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Pour qu’Il Règne sur nos écoles

L’école n’est pas seulement un lieu de savoir : elle est un lieu d’éducation où le Christ doit régner. Dans ce 3e épisode de la série Pour qu’Il règne de Notre-Dame de Chrétienté, Michel Valadier, ancien directeur de l’école Saint-Dominique, partage son expérience et témoigne de l’importance d’une éducation vraiment catholique. À travers son projet éducatif, découvrez comment former des intelligences et des volontés enracinées dans la vérité et la charité, pour préparer les chrétiens engagés de demain : prêtres, religieuses, chefs d’entreprise, artisans et parents.

Quinzième dimanche après la Pentecôte : résurrection du fils de la veuve de Naïm

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

L’Évangile nous relate l’épisode touchant de la résurrection du fils de la veuve de Naïm et donne son nom à ce Quinzième dimanche après la Pentecôte.

L’Introït nous présente la forme des prières que nous devons adresser au Seigneur dans tous nos besoins. L’Homme-Dieu a promis, dimanche dernier, d’y pourvoir toujours, à la condition d’être servi par nous fidèlement dans la recherche de son royaume. En lui adressant nos supplications, montrons-nous confiants dans sa parole, comme il est juste de l’être, et nous serons exaucés. Dom Guéranger L’Année Liturgique

► Introït : Inclina Domine

Comme les dimanches précédents, les chants du propre de la messe du quinzième dimanche après la Pentecôte sont tirés des psaumes sauf la Communion, et ils expriment les sentiments de supplication, de confiance, de louange et d’action de grâces qui doivent animer les chrétiens durant leur séjour sur la terre. Mais ils présentent aujourd’hui une particularité qui les oppose à ceux des dimanches précédents. Les alléluias des dix derniers dimanches, du cinquième au quatorzième après la Pentecôte, avaient tous pour texte le premier verset d’un psaume. Mais ce ne sera pas le cas cette fois-ci ; ce seront au contraire les autres pièces, Introït, Graduel et Offertoire, qui auront pour texte le premier verset d’un psaume.
Le texte de l’Introït est le début du psaume 85, un des nombreux psaumes où David, qui se sent humainement perdu devant la puissance de ses ennemis, lance un appel suppliant vers Dieu pour qu’Il le délivre.

Inclina, Domine, aurem tuam ad me, et exaudi me : salvum fac servum tuum, Deus meus, sperantem in te : miserere mihi, Domine, quoniam ad te clamavi tota die.
Seigneur, tendez l’oreille vers moi, écoutez-moi, sauvez votre serviteur qui espère en vous, mon Dieu ; ayez pitié de moi, Seigneur, car je crie vers vous tout le jour.

Chacun de nous peut faire sienne cette prière dans les épreuves et les tentations au milieu desquelles nous nous débattons. La mélodie est une des plus belles et des plus expressives du répertoire. Elle commence par une intonation qui s’élève en un grand élan, franchissant d’un bon toute l’octave pour culminer sur le mot Domine ; puis elle redescend et la phrase s’achève dans le grave sur exaudi me, prière plus humble mais tout aussi suppliante. La deuxième phrase, celle de l’espérance, est plus assurée, les mots Deus meus sont vraiment pleins de confiance. On retrouve dans la troisième phrase une supplication presque angoissée, s’enfonçant dans le grave puis se reprenant pour remonter sur le mot clamavi, qui est vraiment un cri lancé du fond de notre misère. Si les mots de profundis ne sont pas dans le texte, ils sont dans la mélodie. On entendra ensuite comme verset psalmodié la suite du psaume.

Lætifica animam servi tui : quoniam ad te, Domine, animam meam levavi.
Donnez la joie à l’âme de votre serviteur car j’élève vers vous mon âme Seigneur.

► Graduel : Bonum est confiteri

Comme celui de l’Introït le texte du Graduel du quinzième dimanche après la Pentecôte est formé du début d’un psaume, cette fois le psaume 91. Après la supplication du fond de notre misère, voici la louange à Dieu pour sa justice et sa bonté infinie, et ces premiers versets chantent le bonheur que nous procure cette louange qui ne doit jamais cesser. On notera le passage de la deuxième à la troisième personne qui est assez fréquent dans les psaumes.

Bonum est confiteri Domino : et psallere nomini tuo, Altissime. Ad annuntiandum mane misericordiam tuam, et veritatem tuam per noctem.
Qu’il est bon de louer le Seigneur et de chanter un psaume à votre nom ô Très-Haut, pour annoncer dès le matin votre miséricorde et votre vérité durant la nuit.

Ce Graduel commence par les mêmes mots que celui de dimanche dernier Bonum est, et avec la même intonation, mais la suite est totalement différente. Après une courte cadence au grave, la mélodie s’élève soudain dans l’aigu avec hardiesse et enthousiasme, et elle s’y tiendra jusqu’à la fin, revenant sans cesse sur la même note avec une insistance que rien ne semble lasser. On retrouvera dans la deuxième partie de grandes vocalises déjà souvent rencontrées, puis la finale reprend exactement la même mélodie que celle de la première partie.

► Alléluia : Quoniam Deus

Contrairement aux autres chants de cette messe et contrairement aux Alléluias des dimanches précédents, le texte de l’Alléluia du quinzième dimanche après la Pentecôte n’est pas le premier verset d’un psaume, mais c’est tout simplement la suite de celui de dimanche dernier, au début du psaume 94, qui disait :

Venite exsultemus Domino : jubilemus Deo salutari nostro.
Venez exultons pour le Seigneur, poussons des cris de joie pour Dieu notre Sauveur.

Et nous continuons aujourd’hui :

Quoniam Deus magnus Dominus et rex magnus super omnem terram.
Car le Seigneur est un grand Dieu et un grand roi au-dessus de toute la terre.

Il y a bien un verset entre les deux qui a été sauté, mais il dit la même chose que le précédent. C’est l’acclamation de la majesté divine qui continue, et la mélodie ressemble aussi à celle de dimanche dernier ainsi qu’à celle de tous les Alléluias de louange et d’action de grâces des dimanches précédents. Elle est très développée avec de grandes vocalises éclatantes, surtout dans le verset.

► Offertoire : Exspectans exspectavi

Cous retrouvons dans le chant de l’Offertoire du quinzième dimanche après la Pentecôte le début d’un psaume, le psaume 39.
Après la supplication, la louange et l’acclamation, voici l’action de grâces et de reconnaissance pour les bienfaits reçus.

Exspectans exspectavi Dominum, et respexit me : et exaudivit deprecationem meam, et immisit in os meum canticum novum, hymnum Deo nostro.

D’un grand espoir j’ai espéré dans le Seigneur et il a jeté les yeux sur moi et a exaucé ma prière. Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une hymne à notre Dieu.

Un verset de psaume a été sauté entre les deux phrases, dans lequel David, auquel le psaume est attribué, précisait : il m’a arraché à la mort. Ce psaume est ainsi considéré comme messianique et David, figure du Christ, y prophétise la résurrection. C’est donc pour le grand bienfait de la Rédemption et toutes les grâces qui en ont découlé pour nous que nous chantons ce cantique nouveau mis en notre bouche par l’Église. Ces paroles s’appliquent, plus qu’à tout autre, au chant grégorien.
La mélodie exprime notre reconnaissance pour ces grâces espérées et reçues, d’une manière calme et douce, peu développée, se tenant toujours sur les mêmes notes dans le climat de vie intérieure et de contemplation qui est habituellement celui des Offertoires. Cependant la cadence finale surprend, venant se poser au grave sur une note qu’on n’avait jamais entendue auparavant, comme s’il ne s’agissait que d’une déposition passagère dont la suite se perd dans le silence.

► Communion : Panis quem ego

Comme celle du dimanche précédent, la Communion du quinzième dimanche après la Pentecôte est tirée de l’Évangile, mais il ne s’agit pas cette fois de l’Évangile du jour. C’est un passage du discours sur le pain de vie, au chapitre VI de l’Évangile de saint Jean, dont nous avions entendu un autre extrait à la Communion du neuvième dimanche :

Panis quem ego dedero caro mea est pro sæculi vita.
Le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde.

Ces paroles, qui ont tellement scandalisé les auditeurs de Notre Seigneur, nous sont maintenant familières. Elles conviennent particulièrement bien au moment de la communion, alors que nous recevons ce pain devenu la chair du Christ. C’est Lui qui parle ici d’une voix très douce avec de belles vocalises mélodieuses et expressives.

Mois du rosaire : transmettez la flamme !

« Vous êtes la lumière du monde »…

Cela vous dit quelque chose ?

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » Mt 5, 14-16

Et vous, et moi ? Est-ce que nous faisons briller la lumière de Dieu devant les hommes ? Est-ce que nous transmettons cette lumière, cette flamme, à nos proches ?

Le défi missionnaire que Rosario vous invite à relever ce mois-ci est l’opportunité à ne pas rater pour vous convertir en LUMIÈRE pour le monde !

Je vous propose de devenir missionnaire du rosaire, en participant à notre grand défi annuel, qui a rassemblé des dizaines de milliers de priants l’année dernière !

Quelques mots sur ce défi…

-🙏 Prier pour la mission : nous allons vous guider pas à pas, pour vous inviter à prier pour que le Seigneur envoie des ouvriers pour sa moisson !
– 🗣️ Inviter vos proches : vous serez incités à inviter largement à prier sur Rosario pendant le mois d’octobre. Vous pourrez décrocher des badges en fonction du nombre de personnes qui ont rejoint un groupe Rosario grâce à vous 🎖️
– 📱 Il a lieu sur Rosario, la 2e application de prière développée par Hozana, consacrée à la prière quotidienne d’une dizaine de chapelet avec d’autres.

Peut-être êtes-vous désireux d’être (enfin) fidèle à votre prière quotidienne, comme Geneviève ?

« Ce fut une belle expérience pour moi, le défi du mois d’octobre. J’ai été appelée à l’assiduité. Merci pour ces moments forts en émotion et en charité. », Geneviève, participante au défi du mois d’octobre 2024

Priez une dizaine par jour sur Rosario pendant le mois du rosaire, et invitez vos proches à faire de même (demandez à l’Esprit-Saint de vous susciter dans le cœur le nom des personnes à inviter) !

Participez au Mois du rosaire en cliquant ici : https://urlr.me/McmC5k

En union de prière,

Mathilde, pour Rosario

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Une chapelle vandalisée à Busnes (62)

La chapelle Notre-Dame Auxiliatrice a été recouverte de graffitis dans la nuit de vendredi à samedi. Le maire s’insurge :

« Nos chapelles, on y tient beaucoup. Elles datent de nos anciens, nous rappellent leur piété, leur attachement à la Vierge Marie. C’est peut-être un acte gratuit. Mais si le but était de nous toucher, c’est réussi. Ça nous fait vraiment mal. »

La chapelle venait d’être rénovée par des bénévoles. Elle a été érigée pour demander la guérison d’un enfant malade.

