“Murmures de la cité” remercie les gauchistes pour leur publicité
Un spectacle célébrant l’histoire du Bourbonnais devait être victime des assauts de la gauche et des dissensions de la droite en raison d’une subvention de l’entrepreneur catholique Pierre-Édouard Stérin.
350 bénévoles animent le spectacle vivant historique, Murmures de la Cité. Dans une semaine, malgré les attaques de la gauche, les règlements de comptes entre forces politiques locales de droite, le spectacle tiendra la première représentation à Moulins.
Murmures de la cité, le mini Puy du Fou bourbonnais, affiche complet pour ses 3 spectacles nocturnes des 11,12,13 juillet. Échec et mat aux sectaires de gauche.
Le renouveau de la musique sacrée
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :
- Rogatien DESPAIGNE, chef du chœur Ephata
- livier BARDOT, professeur au conservatoire de Paris
- Abbé Guillaume ANTOINE, prêtre du diocèse de coutances
- Clémence FOUGERAY, étudiante en musicologie et en chant lyrique
Terres de Mission – Notre-Dame de Chrétienté : Bilan du 43e pèlerinage
Eglise universelle : Vie de saint Gérard
Saint Gérard Sagredo, né à Venise en 980, fut avec le roi saint Etienne, l’apôtre de la Hongrie. Le chanoine Gérard Trauchessec nous présente cette édifiante biographie du saint évêque de Csanád qui mourut martyr en 1046 : “Vie de saint Gérard Sagredo, apôtre et martyr de la Hongrie chrétienne”.
Eglise en France : Bilan du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté
Le 43ème pèlerinage de Chrétienté Paris-Chartres, à la Pentecôte, fut un beau succès. Philippe Darantière, président de Notre-Dame de Chrétienté, dresse le bilan de cet événement et explicite le contexte et le contenu de la déclaration : “Pour la Vérité, la Justice et la Paix”.
Eglise en marche : De beaux projets pour votre épargne
Edouard Vieilfaut, directeur associé de la société Credo lending, nous présente différents projets d’investissements au service du bien commun et de l’Eglise : la foncière OYKOS, le site de prière YOU PRAY et l’hospitalité des mères de Fanjeaux.
L’hérésie de notre époque
Mgr Schneider a été interrogé dans France catholique. Extrait :
« Si tu savais le don de Dieu ! »
Voici l’homélie de l’abbé Jouachim (FSSP) prononcée vendredi 4 juillet à l’occasion de la messe célébrée par l’abbé Berg (supérieur général de la FSSP) pour les 10 ans du rappel à Dieu de l’abbé Denis Coiffet :
Monsieur le Supérieur Général,
Mes chers confères,
Mes chers amis,
Nous savons tous qu’une image d’ordination, bien souvent, n’est pas seulement le souvenir d’une émouvante cérémonie ; elle n’est pas non plus un simple marque-page dans un bréviaire ou dans un missel. Cette image traduit quelque chose de la spiritualité du nouveau prêtre et, en ce qui concerne l’abbé Denis Coiffet dont nous célébrons les 10 ans du rappel à Dieu ce soir, elle dressait pour sa famille et ses amis il y a près de 50 ans, comme elle le fait toujours pour nous en 2025 d’ailleurs, un véritable programme de vie sacerdotale.
Cette image, en date du 29 juin 1977, représentait Notre Seigneur au pied d’un puits avec la samaritaine, et au verso on trouvait la phrase-clé de cet épisode célèbre de l’évangile : « Si scires Donum Dei » : « Si tu savais le don de Dieu ! ».
On y voit, de la part du Sauveur, la marque d’une extrême délicatesse : il ne juge pas, il ne condamne pas, et même s’il rappelle habilement en temps opportun à cette femme ses fautes actuelles et ses fautes passées, c’est dans une perspective de salut et de miséricorde.
Je pense, mes chers amis, que cette belle page de saint Jean a inspiré l’abbé Coiffet tout au long de sa vie de prêtre avec une mission bien précise : éveiller les âmes à l’amour de Dieu, leur révéler ses dons et sa miséricorde, mais aussi et surtout les aider à prendre conscience de la beauté de la vie ici-bas lorsqu’elle est dirigée vers la splendeur du Ciel.
Alors bien sûr, le Bon Dieu, pour ce faire, avait équipé l’abbé Coiffet en conséquence : il lui avait donné une carrure impressionnante et un tempérament de feu. L’abbé avait en outre cette capacité peu commune de susciter trois types de réactions successives chez ses interlocuteurs, qu’il s’agisse d’un petit pèlerin de Chartres dans le chapître enfant, d’un scout du Chesnay, d’un lycéen de l’Espérance, d’une mère de famille nantaise, d’un séminariste à Wigratzbad, d’un viticulteur bordelais, d’un général cinq étoiles ou d’un prélat dans son évêché.
La première réaction, c’était tout d’abord la sympathie car l’abbé Coiffet était d’un naturel jovial et prévenant. On retrouvait chez lui un je ne sais quoi de Jean Gabin, de Lino Ventura, et du Capitaine Haddock. Il possédait en outre cette capacité à mettre son interlocuteur, pourvu qu’il soit bienveillant à son égard, dans un rapport immédiat d’estime et de confiance. Auprès de lui, on se sentait écouté et compris.
La seconde réaction, c’était l’intérêt, car à une intelligence naturelle et à un esprit curieux et alerte, ses parents et ses éducateurs n’avaient pas manqué de greffer une bonne formation intellectuelle, humaine et même artistique ; et il n’est nul doute que ses parents et toute la fratrie de la place Bellecour ont eu pour lui, le petit dernier de la famille, un rôle essentiel.
Même si son père était mort prématurément, alors que le jeune Denis était au séminaire, celui-ci a gardé toujours une profonde admiration pour un homme au caractère bien trempé et aux valeurs solidement ancrées ; un homme dont le bon sens faisait l’unanimité autour de lui. On l’imagine, répondant à son fils qui lui annonçait sa prochaine rentrée à la Grande Chartreuse : « A la semaine prochaine ! ». Et la semaine suivante, le jeune Denis était de retour. Par ailleurs, l’abbé aimait à rappeler cet évènement de mai 68, lorsque des agitateurs firent irruption dans l’entreprise paternelle à Lyon afin de mutiner les employés, et qu’ils se firent mettre dehors sans le moindre ménagement par ces mêmes employés : « On ne touche pas au patron ! »
Peut-être cet évènement a-t-il consolidé une conviction durable chez un jeune homme qui allait vivre son sacerdoce dans les années perturbées de l’après-Concile : le respect du père ; le respect de l’autorité légitime. En 1988, le cœur brisé mais l’âme en paix, il quittera ainsi celui qui pour lui était pour lui un seconde père à Ecône, afin de rester fidèle à celui qui incarne à la fois la paternité suprême et l’autorité, c’est-à-dire le pape : « Je vous quitte, dira-t-il à Mgr. Lefebvre, en raison des principes mêmes qui m’ont été transmis dans votre propre séminaire ».
L’autre personnalité qui aura sur le jeune prêtre une influence de premier ordre, ce sera le curé de Garges les Gonesse, « Monsieur le Curé », comme il l’appelait. Le vieux prêtre lui transmettra, si je puis dire, « les vieux trucs du métier », qui ne s’apprennent pas dans un séminaire, mais sur le terrain. C’est lui, en particulier, qui aidera le jeune Denis à devenir un vrai pasteur : un bon pasteur. Et cela commença ici-même, à Saint Martin de Bréthencourt.
Enfin, la troisième réaction que l’abbé Coiffet provoquait chez son interlocuteur, eût-il des sentiments hostiles à son égard, c’était après la sympathie, après l’intérêt, une certaine admiration. Admiration en raison de sa capacité à entraîner les autres, de rebondir face aux échecs, de persévérer dans les difficultés, mais aussi admiration provoquée par sa foi profonde et cette certitude qui ne l’avait jamais quittée, cette voix intérieure qui lui rappelait sans cesse que le Seigneur, pour des raisons que lui seul connait, avait voulu qu’un jour il soit son prêtre.
