Etats-Unis : 2 évêques s’opposent au projet de Mgr Cupich d’honorer un démocrate pro-avortement
Deux évêques ont mis en garde contre un « grave scandale » si le cardinal de Chicago Blase Cupich mettait à exécution son projet d’honorer le sénateur “catholique” Dick Durbin (D-Illinois) en lui décernant un prix pour l’ensemble de sa carrière, décerné par le Bureau de la dignité humaine et de la solidarité de l’archidiocèse de Chicago.
Au cours de ses près de trois décennies de mandat au Sénat américain, Durbin, âgé de 80 ans, s’est constamment opposé aux principes pro-vie.
L’évêque diocésain de Durbin, Mgr Thomas Paprocki, de Springfield, dans l’Illinois, où Durbin est privé de communion depuis 2004, a réagi :
« J’ai été choqué d’apprendre que l’archidiocèse de Chicago prévoyait de décerner au sénateur Richard Durbin un prix pour l’ensemble de sa carrière ». « Étant donné le long et constant historique de soutien du sénateur Durbin à l’avortement légal – y compris son opposition à la législation visant à protéger les enfants qui survivent à des avortements ratés – cette décision risque de provoquer un grave scandale, semant la confusion chez les fidèles quant à l’enseignement sans équivoque de l’Église sur le caractère sacré de la vie humaine ».
« Honorer une personnalité publique qui a activement œuvré pour élargir et consolider le droit de mettre fin à la vie humaine innocente dans l’utérus porte atteinte au concept même de dignité humaine et de solidarité que ce prix prétend défendre ».
« Les évêques américains ont clairement indiqué que le soutien à l’avortement disqualifie les personnes qui souhaitent recevoir des distinctions honorifiques des institutions catholiques »
Le projet de l’archidiocèse de Chicago de décerner le prix
« sème la confusion quant à la gravité de l’avortement et à l’intégrité du témoignage catholique dans la vie publique. J’exhorte le cardinal Cupich à reconsidérer cette décision dans un souci de clarté, d’unité et de fidélité à l’Évangile de la vie. »
Mgr Salvatore Cordileone a ajouté :
« Je suis solidaire de l’évêque Thomas Paprocki de Springfield, dans l’Illinois, pour exhorter le cardinal Cupich à reconsidérer la décision d’attribuer au sénateur Durbin un prix pour l’ensemble de sa carrière par l’intermédiaire du Bureau de la dignité humaine et de la solidarité de l’archidiocèse de Chicago, compte tenu de son long historique de soutien à l’avortement légal ».
« Mgr Paprocki a raison de dire que la clarté et l’unité sont menacées. J’espère que cela constituera un appel clair à tous les membres du Corps du Christ pour qu’ils s’expriment et dénoncent le grave mal que constitue le fait d’ôter la vie à des innocents. »
Jayd Hendricks, ancien directeur exécutif des relations gouvernementales de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, a également qualifié le projet de Mgr Cupich d’honorer Durbin de « véritable scandale ».
I stand in solidarity with Bishop Thomas Paprocki of Springfield, Illinois, in urging Cardinal Cupich to reconsider giving Senator Durbin a Lifetime Achievement Award through the Archdiocese of Chicago’s Office of Human Dignity and Solidarity given his long record of supporting… https://t.co/T9X5R7ai2T
— Archbishop Salvatore J. Cordileone (@ArchCordileone) September 21, 2025
« L’Europe est en grand danger. Elle a été envahie par une vague d’immigrés clandestins »
Voici l’intégralité du discours de Donald Trump aux Nations Unies avec la traduction :
Le discours historique de Donald Trump devant l’ONU dans son intégralité (Vostfr) pic.twitter.com/IJDp7ov0l6
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) September 23, 2025
Sénat : la proposition de loi sur l’euthanasie ajournée ?
La réunion de la commission des affaires sociales du Sénat sur les textes relatifs aux soins palliatifs et créant une aide à mourir – qui devait se tenir le 24 septembre – a été suspendue dans l’attente du prochain gouvernement.
Les prochaines réunions n’intègrent pas non plus la présentation des rapports sur ces deux textes. L’ordre du jour de la séance publique prévoyait un examen de ces textes du 7 au 16 octobre. Mais c’est la prochaine Conférence des présidents, qui interviendra une fois le gouvernement nommé, qui définira si ces dates sont maintenues.
Le corapporteur de la PPL sur l’aide à mourir Christine Bonfanti-Dossat (Les Républicains) remarque que « le texte sera probablement ajourné ».
Il faut euthanasier ce texte.
Alerte : la Pravda pourrait disparaître…
Il faut le lire pour le croire. L’AFP relaie l’appel d’une dizaine d’économistes contre un risque « d’effondrement du journalisme d’intérêt public », qui apporte une information de qualité. Libé et Le Monde pourraient-ils disparaître ?
« L’accès à des informations fiables est la ressource fondamentale qui alimente l’économie du XXIe siècle », estiment-ils dans une déclaration collective publiée par le Forum sur l’information et la démocratie.
Les « médias d’intérêt public », définis comme fournissant des informations factuelles et fiables (sic), et indépendants sur le plan éditorial (re-sic), « jouent un rôle crucial » et « pourtant, partout dans le monde, [ils] sont menacés ».
Ils souffrent de difficultés financières, en raison de « la concurrence de plus en plus déloyale exercée par les géants de la technologie » et les plateformes, et subissent une « ingérence croissante des gouvernements, notamment des gouvernements autoritaires, mais pas exclusivement ».
Les économistes en appellent aux pouvoirs publics pour « investir dans un journalisme libre et indépendant », via des subventions directes ou indirectes, des « coupons citoyens » (montant à dépenser chaque année) ou en instaurant des « taxes numériques sur les principales plateformes ». Bref : il faut que Nicolas continue de payer pour alimenter cette pravda sous perfusion.
Inauguration de l’Ecole Supérieure de Journalisme
L’ESJ, la plus ancienne école de journalisme au monde, a inauguré hier ses nouveaux locaux dans le 15e arrondissement de Paris.
Plus tôt sur Europe 1, Vianney d’Alançon, son président, présentait l’ambition de cette formation qui a sélectionné cette année 250 étudiants sur un millier de candidats :
Bernard de La Villardière, qui présente Enquête exclusive sur M6, préside le Comité pédagogique de l’école.
Etats-Unis : Un membre du Congrès veut donner aux bébés menacés d’avortement une « seconde chance dans la vie »
Le représentant August Pfluger, député républicain du Texas, présente un projet de loi obligeant les fournisseurs de pilules abortives à informer les femmes souhaitant avorter qu’il est possible d’inverser les effets du médicament si elles changent d’avis sur l’avortement.
« Trop souvent, les femmes sont contraintes de prendre la pilule abortive sans être pleinement informées de toutes les options qui s’offrent à elles ». « Malheureusement, beaucoup expriment plus tard de profonds regrets lorsqu’elles font face à la perte de leur enfant à naître. »
La mifépristone fait partie d’un traitement bimédicamenteux visant à réaliser ce que l’on appelle communément un avortement médicamenteux. Une femme souhaitant un avortement médicamenteux prend d’abord de la mifépristone, qui bloque la production de progestérone par le fœtus, tuant ainsi l’enfant. Le misoprostol est pris un à deux jours plus tard et provoque des contractions pour expulser le bébé de l’utérus. Aujourd’hui, environ deux tiers des avortements sont pratiqués à l’aide de médicaments abortifs chimiques, la mifépristone et le misoprostol.
Si une femme prend de la mifépristone et décide ensuite qu’elle ne veut pas poursuivre l’avortement, il existe un traitement pour inverser les effets de la pilule abortive. L’inversion de la pilule abortive utilise la progestérone pour inverser les effets de la mifépristone et sauver la vie de l’enfant à naître. Le projet de loi de Pfluger, qu’il présentera jeudi, obligerait les prestataires de services d’avortement médicamenteux, c’est-à-dire toute personne autorisée à pratiquer un avortement chimique, à informer les femmes que l’inversion de la pilule abortive est une option envisageable si elles changent d’avis.
Le projet de loi exige, sauf en cas d’urgence médicale, que les prestataires d’avortement chimique informent les patientes par téléphone ou en personne au moins 24 heures avant l’avortement chimique qu’« il peut être possible d’inverser les effets escomptés d’un avortement chimique induit par la mifépristone », peut-on lire dans le texte du projet de loi. Le projet de loi exige également que les informations relatives à l’inversion de l’effet de la pilule abortive chimique soient mises à disposition sur le site Web du ministère de la Santé et des Services sociaux.
« Il est inacceptable que tant de femmes ne soient jamais informées par leur médecin que les effets de la première pilule peuvent être réversibles ». « C’est pourquoi je propose une loi de bon sens pour combler ce manque d’information crucial. »
« La loi sur ma deuxième chance de vie établit des exigences fédérales en matière de consentement éclairé pour le projet de loi sur l’avortement, garantissant ainsi aux femmes une information complète et précise sur la pilule et son potentiel d’inversion ». « Cela permettra aux femmes de faire des choix éclairés à chaque étape du processus, protégeant ainsi leur droit de connaître tous les détails avant de prendre tout médicament et préservant les chances de vie de leur enfant à naître. »
Le projet de loi exige en outre que tout établissement fournissant des pilules abortives aux femmes affiche un panneau clairement visible pour les patientes indiquant :
Des recherches ont montré que la mifépristone seule n’est pas toujours efficace pour mettre fin à une grossesse et que ses effets peuvent être bloqués ou inversés si la deuxième pilule n’a pas encore été prise.
Si vous changez d’avis avant de prendre la deuxième pilule et souhaitez tenter de sauver votre grossesse, consultez immédiatement un professionnel de la santé.
Si le projet de loi est adopté et promulgué, les prestataires d’avortement qui ne respectent pas la loi sur la deuxième chance de vie pourraient faire l’objet de poursuites civiles devant le tribunal de district fédéral compétent.
Une jeunesse au service de la vie
Du 17 au 23 août, 60 jeunes ont participé à la 4ème édition de notre université d’été, la Lejeune Académie. Formation théorique et pratique, amitiés solides, ils sont désormais prêts à s’engager pour respect de toute vie humaine.
Communiqué de la Lejeune académie :
A la fin du XXème siècle, un homme affaibli par la maladie, le visage marqué mais empreint de bonté, un homme respecté de tous pour son rôle pacificateur dans ce siècle de chaos, écrivait dans une lettre adressée au monde entier :
« Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. »
Cette urgence, 60 jeunes l’ont pressentie, et c’est ce qui les a poussés à y consacrer une semaine de leurs vacances. Après 5 jours d’approfondissement, par des conférences, des témoignages, et discussions amicales, ils ont perçu de manière plus accrue ce cri pressant, la nécessité de leur engagement.
Qui aujourd’hui en France se préoccupe encore des 650 enfants à naître éliminés chaque jour ? Qui ose encore affirmer que l’avortement est un scandale ? Face aux projets de lois sur la fin de vie, qui continuera d’affirmer sans compromission qu’on n’a jamais le droit de tuer le malade ?
Nous avons bien quelques noms en tête, qui maintiennent vaillamment le flambeau. Et la Marche pour la vie continuera encore une fois cette mission, malgré le froid et les contradictions, le 18 janvier 2026.
Mais, au quotidien, il nous faut des ambassadeurs solides pour réaffirmer ces vérités, et œuvrer pour le respect de toute vie humaine ! Avec ces jeunes formés dans notre université d’été, nous pouvons croire en l’engagement de cette nouvelle génération.
MERCI à eux pour leur détermination et leur espérance ! MERCI aux intervenants qui les ont formés et ont permis la transmission !
La jeunesse et le courage sont de notre côté, rien n’est perdu.
