Blogs avec images

Le Mouvement politique chrétien européen (ECPM) devient le Parti politique chrétien européen (ECPP)

Le Mouvement politique chrétien européen a officiellement changé de nom pour devenir le Parti politique chrétien européen et a lancé un nouveau site web : ecpp.eu. Ce changement de nom vise à renforcer la position de l’ECPP dans la politique européenne et à souligner son statut officiel de parti politique européen. Ces développements reflètent la croissance et l’impact continus du parti.

Valeriu Ghileţchi, Ancien vice-président du Parlement moldave et président de l’ECPP, explique :

« Comme la plupart des partis politiques, nous avons commencé par être un mouvement. Au cours des vingt dernières années, nous sommes devenus un parti politique à part entière. Notre nouveau nom reflète cette évolution et renforce notre engagement dans la politique européenne d’un point de vue chrétien, fondé sur la dignité humaine et la pensée relationnelle enracinée dans le fait d’être créé à l’image de Dieu. En tant que parti politique chrétien européen, nous aspirons à une Europe qui préserve la justice et la paix, où les gens sont libres et en sécurité, et où les gouvernements sont au service de leurs citoyens ».

Le secrétaire général Maarten van de Fliert, néerlandais, ajoute :

« Le changement de nom ne modifie pas ce que nous sommes, mais il renforcera notre coopération au niveau européen avec les députés européens, les partis membres, les associés et les personnes et organisations partageant les mêmes idées. C’est un pas en avant pour rendre ECPP plus professionnel et plus efficace ».

Le parcours du ECPP a commencé en 2002 lors de la conférence « Pour une Europe chrétienne » à Lakitelek, en Hongrie, où des dirigeants politiques chrétiens ont exploré les possibilités de s’unir pour promouvoir les valeurs chrétiennes en Europe. Cela a conduit à la création d’une plateforme pour les partis et organisations chrétiens, avec l’adoption du document de vision « Valeurs pour l’Europe » en 2003.

Officiellement enregistrée en 2005 sous le nom d’ECPM aux Pays-Bas, l’alliance a obtenu le statut de parti politique européen en 2010. Depuis lors, elle est représentée au Parlement européen. Actuellement, quatre députés européens représentent l’ECPP au niveau européen.

Le Parti politique chrétien européen (PPCE) est le seul parti politique européen à promouvoir explicitement les valeurs chrétiennes en politique. Sa mission est d’élever la voix des chrétiens de toute l’Europe, de leur fournir des outils, des ressources et des contacts afin qu’ils puissent s’engager efficacement et avec succès auprès de leurs gouvernements et de leurs communautés et avoir un impact. Notre parti rassemble des individus, des partis et des organisations partageant les mêmes idées et provenant de toute l’Europe.

Cartographie de l’extrême-gauche

Réalisée par Frontières :

Ainsi donc, des néoféministes aux islamogauchistes, des écologistes radicaux aux anarchistes, des activistes LGBT aux associatifs pro-migrants, des trotskistes aux insoumis, qu’ils soient journalistes, associatifs, influenceurs, élus, militants, intellectuels, universitaires, ou simples nervis ; tous communient dans un antifascisme militant, revendiqué, assumé, et parfois violent.

Tous veulent, chacun à leur manière, « du passé faire table rase », et, en dépit parfois d’antagonismes internes, savent, leçon intéressante, se retrouver côte à côte face à « l’ennemi fasciste ».

Cette cartographie, de près de 500 entités, vise à l’exhaustivité, mais est également interactive. Cela signifie que vous, chers lecteurs de Frontières, pouvez y contribuer si vous détenez une information susceptible de pouvoir l’enrichir.

Parce que l’extrême gauche française à une nette tendance à se radicaliser ces dernières années, flirtant parfois avec « l’action directe », c’est-à-dire la violence pure et simple, il apparait d’utilité publique de la connaître, de comprendre son histoire, son fonctionnement, et surtout, ses acteurs, en profonde mutation depuis environ une dizaine d’années.

Cette cartographie est donc un outil, réalisé en open source, c’est-à-dire en sources ouvertes, car l’extrême gauche a, pour une large partie d’entre elle, pignon sur rue, et ne cache nullement son activisme, parfois d’ailleurs grassement subventionné par un État qu’elle assume de piller pour mieux le subvertir, voir le détruire.

Cet outil, donc, est un contrepoids indispensable au droit à l’information de la société sur ceux qui ne renonceront probablement jamais à vouloir sa perte.

On y trouve notamment le Secours catholique :

17 700 personnes adultes et adolescents seront baptisées en 2025

Plus de 10 300 adultes et plus de 7 400 adolescents seront baptisés cette année, soit une croissance respective de 45% et 33 %, selon des chiffres officiels publiés par la Conférence des évêques de France. C’est 5 000 baptêmes supplémentaires par rapport à 2024 (+ 45%).

L’an dernier, le nombre de catéchumènes avait déjà atteint un record, avec plus de 12 000 baptêmes célébrés à Pâques, dont 7 135 adultes et plus de 5 000 adolescents. Cette progression marquait une hausse de plus de 30 % par rapport à 2023, avec 5 463 adultes.

Treize diocèses enregistrent une progression supérieure à 100 %. À l’inverse, onze petits diocèses connaissent une légère baisse. Les jeunes adultes, et notamment les 18-25 ans, représentent la tranche d’âge la plus dynamique. Ils sont 4 000 à demander le baptême, soit deux fois plus qu’il y a quelques années. Le diocèse de Saint-Denis se distingue avec une progression de 66 % des demandes dans cette catégorie.

Les étudiants représentent 26 % des catéchumènes, contre 17 % il y a cinq ans.

  • 52 % des catéchumènes ont grandi dans une tradition familiale chrétienne, sans avoir été baptisés enfant.
  • 18 % des catéchumènes n’ont reçu aucune éducation religieuse.
  • 550 personnes proviennent d’autres religions, dont 4 % de tradition musulmane, et 1 % d’autres confessions comme les traditions orientales, les Témoins de Jéhovah ou les Mormons.

Yael Braun-Pivet à la remorque de LFI

La présidente de l’Assemblée nationale donne tort à Frontières, dont les journalistes ont été pris à partie par des députés LFI :

Le Rassemblement national annonce que le parti refusera de reprendre les travaux à l’Assemblée nationale après ce communiqué.

Les fidèles catholiques face à l’hérésie

Nous avons interrogé Karen Darantière, traductrice de “Fuyez l’hérésie”, le dernier ouvrage de Mgr Schneider, récemment édité par Renaissance catholique:

  1. Vous avez traduit en français le dernier livre de Mgr Schneider « Fuyez l’hérésie ». Pouvez-vous nous le présenter?

Fuyez l’hérésie, un guide catholique des erreurs anciennes et modernes (Éditions Contretemps, 2025) est un répertoire complet des hérésies dans l’histoire de l’Église. Après nous avoir donné Credo, Compendium de la foi catholique (Éditions Contretemps, 2024), qui répond à un besoin urgent de clarté dans la transmission de la foi catholique, Mgr Schneider nous offre aujourd’hui ce guide facile à consulter pour trouver rapidement une définition concise et claire de toutes les hérésies majeures auxquelles l’Église a été confrontée. Mgr Schneider commence par expliquer le sens du mot hérésie, qui désigne d’abord toute erreur de foi ou de morale. Dans ce cas, on parle d’« hérésie matérielle », qui est nuisible à l’âme, mais qui est moins grave que « l’hérésie formelle », qui est un péché mortel, par lequel on nie obstinément une vérité de foi, ce qui entraîne la perte de la grâce sanctifiante et de toute espérance de salut si l’on meurt dans cet état.

Le plan de l’ouvrage suit un ordre clair et simple. D’emblée, Mgr Schneider explique ce que l’on entend par hérésie, puis il présente un catalogue d’erreurs doctrinales, d’abord suivant l’ordre chronologique, depuis les premiers siècles jusqu’à aujourd’hui, puis suivant un ordre thématique. Ensuite, il présente le remède providentiel pour notre temps : la Sainte Vierge comme Destructrice des Hérésies. Enfin, en annexe, le lecteur trouvera des documents du Magistère visant à lutter contre les hérésies, tels que le Syllabus des erreurs de Pie IX, celui contre les modernistes de saint Pie X, ainsi qu’une Déclaration des Vérités que Mgr Schneider a lui-même publiée avec le Cardinal Burke et quelques autres évêques en 2019.