L’homme de Dieu forçait aussi l’admiration, car malgré sa stature, son charisme, sa gouaille, ses éclats de rire, ses envolées lyriques, ou ses prières du soir qui nous nouaient à tous la gorge dans les bivouacs de Choisel ou de Soulaires, il n’a jamais été celui qui s’impose, celui qui écrase, celui qui recherche le pouvoir, celui qui court après l’estime ou la récompense.
Quand on lui propose une responsabilité, que ce soit dans un apostolat, que ce soit Supérieur de District ou aumônier général de Notre-Dame de Chrétienté, il l’accepte en y voyant la volonté de Dieu, tout en estimant qu’il y a sans doute plus compétent que lui pour cette charge ; le pouvoir pour le pouvoir ne l’intéresse pas ; et quand il pense que le temps est venu de passer la main, il remet sa charge sans aigreur. Combien de fois n’a-t-on pas entendu ce fameux « place aux jeunes ! », qui traduisait si bien la confiance qu’il accordait aux autres, parfois à ses dépens, mais aussi la certitude qu’une autre aventure, qu’un autre défi l’attendait ailleurs.
Finalement, mes chers amis, notre bon abbé ressemblait sur bien des plans au saint patron de la Fraternité à laquelle il appartenait : comme lui, il était plein d’enthousiasme, d’une foi solide comme le granit breton, capable de fédérer, de motiver, mais aussi comme Pierre il était épicurien à ses heures, gaffeur en de nombreuses occasions, en particulier lorsqu’il programmait plusieurs invitations ou cérémonies le même jour dans les quatre coins de notre beau pays. Et ce qui était merveilleux, c’est que personne n’arrivait vraiment à lui en vouloir !
Mais tout comme saint Pierre aussi, mes chers amis, l’abbé Coiffet a sans doute entendu dans son cœur cette parole du Seigneur Jésus : « En vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. ». Il y a plusieurs manière de comprendre le verbe « ceindre ». Dans le langage biblique, cela signifie : «se tenir prêt pour la marche, ou pour l’action ». Les talents de l’abbé et la grâce de Dieu ont donc favorisé un ministère fécond qui a marqué les scouts, les paroissiens et les milliers de pèlerins de Chartres.
Mais voilà mes chers amis, le verbe « ceindre » veut dire aussi être prisonnier, être enchaîné. Et pour être le disciple du Seigneur, il faut prendre parfois prendre sa croix pour le suivre. Aussi l’abbé fût-il enchaîné pendant neuf mois par la maladie et il alla, comme saint Pierre, là où il ne voulait pas aller, c’est-à-dire à l’hôpital, dans ce lieu de souffrance, d’humiliation, de dépendance, puis d’anéantissement. Toutefois, nous le savons, Notre Seigneur a donné un éclairage merveilleux à ce mystère de la souffrance et de la mort : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ».
Désormais, mes chers amis, il nous reste deux choses à faire : la première est de continuer de prier pour lui, et c’est ce que nous faisons en ce moment ; la seconde est de nous montrer dignes de l’endroit qu’il nous a montré pendant toute sa vie de prêtre et dans lequel, nous l’espérons, il nous attend. Que nous soyons neveux ou cousins, prêtres, amis de longue date ou connaissances plus lointaines, nous lui sommes tous redevables de quelque chose et par conséquent, nous nous sentons tous d’une certaine manière héritiers. A nous de marcher à sa suite ; à nous de continuer notre aventure avec le Christ pour chef et pour guide.
Nous pouvons parfois être harassés par les difficultés de cette vie : situation douloureuse dans l’Eglise, surtout pour ceux qui aiment la Messe traditionnelle à laquelle l’abbé Coiffet était tant attaché ; crise de la famille ; crise de la société ; culture mort en pleine expansion et par-dessus tout, peut-être, difficultés ponctuelles ou récurrentes dans notre combat spirituel.
C’est là, mes chers amis, qu’il nous faut imaginer un lieu qui ressemble un peu au bivouac de Gas le soir de la Pentecôte avec une foule immense, des chants, des rires d’enfants, des gens harassés de fatigue et pourtant souriants, des millions d’inconnus, le visage buriné par la chaleur et le corps fourbu, des scouts qui se saluent, une magnifique adoration qui se prépare dans un endroit ombragé, la douceur du soleil qui se couche, des vieux amis qui se retrouvent ici ou là… Et dans ce lieu de joie et de paix, il nous faut imaginer notre cher abbé entouré de ses amis lumineux, l’abbé Christian-Philippe Chanut, l’abbé Claude Michel, Jean-Marie Sorlot et tant d’autres, pourquoi pas – rien n’est impossible à Dieu !- avec une cigarette dans la main droite et un verre de whisky dans la main gauche, dire à chacun d’entre nous, avec son bon sourire, son regard bienveillant, et d’une voix rauque et paternelle : « Continue ton pèlerinage ; marche droit et sois fidèle ; si tu savais le don de Dieu ! ». Amen.
Quatrième dimanche après la Pentecôte : “ils laissèrent tout et le suivirent”
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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Introït : Dominus illuminatio
Nous avons abordé avec le troisième dimanche après la Pentecôte (pour les chorales qui ne font pas la solennité de la fête du Sacré-Cœur) la longue série des dimanches de ce temps liturgique, qui sont des dimanches ordinaires, pour lesquels le célébrant revêt des ornements verts. Nous avons dit que durant cette période l’Église s’efforce, par les chants du propre de la messe, de nous inspirer les sentiments qui doivent habiter l’âme chrétienne durant son séjour sur la terre, en utilisant principalement le livre des psaumes qui en constitue l’expression inépuisable. Elle le fait par petites touches, dans un désordre apparent, qui est en réalité l’œuvre du Saint Esprit.
On peut cependant trouver en ces premiers dimanches après la Pentecôte un sentiment dominant, qui est la confiance en Dieu : nous savons que nous sommes faibles, et incapables par nous-mêmes de surmonter les difficultés et les tentations qui nous assaillent, mais Dieu est tout puissant, et il nous aime, et si nous mettons notre confiance en lui nous n’avons rien à craindre. Un psaume exprime particulièrement ces dispositions de l’âme, c’est le psaume 26, composé par David lorsqu’il fut investi de la royauté, se sentant humainement démuni devant les périls qui le menaçaient ; ce psaume figurera à plusieurs reprises dans les messes les prochains dimanches, et dès celui-ci, en voici le début dans l’Introït …
Dominus illuminatio mea et salus mea, quem timebo ? Dominus defensor vitæ meæ, a quo trepidabo ? Qui tribulant me inimici mei, infirmati sunt et ceciderunt.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je peur ? Le Seigneur est le défenseur de ma vie, pourquoi tremblerais-je ? Les ennemis qui m’assaillent, c’est eux qui chancellent et tombent.
On psalmodie à la suite le verset suivant du psaume 26 :
Si consistant adversum me castra, non timebit cor meum.
Même si une armée se dresse contre moi, mon cœur est sans crainte.
La mélodie calme et douce fait de cet Introït une prière pleine de ferveur et d’assurance. On remarquera au début de la deuxième phrase la même intonation qu’à la première phrase, mais une quarte plus haut, ce qui indique une insistance très marquée. Cette deuxième phrase se termine par une interrogation remontant à l’aigu d’une manière qui pourrait paraître angoissée, si la troisième phrase ne revenait à la calme assurance du début.
Graduel : Propitius esto
Après la confiance en Dieu qu’exprimait l’Introït du quatrième dimanche après la Pentecôte, nous trouvons dans le Graduel un autre sentiment chrétien, la contrition de nos péchés : nous reconnaissons que les souffrances de cette vie sont un châtiment, et nous supplions Dieu de nous pardonner et de nous libérer. Le texte est tiré du psaume 78, qui est souvent utilisé dans la liturgie du Carême ; c’est une complainte du peuple élu, vaincu, emmené en captivité, et qui se tourne vers Dieu avec repentir :
Propitius esto, Domine, peccatis nostris, nequando dicant gentes : Ubi est Deus eorum ? Adjuva nos, Deus salutaris noster, et propter honorem nominis tui, Domine, libera nos.