Investitures des nouveaux Chevaliers et Dames de l’Ordre Équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem
Communiqué de la Lieutenance pour la France de l’Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem :
Le samedi 27 septembre prochain, de 14 h 30 à 16 h 00, se tiendront en la cathédrale Notre-Dame de Paris les cérémonies d’investitures d’une trentaine de nouveaux chevaliers et dames de l’Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem au sein des Lieutenances pour la France et pour le Luxembourg.
Elles seront présidées par le Cardinal Fernando Filoni, Grand Maître de l’Ordre (Vatican), en présence de Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque émérite de Tours et Grand Prieur de la Lieutenance pour la France, et de Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, représentant le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem
Après la veillée de prières qui se sera tenue la veille en la Cathédrale St-Louis des Invalides, les nouveaux membres de l’Ordre s’engageront dans celui-ci au service de sa vocation propre, définie par ses statuts établis sous l’autorité du Souverain Pontife : soutien aux Chrétiens de Terre sainte, service et témoignage dans l’Eglise, vie spirituelle dans la charité et la fraternité.
Dans les circonstances actuelles, alors que le Président de la Conférence des évêques de France, le Cardinal Jean-Marc Aveline, a souhaité témoigner dès le début de son mandat de la présence de l’Eglise catholique de France aux côtés des chrétiens et des populations de Terre sainte, ces cérémonies revêtent une importance toute particulière.
Les Investitures seront diffusées en direct sur la chaîne YouTube de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
La Lieutenance pour la France regroupe environ 1 000 chevaliers et dames ainsi qu’une trentaine « d’écuyers », des jeunes de 18 à 30 ans voulant soutenir l’Ordre. Géographiquement, la Lieutenance pour la France est découpée en Provinces, elles-mêmes subdivisées en Commanderies ou Groupes. Pour coordonner ses actions en tant que personne morale sur le territoire français, une association loi 1901 reconnue d’utilité publique a été fondée. Concernant le soutien aux institutions locales, la Lieutenance pour la France envoie en moyenne un peu plus d’un million d’euros par an en Terre sainte. Ces actions concernent notamment :
- l’aide humanitaire d’urgence : Aide médicale d’urgence pour les migrants chrétiens en Terre sainte, aide à l’insertion professionnelle des chrétiens de Gaza et fonds d’aide humanitaire d’urgence Gaza.
- l’aide aux plus faibles : Crèche de la Sainte famille de Bethléem (accueil des enfants abandonnés), Hôpital français Saint-Louis de Jérusalem (soins palliatifs), Home Notre-Dame-des-Douleurs de Jérusalem (maison de retraite), Hôpital SaintVincent de Ein Karem (accueil des enfants, jeunes et adultes polyhandicapé), et aide médicale pour les plus démunis.
- l’accès à l’éducation : Soutien des professeurs de français des écoles du Patriarcat, rénovation des laboratoires de sciences des écoles, bourses scolaires pour les enfants chrétiens défavorisés et formation des enseignants à l’accueil des enfants avec des besoins spécifiques.
- la préparation de l’avenir : Aide à la pastorale et au soutien psychologique des jeunes, projet « AFAQ, vers un nouvel horizon » (stages professionnels de six mois, octroi de micro-crédits pour la création d’entreprise, création d’emplois d’urgence…) et Financement des études de médecine.
- Culture et patrimoine : École Biblique et Archéologique française de Jérusalem, exploitation viticole de l’Abbaye de Latroun et les communautés religieuses.
Les membres de l’Ordre en France sont également invités à s’impliquer activement dans la vie paroissiale et diocésaine, là où ils résident.
Être chevalier au XXIe siècle : Mémento du chevalier (Maître André Damien, ancien Lieutenant pour la France)
La Constitution Lumen gentium rappelle que « la vocation propre des laïcs consiste à chercher le règne de Dieu, précisément à travers la gérance des choses temporelles qu’ils ordonnent selon Dieu. Ils vivent au milieu du siècle, c’est-à-dire engagés dans tous les divers devoirs des travaux du monde dans des conditions ordinaires de la vie familiale et sociale dont leur existence est comme tissée. À cette place, ils sont appelés par Dieu pour travailler comme du dedans à la sanctification du monde, à la façon d’un ferment, en exerçant leur propre charge sous la conduite de l’esprit évangélique et pour manifester le Christ aux autres, avant tout, par le témoignage de leur vie rayonnante de foi, d’espérance et de charité ». (….)
L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre est une association de fidèles, association laïque sous la mouvance et l’autorité de l’Église. (….) Le pape Jean-Paul II, dans son Exhortation apostolique post-synodale Christi fideles laici, a assigné un certain nombre de missions aux associations de fidèles. Tout d’abord, le primat doit être donné à la vocation de tout chrétien à la sainteté qui exige que ces associations soient un moyen de sanctification pour leurs membres. D’autre part, les membres doivent s’engager à professer la foi catholique et manifester une communion solide et forte avec le pape et les évêques des Églises locales dans une disponibilité loyale à recevoir leurs enseignements doctrinaux et leurs directives pastorales. Elles doivent être animées d’un élan missionnaire qui en fasse des instruments toujours plus actifs d’une nouvelle évangélisation et d’un engagement pour les membres à être présents dans la société humaine pour le service de la dignité intégrale de l’homme, conformément à la doctrine sociale de l’Église.
La mission générale des membres de l’Ordre est donc la vocation chrétienne, c’est-à-dire la recherche de la sainteté ou plus exactement de la perfection de la charité. Et la mission des laïcs dans l’Église a un caractère séculier qui est propre à ceux-ci et qui la distingue de la mission des clercs. Les laïcs, et particulièrement les chevaliers, doivent chercher le règne de Dieu précisément à travers la gérance des choses temporelles qu’ils ordonnent selon Dieu, comme il a été dit précédemment. (…)
Soldat, miles Christi et héritier de guerriers lointains, le chevalier du Saint- Sépulcre doit être un soldat du Christ, combattant par la parole et le témoignage personnel pour donner une solution à de nombreux problèmes du monde moderne, il ne livre plus bataille pour la possession d’une ville ou d’une forteresse, mais pour le monde lui-même ; le champ de bataille est plus vaste, couvert d’innocentes victimes auxquelles notre aide est infiniment plus nécessaire que n’auraient pu l’imaginer les croisés. Les membres de l’Ordre doivent être, dans le monde actuel et là où ils vivent et où ils exercent leur profession et leur apostolat, prêts à sacrifier non seulement leur temps, leurs talents, leurs moyens, mais leur réputation, leur rang social, leurs amis et même aussi leur vie dans le combat contre les maux qui affligent notre société moderne et pour l’établissement du royaume de Dieu dans le Christ.
Inauguration de deux églises à Mossoul le 15 octobre
Les deux églises Al-Tahira des chaldéens et Mar Toma des syriaques orthodoxes à Mossoul seront inaugurées le 15 octobre 2025.
Après avoir été saccagées par Daesh, ces deux églises ont été fortement endommagées lors des combats pour la libération de la ville en 2017.
Leur reconstruction, financée par la fondation ALIPH et réalisée par L’Œuvre d’Orient, a une forte valeur symbolique pour tous les habitants de Mossoul et, d’une manière générale, pour l’ensemble des Irakiens. Elles représentent un patrimoine exceptionnel qui a traversé les siècles, témoignant de la longue histoire de la communauté chrétienne de Mossoul.
L’église syriaque orthodoxe de Mar Toma, datée originellement du VII siècle, aurait été construite sur une maison où aurait séjourné l’apôtre saint Thomas. Elle comporte cinq nefs, comme cinq morceaux d’histoire. Elle est constituée de deux, voire de trois églises parallèles. Son histoire est d’autant plus complexe qu’elle fut construite par étapes successives au VII, XVIII et XIX siècle. Son architecture porte certaines caractéristiques de la période atabeg du XIII siècle. L’église d’origine a été endommagée lors du siège de Mossoul par les Perses au XVIII siècle. À la suite du siège, et en remerciement de l’aide des chrétiens dans la défense de la ville, le Pacha Jalili a permis exceptionnellement de nombreuses reconstructions d’églises dont cette église Mar Toma. L’église a été utilisée par Daech durant l’occupation de Mossoul par l’État Islamique et a servi comme bâtiment de son administration, police tribunal prison. Comme toutes les églises, elle a été profanée, les inscriptions et signes chrétiens ont été martelés en grande partie. La guerre de libération de la ville a, par ailleurs, causé de multiples dégâts. Ce n’est pas seulement l’église mais l’ensemble du complexe, comprenant également l’évêché, l’atrium et les cours attenantes, qui a été restauré après 3 ans de travaux. Restaurer cette église est important pour les chrétiens locaux, qui sont ainsi encouragés à revenir vivre sur place, et pour que Mossoul renaisse comme la ville pluriculturelle qu’elle était.
L’église Al-Tahira des chaldéens
Selon le père dominicain Jean-Marie Mérigoux, qui a vécu des dizaines d’années à Mossoul, « de toutes les églises de Mossoul, beaucoup s’accordent pour dire que la plus belle est Tahira des chaldéens ». Magnifique église, elle a été édifiée sur les ruines de l’ancien monastère Saint-Gabriel, couvent assyrien qui fut une grande école de théologie aux IX et X siècles. Ce fut là que s’élabora la liturgie chaldéenne. Elle a été construite au milieu du XVIII siècle, sur autorisation exceptionnelle du Pacha de Mossoul pour remercier les chrétiens d’avoir pris une part active dans la défense de la ville assiégée par les Perses en 1743. L’église, bâtie dans le plus pur style Jalili, est un chef-d’œuvre d’unité et d’élégance. Ce style est marqué par sa finesse dans la sculpture et la stéréotomie, par la composition de ses motifs floraux et géométriques. L’intérieur de l’église est une belle harmonie de voûtes en ogives, sculptées dans le Faresh, le marbre de Mossoul. Le nom de l’église, Al-Tahira, fait en effet référence à la Vierge Marie « la Pure ». L’inscription de l’une des deux portes d’entrée évoque la protection céleste que Marie aurait apportée à la ville : « Que Marie soit un rempart qu’elle nous garde du mauvais ». Pour cela, l’église a longtemps été fréquentée par tous les Mossouliotes, y compris les musulmans. L’église a été très dégradée par Daech lors de l’occupation de la ville et des bombardements intensifs. Tout comme pour l’église Mar Toma, le travail de restaurateurs a été crucial et a permis de restituer la barrière de Qostroma complètement détruite par Daech et les inscriptions et croix martelées. L’Œuvre d’Orient, avec le soutien de la fondation ALIPH, a fait de sa restauration une priorité : emblème de la richesse patrimoniale chrétienne de Mossoul, elle représente également une renaissance qui donne un nouvel élan aux habitants, chrétiens mais aussi musulmans, pour revivre à Mossoul.
Terrorisme intellectuel : tout ce qui vient de Pierre Edouard Stérin doit être cassé ou détruit
Lu dans Economie Matin :
Le « journaliste » Lemahieu, indépendant au sens où l’ARCOM l’entend au sujet de Patrick Cohen, pris la main dans le sac en pleines négociations douteuses avec des hommes politiques de gauche « rien ne permet donc d’affirmer, au vu de cette séquence, que Patrick Cohen ait d’autres objectifs que l’exercice de son métier”, s’est évertué à faire l’inventaire et casser tout ce que le pauvre Stérin pouvait financer, au détriment d’abord des bénéficiaires, sans, évidemment, proposer d’alternative. On ne peut compter le nombre d’emplois détruits par ces attaques idéologiques dignes d’un état soviétique. Cela ne pose de problème à personne, la bonne conscience marxiste est rassurée, et personne ne dit rien.
