Ils marchent toujours pour la vie, depuis 50 ans !
Voici un aperçu de la Marche pour la vie 2025, qui a commencé par une minute de silence en mémoire des millions de victimes :
⚫️ Avant le lancement de la Marche Pour La Vie par @N_TardyJoubert, une minute de silence est observée pour les enfants avortés depuis 50 ans en France.#MPLV2025 pic.twitter.com/YCAdz5N86C
— Marche Pour La Vie (@MarchePourLaVie) January 19, 2025
🔴 La @MarchePourLaVie est en place au Trocadéro.@N_TardyJoubert parle du drame de l’avortement : “Chaque année, ce sont plus de 240 000 avortements qui ont lieu chaque année en France !” pic.twitter.com/A0FLJDwoid
— Ligne Droite • La matinale de RC (@Ligne__Droite) January 19, 2025
#MPLV2025
Cette semaine, un petit Janva est né m’empêchant d’être physiquement présent à la @MarchePourLaVie
Quel bonheur que l’arrivée d’un bébé ! L’avortement est réellement une abomination à abolir.
👶 pic.twitter.com/6QSjI1Gxyf— Michel Janva (@MichelJanva) January 19, 2025
En queue de cortège, les manifestants prient pour le respect de la vie avec SOS Tout-Petits :
Terres de Mission : La persécution religieuse au Nicaragua
Eglise universelle : La persécution religieuse au Nicaragua
Depuis plusieurs décennies, le pouvoir sandiniste, inspiré par la théologie de la Libération et dirigé par Daniel Ortega au Nicaragua mène des persécutions contre l’Eglise catholique. Des milliers d’associations ont été interdites, les processions sont prohibées, les agressions se multiplient. Des centaines de milliers de personnes ont quitté le pays ou ont été déchues de leur nationalité. Thibault Vandenbossche, chargé de plaidoyer pour la liberté religieuse à l’ECLJ, nous dresse un tableau de ces persécutions et des résistances à la dictature sandiniste.
Eglise en France : Ecrits de Rome
Louis Furiet est rédacteur en chef d’une nouvelle publication mensuelle : Ecrits de Rome. Il nous présente la ligne éditoriale de cette “revue d’idées civilisationnelle, européenne et chrétienne”.
Eglise en Marche : Salon de la Liberté scolaire
Directeur général de la Fondation pour l’école, Michel Valadier nous rappelle les objectifs de ce 5ème salon de la Liberté scolaire (LIBSCO) qui aura lieu le samedi 1 février prochain à Paris. Les écoles libres scolarisent aujourd’hui en France 130 000 élèves dans 2 571 écoles. Grâce à des conférences, des stands d’écoles et d’associations, une librairie, une restauration, ce salon a pour vocation de rassembler tous les acteurs (enseignants et parents) de la liberté scolaire en France.
40 jours pour les enfants à naître, en France aussi
De François Mennesson dans France catholique :
C’est en 2007 que cette association, d’origine américaine, a été fondée pour promouvoir la culture de la vie. Aux États-Unis, des veillées de prière ont lieu devant les cliniques pratiquant l’avortement. Depuis, le mouvement s’est étendu en diversifiant ses modes d’action : présent dans 65 pays et plus de 700 villes, il organise des « relais » au cours desquels des volontaires prient pour la vie pendant 40 jours. L’association estime que plus de 25 000 vies ont été sauvées ainsi, qu’elle dénombre notamment grâce aux parents venus l’annoncer aux bénévoles. 159 centres d’avortement devant lesquels ces prières ont eu lieu ont fermé, et plus de 260 personnes qui y travaillaient ont souhaité quitter leur emploi après avoir rencontré les bénévoles.
La prière, secours des innocents
« L’association souhaite mettre la prière au cœur du combat pour la vie, puisque c’est bien le meilleur moyen que nous avons pour sauver tous ces innocents ! Nous prions d’abord pour les individus : les enfants à naître, les femmes enceintes, les familles en détresse, le personnel soignant, les hommes politiques et tous les défenseurs de la vie… mais aussi pour la société dans son ensemble. Jésus-Christ est Roi des nations, la prière peut aussi porter la lutte contre les lois mortifères qui se multiplient en France », indique Julia, bénévole de l’association.
En plus des périodes de prière de 40 jours consécutifs, l’association organise des rencontres mensuelles les premiers lundis de chaque mois, avec une messe et un chapelet pour la vie, suivis d’un film ou d’une conférence. Ses membres participent aussi à des adorations et des prières pour la vie avec d’autres mouvements.
« Notre confiance vient de la phrase de la Vierge de Pontmain : “Mais priez, mes enfants. Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher.” C’est notre dévotion à la Vierge Marie qui nous inspire particulièrement la prière du chapelet pour venir en aide aux tout-petits. Nous savons que son Cœur de Mère ne peut y être indifférent ! », explique Julia.
L’association invite tous les volontaires à rejoindre la campagne de prières se déroulant lors du Carême 2025
La prochaine campagne de prière aura lieu du 5 mars au 13 avril.
Deuxième dimanche après l’Épiphanie : les noces de Cana
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
Dans le missel de 1962, les dimanches per annum situés après l’Épiphanie et avant la Septuagésime sont appelés dimanches après l’Épiphanie.
Après les deux grandes fêtes de Noël et de l’Épiphanie, nos livres liturgiques comptent six dimanches dits « après l’Épiphanie » et qui constituent une sorte de transition entre les fêtes de Noël et le Carême. Le célébrant revêt des ornements verts. Ce IIe dimanche prolonge néanmoins la grande fête de l’Épiphanie puisque avec le 1er miracle de Notre Seigneur, aux noces de Cana, lu à l’Évangile, l’Église veut mettre encore en lumière devant le monde son « Épiphanie ».
► Introït : Omnis terra
Tous les chants du propre de la messe de ce deuxième dimanche après l’Épiphanie sont donc encore consacrés à l’adoration, la louange et la jubilation, acclamant la divinité et la royauté de Notre Sauveur, que nous contemplons encore petit enfant dans la crèche et qu’en même temps nous suivons déjà dans sa mission rédemptrice.
L’Introït est tiré du psaume 65, Jubilate Deo, qui est un grand cantique d’action de grâce du peuple d’Israël pour la délivrance d’Égypte et de la Mer Rouge, figure par excellence de la Rédemption, et pour tous les bienfaits dont Dieu l’a comblé. Après les bergers de Bethléem et les mages d’Orient, c’est toute la terre, c’est à dire tous ses habitants, qui est invitée à se prosterner devant l’enfant et à proclamer sa reconnaissance.
Omnis terra adoret te, Deus, et psallat tibi : psalmum dicat nomini tuo, Altissime.
Que toute la terre Vous adore, O Dieu, et qu’elle Vous chante, qu’elle dise un psaume à votre nom, O Très Haut.
On s’attendrait à une mélodie enthousiaste et triomphale ; nous la trouverons tout à l’heure dans l’Offertoire qui est tiré du même psaume. Celle-ci est, certes, solennelle mais assez calme et retenue avec un certain caractère contemplatif : c’est vraiment une adoration. Cet Introït est accompagné par le premier verset du psaume 65 que nous retrouverons tout à l’heure à l’Offertoire :
Jubilate Deo omnis terra, psalmum dicite nomini ejus : date gloriam laudi ejus.
Poussez des cris de joie pour Dieu, toute la terre, chantez un psaume à son nom, donnez gloire à sa louange.
► Graduel : Misit Dominus
Le texte du Graduel du deuxième dimanche après l’Épiphanie est tiré du psaume 106, un des grands psaumes qui commencent par » Louez le Seigneur car Il est bon, car sa miséricorde est éternelle « . Il relate en plusieurs épisodes les malheurs que les hommes se sont attirés par leurs infidélités, puis comment ils se sont tournés vers le Seigneur et comment dans sa bonté Celui-ci les a sauvés. Le verset qu’on trouve ici se rapporte à la guérison d’une grave épidémie, et il est suivi d’une acclamation de reconnaissance qui revient comme un refrain à la fin de chaque épisode :
Misit Dominus verbum suum, et sanavit eos : et eripuit eos de interitu eorum. Confiteantur Domino misericordiæ ejus : et mirabilia ejus filiis hominum.
Le Seigneur a envoyé sa Parole et Il les a guéris, et Il les a arrachés à la mort. Qu’ils proclament sa miséricorde et ses merveilles en faveur des fils d’Israël.
Le peuple d’Israël de l’Ancien Testament ne savait pas encore que cette parole toute puissante et agissante du Seigneur qu’ils célébraient était une personne, le Verbe, Fils de Dieu, deuxième personne de la Sainte Trinité, notre Rédempteur. C’est Lui qui est venu sur la terre pour nous sauver, et que nous adorons aujourd’hui sous les traits d’un petit enfant.
Nous retrouvons les mélodies habituelles des Graduels très voisines de celles de Noël et de l’Épiphanie, mais on remarquera particulièrement dans la deuxième partie des grandes vocalises des mots confiteantur et misericordiæ avec des motifs répétés qui indiquent une insistance très marquée.
► Alléluia : Laudate Deum
Les deux premiers chants du propre du deuxième dimanche après l’Épiphanie invitaient toute la terre et les hommes qui l’habitaient à louer le Seigneur. Dans l’Alléluia qui suit, ce sont les anges et toutes les puissances des cieux qui y sont invités à leur tour.
Laudate Deum omnes Angeli ejus : Laudate eum omnes virtutes ejus.
Louez Dieu tous ses Anges, louez Le toutes ses armées célestes.