Seigneur, pardonnez-nous nos péchés ; que les païens ne disent pas : où est leur Dieu ? Venez à notre secours, Dieu de notre salut, et pour la gloire de votre nom délivrez-nous.
La mélodie, comme c’est généralement le cas pour les Graduels, est faite de formules que l’on retrouve en différents autres Graduels, spécialement dans ceux de ces premiers dimanches après la Pentecôte. C’est particulièrement le cas pour les trois grandes vocalises de la deuxième partie.
Alléluia : Deus qui sedes
Comme celui du troisième dimanche, le texte de l’Alléluia du quatrième dimanche après la Pentecôte est un hommage à la justice infinie et toute puissante de Dieu. Il est tiré du psaume 9, qui était déjà utilisé dans l’Offertoire de dimanche précédent ; c’est un cantique de louange au Seigneur, protecteur des faibles et défenseur des opprimés :
Deus, qui sedes super thronum et judicas æquitatem, esto refugium pauperum in tribulatione.
O Dieu qui siégez sur votre trône, et jugez avec équité, soyez le refuge des pauvres dans leur détresse.
La mélodie est très ornée et chargée de neumes. Dans la vocalise de l’Alléluia elle est joyeuse et pleine d’une calme assurance. Dans le verset il y a un net contraste entre les deux phrases : la première qui rend hommage à la majesté et à la justice divines, contient une immense vocalise sur le mot thronum, le trône où siège cette majesté, vocalise assez exceptionnelle, montant et descendant en une contemplation éperdue, pour s’élever finalement en une dernière montée jusqu’aux sommets de l’échelle ; la deuxième phrase, qui est une prière, est au contraire beaucoup plus calme, et elle retrouve pour finir la vocalise de l’Alléluia et sa paisible assurance.
Offertoire : Illumina
Après la confiance en Dieu, la contrition de nos péchés et l’acclamation de la justice divine, nous trouvons dans l’Offertoire du quatrième dimanche après la Pentecôte une supplication ardente, qui monte vers le Seigneur dans une grande détresse. Le texte est tiré du psaume 12, composé par David alors qu’il était sur le point de succomber aux attaques de ses ennemis, ne voyant plus humainement quelle solution y apporter. C’est pourquoi il demande d’abord à Dieu la lumière : à l’affirmation de l’Introït Dominus illuminatio mea, le Seigneur est ma lumière, répond cette demande :
Illumina oculos meos, nequando obdormiam in morte, nequando dicat inimicus meus : Prævalui adversus eum.
Éclairez mes yeux, pour que je ne m’endorme pas dans la mort, pour que mon ennemi ne dise pas : je l’ai emporté contre lui.
Nous pouvons faire nôtre cette prière lorsque nous sommes accablés par les doutes et les tentations, que nous n’y voyons plus clair, et risquons de succomber à la mort du péché. C’est alors que l’ennemi infernal pourrait se vanter de nous avoir vaincus, car c’est bien de lui qu’il s’agit, et on a dit de cet Offertoire que c’était la seule pièce grégorienne qui faisait parler le diable ; il faut entendre avec quelle voix grave et sombre il prononce son prævalui : je l’ai emporté. Dans l’ensemble la mélodie est très suppliante, avec des montées successives de plus en plus insistantes, puis, après la descente dans les profondeurs sur le mot prævalui, une finale plus douce et contemplative.
Communion : Dominus firmamentum
Nous retrouvons dans la Communion du quatrième dimanche après la Pentecôte le même sentiment de confiance en Dieu que dans l’Introït. Le texte est tiré cette fois du psaume 17, encore un psaume de David, dans lequel il exprime sa reconnaissance au Seigneur qui l’a délivré une fois de plus d’une grande épreuve. Nous avions déjà rencontré ce psaume à l’Introït du dimanche de la Septuagésime, et le texte de cette Communion, pris au début du psaume, figurait dans le verset de cet Introït :
Dominus firmamentum meum et refugium meum et liberator meus, Deus meus adjutor meus.
Le Seigneur est mon appui, mon refuge et mon libérateur, mon Dieu et mon secours.
On notera l’accumulation des adjectifs possessifs : c’est vraiment chacun de nous qui exprime personnellement sa confiance en Dieu dans le cœur à cœur de la Communion. La mélodie est très expressive, paisible, affirmative et pleine de ferveur. On remarquera comment les quatre substantifs firmamentum, refugium, liberator et adjutor ont leurs accents particulièrement bien soulignés.
Le concept de « guerre juste » : le cas de la guerre entre la Russie et l’Ukraine
La Nef consacre son dossier d’été sur la guerre juste, avec notamment un rappel sur le Magistère de l’Eglise, le cas de la dissuasion nucléaire, la nouveauté qu’est la robotisation, l’éthique dans l’Armée française, et une analyse du concept de la guerre juste par Pierre de Lauzun, avec un décryptage de cas pratiques, en Ukraine et à Gaza. Voici ce qu’il écrit sur l’Ukraine :
L’histoire des relations entre Russes et Ukrainiens est longue; le dernier épisode est la guerre menée depuis février 2022. Est-elle juste? La partie russe qui est à l’origine met en avant divers arguments (outre certains peu crédibles): la menace de l’Otan; le sort des russophones depuis 2014; l’histoire. Ils ne sont pas sans valeur: il y a eu une réelle poussée de l’Otan en Europe orientale, et le basculement de l’Ukraine peut être vu côté russe comme une menace grave. Mais ces arguments ne suffisent pas à justifier l’invasion. La recherche de solutions alternatives est restée très insuffisante; et le moyen utilisé est disproportionné.
En revanche, la défense ukrainienne paraît relever au départ de la guerre juste, même si de graves erreurs ont été commises (déclassement de la langue russe, bombardements de sa propre population dans le Donetsk, etc.). De même, les Occidentaux ont pris parti pour l’Ukraine et décidé de l’aider et de sanctionner l’agression, tout en évitant une guerre directe. Cela paraît justifié dans son principe. Mais cette guerre s’est prolongée, avec beaucoup de morts et de destructions. Or une fois enclenchée, la guerre a sa logique. C’est le choc de deux volontés contraires, dont la solution est recherchée dans la violence.
La sortie est dans le résultat sur le terrain: en général, la victoire d’une partie. Sinon la guerre se poursuit jusqu’à épuisement. C’est la logique à l’œuvre en Ukraine. La Russie contrôle 20 % de l’Ukraine; elle a une supériorité matérielle ; les sanctions ne l’ont pas mise à genoux : elle n’a pas de raison de s’arrêter. L’Ukraine vise à récupérer son territoire antérieur; elle a bien résisté; elle reçoit une aide conséquente: elle continue. Leurs buts de guerre sont incompatibles. Tant que ces facteurs seront à l’œuvre, la guerre continuera. Mais plus elle dure, plus les adversaires en subissent les effets, notamment l’Ukraine dont les infrastructures et l’économie sortiront dévastées (sans parler des victimes).
Les Américains ont eu bien des raisons d’aider les Ukrainiens, notamment donner un coup d’arrêt à la Russie. Cela renforçait leur hégémonie, avec un impact économique positif. Mais ces buts sont atteints, et ils peuvent dès lors vouloir une sortie. C’est a fortiori le cas avec Trump, désireux de se montrer homme de paix et de desserrer la proximité entre Russes et Chinois. Mais pour le moment il piétine.
La situation des Européens est différente: le coût de la guerre et des sanctions est élevé pour eux ; leur capacité à aider les Ukrainiens est limitée. Les sanctions les ont conduits à démanteler leurs entreprises en Russie, avec une perte de plus de 100 milliards. Or l’effet principal de ces mesures a été de conduire la Russie à réorienter son activité vers plus d’autonomie, à ressusciter un complexe militaro-industriel à la soviétique, et à se lier encore plus à la Chine. Le bilan n’est donc pas convaincant.
