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Valérie Pécresse à la remorque du lobby gay

Lu dans Minute à paraître demain :

P "Elle avait « émis le souhait de s’exprimer devant les adhérents et sympathisants de GayLib », elle a été entendue : Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est venue le 3 octobre au siège de l’UMP, rue La Boétie à Paris, pour expliquer aux membres de Gay-Lib, la structure de lobbying des homosexuels auprès de l’UMP, qu’elle n’est pas la « réac » que certains croyaient du fait qu’elle est catholique pratiquante. Ils ont été pleinement rassurés : à l’issue de la réunion, Valérie Pécresse à confié à GayLib le soin de lui proposer « un plan de lutte contre l’homophobie dans l’enseignement supérieur »… De plus, une agence de communication, choisie (et payée) par son ministère, viendra épauler GayLib au début de l’année prochaine…"

MJ

UE/Turquie : que devient le “groupe des sages” ?

G Souvenez-vous : Nicolas Sarkozy avait conditionné la poursuite des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne à la constitution d’un groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe. Un projet fumeux destiné essentiellement à endormir les réticences françaises.

Ce "groupe des sages", dont on ne sait s’il compte 9 ou 12 membres, et qui doit rendre un rapport pour juin 2010 (on a le temps d’oublier jusqu’à son existence !), brille par l’indifférence qu’il suscite.

Michel Janva

Stopper les dépenses inutiles

De Jean-François Copé :

C "Il faut poursuivre les réformes de structure, pour aller chercher des recettes nouvelles, non pas par des taxes mais par des économies : la réforme hospitalière et la réduction du millefeuille administratif vont le permettre. Je vais avec mes amis députés UMP lancer les « états généraux de la dépense publique ». Nous y associerons l’ensemble des Français qui veulent devenir des acteurs de la réforme. Partout où il y a de la dépense publique inutile, on s’engage à la réduire. L’argent économisé servira au désendettement et aux baisses d’impôts."

Concernant le gaspillage de l’argent des Français, on peut déjà lui indiquer le travail effectué par Contribuables associés.

Michel Janva

Subprimes : La Seine-Saint-Denis au bord de la faillite

S La dette de la Seine-Saint-Denis est composée à "plus de 96% d’emprunts toxiques", à taux variables, a révélé aujourd’hui Claude Bartolone, président PS du Conseil général. La dette du département s’élève à 808,26 millions d’euros. Ces emprunts à la mode subprimes

"pourraient dans le pire scénario augmenter de 60% les annuités de remboursement".

La charge annuelle de la dette, 47,5 millions d’euros en 2007, pourrait ainsi atteindre 75,7 millions si les banques révisaient les taux des emprunts. La Direction générale des collectivités locales, "garant de la sincérité budgétaire", n’aurait pas dû autoriser ce type d’emprunts, souligne-t-il en accablant ses prédécesseurs (communistes jusqu’en 2008 mais qui co-dirigeaient le département avec les socialistes). Les subprimes ne sont pas une spécificité américaine. A propos, je vous fais part d’une explication de ces crédit-pourris, fournie par un lecteur (merci à BL) :

B_2 "Mme. Georgette a une buvette. Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients,tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu qu’elle vend à crédit, Mme Georgette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du "calva" et du ballon de rouge. Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "ardoises" du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Georgette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie. Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n’est capable de comprendre. Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d. les ardoises des ivrognes de Mme. Georgette). Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays. Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet n’ont pas un rond pour payer leurs dettes. La buvette de Mme Georgette fait faillite. Et le monde entier aussi."

Plus sérieusement, on lira avec intérêt cette analyse sur la cause étatique de cette crise, ou comment la déresponsabilisation du système bancaire par l’Etat est à la source des folies commises par ce système. Et ce n’est pas fini : si l’Etat couvre (ou assure) les dettes de la Seine-Saint-Denis, il est à craindre que la folie croisse. Injecter massivement l’argent du contribuable dans les banques, n’est-ce pas déresponsabiliser ces dernières et les inciter à prendre des risques ?

Michel Janva

Qui a dit ?

"On a encore la possibilité de raconter des histoires belges et auvergnates. Le reste, c’est fini. En revanche, il y a une tolérance à l‘égard des catholiques que l’on ne retrouve pas avec les autres religions." ?

Bravo à Jan-Pawel (et Google !), il s’agissait effectivement de Philippe Bouvard.