C’est le début du psaume 148, un des derniers du psautier, qui passe en revue toutes les créatures, depuis les plus élevées dans les Cieux jusqu’aux plus humbles sur la terre, pour les inviter à cette louange du Créateur et Sauveur. La mélodie est encore une fois une mélodie type que l’on retrouve dans plusieurs Alléluias et que nous avons déjà entendue au troisième dimanche de l’Avent. Elle est douce et contemplative, pleine d’une joie légère comme il convient pour s’adresser à de purs esprits.
► Offertoire : Jubilate Deo
Nous retrouvons dans l’Offertoire du deuxième dimanche après l’Épiphanie le même psaume qu’à l’Introït, le psaume 65 Jubilate Deo, mais ce sera vraiment cette fois une jubilation éclatante et triomphale et non pas, comme c’est souvent le cas à l’Offertoire, une méditation intérieure et contemplative. Cette pièce dépasse d’ailleurs par ses proportions et son amplitude les limites habituelles du répertoire : c’est vraiment un enthousiasme qui ne peut plus se contenir.
La première partie reprend le début du psaume :
Jubilate Deo universa terra : psalmum dicite nomini ejus.
Jubilez pour Dieu, terre entière, chantez un psaume à son nom.
La première phrase est répétée deux fois, et la reprise contient une vocalise assez extraordinaire qui s’élève en un immense crescendo du Do grave au Fa aigu. La deuxième partie reprend des versets de la fin du psaume, qui ont un caractère plus intime et plus personnel.
Venite et audite, et narrabo vobis, omnes qui timetis Deum, quanta fecit Dominus animæ meæ,
Venez, écoutez, et je vous raconterai à vous tous qui craignez Dieu ce que le Seigneur a fait pour mon âme.
La mélodie commence encore dans l’enthousiasme puis à partir du mot narrabo, elle s’apaise et s’adoucit progressivement pour se terminer dans une ambiance plus calme et détendue.
► Communion : Dicit Dominus
Le chant de Communion du deuxième dimanche après l’Épiphanie est tiré de l’Évangile du jour qui relate, rappelons le, le miracle des noces de Cana, la troisième des manifestations de la divinité de Notre Seigneur qui constituent son Épiphanie.
Le texte est un résumé de cette page de l’Évangile.
Dicit Dominus : implete hydrias aqua et ferte architriclino. Cum gustasset architriclinus aquam vinum factam, dicit sponso : Servasti vinum bonum usque adhuc. Hoc signum fecit Jesus primum coram discipulis suis.
Le Seigneur dit : emplissez les urnes d’eau et portez-en au maître d’hôtel. Quand le maître d’hôtel eut goûté l’eau changée en vin, il dit à l’époux : Tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. Tel fut le premier miracle que fit Jésus en présence de ses disciples.
La mélodie est un véritable petit tableau contrasté qui exprime à merveille les différents épisodes du récit. La parole du Seigneur au début est grave et souveraine. Puis l’étonnement du maître d’hôtel se traduit par une mélodie contournée jusqu’à ce qu’il éclate sur les mots servasti vinum bonum. La conclusion, on pourrait dire la morale de l’histoire, se traduit par une mélodie simple et dépouillée presque syllabique qui se termine d’une façon un peu abrupte.
Saint Hilaire : évêque de combat pour la vraie foi
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier évoquent avec le père Jean-François Thomas la figure de saint Hilaire de Poitiers :
J-1 avant la Marche pour la Vie : Tout ce qu’il faut savoir
Voici toutes les informations pratiques pour dimanche :
Rendez-vous au Trocadéro à 14h pour débuter la marche.
Voici les informations essentielles :
- Lieu de départ : Place du Trocadéro, Paris
- Ouverture du village pour la Vie : 13 h
- Début de la Marche : 14 h
- Itinéraire : Boucle au départ de la place du Trocadéro
Des stands et animations vous attendent sur place pour rendre cette journée mémorable !
Les intervenants :
- Nicolas TARDY-JOUBERT
- Jean-Marie LE MENE
- Philippe de VILLIERS
- Marie-Lys PELLISSIER
- … et des témoignages de femmes sur l’avortement
Des concerts de Patrice Martineau & autres artistes
Cette année, nous commémorons 50 ans de la loi Veil, avec un double message :
- 50 ans d’un drame à dénoncer, avec des millions de vies perdues.
- 50 ans de résistance courageuse, portés par des hommes et des femmes engagés pour la vie.
Bien que fraîche, la météo sera clémente :
Baisse de 36% de l’instruction en famille
Le député LR Xavier Breton est intervenu jeudi dans l’hémicycle sur l’instruction en famille (IEF) lors d’un débat portant sur l’évaluation de la loi confortant le respect des principes de la République. Voici son intervention ainsi que la réponse de M. François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre d’État, ministre de l’Intérieur.
J’aimerais revenir sur l’instruction en famille. Si l’instruction est obligatoire depuis la loi Ferry de 1882, la liberté de choisir la méthode d’instruction est reconnue aux parents. La liberté de l’enseignement constitue même un principe fondamental reconnu par les lois de la République ainsi qu’en a décidé le Conseil constitutionnel en 1977.
Or la loi dont nous débattons aujourd’hui remet en cause cette liberté puisqu’on passe d’un régime de déclaration à un régime d’autorisation. C’est une atteinte à la liberté, qui devient l’exception et non plus la règle.
Les motifs allégués à l’époque de cette modification tenaient au risque de communautarisme et de séparatisme. Or aucun élément fiable et documenté ne permet d’identifier des risques de telles dérives pour l’immense majorité des enfants qui suivent l’instruction en famille. Celle-ci leur permet au contraire d’obtenir des résultats scolaires supérieurs à ceux des élèves scolarisés en établissements, parce que, très majoritairement, les parents s’appliquent à instruire leurs enfants en construisant un projet éducatif, pédagogique et familial adapté à chacun d’eux, et cela dans le respect des exigences de la loi.
Ma question devrait s’adresser à la ministre de l’éducation nationale, mais comme cette disposition constitue une sorte de cavalier dans le texte initial, je vous la pose, monsieur le ministre auprès du ministre de l’intérieur, en vous demandant de bien vouloir la relayer, car nous attendons des éléments objectifs de la part de l’éducation nationale : quel est le nombre de cas répondant explicitement aux critères inscrits dans une loi visant à lutter contre l’islamisme radical ? Combien y a-t-il d’autorisations enregistrées, de refus, avant et après recours ? Quelle est la répartition de ces chiffres par académie – puisqu’un certain arbitraire existe parfois dans les décisions ? Quel est le nombre de contrôles effectués par les autorités académiques ? Nous demandons ces chiffres au ministère et nous comptons sur votre soutien.
M. François-Noël Buffet, ministre
Voici quelques éléments précis pour répondre à votre question. Pour les enfants inscrits dans les familles en 2021 et 2022, un régime dérogatoire a été prévu dans le texte : une autorisation leur a été accordée de plein droit, sans qu’ils aient à justifier d’un motif, pour les années scolaires 2023-2024 et 2024-2025, lorsque les résultats du contrôle pédagogique annuel au titre de l’année scolaire 2021-2022 ont été jugés suffisants. Sur les 47 802 autorisations délivrées en 2023-2024, 29 633 enfants faisaient l’objet d’une autorisation de plein droit.
Ce régime s’est éteint à la fin de l’année scolaire 2023-2024. Par conséquent, à partir de l’année scolaire 2024-2025, toutes les demandes d’autorisation d’instruction en famille sont fondées sur l’un des quatre motifs prévus par le code de l’éducation, en l’occurrence l’article 131-5. Le régime prévu commence à produire ses effets depuis la rentrée scolaire de 2024. D’après le tableau que j’ai sous les yeux, l’évolution du nombre d’enfants instruits dans les familles est la suivante : en 2021-2022, ils étaient 72 369, contre 47 802 en 2023-2024 et 30 644 d’après les chiffres de novembre 2024 – soit une baisse de 36 %.
Voilà les chiffres dont je peux vous faire part ; le ministre de l’éducation nationale vous donnera beaucoup plus de détails que je ne peux le faire, mais ils indiquent déjà une orientation.
M. Xavier Breton
Oui, on voit bien l’atteinte à la liberté dans ces chiffres !
L’avortement, du temporaire au constitutionnel : cela ne leur suffit toujours pas
Rétrospective de Gènéthique, qui n’évoque pas la légalisation de la pilule sous De Gaulle, loi qui avait été prise pour éviter le recours de l’avortement, alors que la mentalité contraceptive entraîne mécaniquement l’avortement :
Il y a 50 ans, le 17 janvier 1975, la loi Veil était adoptée par l’Assemblée nationale. L’année dernière, l’avortement était inscrit dans la Constitution. Petite rétrospective en quelques étapes clés du processus qui a conduit à graver dans le marbre constitutionnel une mesure prise au départ à titre temporaire.
17 janvier 1975 : L’Assemblée nationale adopte la loi dite Veil, du nom de la ministre qui l’a défendue après des débats houleux. L’IVG peut être pratiquée par un médecin à la demande de la femme enceinte, avant la fin de la 10e semaine de grossesse. La loi dépénalise, elle ne légalise pas. En d’autres termes, elle ne crée pas de droit à l’avortement mais une exception à la loi : l’avortement ne fait plus l’objet de poursuites, de peines, tant du côté des femmes que de celui des médecins.
Pour mémoire, le premier article dispose que « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi ». En 1975, elle est adoptée à titre expérimental pour 5 ans.