  1. Un manuel antimoderniste a-t-il encore un sens au XXIe siècle ?

Oui ; un guide catholique contre les hérésies, et spécialement contre une forme de néo-modernisme qui s’est infiltrée dans l’Église, est tout à fait opportun aujourd’hui.  Comme le dit Mgr Schneider : « De nos jours, L’Église traverse une crise où toute personne intellectuellement honnête peut reconnaître une anarchie doctrinale, morale et liturgique presque totale : situation que l’on peut qualifier de réservoir d’hérésies, de contradictions, de sophismes et d’acrobaties mentales… Le modernisme philosophique et théologique, que le pape Pie X a condamné il y a plus de cent ans, a réalisé toutes ses conséquences dévastatrices dans la vie de l’Église de notre temps. De plus, même les hautes autorités ecclésiastiques de notre époque propagent ce modernisme par diverses déclarations et actes officiels. Un excellent exemple en est le document Fiducia supplicans, qui autorise la bénédiction des couples adultères et sodomites qui cohabitent dans une union publique et objectivement pécheresse. Et, dans tout cela, des responsables du Saint-Siège essaient de faire croire que, malgré l’expression « bénédiction d’un couple », on ne bénit pas une relation, mais les deux personnes qui constituent ce couple, défiant ainsi la logique, outrageant la raison et trompant toute l’Église et le monde. »[1]

Fuyez l’hérésie est un antidote au modernisme actuel dont les racines sont le modernisme d’hier que saint Pie X, dans l’Encyclique Pascendi, appelait « la synthèse de toutes les hérésies» et qui, comme Mgr Schneider le définit avec clarté et concision, « soutient que le dogme chrétien est historiquement contingent, continuellement évolutif, finalement inexprimable dans des formules rationnelles. » Que ce soit dans le domaine de la foi, de la morale ou de la liturgie, nous sommes confrontés à un effondrement. Pour les modernistes de jadis, la doctrine évolue, chez ceux d’aujourd’hui elle se dissout.

  1. Pourriez-vous nous donner quelques exemples d’hérésies contemporaines?

D’abord, il y a le relativisme, dont les racines sont anciennes, comme l’indique Mgr Schneider : « L’hérésie primordiale de notre époque est le relativisme de type hégélien. Il prétend qu’il ne peut y avoir de vérité qui soit objectivement, toujours et partout vraie en elle-même. La vérité est finalement faite par l’homme et par le développement historique. La vérité est en constante évolution ; il peut par conséquent y avoir une coexistence de la vérité et de son contraire, et la contradiction finit par devenir une nouvelle synthèse. En dernière analyse, une telle attitude mentale est une révolte contre la réalité et contre Dieu Créateur, qui est la Vérité. »[2]

Une autre erreur contemporaine, nous dit Mgr Schneider, consiste d’abord dans un renversement de l’ordre hiérarchique entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain, puis dans la perte de l’amour de Dieu : « La forme la plus dangereuse de l’anthropocentrisme apparaît lorsque l’homme se met à la place de Dieu, méprisant la majesté de Dieu et, pour ainsi dire, fait du monde un temple dans lequel lui-même doit être adoré… Une forme déformée d’anthropocentrisme est devenue caractéristique du mouvement moderniste à l’intérieur de l’Église, où l’amour et le culte de Dieu sont réduits à l’amour et au culte de l’homme. Le premier commandement, « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur », est ainsi transformé en deuxième commandement : « Tu aimeras ton prochain », qui devient alors non pas le deuxième, mais l’unique commandement. »[3]

Enfin, un autre exemple est l’hérésie que dénonce Mgr Schneider dans sa Déclaration des vérités où, affirmant la vérité de l’unicité du salut en Jésus-Christ, il dénonce l’erreur contraire : « La religion née de la foi en Jésus-Christ, le Fils incarné de Dieu et le seul Sauveur de l’humanité, est la seule religion positivement voulue par Dieu. Est donc erronée l’opinion affirmant que de même que Dieu veut positivement la diversité des sexes masculin et féminin et la diversité des nations, de même Il voudrait aussi la diversité des religions. »[4]

  1. Dénoncer l’hérésie est la mission du Pape et des évêques. Quel rôle les fidèles laïcs peuvent-ils jouer dans ce domaine?

Il revient en effet au Pape et aux évêques d’enseigner la foi et d’écarter l’hérésie, et aux fidèles laïcs d’écouter la voix des pasteurs fidèles à la foi catholique, en embrassant la vérité et en fuyant l’erreur. Le rôle que peut jouer le fidèle laïc consiste d’abord à s’instruire soi-même, pour bien connaître les vérités de la foi ainsi que les erreurs qui lui sont contraires, afin de les éviter, et à aider son prochain à faire de même.  C’est justement le but de ce livre de Mgr Schneider, qui s’adresse d’abord aux laïcs. Grâce à ce livre, tous les fidèles seront à même de reconnaître les erreurs doctrinales et ainsi de les éviter, en suivant l’exhortation de saint Ignace d’Antioche, qui dit : « Fuyez ces hérésies impies, car elles sont des inventions du diable ».

Ensuite, le fidèle laïc devrait cultiver une grande dévotion mariale, en invoquant spécialement Notre Dame comme « Destructrice des Hérésies », comme le fait Mgr Schneider dans Fuyez l’hérésie et dans Credo. En effet, dans ces deux livres, il invoque la Sainte Vierge sous ce titre, comme l’avait fait déjà le Bienheureux Pie IX qui, dans Ineffabilis Deus, proclame: « La bienheureuse Vierge, qui, toute belle et immaculée, a brisé la tête venimeuse du cruel serpent et a apporté le salut au monde, qui… a toujours détruit les hérésies,… fera par son puissant patronage que,… toutes les erreurs vaincues, la sainte Eglise catholique, notre Mère, se fortifie … et qu’il n’y ait qu’un troupeau et qu’un pasteur. »  La dévotion mariale a toujours été la marque des défenseurs de la Foi, depuis saint Irénée, au IIème siècle, honorant Notre Dame comme la Nouvelle Ève tout en réfutant l’hérésie gnostique, jusqu‘à saint Dominique, au XIIème siècle, vainqueur des Albigeois grâce au Saint Rosaire que la Vierge Marie lui a donné, et à saint Maximilien Kolbe, au XXème siècle, combattant la franc-maçonnerie par la médiation de l’Immaculée. Et aujourd’hui, Mgr Schneider, tout en invoquant Notre Dame comme Destructrice des Hérésies, nous offre ce livre, Fuyez l’hérésie, qui est un antidote au modernisme ambiant. Pour cela, les simples fidèles lui sont très reconnaissants.

[1] Extrait d’une interview publiée sur LifeSiteNews le 16 juillet 2024.

[2] Ibid.

[3] Fuyez l’hérésie, Éditions Contretemps, 2025, p. 61.

[4] Fuyez l’hérésie, Éditions Contretemps, 2025, p. 228.

Fuyez l’hérésie: Un guide catholique des erreurs anciennes et modernes

 

Un député a envisagé d’engager un détective privé pour pister son collaborateur

Extrait du Rapport public annuel remis à la Présidente et au Bureau de l’Assemblée nationale le 9 avril, sur la déontologie parlementaire :

Le Déontologue a été saisi de la demande d’un député souhaitant recourir aux services d’un détective privé rémunéré au moyen de l’AFM (frais de mandat) afin d’établir si son collaborateur, placé en arrêt de travail, exerçait durant cette période une autre activité. Il a émis les plus vives réserves quant à ce projet, notant que le député et son collaborateur étaient, de notoriété publique, en conflit d’ordre politique, de telle sorte que le lien direct de la dépense avec l’exercice du mandat ne pouvait pas être établi. Or, si l’arrêté du Bureau n° 12/XV autorise « le recours par les députés à des personnes non salariées, notamment aux membres des professions libérales réglementées », c’est uniquement « pour des activités en lien direct avec l’exercice de leur mandat ». Ainsi par exemple, des frais d’avocat liés à une procédure opposant un député à un collaborateur ne peuvent être pris en charge par l’AFM que si le litige est lié à la relation de travail ou à l’exécution du contrat, qui s’inscrivent bien dans le cadre du mandat du député, et non à un fait qui leur est extérieur. Par ailleurs, le Déontologue a appelé l’attention du député sur le strict cadre législatif et jurisprudentiel entourant la surveillance d’un salarié par son employeur. Il a en conséquence invité le député à privilégier la voie du contrôle de l’arrêt de travail dont il pouvait, en sa qualité d’employeur, être à l’initiative.

Elle est belle la République…

I-Média – Les droits de douane de Trump : la guerre commerciale ET médiatique !

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les propos d’Agnès Pannier-Runacher qui a déclaré lors d’un débat sur les ZFE que les moins riches n’avaient pas de voiture, pour sans doute mieux justifier leur exclusion des métropoles.

Et puis, nous revenons sur les droits de douane de Donald Trump et l’agitation médiatique au cœur de cette tempête économique dont les vents sont pour le moins changeants.

N’en avez vous pas assez ?

Ne voyez aucun sarcasme dans le titre de cet article. Plutôt du dépit. Un immense ral-le-bol doublé du sentiment d’être cocufié en permanence.

Plus que jamais les mots de Maître SANVITI se bousculent dans ma tête déclenchant en moi un chaos des idées et cette impression kafkaïenne de ne pouvoir maîtriser les événements, de subir cette oppression, étrangère, inéluctable, conduisant, après avoir suivi un long tunnel obscur, à une impasse sans retour possible.