Sous pression gauchiste, la foire aux champignons, le carnaval de Granville, les fêtes de la mirabelle, la carnaval de Limoux, les fêtes d’Handaye, Hiri Besta, la fête du piment d’Espelette, la bénédiction des calissons et tant d’autres fêtes labellisées les “Plus Belles Fêtes de France” ont subi les pires pressions pour n’accepter ni label ni subventions, jusqu’à France 2 qui a interdit à Stéphane Bern de s’associer à ce label. Pour simplifier, tout ce qui peut s’associer à “Pinard, saucisson et Michel Sardou” doit être voué aux gémonies, tout ce qui vient de Pierre Edouard Stérin doit être cassé ou détruit. Si on voulait résumer le credo de cette pression affligeante, il suffit de demander à Renaud :
“J’ai rien à gagner rien à perdre même pas la vie, j’aime que la mort dans cette vie d’merde j’aime c’qu’est cassé j’aime c’qu’est détruit, j’aime surtout tout c’qui vous fait peur, la douleur et la nuit”.
C’est la leçon de toute cette morale qui est intéressante. L’argent, s’il vient de l’extrême droite, n’est pas exploitable, utilisable, encaissable. Il ne faut pas le toucher. Berk.
La définition de l’extrême droite semble assez vaste. Il suffit d’être conservateur, ultraconservateur, catholique, identitaire, de droite somme toute, selon divers degrés, pour tomber sous le coup de la pègre gauchiste et gouvernementale, pas en reste pour fustiger les initiatives du pauvre Stérin.
Ainsi, j’en comprends dès lors qu’il suffise d’adhérer, de près ou de loin, à l’une des idées défendues par ce dernier pour que le patrimoine du “collaborateur” en question ne soit plus perceptible. Trop dangereux, trop toxique. Et comme cet argent ne doit pas être exploité; voire rendu à son propriétaire, j’en conclus que l’Etat ne peut, lui non plus, se rendre coupable de collecter les fonds d’une telle engeance.
C’est donc une bonne nouvelle, qui nous soustrait par conséquent de toute forme d’impôt, qu’il soit direct ou indirect.
Je demande donc, très solennellement, à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, de bien vouloir mettre à disposition sur le site des impôts un formulaire pour obtenir rétroactivement, depuis… le début de l’ère Macron? Hollande?… le remboursement de toutes les sommes dégoutantes que l’Etat a, sans en avoir conscience, indûment prélevé sur la catégorie la plus inhumaine de la population française, impôt sur le revenu, TVA, impôt sur les sociétés dirigées par des êtres malfaisants, charges sociales et patronales, impôts locaux, taxes d’habitation et taxes foncières.
Je demande également à l’ensemble des maires et responsables de collectivités locales de bien vouloir également définir les catégories de citoyens infréquentables à qui aucune collaboration financière ne peut être exigée.
En attendant la mise en oeuvre de ces procédures, je propose que chaque citoyen se sentant appartenir de près ou de loin à l’un des catégories recensées par nos journalisteurs bienfêteurs de l’humanité arrête immédiatement le versement de toute somme, par délicatesse pour l’Etat français.
A l’inverse, si ces mesures pouvaient sembler un peu extrêmes au gouvernement français, je lui demande alors de bien vouloir faire en sorte que les journalistes et autres bien pensants gouvernementaux ferment définitivement leur claque merde, que l’Arcom applique une règle simple d’indépendance, que le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat révisent leur orientation politique vers une neutralité plus mesurée, et que le prochain Budget de l’ETAT mette en oeuvre une politique de réduction drastique des coûts, en commençant par stopper net le financement de tout mouvement dont la base serait un tant soit peu idéologique (journaux de gauche, Médiapart, L’humanité, Libération et Radio France en tête), à gauche évidemment puisque la droite est infinançable par essence.
Trump : Charlie Kirk a été confronté à une « haine menaçante » de la part des gauchistes parce qu’il a défendu la vérité
Trump s’est exprimé hier lors de la cérémonie commémorative en l’honneur du fondateur de Turning Point USA, un groupe étudiant conservateur. Environ 70 000 personnes étaient présentes à l’intérieur de la State Farm Arena de Glendale, en Arizona, tandis que des dizaines de milliers d’autres se trouvaient apparemment à l’extérieur. De nombreuses autres personnes ont suivi la diffusion en direct en ligne.
« Il ne cherchait pas à diaboliser qui que ce soit. Il cherchait à convaincre chacun des idées et des principes qu’il croyait bons, justes et vrais ». « Avant chaque apparition, il priait ainsi : “Seigneur, utilise-moi pour ta volonté.” Il disait toujours la même chose : “Utilise-moi pour ta volonté.” »
« Et c’est exactement ce que Dieu a fait ».
« Plus Charlie réussissait – et devenait de plus en plus prospère – plus sa mission devenait dangereuse. Sur les campus de tout le pays, son appel au dialogue ouvert a été accueilli avec une haine menaçante ».
« Il y a eu des alertes à la bombe, des alarmes incendie déclenchées et d’innombrables radicaux enragés qui ont tenté de le faire taire. C’était odieux ».
« Lors d’un événement, la police a dû ériger des barricades pour protéger les étudiants d’une foule de voyous en colère. Nombre de ces personnes, soit dit en passant, sont grassement payées pour cela. Ce sont des agitateurs. Des agitateurs payés ».
Tyler Robinson, un homosexuel de 22 ans résidant dans l’Utah, est accusé d’avoir assassiné Kirk. Robinson serait en couple avec un homme confus quant à son identité de genre et en transition vers une identité de genre féminine. De nouveaux rapports suggèrent également que Robinson s’intéressait à un jeu vidéo pornographique sur les « furries ». Ces derniers ont un penchant pour les personnes déguisées en animaux. S’il est reconnu coupable, Robinson risque la peine de mort.
Lila Rose remporte un débat sur l’avortement à l’Université de Yale
Lila Rose, fondatrice et présidente de Live Action, a remporté cette semaine un débat sur l’avortement à l’Université de Yale, à la grande surprise de l’organisateur de l’événement. La militante pro-vie s’est mesurée à Frances Kissling, présidente de Catholics for Choice, et a présenté une défense émouvante du droit à la vie des enfants à naître.
Debate just ended.
We won. The room voted for the pro-life side.
Yale organizer was shocked.
Change is here.
Thank you for praying 🙏 pic.twitter.com/fLWtBO80e6
— Lila Rose (@LilaGraceRose) September 17, 2025
Peu après le débat, Rose a écrit sur Twitter : « Nous avons gagné. La salle a voté pour le camp pro-vie. L’organisateur de Yale était sous le choc. » Son annonce reflétait ce que beaucoup dans l’audience ressentaient : elle n’avait pas seulement présenté des arguments, elle avait aussi conquis les cœurs du public.
Rose n’a pas mâché ses mots. Elle a dénoncé les euphémismes utilisés par les défenseurs de l’avortement pour masquer des vérités difficiles. Elle a relaté l’histoire d’une jeune mère qui s’est débarrassée d’un nouveau-né mort « comme un déchet », soulignant ainsi comment le langage influence ce que les gens acceptent. Elle a insisté sur le fait qu’appeler l’enfant à naître une « perte de grossesse » plutôt qu’un bébé nie leur humanité.
Elle a présenté un argument moral solide : les procédures d’avortement sont brutales à tous les stades – méthodes d’aspiration, privation par médicaments, aiguilles perçant le cœur ou le cerveau lors des interruptions tardives. Elle a soutenu que tracer des lignes à différents moments avant la naissance est arbitraire et déshumanisant, insistant sur le fait que la science confirme que la vie commence à la fécondation et que la valeur humaine ne dépend ni de l’âge ni de la taille.
En réponse, Kissling a reconnu que les enfants à naître ont une valeur mais a maintenu que les préoccupations d’une mère peuvent parfois prévaloir sur ces droits. Elle a suggéré que la protection juridique complète ne s’applique qu’une fois le bébé né. Rose a vigoureusement contesté cette vision. Elle a rappelé à l’audience que le 14e amendement promet une protection égale pour chaque personne, y compris les enfants à naître. Rose a conclu par un appel non seulement à la politique, mais à l’amour et à la dignité humaine – « choisissez l’amour, pas la violence ».
Voici le débat (vous pouvez sélectionner le sous-titrage en français) :
Le cardinal Müller prévient que l’Allemagne pourrait devenir un pays musulman
Dans un entretien avec la journaliste catholique Diane Montagna, l’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a déclaré que les politiciens et les militants de gauche « instrumentalisent l’islam pour saper l’identité chrétienne et la tradition et la culture occidentales ».
Votre Éminence, vous connaissez bien les États-Unis. Souhaitez-vous commenter l’assassinat de Charlie Kirk ?
Charlie Kirk a été victime d’une idéologie athée, dont les adeptes ont éclaté en célébrations sataniques suite au meurtre odieux d’un mari et père de famille exemplaire. Le diable s’empare toujours de ceux qui haïssent la vie et la vérité. Car, selon les paroles du Seigneur Jésus-Christ, le diable est « meurtrier dès le commencement » et « père du mensonge » (Jean 8, 44). Et seuls ceux qui entendent la parole de Dieu sont de Dieu (cf. Jean 8, 47).
Charlie Kirk était un chrétien fervent. D’un point de vue surnaturel, il est mort non pas victime d’un assassinat politique, mais martyr de Jésus-Christ – non pas au sens de ceux qui sont canonisés, mais comme témoin (du grec martys ) tout au long de sa vie. Il a donné sa vie à la suite de son Seigneur, en sacrifice pour la vérité selon laquelle l’homme est créé à l’image de Dieu, homme et femme, et en opposition aux mensonges et à l’automutilation promus par la soi-disant « transidéologie » et les « soins affirmatifs de genre ». Il a défendu et vécu pour la beauté et la sainteté du mariage et de la famille, tels qu’ils ont été ordonnés par Dieu le Créateur, et a défendu la dignité de chaque vie humaine, de la conception à la mort naturelle.
Comme vous le savez sûrement, la femme de Charlie Kirk était catholique et ses amis proches ont révélé qu’il assistait à la messe et priait le rosaire.
Oui, et il a récemment loué Sainte Marie comme modèle et « solution » aux maux de notre époque. Par son « oui » à l’Incarnation de Dieu, elle est devenue la Mère de Jésus, l’unique Rédempteur de l’humanité, qui seul nous délivre du mensonge, du péché, de la mort et de toutes les idéologies meurtrières.
Nous demandons au Seigneur Jésus et à Sainte Marie d’apporter du réconfort à la femme et aux enfants de Charlie.
Parlons de Rome. Quels changements avez-vous constatés depuis l’élection du pape Léon XIV ?
On y retrouve une proclamation de l’Évangile davantage centrée sur le Christ, un ordre plus grand et une moindre importance accordée aux questions d’importance secondaire pour l’Église, comme la migration, qui est avant tout la tâche de l’État.
Certes, l’Église peut apporter son aide par des œuvres caritatives, mais notre première mission est de prêcher l’Évangile à tous et d’évangéliser ceux qui viennent en Europe, non seulement pour leur fournir une aide matérielle, mais pour leur donner la vérité.
De nombreux musulmans arrivent, et nous ne pouvons pas les laisser imposer leur religion à notre culture. Nous devons affronter cela avec le message de l’amour de Dieu, car l’image qu’ils se font de Dieu – un dictateur dont la volonté arbitraire doit être aveuglément obéie – n’est pas celle que Jésus nous a donnée. Dieu est notre Père, notre Créateur, qui nous a créés à son image et à sa ressemblance. Nous sommes ses enfants, et par le Saint-Esprit, nous pouvons devenir les amis de Dieu, les amis de Jésus-Christ.
C’est le message dont nous devons témoigner, en particulier dans les pays européens qui se sont lassés de leur foi chrétienne et ont été sécularisés par les idéologies du nationalisme, du fascisme, du communisme et maintenant du wokisme, qui menacent de détruire à la fois les personnes et leur identité.
Vous mettriez le wokisme au même niveau que le communisme ?
Oui, je le vois comme une continuation de la conception marxiste de l’homme. Selon Marx, nous ne sommes pas des êtres dotés d’une âme immortelle, capables, par la grâce, de vivre une relation personnelle avec Dieu, notre Créateur. Nous sommes plutôt perçus comme dépendants d’un parti politique ou d’un groupe idéologique – ou des décisions d’organisations comme le Forum économique mondial – pour définir la nature humaine. Une élite restreinte décide de ce qu’est la dignité humaine, et les masses sont censées obéir et se conformer à tout ce qu’elles dictent. C’est totalement destructeur.