Michel Janva (citation trouvée via Présent)

Le postier était un dealer

Lu dans Présent :

"Mohamed, employé de La Poste, profitait de sa tournée de courrier pour livrer ses commandes de drogue. Au volant de la voiture de La Poste, il sillonnait la région parisienne pour approvisionner ses clients en résine de cannabis. […] Bon facteur – on peut même dire zélé – « Momo », 34 ans, avait été élu par La Poste « employé du mois ». Il devait passer prochainement à l‘échelon supérieur. Il faut dire qu’il ne ménageait pas sa peine. Depuis cinq ans, il profitait de ses tournées pour approvisionner ses clients personnels en résine de cannabis. Le dealer en uniforme de La Poste assurait ses livraisons particulières au volant de son véhicule professionnel. […]

Momo était capable de fournir jusqu‘à 200 kilos de drogue en dix jours. Gardant un train de vie peu tape à l‘œil, il investissait une partie de ses revenus illicites dans des appartements au Maroc. A une époque, ses affaires étaient tellement florissantes qu’il s‘était mis en congé maladie pour pouvoir continuer à fournir ses clients… « Un type de dealer très difficile à repérer » selon les policiers de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCTRIS). Mohamed était inconnu des services de police. Il a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à récupérer de la drogue dans un convoi venant du Maroc transportant près de 600 kg de cannabis. Il achetait sa résine 1 500 euros le kilo et la revendait 2 200 euros, en se donnant un peu de mal."

MJ

Que savez-vous de KTO ?

K Philippine de Saint Pierre, journaliste d’information religieuse depuis 15 ans,collabore à KTO TV dès sa création, couvrant l’actualité du Vatican et les grands événements d’Eglise. Nommée Directrice des Programmes de KTO télévision le 01/07/07, elle est en charge de la rédaction, de l’antenne, du marketing antenne et des achats et co-productions.

Elle est interrogée en ce moment sur Le Forum Catholique.

MJ

Un sursis pour un meurtre

Lu sur Gènéthique :

"Une femme de 58 ans a été condamnée à un an de prison avec sursis par la Cour d’assises de la Meuse pour avoir étranglé, en 2004, son fils autiste et malvoyant de 26 ans. Le procureur avait demandé aux jurés de tenir compte de la souffrance vécue par l’accusée et de ses remords."

Cette mansuétude encouragera-t-elle toutes les mères un tant soit peu désespérées à assassiner leur enfant handicapé ? On peut le craindre.

MJ

Ce n’est pas à l’Etat de choisir les curés

Hier avait donc lieu l’installation du nouveau curé de La Dalbade à Toulouse, membre de l’Opus Dei, ce qui fait écrire au Monde cette bourde :

"Pour la première fois en France, un prêtre de l’Opus Dei a célébré une messe"

Alors qu’il s’agit du premier curé en France, membre de l’Opus Dei. Passons.

Un lecteur présent sur place nous fait ce témoignage :

D "Dès 9h30 une trentaine de manifestants anti-installation de l’abbé TOUZET sont réunis sur la place Esquirol puis se sont dirigés vers l’église de la Dalbade pour distribuer des tracts et crier. Il y avait notamment la responsable du mouvement étudiant de gauche Unef pour Toulouse. La presse s’est aussi pressée assez tôt: Libération, M6, France 3… mais l’abbé a refusé de répondre avant la messe aux sollicitations, ce qui a vexé le journaliste de Libé.

A l’intérieur l’église s’est remplie lentement mais de manière importante puisque les servants de messe ont du remettre deux fois des hosties dans les ciboires avant l’offertoire : il y avait des gens debout au fond, soit environ 500-600 personnes pour cette église. La police a assuré un bon service d’ordre sur le parvis et personne n’a répondu aux provocations des manifestants. A l’extérieur, ceux-ci criaient quelques slogans haineux mais ceci n’a duré qu’un temps: dès l’homélie on n’entendait plus rien et à la sortie il n’y avait plus personne pour manifester son opposition à l’installation.