Le maire va porter plainte.

Le Comité des droits des personnes handicapées demande à la France de suspendre l’examen de la proposition de loi sur l’euthanasie

De l’ECLJ :

Le 11 août 2025, nous vous avions fait part d’une bonne nouvelle : le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies (ONU) ouvrait une procédure officielle sur la proposition de loi française sur l’« aide à mourir ». Ce Comité demandait alors au Gouvernement de répondre à des questions, ce qu’il a fait, par un courrier reçu par l’ONU le 26 août.

Aujourd’hui, nous vous tenons au courant de la suite de cette procédure avec une autre bonne nouvelle. Après avoir examiné les réponses du Gouvernement, le Comité des droits des personnes handicapées a mis en ligne ses recommandations à la France le 10 septembre. Il demande de suspendre l’examen de la proposition de loi, de protéger les personnes handicapées en tenant compte de leurs vulnérabilités spécifiques, d’abroger certaines dispositions du texte qualifiées de « validistes » et de renforcer les solutions d’accompagnement et de soins de ces personnes.

Avis du Comité des droits des personnes handicapées, calendrier parlementaire, délais de réflexion, recours contre une euthanasie… Avec Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, nous faisons le point complet sur la proposition de loi dans ce nouvel entretien du mois à voir dès maintenant:

Nous avons aussi soutenu et relayé le travail du Comité des droits des personnes handicapées dans Le Figaro, Le Journal du Dimanche, La Croix, La Vie, et à la radio. Nous avons insisté sur le caractère inédit d’une telle intervention de l’ONU au cours d’un débat parlementaire. L’ECLJ est accrédité auprès de l’ONU depuis 2007 et c’est la première fois que nous l’observons. Cela témoigne de la gravité de la menace que représente cette proposition de loi pour les personnes handicapées, selon l’ONU.

Comme nous vous l’avions expliqué, le Comité des droits des personnes handicapées avait été saisi par une pétition, qui a donné une légitimité populaire à notre argumentaire juridique à l’ONU. Nous remercions vivement les 16 833 signataires.

Après ces recommandations des Nations Unies, c’est à présent au niveau français qu’il faut poursuivre notre plaidoyer. En raison du remaniement gouvernemental, l’examen de la proposition de loi a été suspendu mais nous voulons que le futur gouvernement suive les recommandations du Comité.

C’est pourquoi, nous prévoyons dès la formation du gouvernement d’adresser cette pétition aux nouveaux ministres chargés de la Santé, du handicap et des affaires étrangères. Nous vous invitons à la signer :

Oui à un accompagnement effectif, non à l’euthanasie !

Pour aller plus loin sur le sujet et comprendre comment la proposition de loi violerait les droits des personnes handicapées, nous vous invitons à lire cet article récapitulatif.

La question des personnes handicapées n’est qu’une des 14 questions majeures posées par la proposition de loi sur l’aide à mourir. Il y en a 13 autres, que nous exposons dans un article complet et détaillé sur notre site. Par exemple, la procédure prévue est expéditive, la décision ne serait prise que par un seul médecin, la clause de conscience serait restreinte et exclurait les pharmaciens, un délit d’entrave empêcherait la prévention du suicide, tout établissement privé même catholique serait obligé d’accepter l’euthanasie…

« Fernand Crombette, le savant de dieu »

Le CESHE et l’œuvre de Fernand Crombette ont été au cœur de l’émission de Dominique Tassot, Lumière de l’Espérance, dimanche dernier sur Radio Courtoisie. Intervenaient essentiellement le président, Jean-Charles Crémieux, et Thierry Martin, qui travaille actuellement, avec les moyens les plus modernes, sur la pangée de Fernand Crombette. Son travail est d’une très grande minutie et tend à confirmer, à quelques précisions près, le travail qui fut réalisé pendant la guerre sur du mauvais papier avec, pour référence, des cartes du XIXème ou du début du XXème siècle.

A écouter ici.

Inauguration du Monastère St Charbel dans le Val de Marne

Samedi 20 septembre, à Villiers-sur-Marne, près de Paris, se tient l’inauguration officielle du monastère Saint-Charbel, au sein du parc éponyme, en présence du patriarche maronite Béchara Raï. Seront notamment présents le président général de la Congrégation maronite libanaise, l’abbé Hady Mahfouz ; l’évêque des maronites en France, Monseigneur Peter Karam ; et le secrétaire du dicastère pour les Églises orientales au Vatican, Michel Jalkh.

Le programme de l’inauguration est le suivant :

  • 17h : arrivée du patriarche maronite Raï au monastère.
  • 18h : bénédiction et inauguration.
  • 18h30 : vêpres et procession avec les reliques de saint Charbel.
  • 19h30/21h30 : réception.

Le monastère Saint-Charbel se situe à l’adresse suivante : 31, rue du 11 novembre 1918 à Villiers-sur-Marne (94350).

Le parti ID Libertes lance une pétition pour la condamnation universelle de la GPA

A signer ici :

L’ancien Premier ministre Gabriel Attal a lancé une campagne politique et médiatique pour la légalisation de la GPA (Gestation pour autrui) « éthique ».

Il s’agit d’une nouvelle manœuvre pour tenter de normaliser une pratique scandaleuse.

ARRACHER UN ENFANT À SA MÈRE, PRIVER UN ENFANT DE SA MÈRE NE SERA JAMAIS « ÉTHIQUE » !

En ne s’intéressant qu’au consentement de la mère porteuse, les promoteurs de la GPA « éthique » font totalement abstraction des conséquences pour l’enfant. Quel est le consentement du nouveau-né arraché à celle qui l’a porté pendant 9 mois ?

La science documente désormais très bien la nécessité pour le développement de l’enfant de la proximité maternelle. On sait par exemple que la voix de sa mère stimule les aires cérébrales d’un nourrisson plus qu’aucune autre.

Qu’elle se prétende « éthique » ou soit l’objet d’un sordide contrat commercial, la GPA reste une monstruosité.

« La pratique de la maternité de substitution se caractérise par l’exploitation et la violence à l’égard des femmes et des enfants, y compris les filles. »
Rapport de l’ONU, 23 août 2025

En France, la GPA est encore interdite, mais la reconnaissance des enfants nés de GPA à l’étranger rend cette interdiction dérisoire. Dans le même temps, la Commission européenne tente d’imposer le certificat de parentalité, forçant ainsi les États membres à reconnaître les enfants nés de GPA à l’étranger.

Alors qu’un récent rapport de l’ONU condamne fermement toutes les formes de GPA, l’Italie de Giorgia Meloni montre l’exemple en considérant la GPA comme un « crime universel », passible de poursuites même si la GPA a eu lieu à l’étranger.

Parce qu’elle est une atteinte profonde à la dignité humaine, une marchandisation du corps de la femme, une chosification de l’enfant, c’est dans toute l’Europe que la GPA doit être interdite

Présentation par Laurence Trochu :

 

Saint Matthieu, la conversion d’un agent du FISC

Aymeric Pourbaix reçoit le père Jean-François Thomas, jésuite :

 

« Le mal ne doit pas seulement être sanctionné, mais réparé »

Le pape a reçu ce matin les personnes engagées pour la justice à l’occasion du Jubilé de ceux qui promeuvent et défendent la Justice :

[…] La justice évangélique ne détourne donc pas de la justice humaine, mais elle l’interroge et la redessine : elle la stimule à aller toujours plus loin, car elle la pousse à rechercher la réconciliation. En effet, le mal ne doit pas seulement être sanctionné, mais réparé. Pour cela, il faut porter un regard profond sur le bien des personnes et le bien commun. C’est une tâche ardue, mais pas impossible pour ceux qui, conscients d’exercer un service plus exigeant que d’autres, s’engagent à mener une vie irréprochable.

Comme on le sait, la justice se concrétise lorsqu’elle tend vers les autres, lorsque chacun reçoit ce qui lui est dû, jusqu’à atteindre l’égalité en dignité et en opportunités entre les êtres humains. Nous sommes toutefois conscients que l’égalité effective n’est pas celle qui est formelle devant la loi. Cette égalité, bien qu’étant une condition indispensable à la bonne administration de la justice, n’empêche pas qu’il y ait des discriminations croissantes dont le premier effet est précisément le manque d’accès à la justice. La véritable égalité, en revanche, est la possibilité donnée à chacun de réaliser ses aspirations et de voir les droits inhérents à sa dignité garantis par un système de valeurs communes et partagées, capables d’inspirer les normes et les lois sur lesquelles se fonde le fonctionnement des institutions.

Aujourd’hui, ce qui interpelle les acteurs de la justice, c’est précisément la recherche ou la récupération des valeurs oubliées dans la vie en communauté, leur préservation et leur respect. Il s’agit d’un processus utile et nécessaire, face à l’affirmation de comportements et de stratégies qui témoignent d’un mépris pour la vie humaine dès son apparition, qui nient les droits fondamentaux à l’existence personnelle et ne respectent pas la conscience dont découlent les libertés. C’est précisément à travers les valeurs qui sont à la base de la vie sociale que la justice assume son rôle central pour la coexistence des personnes et des communautés humaines. Comme l’écrivait saint Augustin : « La justice n’est pas la justice si elle n’est pas prudente, forte et tempérante ». [4] Cela exige la capacité de toujours penser à la lumière de la vérité et de la sagesse, d’interpréter la loi en profondeur, au-delà de la dimension purement formelle, afin de saisir le sens intime de la vérité que nous servons. Tendre vers la justice exige donc de pouvoir l’aimer comme une réalité à laquelle on ne peut parvenir qu’en conjuguant une attention constante, un désintéressement radical et un discernement assidu. En effet, lorsqu’on exerce la justice, on se met au service des personnes, du peuple et de l’État, dans un dévouement total et constant. La grandeur de la justice ne diminue pas lorsqu’on l’exerce dans les petites choses, mais elle se manifeste toujours lorsqu’elle est appliquée avec fidélité au droit et au respect de la personne, où qu’elle se trouve dans le monde. [5]

« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Mt 5, 6). Par cette béatitude, le Seigneur Jésus a voulu exprimer la tension spirituelle à laquelle il faut être ouvert, non seulement pour parvenir à une véritable justice, mais surtout pour la rechercher de la part de ceux qui sont appelés à la réaliser dans les différentes situations historiques. Avoir “faim et soif” de justice équivaut à être conscient qu’elle exige un effort personnel pour interpréter la loi de la manière la plus humaine possible, mais surtout qu’elle demande de tendre vers une “satiété” qui ne peut trouver son accomplissement que dans une justice plus grande, transcendant les situations particulières.

