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Éloge de la monogamie

Le Dicastère pour la doctrine de la foi a publié une Note doctrinale sur la valeur du mariage en tant qu’union exclusive et appartenance mutuelle. Extrait :

[…] Saint Jean-Paul II , parlant de la monogamie, affirmait qu’elle « mérite d’être étudiée toujours plus profondément » [2] . Son indication de la nécessité d’un traitement plus large de ce thème est l’une des motivations qui ont incité le Dicastère pour la Doctrine de la Foi à préparer cette Note doctrinale . De plus, ce texte trouve son origine, d’une part, dans les différents dialogues menés avec les évêques d’Afrique et d’autres continents sur la question de la polygamie, dans le cadre de leurs visites ad limina [3] , et, d’autre part, dans le constat que diverses formes publiques d’unions non monogames – parfois appelées « polyamorie » – se développent en Occident, en plus des formes plus privées ou secrètes qui ont été courantes tout au long de l’histoire.

3. Mais ces raisons sont subordonnées à la première, car, bien comprise, la monogamie n’est pas simplement l’opposé de la polygamie. Elle est bien plus que cela, et une compréhension plus approfondie nous permet de concevoir le mariage dans toute sa richesse et sa fécondité. La question est intimement liée à la finalité unificatrice de la sexualité, qui ne se limite pas à la procréation, mais contribue à enrichir et à renforcer l’union unique et exclusive ainsi que le sentiment d’appartenance mutuelle.

4. Comme l’affirme le Code de droit canonique lui-même : « les propriétés essentielles du mariage sont l’unité et l’indissolubilité » [4] . Ailleurs, ce même Code déclare que le mariage est « un lien qui, par sa nature, est perpétuel et exclusif » [5] . Il convient de noter l’abondante bibliographie consacrée à l’indissolubilité de l’union conjugale dans la littérature catholique : ce thème a occupé une place beaucoup plus importante dans le Magistère, notamment dans l’enseignement récent de nombreux évêques face à la légalisation du divorce dans divers pays. Sur l’unité du mariage – le mariage entendu comme une union unique et exclusive entre un homme et une femme –, on constate, au contraire, un développement de la réflexion moins approfondi que sur le thème de l’indissolubilité, tant dans le Magistère que dans les manuels qui y sont consacrés.

5. C’est pourquoi, dans ce texte, nous avons choisi de nous concentrer sur la propriété d’unité et son reflet existentiel : la communion intime et totale entre époux . Aussi, afin de ne pas attendre de cette Note ce qu’elle n’a pas l’intention de développer, il convient de préciser que, dans les pages qui suivent, il ne sera question ni de l’indissolubilité du mariage – union qui dure jusqu’à ce que la mort sépare les époux chrétiens – ni de la finalité de la procréation : ces deux thèmes sont abondamment traités en théologie et dans le Magistère. La Note portera uniquement sur la première propriété essentielle du mariage, l’unité, que l’on peut définir comme l’union unique et exclusive entre une femme et un homme, autrement dit, comme l’appartenance mutuelle des deux, qui ne peut être partagée avec autrui.

6. Cette propriété est si essentielle et primordiale que le mariage est souvent défini simplement comme « union ». Ainsi, la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin affirme que « le mariage est l’union conjugale ( coniunctio ) de l’homme et de la femme, contractée par des personnes légitimes, qui implique une communion de vie indissoluble » [6] , et qu’« il est évident que dans le mariage existe une union par laquelle l’un est appelé mari et l’autre femme ; et cette union est le mariage » [7] . Une définition similaire se trouvait déjà chez Justinien, qui a rassemblé des opinions antérieures : « c’est l’union ( coniunctio ) de l’homme et de la femme qui contient une communion de vie indissoluble » [8] . Plus près de nous, Dietrich von Hildebrand soutient que le mariage « est l’union la plus profonde et la plus intime entre les personnes humaines » [9] . […]

La Cour de Justice de l’UE impose la reconnaissance de la dénaturation du mariage

La Cour de Justice de l’UE vient de décider que tous les pays de l’Union européenne sont tenus de reconnaître le mariage entre deux personnes de même sexe légalement conclu dans un pays de l’UE.

La Cour avait été saisie par deux Polonais « mariés » en Allemagne et qui se sont vus refuser la transcription de leur acte de mariage dans leur pays. Ce refus « est contraire au droit » européen en ce qu’il constitue une entrave à la liberté des citoyens concernés de circuler d’un pays à l’autre tout en jouissant de leurs droits acquis au sein de l’Union. Il « porte atteinte à cette liberté ainsi qu’au droit au respect de la vie privée et familiale ».

Aujourd’hui, 16 des 27 pays de l’Union ont dénaturé le mariage : les Pays-Bas (depuis 2001), la Belgique (2003), l’Espagne (2005), la Suède (2009), le Portugal (2010), le Danemark (2012), la France (2013), le Luxembourg (2015), l’Irlande (2015), Malte (2017), l’Allemagne (2017), la Finlande (2017), l’Autriche (2019), la Slovénie (2022), l’Estonie (2024) et la Grèce (2024).

Préparez votre Avent !

Préparer l’Avent dès aujourd’hui, c’est s’assurer d’y entrer avec des repères et un rythme spirituel.
Ainsi, on pourra le vivre pleinement sans passer ce temps à chercher comment le vivre !

Quelques généralités

Dès aujourd’hui, nous vous invitons à :

– Alléger votre agenda et à ralentir : temps de silence et de repos, être dans des dispositions d’attente avec la Très Sainte Vierge Marie pour son dernier mois de grossesse. L’Avent est un temps pour faire de la place pour Dieu :

« Il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jean 3:30)

– Choisir peu d’engagements en vous aidant de la liste d’idées proposée ci-après, et à vous y tenir fidèlement, dans la simplicité et l’humilité. Ce temps liturgique prend tout son sens s’il est vécu dans la constance et la petitesse, en laissant à l’Esprit la liberté d’inspirer d’autres élans en chemin.

– Soigner les dimanches de l’Avent qui sont des temps liturgiques forts, les consacrer tout entier aux activités qui honorent notre Seigneur.

– Mettre à l’honneur la crèche et y réaliser les prières pendant le temps de l’Avent. Prévoir un temps de prière quotidien et prier en famille dans la mesure du possible.

Pour rappel, nous nous trouvons dans l’année C, le premier dimanche de l’Avent est le 30 novembre 2025.

Quelques idées à prévoir pour l’Avent : c’est ici :
https://bons-outils.webnode.be/preparez-votre-avent/

« Lorsque vous quitterez cette terre, vous n’emporterez rien de ce que vous avez reçu – uniquement ce que vous avez donné ».
(saint François d’Assise)

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La démission de Mgr Rey ne marque pas la fin de sa mission

Dans Mes choix, mes combats, ce que je crois, Mgr Dominique Rey revient sur ses vingt-cinq ans d’épiscopat.

Dans cet ouvrage réalisé à partir d’entretiens menés avec les journalistes Henrik Lindell (La Vie) et Samuel Pruvot (Famille Chrétienne), il explique et partage ses convictions et les grands axes qui ont guidé ses choix, et notamment sa stratégie pastorale originale : accueil de communautés nouvelles, dialogue avec le monde traditionnel, dynamisme missionnaire, engagement dans la société et parole forte sur l’enseignement catholique. Il a voulu une Église audacieuse et vivante, misant sur la mission et la fécondité spirituelle. Résultat : un séminaire florissant, des vocations nombreuses et une visibilité ecclésiale rare en France.

De quoi susciter des jalousies, qui ont fini par avoir raison de lui, en exploitant habilement les erreurs, les manques de discernement commis inévitablement par un évêque qui explique que seuls ceux qui laissent leur voiture au garage sont assurés de ne pas avoir d’accident. Dans cet ouvrage, il n’évoque pas ses confrères dans l’épiscopat: lui ont-ils prodigué des conseils ? Se sont-ils intéressés à ses méthodes, ses initiatives ? Quand on sait que son voisin dans l’hémicycle de l’assemblée plénière de la conférence épiscopale ne lui a jamais adressé la parole, il est permis de s’interroger sur la charité qui anime notre épiscopat… Souffrant pour l’Eglise et par l’Eglise, Mgr Rey ne se révolte pas. Comme il le dit lui-même, c’est l’occasion de L’aimer davantage pour La comprendre autrement.

Percevant très tôt les évolutions de l’Église et les attentes d’une nouvelle génération, Mgr Rey a cherché à unir différents courants, convaincu que la diversité pouvait servir la communion. Libre, souvent en avance, il a parfois dérangé par son style et son indépendance, mais toujours au service d’une même passion : l’annonce de l’Évangile. Missionnaire dans l’âme, l’évêque émérite rappelle opportunément qu’un diocèse n’a pas pour simple mission de gérer ce qui existe, tel un syndicat de faillite attendant la fermeture, car l’Eglise existe pour ce qui n’est pas encore l’Eglise.

