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«Quand vous mettez ensemble des gens qui n’ont pas la même manière d’habiter le monde, vous organisez la société du face à face»

Ouverture de l’école Notre Dame des Mariniers : Ensemble, soutenons l’éducation catholique et indépendante !

Chers amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de l’école primaire Notre Dame des Mariniers au sud de Lyon en septembre prochain.

Placé sous le patronage de la FSSPX, notre école privée hors contrat catholique propose un environnement où chaque enfant peut grandir, apprendre et s’épanouir à son rythme, tout en étant guidé par des principes d’éducation qui ont fait leur preuve.

Notre ambition est d’accueillir d’ici 5 ans une cinquantaine d’élèves de la maternelle au Cm2.

En tant qu’établissement privé hors contrat, nous ne bénéficions d’aucune subvention publique. C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à poursuivre notre mission éducative. Chaque don, quel que soit son montant, contribue directement à :

• Améliorer nos infrastructures : rénover les classes, aménager des espaces d’apprentissage plus adaptés, acquérir notre matériel pédagogique.
• Renforcer notre offre pédagogique : accueillir davantage d’élèves tout en garantissant un enseignement de qualité, renforcer l’accompagnement spirituel, organiser des activités culturelles et éducatives.
• Soutenir nos projets à long terme : développer de nouveaux projets d’enseignement, offrir des bourses d’étude pour les familles en difficulté financière et garantir un environnement sûr et épanouissant pour tous nos élèves.

Comment nous aider ?
• Faire un don en ligne
• Envoyer un chèque à l’adresse suivante (voir ci-dessus)
• Faire un don en nature ou matériel.
• Par vos prières régulières à l’intention de notre école.

Nous avons tous à cœur de transmettre un savoir, une foi, et un cadre bienveillant aux générations futures. Votre soutien, qu’il soit financier, matériel ou spirituel, fait toute la différence.
Nous vous remercions par avance pour votre générosité et votre engagement à nos côtés. Ensemble, nous pouvons faire grandir cette belle école et offrir à nos enfants l’éducation qu’ils méritent !

Que Dieu vous bénisse et vous garde!

Avec toute notre gratitude.

L’équipe pédagogiqueCet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

L’enseignante qui se disait victime de menaces de mort et de racisme a tout inventé

Une enseignante du lycée Jean-Monnet à Libourne a été placée en garde à vue, mardi, des chefs de «dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles» et «d’escroquerie aggravée», déclare le procureur de la République de Libourne.

À quatre reprises, depuis le 4 décembre 2023, la suspecte s’était dite victime de menaces de mort et de viol. Violente et raciste, la première missive présentée à l’époque comme la visant indiquait par exemple : «Les Arabes du lycée, on doit les tuer. Je vais les saigner comme les cochons de mon grand-père.» Les deux courriers suivants étaient de teneur similaire.

Lors de la quatrième salve, les menaces de mort et les incitations au viol – toujours ponctuées d’insultes racistes – avaient pris une autre forme… Celle d’un SMS anonyme, envoyé à un étudiant en classe de terminale, qui était incité à relayer sur les réseaux sociaux ces menaces envers sa professeur. Le quatrième message avait pour émetteur une carte SIM prépayée et achetée par le professeur dans un bureau de tabac. Elle refuse d’admettre qu’elle est l’auteur des lettres manuscrites alors que les conclusions de l’expertise graphologique la désignent.

Encore une affaire d’islamophobie bidon.

Concernant l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le Malien de 22 ans tué dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard) le 25 avril, le procureur de la République de Nîmes a souligné hier :

“Les ressorts pour agir de l’agresseur sont très vite apparus comme profondément personnels : envie de tuer, quelle que soit la cible, et fascination morbide”. “Les faits apparaissent donc à ce stade construits autour d’une envie obsessionnelle de tuer une personne”. « Il s’agit d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans lien avec une organisation diffusant un discours de terreur. »

Là encore, pas d’islamophobie. L’enquête a mis en lumière une personnalité instable, guidée par une « fascination morbide » et une volonté aveugle de faire du mal. Olivier Hadzovic avait exprimé quelques jours avant son passage à l’acte sa volonté de « violer des femmes » et de « tuer », sans jamais cibler une religion ou une origine en particulier.

A défaut d’oser organiser un référendum, Macron va relancer une inutile convention dite citoyenne

Lors de ses Voeux le 31 décembre 2024, Emmanuel Macron annonçait des conventions citoyennes “sur des sujets déterminants”. Pour rappel, il y en a déjà eu 2 :

  • sur le climat (2019-2020), qui n’a servi à rien
  • sur la fin de vie (2022-2023), qui n’a pas servi à grand chose, vue la loi qui se profile

Cette fois ce sera sur la question des rythmes scolaires, à partir de juin, “au moins jusqu’à l’automne”.

Emmanuel Macron souhaite que des citoyens soient tirés au sort pour se pencher sur la question des rythmes scolaires, de la durée des journées à l’école, de l’heure d’entrée en cours ou encore sur la question de la durée des vacances pour les écoliers. C’est le Conseil économique, social et environnemental (CESE), missionné par le Premier ministre, qui organisera les débats.

La question de la liberté scolaire ne semble pas l’effleurer.

Emmanuel Macron va présenter sa soumission à l’Eglise de la République

Emmanuel Macron se rendra lundi à la Grande Loge de France pour un discours sur la laïcité, à l’occasion du 120e anniversaire de loi de séparation des Églises et de l’État, adoptée le 9 décembre 1905. La présidence française précise :

«Ce sera encore une fois une façon pour lui de s’inscrire, comme il l’a toujours fait, dans la droite ligne de pères fondateurs de cette loi, à commencer par Aristide Briand, et de rappeler que c’est une loi de liberté et que c’est dans cet état d’esprit qu’il entend que soit commémoré en décembre».

Ce sera la première visite d’un président de la République à la Grande Loge de France, deuxième obédience maçonnique en France après le Grand Orient de France. Elle compte 32 000 membres, contre 55 000 pour le Grand Orient.