A la sortie, l’abbé a été de nouveau sollicité par tous les médias et a répondu à toutes les questions. Mgr le Gall a rappelé que ce n’était pas aux autorités laïques de s’immiscer dans le choix des curés. Le dialogue continue avec celles ci, mais pas à n’importe quel prix ni à n’importe quelles conditions a t’il ajouté. Il a affirmé que nous avions besoin de toutes les forces vives de l’église en vue de la réévangélisation. L’Opus Dei fait "objectivement" un travail utile pour les âmes. Il a bien précisé que ce ne devenait pas la paroisse de l’Opus Dei, qui n’aura aucune mission particulière en son sein (sinon un curé membre de la prélature de la sainte croix) mais qu’elle restait attachée au diocèse. Il a manifesté ainsi une remise au point par rapport à ce qu’avaient pu écrire des journalistes.

L’abbé de Rochebrune, vicaire de l’Oeuvre pour la France a manifesté sa joie de l’offre de l’évêque et rappelé qu’en ces temps de crise des vocations c’était un sacrifice pour l’Oeuvre que de donner un prêtre au diocèse de Toulouse."

Michel Janva (merci à MD)

Fin de vie : privilégier la relation avec le malade

B A midi, Benoît XVI a reçu le Congrès de la Société italienne de chirurgie ("Pour une chirurgie qui respecte le malade" ). Après avoir relevé que dans le passé, il était seulement possible de soulager la souffrance des malades, alors qu’aujourd’hui, grâce au développement de la science et de la technique, il est possible de les soigner, le Saint-Père a appelé à être attentif au risque "d’abandon du patient au moment où on se rend compte de l’impossibilité d’obtenir des résultats significatifs". Même si la guérison n’est plus envisageable, "on peut alléger les souffrances", pour que chaque patient voit sa dignité respectée. Cela constitue le fondement même de l’action des médecins. En fait, le respect de la dignité humaine exige le respect inconditionnel de tout être humain, né ou à naître, sain ou malade, dans quelque condition qu’il se trouve.

Le Pape a ensuite parlé de l’importance pour le médecin de découvrir "les modalités de communication les plus adéquates avec chaque patient", pour que

"tout en respectant la réalité, il maintienne l’espérance, élément essentiel de l’environnement thérapeutique…le patient veut qu’on l’écoute et ne pas être seulement soumis à des diagnostics sophistiqués… Il est indéniable que la décision du patient doive être respectée, sans oublier toutefois que l’individualisme exaspéré entraîne une lecture irréaliste, et certainement appauvrie, de la réalité humaine. D’autre part, la responsabilité professionnelle du médecin doit le porter à proposer un traitement qui vise vraiment au bien du patient, tout en sachant que sa compétence spécifique le met à même, en général, d’évaluer la situation mieux que le patient lui-même".

Benoît XVI a conclu en soulignant la nécessité de

"promouvoir le sens de la responsabilité des membres de la famille du patient en relation avec leur parent malade. C’est un élément important pour éviter l’aliénation ultérieure dont ils souffrent presque inévitablement lorsqu’ils sont confiés à un traitement où prédomine la technologie et où la relation humaine est insuffisante".

Michel Janva

Le PS est “misérable”

Fdixit Georges Frêche, après le refus aujourd’hui du Parti socialiste de le réintégrer dans ses rangs, avant le congrès de Reims. Georges Frêche est aujourd’hui classé divers gauche. L’ancien maire de Montpellier avait été exclu du Parti socialiste en janvier 2007 après ses déclarations, en novembre 2006, sur la trop forte proportion de joueurs noirs en équipe de France de football.

MJ

Discrimination envers les sage-femmes pro-vie

Des pressions discriminatoires s’exercent sur les sages-femmes dans l’exercice de leur métier. La clause de conscience des personnels de santé est non seulement limitée, mais contournée. Une sage-femme de 24 ans qui travaille dans un hôpital public, témoigne :

"Les sages-femmes, en tant que profession médicale, disposent d’un droit à l’objection de conscience. L’article R.4127-328 du Code de la santé publique précise :

«Hors le cas d’urgence et sous réserve de ne pas manquer à ses devoirs d’humanité ou à ses obligations d’assistance, une sage-femme a le droit de refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. La sage-femme peut se dégager de sa mission, à condition de ne pas nuire de ce fait à sa patiente ou à l’enfant, de s’assurer que ceux-ci seront soignés et de fournir à cet effet les renseignements utiles. Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins doit être assurée. »

