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Nouvel harcèlement judiciaire de la part du lobby LGBTQXYZ Mousse

Le député européen IDL Laurence Trochu a été convoquée devant la 17e chambre correctionnelle, accusée de diffamation et de discours de haine par l’association LGBT Mousse :

La raison ?

En 2021, j’ai écrit une tribune dans Valeurs Actuelles, pour dénoncer le silence des associations LGBT face aux attaques subies par la jeune Mila, qui avait 16 ans à l’époque.

Vous lisez bien : pour avoir osé m’indigner du silence de certains face à l’islamisme, je me retrouve devant la justice.

Pour avoir voulu défendre une Française menacée de mort, je dois répondre aux accusations de ceux-là même qui n’ont pas voulu le faire !

Pour eux, il est plus grave de dénoncer leur silence que de traiter Mila de « sale lesbienne » et de « sale Française ». Il vaut mieux se constituer partie civile contre la prétendue haine venue de la droite que contre la menace réelle de l’islamisme.

Nous sommes désormais dans l’attente du jugement, mais je veux déjà le dire : ILS NE ME FERONT PAS TAIRE.

Je continuerai de dénoncer la supercherie de ces militants de gauche, gavés de subventions, qui harcèlent judiciairement leurs adversaires !

“Le Panthéon, vide-ordures d’un régime à bout de souffle”

D’Olivier Frèrejacques sur Liberté politique :

La panthéonisation de Robert Badinter, apôtre du laxisme judiciaire, s’inscrit dans un moment de flottement institutionnel en France : un Premier ministre démissionnaire, une Assemblée fragmentée, un président en fin de règne et un gouvernement des juges.

L’actualité de fin de semaine a été chargée. Si l’on regarde objectivement ce qui a du sens historiquement, on peut espérer, avec prudence, une accalmie au Proche-Orient, avec le cessez-le-feu en Palestine.

En France, deux événements se partagent la vedette : la canonisation républicaine de Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, figure centrale de l’abolition de la peine de mort et second bourreau éternel des victimes, ainsi que la crise gouvernementale avec l’imminence de l’arrivée d’un nouveau chef de gouvernement !

D’un côté, la République célèbre celui qui a défendu les assassins et les violeurs d’enfants ; de l’autre, son président cherche un fusible pour poursuivre son pénible second quinquennat.

Dans les deux cas, une constante : la France, en cette seconde moitié du XXème siècle, a pourri et pourrit toujours par la tête.

Badinter était un personnage odieux, animé d’une volonté féroce de destruction ; Macron est une incarnation du mépris. Pas étonnant que le second rende hommage au premier.

Le Panthéon, vide-ordures d’un régime à bout de souffle, accueille donc l’un des siens. Derrière lui, un cortège de morts, des enfants, encore une fois, sept ans après Simone Veil.

S’il ne s’agit pas d’enterrer trop tôt cette Cinquième République, gageons que ses saints patrons destructeurs ne la placent pas sous les meilleurs auspices.

À court, et probablement à moyen terme, l’avenir sera compliqué, d’autant que l’arsenal judiciaire du régime musèle les oppositions et potentiellement les majorités de demain. Reste que la Citadelle s’effrite : l’unanimisme de la panthéonisation de la mère Veil a laissé place à des critiques beaucoup plus amères, sept ans plus tard, pour le père Badinter. Hauts les cœurs !

I-Média – Crise politique : Macron isolé, le système s’effondre

L’image de la semaine : Macron lâché de toutes parts, le gouvernement à la dérive !

Le président français offre un spectacle déplorable, filmé en marchant seul, abandonné de toutes parts. La presse nationale et internationale tire à boulet rouge sur celui que plus personne n’hésite à appeler le “pire président de la Vème République”…

Le dossier du jour : Le service public à la question !

Encore dans la tourmente de l’affaire Legrand-Cohen et dans le viseur de la Cour des comptes, Delphine Ernotte et Sybil Veil ont été interrogées par la commission de la Culture du Sénat. Dans le même temps, le président de l’Arcom était auditionné à l’Assemblée par la commission culture. L’occasion pour ces trois personnalités de répondre, sur la défensive, aux questions parfois piquantes des représentants des Français qui s’interrogent chaque jour un peu plus sur la partialité du service public et de l’organisme de régulation de l’audiovisuel.

Les pastilles de l’info :

– Chat Control : l’outil liberticide de surveillance de masse
– Mort de Thomas : l’association des victimes de Crépol épingle France Télévisions !
– Aide à la presse : comment l’Etat finance les médias d’extrême gauche !
– Luxe et politique : le maire du 8ème arrondissement de Paris dans la tourmente

Portrait piquant : Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions agite les débats

L’euthanasie pour récupérer les organes

Gènéthique nous informe :

Une équipe du Réseau universitaire de santé de Toronto (UHN) indique avoir effectué « avec succès » la première transplantation cardiaque du Canada à partir d’un donneur déclaré décédé après un arrêt cardio-circulatoire (DCC). L’intervention a été pratiquée au mois de septembre à l’Hôpital général de Toronto.

Il s’agit de patients qui ne remplissent pas les critères de mort cérébrale et pour lesquels une décision d’arrêt des traitements est prise, « en accord avec leur volonté, ou celle de leur famille ». Une fois que le cœur cesse de battre et que « la mort est confirmée », les organes sont récupérés.

Le patient ayant reçu ce cœur « se remet bien de l’opération » selon l’UHN. D’après le Dr Barry Rubin, directeur du Centre de cardiologie Peter Munk, « ce genre de greffe pourrait faire augmenter de 30 % le nombre de donneurs de cœur ».

Une autre transplantation cardiaque, après une euthanasie

Une autre « première » a été effectuée en matière de transplantation cardiaque, également dans l’Ontario. Il s’agit du cœur d’un patient de 38 ans souffrant de la maladie de Charcot qui a été euthanasié.

L’équipe de l’université de Pittsburgh et de l’hôpital d’Ottawa ont décrit la procédure dans un article publié dans the Journal of Heart and Lung Transplantation. C’est un Américain qui a reçu le cœur.

Les praticiens affirment que l’« aide médicale à mourir » et la détermination du décès ont été effectuées « conformément aux normes canadiennes ». Ils considèrent que « bien que des données à plus long terme et des données sur d’autres cas soient nécessaires, ce cas suggère qu’une transplantation cardiaque sûre peut être réalisée après une « aide médicale à mourir » ».

Un véritable consentement ?

Des inquiétudes ont été soulevées quant au fait que les personnes vulnérables pourraient se sentir « poussées » à recourir à l’« aide médicale à mourir », même si elles changent d’avis, si elles savent que des personnes attendent leurs organes.

Sur les 894 donneurs décédés en 2024, 7% ont été euthanasiés. Ainsi, 5% des 3212 transplantations d’organes réalisées l’année dernière ont eu recours à des organes donnés après une « aide médicale à mourir ».

Les pratiques sont différentes selon les régions. Les organismes de don d’organes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique recommandent que les personnes qui demandent l’« aide médicale à mourir » « soient approchées et informées de la possibilité du don d’organes ». Dans d’autres provinces, comme l’Alberta et le Manitoba, on n’évoque pas le don d’organes, à moins que les patients n’abordent eux-mêmes le sujet.

Les médecins voulaient le débrancher. Bien portant, il poursuit l’hôpital en justice

Lu sur Gènéthique :

En novembre 2021, Jean-Claude Seknagi, 70 ans, est hospitalisé à l’hôpital Robert Ballanger, en Seine-Saint-Denis. Il souffre d’un grave problème urologique qui dégénère en septicémie. Il est alors admis en réanimation et placé dans un coma artificiel. L’établissement prévient son épouse et leurs trois enfants qu’en cas de dégradation de son état, il ne sera pas pratiqué « d’ ». Il s’agirait pour les soignants d’appliquer la loi dite Claeys-Leonetti de 2016.

Or, cette loi pose deux conditions. La décision doit se prendre à l’issue d’une réunion collégiale ; décision qui doit impérativement prendre en compte la volonté du patient si elle est connue, et à défaut celle de la . En l’espèce, Jean-Claude Seknagi avait toujours indiqué à ses proches son désir de vivre. Il le réaffirme d’ailleurs le 22 décembre 2021, dans un moment de conscience.

Les juges saisis en urgence

Malgré cela, le 21 février 2022, les médecins annoncent qu’ils « débrancheront » Jean-Claude 48h plus tard, en raison de son état de santé qui semble se dégrader. La famille saisit en urgence le tribunal administratif de Montreuil et le 24 février, les juges suspendent la décision d’arrêt de traitement en attendant qu’un expert se prononce sur le dossier. D’ailleurs, entre-temps, l’état de Jean-Claude Seknagi s’améliore. Il sort du coma et est hospitalisé à domicile en septembre 2022. Trois ans plus tard, un de ses enfants témoigne : son père est

« handicapé, oui, mais bien vivant et heureux d’être avec nous sa famille alors que les médecins l’avaient condamné ».

« J’estime que si un malade a décidé de se battre, le médecin doit respecter sa volonté »

Aujourd’hui, la famille saisit la justice pour obtenir une indemnisation de l’hôpital.

« Si nous avons saisi une nouvelle fois la justice, c’est aussi pour que notre histoire serve d’exemple et contribue à informer les gens sur leur droit car je reçois beaucoup de messages de personnes qui vivent ce que nous avons traversé, précise Ilan, un des fils de Jean-Claude. Je ne connais rien en médecine, mais j’estime que si un malade a décidé de se battre, le médecin doit respecter sa volonté. Ce n’est pas à ce dernier de juger ce qui est déraisonnable ou pas et qui doit vivre ou mourir. »

Le tribunal administratif de Montreuil a examiné le mercredi 8 octobre la requête de la famille de Jean-Claude Seknagi contre l’hôpital Robert Ballanger. La décision devrait être rendue d’ici deux semaines.