Il y a un an, Mgr Dominique Rey a quitté la direction du diocèse de Fréjus-Toulon, à la demande du pape François, au terme d’une période difficile marquée par des incompréhensions et des tensions internes. Sa personnalité forte et son action résolument missionnaire avaient suscité, au fil du temps, autant d’adhésion que de réserves. Certains ont cherché à lui coller une étiquette politique, le réduisant à des catégories étrangères à sa démarche spirituelle. En réalité, Mgr Rey a toujours refusé d’être enfermé dans un camp : son engagement a été guidé avant tout par la liberté intérieure et le désir de servir l’Église dans toute sa diversité. Comme le soulignent les journalistes, la raison de sa démission reste obscure : pas d’abus ni d’affaire avec la justice. Sa gestion, certaines nominations ont été critiquées mais nous ne sommes pas là devant des fautes graves. Et quand on fait le bilan global de 25 années d’épiscopat, c’est largement positif.

Ce livre offre à Mgr Rey l’occasion d’éclairer son parcours, de revenir sur ses intuitions et les combats qu’il a menés, non pour se défendre, mais pour nourrir une réflexion de fond sur l’avenir de l’Église et sa présence dans le monde contemporain. Des réflexions qui doivent pouvoir inspirer certains diocèses actuellement en situation avancée de soins palliatifs. Il reste étonnant que les diocèses qui n’ont plus aucune vocation depuis des années ne fassent jamais l’objet d’une visite “fraternelle” ou apostolique. On peut ne pas partager toutes les positions ou initiatives de Mgr Rey, mais les questions qu’il pose — sur la mission, la liberté, la gouvernance et la fidélité à la tradition — demeurent essentielles et appellent un véritable débat ecclésial.

Indécence judiciaire

La mère d’Élias, poignardé à mort dans la rue, a révélé avoir été traitée de “victime écervelée, populiste” par des magistrats.

 

Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine, également poignardée, révèle de son côté :

Voilà 18 ans qu’Anne-Lorraine tombait sous les coups d’un récidiviste qui ne lui laissait aucune chance : plus d’une trentaine de coups de couteau ! Depuis cette date, nous faisons notre cette citation de Victor Hugo « Les morts sont des invisibles, mais non des absents » …Elle est toujours bien présente …

Notre combat pour que de tels crimes ne puissent plus se reproduire s’avère être un échec. Confronté à la lâcheté du législateur, aux velléités coupables des gouvernements successifs, au laxisme ambiant caractérisant une grande partie de la magistrature, nous constatons que les prédateurs sexuels ont encore de beaux jours. Ils bénéficient de complicités ! En attendant, la liste des victimes s’allonge régulièrement.

L’assassin d’Anne-Lorraine a été condamnée le 10 décembre 2010 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sureté de 22 ans, temps pendant lequel le condamné ne peut théoriquement demander aucune libération, donc pas avant novembre 2029. Et pourtant, dès avril 2024, le service de l’application des peines, qui suit ce criminel récidiviste, nous a sollicité par l’intermédiaire de notre avocat, afin que nous puissions présenter nos observations si cet individu présentait des demandes de sorties, voire à être informé directement au moment de sa libération (Sic !). Ainsi, malgré la personnalité de ce criminel, faisant fi des expertises psychiatriques qui ont considéré que « la dangerosité du sujet est directement psychiatrique et extrême » (dixit), le service de l’application des peines est prêt à courir le risque d’un nouveau crime, sachant qu’il ne l’assumera pas ! Plus que jamais, une peine prononcée doit être une peine exécutée ! On ne lâche rien !

C’est l’idéologie héritée de Robert Badinter, plaçant le criminel et non la victime au centre des préoccupations de la justice.

Le diagnostic prénatal et l’avortement médical ont développé une mentalité de refus de tout risque d’anomalie vis-à-vis de l’enfant

Véronique Bourgninaud, mère d’un enfant porteur de et directrice de la communication de la Fondation Jérôme Lejeune, réagit dans Valeurs Actuelles à une récente décision de de la Cour de cassation condamnant un médecin qui n’avait pas détecté la trisomie d’un enfant à naître :

La Cour de cassation a tranché : un médecin doit indemniser des parents pour ne pas avoir détecté la trisomie 21 de leur enfant pendant la grossesse. Leur préjudice inclut la perte de revenus liée à la prise en charge du handicap. Le handicap du fils, en somme, cause un préjudice patrimonial à ses parents. Le coupable est tout trouvé : celui qui n’a pas su voir le handicap de ce pauvre enfant.

Ce triste fait-divers me laisse profondément mal à l’aise. Je ne peux m’empêcher de penser à mon propre fils trisomique. Puis-je décemment le regarder dans les yeux, lui dire que je l’aime et que je veux le meilleur pour lui, tout en évaluant le manque à gagner qu’il aurait engendré par sa naissance ?

En réalité, je suis révoltée : peut-on mettre dans la balance deux valeurs si différentes, sans rapport entre elles, que sont d’un côté une vie humaine, celle de l’enfant trisomique 21, et de l’autre l’impact qu’il aura sur les revenus de ses parents ? Il y a dans cette décision de justice quelque chose d’indécent que je vis comme une gifle, moi la mère qui ploie sous le poids formidable de la vie de mon fils handicapé dont un beau jour, de tout mon cœur, je me suis faite responsable.

Notre société, dans sa propre dénégation, ne sait plus que le bonheur réside avant tout dans la participation au bien de ses semblables, et qu’il implique de considérer sa propre vie et celle d’autrui comme le bien le plus précieux, qui engage la communauté toute entière. La famille est aussi une petite société où ces lois immémoriales s’appliquent. Elle doit parfois adapter les velléités individuelles de ses membres pour aider, soigner ou dépenser davantage là où la nécessité est la plus urgente. Est-ce un mal ? Certainement pas ! C’est l’honneur de notre condition humaine. Serait-ce une erreur de privilégier donner la vie à la maximisation des revenus ? Evidemment non ! Le bonheur familial sera-t-il conditionné par la « qualité » de l’enfant nouveau-né ? Quelle triste perspective !

Le  et l’avortement médical ont développé une mentalité de crainte et de refus de tout risque d’anomalie vis-à-vis de l’enfant à venir. Mais, dès lors que l’on décide de sélectionner les bons individus ou les bons gènes, un contraste inéluctable fait apparaître de mauvais individus et de mauvais gènes dont il faut limiter la reproduction. L’acceptation de l’un entraîne la nécessité de l’autre. Et si, par audace, l’enfant imparfait passe à travers les mailles de la sélection, alors il faut indemniser ses parents. S’excuser du dérangement. Chercher un coupable et le faire payer. Ce n’est plus une mauvaise dystopie, mais une jurisprudence.

Même les parents qui préfèrent encore l’intimité de leur couette à la paillasse de la PMA, sont pris dans cette spirale infernale et anxiogène de la sélection. L’ensemble est pervers : on en vient à faire une obligation morale pour les parents d’avoir le meilleur enfant, et à celui-ci un impératif de ne pas troubler le monde – et depuis le mois d’octobre, les revenus – de ses parents tout-puissants. Et chacun peut faire prévaloir sa propre exigence, puisqu’il n’existe plus aucune référence à la vérité, à la réalité de l’homme.

Las ! la loi naturelle se rappelle invariablement à nous. Si l’homme fait des biens secondaires la raison principale de son action, il se vide de son humanité. Dieu merci, l’existence de différences entre les êtres humains est exactement ce que la reconnaissance de leur égalité suppose et protègeJe veux donc croire que ce besoin viscéral d’égalité entre les hommes saura rétablir la nécessité de notre diversité.

Intégrisme catholique en prison…

Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

La grande enquête menée par l’Ifop sur les musulmans de France n’en finit pas de faire des vagues. On ne s’étonnera pas que Libération souligne que cette étude ait été particulièrement reprise dans la presse conservatrice française, du Figaro au Point, en passant par le Journal Du Dimanche ou Valeurs Actuelles.

Dès le soir de sa publication, Jean-Michel Apathie s’empressait sur le plateau de Quotidien de détricoter l’analyse qui en était faite par les médias classés à droite. Il s’indignait du jeu dangereux qui consiste, selon lui, à exacerber sur les peurs et à stigmatiser les musulmans dans leur ensemble.

Quelque temps après cette chronique, une éditorialiste économie de l’émission 20h BFM, Amélie Rosique, se disait quant à elle terrorisée de la montée dans les prisons françaises des détenus qui se réclament de l’intégrisme… catholique. Évidemment, une telle sortie, par sa déconnexion de la réalité, a suscité l’étonnement sarcastique de nombreux observateurs, ces derniers se déclarant très curieux de prendre connaissance du rapport sur lequel l’éditorialiste appuyait ses dires.

Le rétropédalage ne tarda pas à venir, puisque le 20 novembre, la journaliste de BFM s’excusait sur X en avouant avoir « fait un raccourci hâtif des conclusions du rapport de l’historien Nicolas Lebourg, ce qui a pu semer le trouble chez un certain nombre de nos téléspectateurs ». L’on peine cependant à comprendre deux points, qui sont souvent partagés par les mêmes personnes : la frousse devant un catholicisme de conviction et l’indifférence – voire la bienveillance – devant un islam de plus en plus conquérant.