Le chef de l’État visitera, dans le 17e arrondissement de Paris, le musée de la Grande Loge, s’entretiendra avec son grand maître, Thierry Zaveroni, avant de prononcer son discours dans le temple Pierre-Brossolette, du nom de l’ancien résistant franc-maçon.

L’hôtel de la Grande Loge de France est un ancien Couvent de la fin du 19° siècle acquis en 1911…

Il a reçu la plus haute distinction de la Légion Etrangère, ce 30 avril 2025. Le Padre, un homme d’exception !

Il y a deux ans, le 30 avril 2023, le padre Lallemand remontait la Voie sacrée portant la main du capitaine Danjou. Il incarnait « Monsieur Légionnaire », la plus prestigieuse distinction de la Légion étrangère.

“La joie de l’âme est dans l’action”. Cette phrase du maréchal Lyautey résume parfaitement le père Lallemand, tant le soldat, le prêtre et l’homme sont intimement mêlés. Cette personnalité hors du commun a consacré sa vie à ses frères d’armes. Voici son témoignage exceptionnel, empli d’espérance.

La guerre, fait partie de l’histoire de l’humanité. A toutes les époques, plus sanglante, plus violente, plus atroce. L’armée fait son devoir ; cet exercice du métier des armes confronte les hommes aux limites de l’humanité. Ils n’en ressortent pas indemnes. L’accompagnement spirituel, au combat comme en temps de paix est un appui « essentiel pour se confronter à l’adversité et affronter les interrogations qui découlent de cet engagement pour la Patrie. Prêtre configuré au Christ, l’« action » du Padre Lallemand n’a pas été qu’une simple présence auprès des hommes

« Son engagement total, à pied, à ski, en parachute lui ont ouvert les portes d’unités ou les aptitudes physiques sont élevées au rang de vertus. ? Mais ce sont surtout ses disponibilités pour tous en toutes circonstances, sa grande humilité et son écoute attentive qui restent dans la mémoire de ceux qui l’ont approché. Son expérience militaire, son courage au combat, et les insignes honneurs qui lui ont été rendus le classent parmi les plus valeureux. Doté d’un esprit combatif forgé au séminaire comme à Cherchell, le Padre fut un officier exemplaire, exigeant pour lui-même, ne se ménageant en rien, s’oubliant pour le service des autres. C’est cet élan qui l’a poussé à tout quitter pour s’engager comme missionnaire au Tchad.

Pour tout assumer de la vie, le Padre a aussi pris sur lui la souffrance et la mort des soldats, des parachutistes et des légionnaires. Il porte en silence et dans la prière la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France. Son soutien étendu aux familles est une consolation, une espérance, toujours restée vive. Son audace à Kolwezi, à Beyrouth, comme un défi face à l’ennemi a souvent permis de relancer l’action. Tout cela constitue un poids de tourments, et de peines qu’il porte sans jamais se plaindre.

Ferment de cohésion, frère d’armes devenu frère d’âmes, Le Padre continue son travail à Puyloubier, à Auriol, fidélité absolue aux képis blancs, aux anciens. Solidarité qui se résume vite « Legio Patria Nostra » et l’on pourait dire « Familia nostra ».

Rester droit. Marcher droit. Malgré l ‘âge, le dos, et les blessures d’un « vieux para » qui a crapahuté tant et plus… marcher droit pour rester fidèle pour servir.

Une belle vie qui fait découvrir la grandeur de l’engagement total.

Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE

https://www.livresenfamille.fr/biographies-temoins-saints/28046–padre-memoires-d-un-aumonier-militaire-.html

Padre, mémoire d’un aumônier militaire. Yannick Lallemand & Frédéric Pons, Editions Taillandier, 304 pages, 21.90 €

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Notre-Dame brille

Les Éveilleurs ont organisé une rencontre inédite réunissant Paule Amblard, historienne de l’art et auteur de Notre-Dame de Paris : les symboles des pierres, Loïc Angleys, apprenti de Notre-Dame , Raphaël de Belleville, charpentier du chantier de restauration, et Henri d’Anselme, auteur de Sur le chemin des cathédrales. Ensemble, ils nous dévoilent les mystères, les symboles et les défis de la restauration de ce Dame de Pierre, la reine des cathédrales !

Interdiction de l’opposition nationale : après la Roumanie et la France, l’Allemagne

Après l’interdiction du favori des sondages de se présenter à la présidentielle en Roumanie, la condamnation de Marine Le Pen en France, le renseignement intérieur allemand classe le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), arrivé deuxième aux dernières élections législatives, et actuellement premier dans les sondages, comme mouvement « extrémiste », ce qui permet de le placer sous surveillance intensive, y compris des communications privées. Ce classement officiel de l’AfD comme parti « extrémiste » va permettre de relancer au Parlement la campagne pour l’interdire.

L’organisme allemande s’intitule l’Office de protection de la Constitution. Sic. Protéger la constitution consiste à empêcher l’opposition de se présenter.

Samedi 3 mai: prions la Vierge Marie d’avoir un saint Pape

C’est le premier samedi du mois. C’est le premier samedi du mois de Marie. Dans quelques jours, le conclave se réunira. C’est le moment de faire ce que la Vierge nous a demandé à Fatima: la communion réparatrice du premier samedi du mois – et d’en profiter pour demain un saint Pape.

Vous pouvez relire l’appel que nous avons publié ici – ou vous rendre sur le site des premiers samedis pour y lire les derniers articles d’actualité, concernant spécialement ce samedi 3 mai.

Fin de vie : un simulacre de débats en Commission des Affaires sociales

Communiqué du Syndicat pour la famille :

Moins de trente amendements ont été adoptés sur plus d’un millier déposés et débattus. Un chiffre qui en dit long sur l’étroitesse du dialogue et la faiblesse du débat engagé.