Une messe traditionnelle pour la fidélité à l’héritage royal de la Pologne

D’un lecteur :

La Pologne célèbre actuellement le Millenium Regni Poloniae, c’est-à-dire le millénaire du couronnement du premier roi de Pologne. Dimanche dernier, dans la cathédrale de Poznań, où se trouve la tombe du premier roi de Pologne, Boleslas Chrobry, une messe a été célébrée selon l’ancien rite romain à l’intention des souverains qui y reposent et « pour la fidélité à l’héritage royal de la Pologne ainsi que pour un gouvernement sage et juste de la République » . La messe clôturait la 8e édition du Festival Katharsis, qui avait cette année pour thème « Le retour du roi ». Au cours de cette messe jubilaire, la Missa Marer Dei, composée spécialement pour l’occasion, a été interprétée. Cette messe s’inspire du motif mélodique du chant médiéval « Bogurodzica », premier hymne du royaume de Pologne. Elle a été composée par Marcel Pérès , musicien, chanteur, organiste, musicologue, compositeur, chercheur et praticien français des plus anciennes traditions du chant liturgique de l’Église occidentale. Il a également dirigé personnellement le chœur du festival lors de l’exécution de la messe dans la cathédrale de Poznań. L’intention du compositeur et des organisateurs du festival, qui souhaitaient que la première représentation ait un caractère liturgique et non concertant, s’est ainsi réalisée, lors de la messe pour laquelle cette composition a été créée. Ce fut un acte extrêmement symbolique et émouvant, un peu comme le lancement d’un navire et le choix de son nom, que nous appelons volontiers et couramment son baptême. Lors de la conférence qui a clôturé le festival, Marcel Pérès a notamment déclaré qu’il souhaitait que cette messe « soit en quelque sorte un viatique qui accompagnera la Pologne dans son voyage vers l’avenir, en gardant pieusement en mémoire ces grands moments de l’histoire d’une nation qui, malgré les blessures du passé, a su conserver une foi vivante et féconde ». Il a également souligné qu’il souhaitait vivement que cette messe, qu’il a appelée en latin Missa Mater Dei afin de lui donner une dimension universelle, ne soit pas seulement célébrée de manière festive et sous forme de concert, mais qu’elle entre dans la pratique de la liturgie traditionnelle vivante. Au cours de son homélie, le prêtre célébrant la messe, le père Przemysław Zgórecki, a évoqué la réalité de la maison qui est au centre de notre culture, et la maison des Piast qui est à l’origine de notre histoire, et le roi Boleslas qui, lorsqu’il a reçu l’onction et est devenu l’oint, a reçu la mission de créer une maison sur la terre polonaise. « Une maison où il y a de la place pour tout le monde, et où chacun peut se sentir désiré, accepté et aimé. Car telle est la réalité de la maison du Royaume de Dieu ». À la fin de la liturgie, les fidèles, très nombreux dans la cathédrale, ont chanté ensemble l’hymne « Bogurodzica ».

La messe tridentine n’était d’ailleurs pas le seul événement de cette journée festive. Plus tôt, également dans la cathédrale, la musique chorale des couronnements médiévaux a été chantée dans le cadre du programme « Vive le roi », et après la messe, un débat sur l’actualité de l’héritage du royaume de Pologne a eu lieu. Le point de départ de la discussion était le livre intitulé “La présence de la couronne. Rapport sur la grande tradition nationale”, qui venait de paraître et qui était une forme de sondage sur la monarchie en Pologne, auquel ont participé d’éminents représentants de la vie intellectuelle polonaise.

L’événement s’est déroulé sous le patronage d’honneur de Mgr Zbigniew Zieliński, archevêque métropolitain de Poznań, et a été organisé par la Fondation Saint-Benoît.

Le Poznań Katharsis Festival est un autre événement organisé par la Fondation Saint-Benoît dans le cadre des célébrations du grand jubilé Milenium Regni Poloniae. Auparavant, elle avait notamment organisé une conférence historique inaugurale et un débat au Parlement polonais, une conférence scientifique internationale sur les rites de couronnement au Palais de la République (avec un concert de l’Ensemble Peregrina de Bâle qui a interprété un répertoire médiéval de couronnement) et, à l’occasion du millénaire de la mort de Boleslas Chrobry, une messe de requiem sur sa tombe dans la chapelle royale de la cathédrale de Poznań. La Marche nationale pour la vie, qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues de Varsovie, avec un défilé royal de chevaliers et un acte jubilaire millénaire adopté par acclamation, a été une grande manifestation de fidélité à l’héritage royal. Ces événements ont été placés sous le patronage national du président polonais.

Marcel Pérès :

Cette messe est le fruit de notre longue collaboration avec les organisateurs du Festival Katharsis. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait vu le jour et ait été jouée pour la première fois lors du festival. Car ce n’est pas un simple festival qui organise une série de concerts. C’est un festival qui replace l’art dans son contexte civilisationnel. À travers ce contexte, nous essayons de comprendre la culture ancienne et les personnes qui y vivaient. Comprendre leur façon de penser, de ressentir et de communiquer avec le passé et l’avenir. Cela s’applique évidemment aussi au couronnement du premier roi de Pologne et au christianisme naissant à cette époque en Pologne. En ce qui concerne le couronnement, nous avons puisé dans la musique de cette époque. Nous avons notamment analysé le manuscrit de Montpellier, extrêmement important pour comprendre le chant liturgique des XIe et XIIe siècles. Nous avons bien sûr puisé dans le chant grégorien. Quant à la culture chrétienne de la Pologne, elle s’est exprimée dans notre messe à travers le chant médiéval Bogurodzica. Je l’ai entendue pour la première fois il y a de nombreuses années chez les dominicains à Jamna. J’ai tout de suite senti que c’était quelque chose d’important, mais je ne savais pas pourquoi. Ce n’est que récemment, lorsque nous avons interprété des chants de couronnement à Poznań et que le directeur du festival, Jan Kiernicki, a entonné ce chant à la fin, que j’ai compris que c’était quelque chose dont j’avais besoin. Ce grand hymne du royaume de Pologne est ainsi devenu la principale source d’inspiration de la messe à laquelle je pensais depuis plusieurs mois. Je l’ai divisé en plusieurs parties et chacune de ces phrases musicales et verbales est devenue le thème d’une partie de la messe. Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus, etc.

Oui, cette Bogurodzica attendait son heure. Comme des graines. C’est d’ailleurs ainsi que je perçois la tradition. Comme des graines qui attendent de pousser. Bogurodzica a ce potentiel de croissance. Vers l’avenir. J’avais encore besoin d’un peu de temps pour mettre de l’ordre dans mes idées et attendre ce moment d’inspiration nécessaire. Il est venu dans la nuit du 14 août et tout est devenu clair. Il ne restait plus qu’à l’écrire.

Je voudrais que cette messe soit en quelque sorte un viatique qui accompagnera la Pologne dans son voyage vers l’avenir, en gardant pieusement en mémoire ces grands moments de l’histoire d’une nation qui, malgré les blessures du passé, a su conserver une foi vivante et féconde.

Dilexi Te : “la religion, en particulier la religion chrétienne, ne peut se limiter à la sphère privée”

Extrait de l’exhortation apostolique « Je t’ai aimé » du pape Léon XIV sur l’amour envers les pauvres publiée aujourd’hui :

112. On constate parfois dans certains mouvements ou groupes chrétiens un manque, voire une absence, d’engagement pour le bien commun de la société et, en particulier, pour la défense et la promotion des plus faibles et des plus défavorisés. Il convient de rappeler que la religion, en particulier la religion chrétienne, ne peut se limiter à la sphère privée comme si elle n’avait pas à se préoccuper des problèmes touchant la société civile et les événements qui intéressent les citoyens. [125]

113. En réalité, « toute communauté d’Église, dans la mesure où elle prétend rester tranquille sans se préoccuper de manière créative et sans coopérer avec efficacité pour que les pauvres vivent avec dignité et pour l’intégration de tous, court le risque de se désagréger, même si elle s’occupe de thèmes sociaux ou de critique aux gouvernements. Elle finira par être facilement dominée par la mondanité spirituelle, dissimulée sous des pratiques religieuses, avec des réunions infécondes et des discours vides ». [126]

114. Nous ne parlons pas seulement de l’assistance et du nécessaire combat pour la justice. Les croyants doivent rendre compte d’une autre forme d’incohérence à l’égard des pauvres. En vérité, « la pire discrimination dont souffrent les pauvres est le manque d’attention spirituelle […]. L’option préférentielle pour les pauvres doit se traduire principalement par une attention religieuse préférentielle et prioritaire ». [127] Or cette attention spirituelle aux pauvres est remise en question par certains préjugés, y compris chez les chrétiens, parce que nous nous sentons plus à l’aise sans les pauvres. Certains continuent à dire : “Notre tâche est de prier et d’enseigner la vraie doctrine”. Mais, en dissociant cet aspect religieux de la promotion intégrale, ils ajoutent que seul le gouvernement devrait s’occuper d’eux, ou qu’il vaudrait mieux les laisser dans la misère, en leur apprenant plutôt à travailler. Quelques fois, on adopte des critères pseudo-scientifiques pour affirmer que la liberté du marché conduira spontanément à la solution du problème de la pauvreté. Ou même on choisit une pastorale des soi-disant élites, en soutenant qu’au lieu de perdre son temps avec les pauvres, il vaut mieux prendre soin des riches, des puissants et des professionnels afin qu’à travers eux l’on puisse parvenir à des solutions plus efficaces. Il est facile de saisir la mondanité qui se cache derrière ces opinions : elles nous conduisent à regarder la réalité au moyen de critères superficiels et dépourvus de toute lumière surnaturelle, en privilégiant des fréquentations qui nous rassurent et en recherchant des privilèges qui nous arrangent.

Sommes-nous tous victimes de désinformation ?

Quand les socialistes crient à la désinformation… pour mieux désinformer !

C’est l’œuvre orchestrée d’Evanne Jeanne-Rose sur Sidaction. Dans son article, il prétend « déconstruire » les opposants, tout en annonçant qu’on parlera aux enfants du « genre assigné ».

Chez les wokes, ce ne serait plus la nature qui définit l’être humain, mais le regard des autres. Quant à la « théorie du genre », rappelons qu’elle n’est qu’une théorie — et qu’aucune théorie n’a vocation à s’imposer comme vérité officielle dans les classes.

Evanne assure que l’EVARS, en maternelle, ne fait que donner aux enfants « le bon vocabulaire » pour parler de leur corps et de leurs émotions.

Mais quel vocabulaire ? Celui dicté par les associations LGBT qui ont exigés ce programme ?
Nos enfants devraient aussi « apprendre à gérer leurs futures relations amoureuses ».
Comprendre : ” comment ériger les relations jetables et le polyamour instable en mode vie ?

Voilà donc nos professeurs en coachs sentimentaux non-certifiés…

J’ai consulté le PDF « Avis du CESE EVARS ».