Comment en effet ne pas s’étonner devant le sentiment de terreur que semble susciter chez certains commentateurs une parole chrétienne authentique ? L’Évangile vécue avec foi : voilà l’ennemi ! Les fantasmes les plus fous, dignes des pires heures des hussards noirs de la République, surgissent à nouveau avec une agilité déconcertante. A croire que ces derniers ne faisaient que sommeiller…

Entendons-nous bien : on peut tout à fait, librement, refuser le dogme catholique et se fiche de sa “première communion” comme de sa première chemise. Mais quelle est cette étrange construction de l’esprit qui permet d’évoquer la montée de l’intégrisme catholique dans les prisons sans craindre le ridicule ? Un tel déphasage ne fait pas qu’interroger, il est en soi l’aveu d’une mauvaise foi.

Il n’y aurait du reste, qu’à se plonger dans l’histoire pénitentiaire pour découvrir ce que le catholicisme produit lorsqu’il est vécu de façon intégrale derrière les barreaux. Que provoque-t-il ? La conversion d’un Jacques Fesch, le dernier condamné à mort. Le témoignage bouleversant d’un André Levet, voyou multirécidiviste rattrapé par le Christ au fond de sa cellule, « la plus grande cavale que j’ai jamais effectuée, c’est celle avec Jésus », écrira-t-il.

On pourrait encore citer les Poèmes de Fresnes de Brasillach qui témoignent combien une captivité vécue unie au Fils de l’homme, lui-même condamné à mort, donne un renouveau spirituel et un souffle dont personne de sensé ne sauraient raisonnablement s’inquiéter.

Dans son discours de clôture de l’assemblée plénière des évêques de France à Lourdes, début novembre, le cardinal Aveline dressait justement les contours d’un chantier qu’il lui semble important de mener : le combat de la raison.

En reprenant à son compte la tenue d’un débat qui réunit, le 17 janvier 2004 à l’Académie catholique de Bavière, le cardinal Joseph Ratzinger et le philosophe Jürgen Habermas, l’actuel archevêque de Marseille exprimait son souhait que les hommes de foi aient

« le courage de dénoncer, grâce à la raison, les pathologies de la religion, lorsque celle-ci préfère la contrainte à la liberté, et, dans le même temps, dénoncer, grâce à la religion, les pathologies de la raison, lorsque celle-ci choisit d’ignorer la dimension spirituelle de l’humain ou cherche à la confiner dans l’espace privé ».

Religion de l’amour, du pardon et du prochain, le catholicisme ne terrorise personne, il invite au contraire à la plus belle des libertés, la liberté intérieure qui donne d’accomplir le bien non sous la menace du bâton mais sous l’égide d’un saint nom : Jésus.

Le deuxième point cité plus haut concernait l’indifférence – voire la bienveillance – devant un islam de plus en plus conquérant. L’éditorial de Riss dans le numéro du 12 novembre dernier de Charlie Hebdo aborde cette question.

Qu’on m’excuse par avance de le citer abondamment, mais il exprime avec précision l’étendue du problème :

« On honore la mémoire du 13 Novembre alors que beaucoup de Français ont oublié l’attentat à la station de RER Saint-Michel, en 1995, ainsi que ses auteurs, Khaled Kelkal et son complice Boualem Bensaïd. (…) L’islamisme, c’est comme le réchauffement climatique : on a beau disposer de toutes les informations sur le phénomène, personne ne le combat efficacement. Au contraire, on nous incite à l’accepter en nous y habituant. Contre les canicules futures qui rendront invivables les agglomérations bétonnées, on préconise de planter des arbres pour faire de l’ombre. (…) De la même manière, contre l’islamisme qui attaque lentement les fondations de notre démocratie aussi inexorablement que la montée du niveau des océans le fait avec le littoral, on suggère des mesures dérisoires. (…) À l’image des arbres qu’on plante pour soi-disant lutter contre le réchauffement climatique, on dissimule notre trouille sous d’obscures circulaires administratives en pensant qu’elles suffiront à nous protéger de la canicule islamiste ».

De fait, l’auteur de l’attentat du RER B, Boualem Bensaïd, avait déclaré en 1995 : « OK, c’est bon, moi j’ai perdu, mais d’autres viendront, car ici nous sommes chez nous, vos femmes porteront le hijab, et on montera jusqu’en Europe du Nord ». Pour Riss, la couardise généralisée est plus efficace que les kalachnikovs des attentats de janvier et de novembre 2015, de Toulouse et de Montauban en 2012, et de tous les autres attentats.

Éviter le piège de la frousse ou de l’indifférence, c’est faire le choix exigeant du réel : s’appuyer sur les faits, s’inspirer de l’expérience du passé et conserver dans son âme une invincible espérance. Celle qui fait dire que le bien finit toujours par l’emporter quand il est défendu, avec la grâce de la foi et la puissance de la raison.

L’Ohio adopte un projet de loi interdisant la prescription de pilules abortives par télémédecine

La Chambre des représentants de l’Ohio a adopté une loi visant à interdire de fait la prescription de pilules abortives sans examen médical en personne ni consentement éclairé, s’attaquant ainsi à ce qui est devenu l’outil le plus puissant de l’industrie de l’avortement pour préserver « l’accès » à l’avortement.

La loi HB 324, la loi sur la protection des patients, stipule qu’avant de prescrire un « médicament dangereux qui provoque un ou plusieurs effets indésirables graves chez plus de cinq pour cent des utilisateurs du médicament, le prescripteur doit faire tout ce qui suit :

  1. Procéder à un examen en personne du patient ;
  2. Informer le patient que le médicament provoque un ou plusieurs effets indésirables graves chez plus de cinq pour cent des utilisateurs du médicament ;
  3. Programmer un rendez-vous de suivi pour le patient. »

Le projet de loi, adopté par la Chambre des représentants de l’État par 60 voix contre 28 et qui est maintenant soumis au Sénat de l’État contrôlé par les républicains, définit les effets indésirables graves comme incluant le décès, « l’infection nécessitant une hospitalisation » et « l’hémorragie nécessitant une hospitalisation ».

Le texte ne mentionne pas explicitement les médicaments abortifs, mais les organisations pro-vie de certains États ont soutenu le projet de loi, estimant que ces médicaments entreraient dans son champ d’application.

Une analyse menée en avril par l’Ethics & Public Policy Center (EPPC) a conclu que près de 11 % des femmes souffrent de septicémie, d’infection, d’hémorragie ou d’autres complications graves après avoir pris de la mifépristone, selon les données des assurances. 

Le sénateur républicain Kyle Koehler, principal instigateur du projet de loi, a qualifié la mesure d’« opportunité pour les fournisseurs de pilules abortives de s’assurer que leurs patientes sont correctement informées et de réévaluer leur volonté d’être tenues légalement responsables de la fourniture de ce médicament », ajoutant : « Tout médicament que je prends est accompagné d’avertissements et d’informations sur ses effets secondaires lorsqu’il essaie de m’aider à aller mieux ; il s’agit d’un médicament utilisé dans un contexte différent », et « je pense que les gens doivent encore savoir que des complications peuvent en découler. »

Si le projet de loi était adopté, il reste à voir si les tribunaux jugeraient son application à l’avortement compatible avec l’amendement constitutionnel de l’Ohio de 2023, qui a inscrit dans la constitution de l’État un « droit » de prendre des décisions « personnelles en matière de reproduction », « notamment en ce qui concerne la contraception, les traitements de fertilité, la poursuite d’une grossesse, les soins en cas de fausse couche et l’avortement », droits que l’État « ne doit pas, directement ou indirectement, entraver, pénaliser, interdire, perturber ou discriminer ». 

Quoi qu’il en soit, les pilules abortives constituent aujourd’hui sans doute la part la plus importante du commerce du lobby pro-avortement. 

Plus de 7 millions d’Américaines souffrent de détresse émotionnelle grave après un avortement

Une nouvelle étude révèle que 7 millions de femmes américaines souffrent d’une grave détresse émotionnelle après un avortement, réfutant des études antérieures et remettant en question le fondement factuel de « l’avortement thérapeutique ».

L’étude, intitulée « Détresse émotionnelle persistante après un avortement aux États-Unis », a été réalisée par le Dr Paul Sullins avec le soutien du Ruth Institute et de l’Université catholique d’Amérique. 

Sullins a constaté que près de la moitié des femmes ayant subi un avortement ont signalé une détresse post-avortement (DPA) de modérée (20,7 %) à élevée (24,1 %) liée à leur(s) avortement(s), y compris des « sentiments fréquents de perte, de chagrin ou de tristesse » (31,2 %) et des « pensées, rêves ou flashbacks fréquents » (24,6 %).

« Vingt ans plus tard, la plupart des femmes ne sont pas perturbées par un avortement passé et approuvent toujours leur décision, mais une minorité significative doute de sa décision et reste très perturbée par le fait d’avoir subi un avortement ». 

Ces résultats réfutent explicitement l’affirmation souvent citée de l’« étude Turnaway », basée sur un échantillon clinique non représentatif, selon laquelle toute détresse post-avortement qu’une femme pourrait ressentir serait légère et disparaîtrait après environ deux ans. En réalité,

« les femmes ayant subi un avortement il y a longtemps étaient tout aussi susceptibles d’être en détresse que celles ayant subi un avortement récent. À l’instar d’un événement traumatique tel qu’une agression sexuelle, la détresse ne se manifestait chez certaines femmes que plus tard, et chez beaucoup, elle persistait, voire s’aggravait, souvent pendant des décennies ». « Les femmes en détresse après un avortement présentaient plusieurs indicateurs cliniques du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). »

L’étude remet également en cause « l’avortement thérapeutique » – l’affirmation selon laquelle l’avortement améliore généralement la santé mentale des femmes confrontées à des grossesses à risque – qui est à la base de la conception de cette pratique comme une forme de soins de santé, et de sa justification légale dans de nombreuses juridictions.