Cet article du Code de la santé publique reconnaît donc l’existence d’une clause de conscience, tout en la limitant. Dans notre pratique, nous sommes confrontées aux interruptions médicales de grossesse, interruptions ayant lieu (quel que soit le terme de la grossesse) pour maladie de l’enfant reconnue incurable au moment du diagnostic. Nous ne traitons pas les interruptions volontaires de grossesse. La loi nous permet donc de refuser de participer à ces interruptions médicales de grossesse sous couvert qu’il y ait une collègue pour la prendre en charge. […]

J’ai eu à faire valoir ma clause de conscience durant mes études, cela n’a pas été facile. Il faut savoir que les étudiantes sont encore plus fragilisées que les professionnelles face à ce problème. […] Il faut savoir choisir avec discernement l’endroit ou vous allez travailler… Certaines maternités refusent aux sages-femmes l’exercice de la clause de conscience : lors de l’entretien d’embauche, on vous précise « ici, on n’admet pas la clause de conscience ». Alors, oui, je crois qu’on peut parler de discrimination à l’embauche…

On parle en haut lieu d’autoriser les sages-femmes à pratiquer des IVG dites médicamenteuses. Pourquoi vouloir l’élargir à votre profession ?

En effet, nous sommes très inquiètes de cette éventualité et n’en comprenons que difficilement la raison. Comme je vous l’ai dit, à l’heure actuelle, les sages-femmes ne traitent pas les IVG, mis à part les sages-femmes travaillant dans les centres de planification, qui représentent une minorité au sein de notre profession. Mais face à l’augmentation des personnes faisant valoir leur clause de conscience, il manque du personnel pour réaliser les IVG. D’où l’idée d’élargir le personnel autorisé à les pratiquer."

Michel Janva

République Tchèque : mauvaise nouvelle pour les eurosceptiques

Le parti de Vaclav Klaus et du gouvernement a subi une déroute aux élections régionales, au profit des sociaux-démocrates pro-UE.

MJ

Sœur Emmanuelle RIP

Agée de 99 ans, Sœur Emmanuelle est morte cette nuit.

MJ (merci à BL)

Benoît XVI critique au Synode l’exégèse moderne

Le Pape a critiqué certains aspects de l’exégèse moderne :

"Chers frères et soeurs, en travaillant à mon livre sur Jésus, j’ai eu largement l’occasion de voir tout le profit que l’on peut tirer de l’exégèse moderne, mais aussi d’en percevoir les problèmes et les risques.

P La [constitution conciliaire] "Dei Verbum" 12 donne deux indications méthodologiques pour un travail d’exégèse adéquat. En premier lieu, elle confirme la nécessité d’utiliser la méthode historico-critique, dont elle décrit rapidement les éléments essentiels. Cette nécessité est la conséquence du principe chrétien formulé en Jean 1, 14: "Verbum caro factum est". Le fait historique est une dimension constitutive de la foi chrétienne. L’histoire du salut n’est pas une mythologie, mais une histoire vraie et il faut donc l’étudier selon les méthodes de la recherche historique sérieuse.

Mais cette histoire a une autre dimension, celle de l’action divine. C’est pourquoi "Dei Verbum" parle d’un second niveau méthodologique nécessaire pour bien interpréter des paroles qui sont à la fois des paroles humaines et la Parole de Dieu. Le Concile dit – appliquant en cela une règle fondamentale pour toute interprétation d’un texte littéraire – qu’il faut interpréter la Sainte Ecriture dans l’esprit même où elle a été écrite et il indique en conséquence trois éléments méthodologiques fondamentaux […] :

  1. interpréter le texte en ayant présente à l’esprit l’unité de toute la Sainte Ecriture; aujourd’hui on appelle cela l’exégèse canonique […] ;
  2. il faut aussi tenir compte de la tradition vivante de toute l’Eglise et enfin
  3. il faut respecter l’analogie de la foi.

