La dédramatisation de la mort chrétienne et le silence sur les fins dernières
Dans un article intéressant sur les changements apportés par la réforme liturgique dans le sacrement des malades, autrefois appelé “extrême-onction”, l’abbé Claude Barthe souligne, et c’est un aspect à prendre en considération dans le débat de fond autour de l’euthanasie et de l’accompagnement des personnes en fin de vie :
[…] Pastoralement, l’onction des malades à l’ancienne, individuelle, s’est raréfiée, soit que les familles n’appellent plus le prêtre au chevet du mourant, soit que le prêtre lui-même se refuse à donner le sacrement à des comateux.
Mais c’est surtout la multiplication des cérémonies communautaires d’onction des malades, dans les lieux de pèlerinages, à Lourdes spécialement, parfois annuellement dans les paroisses, dans les maisons de retraite, qui a signé la disparition de ce que représentait l’extrême-onction de jadis. L’onction des malades est devenue une célébration pour personnes âgées. De rite accompagnant le mourant pour l’aider à être sauvé, le sacrement est largement devenu un moyen de réconfort spirituel.
Comme toujours dans la réforme liturgique, où l’aspect de « retour aux sources » des rites s’est conjugué avec la dévaluation de leur signification. Car la mue de ce sacrement a accompagné une dédramatisation générale de la mort, médicalisée, localisée à l’hôpital. « Le nouveau rituel de l’Onction des malades s’inscrit dans le mouvement qui tend à déritualiser, désacraliser même la mort en tant que mutation essentielle », écrivait François-André Isambert. La mort, devenue un tabou dans les sociétés occidentales. « On pourrait dire, pour citer une dernière fois Guillaume Cuchet, que la dédramatisation de la mort chrétienne et le silence sur les fins dernières sont la version catholique de ce nouveau tabou, l’Église ayant rompu avec son ancien discours sur la mort parce que les contemporains n’étaient plus en état de le supporter, ou qu’il ne faisait déjà plus sens pour eux depuis un certain temps. »
N’était-ce pas cependant une ultime charité qui était faite au mourant d’entendre prononcer ces paroles de la recommandation de son âme : « Quittez ce monde, âme chrétienne ; au nom de Dieu le Père tout-puissant, qui vous a créée ; au nom de Jésus-Christ Fils du Dieu vivant, qui a souffert pour vous ; au nom du Saint-Esprit qui s’est donné à vous » ?
Souvent médias français varient, fol qui s’y fie
Les médias français ne veulent plus “liker” Facebook :
2017 : Huit médias français, dont Le Monde, ont décidé de collaborer avec Facebook pour réduire la présence de fausses informations sur le réseau social.
2025 : Les médias français s’allient contre Meta dans une offensive massive et inédite. Plus d’une centaine de titres de presse écrite, mais également des télévisions et des radios, préparent une assignation visant le groupe de Mark Zuckerberg devant le tribunal des activités économiques de Paris. Les médias français souhaitent récupérer plusieurs centaines de millions d’euros pour obtenir réparation de leur préjudice sur le marché de la publicité ciblée.
Spectacle du lycée de jeunes filles Saint-Dominique “la couronne de Notre-Dame”
Découvrez ou redécouvrez la cathédrale telle que vous ne l’avez jamais vue : à vol d’oiseaux ! Le petit monde des pigeons de Paris vous introduit dans les arcanes les plus secrètes du Grand Vaisseau de pierre. Sous des airs gavroches, les survivants du grand incendie vous font passer du rire aux larmes. Au détour d’un battement d’aile vous rencontrerez Viollet le Duc, Victor Hugo, Claudel mais vous entendrez aussi le soupir du Stryge, le chant des vitraux, la prière de la grande rosace faisant écho à celle de Péguy au pied de la Pietà des Bourbons. Les flammes de l’incendie reprennent vie pour se faire l’écrin d’une larme de cendre pleurée par la Vierge au pilier. Mêlant théâtre, musique, chant et danses, les jeunes filles du lycée Saint Dominique et leurs professeurs rendent hommage à Notre Dame.
Venez en famille voir La Couronne de Notre-Dame le 17 mai au théâtre Montansier! Partagez ce grand chant lyrique aux accents de gouaillerie parisienne !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La France a-t-elle perdu son âme ?
Dans La France en son âme, le Père Jean-François Thomas, jésuite, se porte au chevet de notre patrie pour tenter d’identifier les causes, les idées et les acteurs à l’origine du déclin de la France, « le plus beau royaume après celui du Ciel », frappé par le virus d’une désintégration inéluctable. Au fil de ses réflexions, habité par la conviction que le Christ agit au cœur de notre histoire, il rappelle aux fils prodigues et désorientés que nous sommes la réalité des charismes extraordinaires octroyés par la Providence à notre nation. Pour lui, le retour à l’accomplissement des promesses de notre baptême est la condition première de l’espérance et du sursaut. Depuis notre première reine sainte Clotilde, l’onction de Clovis, l’Occident chrétien de Charlemagne, les leçons politiques et spirituelles de Jeanne d’Arc, la patiente œuvre d’éducation sous l’Ancien Régime, la vertu de courtoisie si propre à l’esprit français et les splendeurs de nos architectes, poètes et philosophes, est tombée la nuit des fausses Lumières qui obscurcit désormais l’humanité livrée à la tyrannie de la Révolution dite française dont l’inventaire des crimes constitue à lui seul une preuve éclatante de l’action du Malin. Très peu démocrate chrétien, l’auteur écrit :
La démocratie singe le règne de Dieu en promettant aux hommes un bonheur sans fin, progressif, toujours plus attrayant. L’arbre peut être jugé à ses fruits, ou, plus exactement à sa stérilité. Le seul arbre de vie planté par la démocratie héritée des Lumières est l’arbre de la “liberté” arrosé du sang de tant de victimes et de martyrs, arbre chétif mais qui ne cesse de faire des petits encore plus débiles que le premier rameau, ceci à travers le monde entier où il s’exporte en s’imposant et en écrasant sans vague à l’âme les traditions les plus anciennes et les plus raffinées. Le culte de la déesse Raison n’a pas rencontré le succès escompté. Qu’importe ! Cette idole survit en Marianne dépoitraillée comme une “femen” avant l’heure, gardienne tutélaire franc-maçonne imposée à tous sans discussion.