Ces mots quels sont-ils ? « Tout notre système est corrompu. Tant que nous n’aurons pas un pouvoir judiciaire réellement détaché du pouvoir exécutif, nous ne pourrons nous sortir de cette impasse. Or, en dépit de leur dénégation, ce sont bien eux, les politiques, qui entretiennent le système, refusent de le mettre à bas pour mieux en profiter lorsqu’ils accèdent au pouvoir. »

Clairvoyant, lucide. Désespéré aussi. Force est de constater à quel point en ces instants troubles, cette phrase, simple, résonne juste.

D’une certaine façon, elle enterre notre Etat de droit et, doucement, sans faire de bruit, nous fait entrer dans un système dont la corruption légitime la loi du plus fort au détriment des plus faibles.

Oui Marine Le Pen a triché. Oui, les preuves accablantes de ce détournement de fonds publics ont inexorablement conduit à sa perte. Mais oui surtout, et comme tant d’autres, elle est aujourd’hui victime de ses propres outrances verbales. Celles qui l’amenaient à déclamer haut et fort son attachement à la morale la plus pure. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et nous y avons cru.

En cet instant, je comprends beaucoup mieux les gilets jaunes et leur credo du mandat impératif. Plus de mandat représentatif. Fini les conneries. Ils mentent tous, incapables qu’ils sont d’exécuter dans des conditions normales le mandat que le peuple leur a confié. De servir le pays en somme.

Pas un pour racheter l’autre. MODEM, RN, LR, LFI etc… Tous. Tous sont aux prises ou ont été aux prises avec les juges pour des détournements de fonds publics. Nos fonds…

Et tous répètent à l’envi que le pouvoir judiciaire est la cause de leurs turpitudes. Que les méchants juges n’en veulent qu’à leur peau. Les juges rouges. Forcément. Des juges dont l’indépendance au pouvoir exécutif est depuis longtemps passé à la trappe. Indéniablement.

Mais sauf erreur ce sont bien ces mêmes hommes politiques qui votent des lois. Qu’ils sont incapables d’appliquer pour eux-mêmes. A ça, pour donner des leçons au voisin, jouer les outragés, apparaître tel le chevalier blanc, les mots et la geste ne sont jamais assez grandiloquents.

Il est une petite musique qui se fait entendre depuis trois jours. Au fond, la Loi ne serait pas bonne. Enfin pas bonne pour eux. Alors pour mieux s’exonérer de leurs futurs délits, ils vont s’entendre pour la changer, la Loi. Plutôt que changer de comportement à l’égard de leurs électeurs, ils vont adapter la Loi à leurs désirs. C’est un peu comme lorsqu’une équipe de foot va mal, on change l’entraineur pas les joueurs qui, eux, pourtant, sont sur le terrain.

Cette aristocratie politique se refile les pouvoirs et a conçu au fil du temps un système oligarchique de l’entre-soi et contrairement à ce qui peut être dit ici ou là, le RN fait bien parti aussi du système.

Alors oui, aujourd’hui, à part la révolte du peuple, je ne vois vraiment pas comment le verrou pourrait sauter.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Le fait religieux de « mieux en mieux toléré » en entreprise

Voici un sondage qui devrait ravir les apôtres d’un vivre-ensemble, pourtant rudement mis à l’épreuve chaque jour dans l’ensemble des régions et villes de France, jusqu’aux petites communes les plus improbables. Commandité par l’Institut supérieur du travail (IST) et le Conseil des institutions juives de France (CRIF), il révèle le constat d’une bien meilleure tolérance du « fait religieux » dans le monde du travail, en France.

Parler et écrire pour ne surtout rien dire

Cette expression, pour le moins elliptique, permet, à défaut de clarté, d’éviter toute stigmatisation envers la seule religion qui, à notre connaissance, ait à ce jour posé quelque problème en entreprise. A-t-on jamais eu écho de troubles en entreprise causés par de fervents catholiques entonnant de tonitruants Ave Maria sur leur poste de travail ou à la cafétéria ? Des fidèles d’autre religions s’isolent-ils dans des salles de prière privatives pour déclamer en chœur des Min’ha ou des mantras ? Cela se saurait.

Réalisé en février 2025, ce sondage a recueilli les avis de 1 155 salariés français de 18 à 65 ans, en situation d’emploi dans des entreprises privées de plus de 100 salariés et des administrations. L’évolution du degré d’acceptabilité des formes religieuses, comme l’écrit la presse subventionnée, démontre à l’évidence un processus d’inclusion rapide de populations venues d’ailleurs, avec leur croyance. Cette même presse évoque benoîtement et indistinctement le port d’une croix, d’une kippa, les demandes alimentaires spécifiques et de congés à motif religieux. Nous sommes dans le flou le plus total et ne parvenons, pour l’instant, à déceler le moindre indice qui permettrait d’identifier les origines de ce fait religieux en entreprise.

Un sondage qui en dit long

Ainsi, 37% des sondés, soit près de quatre sur dix, reconnaissent avoir été confrontés à des faits religieux sur leur lieu de travail et ils sont même 67% pour la tranche des 18 à 24 ans.

Plus inquiétant sinon surprenant, 20% des salariés trouvent acceptable de refuser d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe (+ 3% vs 2021) et ils sont même 42% chez les 18-24 ans, soit plus 14% comparativement à 2021. A aucun moment la « grande » presse ne nous révèlera que le genre honni concerne bien entendu les femmes. Près de la moitié des salariés de 18 à 24 ans sondés tolèrent donc des comportements misogynes extrémistes et assumés consistant à refuser d’entrer en contact avec certains clients, selon leur sexe (féminin NDLA) ou même à répugner à s’asseoir là où une personne de l’autre sexe (re-féminin re-NDLA) s’est assise. Voici où nous en sommes en 2025. On peut s’interroger sur la portée de ces copieux accords sur l’égalité homme-femme au travail que la législation impose aux entreprises de négocier avec les partenaires sociaux.

En guise de conclusion (provisoire), citons Bernard Vivier, directeur de l’IST, sans doute soucieux de conserver son poste et les avantages y afférents, qui a cru devoir se fendre d’une formule pour le moins sibylline : « Les entreprises sont libres, il y a une diversité, c’est une richesse et on arrive avec ses convictions et ses engagements. Tout cela, on ne le laisse pas au vestiaire ». Une saillie ne risquant ni de faire date, ni de bousculer le débat.

Arnaud Raffard de Brienne

Article paru sur Le Nouveau Présent

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La Mairie de Paris fait pleuvoir des subventions par milliers d’euros

Ce n’est pas comme si la Mairie de Paris n’était pas surendettée.

  • La décision 2025 DSOL 41 octroie 7.697.348 € + 80.000 € (Emmaüs Solidarité, Aurore, Cité Caritas, etc.) pour l’hébergement d’urgence pour familles et jeunes migrants.
  • La décision 2025 DSOL 68 – 100.000 € (SOS Méditerranée) pour le financement du sauvetage en mer des migrants. Quel lien entre la Ville de Paris et cette mission en Méditerranée ?

Source

Le journal Frontières dérange fortement LFI

Les élus Insoumis souhaitent avoir des journalistes soumis… 3 journalistes ont été pris à partie par des députés PS, PC et LFI au sein de l’Assemblée nationale. Ils annoncent porter plainte.

Il faut dire que Frontières vient de sortir un dossier explosif sur la nébuleuse des collaborateurs de LFI où se mêlent discours radicaux et prises de position violentes : pro-Hamas, soutiens aux Black Blocs, réseaux islamistes, antisémitisme… Quand Médiapart ou Libération ressortent le tweet d’un collaborateur RN vieux de 10 ans, cela leur pose moins de problème…

 

Des éoliennes près de l’abbaye de Notre-Dame des Neiges

EDF Renouvelables travaille à l’installation de 6 à 10 nouvelles éoliennes de 150 mètres de haut sur le plateau ardéchois de Laveyrune, en collaboration avec la municipalité. En plus des habitants, les sœurs de l’abbaye Notre-Dame des Neiges, basées à Saint-Laurent-les-Bains-Laval-d’Aurelle, s’insurgent contre ce projet, dont la zone d’étude commence à 800 mètres de leur établissement. Mère Anne souligne :

“Ce qui nous préoccupe c’est la dégradation d’un site exceptionnel aussi bien sur le plan visuel qu’acoustique”. “On n’est pas contre l’éolien ! Le sujet c’est vraiment l’opportunité de mettre de l’éolien sur un site spirituel, un site qui est un lieu de ressourcement depuis 75 ans pour de très nombreuses personnes”.

Ces religieuses cisterciennes ont repris l’abbaye en 2022. Leur dynamisme et la vente de nettoyants ménagers naturels et de produits artisanaux attirent chaque année de milliers de personnes. En 2024, ils étaient près de 50 000.