Ce n’est que lorsque les deux niveaux méthodologiques – historico-critique et théologique – sont respectés que l’on peut parler d’une exégèse théologique, d’une exégèse adaptée à ce Livre. […] On constate souvent que ce second niveau […] est presque absent, avec des conséquences plutôt graves. La première conséquence de l’absence de ce second niveau méthodologique est que la Bible n’est plus qu’un livre du passé: on peut en tirer des conséquences morales, y apprendre l’histoire, mais le Livre en tant que tel ne parle que du passé et l’exégèse n’est plus vraiment théologique, elle devient histoire pure, histoire de la littérature. […] Il y a une seconde conséquence, encore plus grave: quand l’herméneutique de la foi indiquée par "Dei Verbum" disparaît, un autre type d’herméneutique apparaît nécessairement, une herméneutique sécularisée, positiviste, dont la clé fondamentale est la conviction que le Divin n’apparaît pas dans l’histoire humaine. Selon cette herméneutique, quand il semble qu’il y ait un élément divin, il faut expliquer d’où vient cette impression et réduire le tout à l’élément humain. Il en résulte que l’on propose des interprétations qui nient l’historicité des éléments divins. […]

[U]n profond fossé méthodologique s’est creusé entre l’exégèse scientifique et la "Lectio divina". C’est précisément de là que naît parfois une forme de perplexité, y compris dans la préparation des homélies. Quand l’exégèse n’est pas de la théologie, la Sainte Ecriture ne peut être l’âme de la théologie et, réciproquement, quand la théologie n’est pas essentiellement interprétation de la Sainte Ecriture dans l’Eglise, cette théologie n’a plus de base."

MJ

L’ONU place la Turquie en Europe

Lu sur le blog de Daoudal :

"Le Conseil de sécurité de l’ONU comprend cinq membres permanents, mais aussi dix membres provisoires, qui sont renouvelés par moitié chaque année. L’Assemblée générale élit des représentants de grandes régions. Un pour l’Asie : ce sera le Japon. Un pour l’Afrique : ce sera l’Ouganda. Un pour l’Amérique : ce sera le Mexique. Et deux pour l’Europe : l’Autriche et… la Turquie. Ajoutons que la Turquie a été élue haut la main, alors que l’Autriche a eu à peine la majorité requise des deux tiers."

MJ

Les Juifs doivent respecter l’Eglise

Le père Gumpel, postulateur de la cause de Pie XII, a déclaré que Benoît XVI n’a pas encore signé le décret sur les vertus héroïques de Pie XII.

G "L’Eglise catholique fait son possible pour avoir de bonnes relations avec Israël mais des rapports amicaux ne peuvent être construits que dans la réciprocité. Nous voyons que le pape a invité avec un grand sens de l’hospitalité un rabbin à notre synode et celui-ci, abusant de notre gentillesse, a attaqué à trois reprises Pie XII. Le rabbin peut dire ce qu’il souhaite, bien entendu, mais s’il est invité et qu’il parle de cette manière, il n’aide pas à améliorer nos relations".

Il a ajouté que les juifs sont "très divisés" sur Pie XII:

"Certains continuent d’attaquer l’Eglise catholique disant que le Christ était le fils d’un soldat et d’une prostituée, tandis que d’autres assurent que personne n’a sauvé autant de juifs que Pie XII."

Michel Janva

Vers un Irak sans chrétien ?

Vicaire provincial des dominicains du monde arabe, le père Jean-Jacques Pérennès livre son regard sur la situation des chrétiens d’Irak :

I "Les chrétiens irakiens sont victimes de violences et d’assassinats depuis plusieurs années. La nouveauté, c’est la perspective d’une partition de l’Irak. J’ai vu il y a quelques mois des cartes sur des murs d’administrations en Irak qui présentaient une zone chiite au sud, une zone sunnite au centre et le nord réservé aux Kurdes. […] On ne sait pas très bien formellement qui assassine. On parle habituellement de groupes de la mouvance d’al-Qaida, supposé proche des sunnites. Mais aujourd’hui des questions se posent à propos de groupes kurdes : est-ce que les Kurdes ne seraient pas en train de faire pression pour que la plaine de Ninive, majoritairement chrétienne, se trouve englobée dans un Irak effectivement coupé en trois, donc sans espace propre pour les chrétiens ? […]

Il y a eu, ce week-end, des départs massifs de chrétiens qui ont tout laissé, maisons et biens, parce que la situation devenait intenable. On estime que 1 300 familles sont ainsi parties, soit près de 6 000 personnes… […] Le drame, dans les processus d’immigration, ce sont les seuils. Il y a depuis longtemps des départs de chrétiens d’Orient, mais près de 6 000 d’un coup, c’est une ville entière ! C’est pour cela que je suis beaucoup plus inquiet. On estime que les chrétiens irakiens étaient environ 1 500 000 il y a quinze ans, 800 000 il y a quatre ans, et l’on parle de 400 000 aujourd’hui… […]