Et le summum de cette apostasie est l’abomination dans la Constitution :
La France, filles aînée de l’Eglise, entre les mains des ennemis du vrai Dieu depuis deux siècles, vient de signer son arrêt de mort en votant fièrement et dans une folie furieuse l’inscription dans la Constitution de l’avortement comme droit inaliénable. Le ciel tremble et les anges pleurent. La juste colère de Dieu va descendre sur nous car nous avons flétri ainsi l’origine même de la vie donnée par le Créateur. Les Saintes Ecritures, – le Livre de Daniel et l’Apocalypse de saint Jean-, nous révèlent que, des dix cornes de la Bête, surgira une onzième petite corne, l’Antéchrist.
La Sainte Famille
La Sainte Famille, composée de Jésus, la Sainte Vierge Marie et saint Joseph (patron de la famille), est un véritable refuge et modèle pour les chrétiens. Elle est régulièrement priée et invoquée pour venir en aide à toutes les familles à travers le monde ; quelles que soient leurs misères, épreuves, ou crises. Il existe de nombreuses prières pour demander son intercession, sa protection et ses grâces.
La Sainte Famille représente sur Terre une “petite Trinité”, comme la Sainte Trinité du Ciel.
On trouve de nombreuses informations sur la Sainte Famille dans l’Évangile de saint Luc et dans les Évangiles apocryphes. Ils permettent d’en découvrir davantage sur les différents évènements de leurs vies.
La fête de la Sainte Famille, instaurée en 1893, est étendue à toute l’Église en 1921, par le pape Benoît XV. Cette fête est célébrée le premier dimanche après Noël.
Grâce à la prière du rosaire et la contemplation des mystères joyeux, les chrétiens sont invités à méditer la vie de la Sainte Famille et à découvrir les enseignements qu’elle apporte.
Voici une belle prière pour demander le secours de la Sainte Famille :
“Jésus, Marie et Joseph
en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai,
en toute confiance nous nous adressons à vous.
Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
un lieu de communion et un cénacle de prière, d’authentiques écoles de l’Évangile
et de petites Églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth,
que plus jamais il n’y ait dans les familles
des scènes de violence, d’isolement et de division ;
que celui qui a été blessé ou scandalisé soit, bientôt, consolé et guéri.
Sainte Famille de Nazareth,
fais prendre conscience à tous
du caractère sacré et inviolable de la famille, de sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph, Écoutez, exaucez notre prière. Amen !”
Prière du Pape François, Amoris Laetitia.
Eléonore Fleury pour Hozana.org
Les croisades au risque de l’Histoire
Mille ans après l’appel du pape Urbain II, en 1095, à aller délivrer le tombeau du Christ et la Terre sainte, l’épopée des croisades suscite toujours autant d’interrogations en raison des points de vue différents selon les acteurs, chrétiens, musulmans et Juifs.
Dans cet hors-série de l’Homme nouveau, sous la direction de Philippe Pichot Bravard, un collectif d’historiens, dont Sylvain Gouguenheim, retrace les grandes étapes des croisades.
Rachida la racaille ?
Rachida Dati, ministre de la Culture, semble avoir perdu ses nerfs lors de l’examen de la réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit de fusionner France Télévisions, Radio France et l’INA, le 1er avril : elle aurait menacé une fonctionnaire de l’Assemblée nationale après le rejet d’un amendement, selon plusieurs témoignages rapportés par la presse. Des propos violents – « Je vais la frapper » – qui ont contraint la commission à suspendre la séance.
Lorsque le ministre tente d’imposer un amendement jugé irrecevable par une administratrice, Mme Dati entre en colère : hurlements, accusations d’« excès de zèle », et même une menace physique, selon Libération.
Qualifié de « grave » par la gauche et d’« inacceptable » par la présidente de la commission Fatiha Keloua Hachi, l’incident est pourtant décrit comme un simple « échange vif » par les proches de Dati. Le ministre, elle, nie toute agression : « Ces accusations n’ont jamais existé », clame-t-elle.
Elle souhaitait garder son enfant à naître, mais son gynécologue a réussi à la convaincre d’avorter
Nancy a eu une première grossesse à 17 ans avec un homme qu’elle aimait. Elle souhaitait garder son enfant à naître, mais son gynécologue a réussi à la convaincre d’avorter. Mais cette pression, le Planning familial (mon droit, mon choix, c’est du bla-bla) n’en a cure. Une longue dépression s’en suivra, avant qu’une 2e grossesse l’aide à remonter la pente.
Chapitres:
France info n’aime pas l’humour
France info évoque le Poisson d’Avril du Salon beige et se demande si, finalement : Peut-on encore faire des poissons d’avril ?
France intox ferait mieux d’apprendre à écrire “traditionaliste” :
[…]
Et en effet, Arnaud Le Gall a cru, trop sérieusement, à un poisson d’avril du Salon Beige, un blog catholique traditionnaliste, anti-IVG. Le 1er avril, il a publié un long post sur son site pour parler de la venue prochaine de J.D. Vance au pèlerinage catholique traditionnaliste organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté depuis des années et qui aura lieu en juin. À la fin de l’article en question, il y a un lien vers la prétendue annonce officielle du vice-président américain sauf que, quand on clique sur ce lien, un poisson d’avril apparaît à l’écran.
Malgré ça, plusieurs internautes ont cru à cette farce, ou en tout cas l’ont suffisamment relayée pour qu’elle arrive aux oreilles du député LFI.
Cet incident, sans gravité, pose quand même des questions, à une époque où il y a énormément de fausses informations, où tout va très vite sur les réseaux sociaux, et où, tous les jours, des énormités sont dites et sont surtout crues par des internautes – ou par des personnalités politiques. Cela pose d’autant plus de questions lorsque l’on sait que certains poissons d’avril se retrouvent cités par des intelligences artificielles génératives, comme s’il s’agissait de véritables informations. C’est ce qui vient d’arriver à un journaliste britannique, comme le rapporte la BBC. Les IA ne percevant pas encore toujours l’ironie ou l’absurde.