On y trouve tous les clichés brandis comme autant de faux arguments :

virilité synonyme de violences, famille diabolisée, violences intrafamiliales brandies comme argument unique… mais silence total sur celles qui existent aussi dans l’Éducation nationale.

À la page 38, on réclame le soutien d’« acteurices » et influenceuses.
Enfin, le patriarcat est désigné comme matrice de la société hétéronormée qui dérange tant …
Evanne affirme que « la majorité des élèves » veulent aborder ces sujets hors du cadre familial. On en fait une vérité absolue pour justifier ce genre de “cours”, sans se soucier de ceux qui n’en n’ont tout simplement pas envie de parler de leur vie intime avec leurs professeurs, ou encore mieux, avec de parfaits inconnus… Parler de sexualité deviendrait une quasi-obligation.
Paradoxe saisissant : enseigner le consentement tout en imposant des cours intrusifs à ceux qui n’en veulent pas.

Le CESE encadre ce programme : agriculteurs, juristes, océanographes… mais pas de comité scientifique, pas de pédopsychiatres, pas de spécialistes du développement de l’enfant.
Rien à voir avec la charte éthique conçue avec Maurice Berger, signée par 229 experts reconnus.
En réalité, ce sont des groupes d’influence qui imposent, d’en haut, un programme appliqué de la maternelle au lycée, sans compétence réelle.
Qu’on lise « Le livre le plus important du monde » ou le site « Onsexprime », on mesure l’impudicité d’une institution prétendument adaptée à l’âge des enfants.

Et pourtant, Evanne assure que l’EVARS protège « dès le plus jeune âge » de toute agression. Affirmation sans preuve bien sûr.
Rappelons enfin que le Planning familial (« Des hommes aussi peuvent être enceints »), SOS Homophobie et Sidaction ont saisi la justice en 2023 pour contraindre l’État à appliquer la loi de 2001 : trois séances annuelles d’éducation sexuelle à l’école.
La question demeure : ces associations se soucient-elles vraiment du bien-être des enfants… ou seulement de leurs propres causes ?

La vraie intox ? Peut-être bien chez les socialistes qu’il faut la chercher…

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Suivre la messe avec le missel

Le missel, du latin missale ou liber missalis (livre de messe) est au sens le plus large du mot un livre contenant les prières de la messe. En un sens plus précis, le terme désigne depuis les IXe-Xe siècles le livre qui contient toutes les prières de la messe, celles dites par le prêtre et celles chantées par le chœur, le diacre ou le sous-diacre : on parlait parfois en ce sens de missel « plénier », puisqu’il était la réunion en un seul volume de plusieurs livres dont l’origine est largement antérieure à cette époque.

Des sacramentaires, lectionnaires et antiphonaires… au missel « plénier »

Le premier de ces livres, le plus central, est le sacramentaire. Il contenait les paroles dites ou chantées par l’évêque ou par le prêtre[1] dans la célébration de la messe, comme les oraisons, le canon, les prières d’intercession ; mais aussi parfois les rites du baptême, des ordinations et quelques bénédictions. Ces sacramentaires contenaient peu d’indications relatives à la manière de célébrer la messe (ce qu’on appelle aujourd’hui les rubriques, en rouge dans les missels), qu’il fallait chercher dans les ordines, véritables manuels de liturgie dont les plus anciens à notre disposition remontent au VIIIesiècle. Enfin, si l’on pousse très loin dans le temps, on peut remonter à une époque où certaines parties de l’ordinaire de la messe et même du canon étaient conservées à part, notamment les diptyques, prières d’intercession et liste d’intentions, qui ont d’abord existé sous forme de tablettes ou de feuillets indépendants, ensuite ajoutés aux sacramentaires.

Le terme lectionnaire désigne quant à lui tous les livres liturgiques contenant des passages de l’Écriture lus pendant la liturgie ; le premier lectionnaire fut tout simplement la Bible (dans certains manuscrits, les passages à lire dans la liturgie sont indiqués en marge). Lorsque l’on édita des livres propres, on distingua entre l’épistolier (pour l’épître, lue par le sous-diacre) et l’évangéliaire (pour l’évangile, lu par le diacre).

Enfin, les parties chantées par les chantres ou le chœur étaient notées dans un antiphonaire, parfois appelé aussi cantatorium ou graduel.

Historiquement, c’est avec la généralisation des messes basses que se produit l’unification de ces différents livres : le prêtre doit en effet réciter lui-même les parties autrefois réservées aux autres acteurs de la liturgie, il faut donc que son propre livre contint aussi les épîtres, évangiles, introïts, graduels… en plus des oraisons et du canon de la messe. C’est ainsi qu’à la fin du Iermillénaire, on passe du sacramentaire au missel plénier. Ce développement des missels pléniers continua avec parfois de nombreuses variantes, jusqu’à l’époque du Concile de Trente, ou le pape Pie V décida d’unifier la prière liturgique en étendant à toute la chrétienté latine l’usage du missel de la Curie romaine (originellement missel des franciscains).

Des missels d’autel aux missels des fidèles

L’existence de versions traduites et parfois commentées du missel, à destination des fidèles, est une tradition qui remonte déjà à plusieurs siècles, et qui a connu une histoire mouvementée. Dom Prosper Guéranger était un fervent opposant de ces traductions[2] : il en mentionne la trace dès le XVIIe siècle, puisque le fait fut selon lui dénoncé au Saint-Siège en 1660[3]. Selon lui, cet usage provient notamment des milieux proches du jansénisme et du gallicanisme : l’un des arguments avancés à l’époque aurait été celui de l’apostolat auprès des protestants, dans les années précédant la révocation de l’Édit de Nantes. Au siècle suivant, le débat autour de l’usage de traductions de l’ordinaire de la messe est encore vif : les jésuites semblent en avoir été de fervents opposants jusqu’à leur interdiction dans le dernier quart du XVIIIe siècle.

C’est à partir de la seconde moitié du XIXesiècle, et jusque dans les années 1960, que se déploya l’âge d’or du missel des fidèles, édité très largement en de nombreuses versions, avec commentaires, gloses, explications… La réforme liturgique a considérablement réduit l’usage des missels des fidèles : le déploiement des lectures bibliques sur deux ou trois ans rendant presque impossible l’édition d’un missel contenant la totalité des textes de la liturgie (même le « missel romain » employé à l’autel ne contient pas tous les textes).

Les origines de l’année liturgique

L’Église n’a pas eu dès l’origine un calendrier propre : elle a d’abord suivi les usages des lieux où elle s’était établie. L’année liturgique se réduisait à la fête de Pâque, à la Pentecôte, et à quelques mémoires locales de martyrs. Lorsque ces fêtes se multiplièrent (IIIe-IVe siècles), on dut se préoccuper d’en noter les dates dans un calendrier déterminé, souvent local. Puis la communication entre les différentes Églises permit une relative universalisation du culte des saints et une harmonisation des pratiques. À partir du IVe siècle, on commença à intégrer le calendrier dans les sacramentaires, au début du volume… Ces documents anciens font découvrir le visage de l’année liturgique chrétienne.

L’année liturgique appartient au mystère de la vie de l’Église : elle est le cycle du temps, en tant qu’il est organisé et vécu par l’Église, et sanctifié par l’économie du salut. En l’espace d’un an, la liturgie permet ainsi aux fidèles de revivre tous les mystères de la vie du Christ, et ainsi de le rencontrer chaque jour. L’année liturgique est aussi comme une image de notre vie, qui passe par le péché originel, l’arrivée de la grâce, le combat spirituel et la mort à nous-mêmes, pour aboutir à la résurrection finale. L’année liturgique est enfin un résumé de l’histoire du salut, partant de l’attente du Messie, passant par sa conception et sa naissance, traversant sa vie jusqu’à la mort et la Résurrection, dont elle nous montre les fruits pour l’Église à travers la Pentecôte et les dimanches qui la suivent, jusqu’à la parousie que préparent les derniers dimanches du cycle. On pourrait dire la même chose du jour liturgique, avec le lever du soleil et son mouvement croissant puis décroissant, qui illustre le cours de notre vie terrestre et la figure de ce monde qui passe. Au cœur de chaque journée, le saint sacrifice de la messe récapitule lui aussi toute l’histoire du salut. L’année liturgique est donc un moyen unique de sanctification, possédant sa propre efficacité surnaturelle. Comme l’écrit dom Guéranger :

Si l’Église renouvelle chaque année sa jeunesse, comme l’aigle, c’est parce que, au moyen du Cycle liturgique, elle est visitée par son Époux dans la proportion de ses besoins. Chaque année, elle le revoit enfant dans la crèche, jeûnant sur la montagne, s’offrant sur la croix, ressuscitant du sépulcre, fondant son Église et instituant ses Sacrements, remontant à la droite de son Père, envoyant l’Esprit-Saint aux hommes ; et les grâces de ces divins mystères se renouvellent tour à tour en elle, en sorte que, fécondé selon le besoin, le Jardin de l’Église envoie à l’Époux en tout temps, sous le souffle de l’Aquilon et de l’Auster, la délicieuse senteur de ses parfums. Chaque année, l’Esprit de Dieu reprend possession de sa bien-aimée, et lui assure lumière et amour; chaque année, elle puise un surcroît de vie dans les maternelles influences que la Vierge bénie épanche sur elle, aux jours de ses joies, de ses douleurs et de ses gloires; enfin, les brillantes constellations que forment dans leur radieux mélange les Esprits des neuf chœurs et les Saints des divers ordres d’Apôtres, de Martyrs, de Confesseurs et de Vierges, versent sur elle chaque année de puissants secours et d’inexprimables consolations[4].

Sous leur aspect matériel et historique, les mystères que commémore l’année liturgique sont passés et terminés, et pourtant la vertu sanctificatrice des mystères du Christ demeure et les événements du salut s’actualisent réellement lorsque l’Église les célèbre. En effet chacun des actes de Notre Seigneur sur terre fut passager et transitoire, mais le Christ qui l’a accompli demeure, et sa puissance exercée en chaque action dure pour toujours.