L’étude conclut en outre :

Les soins de santé de cette population de femmes sont insuffisamment étudiés et insuffisants. Des recherches sont nécessaires pour mieux comprendre les facteurs de risque de détresse émotionnelle persistante après un avortement et pour développer des interventions thérapeutiques efficaces. Les femmes envisageant un avortement devraient être informées de la possibilité de souffrir de détresse émotionnelle persistante.

Il est intéressant de noter qu’une étude récente menée au Canada par des médecins pro-avortement a également constaté une dégradation à long terme de la santé mentale après un avortement.  

L’étude canadienne, intitulée « Avortement provoqué et conséquences à long terme sur la santé mentale : une étude portant sur 1,2 million de grossesses », indique que  

« les risques étaient les plus élevés chez les patientes souffrant de troubles mentaux préexistants et chez les patientes de moins de 25 ans. Le risque d’hospitalisation pour troubles mentaux était le plus important dans les cinq ans suivant l’avortement et diminuait avec le temps. »  

Haine antichrétienne : L’Europe connaît une recrudescence des attaques violentes et des incendies criminels

Les attaques violentes et les incendies criminels antichrétiens contre des églises ont augmenté en Europe, selon un rapport publié lundi par l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens en Europe (OIDAC Europe), basé à Vienne.

S’appuyant sur des données issues de rapports gouvernementaux, de la société civile, des médias et de sa propre vérification, OIDAC Europe a constaté que malgré une légère baisse globale du nombre de crimes de haine antichrétiens, les tendances ont révélé une forte augmentation des agressions violentes et des incendies criminels, suggérant une escalade de l’hostilité envers les chrétiens.

Au cours de l’année 2024, l’OIDAC a recensé 2 211 crimes de haine antichrétiens, une baisse par rapport aux 2 444 recensés en 2023, que le rapport attribue à un changement de méthodologie dans l’enregistrement de ces incidents au Royaume-Uni, et à une accalmie temporaire en France qui a semblé repartir de plus belle début 2025.

Parmi ces incidents, 274 ont été classés comme agressions personnelles, soit une augmentation par rapport aux 232 recensées en 2023, malgré l’absence de données officielles sur de telles agressions au Royaume-Uni et en France.

Par ailleurs, on a dénombré 94 incendies criminels visant des églises et autres biens chrétiens, soit près du double du chiffre de l’année précédente. Parmi ceux-ci, un tiers (33) ont eu lieu en Allemagne, où la conférence épiscopale a récemment averti que « tous les tabous ont été brisés » concernant les attaques contre les églises.

Parmi les incidents particulièrement graves, on peut citer le meurtre d’un moine de 76 ans par un homme de 46 ans qui a escaladé la clôture de son monastère et l’a agressé, ainsi que six autres personnes qui ont survécu, en criant « Je suis Jésus-Christ ! »

Un autre incident a impliqué deux hommes armés pénétrant dans l’église Santa Maria à Istanbul en janvier 2024 et tuant un homme qui était en train de se convertir au christianisme.

Un troisième incident mis en lumière par OIDAC Europe concerne la destruction quasi totale par incendie criminel de l’église historique de l’Immaculée Conception à Saint-Omer, en France, le 3 septembre 2024.

L’organisation de surveillance a également recensé 516 crimes haineux antichrétiens en 2024, et ce chiffre passe à 1 503 incidents si l’on inclut les cambriolages et les vols dans des propriétés religieuses.

L’OIDAC n’a pu établir les motivations ou les affiliations des auteurs que dans 93 cas et a recensé les motifs les plus fréquemment associés à une idéologie islamiste radicale (35 cas), à une idéologie d’extrême gauche (19 cas), à une idéologie d’extrême droite (7 cas) et à d’autres motivations politiques (11 cas). L’organisme a également documenté 15 incidents comportant des symboles ou des références sataniques.

Outre les crimes de haine, le rapport documente la multiplication des restrictions juridiques et sociales imposées à la vie et à l’expression chrétiennes, souvent présentées comme une protection de la laïcité ou de l’égalité malgré leur violation des lois internationales sur les droits humains.

Par exemple, plusieurs chrétiens ont été poursuivis en justice pour avoir prié en silence près de centres pratiquant l’avortement. Dans un cas, Adam Smith-Connor, un ancien combattant de l’armée britannique, a été condamné à une amende de plus de 11 000 dollars pour avoir légèrement incliné la tête en signe de prière silencieuse alors qu’il se trouvait à moins de 100 mètres de l’établissement.

Le mois dernier, la Cour suprême de Finlande a examiné l’affaire de Päivi Räsänen, une députée poursuivie pour avoir tweeté un verset biblique critiquant la promotion par son église des événements de la fierté LGBT.

Le rapport met également en lumière le cas d’un tribunal suisse qui a refusé d’accorder des fonds publics à une école catholique de filles au motif que la mission de l’établissement discrimine l’admission des garçons.

OIDAC Europe a également relevé deux cas en Espagne : une décision de justice condamnant une confrérie religieuse exclusivement masculine pour discrimination envers les femmes, et une autre où le tribunal a interdit à un père de transmettre ses convictions religieuses à son fils, notamment de l’emmener à l’église et de lire la Bible avec lui. En revanche, il a accordé à la mère laïque l’autorité exclusive sur l’éducation religieuse de l’enfant.

À titre de recommandation, l’organisation de surveillance appelle l’Union européenne à nommer un coordinateur dédié à la lutte contre la montée de la haine antichrétienne, sur le modèle des organismes similaires qui se concentrent sur l’antisémitisme et l’islamophobie.

Plus de 300 élèves et membres du personnel enlevés dans une école catholique au Nigéria

Les attaques contre les chrétiens au Nigéria ont atteint de nouveaux sommets après l’enlèvement, la semaine dernière, de plus de 300 élèves et membres du personnel d’une école catholique de Papiri.

« J’en appelle avec ferveur à la libération immédiate des otages et j’exhorte les autorités compétentes à prendre les décisions appropriées et opportunes pour assurer leur libération », a déclaré le pape Léon XIV après la messe de dimanche sur la place Saint-Pierre.

Vendredi, des hommes armés ont enlevé de force environ 315 élèves et 12 de leurs enseignants à l’internat catholique Sainte-Marie, dans l’État du Niger, ce qui constitue l’un des pires enlèvements jamais commis dans le pays.

« Les hommes armés circulaient sur une cinquantaine de motos qu’ils contrôlaient ». « Certains enfants tombaient et les hommes leur donnaient des coups de pied en leur ordonnant de se relever. »

L’Association chrétienne du Nigeria (CAN) a annoncé que 50 étudiants ont pu retrouver leurs familles.

« Les élèves se sont enfuis entre vendredi et samedi et ont retrouvé leurs parents car ils ne pouvaient pas retourner à l’école après leur fuite ».

L’État du Niger a immédiatement fermé toutes ses écoles après l’enlèvement.

Les Sœurs de Notre-Dame des Apôtres gèrent l’établissement Sainte-Marie. Leur supérieure, sœur Mary Barron, a lancé un appel aux prières et à la solidarité spirituelle suite à l’annonce de l’enlèvement.

« Nous croyons profondément au pouvoir de la prière. Nous avons besoin du plus grand nombre possible de personnes pour confier cette communauté à Dieu en ces moments de souffrance et d’incertitude. Que Dieu, dans son infinie miséricorde, protège les innocents, guide les dirigeants vers la justice et ramène sains et saufs tous ceux qui ont été emmenés ».

L’attaque de vendredi est le troisième incident majeur recensé ces dernières semaines. Mercredi dernier, des hommes armés ont tué au moins deux personnes et en ont enlevé plusieurs autres lors d’une attaque contre une église à Eruku, une ville du centre de l’État de Kwara. La semaine dernière également, des assaillants ont enlevé 25 jeunes filles d’un internat majoritairement musulman.

Le mardi 18 novembre, l’ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Mike Waltz, a décrit le massacre en cours des chrétiens dans le pays comme un « génocide qui se masque sous le masque du chaos ». Waltz a tenu ces propos lors d’un événement organisé par la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies. Trump avait précédemment annoncé qu’il préparait l’armée américaine à potentiellement « anéantir » les terroristes islamistes qui tuent et kidnappent des chrétiens dans le pays.

Le président nigérian Bola Tinubu a annulé ses déplacements en Afrique du Sud et en Angola, où il devait participer à un sommet Union africaine-Union européenne et à un sommet du G20. Il a dépêché aux États-Unis une délégation de responsables gouvernementaux, conduite par le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, afin de rencontrer des représentants du gouvernement américain pour discuter de la situation.