C’est dans ce contexte que, depuis plusieurs années, des médias se demandent s’il est encore possible de faire des poissons d’avril, de perpétuer cette tradition vieille de plusieurs siècles. Certains ont déjà choisi de ne plus en faire, comme France 3, Numérama ou Sud-Ouest, expliquant ne pas vouloir alimenter une certaine désinformation. Vous avez peut-être remarqué qu’il y en a de moins en moins dans la presse, même locale. Cette année, le journal La Montagne a posé cette question en filigrane : quel poisson d’avril peut-on encore inventer quand, dans la vie réelle, Donald Trump veut acheter le Groenland ?
Capture d’écran de 20 Minutes :
Les Fables selon Macron
L’improbable condamnation de Marine Le Pen a de quoi choquer !
Pourtant, elle n’est que la parfaite illustration d’une ancienne fable de Jean de la Fontaine. Dans cette nouvelle version des « Animaux malades de la peste », les responsables politiques sont atteints d’un terrible mal : un mélange de détournement d’argent public et de prise illégale d’intérêts !
Pour en guérir, ils décident de punir le plus coupable d’entre eux, sorte d’offrande pour apaiser les dieux. Prenant la parole en premier comme il se doit, notre Président reconnaît humblement avoir traficoté avec l’agence McKinsey pour financer sa première campagne présidentielle, et se dit prêt à payer pour ses fautes. Aussitôt, Eric Dupond-Moretti en bon professionnel du Barreau relativise la gravité du délit et explique à son public que tous parmi eux ont déjà trempé dans de semblables magouilles, ma foi bien insignifiantes. S’adressant tout d’abord à François Bayrou puis à Richard Ferrand, il obtient sans trop de peines leur assentiment : tout cela n’est que broutille. Lorsque vient le tour de Marie Le Pen, le discours change subitement. Cette dernière ayant la malchance de n’être guère appréciée par la gente politique, il est alors facile de lui trouver tous les torts. Habituée à être diabolisée pour ses convictions, elle trouve tout normal d’attirer sur elle un courroux, ma foi bien légitime. Elle aurait soi-disant fait travailler des assistants parlementaires, acte délictueux que l’on pourrait assimiler à une nouvelle forme d’esclavagisme certainement !
Aussitôt la sentence tombe, sans plus attendre elle doit finir au fond d’un cachot avant que le malheur ne s’étende à tout le pays. Et comme le dirait aujourd’hui Jean de la Fontaine :
« Selon que vous serez du côté des puissants ou bien trop gênants, les jugements de cour vous rendrons noir ou blanc ».
Il y a de cela quelques semaines, j’avais déjà comparé Emmanuel Macron à la grenouille d’une fable bien connue. * *
Plus récemment, sa « Coalition des volontaires » mise en place pour soutenir Volodymyr Zelensky dans sa guerre contre la Russie rappelle curieusement « La mouche du coche », autre texte tout aussi connu. Dans cette fable revisitée, notre Président s’active de tous côtés, rassemblant les dirigeants européens les mieux disposés à aider l’Ukraine, sermonnant les plus récalcitrants. Il sait mieux que personne les dispositions à prendre pour l’organisation d’une trêve entre les deux pays belligérants. Tandis que les deux principales puissances impliquées dans le conflit en cours se réunissent régulièrement pour signer un accord de paix satisfaisant pour tous les partis concernés, Emmanuel Macron se permet de juger leurs démarches, les trouvant pas assez rapides ou plutôt trop lentes, mais en tous cas pas très efficaces. N’étant pas invité à participer aux négociations, il ne se prive pourtant pas de donner son avis, critiquant le manque de bonne volonté de Vladimir Poutine ou la soumission évidente de Donald Trump au terrible despote russe. Alors que de plus en plus de dirigeants occidentaux se rallient au projet des deux grands chefs d’état, notre président persiste dans sa veine agitation. Tel la mouche de la fable, il croit faire avancer le coche grâce à son zèle, alors qu’en réalité il agace tout le monde, le cheval, le cocher et même les passagers. Ainsi que le rappelait Jean de la Fontaine en son temps :
« Certaines gens faisant les empressés s’introduisent dans les affaires, ils font partout les nécessaires, et partout importuns devraient être chassés. »
Aujourd’hui encore, ces récits d’autrefois restent d’actualité, et comme le disait l’Ecclésiaste : « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». L’être humain ne change guère à travers les siècles, les situations peuvent paraître différente, en réalité nos agissements restent identiques. Tous ces textes anciens demeurent ainsi une source inépuisable de sagesse pour chacun de nous, et non seulement les fables, mais les paraboles aussi !
Jésus aimait raconter ces petites histoires pleines d’enseignements à ses plus proches disciples. L’une d’elles, rapportée par Saint Luc, pourrait bien concerner directement notre président :
« Quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied pas d’abord pour examiner s’il peut avec dix mille hommes marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille ?
S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix ! »
Tous ces personnages qui se croient importants devraient avoir l’humilité parfois d’écouter ces histoires d’apparence naïve : de nombreux peuples s’en trouveraient bien mieux !
* * Journal de la fin des temps de 2025 – Une bande de va-t-en-guerre
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Euthanasie: prions pour les députés
Chers amis,
Vous savez peut-être que la commission des Affaires sociales de l’Assemblée (si peu nationale!) examine la semaine prochaine les amendements aux textes sur les soins palliatifs et sur la “fin de vie” (façon codée et euphémique de parler d’euthanasie qui rappelle trop clairement, semble-t-il, les heures les plus sombres…).
Je vous propose que nous prenions tous un jour, entre lundi et vendredi, pour prier et jeûner à cette intention (ce qui est d’ailleurs une bonne façon de se préparer à la semaine sainte!). N’oublions jamais que la culture de mort est l’un de ces démons dont le Christ nous dit qu’ils ne se chassent que par le jeûne et la prière – et que la seule bonne réponse à la barbarie contemporaine et notre propre conversion pour devenir les saints dont le monde a besoin. En tout cas, les députés et assistants courageux qui vont résister à cette vague de boue ont besoin de nos prières.