Le wokéisme fait partie d’une vague idéologique qui s’oppose à l’identité personnelle, au corps – masculin et féminin –, aux relations familiales stables, aux cultures et aux langues distinctes, à l’histoire et aux relations normales stables qui font partie de l’être humain.
Il s’agit, par essence, d’une continuation du marxisme traditionnel. Bien qu’il ne soit pas un parti politique officiel, il dispose de groupes de pression bien organisés partout : dans l’Union européenne, aux États-Unis par l’intermédiaire de l’État profond, dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les universités. Ces groupes sont extrêmement oppressifs, militants et agressifs envers quiconque ne se conforme pas à leur pensée.
Comment voyez-vous la relation entre le wokisme et l’islam ?
L’islam est, bien sûr, une religion et n’a rien à voir avec le wokisme. Cependant, les wokistes instrumentalisent l’islam pour saper l’identité chrétienne, la tradition et la culture occidentales. Je crois cependant que ces mêmes wokistes pourraient être les prochaines victimes des islamistes radicaux. Ils ont peut-être calculé que les musulmans finiraient par adopter les idées wokistes, mais il n’y a aucune chance que cela se produise. Au contraire, l’islam rejette la dignité des femmes, et son cadre moral n’a rien à voir avec les objectifs du wokisme, dont l’un est d’homosexualiser la société et la pensée.
En Angleterre, par exemple, le wokisme, dans sa phase initiale, utilise l’islamisme comme un outil pour affaiblir la culture et la tradition chrétiennes. Actuellement, dans les cas tragiques – comme lorsqu’une jeune fille est violée par plusieurs hommes musulmans –, la jeune fille est plus susceptible d’aller en prison que les agresseurs.
J’espère que nous verrons un changement significatif en Angleterre avec les prochaines élections.
Et la situation dans votre Allemagne natale ?
C’est un peu la même chose. En moyenne, on compte dix-huit attaques au couteau chaque jour, et deux ou trois filles ou jeunes femmes sont victimes de viols collectifs. Pourtant, même lorsqu’un policier est poignardé, il n’y a souvent aucune réaction.
Les écoles connaissent également des difficultés croissantes, où les enfants musulmans sont souvent plus nombreux que les chrétiens, mais peu sont prêts à affronter cette réalité. Même de nombreux évêques semblent ne pas saisir pleinement la gravité de la situation.
Pensez-vous vraiment que les évêques ne le comprennent pas ?
Il leur est plus facile de fermer les yeux. Nombreux sont ceux qui sont emportés par cette vague idéologique et savent que ceux qui confessent ouvertement leur foi chrétienne sont attaqués. Ils veulent être aimés de tous, être les chouchous de tous. Seuls quelques évêques en Allemagne comprennent vraiment ce qui se passe.
En Allemagne, la liberté religieuse est garantie et, en théorie, chacun peut pratiquer ouvertement sa foi, y compris l’islam. Mais la réalité est bien différente. Les musulmans sont très présents dans la sphère publique, tandis que les chrétiens hésitent souvent à organiser une procession eucharistique publique, de peur d’offenser ou de défier autrui.
Si la situation continue sur cette trajectoire, comment cela va-t-il se terminer ?
Cela pourrait ressembler à l’Afrique du Nord. Jusqu’au VIIe siècle, c’était une région entièrement catholique, malgré les difficultés liées aux Donatistes. Mais l’islam est arrivé et, cinq cents ans plus tard, la population était devenue entièrement musulmane.
Si cela se produisait, les chrétiens deviendraient des citoyens de seconde zone.
Pourtant, rares sont ceux qui veulent le reconnaître. Ma ville natale, Mayence, par exemple, était catholique à 70 % il y a cinquante ans ; aujourd’hui, en raison de la sécularisation, des migrations et d’autres facteurs, ce chiffre est tombé à 27 %. Actuellement, 30 % de la population du pays n’est pas d’origine allemande, et elle est majoritairement jeune. D’ici vingt à trente ans, l’islam pourrait devenir la religion dominante.
Croyez-vous vraiment que l’Allemagne pourrait devenir un pays musulman ?
C’est déjà le cas, à bien des égards. Les musulmans dominent la vie publique, en partie parce que les politiciens les craignent.
Même si les musulmans n’ont pas le contrôle du gouvernement…
L’ancien parti communiste d’Allemagne de l’Est est résolument pro-islam. Bien que son idéologie soit entièrement marxiste et athée, il a formé une alliance avec les musulmans, qui professent la foi en un Dieu unique auquel tous doivent se soumettre. C’est une contradiction absolue, mais cela contribue à déchristianiser l’Occident.
Pensez-vous que nous pourrions assister à une guerre civile à un moment donné ?
Je crois que les jeunes Allemands ne sont plus capables de se défendre ; en réalité, ils ont déjà perdu la bataille. En réalité, il n’y a pas eu de bataille, c’était une infiltration. Un million de personnes sont arrivées de Syrie, dont beaucoup ne parlaient pas allemand. L’Allemagne leur a offert un soutien financier et des infrastructures développées sans exiger de travail. Pour eux, cela ressemble à un paradis terrestre, jusqu’à ce qu’ils épuisent leurs ressources. Une fois cela fait, un conflit pourrait éclater, potentiellement dégénérer en guerre civile, mais entre eux, comme ce que nous avons vu en Syrie.
Et vous pensez que c’est réaliste ?
Oui, c’est tout à fait réaliste. Il n’existe aucun contre-mouvement efficace pour lutter contre les conséquences du dépeuplement ou des politiques favorisant l’avortement.
[…]
Reconnaissance de la Palestine: la réaction de l’Oeuvre d’Orient
Communiqué de l’Oeuvre d’Orient:
Alors que l’État de Palestine doit être reconnu devant l’Assemblée générale des Nations unies par la République française, L’Œuvre d’Orient rappelle l’importance, pour les communautés vivant en Palestine, de pouvoir travailler, circuler librement, demeurer sur leurs terres et pratiquer leur foi sans entrave.
Les chrétiens, partie intégrante de ce peuple, partagent avec leurs concitoyens les mêmes épreuves : humiliations quotidiennes dans les colonies, spoliations de biens, contraintes liées aux checkpoints et une situation humanitaire dramatique à Gaza, marquée par l’enfermement, les déplacements, la famine et l’absence de perspectives d’avenir.
L’Œuvre d’Orient demande :
– la libération des otages détenus par le Hamas depuis bientôt deux ans
– la possibilité de continuer à soutenir les chrétiens de Palestine avec le Patriarcat de latin de Jérusalem, comme elle le fait depuis 1856, qui restent malgré les épreuves au service de toute la population, en accompagnant leurs œuvres de charité : distribution de nourriture, éducation dispensée dans les écoles, soins dans les hôpitaux.
Taxe Zucman : la chute du communisme a été pratique, mais pas théorique
D’Yves-Marie Adeline dans Politique Magazine à propos de la taxe proposée par Zucman :
[…] la taxe Zucman voudrait imposer les 1.800 plus riches de France sur la base des bénéfices de leurs entreprises. Naturellement, quand il s’agit de grosses entreprises, l’actionnaire majoritaire ne pourrait pas payer la taxe. Qu’à cela ne tienne, il céderait à l’Etat une part du capital de son entreprise. Les années passant, l’entreprise deviendrait propriété de l’Etat lui-même, qui devrait donc l’administrer.
Cette suite aboutit à un système bien connu au siècle dernier, le socialisme, le vrai, le communisme en fait, dont l’expérience a fourni la preuve de son inefficacité, arrachant aux acteurs l’esprit d’entreprenariat, l’innovation, l’aiguillon de la concurrence, la recherche de profit, l’inventivité, l’idée, tout simplement, devenue captive de la matière. Toutes les nations ayant glissé dans ce gouffre, même les mieux conformées initialement à l’activité économique – on pense à l’est de l’Allemagne – ou les mieux pourvues en matières premières – on pense à la Russie – ont été ruinées par cette pratique doctrinaire ; que dire alors des pays les moins conformés, la Roumanie, la Bulgarie, sans parler de ceux du Tiers-monde…
Bien sûr, la Taxe Zucman est trop irréaliste pour être adoptée, mais elle a le mérite d’exposer au grand jour la médiocrité de nombreux théoriciens couverts d’honneurs académiques, enseignant dans des écoles dont on dit qu’elles sont les meilleures du monde. C’est d’autant plus regrettable que, justement, en plus de la redistribution sociale, l’une des solutions aux problèmes posés par la logique capitaliste est la formation, qui prépare aux changements, aux progrès, à l’adaptation. Or, la chute du communisme dans le monde a été pratique, mais pas théorique : dans les pays occidentaux qui n’ont pas souffert de l’économie communiste, nos institutions médiatiques, culturelles ou académiques ont assuré sa survie sous perfusion, pourrait-on dire, hors du monde réel mais dans sa forme chimérique, tel un ectoplasme. La complaisance des médias entretient l’hystérisation du débat actuel, jusqu’à ce qu’une actualité plus brûlante le remplace par un autre.
Discours d’Erika Kirk, veuve de Charlie Kirk : “je pardonne” au tueur
Extraits :
« Après l’assassinat de Charlie, nous n’avons pas assisté à des violences. Nous n’avons pas assisté à des émeutes. Nous n’avons pas assisté à une révolution. Au contraire, nous avons assisté à ce que mon mari avait toujours prié de voir dans ce pays : nous avons assisté à un renouveau ! »
« Être disciple du Christ n’est pas facile, et ce n’est pas censé l’être. Jésus a dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » [Matthieu] Il a dit qu’il serait persécuté, il a dit que nous serions persécutés, et Charlie le savait et a joyeusement porté sa croix jusqu’à la fin. »
« À tous les hommes qui écoutent à travers le monde : relevez le défi de Charlie et embrassez la véritable virilité. Soyez forts et courageux pour vos familles. Aimez vos femmes et guidez-les. Aimez vos enfants et protégez-les. Soyez le chef spirituel de votre foyer, mais soyez un leader qui mérite d’être suivi. »
« Mesdames, j’ai aussi un défi à vous lancer : soyez vertueuses. Notre force réside dans le rôle que Dieu nous a attribué. Nous sommes les gardiennes. Nous sommes celles qui encouragent. Nous sommes celles qui préservent. Gardez votre cœur, car tout ce que vous faites en découle. Et si vous êtes mère, sachez que c’est là votre ministère le plus important. »
« Mais la mission de Charlie s’adressait avant tout à ceux qui ne sont pas mariés. Il a bien choisi le nom de son organisation. Il savait que les choses n’allaient pas bien en Amérique, en particulier chez les jeunes, et qu’ils avaient besoin d’une nouvelle direction. Charlie voulait passionnément atteindre et sauver les garçons perdus de l’Ouest, ces jeunes hommes qui ont l’impression de n’avoir aucune direction, aucun but, aucune foi et aucune raison de vivre. Ces hommes qui gaspillaient leur vie dans des distractions et ceux qui étaient rongés par le ressentiment, la colère et la haine. … Mon mari, Charlie, voulait sauver les jeunes hommes comme celui qui lui avait ôté la vie. … Sur la croix, notre Sauveur a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » [Luc] Cet homme, ce jeune homme, je lui pardonne. … La réponse à la haine n’est pas la haine. La réponse que nous connaissons grâce à l’Évangile est l’amour, toujours l’amour : l’amour pour nos ennemis et l’amour pour ceux qui nous persécutent [cf. Matthieu -44]. »
La vie de Charlie a été un tournant pour ce pays — c’était un miracle. Que ce miracle qu’a été la vie de Charlie soit aussi un tournant pour vous. Choisissez la prière. Choisissez le courage. Choisissez la beauté. Choisissez l’aventure. Choisissez la famille. Choisissez une vie de foi. Et surtout, choisissez le Christ. »
Version intégrale avec traduction en français :
Suite à l’assassinat de Charlie Kirk, JD Vance accuse
Vidéo de 14mn traduite, concernant la calomnie, les mensonges, d’une certaine presse :
Législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris : près de 75% d’abstention
L’ancien premier ministre Michel Barnier (74 ans, Les Républicains, LR) est arrivé en tête du premier tour de l’élection législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris, dimanche 21 septembre, avec 45 % des voix, suite à l’invalidation du député macroniste Jean Laussucq par le Conseil constitutionnel.