L’Union européenne a condamné avec des termes modérés. Elle se dit «vivement préoccupée» par la situation d’insécurité. C’est un euphémisme… Les Nations unies et les États-Unis demandent au gouvernement irakien de prendre des mesures plus importantes pour protéger les chrétiens. […] L’Occident ne mesure pas assez que ces chrétiens arabes sont là-bas chez eux ! Ils sont issus d’Églises apostoliques fondées par les apôtres. Ce sont des chrétiens qui prient en arabe, qui depuis deux mille ans ont gardé une grande tradition liturgique et patristique. C’est un trésor pour l’Église universelle. De plus, ils vivent en voisinage avec l’islam, un voisinage parfois problématique, mais qui ne l’a pas toujours été. L’enjeu de leur survie n’est donc pas simplement de maintenir une curiosité ethnographique : il y va de leur avenir. Mais leur présence est également un enjeu capital pour le monde musulman, qui, comme toute société, a besoin d’altérité pour ne pas s’enfermer : il est essentiel qu’il y ait une altérité possible dans le monde musulman."

Michel Janva

Le tribunal de Dijon fait taire les cloches d’une église

Le tribunal administratif de Dijon a ordonné vendredi à la commune de Saint-Apollinaire (Côte d’Or) de désactiver la sonnerie électrique de la cloche de son église, qui marquait toutes les heures de la journée, a indiqué aujourd’hui le maire, Rémi Delatte (UMP).

La commune avait décidé en 2003, à la suite d’une demande de la paroisse et d’habitants, d’électrifier le clocher du village, qui sonnait depuis toutes les heures entre 8 et 20H00. En 2004, un médecin de cette commune avait saisi le tribunal administratif pour réclamer la fin de ces sonneries, estimant que la population n’avait pas été consultée. Mais cette demande avait été déboutée, au vu d’une réunion de quartier, d’un vote à main levée et de communications dans la publication municipale.

Une deuxième requête a été déposée et le tribunal administratif a donné raison au praticien. Le maire a déclaré :

"Je ne veux pas polémiquer. Nous avons la possibilité de faire appel, nous allons voir avec le conseil municipal si c’est le cas. Notre slogan c’est l’esprit-village. J’attend donc de voir la réaction de la population de Saint-Apollinaire avant de me décider".

Michel Janva

15000 fidèles à Lisieux pour la béatification des époux Martin

Dscf1459 15.000 fidèles, dont Christine Boutin, ont assisté aujourd’hui à la béatification des parents de sainte Thérèse, Louis Martin et Zélie Guérin, à Lisieux. La cérémonie a été célébrée dans la basilique sainte Thérèse par le cardinal José Saraiva Martins, légat du pape et préfet émérite de la Congrégation pour les causes des saints. De nombreux fidèles étaient à l’extérieur, sous le soleil (voir le direct de KTO). A la fin du rite, par lequel le pape a inscrit les deux époux conjointement dans le livre des bienheureux, le cardinal portugais a rendu

Dscf1457 "grâce à Dieu pour ce témoignage exemplaire d’amour conjugal [qui peut] stimuler les foyers chrétiens dans la pratique intégrale des vertus chrétiennes comme il a stimulé le désir de sainteté chez Thérèse".

"je voudrais, en ce moment, que vous aussi pensiez à votre père et à votre mère et qu’ensemble nous remercions Dieu de nous avoir créés et fait chrétiens à travers l’amour conjugal de nos parents".

Dscf1456 Le cardinal Saraiva Martins a présenté [intégralité de l’homélie] les parents de sainte Thérèse comme

"un don pour les époux de tous âges par l’estime, le respect et l’harmonie avec lesquels ils se sont aimés pendant 19 ans".

"Le veuvage est toujours une condition difficile à accepter. Louis a vécu la perte de sa femme avec foi et générosité, préférant, à ses attraits personnels, le bien de ses enfants".

M Le jeune italien Pietro (6 ans) dont la guérison inexplicable, en 2002, a été attribuée à l’intercession des parents de sainte Thérèse a assisté ce dimanche à la cérémonie de béatification. Il était né avec une malformation aux poumons. Les médecins avaient déclaré qu’il ne pourrait survivre. Sa mère avait demandé sa guérison à Dieu par l’intercession de Louis et Zélie. Une commission scientifique a reconnu sa guérison comme inexplicable.