Guillaume de Thieulloy
Colloque de l’Institut Iliade à Paris
Pour les Franciliens, il est toujours temps de s’inscrire au colloque de l’Institut Iliade qui aura lieu demain à la maison de Chimie (c’est ici).
r
L’Apocalypse et la Révolution dite française
Intéressant article de Res Novae à propos d’une analyse du P. de Clorivière, restaurateur de la Compagnie de Jésus au XIXe :
Les éditions Saint-Rémi publient depuis l’an passé l’Explication littérale du texte de l’Apocalypse du P. Pierre Picot de Clorivière, grand mystique jésuite à la personnalité exceptionnelle (5 volumes parus à ce jour). Le manuscrit en sept volumes reliés de cuir était déposé aux archives de France de la Compagnie de Jésus. Ce commentaire du dernier livre du Nouveau Testament jamais publié, était souvent évoqué, cité par bribes, il avait seulement fait l’objet de quelques copies dactylographiées avant la dernière guerre au sein de l’Institut du Cœur de Jésus à la diffusion très restreinte.
Pierre de Clorivière, né à Saint-Malo en 1735, avait fait ses vœux définitifs dans la Compagnie de Jésus la veille du jour où elle fut supprimée, en 1773. Il resta en France durant la Révolution, exerçant un apostolat clandestin. Il constitua avec quelques prêtres un institut de religieux « dans le monde », la Société du Cœur de Jésus, et avec Adélaïde-Marie Champion de Cicé une Société du Cœur de Marie. Emprisonné de 1804 à 1809, parce que soupçonné d’avoir participé au complot de la machine infernale contre le premier consul (auquel son neveu, Joseph Pierre Picot de Limoëlan avait effectivement participé), il fut ensuite chargé de la restauration en France de la Compagnie et mourut en 1820 laissant une œuvre spirituelle marquante.
Ce mystique fut aussi un des penseurs contre-révolutionnaires français, mais dans une veine spirituelle. Ses Études sur la Révolution ont été publiées en 1926 dans Pierre de Clorivière, contemporain et juge de la Révolution, 1735-1820, avec une préface de René Bazin. Clorivière y examinait la Déclaration des Droits de l’Homme (dans ses versions de 1789 et de 1798), dénonçant notamment le droit de la manifestation libre des opinions (« liberté qui nous affranchit de tout devoir envers Dieu et envers nous-mêmes »), la loi conçue comme expression de la volonté générale (« nos législateurs rejettent la loi naturelle, la loi divine et la plupart des lois humaines »), l’affirmation que la souveraineté réside dans la nation (« la souveraineté appartient tellement au peuple qu’elle ne dérive pas de la volonté libre de Dieu »), et concluant au caractère objectivement satanique de la Révolution :
« Depuis la naissance du christianisme, depuis le commencement du monde, il ne s’est point vu, en réalité, de révolution où l’impiété se soit montrée si à découvert […]. Le peuple français dans toute sa vie publique ne connaît plus son Dieu. »
Un tel jugement sur le satanisme de cet événement déprédateur se retrouve d’ailleurs chez d’autres auteurs contemporains, La Harpe dans Le triomphe de la Religion ou le Roi martyr (« Et la France sans Roi, sans autel et sans prêtres/Aura pour dieu Satan et ses agens pour maîtres ») ou Chateaubriand dans Les Martyrs où il imagine le peuple des damnés préfigurant celui de la Révolution.
Le commentaire de l’Apocalypse, que le P. de Clorivière appelle « l’histoire prophétique de l’Église », écrit entre 1792 et 1808, est une occasion de reprendre ce thème à propos du cinquième âge et du sixième âge de l’Église. Le cinquième âge correspond dans l’Explication à cette époque dont Clorivière pense voir la fin : « L’hérésie de Luther et une foule d’autres hérésies qui vinrent à sa suite » ont causé une dévastation déplorable en Occident ; le Concile de Trente a valeureusement réagi sur l’ordre de Dieu, d’où un âge de saints avec « la pratique de l’oraison, la fréquentation des sacrements » ; mais le protestantisme a évolué vers l’indifférentisme et ouvert la voie à « l’incrédulité moderne décorée du nom de philosophie » ; et à travers elle a surgi la Révolution avec les ravages qu’elle cause, la persécution de la foi chrétienne, l’apostasie officielle.
Mais « l’effusion de la fiole du cinquième âge n’est pas encore complète », écrit Clorivière en 1803. Il considère que sa description du sixième âge, au moment où il écrit, est pour le futur, après un temps de répit : viendra une révolution développant celle de 1789.
« Il faut que cette révolution, non seulement renverse l’ordre établi dans la société civile, mais encore qu’elle ne respecte pas davantage cette société surnaturelle et divine que Jésus-Christ a établi sur la terre. »
L’Apocalypse parle du soleil qui deviendra « noir comme un cilice » : la lumière de Jésus-Christ sera obscurcie par les « tourbillons de poussière » levés par les mécréants. De nombreuses étoiles qui tomberont du ciel : l’Église est ce ciel d’où tombent les étoiles, commente Clorivière, et celles-ci sont ces hommes dont les fonctions étaient supérieures à celles des anges, autrement dit les évêques, que Clorivière évite de désigner comme tels. Ces hommes, que Jésus-Christ « avait spécialement choisis pour être ses Ministres, ses Envoyés, ses Ambassadeurs », abandonnent le haut rang qu’ils tiennent auprès de Dieu pour se précipiter « dans la fange des choses de la terre ».
Mais non pas toutes les étoiles, « parce qu’autrement les portes de l’Enfer auraient prévalu contre l’Église, ce qui est impossible », mais cependant un très grand nombre de chefs. D’où
« on peut conjecturer avec quelque certitude, que, parmi les simples fidèles, la prévarication sera presque générale ».