Les mystères de Jésus sont passés quant à l’exécution, mais ils sont présents quant à la vertu, et leur vertu ne passe jamais, ni l’amour ne passera jamais avec lequel ils ont été accomplis… la disposition vive par laquelle Jésus a opéré ce mystère est toujours, présente et actuelle à Jésus… cela nous oblige à traiter les choses et les mystères de Jésus, non comme choses passées et éteintes, mais comme choses vives et présentes, et même éternelles, dont nous avons aussi à recueillir un fruit présent et éternel[5]

Les fêtes [6] de l’année liturgique ne sont donc pas des anniversaires[7] : « Elles sont une présentation actuelle, une remise dans le présent des différents mystères qui nous deviennent ainsi présents, actuels et vivants, et s’insèrent quant à leur vertu sanctificatrice dans notre présent à nous, pour nous appliquer actuellement, hic et nunc, les effets sanctifiants pour lesquels ils ont été vécus pour nous à tel moment historique de la vie de Jésus »[8].

Les grands temps liturgiques : temporal et sanctoral

La notion de temps liturgique s’articule concrètement autour de trois bases, dont chacune peut prétendre à une origine apostolique certaine :

– le premier fondement de l’année liturgique est la fête de Pâques, la résurrection du Christ, pierre d’angle de notre foi, vers laquelle toute sa vie converge et qui inclut indissolublement le mystère de la Passion et de la Croix.

– le second repère est le dimanche, pivot de la semaine, lié à Pâques puisqu’il exprime l’idée de la Résurrection, rappelée et célébrée au sein de chaque semaine.

– la troisième base est le jour, sanctifié au long des heures diurnes et nocturnes par la prière liturgique (l’office divin). Pendant plusieurs siècles, le jour liturgique a été compté sur le modèle hébraïque, commençant avant la tombée de la nuit par la prière des premières vêpres, pour s’achever par celles du lendemain. Cet enchevêtrement des jours (que l’on retrouve encore chaque dimanche et fête de Ire classe – qui commencent aux vêpres du soir précédent) donne une idée de l’éternité.

Lorsque l’on ouvre un missel (le missel d’autel ou un missel des fidèles), on trouve généralement deux parties bien distinctes, séparées par les pages de l’ordinaire de la messe : le temporal et le sanctoral.

Le temporal contient tous les dimanches et les fêtes à date mobile (car fixées en fonction de celle de Pâques) : Ascension, Pentecôte, Sainte Trinité, Saint-Sacrement (Fête-Dieu), Sacré Cœur… mais on y trouve aussi les quatre-temps (célébrations saisonnières) et quelques fêtes à date fixe : Noël, l’Épiphanie et les jours de leurs octaves (saint Étienne, saints Innocents, saint Jean…).

Le sanctoral contient toutes les autres fêtes à date fixe, principalement les fêtes de saints du calendrier liturgique, en commençant généralement au début (approximatif) de l’Avent, soit à la fête de saint André (le 30 novembre)

Les deux cycles du temporal et du sanctoral s’articulent tout au long de l’année pour rythmer les célébrations de l’année liturgique. Si celle-ci commence aujourd’hui avec l’Avent, le premier temps liturgique identifié dans l’histoire de l’Église était celui qui entoure la fête de Pâques, qui a été durant trois siècles la première et sans doute la seule fête de l’année. Au IVe siècle, ce jour de fête était étendu sur trois jours (le triduum), depuis le vendredi saint. En même temps s’est imposée l’idée d’une préparation de quarante jours : le carême, qui fut bientôt précédé à son tour d’un « avant-carême » (le temps de la Septuagésime, dont on trouve trace chez saint Grégoire le Grand en 590). La fête de Pâques est prolongée par une octave, huit jours durant lesquels les nouveaux baptisés participaient aux offices de chaque jour en conservant la robe blanche reçue lors de la vigile pascale. La tonalité festive se poursuit ensuite au cours des sept semaines de temps pascal. La solennité de l’Ascension fait partie des plus anciennes fêtes de l’Église, placée quarante jours après Pâques et dix jours avant la Pentecôte : on y faisait à Jérusalem une procession accompagnant le Christ vers le Mont des Oliviers. Puisqu’elle était (comme Pâques) à l’origine une fête juive, la Pentecôte fait partie des plus anciennes dates du calendrier chrétien. Elle est également suivie d’une octave, apparue un peu plus tardivement (avant le VIIe siècle toutefois). Le cycle de la Pentecôte se poursuit ensuite sur au moins 24 semaines (variable selon la date de Pâques), au cours desquelles on retrouve plusieurs fêtes introduites plus ou moins récemment : fête de la Sainte-Trinité (premier dimanche après la Pentecôte), du Saint-Sacrement (jeudi suivant le premier dimanche), du Sacré-Cœur (vendredi suivant le deuxième dimanche)…

Avec le dernier dimanche de la Pentecôte, s’achève l’année liturgique : une nouvelle année commence, et s’ouvre sur un nouveau cycle, celui de Noël et de l’Épiphanie. Ces fêtes apparaissent et se généralisent autour du IVesiècle, prenant de l’importance dans le contexte de lutte contre l’arianisme (hérésie qui niait la divinité du Christ). Au Ve siècle on y ajoutera donc un temps préparatoire : l’Avent.

Astuces pour bien utiliser le missel des fidèles

L’utilisation du missel des fidèles est une grande aide pour la dévotion et la participation au saint sacrifice de la messe, elle peut toutefois devenir un piège si l’on reste enfermé entre ses pages, ou – pire encore – si l’on s’y perd…

Pour en faire un usage efficace, il est recommandé de préparer à l’avance son missel (ou de se faire assister pour bien le préparer), en repérant les différentes pages qui seront à consulter durant la messe (et que l’on pourra marquer d’un signet ou d’une image).

l’ordinaire de la messe, qui contient toutes les prières « ordinaires » (les mêmes à chaque messe) dites ou chantées par le prêtre, le chœur et l’assistance. C’est la référence pour suivre le déroulement de la liturgie. À certains moments de la liturgie, l’ordinaire nous renvoie vers les prières « propres », celles qui changent chaque jour, et qu’il faut aller chercher, soit dans le temporal, soit dans le sanctoral, en fonction de la fête célébrée.

– le temporal (généralement situé au début du missel, avant l’ordinaire) : c’est le plus souvent vers lui qu’on se tourne pour les prières « propres » si l’on est un dimanche, une fête mobile (Pâques, Ascension…)

– le sanctoral (généralement situé dans la deuxième moitié du missel, après l’ordinaire) : c’est le plus souvent vers lui qu’on se tourne pour les prières « propres » si la fête du jour est à date fixe (Immaculée Conception le 8 décembre, Saint Joseph le 29 mars, La Toussaint le 1er novembre…)

– Il arrive cependant que certains saints n’aient pas de messe spécialement composée pour eux : le missel renvoie donc vers des textes « communs » : commun des martyrs, pontifes, confesseurs, vierges…, placés avant ou après le sanctoral.

– Certains jours où il n’y a pas de fête obligatoire dans le calendrier liturgique ; le prêtre peut alors choisir de célébrer une messe votive. Certains formulaires de messes votives sont associés à un jour (comme les messes en l’honneur de la Sainte Vierge, le samedi) ; d’autres peuvent être dits pour des occasions particulières, comme la messe de mariage, ou la messe pour l’élection du souverain pontife…

– enfin, la liturgie des défunts peut souvent être trouvée à la fin du missel.

“Dans cinq heures je verrai Jésus”

Né dans une famille bourgeoise, sans problème financier, bel homme, musicien amateur, Jacques Fesch, 24 ans, se laisse entraîner dans une spirale mortifère. Après avoir braqué une banque pour s’acheter un bateau, il assassine un gendarme dans sa fuite. Capturé, il est condamné à la peine de mort et guillotiné le 1er octobre 1957.

L’histoire de Jacques Fesch aurait été oubliée, comme celles de nombreux autres condamnés à mort, si la publication de sa correspondance n’avait pas révélé une quête spirituelle intense et une véritable conversion vécue entre les murs étroits de sa cellule, dont témoigne sa dernière lettre qui commence par ces mots : “Dans cinq heures, je verrai Jésus…” Une conversion favorisée par sa condamnation.

Ouvrier de la dernière heure, Jacques Fesch apparaît dès lors comme le modèle de la rédemption par la foi, de l’homme sauvé par l’amour miséricordieux à tel point que le cardinal Lustiger a ouvert, en 1987, son procès en béatification.

Un film de Samuel Armnius

Amaury de Beler, nouveau Président de la Fondation pour l’école

Le 23 septembre, le Conseil d’administration de la Fondation pour l’école a nommé Amaury de Beler nouveau Président de la Fondation. Il succède à Hervé Rolland, élu en 2021, qui n’a pas souhaité prolonger son mandat tout en restant pleinement investi, désormais en tant que vice-président, au service de la Fondation pour l’école et de son développement.

Après des études en économie et finance, Amaury de Beler est entré au sein d’un grand groupe bancaire français dans lequel il travaille depuis plus de 25 ans. Il a commencé sa carrière dans la gestion de projet au sein de la banque d’investissements, à Paris puis au Luxembourg où il a poursuivi son parcours comme manager d’équipes opérationnelles pour la Salle des Marchés. En 2010, toujours au Luxembourg, il rejoint la Direction Financière comme responsable de la gestion actif/passif puis comme Directeur Financier adjoint. De retour à Paris en 2019, il est actuellement Directeur de le Comptabilité Fournisseurs.

Amaury de Beler est né est 1974, marié il est père de 6 enfants et est administrateur de la Fondation pour l’école depuis 5 ans. Lors de son séjour à Luxembourg, Amaury de Beler a participé à la création de l’école Charlemagne, école primaire francophone qui a ouvert ses portes en 2010 et vient d’effectuer sa 16ème rentrée avec 125 élèves dans des locaux fraichement inaugurés. Cette expérience parfois difficile, mais toujours enrichissante, lui a montré à quel point les écoles libres sont un enjeu essentiel pour notre avenir mais aussi combien elles ont besoin d’un accompagnement complet.

Son engagement comme administrateur au sein de la Fondation pour l‘école est lié à une volonté de mettre à disposition l’expérience acquise dans cette aventure mais aussi de contribuer à aider l’école à retrouver ses lettres de noblesse perdues depuis bien trop longtemps. Ainsi, c’est bien conscient de la vocation de la Fondation pour l’école et dans la continuité du travail accompli par ses prédécesseurs qu’Amaury de Beler confirme les actions déjà menées pour participer à ce renouveau.

