.

« Nous nous sommes engagés à créer un lieu de travail où tous nos employés peuvent réussir et bénéficier de l’égalité des chances ». « Nous avons mis à jour la formulation dans notre [rapport annuel] pour refléter cette volonté, et en tant que sous-traitant fédéral, nos équipes évaluent également les changements requis à la suite des récentes décisions de justice et des décrets sur ce sujet ».

Alphabet emploie plus de 183 000 personnes dans le monde. D’après son rapport de 2024 sur la diversité, le groupe californien compte 34 % de femmes et 5,7 % d’employés noirs, contre 32 % et 3,7 % en 2020.

Jean-Yves Le Gallou face aux juges : jusqu’où ira la censure sur l’immigration ?

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la 17e chambre correctionnelle de Paris, devant laquelle Jean-Yves Le Gallou sera convoqué le mardi 18 février prochain pour deux tweets. L’occasion de se demander si la justice est à l’épreuve de la critique et de vous dévoiler les dessous de cette affaire qui commence en 2022 et qui soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression, le rôle des juges et la démocratie.

Dans les pastilles de l’information, de Macron qui cherche à tout prix l’attention médiatique, à Gilles Bouleau qui occulte l’essentiel dans son JT de 20h sur une attaque au cris d’allah akbar, en passant par Merwane Benlazar, l’humoriste passé une fois sur C à vous, qui invoque la charia sur X. Découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas, sans oublier le portrait piquant de Pascal Praud sous la loupe de l’OJIM.

Virtus : un carême exigeant de 70 jours pour se laisser (vraiment) transformer par Dieu

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Hozana, Claves.org (prêtres de la Fraternité Saint-Pierre) et les religieux de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier proposent avec Virtus, de vivre un grand carême en communauté, pour passer un vrai cap dans sa relation avec le Seigneur, vivre une transformation en profondeur de sa vie spirituelle, en prenant appui sur ce que propose la riche tradition de l’Église !

Du 16 février, dimanche de la Septuagésime, à l’Octave de Pâques, le 27 avril (70 jours au total), Virtus est un “grand carême” à vivre en communauté, en formant une fraternité d’hommes ou de femmes pour prier, vivre et grandir ensemble !

Comment suivre le parcours Virtus ?

1) S’engager individuellement à rester fidèle chaque jour aux engagements de prière, de vertu et de pénitence proposés par le parcours

2) Former une fraternité Virtus non mixte avec des frères chrétiens (famille, amis…), d’hommes ou de femmes, incluant un « chef » de fraternité (idéalement, viser 4 à 8 membres). La fraternité se retrouve chaque semaine pour partager, se soutenir et s’encourager tout au long du parcours.

3) Constituer des binômes au sein des fraternités. Les binômes échangent chaque jour (par message ou un rapide appel) pour un soutien renforcé.

4) S’incrire à la retraite Virtus sur Hozana pour recevoir tous les matins l’exhortation et l’enseignement d’un abbé de Claves.org, ainsi qu’un texte proposé pour la méditation.

Informations et inscriptions : https://lc.cx/Y0W6bv

Reproches infondés à la théologie du corps de Jean-Paul II

Dans La Nef, le père Louis, prieur de l’abbaye du Barroux, critique l’ouvrage de Matthieu Poupart, Le silence de l’agneau, consacré aux abus sexuels dans l’Eglise. Extrait :

[…] Le fait que la théologie du corps de Jean-Paul II ne traite pas explicitement des violences sexuelles a, selon M. Poupart, « de très graves conséquences » (p. 169). Il accuse le saint pape d’un « refus opiniâtre de penser la violence sexuelle » (p. 129) et d’une « hiérarchisation perverse du mal » (p. 132) mettant, prétend-il, « le viol à la même enseigne que le libertinage » (p. 130). Disons tout d’abord que le viol n’est tout simplement pas le sujet de Jean-Paul II dans ses catéchèses visant à mieux comprendre et recevoir Humanae Vitae.