31 décembre 1982 : 7 ans plus tard, non seulement la loi n’est plus en débat mais la loi Roudy prévoit le remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale. La solidarité nationale, c’est-à-dire les contribuables, finance désormais les IVG.
27 Janvier 1993 : Le délit d’entrave à l’IVG est créé par la loi Neiertz. Le fait de tenter d’empêcher une IVG, en perturbant l’accès aux établissements de santé ou en menaçant les femmes souhaitant avorter ou le personnel médical, est passible de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.
Avril 1999 : La pilule dite « du lendemain » est en vente libre dans les pharmacies, c’est-à-dire qu’il n’est plus besoin de l’intervention d’un médecin, d’une ordonnance pour l’obtenir. Elle sera délivrée gratuitement aux mineures à partir de 2002 et à toutes les femmes depuis 2023.
Or la dose d’hormones sexuelles administrée en un jour avec la pilule du lendemain est jusqu’à 50 fois plus élevée qu’une pilule ordinaire, qui est, elle, soumise à prescription pour des raisons de sécurité. Par ailleurs, le produit [1] ne « prévient » qu’entre 52% et 85% des grossesses attendues (cf. « Contraception d’urgence » : quelle information des femmes ?).
4 Juillet 2001 : Le délai légal pour avorter est allongé de 10 à 12 semaines de grossesse. Les mineures qui veulent avorter sont désormais dispensées d’obtenir une autorisation parentale – elles doivent toutefois être accompagnées par un adulte référent.
17 janvier 2013 : L’IVG est remboursée à 100% pour toutes les femmes. Aujourd’hui, les examens médicaux et l’intervention elle-même sont mieux pris en charge que les frais et les examens liés à la grossesse. La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2021 instaurera en outre « le tiers payant intégral » pour toutes les femmes.
4 août 2014 : La loi pour « l’égalité réelle entre les femmes et les hommes » supprime la notion de détresse dans les conditions de recours à l’IVG et étend le délit d’entrave à l’IVG à l’accès à l’information sur l’IVG. Au passage, l’égalité entre les hommes et les femmes reste toute relative parce que, sur la question de l’avortement, les hommes sont absolument mis de côté. Toute tentative pour s’opposer à l’avortement de l’être conçu avec leurs gamètes tombe sous le coup de la loi sur le délit d’entrave. Ce nouvel élargissement banalise complètement l’IVG qui n’a plus besoin de motif. On est très loin de l’exception à la loi.
26 janvier 2016 : La loi de modernisation de notre système de santé portée par Marisol Touraine, à l’époque ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes supprime le délai minimal de réflexion d’une semaine. Le texte est voté sur fond de campagne « Mon corps, mon choix, mon droit » qui a été lancée l’année précédente. Très active notamment via les réseaux sociaux, elle veut informer et déculpabiliser. Preuve s’il en fallait que l’avortement n’est pas un acte banal ou anodin et qu’il ne peut s’apparenter à aucun autre acte chirurgical.
Elle permet également aux sages-femmes de pratiquer des IVG médicamenteuses. Le but est de pallier la pénurie de médecins qui acceptent de pratiquer des IVG. D’ailleurs, l’acte fera l’objet d’une revalorisation financière pour être plus « attractif ».
20 mars 2017 : La loi étend le délit d’entrave à l’IVG. Elle punit le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption volontaire de grossesse par tout moyen, y compris par voie électronique ou en ligne.
A la même époque, en juillet 2017, au cours d’un petit-déjeuner organisé au Sénat, la sénatrice Françoise Laborde présente une étude comparative sur l’IVG dans 8 pays (cf. Analyse comparée des lois sur l’IVG : vers une prise de conscience au Sénat ?). Elle reconnait à cette occasion que les lois françaises, au coude à coude avec la Suède, sont « en pointe ». Pendant ce même petit-déjeuner, Gilbert Barbier, chirurgien et sénateur du Jura, qui a installé le premier service d’orthogénie de France en 1976, se dit « consterné par le nombre d’avortements ».
Avril 2020 : Prétextant le contexte de « crise sanitaire », le gouvernement saisit la Haute autorité de santé qui choisit d’étendre l’avortement à domicile « jusqu’à la 9e semaine d’aménorrhée ». Auparavant le délai était fixé à 7 semaines maximum. Il décide aussi de favoriser « la téléconsultation pour la prise en charge de l’IVG médicamenteuse ». Une mesure « d’urgence » pérennisée en 2022 par voie de décret. Le ministre de la Santé de l’époque, Olivier Véran, n’a pas jugé utile de consulter la représentation nationale.
Avril 2021 : Un décret autorise les IVG instrumentales à être pratiquées en centre de santé. Et par les sages-femmes, à titre expérimental, suite à un décret paru le 31 décembre. Fin 2023, la mesure devient définitive.
23 février 2022 : Rejetée trois fois par les sénateurs, la loi Gaillot est définitivement adoptée par l’Assemblée nationale. Sa mesure phare, l’allongement du délai à 14 semaines de grossesse, est déplorée, y compris par les gynécologues. A 14 semaines, l’avortement est « un geste plus dangereux que les médecins n’aiment pas faire […] parce que le fœtus devient plus grand, plus ossifié », alerte Israël Nisand, chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg et président du Collège national des gynécologues et obstétriciens de France.
Outre cet allongement, le texte instaure de multiples dispositions : délai de 7 semaines de grossesse pour les avortements médicamenteux [2], création d’un répertoire de professionnels pratiquant l’IVG, sages-femmes autorisées à pratiquer des avortements chirurgicaux, suppression du délai de réflexion de 48h, sanction des pharmaciens qui refuseraient de délivrer une « contraception d’urgence ». La suppression de la clause de conscience spécifique est la seule mesure que les parlementaires n’auront pas adoptée. De justesse, car elle avait d’abord été supprimée en première lecture (cf. La clause de conscience : seule rescapée de la « loi Gaillot »).
8 mars 2024 : « La liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » est officiellement inscrite dans la Constitution française. La loi est promulguée par Emmanuel Macron, pour la journée internationale de la femme. Une femme qui est « libre » de subir un avortement, pas de parler de sa souffrance (cf. « Le deuil caché » : un documentaire pour libérer la parole des femmes ayant vécu une IVG).
La constitutionnalisation de l’avortement serait-elle le point final de l’histoire ? Loin s’en faut. Les militants envisagent systématiquement la prochaine étape, réclamant encore et toujours la suppression de la clause spécifique et l’extension des délais, entre autres mesures. Et galvanisés par le symbole de cette constitutionnalisation, ils entendent porter leur combat au niveau européen.
Ainsi, en 50 ans, l’avortement qualifié de « drame » par Simone Veil est devenu une « liberté » inscrite dans notre Constitution et le nombre d’avortements était encore en hausse en 2023. Où cela s’arrêtera-t-il ?
L’histoire de la loi Veil et de ses prolongements législatifs invite à une réflexion approfondie. En effet, chaque étape a entraîné des conséquences plus vastes et plus graves que ce qui était annoncé pour la justifier. Et les garde-fous affichés pour rassurer ont été balayés à l’étape d’après. Cette histoire souligne la nécessité, pour les décideurs publics, d’évaluer les implications à long terme des mesures adoptées, d’anticiper l’ensemble de leur portée. Et de maintenir une attention constante à l’éthique.
Les “oublis” des médias sur les 50 ans de la loi autorisant l’avortement
1/ Aucun média ne rappelle que, dans son discours, Simone Veil déclarait que l’avortement est et sera toujours un drame.
Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.
2/ Quand Mère Térésa a reçu le prix de Nobel de la Paix en 1979, elle a déclaré :
Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement.
3/ La citation de Ronald Reagan :
“J’ai remarqué que tous ceux qui sont pour l’avortement sont déjà nés”.
4/ Loin d’être une “chance” pour les femmes, l’avortement explique qu’il manque 150 millions de femmes dans le monde…
Selon Human Right Watch, il manque 85 millions de femmes en Chine et en Inde en raison des avortements sélectifs contre les bébés filles.
Avortement sélectif, préférence coutumière pour le fils, selon cet article de Libération.
5/ Il y a quelques années, RTL était la 1ère radio de France. Et elle avait Eric Zemmour comme chroniqueur de la matinale. Il avait fait une chronique sur l’avortement.
Découvrir son tempérament – Guide pratique : sanguin ? colérique ? mélancolique ? flegmatique ?…
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Comme le disait Aristote nous sommes des animaux sociaux et chaque jour nous échangeons avec notre prochain. Pourtant, comprenons-nous vraiment les autres ? Les autres nous comprennent-ils ? Nous comprenons-nous nous-mêmes ?
Il est légitime de se poser cette question, car tant que nous ne nous connaissons pas nous même, nous ignorons une partie de ce qui nous caractérise et nous conditionne. Cependant il existe un moyen pour éclairer notre intérieur et comprendre notre fonctionnement, celui de notre entourage. Cet outil simple et efficace, c’est l’étude des quatre tempéraments.
Le Sanguin, le Colérique (ou Bilieux), le Mélancolique et enfin le Flegmatique.
Bien que très ancienne, la théorie des tempéraments conserve une pertinence indéniable pour comprendre la personnalité humaine. Sa simplicité et son caractère universel en font un outil accessible, offrant une compréhension intuitive des traits de la personnalité. Eprouvée par le temps et enrichie par l’expérience accumulée au fil des siècles, cette approche est issue de la sagesse des anciens.
Un outil à la fois simple et efficace.
La compréhension des tempéraments ne vise pas à catégoriser rigidement les individus mais plutôt à offrir des pistes pour appréhender leur complexité.