Il œuvrera autour des trois axes suivants :

1. Le soutien aux écoles libres (technique, juridique, financier…);

2. La formation des professeurs, via la formation diplômante de l’ILFM (Institut libre de formation de la Fondation pour l’école) ainsi que toutes les formations dispensées aux autres acteurs des écoles (administrateurs, directeurs, membres des équipes pédagogiques…);

3. Le plaidoyer pour la promotion des idées et des initiatives concourant à la rénovation profonde de l’enseignement en France

Joe Biden a fait espionner neuf membres républicains du Congrès

Le FBI a espionné neuf membres républicains du Congrès en 2023 sous l’administration Biden dans le cadre d’une enquête visant à déterminer s’il y avait une « conspiration » visant à « renverser » l’élection présidentielle de 2020, ont révélé lundi les républicains du Sénat.

Un document explosif du FBI obtenu par le président de la commission judiciaire du Sénat, Chuck Grassley, révèle qu’un agent spécial du FBI a examiné les appels téléphoniques et les enregistrements de huit sénateurs et d’un représentant américain dans le cadre de son enquête « Arctic Frost » sur les questions électorales de 2020. Le document indique que les enregistrements de téléphones portables ont été analysés pour les huit sénateurs et le représentant américain suivants : les sénateurs Lindsey Graham de Caroline du Sud, Bill Hagerty du Tennessee, Josh Hawley du Missouri, Dan Sullivan d’Alaska, Tommy Tuberville d’Alabama, Ron Johnson du Wisconsin, Cynthia Lummis du Wyoming, Marsha Blackburn du Tennessee et le représentant Mike Kelly de Pennsylvanie.

Les sénateurs ont déclaré qu’ils ne savaient pas quel prétexte le FBI avait utilisé pour les espionner. Presque tous ces membres du Congrès ont voté pour s’opposer aux décomptes électoraux des États pour l’élection présidentielle de 2020 ou ont indiqué qu’ils le feraient avant de changer d’avis après l’intrusion dans le Capitole le 6 janvier 2021. Hawley et Tuberville ont voté pour s’opposer aux décomptes électoraux de l’Arizona et de la Pennsylvanie, et Lummis a voté pour s’opposer aux résultats de la Pennsylvanie.

Le document révélant l’espionnage des sénateurs par le FBI a été découvert après une demande de surveillance du sénateur Grassley à propos d’Arctic Frost et a été partagé avec les républicains du Sénat lors d’une réunion privée lundi avec le directeur adjoint du FBI Dan Bongino.

Arctic Frost était une enquête conjointe lancée en avril 2022 impliquant le FBI, le Bureau de l’inspecteur général (OIG) du ministère de la Justice, le Service d’inspection postale des États-Unis et l’Administration nationale des archives et des documents (OIG). Le procureur spécial Jack Smith a pris la direction du projet en novembre 2022. Alors qu’Arctic Frost se serait concentré sur l’enquête sur une prétendue « conspiration » visant à « renverser » l’élection présidentielle de 2020 – termes souvent utilisés pour décrire les efforts visant à déterminer la légitimité de l’élection très disputée – son champ d’action s’est élargi pour enquêter sur les principales organisations républicaines.

« Parmi les groupes que le FBI de Wray a cherché à soumettre à une enquête politique figuraient le Comité national républicain, l’Association des procureurs généraux républicains et les groupes politiques de Trump. Au total, 92 cibles républicaines, dont des groupes républicains et des individus liés aux républicains, ont été placées sous le champ d’enquête d’Arctic Frost », a déclaré le sénateur Grassley.

« Sur cette liste politique figurait l’un des groupes de Charlie Kirk, Turning Point USA », a-t-il poursuivi. « Autrement dit, Arctic Frost n’était pas seulement une affaire visant à enquêter politiquement sur Trump. C’était le moyen par lequel des agents partisans du FBI et des procureurs du ministère de la Justice pouvaient parvenir à leurs fins partisanes et enquêter de manière abusive sur l’ensemble de l’appareil politique républicain. »

Grassley a suggéré que les fonctionnaires impliqués devraient être licenciés. 

Le sénateur républicain Josh Hawley qualifie cette campagne d’espionnage de l’un des pires scandales politiques de l’histoire américaine.

« Il s’agit d’un abus de pouvoir qui va au-delà du Watergate, au-delà de J. Edgar Hoover, qui porte directement atteinte à la Constitution, à la séparation des pouvoirs et au Premier Amendement ».

« Joe Biden et ses complices se sont lancés dans une chasse aux sorcières en 2023, juste avant les élections de 2024. Ils voulaient détruire tout le Parti républicain et éliminer quiconque était associé à Trump. C’est pourquoi ils ont suivi mes appels et espionné mes déplacements ». « Nous avons besoin d’un procureur spécial qui s’en chargera avec acharnement. »

Le directeur du FBI, Kash Patel, a souligné :

« Nous avons récemment découvert des preuves que les relevés téléphoniques de parlementaires américains ont été saisis à des fins politiques. Cet abus de pouvoir prend fin. Sous ma direction, le FBI fera régner la vérité et établira les responsabilités, et ne sera plus jamais instrumentalisé contre le peuple américain ».

Voilà ce qui se passait sous Joe Biden. Des sénateurs américains espionnés. D’anciens présidents – les opposants politiques du président de l’époque – ciblés et poursuivis. Des militants pro-vie ciblés et poursuivis. Des catholiques ciblés et poursuivis. Quatre-vingt-douze organisations conservatrices mises sous surveillance, visées par d’éventuelles poursuites.

Hawley a demandé :

« Nous devons mener une enquête approfondie sur toutes les personnes impliquées : qui était au courant, qui a ordonné et qui a approuvé l’acte ». « Toute personne ayant enfreint la loi doit être poursuivie. Le seul moyen de sauver le pays est de rétablir l’État de droit. »

Le général Michael Flynn dénonce « l’attaque contre le christianisme » aux États-Unis

L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, le lieutenant-général Michael Flynn, a dénoncé « l’assaut contre le christianisme » aux États-Unis, citant le nombre « stupéfiant » d’églises catholiques qui ont été attaquées ces dernières années.

Flynn, dans une récente interview avec le fondateur de Project Veritas, James O’Keefe, a expliqué comment il avait appris que plus de 500 églises catholiques aux États-Unis avaient subi des dommages suite à des attaques, notamment des incendies criminels.

« Le ciblage, la peur, l’intimidation, tout cela vise à réduire au silence les croyants ». « La peur est une arme qui ne fonctionne que si nous la laissons faire. » « Parce que vous pensez que les synagogues juives seront celles qui seront ciblées, et elles le sont, mais… le plus gros problème est l’attaque contre le christianisme ».

En effet, les attaques contre les églises chrétiennes, et en particulier les églises catholiques, ont explosé depuis la fuite du projet de décision Dobbs de la Cour suprême des États-Unis qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade.

Un rapport du Family Research Council (FRC) d’août a identifié 1 384 actes d’hostilité contre des églises chrétiennes commis entre janvier 2018 et décembre 2024. Le groupe évangélique a constaté que 50 crimes ont été commis en 2018, 83 en 2019, 55 en 2020 et 98 en 2021. Cependant, en 2022, lorsque l’affaire Dobbs a été divulguée, le nombre d’attaques a plus que doublé, atteignant 198.

Ces agressions hostiles ont plus que doublé en 2023, atteignant 485, avant de se stabiliser en 2024 à 415. Sur ce total, la majorité des incidents de 2024 étaient des actes de vandalisme (284). On a recensé 55 incendies criminels, 28 crimes liés aux armes à feu et 14 menaces à la bombe.

En se concentrant spécifiquement sur les églises catholiques, le groupe de défense américain CatholicVote (CV) a mis à jour une carte interactive qui suit les attaques violentes contre les églises à travers les États-Unis depuis 2020, lorsque la violence collective liée à la mort tragique de George Floyd a éclaté à travers le pays.

Après avoir mis à jour cette ressource le 8 octobre, l’organisation a documenté qu’« au moins 533 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis » ont eu lieu depuis le 28 mai 2020. Ces crimes comprenaient « des actes d’incendie criminel qui ont endommagé ou détruit des églises historiques ; des peintures à la bombe et des graffitis de messages sataniques ; des pierres et des briques jetées à travers les fenêtres ; des statues détruites (souvent avec la tête coupée) ; et des perturbations illégales de la messe. »

Suggérant des motivations généralisées d’hostilité antichrétienne derrière de tels actes terroristes, le groupe rapporte que « bien qu’une poignée d’attaques aient inclus des vols, la grande majorité n’ont impliqué que la destruction de biens, indiquant que le motif principal n’est pas le gain matériel. »

Flynn a suggéré que les chrétiens ne devraient pas réagir à ces attaques par la peur, mais plutôt agir. Il a souligné qu’une action locale « égale » un impact national.

« Chaque citoyen a le devoir de se lever, de parler et de servir »

Il a ajouté qu’il demande souvent aux gens lorsqu’ils le remercient pour son service militaire :

« Comment servez-vous votre communauté, votre famille ? » « Et puis, si vous faites cela, vous servez notre pays ». 

Notre-Dame de Chrétienté au Congrès Mission début novembre

“Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la Terre !” Avant le pèlerinage de Chartres 2026 sur ce thème missionnaire, Notre-Dame de Chrétienté répond à l’invitation du Congrès Mission 2025 à Paris et organise le samedi 8 novembre à 15h, en l’église Saint-Sulpice (2 rue Palatine – M° St Sulpice / Mabillon) : prédication, chant des vêpres, puis grande procession dans les rues de Paris jusqu’à Notre-Dame.

Le tout sera entièrement animée par Notre-Dame de Chrétienté.

NDC rejoindra ensuite d’autres cortèges pour former une immense procession vers Bercy, avec animations et adoration.

Inscriptions

Condamnation de Nicolas Sarkozy ? Malheur au vaincu

Analyse d’un lecteur du Salon beige, ancien praticien des cours et tribunaux, à propos du jugement Sarkozy (380 pages) :

Sur le jugement Sarkozy du 25 septembre j’ai lu avec grand intérêt l’article paru le 30 suivant dans « Les 4 Vérités » et reproduit le lendemain par le Salon Beige.
J’aurais formulé la même chose sur le fond.
Je n’exprimerai donc pas une redite.

Je me limiterai à deux observations, l’une sur les investigations, les débats et le jugement (1), l’autre sur le mandat de dépôt à effet différé (2).

Concernant les investigations, celles-ci ont débuté seulement quelques mois après la victoire de François Hollande sur Nicolas Sarkozy en mai 2012, d’abord en enquête préliminaire puis en information confiée à un juge d’instruction. Elles ont duré 11 ans et ont vu se succéder plusieurs juges du pôle financier. De nombreux recours ont eu lieu, ce qui explique la durée de la procédure.