En outre, une victoire ukrainienne, avec la reconquête de tout son territoire, est désormais très improbable. Dans cette perspective, il faudrait négocier pour limiter les dégâts. Mais les Européens se placent dans une éthique de conviction. Il s’agit de punir la partie mauvaise: les Russes ont tort; ils ne doivent pas gagner. Et on inscrit cette guerre dans un grand récit de lutte des démocraties contre les régimes autoritaires. L’idée est alors que la Russie est dangereuse et qu’il faut l’arrêter dès que possible. Pourtant, piétinant devant la seule Ukraine, elle ne donne pas l’impression d’une puissance comparable à l’URSS. Mais les Européens sont désormais pris dans la logique de leur position. Ce faisant, ils risquent de reporter l’arrêt des hostilités à un niveau encore plus défavorable pour l’Ukraine. Si donc la réaction européenne initiale était justifiée, le jugement à porter n’est plus le même. Le souci de la paix devrait revenir au premier plan, une paix qui supposera des compromis – avant que l’Ukraine ne lâche complètement.
Compilation des témoignages sur l’avortement
Après plus d’une dizaine de témoignages vidéos avec des femmes ayant eu recours à l’avortement, l’ECLJ a compilé les passages les plus intenses pour faire ressortir la triste réalité de cet acte.
L’ECLJ agit pour que de véritables politiques de prévention de l’avortement soient mises en œuvre. Soutenez l’ECLJ en signant cette pétition.
Si vous souhaitez parler de votre expérience, vous pouvez nous écrire à [email protected] ou contacter l’Association “Mère de Miséricorde”: 0 800 746 966 / [email protected]
La nouvelle loi budgétaire de Donald Trump prévoit de suspendre pendant un an les subventions fédérales de Planned Parenthood
Le Sénat américain a validé à une voix près (grâce à JD Vance) mardi 1er juillet la nouvelle loi budgétaire de Donald Trump, qui prévoit notamment de suspendre pendant un an les subventions fédérales de Planned Parenthood.
Cette loi, votée par le Sénat mardi 1er juillet, prévoit notamment un durcissement migratoire et une hausse des dépenses militaires, financés par des coupes budgétaires santé publique, l’aide alimentaire et les politiques climatiques.
L’article 71113 prévoit ainsi de couper les subventions fédérales de toute institution « principalement engagée dans les services de planification familiale et de santé reproductive », qui pratique l’avortement et qui a touché plus de 80 000 dollars de Medicaid. Seul Planned Parenthood remplit ces critères.
D’après le dernier rapport annuel de Planned Parenthood, 200 centres de santé sexuelle dans 24 Etats différents sont menacés de fermeture. Les Républicains rappellent que l’alternative des centres de santé fédéraux (FQHC), qui ne pratiquent pas d’avortements, existe.
Planned Parenthood a déclaré qu’elle poursuivrait l’administration Trump. Alexis McGill Johnson, présidente et directrice générale de l’organisation, a fait cette annonce jeudi.
Le projet de loi, qui a été adopté par la Chambre des représentants jeudi par 218 voix contre 214 après des délibérations nocturnes, a été signé par le président Donald Trump. Alors que le texte initial du projet de loi adopté par la Chambre des représentants interdisait à l’organisation d’être financée pendant dix ans, le texte adopté par le Sénat ramène cette restriction à un an.
Planned Parenthood a reçu au moins 700 millions de dollars de fonds fédéraux par an, subventionnant ainsi des milliers d’avortements. Planned Parenthood a déclaré que, même en l’espace d’un an, 200 de ses 600 centres répartis dans tout le pays pourraient être contraints de fermer leurs portes en raison des réductions de financement.
Par ailleurs, le gouverneur de la Caroline du Sud, qui interdit l’avortement à partir de six semaines de grossesse, a pris un décret interdisant aux cliniques pratiquant des avortements de bénéficier d’un financement de l’État au titre de Medicaid. Planned Parenthood a intenté un procès et la décision de la Cour suprême a rejeté ce procès, permettant à l’État d’éjecter Planned Parenthood de son programme Medicaid. Cette décision obligera probablement Planned Parenthood à réduire ses services, voire à fermer des cliniques en Caroline du Sud.
Brent Leatherwood, président de la Commission pour l’éthique et la liberté religieuse (Ethics & Religious Liberty Commission), s’est particulièrement félicité de la suppression du financement de Planned Parenthood, un objectif de longue date pour les baptistes du Sud et la plus grande priorité législative de l’ERLC.
“L’instauration d’une véritable culture de la vie commence par l’arrêt du financement de Planned Parenthood par l’argent des contribuables. C’est précisément ce que le Congrès a fait”
“L’ERLC félicite le Congrès pour l’adoption de cet important projet de loi de réconciliation, qui comprend des politiques pro-vie et pro-famille essentielles. Avec les deux chambres qui votent maintenant pour défaire Planned Parenthood pour la première fois dans l’histoire de notre nation, il s’agit d’une étape vraiment historique pour le caractère sacré de la vie. Bien que cette disposition soit limitée à un an, elle jette les bases d’une action future visant à empêcher tout financement par le contribuable de l’industrie de l’avortement.
“Le mouvement pro-vie a passé un demi-siècle à s’efforcer de renverser l’arrêt Roe. Nous ferons preuve de la même détermination pour élaborer des propositions visant à garantir que plus jamais un seul dollar fédéral ne subventionnera la destruction de la vie”.
Martyres d’Orange : des religieuses sous la terreur
Dans Les Belles figures de l’Histoire, Aymeric Pourbaix reçoit le père Jean-François Thomas et Véronique Jacquier :
La position de l’Église demeure inchangée concernant la franc-maçonnerie et se fonde sur trois éléments
Dans le numéro de la Nef de cet été, Benoît Dumoulin revient sur la visite d’Emmanuel Macron à la Grande Loge de France, une première pour un président en exercice. Extrait :
[…] Son propos a le mérite de la clarté et permet de mieux comprendre pourquoi l’Église continue d’interdire aux catholiques de devenir francs-maçons. Depuis le pape Clément XII en 1738 jusqu’à François en 2023, en passant par Benoît XIV, Pie VII, Léon XII, Pie VIII, Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII et Jean-Paul II, la position de l’Église demeure inchangée concernant la franc-maçonnerie et elle se fonde sur trois éléments :
1. Le relativisme doctrinal, c’est-à-dire la volonté de n’admettre aucune vérité extérieure à l’homme, que ce soit sur un plan naturel ou surnaturel. Ni loi naturelle, ni Révélation chrétienne pourrait être la devise des francs-maçons pour qui la raison subjective est l’unique étalon de mesure: « Ils nient que Dieu soit l’auteur d’aucune révélation. Pour eux, en dehors de ce que peut comprendre la raison humaine, il n’y a ni dogme religieux, ni vérité, ni maître en la parole de qui, au nom de son mandat officiel d’enseignement, on doive avoir foi », affirme Léon XIII dans Humanum Genus (1884).
2. Le combat contre la civilisation chrétienne: quelle que soit l’obédience maçonnique, les francs-maçons entendent combattre l’influence sociale et politique du christianisme, notamment dans les institutions et les mœurs, même si cette dimension est plus présente au Grand Orient qu’à la Grande Loge. Voilà pourquoi ils sont si attachés à la laïcité dont ils ont une vision intransigeante, voire sectaire. Ils revendiquent d’ailleurs hautement les luttes anticléricales menées par leurs aînés sous la IIIe République.
3. Enfin, le culte du secret, les rites initiatiques et autres pratiques ésotériques forment une résurgence moderne de la gnose, hérésie des premiers temps de l’Église qui réservait la connaissance à un petit groupe d’initiés. L’inverse du christianisme où aucune vérité n’est cachée.