Les conclusions publiées par la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) mettent en lumière de nombreuses attaques perpétrées par l’État contre des chrétiens au Nigéria. Dans son rapport de 2025 , l’USCIRF a exhorté le gouvernement américain à désigner le Nigéria comme « pays particulièrement préoccupant ». Elle a également constaté que « le gouvernement nigérian tarde à réagir, voire semble parfois refuser de le faire, face à ces violences, créant ainsi un climat d’impunité pour les auteurs de ces attaques ».

Site LA FIN DE VIE par Professeur Aline Cheynet de Beaupré

LA FIN DE VIE: Un site d’information et de réflexion pour éclairer les débats et mieux connaître les questions du droit de la fin de vie par Aline Cheynet de Beaupré, professeur de droit à l’Université d’Orléans, spécialiste des questions de fin de vie et de bioéthique.

Ses travaux explorent les enjeux juridiques, éthiques et politiques liés à la mort provoquée, à l’accompagnement des personnes vulnérables et à la régulation des pratiques médicales en fin de vie.

Elle est notamment membre du Collectif Démocratie, Éthique et Solidarités (DES), du CERCRID – UMR 5137 – Université Jean Monnet Saint-Etienne ), et de la Plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie.

https://www.lafindevie.fr/

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La famille Soros collabore avec le Département d’État depuis 50 ans

Le département d’État américain travaille avec la famille Soros depuis au moins 50 ans, a démontré Mike Benz, ancien sous-secrétaire d’État adjoint au département d’État américain, selon des câbles diplomatiques publiés sur Wikileaks.

Benz, aujourd’hui directeur exécutif de la Fondation pour la liberté en ligne, explique pourquoi on dit que George Soros est traité par les États-Unis comme une « entité indépendante », comparable à un pays.

Dans un article publié en 1995 par le New Yorker , l’ancien ambassadeur américain en Turquie, Morton Abramowitz, déclarait à propos de Soros :

« C’est le seul homme aux États-Unis qui a sa propre politique étrangère — et qui peut la mettre en œuvre. » 

Strobe Tallbott, ancien secrétaire d’État adjoint, a également déclaré à propos du financier d’extrême gauche :

« C’est comme travailler avec une entité amie, alliée et indépendante, voire un gouvernement. Nous essayons d’harmoniser notre approche vis-à-vis des anciens pays communistes avec celle de l’Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne et de George Soros. »

Benz a examiné des câbles diplomatiques provenant de responsables du Département d’État remontant jusqu’aux années 1970, démontrant l’implication du gouvernement américain avec la famille Soros dans ce qui semblait être une relation de type «donnant-donnant».

Dans un câble de 1976 de l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger, il a été démontré que Brown & Root (aujourd’hui Halliburton), une entreprise liée à la CIA et connue pour ses travaux sur les installations militaires et les plateformes de forage en mer, voulait « tout mettre en œuvre » pour la construction d’un port à Santa Clara, au Gabon, un pays situé sur la côte ouest de l’Afrique. Herman Brown, cofondateur de Brown & Root, a obtenu une habilitation de sécurité pour travailler avec la CIA en 1953 « en tant qu’associé secret ». Dans les années 2000, la société figurait parmi les cinq principales participations de George Soros, comme l’a démontré Benz. Faisant référence au responsable des ventes internationales de Brown & Root , Kissinger a écrit : 

« O’Sullivan vient de terminer des discussions approfondies avec Soros Associates afin de préparer les estimations sur place du calendrier et des coûts de construction… qui seront utilisées lors des prochaines discussions avec les autorités gabonaises. »

Un autre message indiquait :

« Il semble quasiment certain que Soros Associates obtiendra le contrat d’ingénierie pour le port. »

« Non seulement le département d’État américain négocie les accords de Soros et l’aide à les conclure, mais il intervient également en coulisses pour que des gouvernements étrangers puissent payer Soros et lui permettre ainsi de réaliser le profit qui lui revient ». « Il existe cette relation de faveurs contre faveurs qui remonte à cinq décennies, et ce ne sont là que les plus anciens câbles diplomatiques dont nous disposons ».

La découverte de ces câbles a été qualifiée de « découverte ultra-massive » par le journaliste Alex Jones. Cette découverte est capitale car George Soros lui-même a des intérêts de politique étrangère indépendants de ceux des États-Unis et, au cours des dernières décennies, a exercé une influence considérable sur la politique intérieure américaine, favorisant un système judiciaire impuissantla censure d’internet et un large éventail de causes d’extrême gauche telles que l’avortement, l’euthanasie et le contrôle des naissances, ainsi que le « mariage » homosexuel et la transidentité. Autrement dit, comme l’ont formulé certains commentateurs , son impact a été d’éroder le tissu moral de l’Amérique et d’affaiblir le pays.

SOS Chrétiens d’Orient en toute liberté

Cette semaine, « L’Invité du Club des Hommes noir » donne la parole à Benjamin Blanchard et Charles de Meyer, les deux fondateurs de SOS Chrétiens d’Orient.

Au micro du Club des Hommes en noir, ils racontent comment ils ont créé cette association d’aide aux chrétiens persécutés, expliquent son mode de fonctionnement et rendent hommage aux volontaires, bénévoles et donateurs qui rendent possible le maintien du lien entre la France et le Proche-Orient.

Un entretien sans langue de buis qui évoque aussi les attaques et les critiques formulées à l’encontre de SOS Chrétiens d’Orient.

 

Les messes célébrées pour le salut de l’âme de personnalités défuntes ne sont pas des manifestations militantes mais une question de liberté de religion

Dans une tribune publiée par le JDD, Nicolas Bauer, docteur en droit public et chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), défend la liberté de l’Eglise et notamment les célébrations de messes pour les défunts, que ce soient Pétain ou Franco :

Le maire de Verdun, Samuel Hazard, a souhaité faire interdire une messe célébrée pour « le repos de l’âme du maréchal Pétain et des victimes de toutes les guerres ». Le 14 novembre, le tribunal administratif de Nancy a suspendu l’arrêté d’interdiction et cette messe a pu finalement être célébrée le lendemain. Le 18 novembre, c’était au tour du sénateur communiste Ian Brossat de protester contre une autre messe, qui devait être célébrée à Paris pour les généraux Primo de Rivera et Franco. Face à la polémique, le prêtre a décidé d’annuler.

Les mouvements ayant demandé la célébration de ces messes approuvent visiblement l’action de ces trois dirigeants militaires et politiques. Pour autant, ce ne sont pas des Te Deum qu’ils ont demandés à l’Église. Un tel rite aurait alors visé à remercier Dieu pour l’œuvre de l’État français (1940-44) et de l’Estado Español (1939-77). La liturgie que des prêtres ont accepté de célébrer visait un autre objectif.

Ces messes sont dites de requiem, c’est-à-dire qu’elles sont offertes pour le salut des âmes de défunts. Elles consistent à faire réparation pour les péchés d’un défunt catholique, en partant justement du principe que sa vie n’a pas été sans défaut. Ces prêtres n’ont donc pas souhaité « canoniser » Pétain, Primo de Rivera et Franco, mais répondre à la demande de fidèles souhaitant prier pour eux.

En marge de la messe pour Pétain, le chant « Maréchal, nous voilà ! » entonné par un militant témoigne du fait que cette démarche n’est pas dénuée d’intentions politiques. Toutefois, l’interdiction de la messe elle-même ne peut pas être justifiée par la teneur de propos ou chants sur le parvis de l’église. Ceux-ci relèvent du régime juridique de la liberté d’expression, qui fait l’objet de diverses limites légales. La messe elle-même relève en revanche de la liberté de culte, dont le régime est distinct.

C’est ce que le tribunal administratif de Nancy a rappelé dans sa décision : la liberté de culte « ne se limite pas au droit de tout individu d’exprimer les convictions religieuses de son choix » mais elle « comporte également, parmi ses composantes essentielles, le droit de participer collectivement […] à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte ». Autrement dit, le droit ne réduit pas le culte à une simple expression religieuse, mais reconnaît sa spécificité.

Certes, les libertés d’expression, de réunion et de culte sont toutes soumises aux exigences d’ordre public. Si le tribunal a suspendu l’interdiction de la « messe pour Pétain », c’est parce qu’il a considéré que la mairie n’avait pas démontré l’existence d’un risque sérieux de troubles qu’il serait impossible de prévenir par de simples mesures de sécurité. Mais le fait que les régimes juridiques soient distincts revêt toute son importance, car les libertés d’expression et de réunion connaissent des restrictions légales supplémentaires, alors que la liberté de culte bénéficie d’une protection particulièrement forte.

Le droit français est sur ce sujet cohérent avec le droit international, qui protège la liberté de culte au sein de la liberté de religion. Celle-ci fait partie des rares droits de l’homme dits indérogeables, même en cas d’état d’urgence. Dans la Convention européenne des droits de l’homme, les motifs que les États peuvent invoquer pour limiter la liberté de religion sont moins nombreux que ceux énumérés concernant les autres libertés.

Considérer les messes célébrées pour le salut de l’âme de personnalités défuntes comme des manifestations militantes ne reflète pas l’état du droit en vigueur. Il s’agit d’une question de liberté de religion, celle de l’Église de prier pour ses défunts. C’est d’abord de la responsabilité de l’Église de ne pas se laisser instrumentaliser par des mouvements politiques. Comme l’exprimaient les cardinaux français à la mort du maréchal Pétain dans le journal La Croix,

« des messes seront demandées pour le repos de son âme. Nous ne pouvons que louer cette initiative, qui est bien dans la tradition chrétienne et française. Mais nous désirons que ces messes, loin de donner lieu à des manifestations politiques, gardent partout la dignité qui convient à des cérémonies religieuses et le recueillement qu’exige la prière pour les défunts ».