Concernant les débats en audience publique au tribunal judiciaire de Paris, ceux-ci se sont étalés sur 3 mois, du 6 janvier au 8 avril 2025, ce qui semble excessivement long au regard des faits. Il fallait donner aux médias du grain à moudre.

Concernant le jugement, le tribunal s’est accordé un délibéré de 5 mois et demi jusqu’au 25 septembre. Cela peut paraître beaucoup mais semble peu au regard de la trêve estivale et de l’ampleur du dossier : étude des innombrables pièces du tribunal, de celles du Parquet et des avocats, délibérés sans doute multiples entre les trois magistrats de la composition, rédaction et relecture d’un jugement de 380 pages, dactylographie et impression.

Concernant le mandat de dépôt à effet différé, il est difficile de se prononcer sur sa régularité et son bien-fondé. Il s’agit d’une institution récente et encore peu usitée. Sa nature juridique reste imprécise : mesure de sûreté ou début d’exécution d’une peine ? La Cour de Cassation semble ne pas avoir jusqu’alors clairement tranché la question. Voici la motivation retenue par le tribunal judiciaire de Paris :

« L’exceptionnelle gravité des faits et le quantum prononcé rendent nécessaire le prononcé d’un mandat de dépôt. Etant observé que M. SARKOZY ne s’est jamais dérobé à la moindre convocation et a été présent à l’audience sauf dispense accordée par le tribunal, il sera tenu compte de la nécessité pour lui d’organiser sa vie professionnelle pour prononcer ce titre sous la forme d’un mandat de dépôt à effet différé. Il sera néanmoins assorti de l’exécution provisoire, mesure indispensable pour garantir l’effectivité de la peine au regard de l’importance du trouble à l’ordre public causé par l’infraction. Il appartiendra donc au condamné de répondre à la convocation du parquet national financier pour fixer la date de son incarcération. »

Cette motivation n’est pas dénuée de contradictions.

Une question ressort de ces éléments et de bien d’autres du dossier : Nicolas Sarkozy n’était-il pas précondamné dès le 6 mai 2012 à 20 heures, au soir de sa défaite à l’élection présidentielle ?

MALHEUR AU VAINCU !

L’Histoire de France, à lire et à écouter!– Oeuvre magnifique, indispensable dans les bibliothèques familiales et scolaires !

Un véritable coup de coeur en découvrant cet album ! L’Histoire de la France ! pour les enfants, à lire et à écouter (– 4CD 1QR code.)

On ne présente plus, Gwenaëlle de Maleissye, professeur des Ecoles, auteur d’un manuel d’histoire de France pour les écoliers qui fait le bonheur des écoliers et des professeurs, attentifs à l’enseignement de cette matière et loin des clichés – destructeurs ou restrictifs, on ne sait plus – de l’Education nationale.
Elle nous livre ici une OEUVRE pour la jeunesse !

Un livre de 160 pages et surtout 4 CD, quatre heures d’écoute, intelligente et instructive. Un cadeau pour toute la famille ! Magnifiquement illustrée, cette histoire de France, à lire et à écouter s’adresse à tout public, à partir de 6 ans.

Le texte d’une grande portée pédagogique invite le jeune lecteur à une réflexion sur les différentes époques étudiées. Le récit chronologique est vivant, les personnages s’animent, prennent la parole et entrainent le lecteur à leur suite dans les aventures tourmentées et belles de l’histoire de notre pays.

« Aujourd’hui, c’est un grand jour, Tancrède est adoubé ! il devient chevalier. Il est prêt, il s’est confessé hier et a passé la nuit en prières… »
– Puis avec La Fontaine, passe les grilles du château et s’avance dans les jardins. Les jardins à la française… Pourquoi ? Comment ?
– Et Louis XVI : « Je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France »… Brusquement les tambours reçoivent l’ordre de battre : ils couvrent la voix du Roi…. Et Louis XVI est entraîné vers la guillotine.
– Première Guerre mondiale, le jeune lecteur partagera les lettres des poilus, suivra leur avancée et les ordres du général Pétain, « héros de Verdun ».
Et ainsi va la France au fil des pages, belles et sanglantes d’héroïsme et de sacrifice, de gloire et de deuil. Les aquarelles fines et évocatrices de Arnaud de Maleyssie, – oncle de l’auteur-, campent le décor et appuient le texte.
En conclusion, G. de Maleissye adresse une lettre à l’enfant… « Tous nous façonnons cette Histoire car nous contribuons à l’évolution de la France dans ses frontières et au-delà en Europe et dans le reste du monde. Puis un jour, tu t’adresseras à un plus jeune que toi, il t’écoutera et tu lui livreras ce trésor, l’Histoire de France qu’il enrichira à son tour. »

Voilà un titre à noter sur vos listes de cadeaux pour Noël….
Plus d’informations, sommaire, photos des illustrations, et commandes sur LIVRES EN FAMILLE :

https://www.livresenfamille.fr/6549_maleissye-gwenaelle-de-
L’Histoire de France racontée pour les Ecoliers, Gwenaëlle de Maleyssie, Editions Criterion, 4 CD, 160 pages, 39.95 €

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Attaqué dans son domicile par des miliciens antifas

Attaqué à son domicile, le 3 octobre, par un commando d’antifas, Vincent, jeune artisan et militant royaliste à l’Action française, témoigne auprès de Boulevard Voltaire. Extrait :

Il était très exactement 8h13. Je le sais parce que je finissais ma toilette et me préparais à partir travailler. J’ai entendu frapper à la porte de mon appartement. Intrigué par une visite à cette heure, j’ai demandé de quoi il s’agissait et j’ai entendu une personne répondre qu’il s’agissait de la livraison d’un colis. J’étais méfiant, car je n’avais rien commandé, et j’ai juste entrouvert la porte d’entrée. Et là, tout est allé très vite. Un type a mis son pied dans l’ouverture pour m’empêcher de refermer, et j’en ai alors entendu un autre me crier “T’es un nazi, fils de p… !” L’un d’eux a alors donné un violent coup de pied dans la porte et les quatre individus se sont engouffrés dans l’appartement. L’un d’entre eux m’a plaqué contre un mur, pendant que deux autres se sont mis à me frapper au visage. Et le quatrième, le plus grand, celui que je pense être le chef du commando, est resté en retrait et a regardé ses complices me démolir. Ils m’ont ensuite poussé sur une table, qui s’est renversée. Ils ont continué en me donnant des coups de pied. J’ai voulu me défendre et je me suis abîmé les poignets. Tout cela n’a duré qu’une grosse minute, mais c’était dense. Une pluie de coups, et je ne peux même pas dire combien j’en ai reçu… Puis j’ai entendu leur probable chef dire « on se barre ». Et ils ont détalé. […]

L’attaque a eu lieu le jour des manifs des syndicats de gauche et il y en a eu à Saint-Étienne. Des gens sont venus de toute la région. Possible, donc, que le commando qui s’est attaqué à moi ne soit pas stéphanois. […] Je me suis ensuite rendu au commissariat où j’ai déposé plainte, et j’ai donné à la police copie du certificat médical.

La Vᵉ République, comme ses sœurs avant elle, au bord de l’effondrement : et si on essayait autre chose ?

Tribune de Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant au trône de France, dans le JDD :

L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer. J’estime être dans mon rôle de chef de la Maison de Bourbon et d’héritier de la dynastie qui a fait la France, en prenant la parole sur le sujet. C’est avec douleur que je vois mon pays s’enfoncer dans une crise politique chaque jour un peu plus insoluble où, une fois de plus, les partis et les politiciens, loin d’agir pour l’intérêt supérieur de la France et donc des Français, préfèrent mener leur propre jeu. La République, fidèle à son histoire, est soumise aux logiques partisanes. Si la constitution voulue par le général de Gaulle semblait vouloir corriger ce travers, force est de constater que, cinquante ans plus tard, ce fléau qui a tant fait souffrir la France, ressurgit avec force.

Alors que les tensions sociales, tant pour des raisons économiques qu’identitaires, traversent le pays de manière de plus en plus violente, et que des menaces extérieures s’accumulent, l’État est à l’arrêt. Comme à de nombreuses reprises par le passé, les institutions républicaines et la classe politique ne sont pas à la hauteur des défis du temps. La Vᵉ République, comme ses sœurs avant elle, semble être au bord de l’effondrement. Les gouvernements se succèdent et se ressemblent. Ils appliquent les mêmes méthodes et les mêmes mesures. Inlassablement. Je constate une absence totale de remise en question et une absence de réelle volonté réformatrice. Alors que la politique est souvent décrite comme étant le champ de tous les possibles, aujourd’hui en France, elle est devenue un espace d’immobilisme, d’impuissance et d’incapacité.

À la croisée des chemins

Notre pays, à nouveau, va se retrouver à la croisée des chemins de son histoire. À nouveau un choix va peut-être se poser. Et même si ces temps sont nécessairement source d’inquiétudes voire de souffrances, ils sont également porteurs d’espoir. En effet, c’est dans ces moments que, grâce aux hommes de bien, grâce à ceux qui sont animés d’un réel souci du bien commun, de grands et bons changements peuvent advenir. Qui connaît l’histoire de France sait que, plusieurs fois, nous avons connu des situations similaires. Il n’appartient donc qu’à nous de saisir ces opportunités pour que la France retrouve le chemin de sa destinée glorieuse et de son heureuse prospérité, si nécessaire à l’épanouissement des peuples.

Ainsi, j’invite les Français à bien considérer la situation actuelle de nos institutions et de la classe dirigeante dont la grande incurie rend insupportable sa pratique de la cooptation. À l’heure des choix, j’espère que l’héritage monarchique dont je suis le dépositaire soit encore suffisamment vivace dans le cœur de mes compatriotes, pour être une source d’inspiration et, je le dis, d’espérance. La stabilité, le temps long, la vision sur plusieurs générations, et des chefs d’État soucieux de ne pas transmettre le chaos à leur successeur : autant de points qui seraient à remettre au centre de la vie politique française. Je ne parle pas que de données institutionnelles.

Je parle également de tout un système de pensée et de valeurs. Une réflexion intégrale à faire sur notre mode de vie et de gouvernement. Français, n’oublions pas que c’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée. Il nous faut des gouvernants qui sachent que le bonheur des peuples est leur ultime mission. Que Saint Louis, modèle des chefs d’État, protège la France et les Français en ces heures d’incertitude grandissante.