C’est désormais une habitude de compter la franc-maçonnerie au rang des interlocuteurs légitimes des pouvoirs publics, en tant que représentants des grandes traditions spirituelles et philosophiques de France, au même titre que les représentants des religions. Cela explique qu’ils soient régulièrement auditionnés par les parlementaires dans le cadre des projets de loi dits sociétaux. Mais compte tenu de leur désir d’influencer la société et de leur fonctionnement secret, ne serait-il pas plus juste de les considérer comme des lobbyistes et de les obliger à s’enregistrer comme représentants d’intérêt devant la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avec toutes les obligations déontologiques qui en découlent ? Quand un ancien dignitaire maçonnique affirme que 35 % des parlementaires seraient membres de la Fraternelle, cette mesure n’est malheureusement pas pour demain…
Le maire de Saint-Germain-en-Laye achève d’enterrer la droite locale
Communiqué d’Audace pour Saint-Germain (APSG), le groupe de l’union des droites siégeant dans l’opposition municipale à Saint-Germain-en-Laye (78) :
Vendredi 4 juillet, Emmanuel Macron visitait la Maison natale Claude-Debussy au 38, rue au Pain (78100 Saint-Germain-en-Laye). Bloquant ainsi pendant près de cinq heures, un matin de marché et en plein pendant les soldes, l’accès aux magasins de cette voie centrale, le président de la République a été reçu par le maire, Arnaud Péricard.
Lors des élections municipales de 2020, le groupe Audace pour Saint-Germain avait déjà relevé l’éclectisme du candidat Arnaud Péricard, soutenu par quelque huit formations politiques – nationales et locales.
La chute de popularité d’Emmanuel Macron : seulement 22 % d’opinions favorables, soit – 4 points en deux mois (Elabe/ Les Echos, 03/07/25) semblait ces derniers mois ramener au bercail l’ancien LR. C’est ainsi que la fédération Les Républicains des Yvelines a organisé dans notre ville sa galette des Rois le 21 janvier.
Las, à l’image d’un gouvernement qui tire à hue et à dia et réunit des MODEM mous, des LR durs et des EPR raides, la majorité municipale ne sait plus à quel saint se vouer. Adepte d’une communication intensive, porte-parole d’Edouard Philippe, Arnaud Péricard oscille comme le pendule entre majorité et opposition, au gré du temps, à la tête d’une coalition hétéroclite de grands droitiers et de vrais centristes.
Dans une ville en déclin, désertée sous son mandat par le PSG et par la maternité, où des pas-de-porte de plus en plus nombreux attendent un repreneur, Arnaud Péricard aura fait reculer la droite comme jamais. Entre les scrutins de 2022 et 2024, le résultat des LR a été divisé par deux tandis que triplait celui du RN. Quant à l’extrême-gauche, elle a progressé, en voix, de moitié en deux ans.
Saint-Germain-en-Laye est une ville entreprenante et pondérée, attachée au travail, au patrimoine et à la tranquillité.
L’agitation et l’inconstance de cette fin de mandat déplaisent tout particulièrement à l’approche d’un scrutin municipal qui nous invite au contraire à nous concentrer sur la vie locale et sur les besoins immédiats des Saint-Germanois : se loger, se déplacer, vivre en sécurité, accéder à des services.
Entre national et local, entre la droite et le centre, il faut choisir !
En avant-première, le film Sacré Cœur diffusé à Paray-le-Monial
SACRE CŒUR a été présenté en avant-première vendredi dernier, 27 juin, à Paray-le-Monial, devant plus de 1330 personnes venues assister aux fêtes du Sacré Cœur et à la clôture de l’année jubilaire (350e anniversaire des apparitions de Jésus-Christ à sainte Marguerite-Marie). Standing ovation finale pour les réalisateurs qui étaient présents et très émus.
SACRE CŒUR sortira sur les écrans de cinéma le 1er octobre prochain, mais vous pouvez d’ores et déjà prévoir une séance spéciale près de chez vous. Parlez-en à votre curé dès maintenant pour programmer un bel événement pour la rentrée paroissiale. En fonction de la mobilisation attendue pour cette séance, il est tout à fait possible d’envisager de faire venir les réalisateurs ou l’un des intervenants du film à cette occasion.
Pour organiser une telle séance dans votre cinéma favori, n’hésitez pas à contacter Joséphine ([email protected] – pour tout l’ouest de la France) ou Coralie ([email protected] – pour tout l’est) cet été.
Lancement de SPUCTV
Voici des nouvelles toutes fraiches de la “Société pour L’Enfant à Naître” qui devraient intéresser beaucoup de lecteurs.
“Je suis ravi de pouvoir partager avec vous la nouvelle d’un tout nouveau projet sur lequel l’équipe des communications travaille depuis six mois. Dans un peu plus de deux semaines, SPUCTV sera lancé, avec le premier épisode d’une nouvelle émission de magazine hebdomadaire : Heartbeat. Chaque semaine, nous vous proposerons des interviews de personnalités pro-vie, les dernières nouvelles nationales et internationales et l’occasion d’approfondir des questions controversées.”
“SPUCTV fera partie intégrante de la mission globale de SPUC visant à mettre fin à l’avortement, par le biais de changements législatifs et culturels.
N’oubliez pas de vous abonner à notre chaîne SPUCTV et de la partager avec toutes les personnes que vous connaissez et qui s’intéressent à la cause pro-vie ! Nous aimerions connaître votre avis, à vous, nos sympathisants, sur les sujets que vous souhaiteriez voir abordés dans les prochains épisodes de Heartbeat.
Je suis ravi de lancer SPUCTV et j’espère que vous nous rejoindrez dans cette aventure passionnante !”
Cordialement,
Peter Kearney
Communications Manager
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
5 juillet 1925-2025: hommage à Jean Raspail
Né le 5 juillet 1925, Jean Raspail aurait eu cent ans aujourd’hui.
Une bonne occasion pour prier pour l’auteur du “Camp des saints” ou de “Sire” – et le remercier pour tout la fidélité qu’il a témoignée au Royaume de France, abandonné par ceux qui prétendent le gouverner et qui, en réalité, l’asservissent à des intérêts étrangers!
RIP.
Traditionis custodes : Un nouveau livre confirme le rapport officiel du Vatican
Suite aux révélations de Diane Montagna sur le rapport officiel du Vatican qui a servi à justifier la publication de Traditionis Custodes, le bureau de presse du Vatican a déclaré que ce qui avait été publié était partiel et que la décision de François s’est aussi appuyée sur d’autres rapports. Or François lui-même a justifié ses restrictions par le questionnaire aux évêques dont on sait désormais pourtant qu’il était positif.
Ces révélations ont précipité la publication d’un livre, intitulé La liturgie n’est pas un spectacle : Le questionnaire aux évêques sur l’ancien rite – Une arme de destruction massive ? Il contient non seulement les sections du rapport officiel de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur son enquête auprès des évêques, mais aussi une section clé supplémentaire. Il est co-écrit par le liturgiste italien et ancien consulteur des Congrégations pour la doctrine de la foi et le culte divin, don Nicola Bux, et l’ancien rédacteur en chef de L’Osservatore Romano du Vatican, le journaliste italien Saverio Gaeta. Initialement prévu pour une sortie en octobre 2025, l’éditeur a pris la décision de rendre le livre disponible en ligne après avoir vu le rapport de Diane Montagna.
Un chapitre du livre, intitulé « La consultation scellée », contient ce qu’il appelle « la partie la plus intéressante du dossier, c’est-à-dire l’évaluation globale ». Le texte correspond à la version originale italienne publiée le 1er juillet. Un autre chapitre du livre, intitulé « Le Florilège du dossier », comprend la collection de citations tirées des réponses reçues des diocèses. Il correspond au recueil de citations publié le 1er juillet. Un troisième chapitre du livre, intitulé « Le questionnaire en détail », présente ce qui n’a pas été divulgué jusqu’à présent : des extraits choisis des résumés de chaque continent et des pays à l’intérieur de ces continents.