Au moment où il écrivait, le P. de Clorivière, souhaitant le retour des Bourbons, espérait donc un période de répit pour l’Église qui reprendrait sa splendeur avec des pasteurs en tout conformes à l’idéal tridentin. Comme tous les auteurs contre-révolutionnaires, Maistre par exemple, il souhaitait un resserrement autour de l’Église de Rome et une exaltation du pape infaillible (les sept tonnerres du sixième âge, Apoc. 10, 3, symbolisent les décrets infaillibles des Souverains Pontifes), sentiments qui formeront le contexte de ce que sera la papauté du XIXe siècle, sous Pie IX spécialement. Clorivière dans son 7ème volume imaginait même un concile général réformateur comme celui de Trente. Annonçait-il sans le savoir le premier concile du Vatican ? Ou bien à plus long terme un troisième concile du Vatican ? Sûrement pas le deuxième.
La Pologne contrainte de reconnaître les pseudo-mariages contractés dans un autre Etat membre de l’UE ?
La Cour de justice de l’UE a diffusé un communiqué dans lequel elle rapporte les conclusions de l’avocat général Richard de la Tour, qui estime que le droit de l’Union impose à un État membre de reconnaître le mariage entre personnes de même sexe conclu dans un autre État membre.
Deux ressortissants polonais, dont l’un possède également la nationalité allemande, se sont mariés à Berlin en 2018. Ils ont ensuite demandé la transcription de leur acte de mariage allemand dans le registre de l’état civil polonais. Cette demande a été refusée au motif que le droit polonais ne prévoit pas le mariage entre les personnes de même sexe. Dès lors, la transcription de l’acte de mariage en cause violerait les principes fondamentaux de l’ordre juridique polonais. Les conjoints contestent ce refus, affirmant leur intention de circuler et de séjourner en Pologne tout en étant reconnus comme des personnes mariées.
Saisie de cette affaire, la Cour administrative suprême polonaise s’est adressée à la Cour de justice. Elle cherche à savoir si la réglementation ou la pratique d’un État membre qui ne permet ni de reconnaître le mariage entre personnes de même sexe ni de transcrire l’acte d’un tel mariage dans le registre de l’état civil est compatible avec le droit de l’Union.
Dans ses conclusions, l’avocat général Jean Richard de la Tour rappelle que l’état des personnes, y compris les règles relatives au mariage, relève de la compétence des États membres. Cependant, en exerçant cette compétence, ils sont tenus de respecter le droit de l’Union. Dans ce cadre, l’avocat général observe que l’absence de toute reconnaissance d’un lien matrimonial établi dans un autre État membre limite la liberté de circulation et de séjour des citoyens de l’Union qui leur est garantie par le droit de l’Union. De plus, le fait de ne pas reconnaître ce lien est susceptible de porter atteinte au respect de la vie privée et familiale. Dès lors, il appartient aux États membres qui ne prévoient pas le mariage entre personnes de même sexe d’instaurer des procédures adéquates pour assurer la publicité à l’égard des tiers de tels mariages conclus dans un autre État membre. Elles visent à ne pas laisser les couples de même sexe dans un vide juridique et à encadrer des aspects fondamentaux de leur vie, relatifs à la propriété, à la fiscalité ou à la succession. Chaque État membre est compétent pour définir les modalités de reconnaissance des couples de même sexe. Cette reconnaissance ne nécessite pas la transcription de l’acte de mariage étranger dans un registre de l’état civil, à condition que le mariage produise ses effets sans cette formalité. Toutefois, vu l’absence de solutions alternatives en Pologne permettant de justifier le statut marital, comme la présentation d’un autre document officiel pouvant être reconnu par les autorités polonaises, l’avocat général conclut que l’obligation de transcription de l’acte de mariage en question s’impose à cet État membre.
Le soutien de Donald Trump à Marine Le Pen
De Donald Trump sur X :
La chasse aux sorcières contre Marine Le Pen est un autre exemple de la façon dont la gauche européenne utilise la guerre juridique pour museler la liberté d’expression et censurer son adversaire politique, allant même jusqu’à l’emprisonner. C’est la même stratégie qui a été utilisée contre moi par un groupe de fous et de ratés, comme Norm Eisen, Andrew Weissmann et Lisa Monaco. Ils ont passé les neuf dernières années à ne penser qu’à cela et ont ÉCHOUÉ, car le peuple américain a compris qu’ils n’étaient que des avocats et des politiciens corrompus. Je ne connais pas Marine Le Pen, mais j’apprécie son travail acharné pendant tant d’années. Elle a subi des pertes, mais a persévéré, et maintenant, juste avant ce qui serait une grande victoire, ils l’arrêtent pour une accusation mineure dont elle ignorait probablement tout. Cela ressemble à une erreur de comptabilité. C’est vraiment mauvais pour la France et le grand peuple français, quel que soit son camp. LIBÉREZ MARINE LE PEN !
The Witch Hunt against Marine Le Pen is another example of European Leftists using Lawfare to silence Free Speech, and censor their Political Opponent, this time going so far as to put that Opponent in prison. It is the same “playbook” that was used against me by a group of…
— Donald J. Trump Posts From His Truth Social (@TrumpDailyPosts) April 4, 2025
Quand on se rappelle la timidité de Marine Le Pen, qui n’avait pas souhaité soutenir Donald Trump, on se dit qu’il n’est pas rancunier…
31 mars 1146, peut-on retrouver l’esprit des croisades ?