L’Association des victimes du bal de Crépol dénonce France Télévisions

Coup de gueule sur Facebook contre la désinformation du service public, financé par nos impôts :

Bonjour à tous.

Petit post aujourd’hui après plusieurs jours assez dense dû à la reconstitution.

Un petit coup de gueule après certains journalistes ou réalisateurs de documentaires de France 2 qui depuis plusieurs semaines nous ont contactés pour faire une série documentaire sur “ce qui a fracturé la France” avec l’affaire qui nous lie en premier de la série.

Mais lorsque que je leur dit que nous ne parlerons pas de l’affaire tant que le procès ne sera pas passé, elle me dit on parlera pas de l’affaire, ben dans ce cas pourquoi nous appeler nous.

Pour nous rabâcher qu’il y a eu de la récupération politique d’extrême droite? Mais jamais dire qu’il y a aussi récupération politique du NFP? Et pourtant.

Je ne nommerai personne, mais nous ne sommes pas dupe.

Alors je vais vous dire une seule chose mesdames et messieurs les journalistes, les médias.

NOUS SOMMES QUE DES VICTIMES ET NOUS REPRESENTONS AUCUN PARTI POLITIQUE, NOUS VOULONS JUSTE QUE LA JUSTICE FACE SONT TRAVAIL.

NOUS DEMANDONS JUSTICE ET PAIX

VOUS POUVEZ LE METTRE DANS LE PARTI QUE VOUS VOULEZ.

Nous n’arrangerons pas notre vécu pour faire plaisir aux uns ou aux autres.

Chacun est libre de s’exprimer mais pour beaucoup nous parlerons en temps voulu et quand nous le déciderons et à des médias en qui nous avons confiance. (désolé mais les médias de france television pour le moment n’ont pas été exemplaires, je pense à Cohen, les fameux écrivains de ce livre torchon, etc…) je pense à certain journaux qui ont écrit beaucoup de bêtises car à défaut de pouvoir parler aux victimes, ils se sont rabattus sur des dire de personnes qui n’étaient pas là ce soir là et qui ne savent rien de ce qui s’est passé, mais pense savoir.

Pour nous le combat continu, Thomas était un fils, un frère, un cousin, un ami, un enfant et à chaque fois que ces médias raconte leurs versions de cette soirée, c’est à lui et sa famille que nous pensons mais aussi à tous les autres qui étaient là et qui on failli eux aussi rejoindre les étoiles dans cette folie meurtrière.

Ensemble on est plus fort❤️ et on résistera.

Législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : Bruno Retailleau appelle à ne pas voter PS

Alors que le candidat LR a été éliminé au premier tour de la législative partielle, le président du parti Les Républicains appelle à ne pas voter pour la candidate socialiste qui fait face à celui de l’UDR, soutenu par le RN.

Bruno Retailleau appelle à ne pas voter, dimanche 12 octobre, pour la socialiste Cathie Bourdoncle. « Pas une voix pour la gauche », a affirmé le chef de la droite, mardi, sur Europe 1 et CNews.

Le candidat LR Bernard Pécou, arrivé en troisième position au premier tour (17,55 %), avait indiqué dimanche soir qu’il laissait « [s]es électeurs et électrices libres de leur choix ». Il déclare au Monde déconfit par ce refus de jouer au castor :

« J’ai pris connaissance ce [mardi] matin de l’appel de Bruno Retailleau à ne laisser aucune voix à la gauche. Je reste fidèle à ce que j’ai toujours défendu – l’indépendance d’esprit, la cohérence et la liberté de choix. J’ai pleine confiance dans les électeurs pour qu’ils exercent, en conscience, leur responsabilité citoyenne ».

Entre la constitutionnalisation de l’avortement et la légalisation de l’euthanasie, fêtons l’abolition de la peine de mort…

Cette République est lunaire et morbide. Alors que plus de 250 000 petits d’homme ont été légalement massacrés l’an dernier en vertu de la loi sur l’avortement et que les gouvernements éphémères qui se succèdent veulent légaliser l’euthanasie avant de se pencher sur le budget de l’Etat, la République va honorer en grande pompe l’abolition de la peine de mort en la personne de Robert Badinter.

Nous vivons un moment orwellien : la mort c’est la vie, tuer c’est sauver, le crime c’est le bien, la vie c’est le mal…

Le tout manipulé par les loges maçonniques, qui ne s’en cachent pas :

Retrouver des nuits de qualité avec le Pack Sommeil de Meditatio

Communiqué de Meditatio :

En novembre 2024, un Français sur deux déclarait avoir subi des problèmes de sommeil au cours de la semaine écoulée (source : Sommeil · Inserm, La science pour la santé)… Fort de ce constat et soucieuse d’accompagner ses utilisateurs sur cette problématique, l’application Meditatio vient de lancer un tout nouveau Pack Sommeil qui allie conseils pratiques de médecin, méditations chrétiennes et histoires bibliques du soir pour retrouver des nuits réparatrices et complètes.

Insomnies, difficultés d’endormissement, réveils matinaux… Les manifestations des troubles du sommeil sont variées et personne ne semble épargné. Toutes les tranches d’âges sont concernées et nombreux sont ceux qui se sentent démunis face à cette épreuve. Car le sommeil est clé à différents niveaux dans le quotidien de chacun : il favorise une bonne récupération physique et mentale, il permet la production d’hormones, il est précieux dans le bon travail de la mémoire, il contribue à la bonne régulation de l’appétit, il consolide les défenses immunitaires, il contribue à de bonnes relations sociales et permet de garder un bon équilibre psychique. L’être humain passe d’ailleurs un tiers de sa vie à dormir ! Alors si le sommeil ne se commande pas, il peut être favorisé par de bonnes habitudes, qu’elles soient cognitives ou comportementales.

Fort de ce constat et conscient de l’importance du sommeil dans la vie de chacun, Meditatio vient de lancer un tout nouveau Pack Sommeil qui combine trois approches complémentaires et indissociables: le spirituel, le psychologique et le physiologique.

Au choix, chacun pourra ainsi accéder à :
– un parcours découverte de douze jours pour se détendre et finir sa journée avec Dieu,
– des conseils pratiques livrés par des spécialistes du sommeil (médecin et coach) sous forme de podcasts,
– des méditations pour s’endormir,
– des exercices physiques de relaxation avec la méthode Vittoz,
– des méditations dans la journée pour se préparer à une bonne nuit,
– des histoires bibliques à écouter juste avant de dormir…

L’éventail est large et son contenu continuera d’être régulièrement enrichi au cours de ces prochains mois.

Et petite particularité : afin de rendre ce pack accessible au plus grand nombre, Meditatio laisse chacun définir le prix qui lui semble être le plus juste. Le tarif est donc libre !

Mais peut-être que pour mieux dormir il faudrait bannir tout écran de sa chambre ?

Découvrez le Sel de la Terre sur les réseaux sociaux !

Découvrez Le Sel de la Terre sur les réseaux sociaux !

Grande nouveauté ! La revue s’est lancée l’an dernier sur les réseaux sociaux !

Plusieurs fois par semaine une jeune équipe publie des posts en lien avec des articles de la revue accessible en ligne. Le Sel de la Terre cumule ainsi, tous réseaux confondus, un peu plus d’un millier d’abonnés.

N’hésitez pas à suivre la revue :
Sur Whatsapp : https://whatsapp.com/channel/0029Vb4ZFGQ2P59hCgigxI3K
Sur Telegram : https://t.me/Le_Sel_de_la_Terre
Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/company/revue-le-sel-de-la-terre?trk=blended-typeahead

Ou encore à visiter son site internet : https://www.seldelaterre.fr/

La revue trimestrielle de formation catholique, éditée par les dominicains d’Avrillé, est bien plus qu’une simple revue : elle est un allié précieux pour améliorer sa formation doctrinale par la lecture et l’étude d’articles fouillés sur des sujets aussi riches que variés.

Pourquoi Le Sel de la Terre va transformer votre quotidien spirituel ?

– Simplicité et accessibilité : Pas besoin d’être un théologien chevronné ! Cette revue s’adresse à tout catholique désireux d’enrichir sa foi, avec des articles de tout type accessible aux goûts et aux capacités de chacun.

– Contenu riche et varié : vous y trouverez des études doctrinales et apologétiques, mais aussi de spiritualité, d’Écriture sainte, ainsi que sur l’histoire et les arts de la civilisation chrétienne. Chaque numéro est une école de vie intérieure qui affine votre goût pour le vrai et le beau.

– Protection contre les pièges modernes : Dans un monde où les erreurs pullulent, Le Sel de la Terre vous arme pour identifier et rejeter les corruptions de la foi, tout en maintenant la richesse authentique de la doctrine chrétienne.

– Découvrez de nouveaux ouvrages ! Chaque numéro contient plusieurs recensions approfondies d’ouvrages récemment parus, avec un avis critique et un jugement authentiquement catholique.

– Bonus exclusif : Plus de 1 000 articles gratuits à télécharger sur plus de 60 thèmes passionnants – théologie, vie spirituelle, Écriture sainte, histoire, philosophie, et bien plus !

Ne laissez plus votre foi s’émousser !

Abonnez-vous dès aujourd’hui sur https://www.seldelaterre.fr/ ou contactez-nous pour proposer un article, poser une question ou partager vos retours. Rejoignez des milliers de lecteurs qui ont redécouvert le sel de la vie chrétienne – votre âme vous remerciera !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Le mariage n’est pas simplement une affaire privée

L’Homme nouveau a consacré un dossier aux foyers chrétiens modèles de sainteté :

Il y a dix ans, Louis et Zélie Martin étaient canonisés. Ce couple, parents de neuf enfants, dont sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, a mené une vie ordinaire, partagée entre leur maison animée, leur entreprise et une foi vécue au quotidien. Leur fidélité concrète, vécue jour après jour malgré les deuils, les maladies et les épreuves, continue d’inspirer.

Guillaume d’Alançon, fondateur de l’Accueil Louis et Zélie, reçoit aujourd’hui des couples et des familles en difficulté dans les 45 lieux d’écoute ouverts en France et à l’étranger. Tous viennent chercher un appui pour reconstruire leur vie familiale. D’autres couples chrétiens ont, eux aussi, témoigné de leur foi, parfois jusqu’à être proposés ensemble à la vénération de l’Église : Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, Frédéric et Marie Ozanam, Félix et Élisabeth Leseur, Charles et Zita de Habsbourg, Enrico et Chiara Petrillo… Tous ont montré que la sainteté conjugale ne naît pas de sentiments exceptionnels, mais de la fidélité aux devoirs d’État et du don répété de soi.