Le père Bux et Gaeta ont découvert des résumés contenant des données détaillées et précieuses sur la manière dont Summorum Pontificum était mis en œuvre, ou parfois ignoré, dans chaque pays. Par exemple, ils notent que « sur les 178 diocèses latins des États-Unis, 65% ont répondu, soumettant 115 rapports » et que « 62% des évêques rapportent que la FE [Forme Extraordinaire] répond à un besoin pastoral exprimé par les personnes qui, grâce à elle, mènent une vie de foi riche, profonde et fructueuse ». En revanche, ils notent « l’extrême faiblesse de la participation des diocèses sud-américains » qui « a conduit les responsables de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à suggérer que cela pouvait être dû à »la présence de la FSSPX, puisque la Fraternité est présente dans tous les pays d’Amérique du Sud, avec un grand séminaire, 10 prieurés, 61 chapelles et 8 écoles”. En fait, aucune réponse n’a été reçue de l’Argentine, du Chili, de l’Équateur, des Îles Falkland, du Pérou ou du Venezuela”.
De même, aucune réponse n’a été reçue de la part de nombreux pays d’Afrique. La synthèse sur le continent africain note cependant que “dans les trois régions où elle a été célébrée, les réponses ont exprimé un soutien total : Bénin (« Il n’y a que des aspects positifs, elle contribue à l’enrichissement et à la paix »), Gabon (« Aspects positifs : le silence, la méditation, la solennité du rite ; la forme est propice à l’approfondissement de la foi, elle transporte dans les sphères célestes ; et aspects négatifs : variété limitée des textes, la langue latine peut créer une barrière ou conduire à une distraction mentale »), Maurice (« Satisfaction générale après une période d’incompréhension »).
Par ailleurs, le résumé sur la France note que « sur les quatre-vingt-quinze juridictions latines en France, quatre-vingt-sept ont soumis un rapport ». Les réponses révèlent que « dans 80% d’entre elles, la messe dans la FE a été célébrée dans au moins un lieu, répondant à un besoin pastoral spécifique ». Relevant les aspects positifs et négatifs mis en évidence par les évêques français et leurs recommandations, la synthèse indique que :
« 42 % des évêques demandent que, d’une manière ou d’une autre, l’enrichissement mutuel des deux formes soit encouragé ; 17 % soulignent la nécessité de veiller à ce que les fidèles attachés à la forme extraordinaire ne vivent pas trop isolés du reste du diocèse, en favorisant toujours un esprit d’ouverture et de respect mutuel ; [tandis que] 13 % suggèrent de ne rien changer à l’équilibre pacifique que Summorum Pontificum a permis d’instaurer. »
Il ne s’agit là que d’un échantillon des résumés des continents et des pays. Le livre contient également d’autres données et analyses qui n’ont pas été divulguées jusqu’à présent.
La Vie est toujours un bien : le nouveau manuel de la pastorale de la vie
À l’occasion des 30 ans de l’encyclique Evangelium Vitæ du pape Jean-Paul II (25 mars 1995), le dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie a publié un manuel intitulé :
LA VIE EST TOUJOURS UN BIEN : Initier des processus pour une Pastorale de la vie humaine
Le cardinal Farrell, préfet du dicastère, nous encourage à servir la vie de manière résolue et organisée :
« Nous devons veiller à ce que la valeur de la vie soit comprise et adoptée par les nouvelles générations. La dignité inaliénable de chaque être humain doit être inconditionnellement respectée.
À cette fin, j’invite tous les évêques, prêtres, religieux et laïcs à lire le présent manuel et à travailler à l’élaboration d’une Pastorale de la Vie humaine organique et structurée, capable de former de manière adéquate les agents pastoraux, les éducateurs, les enseignants, les parents, les jeunes et les enfants au respect de la valeur de la vie.
Je parle d’une pastorale ecclésiale “organique”, car l’Église est un organisme vivant et dynamique : c’est le Corps du Christ qui grandit. Le don inestimable de la vie lui est confié. En tant que telle, elle est appelée à toujours défendre, promouvoir et servir la vie, toute vie humaine.
La Pastorale de la Vie doit donc impliquer tous les “organes” qui composent le Corps de l’Église, tous les fidèles, pasteurs et laïcs. Elle doit être une préoccupation constante et dynamique de chaque fidèle baptisé pour engendrer une action pastorale unitaire, claire et cohérente, mais en même temps bien intégrée dans toutes ses parties.»
Remercier nos évêques pour leur action contre l’euthanasie et le suicide assisté
Proposition d’action du réseau vie :
Depuis maintenant des années, nos évêques se battent pour éviter la légalisation de l’euthanasie et le suicide assisté.
Nous vous proposons, alors que le débat reprendra à l’automne au Sénat, de profiter de l’été pour écrire à nos évêques et leur dire combien nous les remercions pour leurs actions passées et les encourageons pour les actions futures en faveur de la vie fragile.
Pour connaître l’adresse postale de votre évêque et le site internet de son diocèse, il suffit de consulter la carte fournie par le site de la Conférence des évêques de France ci-dessous.
Si nous ne soutenons pas nos pasteurs, personne ne le fera à notre place.
Quand le Pape Léon XIV parle de son enfance et de son assistance à la messe
Lors d’une rencontre le 3 juillet, avec 600 enfants et jeunes du patronage, au Vatican :
“Avec maman et papa, nous allions à la Messe chaque dimanche. A l’âge de 6 ans environ, j’ai servi la Messe en paroisse. Avant d’aller à l’école paroissiale, il y avait la Messe à 6h30 du matin. Maman nous réveillait et nous disait : “Allons à la Messe.” Servir la Messe me plaisait beaucoup; parce que déjà quand j’étais petit, on m’avait enseigné que Jésus est toujours proche, que le meilleur ami est toujours Jésus. Et qu’à la Messe, c’était une manière de trouver cet ami. Etre avec Jésus. Ceci, même avant de faire ma Première Communion. C’était en latin. Nous devions apprendre encore le latin pour la Messe. Pour moi, après, la langue a changé, c’est devenu l’anglais. Aux Etats Unis nous parlions anglais. Pour vous, ce serait l’italien. La chose n’était pas tellement en quelle langue on célébrait la Messe, mais plutôt avoir l’expérience de rencontrer d’autres enfants avec qui nous servions la Messe ensemble. Leur amitié. Et toujours, la proximité avec Jésus dans l’Eglise.”
«Andavi a Messa da bambino?»
Una bambina lo ha chiesto a Papa Leone XIV durante il Campo Estivo in Vaticano — e i suoi occhi si sono illuminati mentre ricordava di aver trovato il suo più grande Amico, Gesù, alla Messa delle 6:30 del mattino. pic.twitter.com/HeySm3gIeq
— EWTN Italia 🇮🇹 (@EwtnItalia) July 4, 2025
Septième 1er samedi du mois du jubilé: 5 juillet 2025 au Puy en Velay
De Salve-Corda:
L’idéal républicain meurt d’une overdose
Le franc-maçon Laurent Kupferman, engagé au sein du Grand Orient de France, a été retrouvé mort mercredi 2 juillet en fin de matinée dans un logement de Fontainebleau. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’essayiste et chroniqueur de 59 ans avait échangé avec deux hommes, de 39 et 58 ans, sur un site de rencontre avant de les rejoindre. Ensemble, ils auraient consommé du GHB et de la 3MMC, des drogues de synthèses. Quelques heures plus tard, vers 8h00, les deux hommes ont retrouvé l’écrivain inanimé. Une enquête pour «homicide involontaire» a été ouverte et les deux hommes ont été placés en garde à vue.
Le site 450.fm, qui se décrit comme «le journal de la franc-maçonnerie sous tous ses angles» a rendu hommage à
«l’essayiste, chroniqueur littéraire et franc-maçon engagé au sein du Grand Orient de France qui a marqué son époque par son érudition, son humanisme et son dévouement aux idéaux républicains».