Difficile de qualifier cette séquence parlementaire de fructueuse ou responsable. Les parlementaires favorables à l’euthanasie et au suicide assisté ont confisqué le débat par un véritable verrouillage idéologique. Alors que l’enjeu du rapport de notre société à la vulnérabilité et à la mort est au cœur de cette proposition de loi, les postures ont pris le pas sur l’écoute réelle, l’argumentation et la recherche de ce qui est effectivement au bénéfice des Français. Ce traitement soulève de sérieuses interrogations. Refuser d’entendre les voix divergentes, c’est refuser le rôle même du Parlement : celui d’un lieu de confrontation démocratique et d’enrichissement des textes pour servir les Français.

Ainsi, contrairement au commentaire du député-rapporteur (et militant pro-euthanasie) Olivier Falorni sur le fait d’avoir débattu « au service des Français », le débat a été confisqué par les partisans de la mort programmée et organisée. Concrètement, au cours du travail de la commission des Affaires sociales, tout a été fait pour aller encore plus loin dans la mise en place d’un véritable système pour rendre la mort délibérée et proactive accessible facilement et rapidement, sans même garantir véritablement que telle soit bien la volonté du patient.

  • L’accès a été ouvert le plus largement possible : sur la base des souffrances physiques et/ou psychologiques, du fait d’une affection ou d’un accident.
  • Les deux options, euthanasie ou suicide assisté, sont possibles dans tous les cas.
  • La demande écrite ou enregistrée pour s’assurer de la volonté du patient n’est pas prévue.
  • Le médecin décide seul puisque l’avis qu’il demande à un autre médecin n’impose pas à ce dernier de rencontrer le patient.
  • Les recours ne peuvent être faits que par l’intéressé lui-même et non par ses proches. Ils ne sont donc possibles que lorsque le médecin n’a pas accédé à la demande d’une mort délibérée et volontaire.
  • Les contrôles ne s’exerceraientt qu’a posteriori, soit après la mort, lorsqu’il n’est plus possible de corriger les faits.
  • Le décès serait enregistré comme une mort naturelle !

La création d’un délit d’incitation a été refusé par Olivier Falorni et ses collègues pro-aide à mourir. Pourtant, le risque de pression est parfaitement connue.

La condition préalable d’offrir des unités de soins palliatifs à tous les patients avant d’appliquer la loi sur le suicide assisté et l’euthanasie a également été écartée. C’est l’aveu du choix de la posture idéologique plutôt que celle d’un choix réel des patients en souffrance entre les soins palliatifs et l’accélération de la mort.

Au final, le texte va plus loin encore que la version initiale. En jetant à la poubelle les propositions de bon sens de parlementaires qui cherchaient au moins à protéger les patients de pressions, mortelles en l’occurrence, la Commission des affaires sociales va proposer en séance plénière un texte complètement déséquilibré.

« Le refus systématique des militants de l’euthanasie et du suicide assisté d’entendre les appels de leurs collègues à protéger les patients est un signal très inquiétant. En conséquence, la proposition de loi est aujourd’hui plus transgressive que toutes les législations des pays qui ont autorisé le suicide assisté et/ou l’euthanasie. C’est donc malheureusement la moins protectrice au monde des personnes les plus vulnérables du fait de leurs souffrances » résume Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.

La loi euthanasie qui sort de commission est gravement empirée par rapport au texte initial

Communiqué d’Alliance Vita :

En commission des affaires sociales, les députés ont adopté la loi rebaptisée la loi relative au droit à l’aide à mourir qui légaliserait sans distinction l’euthanasie et le suicide assisté.

En refusant d’assumer clairement les termes d’« euthanasie » et de « suicide assisté », les auteurs de la proposition de loi contribuent à entretenir une confusion dramatique. Sur un sujet aussi grave, les mots ont un poids éthique et symbolique déterminant : nommer, c’est reconnaître la réalité.

Alors que le projet de loi initial – il y a un an – prétendait répondre à des situations exceptionnelles en fin de vie, les modifications adoptées en élargissent considérablement le champ d’application. En validant l’expression « phase avancée ou terminale », les parlementaires balayent le critère de fin de vie et ouvrent potentiellement l’accès à la mort administrée à des personnes atteintes de maladies chroniques et psychiques.

Plus choquant encore, la capacité à exprimer une volonté libre et éclairée est traitée avec légèreté. Le texte présume ainsi le discernement chez des personnes placées sous tutelle ou souffrant de troubles psychiques, sans obligation d’une évaluation approfondie par un psychologue ou un psychiatre.

Les débats ont montré l’intention réelle de la proposition de loi : faire de l’«aide à mourir » une option médicale parmi d’autres, au même titre que les soins palliatifs.

Le système de soins en France est confronté à de graves carences qui préoccupent les Français, qui le confirment sondage après sondage. La priorité donnée à l’euthanasie dans l’agenda parlementaire relève d’une logique désolante de solidarité à l’envers.

Le rapporteur du texte s’est posé en garant d’un prétendu équilibre, rejetant certains amendements comme celui visant à supprimer le critère du pronostic vital engagé ou celui ouvrant la porte à l’euthanasie aux mineurs ou par anticipation pour les malades d’Alzheimer par exemple. Cet équilibre de façade, destiné à rassurer les tenants d’un cadre strict et les indécis ne saurait masquer la réalité : en levant un interdit fondamental – celui de donner la mort –, ce texte rompt avec la fraternité dont il se revendique et aucune digue qu’il affirme bâtir ne saurait tenir.

Alliance VITA appelle à une grande mobilisation le 12 mai dans toute la France pour réclamer des soins et refuser l’euthanasie.

Corancy (58) : la croix du calvaire de Faubouloin tronçonnée

Christianophobie :

De quoi nourrir l’antiparlementarisme…

Lu dans L’observatoire parlementaire, publication mensuelle de Liberté politique sur le Parlement :

Conclave : l’inspiration du Saint-Esprit est réelle mais elle n’est pas membre électeur

Du père Jean-François Thomas dans France catholique à propos de l’intervention du Saint-Esprit dans le Conclave :

[…]

[…]

[…]

Contre-enquête de Riaumont pour répondre aux amalgames (suite)

Suite de la première partie diffusée en mars :

L’ouvrage sur l’obscurantisme woke en librairie

Après avoir été déprogrammé par son éditeur, le livre paraît enfin cette semaine aux Presses universitaires de France.