En réalité, bien qu’un tempérament puisse prédominer chez une personne, il s’agit souvent d’un mélange, tel que flegmatique-bilieux ou le sanguin-mélancolique qui reflète plus fidèlement la nature des individus. Cette grille d’analyse permet de comprendre le fonctionnement psychologique et social des individus, nous éclairant sur nos impulsions les plus primaires afin de mieux nous adapter à notre entourage, éviter peut-être des malentendus, voire des conflits ou, du moins les atténuer.
La théorie des tempéraments nous aide ainsi à saisir les motivations sous-jacentes et les réactions prédominantes des individus. En identifiant quel est le tempérament d’une personne, nous pouvons mieux comprendre et anticiper. Nous même, nous pouvons mieux reconnaître nos tendances naturelles en identifiant nos impulsions premières. Cette prise de conscience nous permet de faire la distinction entre réactions dictées par notre tempérament et les choix délibérés façonnés par notre personnalité et nos expériences. Nous pourrons ainsi ajuster nos comportements et réactions en prenant des décisions plus éclairées.
Reconnaitre par exemple, un tempérament colérique nous aide à comprendre pourquoi une personne peut sembler dominantes ou impatiente, tandis que tel mélancolique aura plutôt tendance à réfléchir et agir prudemment. La simplicité de cette analyse rend ces concepts accessibles et applicables, même pour ceux qui ne sont pas expérimentés en psychologie.
Voici donc un outil puissant pour mieux se connaître et décoder les autres.
Plongez au coeur de la psyché humaine avec Alex Weber, qui vous fera découvrir un moyen d’analyse simple et efficace, hérité de la sagesse des anciens : la théorie des quatre tempéraments.
Dans ce livre vous apprendrez à ;
• Identifier les forces et les défis propres à chaque tempérament
• Dépasser vos limites personnelles en cultivant vos qualités
• Développer vos relations et résoudre les conflits avec empathie
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Que vous soyez en quête de développement personnel d’épanouissement relationnel ou d’une meilleure compréhension des autres. Prenez le temps de découvrir ce qui fait cotre singularité et apprenez à en tirer parti dès aujourd’hui.
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De même qu’Emmanuel Macron sortira de l’histoire de France, l’avortement sortira lui aussi un jour de la Constitution
De l’ECLJ :
Emmanuel Macron voulait il y a quelques mois un «réarmement démographique», mais en même temps, il se réjouit aujourd’hui de la constitutionnalisation de l’IVG et fait mine de croire que «le droit de recourir à l’IVG est irréversible. Rien ne pourra effacer ce droit.»
De la même manière qu’Emmanuel Macron sortira bien vite de l’histoire de France, le suicide civilisationnel que représente l’avortement sortira lui aussi un jour de la Constitution.
En ce triste 50e anniversaire de l’adoption de la loi dépénalisant l’avortement, l’ECLJ continue plus que jamais d’agir pour faire reconnaître la dignité humaine de l’enfant à naître et réduire le nombre d’avortements.
Appel à une politique de prévention de l’avortement
Depuis plusieurs mois, nous mettons en avant des femmes qui témoignent devant les députés et sénateurs et dans des vidéos en ligne.
Des femmes qui ont eu des IVG et qui les regrettent ; des femmes qui en ont souffert et veulent faire entendre à tous, comme le disait sans trop de sincérité Simone Veil: l’avortement «est toujours un drame et cela restera toujours un drame».
L’ECLJ est fier d’avoir contribué à l’ampleur que prennent ces témoignages et espère qu’ils toucheront et aideront de nombreuses autres femmes.
En effet, Noémie et Amélie seront présentes ce dimanche 19 janvier à la Marche pour la vie à Paris, Place du Trocadéro à 14h
Une marche à laquelle nous vous invitons chaleureusement à participer, afin que notre société s’oriente résolument vers une culture de vie.
Tourner le dos à la culture de mort pour s’orienter vers une culture de vie, c’était l’appel lancé le mois dernier par Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ. Depuis la tribune du Sénat espagnol, il expliquait alors que le défi allait bien au-delà d’un combat pour empêcher l’avortement et l’euthanasie par la loi. Car la culture de mort possède des racines plus profondes: elle tient de la dépression morale de la société.
Ce discours a provoqué des polémiques à gauche en Espagne et ne serait certainement pas tenable à l’heure actuelle dans nos assemblées en France:
Nous venons de remettre aujourd’hui des observations écrites à la Cour européenne des droits de l’homme dans une affaire portant sur l’exportation d’embryons congelés. C’est une énième illustration des dérives de la marchandisation de l’être humain qui découlent du refus de reconnaître l’humanité de l’embryon dès sa conception. Dès lors qu’il est moral d’avorter un enfant jusqu’à la veille de sa naissance, tout est permis et possible contre l’embryon.
Dans quelques semaines, toujours pour agir et témoigner de la nécessité de protéger la vie à naître et la famille, l’ECLJ participera au Forum Viva.
Ce grand rassemblement aura lieu au Parc Floral de Paris les 22 et 23 mars. Vous pouvez d’ores et déjà vous y inscrire ici: https://www.viva-leforum.fr/
Discours de politique générale… trop générale
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
C’est dans un hémicycle surchauffé comme un amphithéâtre universitaire post soixante-huitard – l’innocence de la jeunesse en moins -que le maire de Pau a prononcé son discours de politique générale inaugurant officiellement ses fonctions chèrement acquises de Premier Ministre devant une représentation parlementaire affichant une fois de plus son indiscipline et son outrance quand elle devrait davantage faire preuve de respect et d’humilité face aux Français.
Ca y est. Il y est. Après le faux départ avorté en 2017 consécutivement à une sombre et pourtant désormais classique affaire d’assistants parlementaires travaillant pour son parti – le MODEM – mais rémunéré par Bruxelles, François le fourbe a su attendre patiemment que le calendrier judiciaire soit définitivement forclos pour conquérir de haute lutte cette place enviée par tous de chef du gouvernement.
Il s’en est fallu de peu. Relaxé, lui, le chef de parti quand ses ex copains trinquaient. Avec un jugement rendu en février 2024, avouez que l’alignement des planètes réserve parfois bien des surprises et l’on ne peut que féliciter la justice d’avoir rendu à temps ce verdict clément autorisant le Béarnais à cette accession tant désirée au pouvoir.
La tâche s’annonce pourtant compliquée dans une France plus que jamais divisée, affaiblie sur tous les fronts et que la plus petite étincelle pourrait enflammée : insécurité croissante et banalisée, trafics illégaux dont celui de la drogue n’est pas le moindre enrichissant une mafia violente présente sur l’ensemble du territoire, dérive aveugle des comptes publics pourtant « gérés » par des experts, des « mozarts », paupérisation et précarisation croissante d’une population devenue sourde aux incantations d’une classe politique dévoyée, destruction des piliers fondamentaux de toute société rayonnante à commencer par celui incarné par la famille, suivi de près par l’instruction et l’enseignement du savoir, délitement de notre protection sociale et notre appareil de santé, fierté française il y a peu, cadavre zombie aujourd’hui, enfin valeurs portées par la Vie sacrifiées sur l’autel des messes noires de l’avortement et de l’euthanasie.
La liste est longue mais pas exhaustive.
Alors, dans ce contexte lourd, inquiétant dont le caractère urgent ne fait aucun doute, nous pourrions nous attendre à ce qu’enfin, celui qui a attendu toute sa vie cette consécration politique, celui qui depuis maintenant sept ans murmure à l’oreille du baudet présidentiel, diffuse à l’ensemble de la Nation les solutions aux différents problèmes dans lesquels, à défaut de les avoir créés (quoique…), Jupiter lui-même est bien empêtré.
Las… La révolution, du moins celle des idées, de l’audace, du courage, de la fermeté attendra.
La feuille de route du gouvernement semble bien fine et sans ambition. Nous allons donc « contenir » et « réduire » la dette publique. Puisqu’il le faut bien. Nous allons remettre la réforme des retraites en chantier, elle était déjà oubliée des Français… Nous ramènerons et donc entérinerons une fois de plus un déficit public à hauteur de 5,4% du PIB (contre 6,1 % en 2024).
Surfant – en amateur seulement – sur la vague libertarienne impulsée par l’ingérant Sud Africain Musk, nous débroussaillerons la bureaucratie (comment ?). Entre temps, il aura quand même réussi à recycler E. Valls aux Outre-mer et Borne à l’Education dont nous avons pu mesurer à Mayotte l’étendue de sa capacité à dialoguer.
Et puis pêle-mêle, création d’un fonds d’investissement pour réformer l’Etat, économies budgétaires concernant l’Etat et les collectivités locales, réforme de l’audiovisuel public, création d’une banque de la démocratie, retour vraisemblable de la proportionnelle et du cumul des mandats (le calcul politique n’est pas très loin), remise en cause de Parcoursup…
Où est l’ambition ? Quelle est la vision ? Où est l’espoir ?
Je n’entends dans cette logorrhée prononcée calmement malgré le lamentable chahut d’élus insignifiants que des mesures techniques. Qu’une vision à un an. Et puis nous verrons après. Si Dieu veut…
Alors que des enjeux internationaux colossaux se bousculent à nos portes, mettant vraisemblablement en péril notre protection, notre défense, alors que le système France s’effondre, ce qui est grave, alors que nous sommes incapables d’en imaginer un nouveau, ce qui est encore plus grave, la Nation ne semble plus être dirigée, gouvernée, orientée vers une trajectoire à long terme ambitieuse, de nature à protéger son intérêt supérieur.