“Si demain il y a des éoliennes à une trop grande proximité du site et que ça nuit à la paix du lieu et à la sérénité des espaces, nous serons contraintes de quitter Notre-Dame des Neiges”.

Il est permis de critiquer une décision de justice et de critiquer le juge qui l’a prise

Une victoire pour Jean-Yves Le Gallou, défendu par Me Jérôme Triomphe, qui était poursuivi pour avoir osé critiquer une décision de justice.

Le 8 avril, la 17 e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a relaxé Jean-Yves Le Gallou des poursuites engagées contre lui par le juge administratif Florence Nikolic, soutenue lors de l’audience du 18 février par des représentants du Conseil d’Etat.

Les juges judiciaires ont estimé que s’interroger sur les arrières plans idéologiques possibles d’une décision annulant l’arrêté d’expulsion de l’imam islamiste Iquioussen n’outrepassait pas les limites de la liberté d’expression. Et que

« les propos poursuivis se présentent comme la critique d’une décision de justice, laquelle est librement admissible dès lors qu’elle ne dégénère pas en abus de la liberté d’expression notamment sous la forme de la violation des articles 29 alinéa 1 et 31 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881. »

Jean-Yves Le Gallou se félicite de cette victoire de la liberté d’expression et appelle de ses vœux la création d’un observatoire des juges et des décisions judiciaires pour assurer une meilleure information des français sur la justice prise en leur nom et par une nécessaire transparence.

Les AFC rejettent les Zones Familles Exclues

Communiqué des AFC :

La Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), agréée comme association de consommateurs, salue l’adoption en commission spéciale de deux amendements identiques le vendredi 26 mars à l’Assemblée Nationale, intégrés au projet de loi de simplification de la vie économique :

  • le texte supprimant les zones à faibles émissions (ZFE) devra désormais être validé en séance publique à l’Assemblée nationale, puis adopté dans les mêmes termes par le Sénat.

Déjà 11 millions de véhicules – soit 29 % du parc automobile – voient leur circulation restreinte ou bannie de nombreuses agglomérations. D’ici 2028, 65 % des voitures actuelles pourraient être concernées.

Les premières victimes sont les familles modestes, en particulier les familles nombreuses, qui n’ont ni les moyens d’acheter un véhicule neuf, ni accès à suffisamment de transports en commun, surtout en zones périurbaines ou rurales. Près de la moitié des voitures des ménages les plus modestes sont classées Crit’Air 3 ou plus : elles deviennent donc inutilisables, bien que souvent encore en parfait état de fonctionnement.

Ces contraintes dévalorisent le patrimoine des foyers, complexifient la vie quotidienne et restreignent les déplacements pourtant essentiels (travail, soins médicaux, vie familiale…). Si la lutte contre la pollution de l’air est un objectif légitime, les ZFE ne constituent pas pour autant une réponse pertinente. La circulation automobile ne représente que 15 % des émissions de particules, moins que l’industrie et que le chauffage résidentiel.

En conséquent, la CNAFC plaide pour une transition écologique respectueuse des réalités sociales et de la liberté de circulation des familles.

Le retour du loup de la préhistoire est une intox

Des chercheurs affirment avoir ressuscité une espèce de “loup géant” disparue il y a 10 000 ans… Mais c’est une intox de la société Colossal Biosciences. Les trois petits nés récemment sont en réalité des loups gris ayant subi des modifications génétiques destinées à les faire ressembler à l’espèce éteinte. Sur son site internet, la société indique :

« Le 1er octobre 2024, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, Colossal a réussi à restaurer une espèce autrefois éradiquée grâce à la science de la dé-extinction. Après plus de 10 000 ans d’absence, notre équipe est fière de redonner au loup préhistorique la place qui lui revient dans l’écosystème. »

Les scientifiques ont identifié les traits spécifiques à cette espèce en examinant l’ADN de fossiles. Ils ont ensuite prélevé des cellules sanguines sur un loup gris vivant et ont utilisé l’outil d’édition génétique CRISPR pour effectuer 20 modifications différentes, puis transféré ce matériel génétique dans un ovule de chienne. Les embryons ont été implantés dans des « mères porteuses », également des chiennes domestiques. Deux mâles appelés Remus et Romulus (sic) sont nés en octobre ; une femelle est née en janvier.

Cinq mutations visées sont connues pour donner des pelages clairs chez les loups gris. 15 sont basées directement sur le génome du loup préhistorique et visent à modifier la taille, la musculature et la forme des oreilles de l’animal. Il faudra attendre environ un an avant de savoir si ces changements ont eu les effets escomptés sur les animaux génétiquement modifiés, précise Beth Shapiro, directrice scientifique de Colossal.

Colossal Biosciences a également annoncé qu’elle avait cloné quatre loups rouges à partir de sang prélevé sur des loups sauvages de la population du sud-est des Etats-Unis, « gravement menacée d’extinction ». L’objectif est d’« apporter une plus grande diversité génétique à la petite population de loups rouges en captivité » que les scientifiques utilisent pour se reproduire et ainsi contribuer à la sauvegarde de l’espèce.

Sanctuaire marial en danger

Un lecteur nous fait suivre cette nouvelle et cette pétition:

Le sanctuaire millénaire de Notre-Dame de Prime-Combe, situé dans le diocèse de Nîmes, est sur le point d’être vendu à un groupe privé. Sans consultation. Sans respect de la vocation spirituelle du lieu. Une voix s’élève : celle du peuple de Dieu.

  1. Ce qui se passe

Le sanctuaire marial de Notre-Dame de Prime-Combe, situé à Fontanès, dans le diocèse de Nîmes, est un lieu de grâce et de pèlerinage vénéré depuis plus de onze siècles – la tradition en fait remonter l’origine à l’an 887. Ce sanctuaire, dédié à la Vierge Marie, est non seulement un site d’histoire et de mémoire, mais un lieu vivant, habité par la prière et la foi. Aujourd’hui encore, une communauté bénédictine – les frères de Notre-Dame de l’Espérance – y assure une présence liturgique fidèle. Et pourtant, ce sanctuaire est aujourd’hui en danger. La congrégation religieuse à qui il avait été confié, et qui en détient la propriété canonique, a signé une promesse unilatérale de vente à un groupe d’investisseurs privés. Le projet prévoit le démembrement du domaine, la privatisation des bâtiments, et l’enclavement de la chapelle dans un complexe hôtelier haut de gamme. Aucun décret de désaffectation n’a été publié, aucune procédure canonique n’a été engagée, aucun dialogue pastoral n’a été ouvert. Cette opération, menée dans la discrétion, soulève de lourdes questions spirituelles, juridiques et morales.

  1. Le scandale

Du point de vue du peuple de Dieu, ce sanctuaire est un bien commun. Un bien ecclésial. Certes, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) en détient le titre de propriété – car il faut bien, devant un notaire, qu’un nom figure sur l’acte. Mais ce titre n’est pas un pouvoir absolu : il s’exerce au sein de l’Église, et dans la fidélité à la vocation sacrée du lieu. Et dans l’esprit du droit canonique – qui ne saurait être séparé de sa finalité pastorale –, ce bien appartient à l’Église tout entière. Qu’un tel lieu puisse être transmis à une autre entité ecclésiale, dans la continuité de sa mission, cela se comprend. Mais céder un sanctuaire marial à des intérêts privés extérieurs à l’Église, en vue d’un usage commercial, relève d’une logique profane et inacceptable. L’Église n’est pas une société foncière. Notre-Dame de Prime-Combe ne peut être vendue comme un actif parmi d’autres.
Elle appartient au Christ, à sa Mère, et au peuple fidèle qui y prie depuis des générations.

  1. L’appel

Face à cette situation, nous ne pouvons rester silencieux. Il en va de la fidélité à l’Évangile, de la mémoire des générations passées, et de l’avenir spirituel que nous voulons transmettre. Notre-Dame de Prime-Combe n’est pas un bien à liquider : c’est un sanctuaire vivant, un tout cohérent, un lieu confié à l’Église pour porter la prière du peuple. Le morceler, l’enclaver, l’instrumentaliser à des fins commerciales serait une trahison de sa vocation. Nous lançons donc un appel solennel aux responsables de la Congrégation de la Mission, à qui ce lieu a été confié. Nous leur demandons, avec insistance et respect, de suspendre la vente en cours et de renoncer au démembrement du sanctuaire. Ce lieu mérite mieux qu’un simple transfert patrimonial. Il mérite d’être conservé dans son unité, dans son intégrité spirituelle, architecturale et pastorale.

Signez la pétition :

« Sauvons Notre-Dame de Prime-Combe – le sanctuaire appartient au peuple de Dieu »

Signez. Relayez.  Priez.

Il est encore temps d’éviter l’irréparable.