La seule possibilité d’une mort violente pour la défense d’un bien supérieur est devenue étrangère au plus grand nombre, suscitant davantage de crainte que d’admiration. L’idée de verser son sang serait-elle devenue anachronique ? Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :
L’épopée des croisades était-elle accessible au premier venu ? Aux dires de Charles Péguy, la chose est évidente. C’est en tout cas ce qu’il confia à son ami Joseph Lotte, certainement pas le plus célèbre de ses correspondants à l’instar d’un Emile Zola, d’un Jaurès ou d’un Ernest Psichari, mais l’un de ses plus aimés. A son camarade de khâgne du collège Sainte-Barbe à Paris, au départ anticlérical et athée et qui suit un cheminement vers le catholicisme semblable au sien, Charles Péguy évoque son pèlerinage en direction de la cathédrale de Chartres :
« J’ai fait 144 kilomètres en trois jours. Ah ! Mon vieux, les croisades, c’était facile ! Il est évident que nous autres, nous aurions été les premiers à partir pour Jérusalem. »
Vézelay vibre à la voix de saint Bernard
En remontant près de neuf siècles en arrière, comment ne pas supposer qu’au contact de la voix étincelante de saint Bernard, la foi jaillissante de Péguy aurait été hautement inflammable ? En effet, le Saint jour de Pâques de l’année 1146 – un 31 mars exactement –, Bernard fait vibrer une foule de seigneurs, de chevaliers et d’étendards. La chrétienté est en haleine, la cité d’Edesse, en Syrie franque, vient de tomber aux mains des Turcs. Le comte de la ville s’est réfugié à Antioche et Raymond de Poitiers, prince d’Antioche en appelle au pape Eugène III pour lui venir en aide. C’est Bernard qui sera désigné pour prêcher la deuxième croisade censée leur porter secours. Dans un lieu indépendant, à la limite du domaine royal, le fondateur de Clairvaux se trouve au pied du versant nord de la colline de Vézelay, car l’église paroissiale de la Madeleine est trop petite pour contenir le grand concours du peuple. On y a monté très rapidement une tribune de bois (elle sera entretenue in situ jusqu’à la Révolution Française), au lieu-dit de “La Cordelle”. Bernard évoque la terre promise, Jérusalem, la Cité Sainte. Il appelle à sa délivrance. Il enjoint l’assistance à se croiser à l’humilité, à l’obéissance et au sacrifice. A ses pieds, parmi la foule considérable qui l’écoute, se distinguent le roi de France Louis VII, la reine Aliénor d’Aquitaine, et de nombreux seigneurs tels que Thierry d’Alsace, le comte de Flandres, Alphonse de Saint Gilles, le comte de Toulouse, Guillaume de Nevers, le duc de Lusignan, ainsi que les principaux barons qui constitueront les piliers de l’organisation militaire de la croisade. Après son prêche enflammé, les chroniqueurs témoigneront que des fidèles se mirent à lui arracher des morceaux de sa tunique pour en faire des reliques.
La Jérusalem céleste à conquérir, c’est sa propre âme
Incontestablement, l’enthousiasme du chantre de Notre-Dame porte en lui un caractère diffusif irrésistible. Pour autant l’appel du moine bourguignon, qui survient un demi-siècle après celui du pape Urbain II à Clermont en 1095, bien que suivi ne soldera pas par une victoire militaire. Après avoir promu cette deuxième croisade de manière exceptionnelle et lui avoir donné un début tout à fait spectaculaire, l’aventure s’acheva sur un échec complet. Les moines de Cluny, rivaux de saint Bernard, ne manqueront pas de le souligner. Certains verront même dans ce désastre ce qui pourrait être qualifié de “doigt de Dieu”. Selon le conférencier Christophe Peter, une telle analyse se méprend profondément sur le sens que Bernard de Clairvaux donnait à l’idéal de la croisade. En contemplatif, l’abbé estimait qu’il était beaucoup plus important de souffrir pour le Christ que d’atteindre la Jérusalem terrestre. On lui prête même cette formule : « Tu veux aller à Jérusalem ? Entre au monastère de Clairvaux, tu y seras plus vite. » De la vie monastique, on tombe dans les écrits de saint Bernard sur ce passage évocateur :
« Le moine a jeté l’ancre au port même du salut, son pied déjà foule le pavé de la sainte Jérusalem ».
En vérité, pour l’homme de Dieu, l’idéal de croisade consistait, pour l’essentiel, à donner à de grands pécheurs l’occasion de se racheter. On ne peut s’approcher et comprendre la geste des croisés en se cantonnant à une seule analyse géopolitique et sans faire l’effort d’entrer aussi dans des considérations spirituelles. Transformer des barons-pillards en moines-soldats, sur le modèle des Templiers, chevalerie de Dieu que lui-même avait aidé dix-huit ans plus tôt à fonder, telle était une vue de cette épopée. La délivrance de la Terre Sainte, dans cette optique, n’était qu’un moyen de revenir à Dieu.
Sommes-nous prêts à une guerre ?
Et aujourd’hui, 879 années après la prédication de saint Bernard à la 2ème croisade, qu’en serait-il ? Le matérialisme, l’hédonisme et le relativisme se fracassent à la réalité de la guerre et du métier de soldat. Alors que le « Nous sommes en guerre » du Président de la République prend une coloration nouvelle dans le cadre géopolitique du conflit russo-ukrainien, le peuple français ignorant de ce qu’est un conflit armé, est-il raisonnablement prêt à assumer un affrontement ? Dans une société occidentale caractérisée par son absence de transcendance en même temps que par son individualisme apatride, on peinerait à répondre par l’affirmative.
La Commission européenne lance une consultation publique en vue de l’élaboration de la future stratégie pour l’égalité des personnes LGBTQXYZ
La Commission européenne a lancé, mardi 1er avril, et ce n’est pas une blague, une consultation publique destinée à poser les jalons de la nouvelle stratégie en faveur de l’égalité des personnes LGBTQI après 2025.
Cette consultation s’adresse aux citoyens et aux syndicats, aux entreprises et au monde universitaire, pour élaborer un plan qui « promouvra et garantira l’égalité des droits pour tous dans l’UE », ce qui « stimulera notre économie en tirant parti des capacités et des talents de chacun », selon un communiqué de la Commission. Elle s’inscrit dans un contexte où « la communauté LGBTQI est confrontée à des tentatives croissantes de régression de ses droits », ainsi que l’a rappelé dans ce même communiqué la commissaire européenne à l’Égalité, à la Préparation et à la Gestion des crises, Hadja Lahbib. Et d’ajouter : «Nous devons nous tenir debout ensemble pour défendre le droit de chacun d’entre nous à être soi-même »
La consultation est ici. Il faut d’abord indiquer une adresse courriel.
9 millions de musulmans en France
Interrogé mardi par la droite sur la proposition de loi déjà votée au sénat pour généraliser l’interdiction du port de signes religieux à toutes les compétitions sportives, François Bayrou a répondu:
“Il ne faut pas stigmatiser nos 9 millions de compatriotes musulmans.”
Une chanteuse refuse de se produire dans une église non-désacralisée
La rappeuse Theodora qui devait se produire ce jeudi soir à Angers dans le cadre du festival les Z’Eclectiques vient d’annoncer qu’elle annule son concert.