Effet Streisand garanti : suite à la polémique créée par les milieux wokistes, le livre devrait connaître un succès certain.

Face à l’obscurantisme woke

 

Gouverner avec un vivier de fidèles aux postes clés

Steve Bannon s’exprime sur les 100 premiers jours de Trump. Cela donne une idée de ce que la droite doit faire pour prendre le pouvoir… Extraits :

Les OQTF du jour

Un homme raconte avoir trouvé, dimanche 20 avril, la maison de son défunt père, située à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, occupée par deux individus, originaires d’Algérie, sous l’obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Ils quittent les lieux et, dans la foulée, ils sont interpellés et placés en garde à vue pour vol, violation de domicile, dégradation d’un bien appartenant à autrui, et maintien irrégulier sur le territoire.

Finalement, ces deux hommes sont ressortis libres, sans poursuites. La justice a seulement décidé d’une interdiction de paraître dans la commune de Conflans-Sainte-Honorine pendant les six prochains mois. La préfecture des Yvelines a de son côté renouvelé l’OQTF d’un des mis en cause mais ne s’est pas prononcée sur le deuxième.

Dormez braves gens.

Même le muguet est pétainiste !

Le journaliste de gauche Jérôme Godefroy se lamente que le muguet ait été déclaré fleur officielle du 1er mai par le maréchal Pétain en 1941, pour remplacer la fleur d’églantine (rouge), traditionnelle depuis la Révolution française :

Un internaute lui répond :

Au XVIe siècle, le roi Charles IX reçut du muguet pour porter chance le 1er mai. Chaque année, il perpétua la tradition d’offrir ces fleurs pour porter chance. En France, la tradition du muguet perdure comme symbole de chance.

Rétablir l’unité de l’Eglise, un problème magistériel

De l’abbé Barthe sur Res Novae :

La question est de savoir si les 135 cardinaux électeurs, dont près de 80% ont été nommés par François, feront accéder au pontificat un homme qui gouvernera dans sa ligne, ou au contraire un cardinal de compromis, qui tiendra compte, plus ou moins selon l’état des forces en présence, des doléances des conservateurs.

Si l’on s’en tenait là, le rétablissement de l’unité perdue ne serait pas à l’ordre du jour. Les papes de l’après-Vatican II ont finalement échoué à refaire cette unité, tant les papes de « restauration », Jean-Paul II et surtout Benoît XVI, que François, pape de « progrès ». Y échouera de même un pape de progrès tempéré.

Car le problème de fond est tout autre. Il est magistériel, ou plus exactement tient au non-exercice du magistère comme tel. L’aspect le plus visible de cette déficience est dans l’absence de condamnation de l’hérésie d’où résulte un schisme latent, pire en un sens qu’un schisme ouvert puisque les fidèles du Christ ne savent plus où se trouve la frontière entre la foi et l’erreur.

Aujourd’hui, de facto, l’autorité s’abstient de jouer le rôle d’instrument d’unité, du moins d’unité au sens classique, unité par la foi, elle se présente au contraire comme gestionnaire d’un certain consensus dans la diversité. Son rôle est plus de fédérer que d’unir, les principes de l’œcuménisme et de la liberté religieuse ayant été intégrés à l’intérieur même du corps ecclésial.

Depuis un demi-siècle, sauf cas rares ou marginaux, plus aucune sentence d’exclusion de l’Église pour hérésie n’a été prononcée de la part des instances hiérarchiques épiscopales ou romaines. Il y a bien eu, par le passé, des périodes de bouillonnement d’erreurs, sinon aussi graves, du moins dramatiques. Mais aujourd’hui, la diversité n’explose pas en morceaux : des fidèles, des prêtres, des cardinaux, un pape, peuvent émettre des assertions divergentes sur des points de foi ou de morale jadis considérés comme fondamentaux (le respect dû uniquement à la religion du Christ, l’indissolubilité du mariage, par exemple), tout en étant les uns et les autres toujours tenus pour catholiques. Ce qui est évidemment désastreux pour la mission de l’Église, mais aussi d’abord – et l’un explique l’autre – désastreux pour l’être même des catholiques.

La synodalité, comme tous les objectifs du pontificat du pape François, libéralisation de la morale, extirpation de l’ancienne liturgie, a eu l’avantage si l’on peut dire de dévoiler en les portant au maximum les failles du dessein conciliaire. La synodalité vient parachever la collégialité. La collégialité, s’exprimant spécialement dans le Synode des Évêques voulait imiter quelque peu (les assemblées du Synode ne sont que consultatives) le parlementarisme de la démocratie libérale. La synodalité du pape François veut calquer, également de manière lointaine, une sorte de suffrage universel bénéficiant à l’ensemble du Peuple de Dieu. De même que, dans les démocraties modernes, les lois de l’État ne cherchent plus à être des applications concrètes de la loi naturelle mais une expression de la volonté générale, de même l’enseignement pastoral ne vise plus strictement à faire connaître le contenu de la Révélation mais à interpréter le message évangélique en se mettant à l’écoute de l’humanité présente, avec un ajustement au dogme antérieur.

« Acceptes-tu ton élection canonique comme souverain pontife ? » (Acceptasne electionem de te canonice factam in Summum Pontificem ?), sera-t-il demandé bientôt dans la Sixtine au nouvel élu. La question à lui posée visera la souveraine autorité christique donnée au Pontife qui succède à Pierre pour confirmer ses frères.

Interventionnisme d’Emmanuel Macron autour du Conclave ?