Lien vers la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/art-culture/sauvons-dame-prime-combe-sanctuaire-marial/241044

Lien vers le site de l’Abbaye : https://www.notredamedesperance.com/primecombe/

Affaire Bardella: Fayard gagne contre MédiaTransports

Communiqué des éditions Fayard :

Fayard salue le jugement du Tribunal déclarant fautif le refus de MédiaTransports d’afficher la campagne du livre « Ce que je cherche » de Monsieur Jordan Bardella

Les Editions Fayard se réjouissent du jugement favorable rendu mardi 8 avril par le Tribunal des activités économiques de Paris qui a statué en formation collégiale sur l’affaire opposant Hachette Livre à MédiaTransports.

Le Tribunal a jugé fautif le refus de MédiaTransports d’exécuter le contrat qui le liait à Hachette Livre pour la diffusion de la campagne d’affichage du livre de M. Jordan Bardella « Ce que je cherche », relevant que le visuel de cette campagne « ne présentait pas de caractère politique », « n’était pas attentatoire à l’ordre public » et « ne répondait pas aux critères devant entraîner sa prohibition sur la base des CGV de MédiaTransports ».

Ce jugement vient renforcer la protection des droits et la liberté d’expression.

Nous tenons à remercier nos avocats, Me Sarah Saldmann et Me Christian Charrière-Bournazel, pour leur expertise tout au long de cette procédure.

 

Non seulement MédiaTransports a perdu, mais en plus, avec l’effet Streisand, la régie a fait une publicité au livre.

Ce que je cherche

 

Les Frères musulmans : une «menace qui s’étend de manière pernicieuse et progressive»

Un rapport secret, révélé le 7 avril par l’Opinion, alerte le ministère de l’Intérieur sur l’entrisme des Frères musulmans en France. Selon ses auteurs, l’organisation représente pour le pays une «menace qui s’étend de manière pernicieuse et progressive».

Ce document établit une cartographie de la progression de l’organisation rigoriste en France et souligne que l’organisation souhaite instaurer la charia dans le pays. D’où les débats sur le voile islamique. Dans ce texte, on peut lire que les Frères musulmans constituent

«une organisation et un mode opératoire visant à faire basculer toute la société, tout un territoire, dans la charia», soit vers la stricte application de la loi islamique codifiant l’ensemble des droits et des devoirs tant individuels que collectifs des individus.

Il est également écrit que cette «menace s’étend de manière pernicieuse et progressive».

Le document juge que le séparatisme salafiste vise à créer de «petites enclaves islamistes». Quelque 130 à 140 sites religieux seraient affiliés. La cartographie précise également que des établissements scolaires comme les lycées Averroès de Lille, Al Kindi, près de Lyon, l’institut de formation de Château-Chinon ou, encore, l’ex-CCIF (Comité contre l’islamophobie en Franc, dissous) sont aussi actifs.

L’entourage de Bruno Retailleau considère que «la matrice de l’islam politique, ce sont bien les Frères musulmans». Ils «gagnent du terrain parmi les musulmans lambda».

Juges rouges, juges de gauche : la justice est-elle devenue une arme politique ?

Nicolas Bauer, chercheur associé à l’ECLJ (le Centre européen pour le droit et la justice), doctorant et enseignant en droit, était invité de Ligne droite, l’émission d’actualité de Radio courtoisie. Il a déclaré :

Nelly Bertrand est juge au Tribunal judiciaire de Paris, c’est-à-dire la juridiction qui a jugé Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires RN. Nelly Bertrand appartient au Syndicat de la magistrature, qui a appelé les magistrats en juin 2024 à « se mobiliser contre l’accession au pouvoir de l’extrême droite ». Elle intervient souvent dans les médias pour dénoncer les « violences policières systémiques », les « torrents de haine » ou encore la « surenchère xénophobe ». Elle s’était aussi fait remarquer sur BFMTV en prenant la défense du Marocain sous OQTF qui a reconnu être le meurtrier de la jeune Philippine. Elle tient également un stand à la Fête de l’humanité

Aucun pays n’a démontré qu’il était possible de concilier durablement la généralisation des soins palliatifs et la légalisation de l’euthanasie

Communiqué du Collectif pour le Respect de la Médecine :

Le Collectif pour le Respect de la Médecine a été auditionné la semaine dernière à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen de la proposition de loi sur les soins palliatifs ; il a pu rappeler, à la veille de l’ouverture des débats parlementaires sur les deux textes relatifs à la fin de vie, ses inquiétudes face à l’évolution de la loi vers une aide à mourir et alerter les parlementaires sur les conséquences de cette réforme.

La coexistence des deux propositions de loi – n°1102 sur les soins palliatifs et n°1100 sur la fin de vie – révèle une contradiction majeure : deux visions irréconciliables de la fin de vie s’affrontent. L’une repose sur le soin, l’accompagnement et la solidarité médicale jusqu’au bout ; l’autre propose, sous couvert de liberté, une issue létale qui rompt le pacte de confiance entre patient et soignant.

Le Collectif pour le Respect de la Médecine soutient le renforcement des soins palliatifs prévu par la proposition de loi n°1102 mais, en l’état, le texte ne comporte pas plus de garantie d’application que les lois de 2005 et 2016, ni aucun engagement budgétaire contraignant, ce qui fragilise considérablement sa portée réelleLe Collectif appelle donc à l’adoption d’amendements ambitieux, à la hauteur des besoins criants : financement, formation, reconnaissance de la spécialité, développement des unités dédiées, notamment en établissements médico-sociaux.

Plus encore, le Collectif s’oppose fermement à la proposition de loi n°1100, qui ouvre une autoroute pour l’euthanasie et le suicide assisté, en les dissimulant derrière le terme équivoque d’« aide à mourir ». Ce texte, largement inspiré du projet du précédent gouvernement, prévoit qu’un médecin puisse administrer ou prescrire une substance létale à un patient, sous certaines conditions. Or ces conditions, loin d’être protectrices, sont floues, extensibles et vulnérables à toutes les dérives. La clause de conscience est insuffisamment garantie et elle n’inclue pas les infirmiers, les pharmaciens hospitaliers, les étudiants en médecine ; les structures spécialisées sont facultatives, et aucun séjour préalable par des soins palliatifs n’est exigé.

Nous tenons à rappeler qu’aucun pays n’a démontré qu’il était possible de concilier durablement la généralisation des soins palliatifs et la légalisation de l’euthanasie, sans affaiblissement de l’un au profit de l’autre. Dans les pays où l’euthanasie est légale – comme les Pays-Bas, la Belgique ou le Canada –, le développement des soins palliatifs a été freiné, partiellement concurrencé par la logique de la mort provoquée. Cette tendance est d’autant plus inquiétante que le texte actuel ne comporte aucune garantie de financement ni aucune hiérarchie claire entre les deux dispositifs.

Médecins, soignants et citoyens, nous appelons les parlementaires à choisir clairement : ou bien la voie du soin, ou bien celle de la mort provoquée. La médecine ne peut pas servir deux maîtres à la fois. La France a les moyens de devenir exemplaire dans l’accompagnement de la fin de vie, à condition de renoncer à donner la mort et d’investir résolument dans les soins palliatifs pour tous.