Chers amis, le Jubilé nous invite également à réfléchir sur un aspect de la justice qui n’est souvent pas suffisamment mis en évidence : à savoir la réalité de nombreux pays et peuples qui “ont faim et soif de justice”, car leurs conditions de vie sont tellement iniques et inhumaines qu’elles en deviennent inacceptables. Il faudrait donc appliquer au panorama international actuel ces sentences perpétuellement valables : « La république ne peut être gouvernée sans la justice ; donc, où il n’y a pas une véritable justice, le droit ne peut être. Car ce qui se fait avec droit se fait avec justice, et ce qui se fait sans justice ne peut se faire avec droit. […] Il suit indubitablement qu’où il n’y a pas justice, il n’y a pas république. Or la justice est cette vertu qui rend à chacun ce qui lui appartient. Qu’elle est donc cette justice de l’homme, qui dérobe l’homme même au vrai Dieu ». [6] Que les paroles exigeantes de saint Augustin inspirent chacun d’entre nous à toujours exprimer au mieux l’exercice de la justice au service du peuple, le regard tourné vers Dieu, afin de respecter pleinement la justice, le droit et la dignité des personnes.

Non-assistance à la messe dominicale dans le diocèse de Dax

De Jean-Pierre Maugendre sur Renaissance catholique :

Alors que chacun s’interroge sur les intentions du pape Léon XIV à propos de la liturgie traditionnelle, l’Eglise qui est en France poursuit benoîtement sa course vers l’abîme.

Agitation synodalo-médiatique à Dax

Monseigneur Nicolas Souchu, évêque d’Aire et Dax a décidé de clore en grande pompe son synode diocésain. Ainsi, le dimanche 14 septembre une unique messe dominicale a été célébrée, par l’évêque, pour tout le diocèse à la chapelle des Miracles de Buglose avant la « Célébration de la promulgation des orientations synodales ». Des initiatives du même type avaient déjà été prises dans d’autres diocèses : Rouen, Toulouse, Quimper ou Nice au mépris du droit, de la charité et du simple bon sens. En effet, le fait d’assister à la messe dominicale fait partie des cinq commandements de l’Eglise, mais, bien sûr, à condition que cette obligation n’apparaisse pas comme matériellement impossible ou exigeant des efforts démesurés. Or, le département des Landes est le deuxième plus vaste de France. Concrètement, entre 2000 et 2500 personnes, selon la presse locale, ont participé à cet événement soit pour un département de 430 000 habitants une participation de 0,6 % de la population. On a connu des succès plus manifestes.

Saisi par l’hubris, Mgr Souchu est ainsi, certainement, responsable de la non-assistance à la messe dominicale de certains de ses diocésains même si les éléments de langage transmis étaient que les personnes qui ne pouvaient pas se rendre à Buglose avaient toujours la possibilité d’aller à la messe dans leur paroisse le samedi soir. Au risque assumé d’être parfaitement inaudible, que devient dans ce contexte la dévotion réparatrice aux cinq premiers samedis du mois demandée par la Sainte Vierge à sœur Lucie il y a tout juste un siècle, le 10 décembre 1925, lors des apparitions de Pontevedra ? Il semble que ce qui était grave dans la théologie ante conciliaire : l’assistance à la messe dominicale étant un devoir de justice à l’égard du Dieu qui nous a créés, rachetés, qui nous maintient dans l’être et nous accompagne à chaque instant de sa Providence, prenne une tout autre dimension lorsque la messe est devenue un simple rassemblement festif entre « Veillée de prière et rétrospective sur les temps forts vécus par la pastorale des jeunes en 2025 » et « Concert de louange ». Quant aux fidèles de l’unique lieu où se célèbre la messe traditionnelle dans les Landes, la paroisse de Clermont, desservie par la Fraternité Saint Pierre, sans doute ont-ils été contraints de s’exiler hors du diocèse, la Fraternité Saint Pie X n’ayant pas de lieu de culte dans ce département.

Au-delà de cette agitation synodalo-médiatique un fait majeur s’impose : Mgr Souchu, évêque d’Aire-Dax depuis 2017, n’a pas suscité les vocations sacerdotales dont son diocèse, qui ne compte plus que 57 prêtres en activité, aurait besoin pour ne pas disparaître, aucune ordination n’ayant eu lieu depuis…2012 ! Quant à la paroisse de Clermont elle a fourni, en 2006 et 2018, deux prêtres à l’Eglise. Un pour la Fraternité Saint Pierre, l’autre pour l’Institut du Bon pasteur.

Un enseignement catholique sous pression

Le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prévost, nommé par la Conférence des évêques de France, a pris ses fonctions le 1er septembre. Ancien élève de l’Ecole navale et de l’Ecole Nationale d’Administration on peut penser qu’il n’est pas totalement abruti. Il multiplie les entretiens avec la presse alors que l’enseignement catholique sous contrat est confronté à de multiples défis : les suites des révélations d’abus sexuels dans des établissements d’enseignement catholique, une pression politique incarnée par la commission d’enquête sur l’affaire de Bétharam menée par les députés Violette Spillebout (EPR) et Paul Vannier (LFI), la multiplication des inspections diligentées par les rectorats au motif de non-respect de la laïcité, la mise en œuvre du programme EVARS idéologiquement très soumis au wokisme ambiant, la suppression d’un certain nombre de classes en application des accords Lang-Cloupet (1992-1993) alors que la demande des parents ne cesse de croître, l’hostilité d’une large part du personnel enseignant des établissements catholiques à l’affirmation de tout projet pédagogique ouvertement catholique, la montée en puissance d’établissements catholiques hors contrat à l’identité catholique plus affirmée, etc.

Guillaume Prévost n’est pas naïf, il discerne bien que le but ultime des pouvoirs publics est de « mettre l’enseignement catholique sous tutelle administrative » (La Croix, 10/07/2025). Cela posé l’exercice se complique. Il s’agit, en effet, de préserver « la singularité de l’enseignement catholique » avec « des communautés éducatives animées par des personnes suffisamment différentes pour que d’une confrontation des regards puisse naître une culture de la préoccupation partagée » (!!!) en ayant comme souci « cette marche continue vers l’Eglise universelle. Et dans cette Eglise universelle il y a nos frères musulmans, juifs, athées » (Famille chrétienne, 02/09/2025). Après l’Eglise comme corps mystique (Mystici corporis, Pie XII), puis comme communion (Lumen gentium, Vatican II ), voici venu le temps de l’Eglise universelle incluant les musulmans et les athées. Il semble bien qu’une confusion se soit introduite entre la notion, classique, d’appartenance invisible à l’Eglise corps mystique du Christ et la notion, moderne, d’Eglise universelle à laquelle chacun adhérerait avec des degrés divers de communion. Réaliste, Guillaume Prévost observe que « Nous avons absolument besoin que les familles chrétiennes, ferventes, convaincues trouvent leur place dans nos établissements ». Le drame, c’est que ces familles, comme en témoigne un parent d’élève, ne trouvent trop souvent dans ces établissements dit catholiques qu’une copie conforme de l’enseignement public en plus organisé : « La nouvelle directrice – une laïque – ne nous a parlé que des notes et de l’enseignement académique. C’était très décevant. Nous avons préféré choisir un collège hors-contrat qui avait conservé son âme » (France catholique, 12/09/2024). Enfin, la réalité ecclésiale est que chaque fois qu’un établissement catholique a été confronté à des attaques de la part des autorités politiques ou médiatiques (Gerson, Stanislas ou Saint Jean de Passy en région parisienne, Immaculée Conception à Pau), les autorités ecclésiastiques ont soutenu la direction comme la corde soutient le pendu.

La Chine durcit le contrôle des activités religieuses en ligne

Le 15 septembre, l’Administration d’État sur les Affaires religieuses de Chine a publié de nouvelles « Règles de comportement en ligne du personnel religieux », 18 articles qui entrent en vigueur immédiatement. Si les conséquences directes restent incertaines, ce texte renforce des règles déjà en place et verrouille encore davantage la situation. À noter, l’interdiction de toute diffusion religieuse auprès des mineurs et de toute liturgie en streaming. Ces règles concernent cette fois-ci Macao, Hong-Kong, Taïwan et l’étranger.

Désormais, les prêtres catholiques et les ministres des autres cultes ne peuvent plus être « influenceurs ». Les religieux de toutes les confessions ont l’interdiction d’organiser des activités éducatives en ligne pour les enfants, de prêcher en direct sur les réseaux sociaux, et de promouvoir des collectes de fonds destinées à financer de manière indépendante la construction d’un lieu de culte.

Comme toujours en chine continentale, comme le rappelle l’agence Asianews, le principe central est le suivant : le clergé doit lui aussi

« pratiquer les valeurs fondamentales du socialisme, adhérer au principe d’indépendance et d’autodétermination des religions dans notre pays, adhérer à la sinisation des religions, orienter activement les religions pour qu’elles s’adaptent à la société socialiste, et maintenir l’harmonie religieuse, sociale et ethnique ».

En particulier, l’Administration d’État pour les Affaires religieuses note que le clergé ne peut prêcher ou participer à des enseignements religieux que « via des sites web, des applications, forums, etc., créés légalement par les groupes religieux, écoles religieuses, temples, monastères et églises », et disposant d’une autorisation officielle.

Même quand ils s’enregistrent et utilisent des comptes publics en ligne ou des applications de messagerie en ligne afin de diffuser des informations, ils doivent « présenter leur certificat de membre en tant que religieux enregistré auprès des fournisseurs de services Internet ».

La Chine impose aussi des interdictions de plus en plus étendues sur les activités éducatives proposées en ligne pour les enfants par les groupes religieux. L’article 10 précise que

« le clergé ne doit pas diffuser d’idées religieuses ou inciter les mineurs à croire en la religion via Internet, ni organiser la participation des mineurs à l’éducation religieuse et à des camps d’été ou d’hiver, ni inciter ou pousser les mineurs à participer aux activités religieuses ».

À l’exception des initiatives soutenues par les sites web « officiels », le clergé

« ne doit pas prêcher via des diffusions en directs, des vidéos courtes, des réunions en ligne, des groupes WeChat ou des stories ; ils ne doivent pas organiser ou participer à des activités religieuses en ligne telles que des cérémonies, des offices et des messes, ni à des rituels religieux comme l’allumage de bâtons d’encens, des offrandes au Bouddha, la proclamation d’Écritures religieuses, l’observation de préceptes, ou des baptêmes ; ni organiser des formations ou des cours en ligne avec des contenus ou des sous-entendus religieux comme des ‘méditations’, des ‘purifications’ ou des ‘prières de guérison’ ».