Interrogé dans Paris Match à propos du Conclave, le cardinal Barbarin souligne que

la France a souvent été perçue comme ayant des tendances hégémoniques, ce qui n’est pas toujours bien vu dans les milieux ecclésiaux internationaux

Cette fois-ci ne semble pas déroger à cette règle avec les rumeurs d’interventionnisme d’Emmanuel Macron, sur lesquelles Le Monde s’est arrêté :

A en croire la presse italienne de droite, en ces jours marqués par les préparatifs du conclave qui doit se tenir à partir du 7 mai, de labyrinthiques intrigues françaises seraient en train de parasiter le processus de désignation du futur pape. Depuis la mort de François, le 21 avril, des titres proches du gouvernement de Giorgia Meloni spéculent ainsi sur les desseins d’Emmanuel Macron, accusé de mettre en œuvre une stratégie visant à pousser ses candidats sur le trône de Saint-Pierre.

« Macron veut même choisir le pape », clamait ainsi La Verità à sa une mardi 29 avril quand un autre journal du même bord politique, Libero, titrait « Macron s’incruste même dans le conclave ». Il Tempo, un quotidien romain conservateur, critiquait pour sa part « l’interventionnisme digne d’un Roi-Soleil moderne » du président français. En arrière-fond de ces manchettes accrocheuses se combinent la profonde méfiance de la droite italienne vis-à-vis des intentions de la France, les relations privilégiées de M. Macron avec le mouvement catholique Sant’Egidio, qui fut proche du défunt pape, et l’imbrication de cette communauté influente dans les tiraillements qui travaillent l’Eglise italienne, accentués par la période de transition en cours au Vatican.

Les deux événements ayant provoqué la suspicion de ces quotidiens se sont déroulés autour d’un repas. Un déjeuner à l’ambassade française près le Saint-Siège relaté par Le Figaro a ainsi été abondamment évoqué par des titres italiens qui l’ont interprété comme relevant d’une campagne visant à faire élire un pape français. Cette rencontre a réuni samedi 26 avril, après les funérailles de François, M. Macron et quatre des cinq cardinaux français électeurs : Jean-Marc Aveline, l’archevêque de Marseille qui fait figure de papabile (pape potentiel), François Bustillo, l’évêque d’Ajaccio, Christophe Pierre, nonce apostolique aux Etats-Unis, et Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon.

Les spéculations des observateurs italiens ont aussi été aiguillonnées par le dîner qui s’est tenu, la veille, au célèbre restaurant Dal Bolognese sur la Piazza del Popolo entre M. Macron et le fondateur de la communauté de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, dont il est notoirement proche.

Revendiquant plus 70 000 membres laïcs dans 74 pays, ce mouvement catholique créé dans le sillage du concile Vatican II en 1968 partage ses activités entre l’aide aux plus pauvres à travers le monde et une action de diplomatie parallèle couplée à des efforts de médiation, en particulier sur le continent africain. Son expertise en fait un interlocuteur écouté des autorités françaises mais surtout un acteur important dans la constellation des pouvoirs romains. Sous François, la communauté a joué un rôle important dans les relations internationales du Saint-Siège.

Or, il se trouve qu’un prélat issu de ses rangs, le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne et président de la conférence épiscopale italienne qui fut proche de l’ancien pape, figure lui aussi dans la liste informelle des papabili. Ses prises de position en faveur des migrants et contre les projets de réformes constitutionnelles de la majorité dominée par l’extrême droite de Mme Meloni marquent un net contraste avec les options de l’exécutif à Rome. Il n’en a pas fallu davantage pour que se diffuse la rumeur selon laquelle il était, lui aussi, soutenu par la France contre les intérêts du gouvernement italien. […]

Une conférence de mobilisation contre l’euthanasie

Nous recevons ce message, que nous relayons volontiers:

Le débat sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté va s’intensifier à l’Assemblée nationale, après le travail en commission.

Alors que le texte arrive le 12 mai en séance (c’est à dire qu’il sera débattu dans l’hémicycle), la Fondation Jérôme Lejeune, les Associations familiales catholiques (AFC) et le Comité Protestant Évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH) vous invitent à une conférence de mobilisation en visioconférence.

📅 Date :  Lundi 5 mai à noter dès maintenant

🕒 21h00

📍 En ligne

Inscription sur : https://toutmaispasca.org/mobilisation/

Cette conférence vous donnera les clés pour comprendre les enjeux politiques actuels et agir concrètement. En tant que citoyens, nous avons la responsabilité de faire entendre une voix ferme pour le respect de la vie.

Au moment où beaucoup de politiques français saluent les positions du Pape François, rappelons leur qu’il voyait dans l’euthanasie «un échec de l’amour, reflet d’une “culture du rejet”»

Dès aujourd’hui :

  • Réservez la date dans votre agenda,
  • Mobilisez autour de vous : invitez un maximum de vos proches à participer à cette conférence en faisant suivre cet email
  • Inscrivez-vous via ce formulaire https://toutmaispasca.org/mobilisation/

 

L’équipe Tout mais pas Ça !
de la fondation Jérôme Lejeune

Loi sur l’euthanasie : Tuer est une mort naturelle !

Nos députés font dans l’inversion orwellienne du vocabulaire, comme en témoigne Claire Fourcade, Médecin en soins palliatifs, à propos d’un amendement adopté en commission :

Autres mesures adoptées :

  • Loi ” fin de vie”, une loi qui respecte toutes les consciences… sauf celle des pharmaciens :

  • “Vérifier que le discernement de la personne n’est pas altéré”? Surtout pas !

 

  • ” Vérifier que la personne ne fait l’objet d’aucune pression”? N’y pensez même pas !

 

Appel aux catholiques pour réaliser ensemble la demande de Fatima afin d’obtenir un saint pape

Par les dirigeants de l’Alliance 1ers Samedis de Fatima, Chapelet Perpétuel pour le Monde, Hozana, ND de Chrétienté, Cap Fatima, Marie de Nazareth, Lights in the Dark et tous ceux à venir qui n’ont pas encore eu le temps de rejoindre l’appel (et naturellement, le Salon beige s’associe volontiers à cet appel, ndlr!).