La candidate unique de la gauche, Frédérique Bredin (Parti socialiste, PS), se place deuxième avec 31 % des suffrages, suivie au coude à coude de Thierry Mariani (Rassemblement national, 7 %) et du candidat de Reconquête !, Hilaire Bouyé (6 %), dans un scrutin marqué par une faible participation (26 %).
Le Premier ministre le plus éphémère (pour l’instant) de la Vᵉ République apparaît bien placé pour devenir le seul député LR de la capitale, dont les 18 circonscriptions sont partagées depuis 2022 entre la gauche et les macronistes.
2025 – Cent ans pour Brigitte ! Brigitte de Berthe Bernage. Mais pourquoi toujours ce vif succès ? Vite, vite sur Livres en famille !
Mais qui est donc Berthe Bernage cet écrivain toujours réédité, toujours lu, toujours aimé !
“Quand on trouve le courage et le goût de sourire après chaque tempête, on peut espérer faire un très bon ménage avec le bonheur”. Berthe Bernage.
Berthe Bernage est née à Paris dans le quartier bourgeois de Saint-Philippe-du-Roule, le 11 août 1886, dans une famille d’universitaires. Cadette de six filles, elle sort diplômée es Lettres de la Sorbonne, jeune femme cultivée et spirituelle. Dès son enfance elle a observé et noté le comportement de son entourage, où seuls, ordre, discipline, devoir, sacrifice, amour de la patrie et bons sentiments sont de rigueur. Ses tableaux enfantins deviennent peu à peu des contes qu’elle lit à ses amis puis qu’elle envoie à quelques revues bien pensantes qui les publient.
Ainsi en 1923 elle commence véritablement une carrière littéraire. Très active dans les organisations catholiques, elle participa en octobre 1932 avec Marguerite Bourcet, à une retraite d’écrivains catholiques organisée par le Père Bessières ; y furent fondées les Journées des Femmes écrivains Catholiques. En 1934 Berthe devient sociétaire de la Société des Gens de Lettres.
L’ensemble des écrits de Berthe Bernage, – connue aussi sous le pseudonyme de Bettine ou celui de Bernerette -, est un monument de littérature jeunesse. Incontournable à son époque, ce phénomène dure toujours ! Une littérature morale écrite dans le but de faire des jeunes filles, “de bonnes maîtresses de maison, des femmes du monde, de la bonne société,” mais tournées aussi vers l’actualité, la vie du monde « moderne », ses certitudes et ses interrogations, ses doutes. Elle resta toujours fidèle à Gautier-Languereau et à sa mort leur légua tous ses biens. Elle a écrit plus de cinquante livres qui comprennent la série de Brigitte et Le Roman d’Elisabeth ainsi que des livres de savoir-vivre qui sont encore édités.
Elle reçut trois fois le Grand Prix de l’Académie Française. Ses livres furent traduits en plusieurs langues. – Même en turc ! Berthe Bernage est connue surtout pour sa série Brigitte, commencée en 1925, qui raconte la vie de Brigitte Hauteville à partir de ses dix-huit ans jusqu’à la fin de sa vie. En 1972, à la mort de Berthe Bernage, c’est sa fille Marie-Agnès, (Simone Roger-Vercel), qui reprendra le flambeau pour plusieurs tomes.
Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française en 1930 pour Brigitte.
Brigitte : c’est trente-cinq volumes. Le premier, “Brigitte jeune fille, jeune femme”, fut écrit en 1925. Une saga familiale pleine de rebondissements, joies et chagrins que connaissent toutes les familles. Mais une ligne droite, Dieu, la France, l’honneur, la fidélité, l’honnêteté …. Brigitte fut l’amie de beaucoup de lectrices, elle qui avait connu bonheurs et malheurs, elle les entraina sur fond d’histoire de France et de vie familiale à cheminer sur le chemin caillouteux de la vie, leur donnant ce goût de la vie, belle morale, et confiance en Dieu.
Giboulée : C’est huit volumes illustrés pour les premières éditions par Pierre Couronne. Quatre sont réédités par Elor. Mademoiselle Giboulée ! Cette petite jeune fille s’appelle en réalité Marie-Noëlle. Mais ses frères, devant ses sautes d’humeur, ont eu vite fait de la comparer aux giboulées de mars… Pluie et soleil alternés, d’où ce surnom. Des aventures charmantes d’une adolescente parisienne et de ses deux frères.
Prix Montyon de l’Académie française en 1950 pour le recueil des six romans d’Elisabeth.
Elisabeth : c’est six volumes. Elisabeth, jeune adolescente de quinze ans, revient à la vie après un long séjour au sanatorium. Livrée à elle-même en raison de l’absence d’unité familiale, elle décide de rendre heureux et meilleurs, fût-ce malgré eux, les chers acteurs de son monde familier. Bonheurs et malheurs rythment ces récits, sur fond de guerre, avec ce petit mot « joie ». Joie où s’accroche l’espérance.
L’oeuvre de Berthe Bernage est immense : Mamie Soleil que j’ai tant aimé ; La marguerite refleurira ; Si je n’aime, je ne suis rien…; et vous avez certainement, vous aussi, des titres sur les lèvres à me souffler…
Brigitte a cent ans en 2025, elle est devenue maintenant l’amie de nos petits-enfants… C’est une joie de les voir se plonger dans ces livres empruntés pendant les vacances à la bibliothèque familiale. Toutes les éditions y sont ! Dépareillées ou pas, mais les petites filles connaissent l’ordre des volumes et préparent leur pile pour les vacances chez Bonne Maman.
Les éditions Elor avaient repris la réédition de ces ouvrages avec succès. Pour les toutes dernières générations de lectrices, voilà une belle idée de cadeau à glisser dans l’oreille de Grand-Maman !
Livres en famille présente sur son site toute l’œuvre disponible de ce grand écrivain pour la jeunesse. Vous y trouverez les différents volumes, résumés et présentations :
https://www.livresenfamille.fr/514_berthe-bernage
Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE, la librairie au service de la famille.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Crise au sein de France TV
Le JDD rapporte qu’Audrey Guidez, la DRH du service de l’information et des sports du groupe, a posé sa démission la semaine dernière. Perturbée par « le manque de clarté » des missions, « faites d’injonctions contradictoires », elle a été victime, en juin, de menaces et d’insultes proférées à son encontre par la directrice de l’information adjointe. Le procès-verbal a conduit à la reconnaissance d’un accident du travail. Le JDD qui a eu accès, souligne que les propos tenus ont été d’une rare violence morale. La direction serait allée jusqu’à diffuser, via un groupe WhatsApp, des consignes adressées à l’ensemble des rédacteurs en chef et chefs de service, leur enjoignant de ne plus communiquer ni répondre aux sollicitations de la DRH. Une enquête interne est toujours en cours.
Les représentants FO ont adressé une lettre ouverte adressée aux élus de la République, au nom des 8 800 salariés de France Télévisions. Ils comparent leur groupe à un « poulet sans tête » et dénoncent des « choix éditoriaux » et « managériaux, souvent irrationnels », qui « fragilisent la crédibilité de l’information et jettent le discrédit sur l’ensemble de la profession ». Ils réclament « la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de France Télévisions depuis dix ans, et sur l’utilisation de plus de 2,8 milliards d’euros de fonds publics chaque année ».
L’interview donnée cette semaine par Delphine Ernotte au Monde – au sein de laquelle elle qualifie CNEWS de « chaîne d’extrême droite » – ne pouvait pas plus mal tomber. L’impunité de Patrick Cohen, chroniqueur dans « C à Vous » (France 5), suite à la diffusion de la vidéo par L’Incorrect, pose question.
Romain Messy, directeur de la rédaction de France info TV, s’émeut par mail des invités politiques à venir :
« Un écolo et un PS ce week-end, vous êtes sûrs ? J’ai cru comprendre qu’il y avait une alerte rouge sur la faiblesse des temps de parole de l’exécutif et de Renaissance sur notre antenne […] on ne va pas arranger nos affaires ! »
Il serait temps de privatiser ces chaînes. Cela tombe bien, le gouvernement cherche le moyen de faire des économies.
Succès du 8e pèlerinage Feiz e Breizh à Sainte Anne d’Auray
Ce week-end s’est déroulé la 8e édition du pèlerinage breton vers Sainte-Anne d’Auray. Plusieurs milliers de pèlerins ont marché près de 50km de Mongolérian à Sainte Anne en passant par Pluvignier.
Salut du Saint-Sacrement au soir de la première journée :
Foule fervente et à genoux pour clôturer cette 1ere journée du pèlerinage @FeizeBreizh.#FEB2025
Béni soit le nom de Jésus ! pic.twitter.com/KRtaIHtZCt
— Père Danziec (@PereDanziec) September 20, 2025
Arrivée à Ste Anne d’Auray :
Messe pontificale célébrée par Mgr Centène en clôture du pèlerinage :
Libération aussi souligne le dynamisme de ce pèlerinage, derrière lequel le militant-journaliste voit l’ombre de la strème droâte (pensez-donc : Le salon beige en a fait la promotion, CQFD !). Si cé vré ça fé peur…
Communiqué de l’association :
La 8ᵉ édition du « pèlerinage pour la Bretagne », organisée par l’association Feiz e Breizh, s’est achevée dimanche 21 septembre au sanctuaire de Sainte Anne d’Auray. Fidèle à sa croissance continue avec plus de 2200 pèlerins issus de tous les pays de Bretagne ou de la diaspora, ce rassemblement catholique et breton est devenu en quelques années l’un des plus grands pèlerinages populaires de Bretagne.
Sous le thème « Krist, skouer a Garantez – Le Christ, modèle de Charité », les pèlerins, accompagnés de prêtres et de religieux, ont parcouru près de 50 kilomètres en deux jours.
Après la messe d’envoi célébrée samedi matin à Mangolerian en Monterblanc, la colonne organisée en une quarantaine de chapitres – placés sous le patronage de saints locaux – a conduit les pèlerins chez les sœurs coopératrices du Christ Roi, à Bieuzy-Lanvaux. Sur ce lieu de bivouac, ils ont pu profiter d’une grande veillée bretonne, d’une procession aux flambeaux suivie d’une adoration nocturne.
Dimanche, après une nouvelle matinée de marche ponctuée de prières, de chants et de méditations, la colonne de pèlerins est entrée dans le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray en procession solennelle, menée par un bagad précédé de porteurs de drapeaux et bannières. La messe de clôture, portée par le chant grégorien et les cantiques bretons, a été célébrée par Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes. Elle a réuni une foule nombreuse dans la basilique et sur le parvis grâce à la retransmission sur écran géant et sur YouTube (lien).