La collecte de dons en ligne pour la construction de lieux de culte ou pour l’organisation d’activités est explicitement interdite. La législation mentionne également l’utilisation de produits et services d’IA (intelligence artificielle) générative à des fins religieuses, en précisant que cela doit être fait selon la loi, et que ce n’est donc bien sûr pas autorisé « pour prêcher, produire, publier ou diffuser des informations illégales, ni organiser des activités illégales ».

Un religieux chinois estime que ces règles pourraient être appliquées d’une manière qui pénalise les communications épiscopales ordinaires avec Rome :

« Si vous êtes un évêque en Chine continentale et que vous avez une forme de communication ordinaire avec le Vatican qui reconnaît la juridiction de Rome sur les affaires ecclésiastiques, et si vous le faites par email, vous pourriez être accusé de ‘collusion étrangère’ ».« Si tout religieux est en lien de quelque manière que ce soit avec un missionnaire, c’est de ‘l’infiltration’. Comme toujours avec ces règles, le but est de criminaliser tout ce qui vient de l’extérieur de la Chine. Nous arrivons à un point où toutes les expressions ordinaires de communion peuvent constituer une menace envers la sécurité nationale. »

Violences scolaires : Créer son école lance un plan d’action

Créer son école lance un plan d’action pour aider les écoles libres à prévenir les violences.

La France a été profondément ébranlée par l’affaire Bétharram et les autres drames similaires en milieu scolaire public ou privé. Il importe d’agir pour que cela ne se reproduise plus et que les élèves des écoles privées hors contrat bénéficient du même niveau de protection que les autres, car la République doit une égale protection à tous ses enfants. Sans attendre la mise en œuvre du plan public faisant suite à la commission d’enquête sur l’affaire Bétharram, Créer son école, leader dans l’accompagnement des écoles privées hors contrat en France, lance son plan d’action de prévention et de lutte contre ces violences. Ce plan d’action s’articule autour de 4 axes :

  1. Sécuriser davantage le recrutement du personnel, conformément à notre demande répétée aux ministères compétents : Créer son école recommande aux établissements d’enseignement d’exiger de son personnel une attestation d’honorabilité, prévue en principe uniquement pour le personnel intervenant dans le champ de la protection de l’enfance et de l’accueil du jeune enfant. Cette attestation doit être demandée par la personne concernée sur une page gouvernementale dédiée. Le dispositif, prévu par le décret du 28 juin 2024, est en cours de déploiement : seuls 29 départements sont aujourd’hui concernés. À condition d’indiquer la nécessité d’obtenir ce certificat pour travailler dans la petite enfance ou la protection de la jeunesse (ce qui n’est donc pas exact), le futur personnel de l’établissement scolaire recevra un document du Ministère des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes attestant qu’il “ne fait l’objet d’aucune mise en examen ou condamnation non définitive inscrite au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.” Notons que cette solution “bricolée” ne permet toujours pas de savoir si les personnes ont été condamnées pour les infractions citées par l’article L 911-5 du Code de l’Éducation. Une meilleure solution serait de mettre en place un contrôle obligatoire similaire à celui des accueils collectifs de mineurs en vigueur notamment pour les directeurs d’accueils de loisirs. Il suffirait d’habiliter les directeurs d’école à consulter la base des cadres interdits à partir d’une connexion à la téléprocédure de déclaration des mineurs (TAM). Mais dans toutes ces solutions d’attente, le risque terroriste n’est toujours pas contrôlé, ce qui est contraire à l’esprit des évolutions législatives depuis la loi séparatisme du 24 août 2021. En attendant, Créer son école recommande aux établissements, non seulement d’obtenir l’extrait B3 du casier judiciaire et l’attestation d’honorabilité de leur personnel, mais aussi de demander spécifiquement aux rectorats d’en confirmer l’employabilité au regard de l’article L911-5 du Code de l’Éducation.
  2. Professionnaliser le signalement : Créer son école demande à l’État de simplifier drastiquement la démarche en créant un numéro d’urgence de signalement, strictement réservé à tous les professionnels de l’enfance sans distinction. À l’inverse du 119, la déclaration faite serait consignée par écrit et transmise aussi à celui qui l’aurait effectuée. Notons par ailleurs qu’en application du plan “Brisons le silence, agissons ensemble”, le décret 2025-542 du 16 juin 2025 impose désormais aux chefs d’établissements privés sous contrat ou hors contrat d’informer l’autorité académique des faits de violence ou des situations de dangers impliquant les élèves ou le personnel. Créer son école demande l’adoption en urgence de l’arrêté indiquant les procédures de remontées d’informations au rectorat en veillant à les articuler clairement aux procédures existantes d’information préoccupante et de signalement.
  3. Former massivement les écoles sur ces enjeux vitaux : Créer son école propose deux formations innovantes, concrètes et accessibles, spécialement conçues pour les directeurs d’établissement et les équipes éducatives. L’objectif est d’outiller les professionnels pour faire de leur école un lieu sûr, bienveillant et engagé dans la prévention et la gestion de situations qui peuvent être émotionnellement compliquées. Ces formations permettent aussi de répondre à la nouvelle obligation faite aux écoles par le décret du 16 juin 2025, de mettre en place un dispositif de recueil et traitement des signalements de violences scolaires.
  4. Et enfin accompagner les écoles dans la mise en place de chartes de protection des mineurs : Créer son école recommande à chaque établissement de rédiger une charte de protection des mineurs et lui propose son coaching pour adapter précisément ce document cadre aux spécificités de son école.

“La révolution française a été préparée dans la barbarie ! Son objectif c’était de renier Dieu !” “Macron, pour moi, est diabolique !”

Christine Boutin a été interrogée par Armel Joubert des Ouches sur RITV :

  • 03:07 J’ai une joie immense… peut-être que je vais voir cela, la France redevenir ce qu’elle est… ”
  • 03:41 Je pense qu’on en a pas fini, on a pas fini mais à la fin de ce déclin nous allons nous relever…
  • 03:54 La France va retrouver sa mission, la France va retrouver Dieu, les français vont demander à Dieu d’avoir pitié de leurs folies…
  • 06:02 Justement mon espérance, elle est fondée sur ma Foi !
  • 06:18 Nous allons finir par nous mettre tous à genoux ! et c’est ainsi que la France va retrouver sa mission
  • 07:09 Vous m’avez dit, c’est en 88 que j’ai rencontré Jésus, qu’est ce qu’il s’est passé Christine Boutin ?
  • 09:30 Plus le temps passait plus le Dimanche était insupportable pour moi, il fallait que j’aille à la Messe
  • 11:34 Nous avons connu la pauvreté, la vraie pauvreté, il a fallu partir à la cloche de bois…
  • 13:20 Je ne voulais pas faire de politique, il n’en était pas question !
  • 22:50 Je suis allé au foyer de Charité de Tressaint, c’est là où je me suis convertie.
  • 24:30 Quelle a été la place de Dieu dans votre vie politique ? A mais permanente ! Permanente !
  • 25:10 C’est très difficile vous savez la vie politique ! On est pris dans la mode…
  • 25:47 C’est moi qui ai décidé de m’arrêter ! Je me suis arrêtée en 2017
  • 29:22 Dieu sait si on a voulu faire en sorte que je ne réussisse pas !
  • 29:42 Les trahisons politiques vous en avez connu ? Oui mais je préfère ne pas m’en souvenir.
  • 31:34 Quel regard avez-vous aujourd’hui sur la politique ?
  • 31:50 Un pays a les hommes politiques qu’il mérite
  • 32:28 La situation est catastrophique ! Nous sommes dans le déclin le plus total !
  • 32:45 Certains parlent depuis quelques mois de guerre civile !
  • 33:14 Comment expliquez-vous que le pays en soit arrivé là ? C’est la perte de Dieu ?
  • 33:25 Moi j’aime la France ! Je suis née dans le Berry, mon père s’appelait Martin et ma mère Durand !
  • 33:50 (A propos de son livre) Nous ne venons pas de n’importe où ! Quand on dit que nous sommes la fille ainée de l’Église, ce n’est pas une parole en l’air ! C’est la vérité ! Nous avons oublié.
  • 33:38 J’aime la France ! Je suis fière d’être française Nous avons oublié tous nos devoirs ! C’est depuis la révolution française qu’il y a cette fracture
  • 34:55 La révolution française a été préparée dans la barbarie ! Son objectif c’était de renier Dieu !
  • 35:28 Qu’est ce qui a pris la place de Dieu ? C’est l’argent qui guide le monde.
  • 35:46 Est ce que vous avez remarqué lors des J.O, derrière Mr Macron il y avait le veau d’or !
  • 36:35 A propos de “la bête de l’évènement” annoncée par Emmanuel Macron…
  • 37:44 Macron, pour moi, est diabolique ! Conscient ou inconscient, je ne sais pas mais…
  • 38:58 Moi j’appartiens à Dieu… je lui ai donné ma vie.
  • 40:34 Aujourd’hui, on voit le résultat pour la France ! c’est la catastrophe absolue !
  • 40:48 Pour le spirituel, on est ébahi, on est étonné, il y a quelque chose qui se passe…
  • 41:25 Je suis convaincue que la jeunesse qui croit en Dieu, c’est eux qui vont relever la France…
  • 41:58 Les choses vont tellement vite que plus on décline, plus on va se mettre à genoux pour demander pitié au Bon Dieu…
  • 42:15 Il faut que le peuple se mette à genoux pour que la France commence à se redresser
  • 45:45 A propos de la haine de l’Église catholique en France, augmentation des vols et des blasphèmes
  • 47:04 Moi je pense qu’on est vraiment dans un combat spirituel actuellement en France ! 
  • 50:23 A propos des J.O, de cette présentation de la France qui m’a tellement choqué ! j’étais désolé !

La fondation pour la sauvegarde de l’art français lance une collecte nationale pour réparer le petit patrimoine religieux

En 2023, Emmanuel Macron a lancé une collecte nationale pour sauver « 5 000 églises » dans les communes de moins de 2 000 habitants. Avec une belle désinvolture, il a annoncé que 200 millions d’euros de dons étaient attendus. Deux ans plus tard, ce sont seulement 2 millions qui ont été levés par la Fondation pour le patrimoine.

Jean-Michel Leniaud, inspecteur général des Monuments historiques, souligne :

« Il y a en France un stock de 45 000 édifices du culte , le plus important après les châteaux, et dans l’ensemble il est en très mauvais état, car depuis 1905 l’État et les collectivités ont fait le minimum. »

Car si la loi de 1905 dit que l’entretien des lieux de culte est à la charge des mairies, elle ajoute que l’appréciation du moment pour le faire est facultative…

La Fondation pour la sauvegarde de l’art français a été mandatée pour relancer la collecte des fonds, aux côtés de la Fondation pour le patrimoine. Elle ouvrira lors des Journées européennes du patrimoine le 20 septembre un vote par internet dans les 13 régions françaises, pour élire dans chacune d’elles trois lieux de culte susceptibles d’être aidés par une campagne de dons. Les montants donnés seront déductibles des impôts à 75 %.