Réveiller le Seigneur qui “dort” : Exsurge, quare obdormis

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Dans le rite de la Messe antérieur à la réforme liturgique du Concile Vatican II, ce que l’on appelle aussi la Messe tridentine, il existe trois dimanches de préparation au temps propre du Carême : la septuagésime, la sexagésime et la quinquagésime. Je voudrais m’arrêter sur le bel introït du dimanche de la sexagésime, Exsurge, quare obdormis, Domine.
Dans son précieux Liber Sacramentorum (vol. I), le bienheureux Alfredo Ildefonso Schuster nous fait entrer dans le climat des temps héroïques de la foi. Autrefois, en ce jour liturgique, on se rendait à la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs pour célébrer cette Messe qui « est un mélange de sentiment lugubre de pénitence et d’expression de solennité grandiose ». Le même Schuster nous dit que probablement cette statio fut instituée à l’époque où les Lombards assiégeaient l’Italie, menaçant même Rome, et ce sentiment serait vraiment bien exprimé par la tristesse de cet introït dont le texte est tiré du Psaume 44 (avec quelques ajustements) :
« Réveille-toi, pourquoi dors-tu, Seigneur ? Lève-toi, ne nous rejette pas pour toujours. Pourquoi caches-tu ton visage, oublies-tu notre misère et notre oppression ? Car nous sommes prosternés dans la poussière, notre corps est étendu à terre. Lève-toi, viens à notre aide ; sauve-nous par ta miséricorde. »
Un texte certes rempli de tristesse mais aussi d’espérance dans l’aide de Dieu et dans son intervention dans l’histoire des hommes. La belle mélodie grégorienne du premier mode (mise en valeur expressivement par une exécution musicale tenant compte de la sémiologie) revêt les paroles d’une manière admirable, au point qu’elle semble se former à partir du texte biblique lui-même, comme une conséquence naturelle de sa raison d’être. Dans la première partie de l’introït, on perçoit ce sentiment de tristesse et la mélodie nous le représente parfaitement, tout comme elle exprime, au milieu même de l’introït, l’espérance et l’ardeur de la demande de l’intervention de Dieu dans l’histoire pour nous libérer des ténèbres et du mal.
Comme ces paroles nous paraissent actuelles en un temps de confusion sociale, en un temps où la nouvelle normalité semble être l’état d’urgence, qu’il soit dû à des urgences sanitaires ou politiques. Marcello Veneziani, dans son livre de 2024 intitulé Senza eredi, citant le philosophe Giorgio Agamben, écrit :
« Le pouvoir se fonde sur l’urgence et sur la possibilité de la proclamer. Mais faut-il considérer l’urgence comme une catégorie permanente de la vie publique, sinon fixe, du moins récurrente ? L’urgence signifie la suspension de la liberté ordinaire, des droits élémentaires, à commencer par la liberté de mouvement et la vie sociale. Une dictature fondée sur des bases sanitaires et sécuritaires pourrait même se profiler à l’horizon, où la biopolitique devient biosécurité, intégrité. »
Le penseur brésilien Plinio Corrêa de Oliveira, dans un article intitulé précisément Exsurge Domine! Quare obdormis ?(Catolicismo), voyait dans ces paroles aussi un signe d’identification à la crise de foi qui a frappé l’humanité depuis quelques siècles jusqu’à aujourd’hui :
« Nous avons déjà montré comment notre époque s’insère dans le long processus historique commencé entre 1450 et 1550 avec l’Humanisme, la Renaissance et le protestantisme, accentué profondément avec l’encyclopédisme et la Révolution française, et finalement triomphant aux XIXe et XXe siècles avec la transformation des peuples chrétiens en masses mécanisées, amorphes, largement travaillées par les ferments de l’immoralité, de l’égalitarisme, de l’indifférentisme religieux ou du scepticisme total. Du libéralisme, elles sont déjà passées au socialisme et sont en train de glisser vers le communisme. La marche ascendante des faux idéaux laïques — fondamentalement panthéistes, il faut le noter — et égalitaires est le grand événement qui domine notre époque historique. Le jour où cette marche commencerait à régresser, avec un recul non pas petit et occasionnel, mais continu et fort, une autre phase de l’histoire aurait commencé. En d’autres termes, la déchristianisation est le signe sous lequel se trouvent tous les faits dominants survenus en Occident du XVe siècle à aujourd’hui. C’est ce qui unit ces cinq cents années et en fait un bloc dans le grand ensemble qu’est l’histoire. Une fois la déchristianisation arrêtée grâce à un mouvement contraire, nous serons passés d’un ensemble de siècles à un autre. »
Une analyse certes impitoyable mais véridique ; en fin de compte, cet introït est un signe de soumission à Dieu, mais dans l’espérance de son intervention.
Il arrive parfois, assurément, de se sentir seuls, effrayés, sans défense… Dieu comprend certainement notre inadéquation et a choisi de nous sauver à l’intérieur même de celle-ci, non malgré elle. Voilà pourquoi les paroles de cet introït, sa mélodie, devraient toujours résonner dans nos cœurs, non seulement pendant le temps liturgique auquel il est destiné, mais comme une prière constante au Père pour qu’il ne nous abandonne pas à l’heure de l’épreuve.

Viae dura lex sed lex

La manifestation organisée à la hâte par Jordan le Second en soutien à la nouvelle délinquante politique Marine Le Pen, surnommée la Poulidor des Présidentielles, n’a pas eu le succès escompté, loin s’en faut. Avec à peine 7 000 participants à cette séance publique d’autosuggestion collective pourtant placée sous un soleil radieux et en dépit d’un appel à la mobilisation générale contre cette criante injustice, les troupes du premier parti de France ont choisi l’abstention, vraisemblablement perturbées par un verdict judiciaire sévère les plongeant dans un profond doute.

Qui croire en effet ? La Marine Le Pen d’il y a dix ans qui s’indignait de la faiblesse des juges face aux abus des hommes politiques et qui réclamait une justice exemplaire à faire pâlir un Pol-Pot ou un Kim Jong Un en proposant ni plus ni moins que l’inéligibilité à vie. En attendant le bannissement ou le pilori.

Ou alors la Marine Le Pen d’aujourd’hui outrée de la sanction la frappant injustement (cela va sans dire), dénonçant un pouvoir judiciaire rouge (cela va sans dire) et aveugle non pas par impartialité mais parce qu’ils ferment les yeux quand ça les arrange.

Et ces juges faut-il les croire ? La sévérité de la sanction laisse planer le doute d’une politisation malsaine des débats judiciaires au pays de Montesquieu et de l’indépendance des pouvoirs même si, et il est bon de le rappeler, l’exécution provisoire est devenue obligatoire suite aux votes de ces mêmes hommes politiques, soucieux à l’époque de se racheter une bonne conscience face aux différents scandales (Cahuzac le Repenti en tête et désormais donneur de leçons). Et ce contre l’avis de ces mêmes juges…

Faut-il croire maintenant cette caste, cette aristocratie politique bien inquiète des conséquences de cette boîte de Pandore qu’elle a elle-même ouverte et qui dans un début d’affolement cherche à légiférer rapidement et supprimer cette fameuse “exécution provisoire” ? C’est tellement plus facile que de changer de comportement vis-à-vis des électeurs…

Une chose est néanmoins à peu près sûre : les militants, sympathisants du RN ne se sont pas bousculés pour aller soutenir la Dame blonde. Difficile en effet de comprendre un discours asséné depuis des années présentant le RN comme le parti hors système, hors corruption, hors du tous pourris quand deux affaires en moins de cinq ans démontrent le contraire. La réaction du RN à cette décision judiciaire les interpelle car elle laisserait à penser que, sous prétexte d’être un homme politique, il serait nécessaire de ménager les sanctions pour ne pas “troubler” le jeu électoral, jeu dont nous savons qu’il est pipé.

Alors, oui viae dura lex sed lex.

Mais depuis dimanche dernier, celle de la rue semble, elle aussi, bien difficile à avaler pour un parti dit populaire quand bien même le lieu de ce qui devait être un grand raout est bien mal choisi (Place Vauban ça fait pas très populo).

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Angleterre : il vaut mieux être délinquant clandestin que mère de famille ayant un coup de colère sur internet

En 2023, la police britannique a procédé à 12183 arrestations pour crime de pensée non conforme, précisément pour publications en ligne jugées « menaçantes » ou « offensantes ». Néanmoins les condamnations sont en baisse, en raison des « difficultés à réunir des preuves », notamment lorsque les victimes renoncent à poursuivre les procédures judiciaires…

Le Times cite le cas de Maxie Allen et Rosalind Levine, arrêtés le 29 janvier pour avoir exprimé leurs inquiétudes sur un groupe privé WhatsApp de parents concernant le processus de recrutement à l’école de leur fille. Six policiers en uniforme se sont rendus au domicile du couple et ont procédé à leur interpellation devant leur autre enfant, avant de les conduire au commissariat. Le couple a été interrogé pour des présomptions de harcèlement, de communications malveillantes et de nuisances dans les locaux de l’école, qui les avait accusés de « diffamation » contre le président du conseil d’administration. Les empreintes digitales du couple ont ensuite été prises, ils ont été fouillés, puis enfermés dans une cellule durant huit heures.

Lucy Connolly, femme de Northampton, a été condamnée en octobre dernier à 31 mois de prison ferme pour incitation à la haine raciale, parce que le 29 juillet, à la suite du meurtre de trois jeunes filles à Southport, elle appelait sur X à une « déportation massive » et évoquait l’idée de mettre le feu à des hôtels hébergeant des clandestins. Message rapidement supprimé, mais qui n’avait pas échappé à la police de la pensée. Lucy Connolly est en prison. Théoriquement elle a le droit à des permissions de sortie pour voir sa fille de 12 ans ou son mari, qui est malade. Mais toute sortie vient encore de lui être refusée. A cause de la « dangerosité » de ses propos…

En Angleterre il vaut mieux être délinquant clandestin que mère de famille ayant un coup de colère sur internet.

Vers l’industrialisation de la PMA ?

Le meilleur des mondes approche… Astorg, le fonds européen de private equity basé à Paris, vient de créer l’entreprise Nexpring Health. Cette dernière est issue de la fusion de trois sociétés proposant tout le matériel spécialisé destiné aux cliniques de procréation médicalement assistée (PMA) : Hamilton Thorne, la branche « santé reproductive » de Cook Medical, et Fujifilm Irvine Scientific. La nouvelle entreprise fournit environ 3 000 cliniques spécialisées situées dans 118 pays, soit « la quasi-totalité du marché » selon le fonds. Son chiffre d’affaires est de 250 millions d’euros.

Les cliniques de PMA intéressent les investisseurs. En 2024, le fonds KKR a ainsi dépensé 3 milliards d’euros pour acheter une chaine espagnole d’établissements spécialisés. En outre, un tiers des fécondations in vitro (FIV) sont réalisées aux Etats-Unis dans des cliniques appartenant à des sociétés de capital-investissement.