La platitude des mesures énoncées dans ce discours contribue certainement à calmer les esprits et les vélléités de procéder à une nouvelle censure du gouvernement par ses agités parlementaires. Et donc à donner des gages. Des garanties. Et satisfaire ces représentants de partis, ces boutiquiers qui ne représentent au fond qu’eux-mêmes. Au détriment de la France dont il n’ont que foutre.
Et donc, telle une rengaine bien connue depuis des décennies en France, rien ne bouge, rien ne change. « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » disait Gramsci.
Les monstres sont là, resteront là. Soyez en sur.
P.MAGNERON
Président IDNF
Les vertus au cœur de la pensée de Charles Péguy : une inspiration pour notre temps
Pierre Simoneau, historien et docteur en sciences politiques, évoque les vertus au cœur de la pensée de Charles Péguy (1873-1914), une figure majeure de la littérature et de la philosophie française du début du XXe siècle.
De la foi simple des “humbles” à la grandeur du patriotisme éclairé, cette conférence cherche à montrer comment les vertus théologales — Foi, Espérance, Charité — et morales — Courage, Justice — chez Péguy offrent une réponse profonde aux crises de la modernité et une inspiration précieuse pour reconstruire une société enracinée et tournée vers le bien commun.
Une foi vivante et une espérance activePéguy ne conçoit pas la foi comme une simple croyance intellectuelle, mais comme un acte de confiance enraciné dans la vie des humbles. L’espérance, discrète mais essentielle, devient la vertu clé pour traverser les épreuves d’un monde en perte de repères : “Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance.”
Le courage et la justice : vertus du quotidien Péguy valorise un courage incarné, celui des héros anonymes qui, jour après jour, œuvrent pour le bien commun. La justice, pour lui, doit être fraternelle et humaine, non technocratique et froide, et toujours guidée par l’amour du prochain.
Un appel à l’enracinement et au dépassement. Pour Péguy, les vertus ne sont pas abstraites : elles s’incarnent dans l’histoire, dans les figures de saints et dans la vocation spirituelle de la France. À travers son œuvre, il nous exhorte à devenir des témoins actifs de la foi, de l’espérance et de la charité dans nos vies personnelles et communautaires.
`”Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.”
“Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité”
Extrait d’un entretien de Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, dans l’Homme nouveau :
Le bilan, c’est plus de dix millions d’enfants à naître qui ont été tués. C’est une catastrophe démographique pour notre pays, avec 243 000 avortements en 2023. Depuis cinquante ans, nous enregistrons en moyenne plus de 200 000 avortements par an. Ces dernières années, les chiffres n’ont cessé d’augmenter. Pendant ce temps, rien n’est fait pour prévenir l’avortement, ce qui est un véritable drame national.
En 2023, 678 000 bébés sont nés en France, soit 6,6 % de moins qu’en 2022 et près de 20 % de moins qu’en 2010, année du dernier pic des naissances. L’indicateur conjoncturel de fécondité est tombé à 1,68 enfant par femme en 2023, contre 1,79 en 2022. Depuis la Seconde Guerre mondiale, cet indicateur n’a jamais été aussi bas.
Personne ne fait le lien entre le nombre d’avortements pratiqués en France et la baisse de la natalité. Tout est fait aujourd’hui pour encourager l’avortement. […]
Les conséquences de l’avortement sont significatives, notamment en termes de santé publique. Une femme sur trois ayant avorté connaît par la suite un épisode dépressif, selon les données disponibles. […]
Cependant, il est certain que l’avortement a un coût direct pour l’État, notamment en raison de sa prise en charge intégrale par la Sécurité sociale. Ce choix est d’autant plus critiquable qu’une femme décidant de mener sa grossesse à terme n’est pas prise en charge à 100 % pour l’ensemble des actes médicaux liés à sa maternité.
Le coût dépasse également le cadre financier. Depuis la loi sur l’avortement de 1975, plus de 10 millions d’enfants n’ont pas vu le jour en France. Cela représente un impact économique considérable : perte d’emplois induits, services publics non créés (écoles, enseignants, etc.), activité économique perdue. Une mission d’études parlementaires resterait idéale.
23 jours de méditation pour expérimenter le miracle de la gratitude
Meditatio propose de démarrer l’année 2025 par 23 jours de méditation chrétienne pour expérimenter le miracle de la gratitude. Après avoir créé des parcours gratitude dans les paroisses et écrit un livre de référence sur la gratitude, le Père Lionel Dalle propose aujourd’hui en exclusivité sur Meditatio un programme audio complet de méditation chrétienne pour que la gratitude devienne une habitude et transforme vraiment notre vie.
La gratitude est très à la mode dans l’univers du développement personnel, et à juste titre ! De nombreuses études scientifiques montrent que la gratitude a un impact très positif sur le sommeil, sur la santé physique et mentale, sur la confiance en soi, la motivation, l’anxiété, les relations conjugales… Mais le Père Lionel Dalle, actuellement vicaire-général du diocèse de Fréjus-Toulon, nous rappelle que “la gratitude est surtout une attitude profondément chrétienne”, que “sa place est absolument centrale dans la Bible.” (1) Il ajoute que la foi chrétienne permet de vivre la gratitude en toutes circonstances, dans les petits soucis du quotidien et dans les grandes épreuves de la vie.
Pour en savoir plus sur ce programme de 23 jours sur la gratitude et pour le démarrer, cliquez sur ce lien. Vous pourrez vous le procurer au tarif de votre choix ! Et vous en disposerez alors à vie, sur l’application et sur le site internet de Meditatio.
Ce programme est composé de 23 méditations d’environ 10 minutes chacune, guidées par le Père Lionel Dalle. Le contenu de chaque session est très riche ! Le Père Lionel y propose de très nombreux conseils, des exercices pratiques, des temps de méditation, de prière, et de réflexion, des passages bibliques à méditer, etc.
La promesse ? Au bout de 23 jours, vous serez armé pour pratiquer la gratitude quotidiennement, quelques soient les circonstances, et pour voir une transformation réelle et visible dans votre vie !
(1) Propos tiré de cet entretien vidéo du Père Lionel Dalle
Marche pour la Vie aussi le 19 janvier à Bourg-en-Bresse
Une Marche pour la vie aura lieu à Bourg-en-Bresse en union avec celle de Paris, le même jour :
- pour défendre la vie innocente, de la conception à la mort naturelle,
- contre la culture de mort (avortement, euthanasie, transition de genre, …).
Pendant la marche nous réciterons le chapelet.
Le rassemblement commencera à partir de 15 heures place de la Basilique du Sacré-Coeur.
Le départ se fera à 15 heures 30 vers l’église Notre-Dame.
Et le retour se fera vers la Basilique du Sacré-Coeur
Venez nombreux, en famille ! Merci à tous.
Replacer la Vie au coeur de nos politiques
A l’occasion des 50 ans de la loi Veil, nous avons interrogé Jean-Frédéric Poisson, président de Via, Parti chrétien démocrate:
Ce 17 janvier est « célébré » partout comme une date historique, montrant que l’avortement est désormais banalisé. Votre formation politique a-t-elle changé sa vision sur la loi Veil ?
Le 17 janvier 1975 était promulguée la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. VIA | PARTI CHRÉTIEN-DÉMOCRATE renouvelle son appel à ce que le regard porté sur l’avortement soit revu, considérant que tout acte attentant à la vie humaine, de sa conception à la mort naturelle, doit être considéré d’abord comme un échec.
Cette célébration omniprésente dans les medias et les déclarations politiques du jour sans aucune voix différente et donc dissonante, montre une totale incompréhension sur l’impact que l’avortement a sur notre société en général, sur le corps social. Les Français sont conscients que l’unité nationale est durement remise en cause : destruction des repères culturels et identitaires, disparition de la souveraineté nationale, déferlante de l’immigration incontrôlée et d’idéologies de la déconstruction, inégalités et fractures économiques et sociales… Ils en souffrent et disent de multiples manières leur désarroi. Mais là n’est pas la seule raison de notre fragilité.
L’avortement serait une cause des maux qui frappent les Français aujourd’hui ?
Il n’est pas possible d’assurer la cohésion d’un peuple lorsque la valeur de la vie humaine est fragilisée par le recours quasi systématique à l’avortement gravé désormais dans le marbre de notre Constitution, ou par la possibilité de faire mourir légalement des personnes ou de considérer normal d’assister le suicide. Ni lorsque la légalisation des mères porteuses est ouverte par la loi sur le mariage homosexuel. Ni lorsque des atteintes permanentes sont portées à la famille, dans sa composition naturelle comme dans ses libertés fondamentales.
A l’inverse de cette logique, VIA veut replacer la Vie et les familles au centre de nos politiques. Notre parti veut promouvoir des politiques publiques respectueuses de la dignité humaine pour tous, jusqu’aux plus fragiles d’entre nous, de l’enfant à naître aux plus anciens d’entre nous, des personnes en situation de handicap aux grands malades et grabataires, sans oublier les détresses de plus en plus fréquentes d’ordre psychique.
50 ans après la loi Veil, que propose en matière de protection de la Vie et de promotion de la famille votre formation politique VIA ?
Nous proposons que :
- La baisse du nombre d’avortements devienne un objectif de santé publique.
- L’aide aux centres d’accompagnement à la grossesse soit renforcée.
- Le développement des soins et de la culture palliative soit consacré comme une priorité de santé publique.
- Le code pénal soit renforcé pour activer la lutte contre la pratique des mères porteuses. Et que la France propose aux Nations Unies l’interdiction mondiale de cette pratique.