Chers fidèles de l’Église catholique,

Face aux enjeux des temps difficiles que nous vivons, en particulier l’unité de l’Église et la paix dans le monde, des millions de catholiques, clercs et laïques, souhaitent prier à juste raison pour que le Ciel nous envoie un saint pape,vicaire du Christ pieux et plein de zèle pour diriger l’Église dans la fidélité à son enseignement bimillénaire. Dans unmagnifique élan de foi spontané, nous voyons ainsi organiser de toutes parts de multiples neuvaines et initiatives deprières différentes venant du cœur de chacun.

Mais est-ce uniquement cela que le Ciel attend pour renouveler son intervention de 1903 où un saint pape, Pie X, a été élu contre toute attente dans une période de troubles similaire ? Observons les circonstances.

On peut remarquer que ce conclave va démarrer quelques jours après le 1ersamedi du mois de mai, et finira sans doute juste avant le 13 mai date anniversaire de la première apparition de Fatima. Ce conclave a également lieu en 2025, année du centenaire de la demande des 1ers samedis de Fatima.(1)

Il n’y a là aucun “hasard“. Après la mort de Sœur Lucie en 2005, Carlo Acutis a vu la voyante de Fatima en songe luidisant que “la pratique des 1ers samedis du mois pourrait changer la destinée du monde“, et en 2010 Benoit XVIa rappelé que la mission prophétique de Fatima n’était pas terminée.

Si l’on veut prier efficacement pour avoir un saint pape et pour la paix il est donc primordial de se poser la question : que nous a demandé Notre Dame à Fatima ? La Sainte Mère de l’Église, a promis son triomphe et la paix à deux conditions : la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé par le pape ET la pratique des 1ers samedis du mois dans toute l’Église. Cette deuxième demande, liée au chapelet, nous concerne tous mais est fortement oubliée. Il ne s’agit pas là d’une simple prière ou d’une dévotion parmi d’autres. Il s’agit de l’acte d’obéissance que le Ciel attendpour nous accorder la paix et dont Sœur Lucie précisera en 1957 que « Dieu veut ce moyen et non un autre. »

Pour avoir un saint pape, il n’y a pas d’autres alternatives que de réaliser cette demande du Ciel et Notre Dame l’a bien souligné : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix. » Pourquoi le Ciel veut un acte d’obéissance ? Car l’obéissance, complément indispensable à la prière, est l’acte où on abandonne sa propre volonté au profit de celle de Dieu. C’est l’acte d’humilité et d’amour absolu vis-à-vis de Dieu.

Alors l’heure est venue de tous s’unir pour ce conclave en obéissant à la Sainte Vierge, La suppliant par le moyen qu’Elle veut de nous donner en retour un saint pape :

  • Le samedi 3 mai prochain, commençons à réaliser massivement les 1ers samedis du mois de Fatima(1).
  • Récitons ensuite tous les jours notre chapelet jusqu’au 13 mai comme pour la bataille de Lépante.

Signé : Régis de Lassus (Alliance 1ers samedis de Fatima), Isabelle Manceron (Chapelet Perpétuel), Thomas Delenda(Hozana/ Rosario), Jean Baptiste Maillard (Lights in the Dark), Yves de Lassus (Cap Fatima), Olivier Bonnassies (Marie de Nazareth), Philippe Darantière (ND de Chrétienté)

 

(1) En savoir + sur les 1ers samedis du mois. https://jubile2025-fatima.org/lalliance/ ou www.fatima100.fr/631

Demain l’euthanasie des handicapés?

Alors que les débats en commission sur l’euthanasie font sauter toutes les digues d’un texte prétendument “équilibré” (comme s’il pouvait y avoir un assassinat “équilibré”!), on est surpris d’entendre aussi peu d’acteurs du monde du handicap dénoncer la pression que les plus vulnérables vont inéluctablement subir si cette loi est votée. Une heureuse exception est offerte par la tribune récemment parue dans Le Figaro: “Le handicap: angle mort de la loi sur la fin de vie”.  Lucile Strauch-Hausser et 1600 membres du collectif Un gros risque en plus l’ont signée. Et, là aussi, on est surpris que cette tribune ne déclenche pas un tonnerre de commentaires et que le sujet soit balayé d’un revers de main en commission: un amendement de Patrick Hetzel et Philippe Juvin visant à exclure les personnes souffrant de déficience intellectuelle de “l’aide à mourir”, comme dit la novlangue, a été rejeté (espérons qu’il soit de nouveau déposé en séance publique et que nos braves “humanistes” assument publiquement qu’ils se f… éperdument des malades, des handicapés et des vieillards et que leur texte vise simplement à débarrasser la société des “poids inutiles”!).

On y lit notamment en conclusion:

La légalisation de l’euthanasie ouvrira une brèche : l’inévitable évolution légale et jurisprudentielle ne pourra qu’élargir petit à petit les conditions d’accès et augmenter la pression euthanasique sur les plus vulnérables. Cela ne doit pas empêcher d’agir aujourd’hui pour tenter de préserver ce qui peut l’être. Si nous sommes conscients de la valeur toute relative de ces prétendus « garde-fous »,nous demandons d’exclure explicitement ces personnes d’un dispositif de mort administrée qui les menace directement.

Vous pouvez soutenir ce collectif en signant ici.

Jean Raspail, une première biographie pour les 100 ans de sa naissance. Voyages, voyages…

« Observer et ressentir, et comprendre que l’important est ailleurs, toujours ailleurs » : Jean Raspail avait fait sien ce credo. Ce récit est également l’occasion de revenir sur Le Camp des saints, best-seller mondial, qui cache peut-être l’essentiel de l’oeuvre.