Durant l’homélie, l’évêque a chaleureusement exhorté le peuple de la Bretagne catholique à se lever pour perpétuer l’héritage de foi de ses ancêtres :
« Votre pèlerinage, avec Feiz e Breizh, est un signe fort de cette résurrection. Face au triste cortège d’un monde sans mémoire et sans identité, votre cortège arrive qui met en valeur la culture et les traditions bretonnes pour transmettre la foi. Votre association Feiz e Breizh a un nom évocateur qui résonne en nous tous, la “foi en Bretagne”. Ce n’est pas une simple formule, c’est une mission, un appel à faire de notre culture, de nos traditions, un terreau fertile où la foi pourra à nouveau s’épanouir et se transmettre aux générations futures. La foi n’est pas une idée abstraite, elle s’incarne. […] Aujourd’hui, mes amis, vous êtes les héritiers de cette tradition vivante. Votre démarche est un acte de courage, de confiance et de fidélité. Dans un monde qui se déchristianise, et dans lequel les identités s’estompent, vous choisissez de témoigner, de chanter, de prier en breton, en honorant les saints et les traditions qui ont façonné notre identité et nous ont fait ce que nous sommes. Vous ne regardez pas le passé avec nostalgie, mais vous puisez dans ses richesses pour construire l’avenir. »
Cette édition a été vécue comme un temps fort d’amitié chrétienne, de ferveur et d’enracinement spirituel, fidèle aux trois piliers de Feiz e Breizh : Mission – Tradition – Patrimoine. Elle clôturait également le cycle du jubilé diocésain marquant les 400 ans des apparitions de sainte Anne au paysan Yvon Nicolazic, rappelant l’importance de la patronne de la Bretagne également protectrice des familles.
Les organisateurs invitent tous les participants à poursuivre cet élan missionnaire, en faisant vivre la foi dans leurs paroisses et communautés, et en défendant les valeurs spirituelles et culturelles qui font la richesse de la Bretagne et de la chrétienté.
Krist, skouer a Garantez, resevit hor pedennoù !
Ô Christ, modèle de Charité, recevez nos prières !
Saint Michel conforte l’espérance de sainte Jeanne d’Arc
De Thibaud Collin à propos du pèlerinage à Domrémy le week-end prochain :
Dans quelques jours (27 et 28 septembre), nombreux sont ceux qui afflueront vers Domrémy à l’occasion du sixième centenaire des premières manifestations de l’archange saint Michel à sainte Jeanne d’Arc. Quel est le sens de ce pèlerinage dans le contexte qui est le nôtre ?
Jeanne d’Arc est la sainte de l’espérance. Il est donc bon que cet anniversaire ait lieu pendant le Jubilé de l’espérance. Rappelons l’énoncé de l’acte d’espérance :
« Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses. »
L’objet de l’espérance est donc Dieu lui-même. Mais cette vertu théologale peut s’étendre à d’autres objets en tant que reliés à Dieu, notamment sa Providence et les promesses qu’Il a faites. C’est dans notre contexte national si meurtri que ce pèlerinage prend tout son sens.
En effet, n’y a-t-il pas des analogies fortes entre la situation de la France des années 1420 et celle de notre pays aujourd’hui ? Notamment une forme de désespérance face à l’impuissance du politique à ordonner la société au bien commun ; notamment des divisions profondes et des haines tenaces. Là où tout semblait ruiné, là où Dieu semblait avoir oublié le royaume de France, une rencontre a eu lieu qui a tout changé. Ecoutons Jeanne lors de son procès raconter la scène :
« Quand j’eux l’âge de treize ans, j’eus une voix de Dieu pour m’aider à me gouverner. Et la première fois, j’eus grand’ peur. Et vint cette voix environ l’heure de midi, au temps de l’été, dans le jardin de mon père. »
Un peu plus tard Jeanne répondra à ses juges qui la harcèlent :
« Ce fut saint Michel que je vis devant mes yeux, et il n’était pas seul, mais été bien accompagné d’anges du ciel. Je les vis de mes yeux corporels aussi bien que je vous vois. Et quand ils se partaient de moi, je pleurais ; j’eusse bien voulu qu’ils m’emportassent avec eux ».
Ainsi Dieu n’a pas abandonné le peuple de France, le royaume de saint Louis. Il est fidèle à ses promesses mais sa manière de les tenir est déroutante. Loin de court-circuiter les libertés humaines, Il s’appuie sur elles pour agir dans le monde et pour ce faire Il les sollicite. Et à qui Dieu décide-t-il d’envoyer son ange, celui-là même que la Tradition reconnaît comme se désignant le « chef de l’armée du Seigneur » ( Josué 5, 14) ? A une jeune fille de treize ans ! On connaît la suite…
Il est donc capital pour nous de méditer sur la manière paradoxale dont Dieu agit et manifeste sa sollicitude. Il attend des cœurs disponibles, donc humbles, capables de se mettre à son école. Saint Michel (accompagné de sainte Marguerite et de sainte Catherine) va pendant de longues années former Jeanne jusqu’au moment où elle ira voir Robert de Baudricourt à Vaucouleurs pour lui demander une escorte l’accompagnant jusqu’au roi. Voilà la manière dont Dieu agit ! Il prend le temps de former, dans le silence et le secret, des âmes intrépides qui feront usage des vertus théologales et cardinales pour agir dans le cours de l’histoire.
Certes la mission de Jeanne est unique. Mais Dieu est le même hier et aujourd’hui et face à des situations analogues nous pouvons fermement espérer que Dieu « tient ses promesses ». Certes notre pays est apostat et infidèle. Mais Dieu ne renonce pas à « donner sa grâce en ce monde ». Encore faut-il que certains soient disponibles à la recevoir ! En allant à Domrémy, ou en nous y associant par la prière, nous manifestons à Notre Seigneur notre ouverture de cœur à Le laisser agir dans notre vie en vue du bien commun temporel et éternel de notre pays.
Oui, sainte Jeanne intercède pour nous et saint Michel est plus que jamais le destinataire de cette belle prière de Léon XIII :
« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. »
France 3 Pays de la Loire consacre un reportage aux réseaux antifas à Angers
Et non, vous n’en saurez rien. C’est la strème droâte qui fait l’objet de ce reportage. Pourtant l’an dernier, un rassemblement en hommage à Philippine avait été perturbé par des antifas qui avaient agressé quelques personnes devant l’église Notre-Dame des Victoire à Angers. Mais sur ce sujet, France 3 fait l’impasse, méthode habituelle de désinformation par occultation. A la place ils nous sortent une théorie complotiste sur l”ultra-droite”. De là à croire qu’il y a une complicité entre les journalistes de France 3 et les antifas… :
Ils ont peur de l’avenir
Après la constitutionnalisation de l’avortement, Gabriel Attal veut inscrire dans la Constitution l’interdiction d’abroger toute loi décadente :
Je propose d’inscrire dans notre Constitution un principe de non-régression sociétale.
Pour qu’aucune loi ne puisse revenir sur des droits, des progrès, des conquêtes obtenues de haute lutte. pic.twitter.com/Ex73dDsSlO
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) September 21, 2025
La religion qui a tué Charlie Kirk
Thomas Debesse expose la doctrine révolutionnaire et la théologie contractualiste, une théologie criminelle qui réclame la mort du contradicteur comme moyen nécessaire et sacré de soumettre la divinité contrat social à la volonté du révolutionnaire pour (selon sa croyance païenne) la forcer à créer une réalité nouvelle : le nouveau monde et la nouvelle humanité voulue par le révolutionnaire, et promise par la révolution :
Je ne connais pas Charlie Kirk, mais je connais la religion qui l’a tué. Vous savez qu’il était haï, mais cette haine n’est pas suffisante pour réclamer sa mort. Sa mort était réclamée par une théologie.
Je ne suis pas citoyen américain, je vis de l’autre côté du monde et je suis français. C’est à dire que Trump n’est pas mon président et Biden n’était pas mon candidat. Je n’avais aucune chance de rencontrer Charlie Kirk. Pourtant j’ai quelque chose d’important à vous apporter, même si vous n’êtes pas français, même si vous n’êtes pas américain.
La religion qui a tué Charlie Kirk est d’origine Française, du moins la France a tenu un rôle fondamental dans le développement de cette religion qui a tué Charlie Kirk. C’est une guerre de religion, et c’est en France qu’a été initiée cette guerre de religion. C’est aussi d’abord en France que cette religion a pris le pouvoir, est devenue puissante, et ce depuis plusieurs siècle, la rendant capable de répandre sa théologie mortelle dans le monde, et de tuer Charlie Kirk.
Faisons un peu d’Histoire, mais pour commencer je vous pose une question d’éducation civique : Quelle est la devise de la république française ? Vous me répondrez « liberté, égalité, fraternité », mais en disant cela vous n’aurez qu’à moitié raison. Vous connaissez une partie de la vérité mais vous en ignorez une autre partie car ce que vous connaissez est un fragment de cette devise, et sans la totalité de cette devise, et sans son contexte, vous ne pouvez pas en connaître le sens. En fait le sens que vous lui donnez spontanément est apocryphe.
Il faut donc revenir à la révolution Française, et voici la devise complète : « unité, indivisibilité de la république, liberté, égalité, fraternité ou la mort ».
Selon cette devise révolutionnaire française, soit vous êtes frère, égal et libre, soit vous êtes mort.
Certains pourraient croire par erreur que l’expression « la liberté ou la mort » signifie se battre pour sa liberté jusqu’à la mort, peut-être certains l’ont-ils vécu comme ça. Mais là encore c’est une interprétation apocryphe. Les symboles associés à cette devise enlèvent toute ambiguïté, et les actes ont démontré de manière définitive le sens exact de cette devise : soit vous êtes frère, égal et libre, soit vous êtes mort.
Comment donc le révolutionnaire décide si vous êtes frère, libre et égal, ou si vous devez mourir ?
C’est là qu’on entre dans le dogme religieux. Dans la pensée révolutionnaire française nourrie par les Lumières, la fraternité qui fait de vous quelqu’un de libre et égal, cette fraternité est produite par le contrat social. C’est une foi, c’est une dogme religieux : le révolutionnaire croit que la nationalité est produite par le contrat social. Selon ce dogme, le contrat social produit une nation nouvelle.
La révolution française est une guerre de religion, la religion révolutionnaire s’appelle le contractualisme.
Le contrat est un outil humain, extrèmement utile et nécessaire. Et en tant que chose, le contrat social est un outil essentiel au développement d’une société humaine. Mais ce contrat est une chose, un outil, une création. Ce que fait le révolutionnaire, c’est qu’il élève cette chose, cette création, au rang de divinité. Il en fait une idole. Le contractualisme est la religion qui a pour divinité le contrat social.
Dans cette religion contractualiste, la divinité n’est pas une divinité personnelle, ce n’est pas une personne. Pour bien comprendre il faut se défaire de ses présupposés religieux. Nous connaissons par exemple le catholicisme et le judaïsme où la divinité est une divinité personnelle, c’est à dire que l’homme est en relation avec Dieu de personne à personne. Mais pour comprendre le contractualisme il faut se défaire de ce présupposé théologique car dans le contractualisme la divinité n’est pas une personne, la divinité est le contrat.
Ce dieu contrat est alors tenu comme cause de toute réalité, source de toute vérité et de toute morale.
Comprendre cette théologie est fondamental pour comprendre le différend qui opposait Charlie Kirk à la religion contractualiste. Dans le christianisme, la création est ordonnée par une divinité extérieure à l’homme, selon des règles extérieures à l’homme, ce qui signifie qu’il existe une vérité et que cette vérité peut être découverte par la raison et vérifiée par l’expérimentation selon un protocole scientifique. C’est pourquoi Charlie Kirk intervenait dans des universités. Ce que pratiquait Charlie Kirk s’inscrivait dans la tradition catholique de la disputatio, une pratique essentielle de la scolastique médiévale.
La foi contractualiste est fondamentalement, théologiquement, incompatible avec cet exercice universitaire de disputatio.
Pour le réaliste, l’université et l’assemblée sont des lieux de recherche et de débat pour confronter ces résultats de recherches et en extraire la vérité. Pour le contractualiste, l’université et l’assemblée sont des lieux de la rédaction de la volonté et de la formation du consensus qui doit soumettre et contraindre la divinité à produire cette vérité voulue.