Cette fondation est gérée grâce au legs de l’historienne du patrimoine Aliette de Maillé, qui a demandé que le produit de sa fortune placée soit consacré au sauvetage des petites églises rurales. Plus d’un million d’euros sont distribués chaque année en toute discrétion.

Hier le Liban, aujourd’hui la France ?

Communiqué de Yann BALY, Président de Chrétienté-Solidarité :

Dès les années 80, les militants de Chrétienté-Solidarité collaient des affiches pour avertir nos compatriotes : « Aujourd’hui le Liban, demain la France ».  Ce slogan était, hélas, précurseur.

La France s’enfonce, chaque jour un peu plus, dans une crise politique, sociale, économique et, peut-être, bientôt financière. Plus grave et plus inquiétant pour notre pays sont le développement fulgurant de la barbarie et des signes avant-coureurs de guerre civile.

La violence de rue est omniprésente. Les attaques au couteau, à la machette, aux armes à feu sont quotidiennes, causant des morts et des blessés graves plusieurs fois par jour. Plus personne n’est à l’abri. L’assassinat par égorgement, à Lyon, d’un chrétien irakien, réfugié en France pour échapper à la barbarie islamiste, aurait dû susciter une ferme réaction de l’Etat et une indignation générale. Au contraire (sauf dans les médias libres), c’est, depuis ce drame, un silence assourdissant qui règne.

Les forces de l’ordre sont impuissantes, soumises à des règles absurdes qui entravent leur action, trahies par une justice politisée, abandonnées par des responsables politiques soumis aux diktats de la gauche politico-médiatique ou aux chantages de régimes étrangers.

Comme dans le Liban des années 70, cette incurie endémique de l’Etat permet la montée en puissance de l’islamo-gauchisme, collusion de toutes les gauches, extrêmes ou servilement soumises à la frange radicale.

La violence politique, verbale, et de plus en plus physique, qui se développe depuis des années a pris un nouveau tournant ces dernières semaines. Le drapeau français est arraché et ses porteurs sont systématiquement chassés des manifestations, soi-disant sociales, où, en revanche, l’on voit les keffiehs et le drapeau palestinien devenir omniprésents.

Rappelons que ce drapeau est avant tout un symbole politique partisan et un signe de ralliement de l’idéologie islamique. Ses couleurs sont inspirés du poète-djihadiste Saf Al-Din Al-Hilli qui écrivait au XIVe siècle : « Nos grâces sont blanches, nos batailles sont noires, nos prairies sont vertes et nos épées sont rouges ».

Tout un programme, qui a coûté la vie à des milliers de Libanais, chrétiens ou non, tués ou massacrés (comme à Damour en janvier 1976) par les milices palestiniennes et leurs alliés gauchistes.

La présence de ce drapeau dans les rues françaises est insupportable et le pavoisement des mairies, réclamé par le dhimmi Olivier Faure, constitue une énième trahison d’une gauche antinationale. Nous invitons nos militants et amis à rappeler tout cela, avec calme mais détermination, aux maires qui appliqueraient ce mot d’ordre.

Derrière cette radicalisation accélérée, l’on voit poindre le temps de la violence physique et du terrorisme. L’abominable exécution de l’influenceur américain Charlie Kirk et les commentaires approbateurs que l’on a pu lire et entendre dans certains milieux politiques et médiatiques sont révélateurs de ce climat de haine qui risque de conduire, en France aussi, au passage à l’acte. Les militantes du collectif Némésis, les journalistes de Cnews et de Frontières en ont fait les frais lors des récentes manifestations encadrées par la gauche.

Comme nous l’écrivions récemment dans notre revue Reconquête, face au danger qui menace la France, devant les risques gravissimes qui pèsent sur notre peuple, il est urgent et vital que les responsables politiques de bonne volonté fassent taire leurs égos et oublient l’esprit de parti.

Notre patrie et notre peuple sont en danger !

L’heure est à l’union des droites et à l’union nationale afin que l’Etat puisse à nouveau imposer sa force. C’est le seul moyen pour échapper à la barbarie et à la guerre civile.

Chrétienté-Solidarité continuera d’alerter et de travailler à cette œuvre de salut national.

Illustration : photographie prise à Beyrouth, quelques années avant le déclenchement de la guerre en avril 1975. Les Palestiniens, qui avaient été accueillis à bras ouverts par les Libanais, ont alors voulu s’emparer du Liban par la force et en faire leur « patrie de substitution » avec la complicité de la gauche libanaise. Derrière Béchir Gemayel, la résistance chrétienne et nationale les en a empêchés.

I-Média – Mobilisation XXL contre l’immigration à Londres : L’extrême droite ou le ras le bol ?

L’image de la semaine : Manifestations historiques contre l’immigration au Royaume-Uni

Si les médias s’accordent sur la mobilisation d’ampleur inégalée, certains commentateurs se sont attardés sur la couleur de peau des manifestants, à priori tous trop blancs…

Le dossier du jour : Les bobards médiatiques autour de la mort de Charlie Kirk :

Entre les inexactitudes avouées pour déformer les propos de Charlie Kirk et les mensonges sur l’appartenance idéologique wokiste de Tyler Robinson, son assassin, les médias s’en sont donné à cœur joie !

Les pastilles de l’info :

  • La blague de Pierre-Edouard Stérin : sa holding de tête porte désormais le nom d’un journaliste de L’Humanité
  • Matthieu Pigasse sur France 2 : conflit d’intérêt et partialité médiatique de Caroline Roux
  • CNews/Europe 1 vs Radio France et le service public : la guerre des médias est déclarée
  • Léa Salamé, Glucksmann, “taxe Zucman” : omniprésence médiatique et conflits d’intérêts

Portrait piquant : Ivanne Trippenbach

Le cas édifiant de cette journaliste du Monde et ses approximations journalistiques.

L’indignation de Mgr Athanasius Schneider suite au récent pèlerinage international à Rome pour le “Jubilé LGBTQ+”

Lu sur Renaissance catholique :

Mgr Athanasius Schneider s’est prononcé avec force et indignation contre le récent pèlerinage international du « Jubilé LGBTQ+ » dans un entretien accordé à la journaliste Diane Montagna, publié sur sa Lettre d’information (Substack) . Il dénonçe une « profanation » de la Porte Sainte et une « moquerie » envers Dieu réclamant réparation.

Ce pèlerinage, inscrit au calendrier général du Jubilé 2025 du Vatican au 6 septembre, a été organisé par l’association italienne pro-LGBTQ+ Tenda di Gionata (La tente de Jonathan) ; le Réseau mondial des catholiques arc-en-ciel, qui a fait pression lors du Synode des jeunes du Vatican en 2018 ; et Outreach, basé aux Etats-Unis, dirigé par le P. James Martin, SJ.

Diane Montagna : Un pèlerinage LGBT, approuvé par le Vatican dans le cadre de l’année jubilaire, est entré dans la basilique Saint-Pierre. Excellence, quelle a été votre première réaction en voyant des photos qui rapportent les faits ?

Mgr Schneider : Ma réaction a été un cri silencieux d’horreur, d’indignation et de tristesse. Tous les vrais croyants qui défendent encore la valeur des commandements de Dieu et prennent Dieu au sérieux devraient ressentir cette provocation comme une gifle. (…) Cet acte peut être décrit, selon les mots de Notre Seigneur, comme « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » (cf. Mt 24, 15).

Quelle est la signification de la Porte Sainte, et comment son sens influence-t-il ce qui s’est passé le 6 septembre ?

L’une des significations essentielles de la Porte Sainte est de « conduire l’homme à la conversion et à la pénitence ». Et l’un des éléments constitutifs du Jubilé est l’indulgence. Le Jubilé est une grâce puissante pour aider les fidèles à progresser vers la sainteté par la réception fructueuse du sacrement de pénitence et l’obtention de l’indulgence, ce qui implique un détachement de tout péché grave et de tout désordre moral. (…)

L’objectif déclaré des organisations LGBTQ+ qui ont réuni des fidèles et des militants pour ce pèlerinage jubilaire était que l’Eglise reconnaisse et légitime les soi-disant droits homosexuels, y compris les pratiques homosexuelles et autres formes de comportement sexuel extraconjugal.

Il n’y a eu aucun signe de repentance ni de renoncement aux péchés homosexuels objectivement graves ni au mode de vie homosexuel de la part des organisateurs et des participants à ce pèlerinage. Franchir la Porte Sainte et participer au Jubilé sans repentir, tout en promouvant une idéologie qui rejette ouvertement le VIe commandement de Dieu, constitue une forme de profanation de la Porte Sainte et une moquerie envers Dieu et le don de l’indulgence.

Les groupes impliqués dans l’événement de samedi rejettent l’idée d’une conversion d’un mode de vie LGBTQ+ et estiment au contraire que le moment est venu pour l’Eglise catholique de reconnaître ce mode de vie. Que révèle le fait que cet événement ait été autorisé sur l’état actuel du Vatican ?

Les autorités responsables du Saint-Siège ont collaboré de facto à saper et à remettre en question le VIe commandement de Dieu, en particulier sa condamnation explicite des actes homosexuels. Elles ont permis que Dieu soit ridiculisé et ses commandements méprisés avec dérision.

Cet événement était-il pire que le scandale de la Pachamama, selon vous ?

D’un point de vue théologique et objectif, la vénération de la Pachamama était pire que le pèlerinage LGBTQ+, car elle constituait une transgression directe du premier commandement du Décalogue et était donc plus impie qu’un acte atroce qui contredit ou ridiculise le VIe commandement.

La promotion de la sodomie et autres immoralités sexuelles équivaut à une forme d’idolâtrie indirecte, alors que la Pachamama a reçu des actes de vénération : encens, lumières, bougies et prosternations. Ces deux événements doivent être réparés publiquement par le pape lui-même. Il est urgent d’agir avant qu’il ne soit trop tard, car Dieu ne se laisse pas moquer (cf. Ga 6,7).

Avant le passage de la Porte Sainte, Mgr Francesco Savino, vice-président de la Conférence épiscopale italienne, a célébré une messe dans l’église du Gesù, tenue par les jésuites. Tous ont été invités à recevoir la sainte communion. L’adhésion à l’enseignement de l’Eglise (doctrine et morale) n’est-elle pas une condition préalable pour recevoir le Seigneur dans la Sainte Eucharistie ?