Je ne performerai pas ce soir à Angers a annoncé en fin d’après-midi jeudi 3 avril la rappeuse Theodora qui devait se produire le soir même à la Collégiale Saint-Martin dans le cadre du festival les Z’Eclectiques.
« Impossible de jouer dans un lieu sacré »
Contrairement à ce qui était prévu, mon équipe a appris que la salle de concert était un lieu de culte encore sacralisé. En raison de mes croyances et de mon projet musical, il m’est impossible de jouer dans un lieu sacré, écrit la chanteuse sur Instagram. Je suis désolée auprès des fans qui attendaient cette soirée. Angers on reviendra vite .
L’artiste née en Suisse, dans une famille immigrée congolaise, s’est fait connaître en 2024 avec le single « Kongolese sous BBL » certifié single d’or en France.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La Révolution dévore ses enfants
L’agression du rabbin d’Orléans a ému les français et a une fois de plus confirmé que « le vivrensemble » avec une population travaillée par l’islamisme était une utopie. Il est aujourd’hui admis par l’ensemble des partis politiques – hormis LFI – que cet antisémitisme est bien d’essence islamiste, lui-même favorisé par l’ouverture de nos frontières à tous vents et par une idéologie portée par la gauche depuis les années Mitterrand. Cette idéologie de gauche laïciste, « humaniste » et libertaire a tenté de faire disparaître ce que de Gaulle déclarait : « Nous sommes quand même avant tout un peuple de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Dans ce combat qui cherchait à faire disparaitre de la France toute référence catholique, elle voyait sans doute à tort dans cette importation culturelle de masse un allié objectif.
Une certaine élite française d’origine juive, davantage agnostique que judaïque, s’est majoritairement située – comme ses structures représentatives – dans cette gauche intellectuelle libertaire. C’était le cas notamment de plusieurs ministres et conseillers présidentiels de François Mitterrand ou de journalistes ou encore d’artistes du showbiz ou de philosophes médiatiques juifs qu’il est inutile de citer.
On est en droit de se demander pourquoi ces personnes pourtant non dénuées d’intelligence se sont ainsi comportées en pompiers pyromanes par rapport à la culture judeo chrétienne et les frontières d’un pays qui pourtant protégeaient leur communauté ?
Et cela continue, on voit sur les chaînes mainstreams les Cohen et autres El Krief ne cesser de fustiger le RN alors qu’il est le parti qui est le plus volontariste contre l’antisémitisme – comme d’ailleurs le reconnaît aujourd’hui Israël.
Cela est le propre des élites qui se sentent protégées quoi qu’il arrive, alors que de nombreux juifs du petit peuple – surtout sépharades – et souvent plus religieux, sont davantage clairvoyants.
Mais cette élite juive n’a pas le monopole de cette attitude autodestructrice car ce comportement autodestructeur pour notre civilisation est aussi celui d’une certaine élite de l’Eglise catholique. De nombreux évêques – et là aussi leur organe représentatif – sont les chantres d’un accueil illimité de migrants importateurs de cultures peu compatibles avec la nôtre. Et ceci malgré les alertes des chrétiens d’Orient dont le quotidien les vaccine contre cette naïveté. Encore récemment le cardinal Aveline malgré l’assassinat du Père Hamel, en rajoutait de façon courtisane et irresponsable, lors de la venue du pape François dans sa ville, en appelant au soutien des ONG immigrationnistes, lui qui était pourtant aux premières loges des difficultés liées à l’impossible intégration des flots migratoires illimités.
Telles sont donc toujours d’actualité les deux maximes :
– celle de Victurnien Vergniaud qui déclarait en 1793 « La Révolution est comme Saturne: elle dévore ses propres enfants ».
– Celle attribuée à Jacques Bénigne Bossuet : « Mais Dieu se rit des prières qu’on luy fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. »
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
I-Média – Inéligibilité de Marine Le Pen : En marche vers la dictature des juges
Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, véritable séisme politique, entre scandale médiatique et manipulation démocratique. L’occasion de révéler le véritable visage de la juge qui a décidé pour des millions de Français et de décrypter le deux poids deux mesures médiatique qu’on nous présente : est ce qu’on leur déroule le tapis rouge ou est-ce un tribunal populaire ? En illustration, le cas de Jean Philippe Tanguy sur deux plateaux du service public.
Et puis, nous vous proposons un petit exercice inédit de micro-trottoirs, une dizaine de personnes interrogées à Paris et 3 versions bien différentes pour mieux comprendre les manipulations journalistiques !
Nous verrons aussi que les médias sont restés bien discrets à propos des célébrations de l’Aïd el-fitr qui prennent de plus en plus de place dans l’espace publique comme les réseaux sociaux nous le montrent en un rapide tour d’horizon.
Une fois de plus, la fake news de la veille devient l’information du lendemain
Libération, toute honte bue :
- avril 2020 : “Covid-19 : le virus provient-il d’un laboratoire chinois ? Manipulation génétique d’un virus : une thèse réfutable… et réfutée La répartition aléatoire des mutations correspond à un processus naturel. En outre, le nombre de ces mutations démontre que les deux virus sont de proches cousins, mais qu’il existe nécessairement des formes virales intermédiaires – et probablement des hôtes intermédiaires – qui restent à identifier. Le Sars-CoV-2 ne peut donc pas avoir été créé en laboratoire à partir de RaTG13.”
- avril 2025 : Origines du Covid : l’Académie de médecine penche pour une fuite de laboratoire. Dans un rapport publié ce mercredi 2 avril, l’institution relance le débat sur la responsabilité de chercheurs chinois dans les origines de la pandémie qui a déferlé sur le monde début 2020 et insiste sur un meilleur encadrement des pratiques scientifiques. «Le présent rapport a été adopté à 97 %», note Jean-Noël Fiessinger, il y a donc une «quasi-unanimité» des académiciens qui penchent pour une fuite de laboratoire dans la quête sur l’origine du Covid-19, conclut-il.
Fin de vie: un sondage démontre… que les sondages sont bidons!