Plus de 3 millions de bébés conçus par PMA en 2022

Le marché de la PMA connait une importante hausse. La fertilité est en baisse dans le monde, un couple sur six aurait des difficultés à avoir un enfant. Le nombre de procréations médicalement assistées ne cesse, lui, de progresser. En 2022, plus de 3 millions de bébés ont été conçus ainsi. Au Danemark, par exemple, neuf bébés sur cent sont issus d’une FIV.

Les Etats, comme les employeurs, prennent en outre de plus en plus charge les coûts élevés liés à la procréation médicalement assistée. En France, elle est ainsi totalement remboursée. Aux Etats-Unis, 14 Etats imposent aux compagnies d’assurances de couvrir une partie des frais associés à une PMA, et 47 % des grandes entreprises les couvrent selon Mercer.

Un secteur en expansion

Le secteur de la PMA est ainsi actuellement en pleine croissance. « Il croît de près de 7 % à 8 % par an » indique Tobias Nordblom, directeur associé chez Astorg. En 2023, le marché était évalué à 34,7 milliards de dollars. Il pourrait atteindre plus de 60 milliards de dollars dans dix ans. Les consommables et le matériel médical représentent à eux seuls 1 % à 5 % du coût total d’une fécondation in vitro, soit un marché de 1,5 milliards d’euros actuellement.

La financiarisation du secteur pose toutefois question. « De nombreuses patientes se voient proposer des soins en option, notamment l’imagerie time-lapse pour la sélection des embryons, le test génétique préimplantatoire (…) et le grattage de l’endomètre. Ces procédures font l’objet d’une promotion importante. Pourtant, des preuves solides de leur efficacité font souvent défaut » relève la revue The Lancet.

Le Syndicat de la Famille participe aux manifestations contre les ZFE (Zone Familles Exclues)

Le Syndicat de la Famille a participé à trois manifestations organisées contre les Zones à Faibles Émissions (ZFE) dimanche 6 avril, à Paris, Montpellier et Brest, dans le but de dénoncer l’exclusion croissante des familles des centres-villes, une situation préoccupante que nous ne pouvons ignorer.

Les ZFE, bien qu’ayant pour objectif de réduire la pollution de l’air, engendrent des conséquences dramatiques pour une grande partie des familles. Nombre d’entre elles, notamment celles à revenus modestes, possèdent des véhicules anciens, souvent polluants, et ne disposent pas des moyens financiers pour les remplacer par des modèles plus récents ou moins polluants. Ce manque de pouvoir d’achat les contraint à se tenir à l’écart des centres-villes, où des restrictions de circulation de plus en plus strictes leur interdisent l’accès. Cela contribue à une forme d’exclusion géographique et sociale, qui pénalise les familles les plus vulnérables.

Lors de ces manifestations, l’accueil du public a été particulièrement chaleureux et favorables soulignant la solidarité populaire envers cette cause. À l’inverse, à Paris, Xavier Bertrand, qui luttait contre les ZFE, a été hué par les manifestants, illustrant ainsi un rejet clair des mesures prises par certains élus en dépit de leur position raisonnable sur ce sujet.

Cette mobilisation contribuera à sensibiliser davantage l’opinion publique et les décideurs politiques à la nécessité de trouver des solutions équilibrées, qui prennent en compte les réalités sociales des familles tout en poursuivant les objectifs environnementaux.

 

Euthanasie : les pharmaciens réclament une clause de conscience

Lu dans Gènéthique :

« Nous espérons que le cas de conscience du pharmacien soit reconnu au même titre que celui des autres professionnels », plaide Cyril Boronad, président du Syndicat national des pharmaciens des établissements publics de santé (Synprefh). Lors de leur audition par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, les pharmaciens ont tenté de se faire entendre. En effet, à l’heure actuelle la proposition de loi prévoit une clause de conscience spécifique pour certaines professions, pas pour les pharmaciens.

L’ensemble de la profession sur les rangs

Le Synprefh avait déjà défendu l’objection de conscience des pharmaciens lors des auditions effectuées l’année dernière. Désormais, les autres syndicats de professionnels et d’étudiants et la section H du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (Cnop) affirment également leur volonté d’une clause de conscience spécifique. Il y a un « alignement » de l’ensemble de la profession, souligne Cyril Boronad.

Cette clause leur est pour le moment refusée au motif qu’il n’existerait pas un rapport « assez direct » entre la procédure d’euthanasie ou de suicide assisté et l’intervention du pharmacien. Pourtant

« les professionnels des pharmacies à usage intérieur (PUI) seront mobilisés à deux étapes de la procédure, avec la réalisation de la préparation magistrale létale puis la dispensation, soit à l’officine pour les patients en ambulatoire, soit dans les services pour les patients hospitalisés ».

L’autre raison invoquée par le législateur est « le risque de blocage du dispositif ».

Un « déni du cas de conscience »

Le président du Synprefh dénonce un « déni du cas de conscience » que les professionnels, y compris les préparateurs, pourraient rencontrer.

Selon une enquête menée par le Synprefh, 81% des professionnels réclament une clause de conscience. Ils seraient toutefois seulement 20% à prévoir d’y recourir « de manière systématique ». 20% pourraient quant à eux l’invoquer pour des « situations particulières », par exemple s’il s’agissait d’un membre de leur famille. Les autres praticiens favorables à l’instauration de cette clause ne prévoient pas de la faire valoir.

Les mutuelles veulent faire éliminer les personnes qui coûtent trop cher

Les mutuelles font leur lobbying. Par exemple, la MGEN a écrit aux députés :

Notre mutuelle s’est toujours engagée au service de la conquête de droits sociaux.

Nous appelons à respecter la liberté de choisir et d’agir des personnes de façon éclairée et sans pression, à l’effectivité des droits des personnes en situation de fin de vie (en particulier une égalité d’accès aux soins palliatifs et aux soins d’accompagnement) ainsi qu’à la légalisation de l’aide active à mourir sous conditions.

“Dans un monde interdépendant, une mauvaise décision pour les États-Unis l’est également pour le reste du monde”

D’Alain Dumait dans Les 4 Vérités :

Les droits de douane « réciproques » annoncés par Donald Trump le 2 avril ont provoqué un tremblement de terre financier. On sait que ce n’est pas un économiste, mais un chef d’entreprise d’un genre particulier: un promoteur fait « des coups » (des deals), mais il n’est ni un créateur, ni un investisseur à long terme. Engagé dans la vie politique américaine depuis quarante ans, il a toujours été isolationniste et populiste. Pendant sa dernière campagne, s’engageant à réindustrialiser l’Amérique, il a annoncé qu’il procéderait à une augmentation des droits de douane.

Selon une grille présentée le 2 avril, où figurent des chiffres, dont on a dit qu’ils ont été déterminés à l’aide d’un calcul simpliste, à savoir:

  • Calcul du ratio déficit/importations: pour chaque pays, le déficit commercial des États-Unis avec ce pays aurait été divisé par le montant total des importations en provenance de ce même pays.
  • Application d’un facteur de réduction: le pourcentage obtenu a ensuite été divisé par deux pour déterminer le taux de droit de douane à appliquer.

Par exemple, selon cette formule, l’Union européenne s’est vue imposer un droit de douane de 20 %, et la Chine de 34 %. L’UE déclare que le taux moyen de ses droits de douane sur les produits américains est estimé entre 1 % et 4,8 %. Donald Trump les estime à 39 %. Nos médias crient au n’importe quoi. Pourtant, si l’on tient compte de la TVA, des barrières non tarifaires, et de la sous-évaluation de l’euro, le compte de Donald Trump est proche de la réalité. Emmanuel Macron a dit au Président Trump, le 24 février: « Ce ne sont pas des droits de douane. » Mais ce sont bien des éléments qui renchérissent, pour les consommateurs européens, les prix des produits américains, et donc leur compétitivité.

  • Sur la TVA: il n’y en a pas aux États-Unis. Leur « sales tax » varie de 0 à 10 % selon les États. Il est si vrai qu’elle frappe les produits importés que les partisans de la TVA dite « sociale » en tirent argument pour l’augmenter, en contrepartie d’une baisse des cotisations sociales.
  • Sur les barrières non tarifaires, Éric Lombard lui-même envisage de les accroître, en riposte au coup de force de Donald Trump.
  • Quant à la surévaluation du dollar, elle était estimée par le Trésor américain à quelque 6% en 2023. Donc, Donald Trump ne manque pas d’arguments.

Pour autant, aucune raison, même bonne, ne justifie de déclarer la guerre économique!

Quant à ses objectifs de politique intérieure – à savoir réindustrialiser les États qui ont voté pour lui – et en attendant qu’ils se réalisent peut-être, c’est l’inflation par les prix, la baisse du pouvoir d’achat, une possible récession qui se profile à l’horizon des Américains, et déjà, une baisse très sensible de leurs patrimoines. Donald Trump pensait obliger Chinois et Européens à négocier, comme l’ont fait avant eux les Britanniques. Erreur: les premiers ont déjà riposté avec des droits à 34 %, et l’Europe prépare une réponse un peu plus nuancée.