- La politique familiale soit rétablie dans son universalité (versement des allocations familiales). Et que le quotient familial soit rétabli à un juste niveau.
Nous en appelons enfin, sur le plan institutionnel, à ce que soit créé un ministère de la Famille placé directement sous l’autorité du Premier ministre. En plus de ses prérogatives propres, il aurait pour mission d’évaluer l’ensemble des politiques publiques à l’aune de la vie quotidienne des familles. Il se saisira d’autre part de la grave question de la culture pornographique ambiante, chez les jeunes tout spécialement.
D’autres que vous, dans la sphère politique, partagent-ils cette défense de la Vie ?
Comme parti politique, de façon constante depuis 23 ans qu’il existe, et cohérente sur tous les sujets qu’il a fallu traiter touchant au respect inconditionnel de la Vie et de la famille ? Je ne crois pas. Nous sommes les seuls à avoir inscrit dans nos statuts cette question centrale.
Il y a d’autres personnalités attachées à titre personnel à ce combat. Mais combien sont-ils à être encore mobilisés, emmenant avec eux un parti dans son ensemble ? Nous verrons d’ailleurs bien quelles seront les formations politiques qui auront appelé clairement comme VIA à rejoindre la mobilisation de dimanche prochain organisée par la Marche pour la Vie, et à y être présent autour de leur président et de leurs cadres…
Saint Antoine l’Abbé et la radicalité de Dieu (17 janvier)
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
« Celui qui est intempérant dans la nourriture et la boisson et qui ressent une forte attirance pour les plaisirs de la table peut “freiner” cette dynamique en comparant rationnellement le bien (plaisir) lié à la nourriture et à la boisson avec le bien-être physique de la santé : et ce jugement rationnel peut certainement servir de base à un acte de maîtrise de soi. Cependant, puisqu’il s’agit d’une comparaison entre des biens qui ne sont pas infiniment éloignés l’un de l’autre, la maîtrise de soi (et l’intégration) qui en découle est toujours fragile et instable. Si un médicament était inventé pour éviter les mauvaises conséquences sur la santé, cette maîtrise de soi cesserait probablement. En revanche, si ce frein est imposé par une comparaison rationnelle entre le bien (plaisir) lié à la nourriture et à la boisson et le bien moral propre à la tempérance — puisque cette bonté est absolue et inconditionnelle —, l’auto-transcendance qui en résulte est parfaite, et la maîtrise de soi qui en découle l’est également. Pour une personne croyante, cette perspective est encore plus élevée par la beauté infinie qu’il y a à suivre le Christ tempérant, rendant l’auto-transcendance encore plus parfaite. »
« Après quelques années de cette expérience, au début de sa jeunesse, il fut confronté à des épreuves extrêmement difficiles. Des pensées obscènes le tourmentaient, des doutes sur la pertinence d’une vie si solitaire, non suivie par la majorité des hommes ni par les ecclésiastiques, l’assaillaient. Les instincts de la chair et l’attachement aux biens matériels, qu’il avait cherché à réprimer au fil des années, revenaient avec force et de manière incontrôlable. Il demanda de l’aide à d’autres ascètes, qui lui conseillèrent de ne pas avoir peur mais de continuer avec confiance, en l’assurant que Dieu était avec lui. Ils lui suggérèrent également de se défaire de tous les liens et possessions matérielles pour se retirer dans un lieu plus solitaire. Vêtu simplement d’un rude tissu, Antoine se réfugia dans une ancienne tombe creusée dans la roche d’une colline près du village de Coma. Un ami lui apportait parfois un peu de pain ; pour le reste, il se débrouillait avec des fruits sauvages et des herbes des champs. À cet endroit, les premières tentations laissèrent place à des visions terrifiantes et à des bruits inquiétants. De plus, il traversa une période de profonde obscurité spirituelle, qu’il surmonta en persévérant dans la foi, accomplissant jour après jour la volonté de Dieu, comme ses maîtres le lui avaient enseigné. Lorsque le Christ se révéla enfin à lui, l’ermite demanda : “Où étais-tu ? Pourquoi n’es-tu pas apparu dès le début pour faire cesser mes souffrances ?” Il reçut cette réponse : “Antoine, j’étais ici avec toi et j’assistais à ton combat…” »
« L’Évangile de la vie est avant tout un acte de Dieu lui-même : une décision qu’il prend et qui s’incarne dans une histoire concrète et précise, l’histoire humaine du Fils devenu homme. Face à un homme tombé dans un courant d’eau, incapable de nager, et donc voué à une mort certaine, celui qui se tient sur la rive a trois options pour le sauver. Soit il lui apprend à nager, espérant qu’il ait le temps d’apprendre et la force de le faire. Soit il lui lance une corde, espérant qu’il puisse la saisir et ait la force de la tenir jusqu’à la rive. Soit enfin, il se jette lui-même dans le courant, saisit l’homme de toutes ses forces et le tire jusqu’à la rive, espérant que celui-ci ne se débatte pas. L’humanité—chacun de nous (comme nous le verrons plus tard)—est emportée par un courant qui nous entraîne vers une mort certaine, incapables que nous sommes de nager. Dieu n’a pas choisi de rester sur la rive, sûre et bienheureuse, à enseigner à l’homme, à chacun de nous, comment nager, quelle est la voie du salut. Dans notre désespoir, l’humanité n’avait ni le temps d’entendre cet enseignement ni la force de le mettre en pratique. Dieu n’a pas non plus choisi de lancer une corde de sauvetage dans l’eau : l’humanité, chacun de nous, est trop épuisée pour s’y accrocher. Dieu s’est jeté dans l’eau. Il a partagé notre condition de désespérés voués à la mort. Il a quitté la rive bienheureuse et stable pour plonger dans nos eaux perfides et tumultueuses. Il a étreint l’humanité (« par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni à tout homme ») et l’a transportée sur sa rive : la rive de sa béatitude éternelle. ‘Ô admirable échange’, s’exclame la liturgie chrétienne, ‘Le Créateur du genre humain, prenant un corps et une âme, est né d’une Vierge ; devenu homme sans œuvre humaine, il nous a donné sa divinité’ (Octave de Noël, II Vêpres, 1re Antienne). Le don de sa divinité, l’arrivée sur la ‘terre ferme’ de l’Être et de la Vie, se réalise précisément et originellement dans l’événement de son incarnation. Il ne nous a pas appris à nager ; il nous a libérés des eaux. »
« Un jour, le saint père Antoine, alors qu’il était assis dans le désert, fut envahi par le découragement et une grande obscurité de pensées. Il dit à Dieu : ‘Ô Seigneur ! Je veux être sauvé, mais mes pensées m’en empêchent. Que puis-je faire dans mon affliction ?’ Alors, se penchant légèrement, Antoine vit un autre homme comme lui, qui était assis et travaillait. Cet homme interrompait son travail pour prier, puis se rasseyait pour tresser des cordes, avant de se relever pour prier à nouveau. C’était un ange du Seigneur, envoyé pour corriger Antoine et lui donner des forces. L’ange lui dit : ‘Fais ainsi, et tu seras sauvé.’ En entendant ces paroles, Antoine fut rempli d’une grande joie et de courage. Il fit ce qui lui avait été dit et fut sauvé (76b ; PJ VII, 1).
Le père Antoine, réfléchissant à l’abîme des jugements de Dieu, demanda : ‘Ô Seigneur, pourquoi certains meurent jeunes, tandis que d’autres vivent très vieux ? Pourquoi certains sont pauvres, et d’autres riches ? Pourquoi les méchants sont-ils riches, et les justes pauvres ?’ Une voix lui répondit : ‘Antoine, occupe-toi de toi-même. Ce sont les jugements de Dieu ; il ne te revient pas de les comprendre’ (76c ; PJ XV, 1). »
« Ne vous laissez pas emporter par la tentation. Regarder trop profondément l’abîme de votre faiblesse, considérer trop votre misère, est dangereux—l’abîme nous attire et nous tire vers le bas. Regardez Dieu » (Bien-aimée du Seigneur…).
« Comme il est écrit, je vais par le chemin de mes pères. Je vois que le Seigneur m’appelle. Soyez vigilants, ne laissez pas vos longs efforts ascétiques se perdre, mais efforcez-vous de garder votre zèle vivant, comme si vous ne faisiez que commencer maintenant. Vous connaissez les pièges des démons ; vous savez combien ils sont féroces et pourtant faibles. Ne les craignez donc pas, mais respirez toujours le Christ et ayez foi en Lui. Vivez comme si vous deviez mourir chaque jour. Veillez sur vous-mêmes et souvenez-vous des exhortations que vous avez entendues de ma part. »
La présidente national du Planning familial vote pour Mélenchon
Sarah Durocher, présidente nationale de l’organisme ultra-subventionné Planning familial, assume sa collusion avec le NFP. Elle avait appelé à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.
Merci à @Politis_fr !
Le projet du RN est l’ennemi des droits des femmes et des personnes LGBTQIA+
Le Planning familial appelle à voter pour le #NouveauFrontPopulaire pour toutes ses raisons⤵️
Et il sera dans la rue le 23 juin 2024 ✊🏼@leplanning @AlerteFeministe https://t.co/KPWFmy52uM
— Sarah Durocher 🫰 (@sarah_durocher) June 21, 2024
240 000 avortements par an, ce n’est pas assez pour cette hystérique :
« Depuis des années, le Planning familial observe des difficultés d’accès à l’avortement. Nous avons des remontés de terrain assez inquiétantes, avec des fermetures d’hôpitaux de proximité, beaucoup de désinformation et des mouvements anti-choix très présents. C’est parfois le parcours de la combattante pour avorter. »
«Notre priorité est que chaque femme puisse avoir accès à l’avortement de manière facile, à côté de chez elle. »
Dans un désert médical angoissant, les priorités sont ailleurs que dans le soin.