C’est certainement une condition préalable établie par Dieu selon l’enseignement de saint Paul : « Celui qui mange et boit sans discerner le Corps, mange et boit sa propre condamnation. » (1 Co 11, 29–30). L’Eglise a maintenu ce précepte sans changement et de manière universelle pendant deux mille ans et continue de le maintenir dans son enseignement officiel.

Le Catéchisme déclare clairement : « Si quelqu’un a conscience d’avoir péché mortellement, il ne doit pas accéder à l’Eucharistie sans avoir reçu préalablement l’absolution dans le sacrement de Pénitence. » (n°1415).

En outre, il souligne que l’Ecriture Sainte « présente les actes homosexuels comme des actes de dépravation grave, et la Tradition a toujours déclaré que “les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés”. Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une véritable complémentarité affective et sexuelle. En aucun cas, ils ne peuvent être approuvés » (n° 2357).

En autorisant de telles messes publiques pour les organisations LGBTQ+ à Rome et en leur accordant le passage par la Porte Sainte, les autorités du Saint-Siège ont montré au monde entier une contradiction flagrante entre l’enseignement officiel de l’Eglise et sa pratique. Ce faisant, ces hautes autorités ont de facto répudié la doctrine même qu’elles sont tenues de défendre. La question se pose : le monde peut-il continuer à prendre au sérieux l’enseignement officiel de l’Eglise ?

Quel est votre message aux personnes qui ont participé à l’événement de samedi et qui sont trompées par le P. James Martin et le mouvement LGBTQ+ ?

Mon message est avant tout un message de compassion. Le rejet conscient du VIe commandement de Dieu expose au danger de perdre la vie éternelle et d’être condamné à l’enfer éternel. Le véritable amour consiste à les appeler, avec douceur mais avec constance, à une conversion authentique à la volonté révélée de Dieu. Ces personnes sont trompées par Satan, le père du mensonge, et elles sont, en fin de compte, malheureuses, même si elles ont fait taire la voix de leur conscience.

Nous devons être animés d’un grand zèle pour sauver ces âmes. Les prêtres qui les confirment dans leur péché sont des criminels spirituels, des assassins d’âmes, et Dieu leur demandera des comptes sévères, conformément à sa parole : « Si je dis au méchant : “Tu vas mourir sans remède”, et que tu ne parles pas pour l’avertir de se détourner de sa conduite, le méchant mourra par sa faute, mais je te demanderai compte de son sang » (Ez 33,7–8).

Cet événement avait été planifié avant l’élection du pape Léon XIV. Certains soulignent que le Pape n’a pas reçu de délégation du groupe LGBT+ lors de son audience générale du Jubilé sur la place Saint-Pierre ce même samedi, ni ne leur a envoyé de message.

Ces arguments ne sont pas convaincants. Que le Pape reçoive une telle délégation eût été le comble du scandale. Que Léon XIV n’ait pas provoqué un tel scandale ne justifie pas son consentement de facto à l’événement. On ne peut raisonnablement présumer sa naïveté : il était prévisible qu’une telle organisation, ou ses membres, profiteraient de la Porte Sainte et de la basilique Saint-Pierre comme d’une tribune pour promouvoir une idéologie qui rejette ouvertement la volonté de Dieu.

Le P. Martin a rapporté la récente audience qu’il a eue avec le Pape. Que pensez-vous de cette audience et d’autres, comme celle avec la sœur Lucía Caram, qui soutiendrait le « mariage gay » ?

Avant François, les papes ne recevaient pas officiellement ceux qui, en paroles ou en actes, rejetaient ouvertement l’enseignement de l’Eglise. Le pape Léon a transmis de facto au monde le message qu’il ne se distancie pas de ces enseignements et comportements hétérodoxes et scandaleux. D’autant que le Saint-Siège n’a fourni aucune clarification et n’a pas corrigé les messages triomphalistes du P. Martin diffusés sur les réseaux sociaux. Un dicton populaire dit : « Qui ne dit mot consent ».

L’Eglise a non seulement prêché la vérité, mais elle a également activement combattu l’erreur. Alors que l’islam continue de se développer en Occident et que l’Europe se déchristianise, qu’est-ce qui est en jeu si l’Eglise catholique cède son autorité morale à ces lobbies et mouvements ?

Saint Pierre, ses successeurs, et l’Eglise catholique en tant que telle, ont reçu du Christ la plus haute autorité morale dans ce monde. Cette autorité consiste à enseigner à tous sans exception les commandements de Dieu, c’est-à-dire à observer tout ce que le Christ a commandé (cf. Mt 28, 20). Dans la mesure où le magistère de l’Eglise s’affaiblit, devient confus, ambigu ou même contradictoire, l’influence de l’erreur sous toutes ses formes idéologiques et religieuses, augmentera inévitablement.

(…) Je vis dans un pays à majorité musulmane qui compte également une forte présence orthodoxe ; lorsque les gens voient ces événements, tant les chefs religieux que les gens ordinaires se demandent ce qui se passe avec le pape et le Saint-Siège. En permettant des événements aussi scandaleux, les autorités du Saint-Siège réduisent au silence, de facto, la vérité du Christ, la voix du Christ.

Il est donc impératif que les paroles du Pape et des autorités ecclésiastiques sur l’enseignement de l’Eglise correspondent fidèlement à leurs actions. Car il n’existe dans ce monde aucune autorité morale plus élevée que celle de Jésus-Christ, qui a confié son autorité au magistère du pape et de l’épiscopat. Quelle responsabilité ! Quelle immense responsabilité devant le tribunal du Christ !

J’ai écrit au porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, pour lui demander si le Saint-Siège allait reconnaître que cela n’aurait pas dû être autorisé et présenter des excuses pour le scandale causé, mais je n’ai pas reçu de réponse. Que pensez-vous que révèle ce silence ?

Le Saint-Siège fait face à deux réactions. D’un côté, les organisations de la cause LGBTQ+. La présence d’activistes parmi les pèlerins de l’Année Sainte et leur entrée solennelle dans Saint-Pierre, ont envoyé au monde entier le message que le Saint-Siège reconnaît l’objectif principal de ces organisations : l’approbation des actes homosexuels et d’autres comportements sexuels extraconjugaux. Le monde applaudit le pape Léon XIV et le Saint-Siège pour cela.

D’autre part, il y a tous ceux — catholiques ou non-catholiques — qui continuent à défendre la valeur des commandements de Dieu, qui prennent Dieu au sérieux, et qui sont maintenant dans un état de choc. Tous les fidèles enfants de la Sainte Eglise se sentent profondément humiliés. C’est, pour ainsi dire, une honte pour les enfants de l’Eglise. Nous avons honte devant Dieu. Le silence du Saint-Siège est semblable au silence de conscience de celui qui sait qu’il a mal agi.

Cet événement a eu lieu le premier samedi du mois, jour où Notre-Dame de Fatima a demandé spécialement réparation pour les offenses commises contre son Cœur immaculé. Comment les fidèles peuvent-ils contribuer à réparer ce qui s’est passé ?

Ce qui s’est produit est une humiliation publique de notre Sainte Mère l’Eglise. Nous devrions accomplir un acte collectif de réparation pour l’offense commise contre la sainteté de la maison de Dieu et la sainteté de ses commandements. Avant tout le Pape, et en particulier les ecclésiastiques qui ont permis, soutenu ou même justifié une telle abomination.

Pendant le Jubilé de l’an 2000, Rome a accueilli la première World Pride de l’histoire (1–9 juillet 2000). Le pape Jean-Paul II a publiquement dénoncé cet événement en notant l’outrage fait au Grand Jubilé de l’an 2000 et l’offense faite aux valeurs chrétiennes d’une ville si chère aux catholiques du monde entier. Excellence, quel message souhaitez-vous transmettre au pape Léon XIV ?

Je souhaite supplier le pape Léon XIV de répéter, en substance, les paroles du pape Jean-Paul II, manifestant ainsi devant le monde entier une véritable humilité en reconnaissant la faute du Saint-Siège dans le scandale LGBTQ+ de la basilique Saint-Pierre. L’humilité est un acte de courage pour la vérité.

Si le pape Léon XIV accomplissait des actes publics de repentance et même de réparation, il ne perdrait rien ; s’il ne le fait pas, il perdra quelque chose aux yeux de Dieu, et seul Dieu compte. Du fond du cœur, je souhaite au pape Léon XIV la grâce de Dieu, afin qu’il ait le courage de réparer cet acte abominable qui a souillé la sainteté de l’année jubilaire.

Excellence, souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

Le pape Léon XIV n’est pas le vicaire du pape François, mais le vicaire de Jésus-Christ, qui lui demandera des comptes pour sa défense de la vérité. L’accord n’était pas l’objectif de Jésus-Christ, sinon il n’aurait pas été crucifié. Et saint Augustin aurait joui d’une vie très tranquille s’il n’avait pas combattu les erreurs de son temps, y compris au sein de l’Eglise.

Que Notre Saint-Père le pape Léon XIV prenne au sérieux les paroles suivantes de Notre Seigneur, qu’il a prononcées un jour par l’intermédiaire de sainte Brigitte de Suède à l’un de ses prédécesseurs (le pape Grégoire XI) : « Arrache, arrache et détruis tous les vices de ta cour ! Eloigne-toi des conseils de tes amis charnels et mondains et suis humblement les conseils spirituels de mes amis !

« Lève-toi comme un homme et revêts-toi avec confiance de force ! Commence à réformer l’Eglise que j’ai rachetée de mon propre sang afin qu’elle soit réformée et ramenée spirituellement à son état originel de sainteté, car aujourd’hui, on voue plus de vénération à un lieu de prostitution qu’à ma Sainte Eglise. Mon fils, écoute mon conseil. Si tu m’obéis dans ce que je t’ai dit, je t’accueillerai avec miséricorde comme un père aimant.

« Avance courageusement sur le chemin de la justice et tu prospéreras. Ne méprise pas celui qui t’aime. Si tu obéis, je te montrerai ma miséricorde, je te bénirai, je t’habillerai et je te parerai des précieux ornements pontificaux d’un pape saint. Je te revêtirai de moi-même de telle sorte que tu seras en moi et moi en toi, et tu seras glorifié pour l’éternité. »

La guerre médiatique serait déclarée

Le magazine L’Incorrect a fait authentifier par huissier la vidéo montrant Thomas Legrand et Patrick Cohen en discussion avec des responsables socialistes, afin de répondre aux accusations de montage abusif, alors que les deux journalistes s’évertuent à justifier leurs propos.