Jean Raspail en quelques mots ? “Écrivain, explorateur, aventurier, poète… Jean Raspail a marqué la littérature française du XXe siècle. Avant d’être aventurier des mots, l’homme a parcouru les terres isolées. Épaisse moustache, sourcils broussailleux, visage taillé au couteau, Jean Raspail était un être obstiné, fier de ses positions, assumant de ses profonds yeux bleus sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Un écologiste royaliste, utopiste et aventurier. Jean Raspail était un romantique….” Naul

Préfacée par Erik Orsenna de l’Académie française : « Voici une biographie, en même temps que passionnante, bienvenue ! Celle d’un écrivain ostracisé car trop souvent réduit à l’un de ses livres. Et non à la lecture attentive de ce livre Le Camp des Saints, mais à la polémique qu’il suscita.

Voici le récit d’une existence bien plus riche, diverse, généreuse et contradictoire. Voici un récit aussi haletant que la vie de son personnage ! Voici un modèle d’enquête, nourrie par toutes sortes d’archives et des confidences, rares chez Jean Raspail.

Il naît au nord de Tours, dans la propriété familiale tandis que son père est en poste en Allemagne où il gère les mines de Sarre. La propriété retrouvée chaque été, sera sa première Amérique, le domaine de ses premières aventures.

Pensionnaire à l’Ecole des Roches – près d’Alençon-, il décide, lorsqu’en mai 40 les troupes allemandes se rapprochent, de partir… à bicyclette pour tenter de rejoindre Bordeaux où se trouve son père. Episode O combien révélateur. L’adolescent de 15 ans n’est pas de ceux qu’on enferme. Sa traversée de la guerre se soldera par une brève participation au Parti Franciste, attiré par cette double mystique de la nation et du chef. 1946, Jean Raspail a 21 ans. Il n’a jamais cessé d’être scout et reste fidèle à ce principe de vie : « Et si la route te manque, fais-là ».

Après une longue et minutieuse préparation, il monte avec des camarades une véritable expédition pour refaire le voyage effectué par un jésuite, le père Marquette, en 1746 : à partir du Canada, rejoindre en canoë le Mississippi. Mille aventures attendent ces « fous de Français » et d’innombrables rencontres magiques…

Un début de célébrité s’ensuit !

Le temps de se marier avec une formidable Aliette – aussi libre que lui, elle sera la compagne de toute une vie-, Jean Raspail repart en voyage, et quel voyage ! Rejoindre la Terre de Feu à l’Alaska, dans deux voitures, Renault « Colorale ».

Cet incroyable périple, dans lequel Philippe Hemsen nous embarque avec toujours la même verve, va commencer par un coup de foudre géographique. Dans cet extrême Sud de l’Amérique Raspail va rencontrer des paysages et des peuples selon son cœur. Il y reviendra souvent et notamment pour y écrire Qui se souvient des hommes… , ces « hommes » étant les Alakalufs, assassinés quasi un par un par tous les colonisateurs….

Grâce à la grande maîtrise avec laquelle Jean Raspail sait évoquer dans ses romans, l’espace géographique qu’il y invente à partir de la réalité, il parvient à nous transporter avec une vigueur, une telle finesse de détails que l’on peine à en sortir et peut-être, surtout, à ne pas le tenir pour la réalité. La plus singulière, la plus fabuleuse de ces « extensions » de l’univers romanesques de Jean Raspail dans le réel fut sans conteste la Patagonie !…

Cette biographie vous fera voyager avec deux guides incomparables, Jean Raspail et Philippe Hemsen, le second complétant précieusement le premier. Mais elle vous permettra aussi de plonger, sans fard ni tabou, dans « le cas Raspail », qui ne fut pas du tout seulement « un écrivain de voyage », un pourvoyeur d’exotisme. Mais, par bien des aspects, un visionnaire qui ose aborder les réalités qui dérangent. …

« Au catalogue des écrivains, je figure généralement à la rubrique des mythes et causes perdues ». Jean Raspail.

Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/divers/28602-jean-raspail-aventurier-de-l-ailleurs.html
Jean Raspail, aventurier de l’ailleurs, Philippe Hemsen, Albin Michel, 392 pages, 25 €

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Rétablir le « Grand Israël »

Alors que l’actualité est surchargée ces derniers temps avec la mort du pape François et les négociations de paix en Ukraine, une information est passée inaperçue !

Dans une lettre adressée à la cour suprême israélienne, le chef des services de sécurité intérieure vient de mettre en cause Benyamin Nétanyahu. D’après lui, le premier ministre israélien et ses services de renseignement auraient été alertés d’une possible attaque du Hamas avant le 7 octobre 2023. Dans sa déclaration, Ronen Bar précise aussi s’être rendu au siège du Shin Bet deux heures avant les évènements pour donner des instructions afin de prévenir le conseiller militaire du premier ministre.

Ce n’est pas la première fois que de pareilles accusations sont adressées à Benyamin Nétanyahu, j’ai déjà eu l’occasion d’en parler dans un précédent article. * *

L’ancien premier ministre Yaïr Lapid avait affirmé en octobre 2023 que les responsables israéliens avaient été informés dès le mois de septembre de la préparation d’actes terroristes dans la région de Gaza. A la même époque Alain Bauer, ancien conseiller pour le terrorisme, avait révélé des liens troubles entre le Hamas et les dirigeants israéliens. Jusqu’à présent, ces accusations n’ont eu guère de conséquence en Israël. Les médias ont su étouffer le scandale et convaincre la population que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Malheureusement, pour le premier ministre israélien cette nouvelle affaire risque fort d’être plus difficile à contrôler car elle provient d’un personnage important de la sphère politique actuelle.

Tout à débuté le mois dernier !

Le 21 mars, le premier ministre a limogé le chef du Shin Bet sous prétexte d’atteinte à la démocratie suite à des enquêtes visant des ministres de son gouvernement. En réalité, Ronen Bar et ses services enquêtaient sur les évènements précédent les attentats du 7 octobre, et sur la volonté affichée de certains dirigeants israéliens de faciliter la colonisation de Gaza et de la Cisjordanie. Le week-end suivant des milliers de manifestants défilèrent dans Jérusalem pour dénoncer une mise à pied totalement injustifiée du chef du Shin Bet, montrant par là au monde entier qu’une partie du peuple d’Israël n’approuvait pas la politique actuelle de ses dirigeants. Pour bien enfoncer le clou, la Cour Suprême d’Israël a pris un arrêté le 8 Avril pour annuler la décision du premier ministre contre son chef des services de sécurité intérieure.