« Nous avons connu de belles victoires en 50 ans, mais l’avortement reste un sujet tabou. Un sentiment de honte, comme si on avait fait une erreur ».
C’est le retour du réel…
“Depuis 1975, entre 10 et 11 millions d’enfants à naître ont été exclus de la société française”
Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, était invité sur Radio courtoisie :
50 ans de la loi Veil : Tuer ou ne pas tuer, telle est la question
Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune :
Alors que certains en France célèbrent les 50 ans de la loi Veil, la Fondation Jérôme Lejeune rappelle que l’urgence n’est pas à la fête mais au retour à la raison pour questionner sereinement une loi dont le seul objet fut de dépénaliser l’avortement.
Pour son président, Jean-Marie Le Méné :
« L’urgence est d’écouter ces innombrables voix réduites au silence par le poids de l’idéologie ; les voix des mères et des pères désinformés sur la réalité de l’avortement et encouragés au drame sous couvert d’une fausse émancipation ; celles des professionnels de santé rendus coopérateurs d’un acte contraire à leur serment d’Hippocrate ; l’âme de notre société qui se meurt sous l’arbitraire d’un totem sociétal ; celle surtout, de plus de 10 millions d’enfants qui n’ont pas vu le jour. Les 50 ans de la loi Veil sont l’âge d’un bilan sans concession ni
résignation. »
Le fait que l’avortement soit « un drame auquel aucune femme ne recourt de gaité de cœur » ne rend pas l’acte plus moral. Il est même rare que la conscience laisse en paix une volonté qui s’est orientée vers un mauvais choix. 50 ans plus tard, l’avortement brandi comme une valeur plonge chaque année des milliers de femmes dans le désarroi, sans alternative à l’interruption de grossesse. En les sommant d’exercer un droit présenté comme une chance, la société les abandonne avec leur souffrance et la blessure d’avoir recouru à cet acte qui détruit et abîme.
L’avortement dénature le droit, à commencer par le premier d’entre eux, le droit à la vie qui est pourtant à la base du contrat social. Car si la Constitution entérine la liberté d’avoir recours à l’IVG, la loi, elle, assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. L’avortement déroge au respect de la vie. La dérogation est devenue plus importante que le principe. Quel est le message sinon que le droit n’a plus besoin d’être juste puisqu’il peut être contradictoire ?
La promotion de l’avortement en France est aussi le support de l’eugénisme. Depuis la loi de 1975, les enfants porteurs de trisomie 21 peuvent en effet être éliminées jusqu’à la naissance. Ce n’est pas un ajout à la loi Veil, c’est dans la loi depuis 50 ans. Les enfants sont avortés à 97% quand le dépistage anténatal est positif à la trisomie. Le scandale des avortements d’enfants trisomiques 21 restera gravé dans la conscience collective comme l’une des grandes traques eugéniques du XXIe siècle. La Fondation Jérôme Lejeune rappelle que les personnes handicapées sont les premières cibles de l’avortement, paradoxalement célébrées lorsqu’elles défilent sur le tapis rouge à Cannes.
Où l’idéologie de l’avortement place-t-elle le curseur de l’humanité ?
L’avortement n’est pas un acte médical, même s’il est exécuté par des soignants. Ce n’est pas la blouse blanche qui fait l’acte médical. Le geste médical est celui qui épargne, qui sauve et qui soigne, non celui qui tue. La seule considération de la dignité et du respect de toute vie humaine donne une limite objective à la liberté du médecin et engage sa responsabilité. De la conception à la mort naturelle, c’est la personne humaine qui est le point de référence et la mesure entre le licite et l’illicite dans l’acte médical. Faut-il accepter l’instrumentalisation de la médecine pour faire passer des lois sociétales sous pavillon de complaisance ?
L’avortement pourrit le débat démocratique. Laisser les pouvoirs publics décider des catégories de personnes qui ont le droit de vivre est un signe de dérive totalitaire. Chercher à interdire le débat public sur cette question l’est encore davantage. La clause de conscience des soignants est évidemment menacée. La confusion entre le délit d’entrave et la liberté d’expression est complaisamment entretenue. La protection de la vie innocente ou fragile doit-elle être considérée comme une menace pour la démocratie ?
Tuer ou ne pas tuer, telle est la question. La Fondation Jérôme Lejeune est une petite flamme d’espérance. Depuis sa création, elle promeut la pratique d’une médecine hippocratique respectueuse de toute vie humaine. Elle sert la vie en actes, avec une recherche scientifique performante, une vaste consultation médicale et d’inlassables actions de plaidoyer.
Le premier droit de l’homme est le droit de vivre.
Le Nonce Apostolique assure la Marche Pour La Vie de son soutien
Voici le courrier reçu par la Marche pour la vie :
Mgr David Macaire prend la défense de Mgr Rey
Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France (Martinique) et auteur avec le père Christian Venard de Libres propos sur l’Eglise, ouvrage évoqué ici, était invité de Louis Daufresne sur Radio Notre-Dame.
Entre la démission de Mgr Rey et les nouvelles révélations sur l’abbé Pierre, la belle parenthèse de la réouverture de Notre-Dame paraît déjà un peu loin et l’Eglise repasse de la lumière à l’ombre, de la verticalité des belles pierres au sous-sol de ses turpitudes.
La justice reconnaît le lien entre le vaccin anti-Covid et le déclenchement d’une maladie grave
Une fois de plus, la fake news de la veille devient l’information du lendemain.
Cette information est également relayée par le très sérieux et très peu complotiste Quotidien du Pharmacien.
Le 17 décembre, le tribunal administratif de Montpellier a reconnu qu’une maladie, en l’occurrence un syndrome rare, était bien lié à la vaccination anti-Covid.
Devant le tribunal administratif de Montpellier, l’avocat Alain Terral (également docteur en pharmacie) a remporté une victoire « historique », notamment pour de nombreuses personnes chez qui la vaccination contre le Covid19 a déclenché des maladies invalidantes.
Il y a quatre ans, l’infirmière Virginie Cathala (aujourd’hui âgée de 47 ans) effectuait, comme la plupart des milliers de soignants, son premier vaccin contre le Covid19.
« Moins de trois minutes plus tard, elle s’écroulait dans la salle d’attente du médecin, ressentant déjà les premiers symptômes d’une maladie grave qui s’avérera être le syndrome de POTS (ou syndrome de tachycardie posturale) ».
Il s’agit d’une forme detachycardie extrêmement handicapante qui se caractérise par l’emballement du pouls dès que le patient change de position, rendant les mouvements et les déplacements très difficiles, et des douleurs thoraciques aigües. Une maladie si handicapante que l’infirmière, pourtant très sportive, « peine à se mouvoir normalement » selon son avocat et qui a du cesser son activité.
« Il a fallu des mois à ma cliente pour pouvoir ne serait-ce que mettre un nom sur sa maladie, une pathologie rare et encore méconnue qu’un professeur à Toulouse a fini par découvrir ». « Il a confirmé que Virginie Cathala souffre bien du syndrome de POTS qui a été déclenché par le vaccin ».
Suite au diagnostic, des experts judiciaires se sont penchés sur le dossier, confirmant l’analyse du médecin, et l’avocat et a cliente ont pu saisir la justice avec un dossier solide… Le tribunal administratif de Montpellier a reconnu le lien de causalité entre la vaccination et le déclenchement de la maladie et a condamné l’État à verser une indemnisation de 62 000 euros.
Maître Terral tient à apporter une précision :
« Ni ma cliente ni moi ne sommes des antivax. J’ai moi-même effectué mes quatre vaccins, nous ne contestons pas la campagne de vaccination qui a été menée en France. Je pense d’ailleurs que le vaccin était indispensable et j’estime que le rapport bénéfices/risques a été largement positif… Non, l’important dans cette affaire était ailleurs : il fallait parvenir à faire reconnaître par la justice que le vaccin a pu effectivement déclencher des maladies graves chez des citoyens, et qu’ils ont le droit de demander des réparations comme la loi le stipule ».
I-Média – Censure : les coups d’Etat européens ?
Cette semaine dans “I-Média”, Michel Geoffroy et Floriane Jeannin reviennent sur une image de taille : le fauteuil sénatorial de Gérard Larcher. Près de 40 000 euros, c’est le prix de ce mobilier luxueux que s’est offert le président du Sénat en même temps qu’il recommande une réduction des dépenses publiques. Un “en même temps” de plus qui est passé dans la presse pour une petite “erreur”, tel qu’il s’en est lui-même justifié.
Puis, le dossier de la semaine est consacré à nos commissaires politico-médiatiques préférés, ceux qui au nom de la démocratie réclament toujours plus de censure pour ne pas laisser de place aux opinions qui ne leur conviennent pas. Une nouvelle offensive du progressisme européen sur les espaces de liberté d’expression. La censure, c’est la démocratie, et la liberté d’expression, c’est le totalitarisme !
On n’oubliera pas les pastilles de l’information et, pour conclure, le portrait piquant du jour, en partenariat avec l’OJIM, consacré à Daphné Deschamps, journaliste d’extrême gauche délatrice.