Dans la pensée réaliste, celui qui ne fait pas consensus est un contradicteur qui peut aider à trouver la vérité, ou s’il est un ignorant, un menteur ou un sophiste, éloigne de la vérité. Dans la pensée contractualiste, celui qui ne fait pas consensus est celui qui empêche la divinité de produire la vérité réclamée, son élimination est le moyen ultime de donner à la divinité le pouvoir de produire cette vérité réclamée en lui offrant le consensus absolu. Quand le contradicteur ne renonce pas à sa liberté, ou s’il est suffisament bon dans son exercice de réfutation ou d’affirmation et de probation, sa mort devient nécessaire à l’obtention du consensus, et nécessaire à l’avènement du réel réclamé.
C’est pourquoi Charlie Kirk a été tué. Le contractualisme a encore tué. Le contractualisme a tué Charlie Kirk.
Le catholique sait que même en se réunissant et se mettant d’accord à plusieurs sur ce qu’ils veulent que le monde devienne, ce contrat ne produit pas cette réalité. Il ne suffit pas de le vouloir pour que cela se produise. Le contractualiste y croit, sincèrement, ou du moins il veut y croire, parce que c’est un dogme. Dans le système contractualiste, celui qui ne croit pas en le pouvoir créateur de cette divinité contrat n’est pas frère, n’est pas égal, n’est pas libre, et mérite la mort.
Le contractualiste croit sincèrement qu’il suffit de penser très fort à quelque chose, de le vouloir de tout son cœur, tous ensemble, pour que ça se produise. Le contractualiste croit qu’il lui suffit de déclarer comment il veut que le monde soit, comment il veut que l’homme soit, et qu’il lui suffit d’obtenir l’adhésion des autres dans cette volonté pour que cette réalité advienne. La problématique d’incompatibilité matérielle éventuelle n’existe pas, car selon cette croyance, le réel se décrète. Par dogme, tout est construction sociale, toute volonté commune est voulue comme performative. Mais pour le contractualiste, ce qui fait obstacle à cette performativité réclamée n’est pas une éventuelle propriété incompatible du réel, mais le fait que le contrat n’a pas reçu sa pleine adhésion.
Selon cette croyance, si une seule personne n’adhère pas à ce contrat, cette personne est tenue pour responsable de l’échec de cette création nouvelle. Celui qui ne croit pas que le contrat est dieu est alors coupable de retenir dieu d’agir. Pour le contractualiste, le contrat est dieu et sans ce contrat la création ne peut se faire. Tant que Charlie Kirk vit, le grand soir ne peut pas se produire, la nouvelle race humaine ne peut pas devenir, le progrès ne peut se réaliser, la nature humaine ne peut pas évoluer, le surhomme ne peut adevenir, ce n’est jamais du vrai communisme, etc. vous connaissez ces phrases.
D’ailleurs cette superstition se manifeste de manières assez diverses. Il y a par exemple le révolutionnaire qui croit superstitieusement qu’en tuant tous ses contradicteurs il va soumettre la divinité pour produire une nouvelle réalité, et il y a aussi par exemple celui qui croit superstitieusement qu’en disant simplement « je ne contracte pas », il soumet lui aussi la divinité pour l’empêcher de produire cette réalité ou au contraire pour en produire une nouvelle, par son seul décret supposément performatif. C’est la même foi.
Dans le contractualisme cette croyance est indiscutable, c’est un dogme : le contrat social fait l’objet d’un culte, il est tenu pour cause de toute réalité, de toute vérité, et de toute morale.
Par exemple ce dieu contrat social peut supposément produire la réalité qu’un être humain ne soit pas un être humain en fonction de son âge, et ce indépendamment des observations physiques. Aussi, ce dieu contrat social peut supposément produire la réalité qu’un être humain ne soit pas un être humain en fonction de son infirmité ou de ses opinions, ce qui permettrait supposément de produire la moralité de son assassinat par exemple.
La religion qui a tué Charlie Kirk est ce contractualisme.
Une constante que l’on retrouve dans les dictature contractualistes c’est le fait que dans cette théologie, ce ne sont plus les parents qui produisent la nation, ce n’est pas la famille qui produit la nation, ce n’est pas la famille qui produit la fraternité. Dans la théologie contractualiste, c’est le contrat social qui produit la nation. Ça signifie que si vous n’adhérez pas au contrat social ou si le contrat social vous rejette, vous n’êtes pas frère, vous n’êtes pas libre, vous n’êtes pas égal, vous êtes mort.
Le contractualisme est la théologie du socialisme, et le socialisme, la doctrine politique du contractualisme. Vous reconnaîtrez là certainement le soviétisme russe, mais aussi le fascisme italien, et le nazisme allemand. Toutes ces choses sont des applications politiques du dogme contractualiste. Pour le nazisme c’est encore plus évident car c’est le nom même de cette formation politique : le national-socialisme c’est la nation produite par le contrat social, littéralement. Le national-socialisme est simplement le nom que l’on donne à l’implémentation du national-contractualisme en Allemagne au 20e siècle. Le national-socialisme avait pour ambition de produire par le contrat social une nation nouvelle : l’imaginaire aryen, afin de remplacer la nation Allemande. Les citoyens allemands qui étaient théologiquement incompatibles avec cette religion contractualiste, commes les catholiques et les juifs en particulier, méritaient la mort. Il faut bien comprendre que l’allemand déporté n’était pas étranger à la nation allemande, mais il était étranger à la nation nouvelle que devait produire le contrat social nazi. Toute résistance à cette doctrine devait mourir car tenue pour cause de l’échec de l’avènement de cette nouvelle nation aryenne de remplacement.
Je vous remontre cette image avec la devise contractualiste « liberté, égalité, fraternité ou la mort » écrite en étendard sur le faisceau des licteurs liés autour de la hache du dictateur. Vous avez là tout ce qu’il faut pour comprendre cette guerre de religion.
Le licteur c’est un homme de loi dans l’antiquité romaine qui a le pouvoir de sanction immédiate. La révolution française a mythifié le licteur et a réinterprété cette justice expéditive comme application politique de cette foi contractualiste. Le révolutionnaire s’identifie à un homme qui se promène avec des roseaux attachés entre eux, le faisceau, pour désigner un coupable, délier les batons et les distribuer à la foule pour le battre. La particularité révolutionnaire, contrairement au licteur de l’antiquité, c’est que puisque c’est le contrat social qui lui permet de déterminer la culpabilité de l’homme, la réinterprétation révolutionnaire du licteur est au sens littéral une ratonnade : une violence physique contre une minorité ethnique ou un groupe social, l’ethnie pouvant être en fait une pure construction sociale puisque selon cette religion la nation est produite par le contrat social.
C’est d’ailleurs pour cela que sous influence révolutionnaire et donc contractualiste les sciences sociales peuvent être sujettes à de très nombreux biais dans l’évaluation de ce qui est une construction sociale ou ce qui ne l’est pas, d’une part car selon ce dogme tout est créé par le contrat social qui est dieu, mais d’autre part de telles constructions sociales permettent au révolutionnaire de créer à la fois les critères de discrimination et la justification morale de sa violence.
Revenons à ce symbole révolutionnaire, ces batons sont attachés en faisceau autour de la hache du dictateur, c’est le nom de cette hache qui est destinée à l’exécution du condamné. Parfois cette hache du dictateur est remplacée par une pique, ou un mélange des deux en hallebarde. Ce symbole des faisceaux du licteur entourant la hache du dictateur date de l’antiquité romaine et a été utilisée comme symbole d’autorité et de justice en dehors de le la théologie contractualiste. Mais réinterprété par la doctrine révolutionnaire socialiste, en particulier associé à cette devise « liberté, égalité, fraternité ou la mort », ce symbole est le symbole de la dictature qui extermine ceux qui n’adhère pas au contrat social, ou ceux que le contrat social rejette. Le socialiste, dans sa tentative de permettre à la divinité contrat de produire le monde nouveau et la nation nouvelle, tue tous ceux qui lui apparaissent comme un obstacle, ceux qu’il tient comme pas assez purs, pas assez croyants, ou simplement à qui il refuse la citoyenneté. Le rejeté du contrat social est décapité, mais en pratique et grâce au progrès technique, la guillotine est préferrée à la hache pour son efficacité, car le rabotage de population est massif.
Robespierre avait dit par exemple en 1792 : « La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l’égalité commence ». Dès 1793 la Terreur montra qu’il ne s’agissait pas de retirer des privilèges, de redistribuer des richesses ou de défaire des corps sociaux. Ce qui était effectivement réclamé pour permettre au dieu contrat social de faire advenir cette supposée égalité était l’élimination systématique. En effet lorsque tout ce qui diffère de toi est mort, alors il ne reste que l’égalité, à moins que ce ne soit la solitude : « liberté, égalité, fraternité, ou la mort ». Le contractualiste a besoin de tuer.
Et Lequinio le dit seulement deux ans plus tard en 1794 : « il serait possible de n’exterminer que les étrangers, […] mais ce sont les prêtres, les nobles, les étrangers et les déserteurs mêlés au milieu de nous qui rendent leur réduction impossible. Il faut donc nécessairement les égorger tous. […] Il faut donc se décider à tout massacrer ».
Voyez, le contractualiste ne peut réduire ceux qui n’adhère pas au dieu contrat social que par l’extermination.
En 1945, l’abbé Payon, curé de Maillé, un village Français rasé par les nazis, avait identifié dans cette volonté de destruction totale de son village la parole d’Hitler qui voyait dans l’anéantissement total de la France le moyen nécessaire à l’avènement de son dieu contrat. Je cite : « C’est seulement lorsque ceci sera bien compris en Allemagne, […] qu’on rassemblera toute notre énergie pour une expliciation définitive avec la France et pour cette lutte décisive […], à condition que l’Allemagne ne voit dans l’anéantissement de la France qu’un moyen ». Le contractualiste a toujours besoin d’une « solution finale » comme moyen de faire advenir son dieu contrat.
C’est cette solution finale contractualiste qui a tué Charlie Kirk. La même que sous la révolution française en France, la même que sous le nazisme en Allemagne.
C’est sans surprise que le fascisme italien a repris lui-aussi le symbole des faisceaux avec ses faisceaux de combats, pas seulement parce que c’était un symbole romain et donc italien, mais aussi parce que le fascisme italien a adopté la réinterprétation révolutionnaire française du faisceau. Ainsi Mussolini disait « nous sommes libres de croire que ceci est le siècle “collectif” », parce que dans la doctrine contractualiste, c’est ce collectif qui, en produisant le contrat, soumet la divinité qui doit créer le monde nouveau et la race nouvelle promise au croyant. Le rejeté du contrat mérite la mort, et cette mort du rejeté est nécessaire pour que l’adhésion au contrat social soit complète et que la divinité soit en capacité de créer, et soit soumise aux volontés de ceux qui rédigent le contrat.
En tant que français, ce symbole de terreur révolutionnaire est présent sur mon passeport, comme il l’est sur tous les passeport français.
Le socialisme n’est pas une affaire d’œuvre sociale, ça n’a rien à voir. Être actif socialement, être engagé dans des œuvres sociales ne fait pas de vous un socialiste. le socialisme est la théologie contractualiste retranscrite en doctrine politique, le socialisme est le bras armé de la foi en un contrat qui serait le dieu créateur.
Le socialisme promet toujours un monde meilleur et une nation nouvelle qui doivent être créés par la divinité contrat social. Plutôt que de reconnaître l’erreur de cette superstition comme cause de l’échec de cet avènement, le croyant contractualiste tient pour cause de l’échec l’existence même de celui qui ne partage pas sa foi. Le contractualiste a alors le devoir de tuer le réaliste, afin de former ce « collectif » cher à Mussolini qui adhèrera entièrement à cet unique contrat pour que la divinité contrat puisse créer le monde nouveau et recréer la nation nouvelle.