De plus, M. Poupart ne voit pas que cette théologie du corps (TDC) apporte de nombreux éclairages pour lutter contre les violences sexuelles dans l’Église. Dénoncer le lien entre les abus sexuels et l’œuvre de mort qu’ils opèrent chez les victimes est en effet le revers d’un lien lumineux expliqué par la TDC: celui qui unit sexualité et transmission de la vie. En développant toute une synthèse sur la dignité du corps et en montrant combien celui-ci est plus ou moins perméable aux facultés spirituelles de l’homme et à la grâce de Dieu, la TDC aide à comprendre que cette « perméabilité » ne concerne pas seulement la lumière mais, hélas ! aussi les forces des ténèbres, si bien qu’en violant le corps on atteint le fond de l’âme. En voyant la grandeur du corps humain à exprimer le don de soi, on comprend que ce qu’il y a de pire – les violences sexuelles – est un renversement diabolique de ce qu’il y a de plus beau. La TDC met aussi magnifiquement en lumière l’importance du consentement, sans le « réduire à la cérémonie du mariage » (p. 160) comme le prétend M. Poupart. C’est même une idée maîtresse de toute la TDC de considérer la « liberté intérieure du don » comme l’âme de l’union conjugale. Jean-Paul II emploie plus de 30 fois cette expression « liberté du don » en affirmant qu’elle est « le fondement de la signification sponsale du corps » (TDC 15-1). En outre, la TDC explique les ravages opérés par le péché originel dans la sexualité (TDC 30 à 33) et met en valeur les liens entre les forces obscures de « la triple concupiscence » (expression qui revient plus de 40 fois): avidité du plaisir, soif de posséder et volonté de puissance. Cela aide à comprendre la mentalité perverse des prédateurs.

Par contre, une caricature de la TDC peut avoir des effets désastreux en donnant une dimension mystique à la sexualité: n’est-ce pas précisément cette confusion des plans qui a entraîné chez certains clercs un aveuglement et une auto-justification des crimes qu’ils ont perpétrés ? Loin de mélanger les différents plans, la théologie du corps situe la sexualité à sa juste place, humble et grande à la fois, elle met en garde contre notre fragilité, stimule les époux, les prêtres et les religieux à une cohérence de vie, et suscite un immense respect pour chaque personne. […]

Le Premier ministre a encore la possibilité de faire réviser le projet de programme sexuel à l’école

De Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille :

C’est avec inquiétude que je vous écris aujourd’hui au sujet de l’éducation sexuelle à l’école.

Vous vous souvenez sans doute que mi-novembre, s’étant procuré le projet de programme, Le Syndicat de la Famille avait lancé l’alerte dans le JDD. Une semaine plus tard, dans le même journal, la Ministre de l’Éducation nationale d’alors, Anne Genetet, assurait l’avoir modifié.

Début janvier, Le Syndicat de la Famille a pu se procurer la nouvelle version du texte. S’il y avait en effet quelques progrès sur des points que nous avions critiqués, avec d’autres, la philosophie du texte restait néanmoins idéologique.

Les 29 et 30 janvier, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE), instance réunissant des syndicats enseignants et des associations de parents d’élèves, a été consulté par la nouvelle Ministre, Élisabeth Borne.

Hélas, comme nous le craignions, le CSE a voté pour la réintroduction en primaire de notions telles que “hétérosexualité”, “homosexualité”, “asexualité”, “transphobie”. Et pourtant, théoriquement, le programme n’aborde pas la sexualité jusqu’en CM2, et encore moins le genre ou les transitions !

Le CSE, en outre, a osé voter pour que les établissements scolaires ne soient pas tenus d’informer les parents en amont des séances d’éducation sexuelle. Malgré cela, les associations de parents d’élèves du public (PEEP, FCPE) ont voté en faveur du texte et celle du privé sous-contrat (l’APEL) s’est simplement abstenue.

Mais l’avis du CSE n’est que consultatif : Élisabeth Borne peut donc encore revoir le texte. Ce sera ensuite au tour de Matignon de le relire, avant la publication du décret final.

Autrement dit, le Premier ministre a encore la possibilité de faire réviser le projet de programme. C’est pourquoi nous vous indiquons, ci-dessous, à quelle adresse mail et adresse postale vous pouvez écrire à François Bayrou.

Afin d’en savoir plus sur le projet de programme, et avant de lui écrire, vous pouvez lire ma tribune, parue hier dans Le Figaro, et d’autres articles de presse… ou voir les dernières vidéos de Marine, notre porte-parole sur les réseaux sociaux.

Pour écrire au Premier ministre :

Hôtel de Matignon, 57 rue de Varenne, 75007 Paris

ou

[email protected]

L’Argentine va sortir de l’OMS

Le président argentin Javier Milei va retirer l’Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en raison de «profondes différences sur la gestion sanitaire», et «l’influence politique de certains États».

Les Argentins ne vont «pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé».

Le porte-parole de la présidence a mentionné «la pandémie qui, avec le gouvernement d’Alberto Fernandez nous a conduits au plus long confinement de l’histoire de l’humanité», ainsi qu’à un «manque d’indépendance face à l’influence politique de certains États».

Ce retrait donnera au pays

«une plus grande flexibilité pour mettre en œuvre des politiques adaptées aux contextes et intérêts de l’Argentine, une plus grande disponibilité de ressources, et réaffirme notre chemin vers un pays souverain en matière de santé».