Une dame lègue sa fortune à une petite commune sous condition de restaurer l’église
Le petit village d’Escoville (850 habitants) vient d’hériter de 2 millions d’euros, soit 4 fois le budget de la mairie ! Une dame de 88 ans, décédée en juillet 2024, et qui ne vivait pas sur place, a légué tout son patrimoine à la commune. Le maire déclare :
« Elle vivait non loin de là, à Mondeville. Mais elle venait de temps en temps prier la Vierge à l’église et se recueillir sur les trois tombes de ses proches au cimetière. Je la croisais de temps en temps, sans la connaître. C’était une femme très élégante, très vive, qui avait longtemps tenu un hôtel-restaurant près de Caen ».
En échange de son don, elle a posé deux conditions :
- La mairie devra assurer l’entretien des trois sépultures de sa famille dans le petit cimetière communal.
- les revenus locatifs des maisons devront servir à la restauration de l’église du village.
« Nous avons immédiatement décidé d’engager ces travaux. Nous allons faire un emprunt et les revenus des maisons rembourseront cet emprunt. Comme ça, on est sûr que, même si les équipes municipales changent, la volonté de la défunte sera toujours respectée ».
A propos de l’Etat profond
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
A propos de « L’État profond »
En naviguant sur Internet, je suis tombé par hasard sur une émission de « RTL » parlant d’irrégularités lors des élections présidentielles aux Etats-Unis. Dans cette vidéo, Eric Zemmour explique que les médias américains veulent la peau de Donald Trump, l’accusant de tout et son contraire. Tout serait bon pour le discréditer aux yeux de ses électeurs, ils iraient même jusqu’à sous entendre une ingérence de la Russie dans les dernières élections américaines !
Très vite, je me rends compte du malentendu : en fait l’émission date de plus de sept ans, quelques mois seulement après la première campagne présidentielle de Donald Trump. Par contre, les propos d’Eric Zemmour sont toujours d’actualité. Il y est question d’un combat à mort de Donald Trump contre l’Administration américaine avec en ligne de mire le FBI et la CIA qu’il assimilait déjà à « l’État Profond ». Je dis « déjà », car le mois dernier le nouveau président des Etats-Unis a annoncé publiquement la nomination de Kashyap Patel à la tête du FBI. Ce proche de Donald Trump n’a jamais caché ses intentions de nettoyer de fond en comble cette puissante institution qu’il considère comme la tête pensante de « l’État profond ». On devine aisément à travers ce choix quelles seront les priorités du futur gouvernement Trump !
Composé de bureaucrates indéboulonnables travaillant dans l’ombre, le FBI est aux yeux de Donald Trump la pire menace pour la démocratie américaine. En nommant ce nouveau chef à sa tête, Donald Trump a déclaré ouvertement la guerre à cette institution qu’il soupçonne d’avoir voulu l’assassiner durant la dernière campagne électorale. Si dans ses accusations, il cite en premier lieu le FBI, il ne cache pas son intention de s’en prendre également à la CIA, et même à la Presse. Pour lui, ils ne valent pas mieux les uns que les autres, et à ses yeux ils incarnent ce qu’il appelle étrangement « L’État profond ». Mais même pour lui, cet ennemi intérieur demeure assez confus !
La dernière couverture du magazine « The Economist » est particulièrement intéressante à ce sujet, et elle pourrait bien nous aider à y voir plus clair. En début de chaque année, les auteurs de ce journal de géopolitique réputé pour sa fiabilité et son sérieux, nous offrent leur vision du monde à venir. Pour cette année 2025, ils nous ont réservé une petite surprise !
La couverture en question symbolise notre planète divisée en un grand nombre de cases dans lesquelles sont représentés des personnages connus comme Vladimir Poutine ou Donald Trump, des évènements importants comme des guerres en cours ou des crises énergétiques à venir. Les couleurs dominantes cette année sont le rouge et le noir, donnant à l’ensemble une touche vraiment dramatique, un peu à l’image du célèbre roman de Stendhal. En regardant cette illustration, on ressent tout d’abord un malaise : pour eux, l’année 2025 ne sera pas très gaie !
Ensuite, on peut étudier plus précisément chaque case pour mieux comprendre les raisons de ce pessimisme, mais ce n’est point mon propos aujourd’hui. Non, ce qui nous intéresse, c’est ce visage que l’on devine en filigrane. Il ne frappe pas le regard, et pourtant on aperçoit bien ces deux yeux, ce nez, cette bouche et ce menton en arrière plan. L’ensemble nous dévoile un personnage à la fois présent sur toute la planète et pourtant discret. Même si les auteurs ne nous donnent pas la moindre indication sur son identité, on comprend bien qu’il correspond parfaitement à ce que Donald Trump appelle «l’État profond » : un ennemi assez confus mais pourtant bien réel !
Heureusement pour nous, il y a près de deux mille ans, l’apôtre Jean en a donné une description qui pourrait aujourd’hui nous aider à mieux cerner le sujet. Dans son livre de l’Apocalypse, il raconte la vision qu’il vient d’avoir au sujet d’une étrange « Bête ». D’abord, il la voit sortir de l’eau, elle vient de la mer. Elle a dix cornes et sept têtes. Sur ses cornes, il y a dix diadèmes, et sur ses têtes, il y a des noms de blasphèmes. Tous les habitants de la terre l’adorent en disant qui est semblable à la « Bête », qui peut combattre contre elle ?
Comme l’apôtre Jean s’interroge sur le sens de cette étrange vision, un ange lui explique le mystère de la « Bête » :
« Les sept têtes sont sept rois, et les dix cornes sont dix rois qui n’ont pas reçu de royaume mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la « Bête ». Ils ont le même projet que la « Bête », et ils lui donnent leur puissance et leur autorité. Quant aux eaux de la mer que tu as vues, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues, et ils seront soumis à la « Bête » pour l’adorer. »
A son époque, tout cela a dû paraître bien insolite à l’apôtre Jean, mais cette étrange vision devient beaucoup plus compréhensible pour notre génération. Cette fameuse « Bête » serait simplement l’association de quelques individus importants. Des rois ou des présidents certainement, mais aussi des personnages immensément riches et immensément puissants comme il en existe de nos jours. Ils ne possèdent pas de royaume, mais ils ont beaucoup plus de pouvoir que nombre de rois. A côté d’eux, le FBI ou la CIA apparaissent comme de simples bras armés, un peu comme les tentacules de la « Bête ».
Donald Trump ne se doute pas du combat qui l’attend en s’en prenant à elle, même indirectement. Les mois à venir risquent fort d’être agités. On aura certainement l’occasion d’en reparler bientôt !
“Regarde, tu as réussi. Ton armée des sans-voix et des sans-grade s’est levée sur ton mot d’ordre : soyez fiers d’être français !”
Le père Christophe Kowalczyk, ancien aumônier militaire venu de Pologne et passé par la Légion étrangère, a célébré la messe de Requiem pour Jean-Marie Le Pen en la chapelle du Val-de-Grâce. Son homélie peut être réécoutée à partir de la 40e mn :
Au début de la cérémonie le député Laura Lavalette a lu un poème de Charles Péguy sur la vertu d’espérance :
Voici l’hommage de Marion Maréchal :
Marion Maréchal à la messe pour son grand-père : “regarde, tu as réussi. Ton armée des sans-voix et des sans-grade s’est levée sur ton mot d’ordre : soyez fiers d’être français !”pic.twitter.com/AGonfF2IU7
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 16, 2025
L’avortement, un droit ? C’est d’abord une pression insupportable
A l’approche de la Marche pour la vie, nous avons interrogé Amélie, qui a subi un avortement :
Pourquoi accepter de témoigner sur l’avortement ?
J’accepte de témoigner sur l’avortement car c’est pour moi un cri d’urgence, pas seulement pour moi parce que mon corps et mon âme le réclament mais aussi pour toutes ces femmes qui pleurent en silence, celle que j’aide et qui sont inconsolables, celles qui ont voulu mourir avec l’enfant qu’au fond d’elles elles voulaient garder. Témoigner était aussi une mission de survie, pour la mémoire de cette enfant à qui j’ai enlevé la vie, pour lui donner une voix, une existence.
Qu’est-ce qui vous a poussé à avorter ?
Mon copain ne voulait pas que l’on garde cet enfant car il disait qu’on étaient trop jeunes, qu’il fallait que je continue mes études (j’avais 23 ans), qu’on avait pas assez d’argent.
Avez-vous subi des pressions ?
J’ai subi sa pression, celle du Planning et de mon entourage qui ne s’est pas prononcé ou m’a dirigée directement vers l’avortement.
Vous avait-on indiqué le aides dont vous auriez pu bénéficier pour accueillir votre enfant ?
Personne autour de moi ne m’a dit “garde ton bébé, tu vas y arriver”. Personne ne m’a dit que j’aurai droit à des aides. Personne ne s’est réjoui. Pourtant une maternité c’est une grâce, une grossesse une bonne nouvelle. Comment se fait-il que cela soit devenu “un problème” ? Personne ne m’a parlé des aides auxquelles j’aurais pu avoir droit. Rien. Silence, débrouille-toi avec la mort de ton enfant. Par contre après il n’y a eu personne pour me consoler.
Regrettez-vous d’avoir avoir avorté et pourquoi ?
Sitôt les “cachets” qui ne soignent pas avalés j’ai regretté, j’ai senti comme un vide. Comme si mon âme partait dans mes talons, comme si toute ma lumière venait de s’éteindre. J’ai commencé à faire des cauchemars, j’ai fait une tentative de suicide, je ne suis plus retournée en cours. Si je n’avais pas rencontré Dieu dans une démarche de conversion, je serais morte avec cet enfant. Tout embryon, toute cellule au commencement de la vie est une personne. J’en ai pris conscience ensuite.