De son côté, Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, accuse :

« La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public »

Elle qui avait soutenu l’Arcom dans sa décision de supprimer C8… (qui veut la peau de qui ?) :

Auditionnées par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), mercredi 17 septembre, les présidentes Sibyle Veil (Radio France) et Delphine Ernotte Cunci (France Télévisions) dénoncent, dans un courrier public à l’Autorité, une « campagne de dénigrement systématique et quotidienne (…) sur la chaîne de télévision CNews et la station de radio Europe 1 ». Delphine Ernotte Cunci appelle à un soutien plus affirmé des responsables politiques envers l’audiovisuel public.

Elle préfèrerait que CNews et Europe 1, suivent les médias dominants :

6 églises ciblées dans le Nord

Six églises de l’Avesnois et de l’Amandinois (Nord) ont été la cible de vols et d’actes de profanation, depuis dimanche 14 septembre.

Dans l’église Saint-Martin de Saint-Amand-les-Eaux, une statue de la Vierge a été volée (depuis restituée) et dans la chapelle de l’Epinoy à Clairfayts, c’est un calice et une patène qui ont été dérobés. Des églises de Maroilles, Flines-les-Raches et Hon-Hergies sont aussi concernées. Dans l’église d’Hasnon, des ciboires, des calices et des patènes ont disparu. La porte de la sacristie a été forcée et les tabernacles ouverts.

Plusieurs messes de réparations ont eu lieu.

Communiqué de Mgr Dollmann, archevêque de Cambrai :

Cambrai, le mercredi 17 septembre

Ce mardi, l’église Saint-Marcelin-et-Saint-Pierre d’Hasnon a été la cible d’un vol accompagné d’actes de profanation. La porte de la sacristie a été forcée, les tabernacles ouverts et plusieurs objets liturgiques sacrés dérobés (ciboires, calices, patènes).

Le père Jean Carnelet, curé de la paroisse, profondément affecté par ces événements, a immédiatement saisi les autorités compétentes et déposé plainte. Une messe de réparation sera célébrée ce jeudi à 8 h 30 en l’église d’Hasnon.

Ces actes surviennent au lendemain d’autres incidents ayant touché nos lieux de culte : la disparition — depuis restituée — d’une statue de la Vierge à l’église Saint-Martin de Saint-Amand-les-Eaux, ainsi que le vol d’un calice et d’une patène dans une chapelle à Clairfayts.

J’exprime toute ma proximité spirituelle et mon soutien aux curés des paroisses concernées, les pères Jean et Armand Flavien, ainsi qu’aux fidèles.

Que ces événements nous encouragent plus encore à être témoins du Christ et de l’Évangile dans la société d’aujourd’hui.

Le ministre de l’Intérieur brille par son silence.

Pour qu’Il règne sur nos entreprises

Peut-on faire régner le Christ dans une entreprise, là où règnent souvent les logiques de profit, de compétition, de conflit ?

Dans ce quatrième épisode de cette série Pour qu’Il règne, Jean-Pierre Maugendre, consultant en management, témoigne de sa mission : rétablir l’ordre naturel dans les entreprises, à la lumière de la doctrine sociale de l’Église. Il nous montre que des relations humaines justes, la recherche du bien commun, la paix sociale ne sont pas seulement possibles… mais aussi sources de performance.

Ce regard catholique sur le monde professionnel donne à chacun de nous des clefs pour agir pour le bien commun et le bien des personnes, là où nous sommes. Que le Christ règne aussi dans nos choix professionnels et nos diverses responsabilités.

La messe traditionnelle à l’ordre du jour du pape

Dans un entretien à Cruxnow, Léon XIV a été interrogé sur la question LGBT et sur la messe traditionnelle. Voici la deuxième réponse :

Il y a un autre problème, qui est aussi un autre problème brûlant, à propos duquel j’ai déjà reçu un certain nombre de demandes et de lettres : La question, les gens disent toujours « la messe latine ». Eh bien, vous pouvez dire Messe en latin en ce moment. Si c’est le rite du Vatican II, il n’y a pas de problème. Évidemment, entre la messe tridentine et la messe du Vatican II, la messe de Paul VI, je ne sais pas où cela va aller. C’est évidemment très compliqué.

Je sais qu’une partie de cette question, malheureusement, est devenue – encore une fois, une partie d’un processus de polarisation – les gens ont utilisé la liturgie comme excuse pour faire avancer d’autres sujets. C’est devenu un outil politique, et c’est très malheureux. Je pense que parfois, disons, « les abus » de la liturgie de ce que nous appelons la messe de Vatican II, n’étaient pas utiles pour les personnes qui cherchaient une expérience plus profonde de prière, de contact avec le mystère de la foi qu’elles semblaient trouver dans la célébration de la messe tridentine. Encore une fois, nous sommes devenus polarisés, de sorte qu’au lieu de pouvoir dire, eh bien, si nous célébrons la liturgie du Vatican II d’une manière appropriée, trouvez-vous vraiment une grande différence entre cette expérience et cette expérience ?

Je n’ai pas eu la chance de vraiment m’asseoir avec un groupe de personnes qui défendent le rite tridentin. Il y a une opportunité à venir, et je suis sûr qu’il y aura des occasions pour cela. Mais c’est un problème dont je pense aussi, peut-être avec la synodalité, que nous devons nous asseoir et en parler. C’est devenu le genre de problème qui est tellement polarisé que les gens ne sont pas disposés à s’écouter les uns les autres, souvent. J’ai entendu des évêques me parler, ils m’en ont parlé, où ils disent : « nous les avons invités à ceci et cela et ils ne l’entendent même pas ». Ils ne veulent même pas en parler. C’est un problème en soi. Cela signifie que nous sommes dans l’idéologie maintenant, nous ne sommes plus dans l’expérience de la communion de l’église. C’est l’une des questions à l’ordre du jour.

Paris Match vs Mgr Aveline

Suite au dossier publié dans Paris Match, le diocèse de Marseille a publié un long communiqué argumenté réfutant les accusations. Extrait :

L’hebdomadaire Paris-Match publie dans son dernier numéro un dossier sur le diocèse de Marseille, mettant en cause la façon dont les abus y seraient traités. Les journalistes, en toute connaissance de cause – puisque le diocèse s’est rendu disponible à la demande du cardinal Aveline pour répondre à leurs questions – semblent mettre sur le même plan des faits avérés qui ont été traités et des insinuations non fondées. La lutte contre les abus et les violences sexuelles est trop importante pour se risquer à de telles confusions. Aussi souhaitons-nous apporter les précisions qui suivent pour tous ceux qui seraient troublés par cet article et sa présentation des faits.

Avant toute chose, nous voulons redire le soutien du Cardinal Aveline, archevêque de Marseille, et de tout le diocèse, aux personnes victimes. Le Cardinal a rencontré et accompagné plusieurs de ces personnes ces dernières années. C’est d’abord à elles que nous pensons, et pour elles que nous continuerons de progresser dans la prévention et la lutte contre toutes les formes d’abus et toutes les violences sexuelles dans l’Église.

Voici maintenant les précisions nécessaires que le diocèse souhaite apporter dans un souci de vérité sur les situations évoquées dans l’article. […]

4-5 octobre : pèlerinage de Tradition pour la Normandie

SAINT MICHEL ARCHANGE : DEFENDEZ NOUS DANS LE COMBAT !

Rejoignez la 1ère édition du pèlerinage de tradition le week-end du 04 et 05 octobre de Saint-James au Mont Saint Michel.

Le pèlerinage est organisé par l’association Dex Aie.

Toutes les infos utiles sur dexaie.org

Venez nombreux prier Saint-Michel et devenez des miquelots !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Sainte-Anne-d’Auray accueille le pèlerinage Feiz e Breizh

« Krist, skouer a Garantez ! » Plus de 2000 pèlerins s’élanceront sur les chemins du Morbihan, en direction du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, ce week-end des 20 et 21 septembre à la suite du « Christ, modèle de Charité ». Feiz e Breizh, le plus grand pèlerinage populaire et catholique de Bretagne clôturera ainsi le thème du jubilé diocésain du 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne, patronne des Bretons et protectrice des familles, qui se manifesta entre 1623 et 1625 à Yvon Nicolazic, un modeste laboureur.

Les pèlerins seront accueillis samedi matin à partir de 07h00, à la chapelle des Mille Secours de Mangolérian, en Monterblanc (56250). L’envoi des marcheurs s’effectuera à l’issue de la messe célébrée à 08h00. La colonne composée d’une quarantaine de chapitres qui couvrent toute la Bretagne historique ainsi que la diaspora arrivera à 19h00 au bivouac de Bieuzy-Lanvaux, chez les sœurs coopératrices du Christ Roi, où se tiendra une veillée festive bretonne suivie d’une adoration nocturne.

Le lendemain dimanche, après environ 20 km de marche, les pèlerins déjeuneront à la maison Saint-Joachim à 13h avant de se rendre en procession triomphale vers le sanctuaire à 14h00, bagad en tête. La messe solennelle de clôture sera célébrée par Mgr Centène, évêque de Vannes à 15h30, avec un répertoire de psalmodies grégoriennes et de cantiques bretons. Un écran géant et une sonorisation extérieure permettront d’assister à la messe à tous ceux qui ne pourront entrer dans la basilique. Une diffusion de cette messe pontificale est également prévue en direct sur la chaîne youtube de Feiz e Breizh (https://www.youtube.com/live/4KB_TcvlBOM).

Feiz e Breizh est ouvert à tous les Bretons de cœur, dans le respect des fondamentaux du pèlerinage : Mission – Tradition – Patrimoine. Pour ces deux jours de prière et d’amitié, accompagnés par des prêtres et des religieux, dans la lignée du zèle de nos pères, rejoignez la cohorte des militants de chrétienté qui œuvrent à restaurer la foi en Bretagne !

Krist, skouer a Garantez, pedit evidomp !

Ô Christ, modèle de Charité, priez pour nous !

Le “vagin de la reine” à l’Elysée ?

En janvier 2023, le Salon beige titrait “Mais que doit Emmanuel Macron à Catherine Pégard ?

En effet, en 2011la nomination de Catherine Pégard à la tête de l’Etablissement Public de Versailles avait provoqué un scandale. Cette journaliste n’a jamais travaillé de près ou de loin dans le domaine des musées ou de la culture et n’a aucun cursus universitaire qui la prédisposerait à ce poste. En décembre 2022, on apprenait que Emmanuel Macron téléguidait un “décret Catherine Pégard” pour la maintenir à la tête de Versailles. Tentative de décret déjoué par le Conseil d’Etat. En janvier 2023, on apprend  qu’il y a un “amendement caché de Matignon pour sauver Catherine Pégard à Versailles”.

Une piste : sa participation au groupe Bilderberg ?

C’est elle qui était à Versailles quand il y a eu le scandale du “Vagin de la Reine”.