Les Slovènes euthanasient le projet de suicide assisté

Dimanche les Slovènes se sont prononcés par référendum contre la dépénalisation du .

A la question : « Soutenez-vous l’entrée en vigueur de la loi sur la fin de vie assistée, qui a été approuvée par le Parlement le 24 juillet 2025 ? », les votants ont répondu non à 53%.

Par conséquent, l’application du texte sera suspendue « pendant au moins un an ». Le Parlement pourra se prononcer sur un nouveau texte après cette échéance.

C’est un « groupe civique » soutenu par l’Eglise catholique et l’opposition qui est parvenu à réunir les 40 000 signatures nécessaires à la tenue d’un référendum sur le sujet. Le Premier ministre, Robert Golob, avait appelé les Slovènes à voter en faveur de la loi.

En 2024, lors d’un précédent référendum, 55% des votants s’étaient prononcés en faveur du suicide assisté.

Source : Gènéthique

Face à la puissance du numérique, retourner au réel

Diplômé de Sciences Po Bordeaux et de la Sorbonne en philosophie politique et éthique, Baptiste Detombe, fondateur du média étudiant socialiste Gavroche, nous alerte dans L’homme démantelé. Comment le numérique consume nos existences, sur une tragédie qui se joue sous nos yeux, à savoir le sacrifice d’une génération dévorée par l’ogre numérique.

Nous assistons ainsi au démantèlement de l’homme : l’enfance n’a plus accès ni à l’émerveillement ni à l’innocence, la jeunesse est privée de sa fougue comme de ses premières expériences, l’âge adulte est cantonné à l’insatisfaction permanente, tandis que la vieillesse est jugée dépassée.

En fournissant à la jeunesse des écrans, nous tuons en eux toute vie intérieure, leurs liens sociaux réels, leur rapport à l’altérité, … Le développement durable c’est de sauvegarder les générations futures en les préservant de la puissance destructrice du numérique : troubles de l’attention, hyperactivité, obésité, problèmes psychiques, sédentarité précoce et troubles cardio-vasculaires, pensées suicidaires, baisse du QI… Pour l’auteur le sacre du numérique rime avec la dépersonnalisation de l’homme.

À s’enfermer dans « ses communautés », l’homme est condamné au conformisme et à mesurer chaque jour « sa valeur » aux yeux de celles-ci. De sujet, il devient objet. D’homme libre et digne, il devient marchandise et, avec elle, la singularité humaine s’abaisse et se consume dans ce même mouvement mercantile.

Comment surmonter ce bouleversement anthropologique, cette disparition de l’émerveillement ? Un autre monde est pourtant possible, à portée de mains et l’auteur propose des solutions. La culture comme moyen de sortir de soi, la singularité du christianisme comme religion de l’incarnation, la force de la décision politique, notre propre vie intérieure ouverte à l’espérance sont à même de redonner à l’homme toute sa plénitude fondatrice.

Les évêques des Etats-Unis consacreront leur pays au Sacré-Coeur

En 2026, les Etats-Unis fêteront leurs 250 ans d’existence. La conférence épiscopale a annoncé son intention de consacrer le pays au Sacré-Coeur à cette occasion. Mgr Kevin Rhoades, évêque de Fort Wayne-South Bend (Indiana), et conseiller de Donald Trump dans la Commission pour la liberté religieuse, a explicitement relié cette consécration à la reconnaissance de la Royauté sociale du Christ, dans la ligne de l’encyclique Quas Primas dont nous commémorons, en 2025, le centenaire: “Voici cent ans, en 1925, dans son encyclique instituant la fête du Christ Roi, le pape Pie XI, s’appuyant sur l’enseignement du pape Léon XIII, évoquait la pieuse coutume de se consacrer soi-même, sa famille et même sa nation au Sacré-Cœur de Jésus comme moyen de reconnaître la Royauté di Christ.”

Pour la propagation de la foi avec Jean-Yves-Marie Tourbin

Pour la propagation de la foi titre tiré de l’album : Jésus appelle la jeunesse

Paroles : Source inconnue.

Musique : Jean-Yves Marie Tourbin

1
Assis à l’ombre de la mort,
Ensevelis dans l’ignorance,
Peuples païens, quel triste sort !
D’où vous viendra la délivrance ?

Tristes esclaves de l’enfer,
Esprits légers et cœurs frivoles,
Sur eux, ainsi qu’un joug de fer,
Pèse le culte des idoles.

Seigneur Jésus, Ô Dieu puissant,
Ces peuples sont votre héritage ;
Par la vertu de votre sang
Qu’ils aient la foi pour leur partage.

Enfants du Christ, c’est l’œuvre du salut :
Propageons l’Evangile.
De notre aumône, offrons l’humble tribut :
Dieu le rendra fertile.

2
Astre nouveau, de quel éclat
Brille partout votre croix sainte !
Qu’un courageux apostolat
Dans les cœurs grave son empreinte.

Climats brûlants et meurtriers,
Glaces du pôle, mers profondes,
Voyez surgir ces ouvriers
A qui Dieu livre d’autres mondes !

Héros sublimes ! Sans regret
Ils abandonnent leur patrie ;
Dieu leur inspire le secret
D’anéantir la barbarie.

Enfants du Christ, c’est l’œuvre du salut :
Propageons l’Evangile.
De notre aumône, offrons l’humble tribut :
Dieu le rendra fertile.

3
Apôtres saints au cœur de feu,
Quelle ambition vous attire ?
Gagner des âmes au vrai Dieu,
Mourir broyés par le martyre !

La croix en main, marchez, courez
A vos conquêtes pacifiques ;
Comme ils sont beaux vos pieds sacrés,
Ô messagers évangéliques !

Du dévouement suivez la loi ;
Partez, ardents missionnaires ;
Grâce à notre or semez la foi ;
Nous vous suivrons par nos prières.

Enfants du Christ, c’est l’œuvre du salut :
Propageons l’Evangile.
De notre aumône, offrons l’humble tribut :
Dieu le rendra fertile.

Fête de Noël: Fête de quoi au juste?

Nos rues brillent malgré la crise: c’est Noël. L’atmosphère festive n’est pas pour tous, tant la pauvreté fait tâche d’huile.

Fête de quoi? Les chrétiens sont rares malgré la quête désespérée de sens qui se fait sentir. On court acheter des cadeaux, mais…qui sont nos proches?

Noël est la fête familiale par essence, cette famille pourtant cause de tant de blessures, et c’est une bonne occasion pour nous interroger sur sa place dans notre vie. Question capitale, tandis que beaucoup souffrent de solitude, et où il devient même difficile de dire « bonjour » dans un bar sans passer pour bizarre!!!

La famille est en crise, tout comme la société: la moitié des naissances sont hors mariage et les couples se font et se défont de plus en plus vite.

Tant de personnes seules, d’enfants en souffrance en raison de la séparation des parents: le rôle essentiel d’une structure familiale forte comme base d’une société harmonieuse s’impose.

Cernés par une véritable toile d’araignée de «liens» tissés par nos smartphones, nous sommes plongés dans la confusion au sein d’un business juteux! Nous abusons du mot « ami » sur les réseaux sociaux, et nous avons des « abonnés » de partout! Nos répertoires Tel. sont pléthoriques, mais dans la VRAIE VIE, qui est PRESENT?

Sur qui compter quand le besoin de se confier se fait urgent? Quand il faut solliciter une aide concernant notre travail, notre santé, ou notre vie intime? Bien sûr, il y a les « VRAIS » AMIS, mais ils se font rares quand l’heure de l’épreuve sonne. N’est-ce pas le plus souvent la famille qui est là, malgré les conflits internes, les pleurs, mais aussi l’amour ? N’y a t il pas urgence de renforcer nos liens sociaux autour de notre famille pour réchauffer notre coeur? Ceci n’est-il pas encore plus vrai pour nos séniors nos malades, nos handicapés ?

A l’occasion de cette Fête de Noël, recentrons nous sur notre cocon familiale.

La famille est la brique élémentaire fondamentale de notre société, même si elle est bien lézardée aujourd’hui. Nous manquons de familles bien vivantes pour demeurer fort face aux tragédies de notre monde qui se décompose. Devant tant de périls: économiques, politiques, dictatures grandissantes etc…n’avons nous pas un besoin vital de nous ressourcer autour de la cellule familiale?

La famille est menacée de toute part: l’individualisme favorisé par le numérique et son mercantilisme manipulateur, le désenchantement du monde et la perte de vie spirituelle, la quête de l’AVOIR, le manque de respect, l’intolérance devant les différences de race, de culture, la crise de l’engagement et du mariage chez les jeunes..etc..

Le chemin est long pour reconstruire une société forte avec des briques familiales solides, mais devant l’effondrement social auquel nous assistons, avons nous d’autres choix?

Joyeuse Fête de la famille et joyeux Noël!