Aujourd’hui, la déclaration sous serment de Ronen Bar devant la Cour Suprême résonne comme une menace bien réelle pour l’avenir de Benyamin Nétanyahu. Même si ce dernier a pour habitude de se référer au prophète Ésaïe pour justifier les bombardements sur la bande de Gaza et son projet de rétablissement du « Grand Israël », rien ne prouve qu’il accomplisse en cela le plan de Dieu. Il ne suffit pas de s’appeler Nétanyahu, d’être juif et de citer les textes d’Ésaïe pour accomplir la volonté de Dieu !

Les promesses de restauration du « Grand Israël » décrites par Ésaïe datent d’environ 2700 ans, et s’il n’y a rien d’anormal pour un juif de s’y référer aujourd’hui, il faudrait tout de même expliquer aux membres du gouvernement israélien qu’entre temps Jésus est venu sur terre afin d’apporter quelques précisions sur le devenir de l’humanité. A ce sujet, il y a un passage de l’Évangile de Matthieu tout à fait remarquable dans lequel Jésus s’adresse directement au peuple d’Israël pour lui révéler les temps de la fin :

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

En s’obstinant à recréer le « Grand Israël » par la puissance de son armée et la force de ses petits bras musclés, Benyamin Nétanyahu pourrait bien se retrouver à combattre ce Messie dont il cherche apparemment à hâter l’avènement !

* * Journal de la fin des temps de 2023 – Nétanyahu, le nouveau prophète

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Que restera-t-il de son pontificat ?

Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans L’Homme Nouveau :

[…] Que restera-t-il de son pontificat ? Des décennies de journalisme dans la presse catholique m’ont appris au moins une chose : le temps fait son œuvre et son usure est parfois extrêmement rapide. Il peut permettre aussi de mieux saisir ce qui apparaissait sur le moment comme étonnant. Pour reprendre une formule d’un ancien président de la République, « il faut laisser du temps au temps ».

À la mort de Jean-Paul II, alors que des milliers de fidèles réclamaient une canonisation immédiate – « santo subito » –, son pontificat, le troisième plus long de l’histoire de l’Église, semblait avoir donné un tournant décisif à l’Église. Sa continuation à travers celui de Benoît XVI, une personnalité différente, mais une orientation commune, avait encore renforcé cet aspect d’inscription dans la durée.

Bien qu’il l’ait canonisé, le pape François a semblé patiemment détricoter cet héritage, notamment en ce qui concerne la morale et la structure même de l’Église. Pour quel bilan précis ? Là encore, il est trop tôt pour le dire. Dans les années à venir, les historiens auront à débroussailler cette question.

Prière pour le repos de l’âme de François

En attendant, nous devons d’abord prier pour le repos de l’âme de François afin qu’il trouve auprès de Dieu cette miséricorde dont il avait fait un axe de son pontificat. […]

Pour la première fois en 20 ans, le travail des enfants est en augmentation

160 millions d’enfants travaillent illégalement dans le monde ! Et près de 80 millions dans des conditions dangereuses.

Chaque jour, des millions d’enfants à travers le monde doivent travailler tout en allant à l’école. Ils travaillent dur dans les champs, les ateliers ou les décharges, puis enfilent leur uniforme pour rejoindre une salle de classe. Tant d’efforts pour quelques euros dont dépendent malheureusement les familles pour se nourrir. Dès qu’ils franchissent le seuil de l’école, ces enfants retrouvent leur éclat : l’école est leur refuge, leur joie, leur espérance.

Derrière ces chiffres effarants et anonymes se cache le destin d’enfants et de familles uniques. Ils s’appellent Nouena, Alisa, Bobby, Bountan, Alexis, Diane, Hannah, Kaith Adrian, Tran Trung ou Yen Vi. Ils vivent aux Philippines, au Laos ou au Vietnam. Ils ont entre 6 et 15 ans et doivent tous les jours se battre pour continuer à aller à l’école.

Les 22 diptyques de la nouvelle exposition photographique de l’association Enfants du Mékong illustrent ce bras de fer. D’un côté, l’enfant au travail, une nécessité imposée par la pauvreté et la nécessité de sur-vivre ; de l’autre, l’enfant à l’école, promesse d’un avenir meilleur… Une scénographie pensée comme une rencontre avec chacun, à hauteur d’enfants, immergé dans ses propres réalités, pour mieux comprendre et accompagner chacun

Depuis 2 ans, le photographe Christophe Keip et le journaliste Antoine Besson sont partis en Asie du Sud-Est à la rencontre de plus d’une vingtaine de ces enfants pour comprendre cette réalité douloureuse et mieux l’appréhender. Le fruit de ces rencontres et de cette enquête est une magnifique exposition réalisée en partenariat avec l’association Enfants du Mékong et la mairie de Paris du 14 au 28 mai, aux serres du parc André Citroën (Paris XVe) avant une diffusion dans toute la France dans les mois qui suivront.

Une expérience immersive à la rencontre de ces enfants magnifiques et courageux qui se sont prêtés au jeu du portrait photographique en situation de travail comme à l’école. À travers les diptyques exposés et leur témoignage en podcast, chacun témoigne de la compétition qui est au cœur de sa vie entre l’école et le travail et des conditions sociales terribles qui l’astreignent à cet équilibre précaire.

Antoine de Suremain chez les Éveilleurs

Le 13 février 2025, les Eveilleurs ont reçu Antoine de Suremain, le célèbre Youtubeur d’« Explore la France ». Ce fut l’occasion d’échanger, de s’inspirer et de célébrer notre désir de faire vivre la culture et le patrimoine naturel.

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