A 71 ans, l’ancienne présidente du château de Versailles, qui a travaillé pour le cabinet de Nicolas Sarkozy, devient conseillère culture d’Emmanuel Macron. La charge était restée vacante depuis le départ impromptu de Philippe Bélaval en mai, pour raisons personnelles.

Des règles liturgiques lunaires à la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

La Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse a publié hier sur sa page Facebook officielle un document interdisant concernant les règles liturgiques en vigueur dans la chapelle. Elle a évidemment suscité de nombreuses réactions indignées dans les commentaires. Ce document porte l’en-tête de la chapelle, et l’auteur indiqué est le chapelain-recteur (le père lazariste colombien Alexis Cerquera Trujillo).

Ce document affirme d’abord que la célébration liturgique tridentine est interdite. Cette mesure sectaire n’a rien de véritablement surprenant étant donné les règles du diocèse de Paris n’admettant la célébration de la messe tridentine uniquement dans cinq églises. Néanmoins, elle apparait incongrue à la lueur de ce qui se passe à St-Pierre de Rome où les messes tridentines peuvent désormais avoir lieu, comme la prochaine qui sera célébrée par le cardinal Burke le 25 octobre lors du pèlerinage Ad Petri Sedem.

Imagine-ton des catholiques orientaux en pèlerinage obligés de célébrer en rite Paul VI, comme par exemple ceux du rite maronite ? Quid encore ceux du rite Syro-Malabar qui viennent de sortir douloureusement d’une crise où le Saint-Siège a obligé les récalcitrants à célébrer justement ad orientem comme le veulent les règles et la tradition de ce rite ?

Non content de ce sectarisme, le document ajoute une règle des plus absurdes à cette première mesure :

« Par conséquent aucun prêtre ou ministre (français ou étranger) n’est autorisé à présider l’Eucharistie « dos au peuple ». Cette posture du prêtre n’est pas conforme aux dispositions conciliaires et provoque chez le peuple de Dieu des confusions. »

On ne peut que tomber de sa chaise devant la confusion de l’auteur qui ne connait manifestement pas les dispositions conciliaires, et la stupidité de cette règle. L’auteur sait-il par exemple que le document conciliaire (Sacrosanctum Concilium) sur la liturgie n’aborde pas l’orientation de la célébration, et en demande encore moins le changement ?

L’auteur sait-il que la Présentation Générale du Missel Romain (rite Paul VI) n’exclut pas non plus la célébration ad Orientem, comme on le comprend en lisant les nn. 154, 157, 165 et 181 précisant qu’après la consécration le prêtre (voire diacre) dit à l’autel certaines phrases « tourné vers le peuple », et la formulation du n. 299 présentant la célébration face au peuple comme une possibilité. C’est ainsi que le site Pro liturgia affirme en page 9 de son guide liturgique pour célébrer la messe (rite Paul VI) :

« La liturgie peut être célébrée soit le célébrant étant tourné vers l’assemblée des fidèles, soit le célébrant faisant face à l’orient réel ou symbolique et, par conséquent, tournant le dos à l’assemblée. Les deux façons de faire, pleinement légitimes, sont des expressions complémentaires d’entrer dans la liturgie pour en puiser les grâces. Toutefois, la liturgie face à l’orient doit être privilégiée à chaque fois qu’elle s’avère possible car elle met en valeur le prêtre, agissant « in persona Christi », dont le visage, en quelque sorte, s’efface, ne laissant paraître que Celui en la personne duquel il agit : le Christ, unique Grand Prêtre conduisant son peuple vers l’éternité en tant que Pasteur. »

L’auteur sait-il aussi que les papes François et Léon XIV ont eux-mêmes célébré la messe ad orientem en tant que pontifes ? Par exemple le premier à Lorette en 2019 et le second à Castel Gandolfo le 15 juillet dernier. En 2025, il serait temps que l’auteur se penche sur les véritables dispositions conciliaires.

Quant aux « confusions » qu’une célébration ad orientem provoquerait chez le peuple de Dieu, l’auteur ferait mieux d’interroger à ce sujet Ste Catherine Labouré, St Vincent de Paul (fondateur des Lazaristes) et Ste Louise de Marcillac (fondatrice des Filles de la Charité) plutôt que de les forcer à se retourner une fois de plus dans leur sépulture.

Souhaitons que ce document soit rapidement corrigé, voire démenti.

Joseph Dastros

Le document officiel

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Quel avenir pour Traditionis Custodes ?

Un cardinal a déclaré que l’Église catholique attendait la décision du pape Léon XIV sur l’avenir de la messe latine.

Le cardinal Mauro Gambetti, vicaire général de l’État du Vatican et fidèle du pape François, a été interrogé par le Catholic Herald dimanche pour savoir si les catholiques pouvaient « se renseigner sur la messe traditionnelle en latin et son statut futur ».

« Mieux vaut ne pas répondre. On m’a dit que nous attendrions la décision du Saint-Père », a répondu Gambetti.

Prélats et universitaires ont déjà demandé au pape Léon XIV la « liberté » de la messe en latin, en public comme en privé. Un historien qui a accompagné le président polonais au Vatican pour rencontrer le pape ce mois-ci a déclaré que ce dernier avait dénoncé « l’injustice » des restrictions imposées à la Messe latine lors de ses entretiens avec les prélats du Vatican.

Cet été, l’évêque Athanasius Schneider a également appelé Léon XIV à « libérer » le TLM.

Alors que le Vatican a accordé à une paroisse du Texas une prolongation de deux ans pour offrir la messe traditionnelle latine, le pape n’a donné aucune indication jusqu’à présent, y compris dans cette décision, qu’il déclarerait Traditionis Custodes abrogé ou modifierait ses diktats. 

Au contraire, la prolongation de deux ans de la Messe Traditionnelle au Texas, ainsi que les suppressions de la Messe Traditionnelle ordonnées par les évêques depuis que Léon XIV a pris ses fonctions, suggèrent que le pape n’annulera pas Traditionis Custodes.

Le cardinal Raymond Burke a affirmé que la liturgie traditionnelle ne peut être proscrite, même par le pape lui-même. « Il s’agit d’une réalité objective de la grâce divine qui ne peut être modifiée par un simple acte de volonté, même de la plus haute autorité ecclésiastique », écrivait-il en 2021. La bulle Quo Primum de saint Pie V de 1570 autorisa de manière permanente la messe traditionnelle, déclarant qu’elle pouvait être utilisée « librement et légalement » à « perpétuité » et même que la colère de Dieu tomberait sur ceux qui oseraient restreindre ou abolir la messe latine traditionnelle.

Alors que les membres de la communauté franciscaine conventuelle ont décrit le cardinal Gambetti comme un « homme d’autorité obéissant », selon le Catholic Herald, Gambetti a l’habitude de promouvoir des idées conformes au pape François. Par exemple, en tant qu’archiprêtre de la basilique Saint-Pierre, il a déclaré l’année dernière que le clergé de la basilique Saint-Pierre bénirait les « couples » homosexuels, afin de « montrer au monde le visage maternel de l’Église et dans la lignée de ce que [le pape François] a demandé ».

Sacré-Coeur : son règne n’aura pas de fin

Il y a 350 ans, en France, Jésus a fait connaître son cœur brûlant d’amour à Sainte Marguerite-Marie. Aujourd’hui, dans le monde entier, la puissance du Sacré-Cœur transforme encore des vies. Saje diffuse un docu-fiction saisissant qui nous plonge au cours des siècles dans le mystère du Sacré-Cœur de Jésus et nous révèle son Amour personnel et inconditionnel.

Composé de reconstitutions historiques (les apparitions à sainte Marguerite-Marie, la Cène et la Crucifixion, la guerre de 14-18…) et de témoignages souvent poignants de convertis, ce film réalisé par Steven J. et Sabrina Gunnell nous rappelle l’amour incommensurable de Notre-Seigneur, qui ne demande qu’à être aimé en retour.

Ce film sortira au cinéma le 1er octobre.

Intervenants :

  • Clémentine Beauvais, écrivain, descendante de Marguerite-Marie Alacoque et auteur du livre « Saint Marguerite-Marie et moi »
  • Père Joël Guibert, auteur du livre « Rendre amour pour amour : une spiritualité du Cœur de Jésus »
  • Père Etienne Kern, recteur du Sanctuaire de Paray-le-Monial
  • Maximilien Ambroselli, docteur en Histoire de l’Art
  • Père Olivier Barnay, Aumônier National de la Garde d’Honneur du Sacré Cœur Père
  • Edouard Marot, missionnaire du Sacré Cœur et curé à Bruxelles
  • Vinz Le Mariachi, musicien missionnaire, chanteur et compositeur, auteur du livre « Le Nom du Père » (intégré au groupe Les Guetteurs)
  • Zoé Müller, témoin, ancienne footballeuse professionnelle Alicia Beauvisage, missionnaire pour le Sacré Cœur de Jésus
  • Louis Bouffard, auteur du livre « Une Lueur dans les Tranchées »
  • Arnaud Bouthéon, co-fondateur du congrès Mission et Responsable France des Chevaliers de Colomb
  • Abbé Matthieu Raffray, professeur de philosophie et de théologie, auteur du livre « Le Plus Grand des Combats »
  • Père François Potez, prêtre du diocèse de Paris, auteur de plusieurs livres, accompagnateur de couples et formateur à l’institut Carol Wojtywa
  • Père Martin Pradère, prêtre missionnaire de la communauté de l’Emmanuel et auteur du livre « Jésus doux et humble de cœur »
  • Rodrigue Tandu, ancien délinquant converti à Paray le Monial, auteur du livre « De la cité de Bondy à la Cité du Bon Dieu »
  • Jean-Marc et Sylvie Laniesse, couple témoin du sacré Cœur de Jésus
  • Mère Marie-Jean, Mère Abbesse du couvent de la Visitation de Nantes
  • Sœur Laetitia Trémolet de Villiers, fondatrice de la communauté des Sœurs du Rosier de l’Annonciation, supérieure du couvent de Marcassu (Corse)
  • Et divers congrégations et ordres religieux du Sacré-Cœur

18-19 octobre : pèlerinage en Gascogne

On me communique :

« Gascon, Béarnais, Basque du cru ou de cœur, en famille ou avec des amis, les pays de Gascogne se mettent en marche pour la première édition d’Arrebastir, pèlerinage traditionnel et enraciné, vers Notre Dame de Lourdes

Réservez votre week-end du 18 et 19 octobre 2025 pour veiller et prier entre Montaut et Lourdes, au cœur des Pyrénées, paysages sublimes et si chers aux Basques, Béarnais et aux Gascons.

En cette année jubilaire, Soyons des « sentourèrs de Esperanco », « pèlerins d’espérance »

Informations et inscriptions sur www.arrebastir.fr

Adishatz »

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