Lors du débat sur la loi dénaturant le mariage en 2013, le site du magazine homosexualiste Têtu rappelait l’engagement duGrand Orient de France « en faveur de l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe ». Etait interrogé sur ce point Laurent Kupferman « coauteur avec Emmanuel Pierrat de Ce que la France doit aux francs-maçons, aux éditions First »
« C’est à la fois un engagement pour le respect de la laïcité, et en faveur du projet de loi sur le mariage et l’adoption pour tous explique M. Kupferman. Le communiqué du Grand Orient de France en novembre est sans ambiguïté sur ces points. D’un côté il condamne au nom de la laïcité les propos du Cardinal Jean Vingt-Trois, en parlant d’imprécations stigmatisantes et en rappelant que les églises doivent se restreindre à la seule sphère spirituelle. De l’autre, il affirme son soutien à ce projet de loi qui vise à assurer une reconnaissance républicaine du libre choix matrimonial, au nom de l’égalité des droits. ».
322 actes antichrétiens ont été enregistrés en 2025, contre 284 sur la même période en 2024
Le ministère de l’Intérieur a indiqué jeudi que sur les cinq premiers mois de l’année
- 504 actes antisémites ont été recensés, contre 662 sur la même période en 2024, soit une baisse de 24 %. Ils restent toutefois en augmentation de 134 % par rapport à janvier-mai 2023.
- 322 actes antichrétiens ont été enregistrés en 2025, contre 284 sur la même période en 2024, soit une hausse de 13 %.
- 145 actes antimusulmans ont été recensés, contre 83 en 2024 sur la même période.
Incorrigible Amérique
D’Antoine de Lacoste dans Politique Magazine :
Donald Trump pourra dorénavant difficilement concourir pour le prix Nobel de la Paix. Certes, ce prix inutile est largement déconsidéré, atteignant même le grotesque lorsque le jury l’attribua à Barack Obama qui n’avait rien fait pour et qui participa ensuite massivement à l’agression contre la Libye, Etat souverain.
Pourtant, il se dit aux Etats-Unis que le président américain en rêve. Oui mais voilà, être aux commandes de la plus grande puissance militaire du monde finit par donner le vertige. Il faut être digne de ses prédécesseurs, assumer la « destinée manifeste », décider qui a le droit d’avoir une force nucléaire, épauler Israël, l’allié consubstantiel au rôle messianique tant mis en avant par les évangéliques américains, soutiens décisifs de Trump.
Alors il a frappé avec l’opération Midnight Hammer (marteau de minuit). Dans la forme avec habileté : les ruses et les leurres furent multiples. Des avions non destinés aux bombardements de l’Iran volaient vers le Pacifique, tandis que sept furtifs B2 traversaient l’Atlantique hors de vue des radars. Des discussions importantes devaient reprendre dimanche 22 juin avec les Iraniens, l’attaque eut lieu quelques heures avant.
Comme le Hamas avait endormi Israël, auquel il doit son ascension, l’Amérique a endormi les mollahs, déjà éprouvés par les bombardements israéliens qui ont anéanti leurs défenses aériennes, à défaut de leurs missiles balistiques d’attaque et de leurs centrifugeuses profondément enterrées. On ne sait pas encore si les fameuses bombes GBU-57 ont explosé suffisamment en profondeur pour détruire le site de Fordo, le plus enterré, mais peu importe, la démonstration est là.
Personne n’aurait parié sur cette décision il y a quelques mois. Trump avait tant critiqué les mauvaises habitudes américaines consistant à intervenir partout, à être le gendarme du monde ce qui coûtait une fortune et à décider quel régime avait le droit de vivre ou quel autre il fallait détruire, que l’on a un peu cru à une évolution salutaire de la géopolitique américaine. Le bilan parlait tellement de lui-même : le désastre des expéditions afghanes, irakiennes, libyennes, le soutien aux islamistes syriens, bosniaques, afghans, le bombardement honteux de la Serbie, l’abandon de multiples alliés comme le Sud-Vietnam, le Cambodge et le Laos, rien n’a marché, rien n’était moral, rien n’était intelligent. Et moins ça marchait, et plus on recommençait. L’écrivain Mark Twain a finement commenté (dès le XIXe siècle) l’amour de l’Amérique pour la guerre : « Dieu a inventé la guerre pour que l’Amérique apprenne la géographie. »
L’historien Philippe Conrad a décompté qu’en 249 ans d’existence l’Amérique a organisé plus de 400 interventions dans le monde et n’a été en paix que 20 ans. Trump n’a finalement pas échappé à cet ADN guerrier et impérialiste.
On s’en doutait depuis son départ précipité du G7, instance dont il n’a rien à faire et, cette fois, on ne peut que lui donner raison. Notre grand stratège, Emmanuel Macron, se crut obligé de se mettre en avant (une habitude pathologique) en affirmant que Trump partait négocier un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Il n’en savait rien et s’est fait remettre à sa place comme un enfant : « Volontairement ou pas, Emmanuel se trompe toujours. » Reconnaissons que c’est assez savoureux. Il faut lire à ce propos l’excellent essai de Thomas Boussion, L’immaturité permanente, pour mieux comprendre le mode de fonctionnement du néant infantile au pouvoir dans notre pays, qui aura du mal à s’en relever.
La décision de Trump n’a pas été sans provoquer des réactions chez ses amis. L’ex-journaliste de Fox-News, Tucker Carlson, avait d’emblée durement critiqué les bombardements israéliens et l’éventualité d’une attaque contre l’Iran. Il s’est fait traiter de « dingue » par le président qui l’avait pourtant encensé lorsque Carlson avait réalisé un passionnant entretien avec Vladimir Poutine qui obtint le score peu commun d’un milliard de vues. Steve Bannon, un des idéologues de la branche avancée du Trumpisme a volé au secours de Carlson, en vain.
Même Tulsi Gabbard, la directrice du renseignement national, qui a mis en doute l’imminence de la fabrication d’une bombe nucléaire par l’Iran, s’est fait rabrouer : « Je m’en fiche de ce qu’elle dit » a aimablement déclaré Trump.
Pourtant, la question est légitime : voilà 30 ans qu’Israël et les Etats-Unis affirment que l’Iran est proche d’avoir la bombe sans en avancer la moindre preuve. Depuis la manipulation américaine sur les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein, il pourrait tout de même être permis de s’interroger sur la réalité de la bombe iranienne. Mais non, poser la question, c’est être un ami des Mollahs : le droit à la nuance, à la réflexion équilibrée a disparu du monde occidental. Il faut choisir : entre le Hamas et Israël, entre Khamenei et Netanyahou. Et lorsqu’en Syrie, on ne peut dire ouvertement qu’on est pour les islamistes, il faut au minimum rappeler que Bachar el-Assad, « l’homme qui tue son propre peuple », doit partir. C’est ce qui s’est passé, avec la participation active d’Israël. Maintenant c’est Al-Qaïda qui est au pouvoir et c’est en effet bien mieux. Pas de débat donc.
La Corée du Nord a droit à sa bombe (c’est fait), mais pas l’Iran. Quelle différence ? La Corée est loin d’Israël, tout simplement. Par ailleurs les Soviétiques avaient donné la bombe à l’Inde, alors les Américains l’ont donné au Pakistan. Mais bien sûr il faut faire attention à la prolifération nucléaire. Quant à Israël qui a acquis la bombe dans des conditions assez obscures, il n’accepte aucun traité, aucune inspection de l’AIEA. Ça n’émeut personne, c’est Israël et critiquer cet Etat c’est être antisémite donc il faut se taire.
Indépendamment du dossier nucléaire, la petite musique habituelle se fait entendre : il faut que le régime des mollahs tombe. Fort bien, mais comment ? Ils vont partir d’eux-mêmes ? Être renversés par les Iraniens descendus en masse dans la rue ? Non, bien évidemment.