L’annonce de l’Argentine intervient dans la foulée du retrait de l’OMS annoncé par les États-Unis.

Un héritage pour chauffer une église du XVe siècle

Avant de mourir, un entrepreneur de 92 ans a légué 1,5 million d’euros à des associations et à la mairie de sa ville, Briod dans le Jura. Cette somme regroupe divers biens, dont une maison, un terrain, une voiture. Parmi les bénéficiaires, on trouve la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres et l’association de l’Ermitage de Conliège qui s’occupe de mettre en valeur un bâtiment historique dans une commune voisine.

Une fois ces sommes déduites, la municipalité de Briod devrait toucher entre 800.000 et 900.000 euros, soit près de trois fois le budget annuel de ce village de 220 habitants.

Le donateur a formulé le souhait que soit installé un chauffage dans l’église de Briod, monument historique du XVe siècle qui nécessite plusieurs rénovations à hauteur de 150.000 euros.

Face au harcèlement administratif, une école libre demande du soutien

La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot, située à Châtillon-sur-Chalaronne dans l’Ain, a récemment fait face à une série de défis qui ont entravé son ouverture et son fonctionnement. Établissement catholique privé hors contrat, dédié à l’éducation des jeunes filles, La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot vise à promouvoir l’idéal chrétien et à offrir une formation intégrale à ses élèves.

Initialement prévue pour ouvrir ses portes le 17 septembre 2024, l’école avait été confrontée à une interdiction d’ouverture émise par la préfecture de l’Ain le 13 septembre 2024.

En réponse, la direction de l’établissent avait déposé une requête devant le tribunal administratif de Lyon. Le 20 septembre 2024, le juge des référés avait suspendu l’interdiction préfectorale, autorisant ainsi l’école à accueillir ses premières élèves.

A la suite de cette victoire des syndicats de gauche s’étaient levés pour demander au rectorat notre fermeture.

Toutefois, les obstacles ne se sont pas arrêtés là. En janvier 2025, des membres de l’opposition municipale ont saisi le tribunal administratif de Lyon, demandant l’annulation du bail dérogatoire signé entre la commune et l’association gestionnaire de l’école.

Ces actions répétées sont perçues comme une forme de harcèlement administratif à l’encontre de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot. Malgré ces défis, l’établissement reste déterminé à poursuivre sa mission éducative, fidèle à ses valeurs chrétiennes, et à offrir un environnement d’apprentissage serein à ses élèves.

Il est essentiel de soutenir notre institution qui œuvre pour la transmission des valeurs chrétiennes et l’éducation des jeunes générations. La persévérance de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot face à ces épreuves est un témoignage de sa foi et de son engagement envers la jeunesse.

Face aux épreuves administratives et aux obstacles répétés qui entravent le bon fonctionnement de la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot, nous faisons appel à votre générosité et à votre soutien.

Le Sou de Pauline, est une campagne de don, dédiée à la préservation et au développement de cet établissement. Vos dons permettront :

✅ D’assurer la pérennité de l’école malgré les pressions administratives.

✅ De financer les frais juridiques liés aux actions entreprises pour défendre le droit à l’éducation chrétienne.

✅ D’améliorer les infrastructures et de garantir un cadre d’apprentissage serein et épanouissant aux élèves.

Chaque contribution, même modeste, est une pierre précieuse apportée à l’édifice de cette œuvre éducative.

📌 Comment faire un don ?

Vous pouvez envoyer votre don via le lien du Sou de Pauline :

https://www.helloasso.com/associations/maison-d-education-pauline-marie-jaricot/formulaires/1

Ou directement en allant sur notre site internet : www.mepmj.fr

🙏 Ensemble, défendons la liberté d’enseignement et soutenons la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot ! Merci pour votre générosité et vos prières.

Que Dieu vous bénisse ! ✨

Encore une victoire contre les partisans de l’euthanasie

La préfecture de l’Aube a fait savoir, mardi 04 février, que le sanglier Rillette voit son existence officiellement régularisée et échappe à l’euthanasie. Élodie Cappé, gérante de l’élevage de chevaux dans l’Aube l’a annoncé sur son compte Facebook.

Elle avait recueilli dans ses poubelles une toute petite laie. En la sauvant, elle l’a apprivoisée de fait, ce que la loi ne permet pas. Elle a tenté de se mettre en régularité à ce sujet, sans succès. Depuis le mois de décembre, l’affaire est devenue nationale. Une proposition de solution a été formulée en début d’année, mais a indigné les associations de protection animale. Pendant ce temps, Élodie Cappé a continué à engranger les marques de soutien, et participé à une grande marche de ralliement, juste avant un passage remarqué devant le tribunal, suivi d’une autorisation.

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