Une récente enquête réalisée par l’institut Flashs pour LNA Santé étudie la perception des Français sur le vieillissement et la fin de vie. On y trouve de nombreuses informations intéressantes, mais notamment celle-ci:
Concernant plus précisément les soins palliatifs, une large majorité de nos concitoyens en ont connaissance, mais de manière plutôt partielle : 67 % indiquent en avoir une vague idée quand 18 % disent savoir exactement en quoi ils consistent. En revanche, leur niveau de connaissances est bien plus faible quand on leur demande s’ils sont capables de différencier l’aide à mourir, l’euthanasie et le suicide assisté. 51 % estiment en être capables, mais seulement 11 % de manière claire. En revanche, plus du quart (26 %) des personnes interrogées jugent qu’il n’y a pas de différences entre ces trois alternatives et 23 % ne sont pas capables d’expliquer lesdites différences.
Quand le lobby de la culture de mort nous affirme que 80% des Français veulent la légalisation de l’euthanasie (pardon de “l’aide active à mourir” dans la novlangue contemporaine!), il raconte n’importe quoi: la réalité, c’est que l’immense majorité des Français baigne dans un flou plus ou moins artistique sur la fin de vie! C’est ça la conception du “consentement libre et éclairé” selon l’ADMD?
Un Etat de droit anti-français
D’Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :
[…] Les autorités judiciaires qui jugent au nom du peuple français, exercent leur pouvoir essentiellement contre les Français. Comme ne le montrent que trop tant de décisions de justice qui ne tiennent aucun compte des intérêts et des droits des Français. Dans l’ordre judiciaire comme dans l’ordre administratif. Les délinquants sont quasi systématiquement protégés et relaxés, surtout quand ils sont étrangers, remis en liberté ou dont les obligations, en particulier de quitter le territoire, sont, dans la grande majorité des cas, inexécutées. Partout la récidive, partout une jeunesse déboussolée, non éduquée, apatride, élevée dans la haine de la France, les truands maîtres du territoire et commandant leurs forfaits du lieu même de leur détention, les imams, comme en Belgique, faisant la loi comme chez eux et donnant leurs consignes comme des chefs de clan. Le terrorisme aux aguets, la drogue envahissant et enserrant les villes et maintenant les campagnes. Oui, ce n’est rien d’autre que ça, aujourd’hui, la République. Et la justice républicaine est au diapason. À la remorque des Cours européennes de justice d’une part et des droits de l’homme d’autre part. La Cour de Cassation et le Conseil d’État, autrefois cours souveraines, le Conseil constitutionnel façonnent à leur gré un droit anti-français que leur impertinence juridique ose qualifier, en plus, d’état de droit et qu’ils imposent aux Français par leurs décisions et leurs arrêts. Une telle injustice relève, elle aussi, de la trahison. De la haute trahison ! Ils devraient tous être traduits en Haute Cour.
Il n’y a donc plus rien en France qui garantisse la France. Tous les pouvoirs sont passés à ce qu’il faut bien appeler l’Anti-France. L’expression fait sourire les niais et ceux qui en vivent s’en moquent. Évidemment ! Le malheur est qu’au bout de telles échéances se profilent les catastrophes. Elles s’annoncent à l’horizon, financières, économiques, sociales, nationales, internationales. Les guerres perdues d’avance, les écroulements dans le stupre et le déshonneur, la République connaît, c’est sa spécialité. Peut-être la France pourrait-elle un jour se débarrasser d’un tel machin aussi sordide que désastreux ? Et retrouver son histoire nationale et royale ?
Fin de la GPA pour les hommes célibataires ou homosexuels en Grèce
Bonne nouvelle pour la Grèce : mardi, le ministre de la Justice a annoncé que les hommes célibataires ou vivant une relation homosexuelle ne seraient plus autorisés à recourir à une mère porteuse. L’objectif est « d’éliminer l’ambiguïté juridique sur le concept d’incapacité à porter une grossesse », explique Giorgos Floridis.
Ces changements seront bientôt soumis au Parlement dans le cadre d’une réforme plus large du Code civil, a précisé Giorgos Floridis.
La Grèce avait dénaturé le mariage l’année dernière.
Est-ce un premier pas vers l’interdiction totale de la GPA ?
En France, le peuple a le droit de s’exprimer mais les sages s’en moquent
Extrait de l’éditorial de Richard de Seze dans Politique Magazine :
Que leur reste-t-il, à nos maires, sans ressources et sans poids ? La démocratie. Ils y croient. À Neufchâtel-en-Bray, ils ont manifesté contre l’implantation d’éoliennes qui contredit toutes les décisions des conseils municipaux, superbement ignorées par les échelons administratifs supérieurs et la préfecture, qui laissent une entreprise privée poursuivre ses études ubuesques (avec un mat de 100 mètres de haut pour simuler une éolienne de 160 mètres…) puisque les décisions des conseils municipaux ne valent rien. C’est ainsi, en France, le peuple a le droit de s’exprimer mais les sages s’en moquent. Ils savent. Pour les éoliennes comme pour l’euthanasie, pour la Turquie comme pour la Roumanie, pour la guerre comme pour la paix. Les maires du pays de Bray se sont réunis au pied du mat. Bientôt les éoliennes défigureront les vallons et les maires pleureront leur pays saccagé par les sages.
Depuis le début de l’année, il y a en moyenne 1 meurtre par mois commis par un OQTF algérien
Nous sommes en avril et 3 OQTF algériens ont déjà commis 4 meurtres, soit en moyenne un meurtre par mois.
- février 2025, à Mulhouse : le suspect faisait partie des 30 personnes à reconduire en priorité vers l’Algérie
- février 2025, à Saint-Etienne : Un Algérien de 18 ans recherché par Interpol pour le meurtre d’un jeune Français
- avril 2025 : Un homme d’origine algérienne, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été placé en détention provisoire pour le meurtre de deux hommes âgés d’une soixantaine d’années. Les faits ont eu lieu dans les Bouches-du-Rhône et en Seine-Saint-Denis. Cet individu, accusé d’avoir tué à coups de couteau un sexagénaire lors d’un cambriolage raté à Bobigny, a été arrêté ce 21 mars à Nancy. Ce ressortissant algérien de 28 ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), est également accusé du meurtre d’un chef d’entreprise à Martigues deux jours plus tôt.