Ceux qui font le parallèle avec la révolution islamiste de 1979 où le Shah est parti à cause d’un mouvement populaire, oublient deux faits : il y avait un remplaçant dont le portrait était brandi par des manifestants extrêmement nombreux, l’Ayatollah Khomeini, réfugié en France, à la demande des Américains d’ailleurs. Et puis l’appareil sécuritaire iranien était plus que défaillant.
C’est bien différent dans l’Iran d’aujourd’hui. Qui ira affronter les gardiens de la révolution, 120 000 hommes solidement armés ? Ils ont de plus la mainmise sur des pans entiers de l’économie iranienne. N’espérez pas manger du caviar en Iran, la filière est intégralement confisquée par les gardiens de la révolution qui sont donc fort riches.
Le régime est cadenassé et ne semble pas près de tomber, à moins d’une attaque totale des Etats-Unis, comme en Irak. En réalité, ce scénario n’est guère crédible. Si les minorités kurdes, turkmènes ou baloutch applaudiraient, l’écrasante majorité perse se rangerait, par patriotisme, dans le camp des mollahs. Les Américains le savent bien et se contenteront éventuellement de bombarder encore un peu. Comme ça, pour montrer qui est le plus fort.
Il n’y a pas d’alternative au pouvoir théocratique actuel. Sortir de la naphtaline le descendant du Shah réfugié aux Etats-Unis depuis des décennies relève de la plaisanterie.
Alors il faut recommencer à discuter et essayer de faire ce que les Américains ne savent justement pas faire, sortir d’un conflit par le haut en démontrant que ce qu’on a fait était nécessaire et qu’un compromis est maintenant possible.
Mais Trump ne peut à la fois soutenir Benjamin Netanyahou dont la stratégie assumée est celle du chaos tout autour d’Israël et faire la paix avec l’Iran. C’est là que la Chine et la Russie peuvent jouer un rôle, mais Trump l’acceptera-t-il ?
Partenariat entre l’Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc et S.O.S Calvaires
#Partenariat longue durée avec #JeannedArc.
Pour débuter cette collaboration entre #SOSCalvaires et l’Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc, nous sommes allés tout près de Domrémy pour #restaurer 3 #statues.
⬇️ Retrouvez tout ça ici : https://t.co/p4WWZ4AjK2 pic.twitter.com/p3fAZi89aT— SOS CALVAIRES (@soscalvaires) July 3, 2025
“La communauté algérienne pèse 10% sur l’élection présidentielle”
Voilà qui explique la mollesse du gouvernement dans l’affaire Boualem Sansal :
“Nous sommes 5 millions (…) la communauté algérienne pèse 10% sur l’élection présidentielle. La communauté algérienne peut décider de qui est Président de la République française.”@KarimZeribi pic.twitter.com/eA3dmmvwie
— Damien Rieu (@DamienRieu) July 3, 2025
Les curés de paroisse doivent fermer leurs locaux dédiés aux Scouts et Guides de France
Dans France catholique, Guillaume Bonnet revient sur la polémique autour de la nouvelle présidente des Scouts et Guides de France et termine :
L’euthanasie au programme du Sénat à partir du 7 octobre
Les deux propositions de loi sur les soins palliatifs et l’euthanasie seront examinées au Sénat dès le 7 octobre.
Après avoir été adoptés par les députés le 27 mai dernier en première lecture, ces deux textes arrivent pour la première fois devant les sénateurs.
Deux semaines d’examen ont été réservées à ces deux textes par la conférence des présidents de la Chambre Haute. Ils feront l’objet d’une discussion générale commune, puis d’un vote solennel final prévu le 21 octobre à 14h30.
En attendant, les auditions se poursuivent actuellement à la commission des affaires sociales du Sénat. Après avoir entendu les deux anciens députés, Jean Leonetti et Alain Claeys, les sénateurs viennent d’auditionner deux avocats venus respectivement de Belgique et du Québec, ainsi qu’un professeur d’éthique de la santé néerlandais.
Menace sur la déductibilité fiscale des dons aux associations.
Un rapport de 60 pages de l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (Igéser) propose de revoir la déductibilité des dons aux associations.
5,5 millions de foyers profitent de ces réductions fiscales. En 2022, cela a représenté 3,63 milliards d’euros d’impôts récoltés en moins, soit une hausse de 23 % sur quatre ans.
Selon les règles en vigueur, un contribuable peut déduire de ses impôts 66 % de ses dons, dans la limite de 20 % de ses revenus. Les auteurs du rapport proposent de réduire ce plafond à 2 000 euros, quel que soit le niveau de revenu imposable.
Mais cela aurait un impact considérable pour toutes les associations d’utilité publique, car avec un avantage fiscal moins intéressant, les contribuables ne verseront pas les mêmes montants aux oeuvres caritatives.
Pour certains dons, les Français profitent d’une réduction fiscale à hauteur de 75 %, et le rapport préconise de ramener ce taux à 66 %.
Autre piste : revoir les avantages fiscaux dont bénéficient les ménages qui paient l’impôt sur la fortune immobilière. Aujourd’hui, ils déduisent 75 % du montant de leur don, dans la limite de 50 000 euros. Le rapport propose de descendre à 50 % et plafonner à 20 000 euros.
Le rapport ne propose pas, en revanche, de supprimer les dons que fait l’Etat aux associations…
La Commission d’enquête sur l’école libre s’attaque au secret de confession
La commission d’enquête Vannier-Spillebout sur l’école libre propose de lever le secret de la confession. En effet, la recommandation numéro 34 du rapport de la commission d’enquête demande de
lever systématiquement le secret obtenu dans le cadre de la confession dès lors qu’il porte sur des faits de violences commis sur un mineur de moins de 15 ans, qu’ils soient en cours ou non
En note de bas de page (la numéro 670), le rapport Vannier-Spillebout s’appuie sur le rapport de la Commission Sauvé – comme quoi, lorsqu’on enfonce une porte, d’autres prennent toujours le relais…
La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) avait appelé, dans son rapport, à « l’édiction par l’Église de directives précises aux confesseurs sur le secret de la confession qui ne peut pas permettre de déroger à l’obligation, prévue par le code pénal et conforme, selon la commission, à l’obligation de droit divin naturel de la protection de la vie et de la de la dignité de la personne, de signaler aux autorités compétentes les cas de violences sexuelles infligées à un mineur ou à une personne vulnérable. Il ne s’agit pas de remettre en cause le secret de la confession en tant que tel mais, seulement dans le champ des violences sexuelles sur mineurs, de rappeler la lettre et l’esprit de la loi de la République (articles 223-6, 226-14, 434-1 et 434-3 du code pénal) qui s’impose à tous sur le territoire de la République ».
Interrogée par l’Humanité, Violette Spillebout, élue Renaissance du Nord, qui estime que cette levée est une « nécessité impérative », assure que le président de la conférence des évêques de France serait prêt à admettre une entorse:
La levée du secret de la confession pour les violences sur mineurs de moins de 15 ans est-elle réaliste ?
C’est une nécessité impérative pour protéger les enfants. Quand un prêtre a connaissance de tels faits, il a le devoir citoyen de les dénoncer. Les règles de la République doivent s’appliquer partout et pour tous. D’ailleurs quand nous l’avons auditionné, le président de la Conférence des évêques de France lui-même ne s’est pas montré fermé à cette proposition.
Le Festival des Chrétiens d’Orient ce week-end à l’abbaye d’Andecy
La deuxième édition du festival des chrétiens d’Orient aura lieu les 5, 6 juillet prochain à l’abbaye d’Andecy. Avec une actualité quotidienne toujours plus dramatique, L’Oeuvre d’Orient aura l’opportunité de recevoir :
- Mgr Youssef Soueif , archevêque maronite de Tripoli
- Sœur Blandine, une religieuse lieu de Bethléem
- René Elter, archéologue à Gaza,
- Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L’Œuvre d’Orient jusqu’au 31 août.
Au programme : conférences, témoignages, stands, villages, tables rondes, projections de film, messes, temps de prière, musiques, traiteurs orientaux et bien d’autres…