J’ai employé le mot de « réaliste » pour désigner le non-contractualiste car c’est le mot qui désigne le principe philosophique qui est fondamentalement contraire au principe contractualiste. Le terme de scientifique n’est pas suffisant car la science et donc la connaissance peut être faussée par le mensonge. Il faut que cette connaissance soit la connaissance du réel. Le non-contractualiste n’est pas de droite car la droite n’existe pas. Seule existe la gauche, qui se définit comme telle, car historiquement les révolutionnaires étaient placés à gauche dans l’hémicycle français. Est de gauche celui qui tient la guillotine, celui qui tue. Et c’est celui qui tient la guillotine qui désigne la « droite ». Le concept de droite n’existe que dans l’expression révolutionnaire de la théologie contractualiste, et parler de droite c’est tenir un discours déjà colonisé par cette théologie.
Le révolutionnaire tue, systématiquement. Il exécute celui qu’il accuse de faire échec au contrat social et à l’avènement du monde nouveau. Le révolutionnaire tue d’abord les figures, ensuite la masse du peuple. Car le révolutionnaire découvre après chaque mort que le monde nouveau qu’il espère ne vient toujours pas, alors il continue de tuer, homme après homme, femme après femme, enfant après enfant, dans sa quête aveugle de trouver enfin la satisfaction de sa superstition.
Ainsi le général Grignon a ordonné en 1794 « Je vous donne l’ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d’être brûlé et de passer au fil de l’épée tout ce que vous rencontrerez d’habitants. », auquel il lui a été répondu « Nous en tuons près de 2000 par jour. […] J’ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d’enfants. […] J’ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j’ai trouvés. » (général Duquesnoy).
C’est donc toujours la mort, la hache, la guillotine, la terreur, le terrorisme. Nous sommes très fiers de la révolution française, nous portons le symbole terroriste de la mort révolutionaire sur nos passeports, nous avons célébré avec le monde le massacre de masse par guillotine pendant les jeux olympiques et nous avons été félicités pour cela…
Nous avons parfois du mal à identifier cette idéologie contractualiste parce qu’elle se renouvelle sans cesse avec une esthétique nouvelle. L’esthétique de la révolution française est différente de l’esthétique nazie, de l’esthétique fasciste, de l’esthétique communiste, etc. Vous ne pourrez jamais dénoncer le mal en ne nommant que ses déguisement, vous ne pourrez jamais dénoncer ce mal en parlant du bruit des bottes, d’odeur nauséabonde et de reflets rouge-bruns. Le national-contractualisme n’est pas une affaire d’uniforme, le national-contractualisme est une affaire de théologie. Cette théologie peut se revêtir de vert ou de rose pour survivre et se renouveler, ou de toute autre esthétique nouvelle qui la fera paraître comme séduisante et neuve à de nouvelles générations ou de nouveaux territoires. Et cette théologie nourrit une guerre de religion depuis plusieurs siècles désormais, et cette guerre de religion a tué Charlie Kirk.
Je ne peux m’empêcher de voir la ressemblance entre les résistants chrétiens de la Rose blanche en Allemagne nazie qui ont été guillotinés pour avoir distribué des tracts dans une université, et la mort de Charlie Kirk, chrétien abattu par balle dans le cou, donc égorgé en fait, pour avoir porté ses convictions lors d’un débat dans une université.
Comme le dit Vincent Peillon, ancien ministre de l’éducation nationale en France : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le Catholicisme », il avait dit cela pour promouvoir son livre « La Révolution française n’est pas terminée ». Nous sommes dans une guerre de religion et nous connaissons la religion qui a tué Charlie Kirk : ça s’appelle le national-contractualisme, ou tous simplement le contractualisme. C’est la même religion qui a enfanté et nourri le nazisme, le bolchevisme, le fascisme, la révolution française, et cette religion tue. Cette religion ne supporte pas la contradiction. Cette religion requiert l’adhésion totale, par la soumission et la mort s’il le faut, c’est son principe le plus fondamental. Dans le contractualisme, il n’y a de liberté que si vous avez renoncé à votre liberté. La question n’est pas que vous ayez raison ou tort. Si vous n’adhérez pas au contrat social ou si le contrat social vous rejette, vous méritez la mort, c’est aussi simple que ça : « liberté, égalité, fraternité ou la mort ». Dans la théologie contractualiste le fait que vous ayez raison ou tort n’a aucune importance, la vérité n’a aucune importance. Dans la théologie contractualiste la contradiction mérite la mort par principe. Dans le catéchisme contractualiste la contradiction est un blasphème envers le dieu contrat et ce blasphème mérite la mort, non comme un punition, mais comme le moyen nécessaire et sacré de permettre à la divinité du contrat social de trouver sa perfection pour être en capacité totale de réaliser l’imaginaire de votre rêve.
Pour terminer j’adresse cette parole à la femme de Charlie Kirk, que je ne connais pas, Erika. Je lui partage cette parole vitale d’espérance que je prononce désormais dans ma prière lorsque j’apprends le décès d’un proche. C’est une parole d’espérance et un acte de foi très fort. Le catholique croit en la resurrection de la chair et dans la communion des saints. Cela signifie que non-seulement le catholique croit en la résurrection, mais le catholique croit que dans la communion des saints il peut se rendre présent par la prière au moment de la résurrection de l’être aimé, et qu’il peut même participer à sa résurrection, dès maintenant. Le chrétien peut prononcer avec Dieu dans la communion de saints cette parole tirée du livre d’Ézéchiel au chapitre 16, cette phrase que Dieu a déjà prononcé pour nous sauver de la mort : « Vis dans ton sang ».
Le révolutionnaire dit « qu’un sang impur abreuve nos sillons », le catholique dit : « vis dans ton sang ».
Et n’oubliez pas de vivre.
Merci de m’avoir écouté, partagez cette vidéo le plus largement possible, abonnez-vous à ma chaîne si vous le pouvez. Je n’ai abordé le sujet qu’en surface, j’espère pouvoir faire plus de vidéos sur ce sujet. Je suis convaincu que c’est un des sujets les plus importants pour notre siècle, et je pense qu’il est vital d’exposer cette religion criminelle. Car comme je l’ai dit, cette religion se satisfait de n’importe quelle esthétique. C’est-à-dire qu’il ne suffit pas de battre un parti à des élections, puisque sans dénonciation et rejet de la religion contractualiste criminelle, pour gagner ces mêmes élections et se maintenir, tout parti a besoin aujourd’hui de sacrifier à cette religion. Ce n’est pas une affaire de parti, il faut défaire le mal à la source.
La dévotion mariale au mont Zvir en Slovaquie approuvée par Rome
Le dicastère pour la Doctrine de la foi écrit à l’archevêque de Prešov pour les catholiques de rite byzantin: de nombreux fruits spirituels sur le lieu des apparitions présumées de Marie qui auraient eu lieu entre 1990 et 1995 près du petit village de Litmanová.
Le dicastère donne son accord (nihil obstat) après en avoir évalué les fruits spirituels, à la dévotion liée aux apparitions mariales présumées qui auraient eu lieu entre 1990 et 1995 à Litmanová, sur le mont Zvir, en Slovaquie. Accueillant la demande de l’évêque, qui cite les innombrables «confessions sincères et profondes», les conversions, et apprécie «les nombreux fruits spirituels obtenus par les pèlerins qui ne cessent de fréquenter le lieu» malgré la fin présumée du phénomène il y a trente ans, le dicastère a analysé les différents messages qui y sont associés. Ceux-ci contiennent «de précieuses invitations à la conversion»: «Laissez Jésus vous libérer… Et ne permettez pas à votre ennemi de limiter votre liberté pour laquelle Jésus a versé tant de sang». La Vierge Marie elle-même se présente comme «heureuse» et invite à trouver le vrai chemin du bonheur dans la reconnaissance d’être aimé inconditionnellement: «Je vous aime tels que vous êtes… Je veux que vous soyez heureux, mais ce monde ne vous rendra pas heureux».
Plusieurs messages encouragent les gens en leur montrant que le chemin de l’Évangile n’est pas compliqué: «Il vous veut toujours plus simples». Trouver la joie et la paix dans le Seigneur rend capable de témoigner et de répandre la paix. Les messages relèvent également la nécessité d’une réponse et d’un engagement à l’initiative du Seigneur, en imitant le Christ qui se donne par amour. Aimer ses frères devient la synthèse de notre réponse et de notre accomplissement.
Dans sa lettre, le cardinal Fernández reconnaît qu’un nombre limité de messages présente des passages avec «certaines ambiguïtés et des aspects peu clairs», mais compte tenu de ce qui a déjà été affirmé par la commission doctrinale sur la question dans un rapport de 2011, il est estimé qu’ils sont dus à l’interprétation intérieure des prétendues voyantes. Ces quelques messages ne se présentent en effet pas comme des locutions mais comme des expériences intérieures: ceux qui les vivent tentent de les traduire en paroles qui sont toutefois nécessairement imprécises. C’est pourquoi l’évêque est invité à publier un recueil «qui exclut les quelques affirmations susceptibles de semer la confusion et de troubler la foi des gens simples».
Le dicastère réaffirme que le nihil obstat n’implique pas la reconnaissance de l’authenticité surnaturelle des apparitions présumées, mais «permet néanmoins d’approuver le culte public et de communiquer aux fidèles que, s’ils le souhaitent, ils peuvent s’approcher sans risque de cette proposition spirituelle».
Les apparitions présumées ont commencé le 5 août 1990 à trois kilomètres de Litmanová, un petit village de tradition catholique byzantine situé dans les montagnes du nord de la Slovaquie, et ont impliqué trois enfants, Ivetka Korcáková, 11 ans, Katka Ceselkovâ, 12 ans, et Mitko Ceselka, 9 ans. La Vierge s’était présentée sous le titre d’Immaculée Pureté.
Patrimoine religieux : entre passion et résurrection
Aymeric Pourbaix reçoit dans En quête d’esprit :
- Abbé Thomas CHAPUIS, prêtre dans l’Oise
- Claude Aguttes, commissaire-priseur
- Didier Rykner, historien de l’art et journaliste. Auteur de « Mauvais genre au musée »
Terres de Mission : Un futur cardinal en prison
Eglise universelle : Treize ans prisonnier des communistes
Jean-Marie Schmitz, président de l’Association des amis du cardinal Van Thuan, présente son livre : “Treize ans prisonnier des communistes – Méditations d’un évêque vietnamien”. Témoignage bouleversant sur la vie de ce héros de la foi. Jean-Marie Schmitz reste marqué par sa dernière rencontre avec l’évêque. Il nous confie : “Je serai probablement martyr. C’est le sort normal d’un évêque”.
Eglise en France : Le sanctuaire Notre-Dame des Enfants
Recteur du sanctuaire Notre-Dame des Enfants à Châteauneuf-sur-Cher, à 20 kms au sud de Bourges, l’abbé Hervé Benoît nous présente l’histoire de ce sanctuaire bâti dans la seconde moitié du XIXème siècle. Auteur d’une biographie de Saint Ignace, “Maître Ignace”, il nous propose également un portrait du fondateur des jésuites dont l’essentiel de la spiritualité apparaît comme la recherche ardente de la volonté de Dieu.
Eglise en Marche : Inauguration de la maison Saint Raphaël
Présidente de l’association Artois-Handicap, Anne de Bussy inaugurera le 27 septembre prochain la maison Saint Raphaël, adossée à la Fondation Jeanne de Valois, pour l’accueil d’adultes handicapés. Elle nous présente les activités de l’association et de la maison.
A lire : Hériter. Transmettre. Enfants de lumière. Bel album à l’occasion des 50 ans de la fondation des dominicaines de Fanjeaux. Disponible sur scholae-fanjeaux.org (6 €).
Faire connaître Les Priants des campagnes dans les diocèses
Le diocèse de Moulins fait connaitre sur son site l’association Les Priants des campagnes.
Les « Priants des Campagnes » est une association de catholiques, qui croit en la force de la prière commune fréquente dans nos églises de campagnes. Ainsi « habitées » par la prière, elles seront sauvegardées et maintenues comme lieux de culte.
Vous êtes invités, chacun dans votre diocèse, à solliciter le service communication afin qu’il fasse de même.
Pour plus d’informations sur cette association ou si vous souhaitez rejoindre ou constituer un groupe de prière : RDV ICI