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Les salariés de la BNP ont plus de chance que les habitants du Millénaire entre Paris et Aubervilliers

Les employés de la BNP Paribas travaillant dans le parc d’activités du Millénaire entre Paris et Aubervilliers, vont re-déménager. Face aux campements sauvages installés à côté de l’immeuble et à la présence de points de deals, la sécurité des salariés n’est pas assurée. Pourtant, des dizaines d’agents de sécurité ont été mobilisés pour protéger les employés.

Le drame s’est déroulé en 4 actes :

Dans ce quartier parisien, à la frontière avec Aubervilliers où les vols et agressions verbales ou physiques, sont quotidiens, le climat est anxiogène. En plein après-midi, les rues sont quasi désertes. Christophe, salarié de la banque BNP Paribas n’est pas rassuré :

“Surtout le matin, de très bonne heure, quand on vient, on est dans l’insécurité, on fait attention où l’on marche”.

Christophe, comme nombre de ses collègues, est soulagé que la banque déménage et quitte le quartier. Malgré des rondes de police et la présence de 18 vigiles, talkie-walkie à la main, qui veillent aux allers et venues aux abords des immeubles de bureau du quartier, le sentiment d’insécurité reste omniprésent.

À côté de la porte d’Aubervilliers, les commerces ferment dans ce quartier parisien gangréné par les incivilités et la violence. Quant aux habitants, ils ont peur de sortir de chez eux en raison de la présence de dealers.

Si les habitants souffrent de cette insécurité, les 2000 salariés de la BNP ont plus de chance puisqu’ils vont dans les prochains mois, déménager à Nanterre et Levallois, où ils espèrent retrouver calme et sérénité.

Victoire électorale de Javier Milei en Argentine

D’Antoine de Lacoste pour la Revue d’Histoire européenne

Une fois de plus, les médias dominants occidentaux ont pris leurs rêves pour des réalités. C’était sûr : Javier Milei  devait perdre les élections législatives après deux ans de présidence. Les sondages allaient dans ce sens, de récentes élections locales s’étaient mal passées et les Argentins ne supportaient plus les remèdes de cheval imposés à marche forcée par le tonitruant président.

Eh bien les sondages se sont trompés, les élections locales perdues ont entraîné la mobilisation des partisans de Milei et les Argentins soutiennent les réformes car les résultats sont déjà là.

En 2023, l’inflation dépassait les 200%. A fin septembre 2025, elle est tombée à 31,8% en rythme annuel et la tendance à la baisse se poursuit puisque l’indice mensuel de septembre est sorti à 2,1%. Le taux de pauvreté qui dépassait les 50% est maintenant de 35%. Le nombre de fonctionnaires a été diminué de 50 000 dans un pays où ils ne représentent pourtant qu’environ 10% de la population active (plus de 20% en France).

Mais le système électoral argentin prive Javier Milei d’un succès plus large. Avec 41% des voix, son parti LLA (La Libertad Avanza) n’obtient que 80 députés sur 257, soit 31% des sièges. Cette distorsion s’explique par la surreprésentation des zones rurales où l’opposition péroniste est encore très bien implantée. Avec 31,6% des suffrages, elle rafle ainsi 99 sièges.

La montagne est donc encore haute pour Milei qui devra passer des alliances pour disposer d’une majorité législative qui lui a fait défaut jusqu’à présent, freinant ainsi son rythme de réformes. S’il parvient à nouer une majorité de coalition, il lui restera deux ans pour continuer à sortir l’Argentine du gouffre où les Péronistes l’ont plongée et affronter ensuite l’élection présidentielle.

Si ce succès, accueilli par une grande liesse populaire à Buenos Aires, est d’abord celui de Milei lui-même, il doit tout de même aussi beaucoup à Donald Trump qui lui a donné un sacré coup de main. En promettant une aide minimum de 20 milliards de dollars, qui pourra éventuellement atteindre 40, Le président américain a fait ce qu’il fallait pour que l’électorat argentin fasse le bon choix en ne passant pas à côté d’une aide aussi importante.

Certes, elle est évidemment remboursable. Nous ne sommes pas en Europe où tout le monde sait que les milliards déversés sur l’Ukraine le sont à fonds perdus. Trump, lui, sait ce que vaut l’argent et il ne connait pas le concept macronien de « quoiqu’il en coûte ».

Pour conforter les bonnes relations avec les Etats-Unis, Javier Milei a d’ailleurs annoncé que la dollarisation de l’Argentine allait monter en puissance pour, qu’à terme, la devise américaine remplace le peso qui disparaîtrait. Le très pro-américain président argentin avait déjà quitté les BRICS dès son élection, assimilant cette alliance informelle en essai de dédollarisation du monde, ce qui, vu du côté chinois, n’est pas tout à fait infondé.

En agissant ainsi, Milei sait qu’il entre parfaitement dans les plans géopolitiques de Trump qui veut remettre la main sur l’ensemble du continent américain, largement passé à gauche au cours des dernières décennies. L’offensive contre le Vénézuéla a commencé et les premières escarmouches ont atteint la Colombie. Tout en étant non interventionniste, exception faite de l’Iran, Trump a parfaitement assimilé la doctrine Monroe du nom de ce président (1817-1825) qui a indiqué une fois pour toutes que l’ensemble du continent américain était chasse gardée des Etats-Unis. Non seulement l’Europe devait s’en aller, notamment l’Espagne et le Portugal, mais il se réservait le droit d’intervenir à sa guise pour aider ou punir un gouvernement en fonction des intérêts de l’Amérique.

Avec l’Argentine de Javier Milei, Donald Trump sait qu’il a un allié très fidèle qui sera donc traité de façon privilégiée. Ces deux hommes qui, chacun à leur façon, cassent tous les codes du conformisme décadent de l’occident, sont d’ailleurs aussi en symbiose dans la lutte contre le wokisme. Décidément, ils se sont parfaitement trouvés et l’homme à la tronçonneuse va poursuivre son élagage.

Antoine de Lacoste

Le roi de France, le cléricalisme et la crise de l’Eglise

Un ami prêtre nous adresse cet article, à l’occasion de la solennité du Christ-Roi de l’univers (dans le nouvel ordo) :

On a pu se rendre compte en soixante ans qu’il ne sert à rien de critiquer une messe par l’autre et réciproquement : les critiques sont inopérantes parce que la messe n’est pas prise dans la réalité du Mystère qu’elle porte et selon sa cohérence propre. Par contre, c’est le meilleur moyen de continuer la guerre, malgré cessez-le-feu et armistices, jusqu’au retour du Christ. Mais ne nous attendons pas à des récompenses ce Jour-là, mais à sa colère, tous autant que nous sommes. Car cet exercice délétère, continué par les protagonistes, empêche de voir, de nommer, de penser et de s’attaquer à la question véritable.

En réalité, la hiérarchie cléricale a tourné le dos à la règle catholique et apostolique formulée deux fois solennellement par saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens, mais elle ne l’a pas dit clairement pour éviter de perdre toute crédibilité devant les fidèles : chapitre 11 à propos de l’Eucharistie, « je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu », la nuit même où il fut livré, le Seigneur prit du pain, etc. ; et chapitre 15 sur le kérygme, cet Evangile qui peut vous sauver, si du moins vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé, « je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu », le Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures, le troisième jour il est ressuscité selon les Ecritures, et il est apparu à Pierre et aux autres Apôtres, etc. L’histoire de la période est désormais l’objet de travaux universitaires, et leurs résultats sont accablants.

Le coup de force était venu des clercs, la résistance fut donc naturellement portée par les familles, premières intéressées à la transmission de la foi et de la vie chrétienne à leurs enfants. Qu’a-t-il donc manqué aux fidèles pour réussir à conjurer la trahison des clercs et empêcher l’Église de tomber dans une crise qui l’a désarmée, au moment-même où l’adversaire voyait toute proche l’heure de son triomphe ? Des prêtres non jureurs et réfractaires n’ont pas manqué, et les chrétiens ont eu la sagesse de les protéger au lieu de les exposer en se réfugiant derrière eux. Un évêque a mis sa vie dans la balance, peut-être son éternité, pour assurer du mieux qu’il a cru, la possibilité que la messe soit sauvegardée.

Non, ce qui a manqué à ces familles courageuses dans la foi, c’est la famille royale ! C’est le roi très chrétien, pour parler aux Évêques, lui-même sacré en son ordre par le Christ, vrai roi de France : « Assez de chamboulements de votre propre initiative ! revenez à l’intégralité de la doctrine ! observez la discipline ecclésiastique ! respectez la liberté des enfants de Dieu ! honorez la vraie dignité de votre charge, puisque vous avez été élevés pour servir et non pour être servis ! » Fils aîné de l’Église pour défendre sa Mère jusqu’au retour de l’Epoux dans la gloire, il pouvait interpeler respectueusement même le Souverain Pontife. L’autorité temporelle royale a manqué, et manque toujours, parce qu’elle est usurpée par « ces gens que l’Église méprise » comme dit saint Paul (toujours dans la première Lettre aux Corinthiens), et par des pirates avec lesquels la hiérarchie cléricale a plus d’une accointance.