Pour finir, rappelons que tout impôt est finalement une charge pour les personnes physiques. Les impôts sur la consommation, TVA ou droits de douane se payent cash. Ils pèsent immédiatement sur le pouvoir d’achat. Dire que l’augmentation immédiate d’un impôt sur la consommation permettra demain de réduire l’impôt sur le revenu n’est qu’une promesse politique illusoire. Dans un monde interdépendant, une mauvaise décision pour les États-Unis l’est également pour le reste du monde. Tous les pays seront frappés, mais certains plus que d’autres. Il en résultera une redistribution au niveau mondial. Comme après chaque guerre. Et les pays les mieux dirigés seront alors les mieux placés …

Suicide assisté et euthanasie : 26 personnes touchées pour chaque cas

De nombreuses études de suicidologie attestent du traumatisme et de la grande souffrance des proches de personnes décédées par suicide, y compris lorsqu’il s’agit de suicide assisté et d’euthanasie. Elles soulignent aussi la longue et lente diminution des symptômes du deuil en raison des circonstances. Quelles que soit les modalités du suicide, les thérapeutes et professionnels de la santé mentale sont particulièrement sollicités par les proches d’une personne qui a mis fin à ses jours, seul ou avec de l’aide. Cela s’explique par l’intensité des symptômes d’angoisse et de dépression qui les concernent.

Que ce soit en Suisse, au Canada ou en Oregon (Etats-Unis)¹, les études montrent que l’entourage des personnes qui se suicident connaît de manière très exacerbée des sentiments d’abandon, de culpabilité, de tristesse, d’incompréhension, mais aussi de trahison et souvent de colère.

« Les membres d’une famille se sentent parfois tellement coupables qu’ils n’osent pas ou refusent de discuter du décès entre eux. Sans en parler ouvertement, un genre de pacte de silence peut s’établir entre eux. Dans certaines familles, on blâme un membre en particulier pour le décès et il devient un genre de bouc émissaire à qui l’on reproche ses faits et gestes en regard de la personne suicidaire ».²

La proposition de loi en faveur du suicide assisté et de l’euthanasie, portée par Olivier Falorni, militant pro-euthanasie de la première heure, ne dit pas un mot des proches, ce qui signifie qu’ils peuvent même ne pas être prévenus si le patient ne le demande pas.

La littérature scientifique montre que lorsqu’un proche est prévenu, il se retrouve sous pression et confronté à un incroyable dilemme : soit il n’ose pas tenter de le dissuader et laisse faire, quoiqu’il en pense réellement ; soit il s’éloigne de lui. Et quand il se sent tenu d’écouter la volonté du patient, soit il doit s’en faire l’ambassadeur auprès des proches, soit il se retrouve, plus tard, accusé par eux de n’avoir rien dit.³

Des traumatismes en chaine

Quant au fait de connaître la date prévue de la mort par suicide, la recherche montre que « le pathos rendu latent pendant le processus du « mourir » éclate et envahit le survivant lorsque cette perte est intégrée dans son esprit, souvent de manière inattendue et violente, bien qu’il s’agisse d’une mort annoncée. D’une certaine manière, le chagrin de cette perte imminente, « étouffé » ou « déguisé » pendant l’accompagnement, est transposé vers l’après ».⁴

En décrivant ces faits, les études attestent qu’au traumatisme du suicide d’un proche s’ajoutent d’autres problématiques extrêmement difficiles à vivre, qui conduisent souvent à déchirer les familles et à exposer l’entourage à des souffrances psychiques majeures.

La suicidologie atteste aussi du caractère épidémique du suicide, jusque dans ses modalités. Depuis les années 1970, en effet, les chercheurs se sont intéressés aux effets de la médiatisation des suicides. Ils estiment que le taux national du suicide augmente en moyenne de 2,5 % dans le mois qui suit un suicide médiatisé. Ce phénomène est si important que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié des recommandations à l’intention des médias pour limiter la contagion suivant un suicide. Mais ce phénomène est également observé parmi les proches des personnes décédées par suicide, ce que les professionnels de la santé mentale, les seuls à pouvoir intervenir en l’occurrence, ont le plus grand mal à endiguer. Et ce d’autant plus que de nombreuses personnes endeuillées par le suicide ne cherchent pas d’aide pour diminuer leur souffrance à cause de leur sentiment de culpabilité.

« Le Syndicat de la Famille dénonce vigoureusement le projet de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté. Le nombre de personnes concernées et affectées par des blessures psychiques serait massif. Une étude française⁵ a en effet montré que pour chaque décès par suicide, 26 personnes sont directement ou indirectement endeuillées. Or, si l’on rapporte le nombre actuel d’euthanasies en Belgique à la population française, cela signifierait que 63 euthanasies seraient pratiquées chaque jour en France et que plus de 500.000 personnes en seraient ainsi victimes chaque année, soit plus que la ville de Lyon. Ces pratiques créeraient donc de toutes pièces un problème de santé publique majeur. La sagesse doit conduire à accélérer le développement des soins palliatifs pour permettre à tous ceux qui en ont besoin de soulager leurs souffrances, quelles qu’en soient leur nature » résume Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.

Fin de vie: L’ECLJ saisit trois instances de l’ONU

Communiqué de l’ECLJ :

À partir du mercredi 9 avril, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale examinera la proposition de loi relative à la fin de vie (n°1100), déposée par le député socialiste Olivier Falorni le 11 mars 2025. Celle-ci prévoit la légalisation de l’euthanasie et de l’assistance au suicide. C’est son seul et unique objectif.

Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), aux côtés de près de 8.000 citoyens(7.939), a saisi aujourd’hui trois instances des Nations unies (ONU): le Comité des droits des personnes handicapées, l’Expert indépendant sur les droits des personnes âgées et le Rapporteur spécial sur les droits des personnes handicapées du Conseil des droits de l’homme.

Cette saisine vise à ce que ces trois instances de l’ONU rappellent au Parlement français le cadre juridique international dans lequel le débat sur la fin de vie doit s’inscrire. Celui-ci se tient depuis un an dans l’ignorance des obligations internationales de la France relatives à la protection du droit à la vie et à la santé. Ces obligations sont peu connues, car elles ne sont pas suffisamment rappelées par les autorités chargées de les promouvoir. La saisine par l’ECLJ vise à remédier à cette insuffisance.

Des normes internationales, intangibles et supra-légales, interdisent absolument et sans exception l’euthanasie et l’assistance au suicide. Tout d’abord, l’interdiction de tuer est le fondement des droits de l’homme. Ce principe fut réaffirmé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, après que des médecins furent condamnés à Nuremberg pour avoir euthanasié des personnes handicapées. Dès lors, toute euthanasie – même présentée comme volontaire – est une violation des droits de l’homme.

Ainsi, la Convention européenne des droits de l’homme pose très clairement que « La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement » (art. 2). L’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine ». Même présentée de façon libérale et volontaire, la dépénalisation de l’euthanasie viole frontalement ces dispositions.

En outre, comme l’expérience de pays tels que la Belgique et le Canada le prouve, une fois dépénalisée, la pratique de l’euthanasie devient incontrôlable et s’étend aux dépens des personnes les plus vulnérables, handicapées et âgées. La dépénalisation de l’euthanasie entraîne donc non seulement une violation systématique des droits de l’homme, mais aussi une régression culturelle et juridique extrêmement grave: la normalisation de la suppression des personnes les plus fragiles.

C’est ainsi que le Comité des droits des personnes handicapées, s’appuyant sur le droit à la vie, a recommandé au Canada le 21 mars 2025 d’abroger l’euthanasie des personnes handicapées.

Notre saisine demande à l’ONU d’initier une procédure de rapport et d’enquête sur tous les pays ayant légalisé l’euthanasie, afin que les dérives soient pleinement mises en lumière et ne puissent plus être niées par les promoteurs de l’euthanasie.

Cette saisine a déjà été réalisée, mais il est toujours possible de vous y associer en signant la pétition ci-dessous car nous enverrons à l’ONU une mise à jour du nombre de signataires courant mai 2025.

Enfin, nous saluons l’avis du Collectif Démocratie, éthique et solidarités, qui fait la une du journal Le Figaro de lundi 7 avril: «De grandes voix s’élèvent contre «l’aide active à mourir»». L’ECLJ est représenté au sein de ce Collectif et participe à ses travaux.

Nous soutenons par ailleurs vivement une proposition de loi distincte, relative aux soins palliatifs et d’accompagnement (n° 1102), déposée par la députée Renaissance Annie Vidal le 11 mars 2025. Les militants pro-euthanasie, en particulier de l’ADMD, retardent malheureusement son examen. Ce texte est pourtant indispensable, car il vise à renforcer l’offre de soins pour les personnes âgées et handicapées.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services