Le mariage n’est donc pas simplement une affaire privée. Il engage l’avenir de la société tout entière. En accueillant la vie et en s’engageant à la faire grandir, les époux posent les fondations de la famille et transmettent bien plus qu’un héritage biologique : une histoire, une culture, une espérance. Dans un monde qui doute de l’avenir, ces couples rappellent qu’il existe un amour assez solide pour durer.

Pour retrouver le dossier :

Le grand remplacement en chiffres

De Marc Vanguard à partir des chiffres de l’INSEE :

Macron et la crise politique : la nature du mal est d’aller au pire

Communiqué de Yann Baly, Président de Chrétienté-Solidarité :

Depuis ce dimanche 5 octobre, la France est définitivement entrée dans une crise de régime.

Alors que de multiples dangers nationaux et internationaux menacent le pays, les Français revivent la comédie politique et parlementaire qui a précédé les grandes catastrophes de son histoire contemporaine.

Facteur aggravant pour la crise actuelle : nous avons à la tête de l’État un mégalomane narcissique qui insupporte et inquiète ses plus fidèles zélateurs.

La nature du mal est d’aller vers le pire.

Pour suivre Macron, l’on doit sortir des raisonnements fondés sur les précédents politiques, les règles et traditions institutionnelles ou les logiques électorales.

C’est pour cela que sa démission ou la dissolution de l’Assemblée ne sont pas les hypothèses les plus plausibles.

Pour un moment encore, Macron entend rester sur le devant de la scène.

Il veut entrer dans l’histoire et, pour cela, être le Président qui aura étendu le champ d’application de l’assassinat légal et du suicide républicain.

Nul doute que le croque-mort en chef a encouragé Lecornu à se servir de ce projet diabolique pour unir, une dernière fois, la république des camardeux autour de lui.

La mort des plus faibles préfigure la mort d’une France assaillie de toutes parts.

Il est grand temps d’en finir avec les discours politiciens pour que se lève, enfin, la grande coalition de la résistance et de la vie !

Sacré Coeur : un film qui transforme la spiritualité

SOURCE : https://leconservateur-media.fr/2025/10/07/sacre-coeur-un-film-qui-transforme-la-spiritualite/

SACRÉ CŒUR : LE FILM QUI RÉVEILLE LES CHŒURS ET PERTURBE LES INSTITUTIONS

Le docu-fiction Sacré Cœur, réalisé par Sabrina et Steven J. Gunnell, sorti le 1er octobre 2025, est en train de devenir un phénomène. Le film retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis ses apparitions à sainte Marguerite-Marie (entre 1673 et 1675) jusqu’à aujourd’hui. Avec ses scènes de reconstitution historique, ses témoignages contemporains (clercs, théologiens, laïcs), et son souffle spirituel, il plonge le spectateur dans un mystère autant qu’un appel : celui de l’amour divin qui cherche à convaincre les âmes.

UN VERITABLE SUCCÈS

Dans une époque marquée par le relativisme, le désenchantement et la désorientation spirituelle, Sacré Cœur répond à une attente profonde. Beaucoup de spectateurs témoignent d’une « soif de sens », d’un désir de foi vécue, d’une spiritualité qui ne soit pas abstraite. Le film arrive comme une brise fraîche, rappelant que l’Église ne vit pas de doctrines mortes, mais d’un amour personnel. Le film sort dans le cadre d’un jubilé marquant les 350 ans des apparitions de Paray-le-Monial, ce qui crée une forte charge commémorative. L’avant-première dans ce lieu même, entourée de pèlerins, de communautés religieuses, fait de la projection un moment liturgique autant que cinématographique. Les Gunnell ne sont pas des inconnus dans le cinéma chrétien. Leur style mêle rigueur historique, poésie, témoignage personnel. Le docu-fiction parvient à toucher un public plus large que les seuls croyants : ceux qui cherchent, ceux qui doutent, ceux qui veulent simplement voir. Le format, les reconstitutions, le rythme rendent le message de foi audible dans un monde bruyant !

ATTENTION CENSURE !

Le film Sacré Cœur rencontre aussi l’hostilité des régies publicitaires des transports publics de Paris. La SNCF et la RATP, via leur régie MédiaTransports, ont refusé la campagne d’affichage du film, estimant les affiches « trop confessionnelles, prosélytes » et contraires selon elles au principe de neutralité du service public. Elle montre que la neutralité est souvent un piège : qu’est-ce que « prosélyte » si ce n’est exposer une vérité, proposer une foi ? Quand un film raconte la vie de Jésus, est-ce de la publicité politique ou de la liberté d’expression religieuse ? Cela illustre la précarité de la visibilité publique du sacré dans notre culture : l’Église, ses symboles, ses messages, sont tacitement relégués hors du champ public « acceptable » alors que les promotions des films américains d »épouvante comme La None, Conjuring ou l’Exorcisme sont mises en avant comme le rappelé le réalisateur au micro de Pascal PRAUD . Privés d’affiches dans les gares ou les métros, les fidèles sont privés du droit de voir leur foi annoncée, et les curieux du droit d’être intrigués.

VERS UN SURSAUT : SURSUM CORDA !

Ce succès fulgurant de Sacré Cœur ne doit pas être vu comme un simple phénomène culturel, mais comme un avertissement et une opportunité car si ce film touche autant, c’est parce que l’Église hier ignorée ou réduite au privé, revient de plus en plus dans le visible. Que les fidèles réclament des signes, des apparitions, des mots, de la beauté. Puis le cinéma chrétien (comme les réseaux sociaux), quand il est bien fait, gagne du terrain : il peut être un vecteur de ré-évangélisation puissant.

Mais il y a un revers : la censure, la marginalisation, la crainte institutionnelle (y compris dans l’Église publique) de revendiquer une foi visible.

Sacré Cœur est plus qu’un documentaire : c’est un acte courageux. Il rappelle que le Sacré, le mystère, l’amour de Dieu ne sont pas des sujets désuets mais des urgences. Et qu’en France, la culture chrétienne, le sacré, ont tant de choses à dire — si on ne les bâillonne pas.

Le cinéma doit devenir l’un des fronts de la reconquête spirituelle : que vive la dévotion, que vive le Sacré-Cœur, que vive le Christ qui aime — et que ne soit jamais éteint ce feu dans le cœur des hommes.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Oser la gentillesse

« La gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre, et qu’un aveugle peut voir. »
Mark Twain.

La gentillesse est ce langage mystérieux qui parle au coeur par delà les mots, une fragrance à la douce chaleur qui, en se répandant dans notre entourage, fait ressentir un bien être qui nous revient vite pour créer une relation bienfaisante pour tous.

Elle est créatrice de liens, le plus souvent en dehors de sentiments amoureux, mais, au fait, existe-t-il un amour sans gentillesse?

La gentillesse est cette attitude généreuse, ce don qui nous enrichit. Par essence, il n’y a pas de recherche de profit dans la gentillesse; pourtant que de cadeaux elle apporte!

Dans un monde ou la rentabilité est recherchée avec avidité, la gentillesse apparait bien souvent comme sans « intérêt », un acte gratuit déconsidéré. Au travail, le mot « gentillesse » ne se prononce pas, reste tabou; on préfère parler d’ »esprit d’équipe », concept bien souvent dénué de sens en pratique, tandis que la simple gentillesse pourrait humaniser le quotidien du travail.

La dévaluation de la gentillesse n’est-elle pas l’une des plaies les plus profondes de notre monde souvent froid et morne?

La gentillesse, c’est savoir s’oublier pour accueillir l’autre, être à son écoute, et tenter de se mettre à sa place. C’est également prendre du temps pour l’autre, dire les mots justes, évitant les mots déplacés ou blessants.

Apporter de la chaleur humaine dans son entourage familial ou professionnel, c’est se sentir au contact de la vie qui s’écoule entre les êtres; c’est savoir être attentionné, et apporter ces petits gestes, ces mots qui font briller un regard et esquisser un sourire.

La gentillesse est un art de vivre qui est contagieux. Son origine parait aussi mystérieuse que sa diffusion dans le monde, ou si elle apparaît naturelle, et source de bien-être pour certains, elle reste incongrue pour beaucoup.

Que peut-on perdre à être gentil.? La gentillesse n’est pas naïveté et n’exclut pas la prudence, et il n’est pas du tout démontré qu’elle est un obstacle à la réussite….Et quand on est gentil envers une personne qui s’avère soudainement agressive ou opportuniste, que risque-t-on? Etre gentil ne rend pas plus vulnérable, tandis que le stress consécutif à une attitude méfiante et fermée vis à vis d’autrui se paie en problèmes de santé tôt ou tard.

Et, si jamais vous avez souffert d’autrui, et que vos blessures sont encore à vif, vous incitant au repli sur vous-même, efforcez-vous alors de redoubler de gentillesse autour de vous: les autres ont soufferts tout comme vous d’autrui; vous allez bien vite créer un lien entre vous par vos blessures, qui vous rapprochera, et puis.. cela vous fera du bien en vous éloignant de votre douleur !

Le plus court chemin d’une personne à une autre, c’est un brin de gentillesse »
Confucius.

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Succès pour le film Sacré Cœur

Sorti mercredi dernier, le film Sacré Cœur a explosé les compteurs partout en France, avec une moyenne de 103 entrées par séance, meilleure score depuis 2021 (pour un film sorti sur moins de 500 séances) d’après Box-Office. De très nombreux cinémas ont dû refouler des centaines de spectateurs.

Sacré Cœur est sorti modestement sur 155 salles avec en moyenne seulement 2 séances par salle sur la semaine. Déjouant tous les pronostics, il arrive 4ème du classement des sorties de la semaine, et 15ème des films à l’affiche avec déjà plus de 32 000 entrées au compteur.

Face à ce succès, de nombreuses salles de cinéma souhaitent le diffuser à leur tour : il sera présent sur 223 copies en deuxième semaine.

Le film avait fait l’objet d’une polémique en raison de sa campagne d’affichage refusée par la SNCF et la RATP, jugée « incompatible avec le principe de neutralité du service public », ce qui lui a valu une large couverture médiatique (RTL, LCI, Quotidien, Europe 1, Cnews, W9, Sud Radio, Le Figaro…) et sur les réseaux sociaux. Effet Streisand…

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