Pourtant, Vatican II venait de rappeler avec insistance à l’époque, le rôle des laïcs dans l’Église, ainsi que la grâce et la responsabilité, par leur état de vie, de leur contribution à sa communion et à sa mission dans l’ordre des rapports avec le monde dont leur vie séculière est tissée. Or c’est de cela que les clercs, en une sorte d’aveuglement ou d’ivresse, se sont emparés en totale usurpation, sans renoncer pour autant au pouvoir sacré. Ils ont ainsi tout accaparé, de sorte que la manipulation originelle est devenue une spirale infernale qui accroît le désordre à chaque tour : le plus pervers est sans doute que le ressort en est, odieusement, la lutte contre le cléricalisme !

Ce qui aurait pu n’être que des tensions salutaires entre des Évêques et Sa Majesté, dans des années par ailleurs troublées, est devenu, par l’absence du Roi, la division d’un esprit qui n’a jamais été celui du Christ, dans une Église en roue libre. Incapable de se réformer elle-même malgré les tentatives de tous les derniers papes, parce qu’elle s’est réduite à l’autorité de la Hiérarchie dans la sphère spirituelle, et n’est plus capable de reconnaître en vérité l’autorité temporelle, confiée aux Laïcs chrétiens par l’onction du Baptême, et singulièrement au premier d’entre eux, par le sacre du Roi de France. Gageons que le retour du roi sur le trône, remettra de l’ordre dans l’Église elle-même : par l’opération du Saint Esprit, premier Ordre de France !

Bardella, Villiers, Zemmour cartonnent en librairie : les gauchistes ne savent plus lire

Le dernier ouvrage de Jordan Bardella, Ce que veulent les Français (Fayard), a dépassé la barre des 40 000 exemplaires vendus depuis sa parution fin octobre.

Il talonne La Messe n’est pas dite d’Éric Zemmour et ses 45 000 lecteurs.

Le dernier Philippe de Villiers, Populicide, s’est déjà écoulé à quelque 107 000 exemplaires.

D’après le classement GFK, les dernières publications du centriste Thomas Cazenave (Péril sur la démocratie), de l’ex-ministre macroniste Agnès Buzyn (Demain notre santé) et de l’écologiste Marine Tondelier (Demain, si tout va bien), ne figurent pas parmi les 2 000 meilleures ventes hebdomadaires, ni même dans le Top 100 des essais et documents, dont la barre d’entrée s’établit à… 207 exemplaires écoulés.

Xavier Bertrand, Rien n’est jamais écrit, vient de franchir la barre des 200 copies vendues.

Les gauchistes en pleurs dénoncent un complot de Vincent Bolloré, lequel, à travers son empire médiatique (CNews, Europe 1, JDD, Fayard), assure la promotion des livres de droite. Pourtant, les scribouillards gauchistes ont porte grande ouverte dans les médias publics payés avec nos impôts.

Moi j’y vois une explication beaucoup plus simple : victimes de la crise du système scolaire, les gauchistes ne savent pas lire.

« Les oreilles du peuple sont plus saintes que le cœur des prêtres »

Dans sa Lettre apostolique In unitate fidei à l’occasion du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, publiée en ce 23 novembre, le pape Léon XIV revient sur le Credo issu des Conciles de Nicée et Constantinople, sur l’hérésie arienne qui a déchiré l’Eglise, et souligne notamment l’orthodoxie des laïcs par rapport à l’arianisme de nombreux évêques :

[…] Nous avons dit que Nicée rejetait clairement les enseignements d’Arius. Mais Arius et ses partisans ne se sont pas avoués vaincus. L’empereur Constantin lui-même et ses successeurs se rangèrent de plus en plus du côté des ariens. Le terme homooúsios devint une pomme de discorde entre les nicéens et les anti-nicéens, déclenchant ainsi d’autres conflits graves. Saint Basile de Césarée décrit la confusion qui s’ensuivit à l’aide d’images éloquentes, la comparant à une bataille navale nocturne dans une violente tempête, tandis que saint Hilaire témoigne de l’orthodoxie des laïcs par rapport à l’arianisme de nombreux évêques, reconnaissant que « les oreilles du peuple sont plus saintes que le cœur des prêtres ».

Le roc du credo nicéen fut saint Athanase, irréductible et ferme dans la foi. Bien qu’il ait été déposé et expulsé à cinq reprises du siège épiscopal d’Alexandrie, il y revint à chaque fois en tant qu’évêque. Même en exil, il continua à guider le peuple de Dieu à travers ses écrits et ses lettres. Comme Moïse, Athanase ne pourra entrer dans la terre promise de la paix ecclésiale. Cette grâce sera réservée à une nouvelle génération, connue sous le nom de « jeunes nicéens » : en Orient, les trois Pères cappadociens, Saint Basile de Césarée (vers 330-379), surnommé « le Grand », son frère Saint Grégoire de Nysse (335-394) et le plus grand ami de Basile, Saint Grégoire de Nazianze (329/30-390). En Occident, saint Hilaire de Poitiers (vers 315-367) et son disciple saint Martin de Tours (vers 316-397) jouèrent un rôle important. Puis surtout Saint Ambroise de Milan (333-397) et Saint Augustin d’Hippone (354-430). […]

Saint Jean-François Régis, le marcheur de Dieu

Dans les Belles figures de l’Histoire, Aymeric Pourbaix reçoit le père Jean-François Thomas :

 

L’UE veut sanctionner la Slovaquie pour son refus de l’idéologie LGBTXYZ

La Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une procédure d’infraction à l’encontre de la Slovaquie, en réaction à la réforme constitutionnelle adoptée fin septembre.

Le texte slovaque

  • ne reconnaît que deux genres,
  • interdit la maternité de substitution,
  • prohibe le mariage entre personnes du même sexe
  • introduit une clause affirmant la supériorité du droit national sur les règles européennes dans les domaines « fondés sur des valeurs ».

La réforme a été adoptée de façon à une majorité des deux tiers. Elle concerne exclusivement des sujets qui relèvent des Etats membres et non de la Commission.

Cette procédure d’infraction est un abus de pouvoir.

Nouveaux baptisés : le réveil inattendu de l’Eglise ?

Aymeric Pourbaix reçoit :

  • 𝗔𝗯𝗯𝗲́ 𝗧𝗵𝗶𝗯𝗮𝘂𝗱 𝗚𝗨𝗘𝗦𝗣𝗘𝗥𝗘𝗔𝗨, prêtre et vicaire à Saint-Cloud
  • 𝗔𝗻𝘁𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗣𝗔𝗦𝗤𝗨𝗜𝗘𝗥, auteur de “Enquête sur ces jeunes qui veulent devenir chrétiens”
  • 𝗔𝘅𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗞𝗢𝗡𝗜𝗡𝗜, jeune baptisée

 

Les cinglés pris au piège

Un policier de Düsseldorf est poursuivi en justice par sa hiérarchie pour « tentative de fraude » : il s’identifie comme femme pour avoir une promotion…

Fin mai, Peter Kleine est devenu Maria Kleine : depuis novembre 2024 la loi allemande permet de changer de genre sur simple déclaration. En devenant Maria, Peter est automatiquement monté de 43 places dans la liste des promotions, étant donné qu’à qualification égale la police donne le poste à une femme.

La police fait valoir que Peter est devenu Maria uniquement pour avoir cet avantage, et qu’il s’en est vanté à maintes reprises devant ses collègues. Peter devenu Maria crie à la discrimination transgenre. Son avocat souligne que puisqu’on peut changer de genre sans aucune justification il ne peut pas y avoir de « fraude ».

D’ailleurs Peter devenu Maria va se marier avec une femme, et il est officiellement lesbienne…

Cette affaire délirante s’ajoute à une liste amusante montrant les idéologues du genre pris à leur propre piège :

  • Un Canadien était devenu femme pour économiser sur son assurance automobile,
  • un Suisse avait été le premier à bénéficier de la loi pour partir à la retraite un an plus tôt,
  • un soldat espagnol barbu était devenu femme pour bénéficier de divers avantages dont une solde plus importante de 15%…

Terres de Mission : La guerre continue au Sud-Liban

Eglise universelle : SOS Chrétiens d’Orient de retour du Liban

Directeur de la communication de SOS Chrétiens d’Orient, Jean Vallier revient du Sud-Liban. Malgré le cessez-le-feu du 27 novembre 2024, la guerre n’est pas finie entre Israël et le Hezbollah. La situation reste très préoccupante dans l’attente du voyage du pape au Liban du 30 novembre au 2 décembre prochains.

Eglise en France : Pose de la première pierre de l’école Saint Bernard

Le domaine de Grand Maisons à Villepreux, où vécut saint Vincent de Paul, accueillera bientôt les élèves de l’école Saint Bernard aujourd’hui installée à Bailly. Reponsable de ce projet, l’abbé Jean-Yves Tranchet nous présente à la fois le projet pédagogique de l’école et les travaux à mener pour accueillir, à terme, 450 élèves.

Eglise en Marche : Profanation dans une église de Montpellier

Le 31 octobre a eu lieu dans une église désacralisée de Montpellier, dans le cadre du festival Ex tenebris lux, une soirée Dark Halloween. Cette église abritant toujours les tombes de deux évêques et d’un chanoine, l’évêque du lieu, Mgr Turini, et de jeunes laïcs catholiques ont protesté contre cette profanation. Clotilde M témoigne.

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