A Rome, Benoît XVI a présenté l’exemple d’amour et de foi des parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à tous les fidèles :

"En cette Journée mondiale des Missions, nous nous unissons particulièrement aux pèlerins réunis à Lisieux pour la béatification de Louis et de Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, la patronne des Missions. Par leur vie de couple exemplaire, ils ont annoncé l’Évangile du Christ. Ils ont vécu ardemment leur foi et l’ont transmise dans leur famille et dans leur entourage. Que leur prière commune soit source de joie et d’espérance pour tous les parents et toutes les familles."

Michel Janva

“Tout est politique mais la politique est à Dieu”

De Don Le Gall, modérateur général de la Cté St Martin, à propos de l’Evangile de ce jour :

"La subordination du chrétien au pouvoir civil se prolonge par la subordination du pouvoir civil à Dieu. Rien de plus logique : notre monde est orienté vers sa fin qui est le Dieu Transcendant de qui tout tire son origine et vers qui tout tend pour y trouver son achèvement. Il s’agit donc de subordination et non de soumission du temporel au Transcendant dont le « Royaume n’est pas de ce monde » (Jn, 19, 36). C’est à une véritable réordination du politique que Jésus invite. D’abord à titre personnel, dans la gestion de nos propres affaires, puis au titre de la polis, de la cité, en fonction des engagements politiques de chacun pour le Bien commun. Oui, avant même de penser à évangéliser nos hommes politiques, pensons à la gestion de notre vie personnelle qu’il nous faut redresser en la ré-orientant sur un spirituel qui prime. Spirituel d’abord pourrions-nous dire en appliquant à notre relation aux biens terrestres la foi que nous disons avoir en Jésus et aussi l’espérance qui nous fait désirer le ciel.

« Ils le laissent et ils s’en vont ». Cette description sèche de Matthieu s’oppose à ce qu’au début les pharisiens disaient du Christ « le vrai chemin de Dieu ». Cela nous invite à réfléchir sur le sens que nous donnons à notre quotidien : orienté vers le Père avec Jésus qui est la Voie ? Ou sans Lui, orienté vers d’autres biens éphémères ? A nous de nous approprier cet enseignement, en nous rappelant que, selon ces mêmes pharisiens, Jésus est le « Maître toujours vrai » ! Il nous faut donc « vouloir ce qu’Il veut », comme nous l’avons prié dans la Collecte. Ainsi ferons-nous nôtre l’exhortation de Paul « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu » !"

MJ

Pitoyable manifestation anticléricale à Toulouse

L’abbé Franck Touzet, membre de l’Opus Dei, nommé cet été au diocèse de Toulouse, et pour la première fois dans une paroisse en France, a célébré dimanche sa première messe devant quelque 500 fidèles.

Une trentaine [sic ! pas plus] de manifestants d’extrême gauche ont perturbé par des cris l’arrivée de paroissiens venus assister à la messe. Ridicule.

MJ

Béatification des parents de Ste Thérèse de Lisieux

M La béatification aujourd’hui des parents de sainte Thérèse est le fruit d’un long parcours. En 1941, les lettres de Zélie sont publiées et la font connaître. En 1946, les parents Martin acquièrent une notoriété mondiale avec la publication d’Histoire d’une famille, du P. Stéphane Piat, franciscain, traduite en plusieurs langues. L’année 1957 voit l’ouverture des procès de Louis et de Zélie. En 1971, les deux causes sont réunies en une seule et étudiées à Rome. En 1994, Jean-Paul II signe les décrets d’héroïcité de leurs vertus, en tant que laïcs, père et mère de famille, les proclamant « vénérables ».

Le 10 juin 2003, le cardinal Tettamanzi, archevêque de Milan, reconnaît un miracle attribué à Louis et Zélie. Pietro Schiliro né le 25 mai 2002 avec de graves problèmes respiratoires passe 40 jours entre la vie et la mort. Ses parents décident de faire baptiser leur enfant en danger de mort imminente. Le père carme qui le baptise suggère aux parents de prier les parents Martin qui ont perdu 4 enfants. Le 29 juin, jour de la St Pierre, c’est l’annonce de l’amélioration imprévue du nouveau-né. Le 27 juillet, Pietro est rendu à ses parents, en parfaite santé. Le dossier médical comportant 1 400 pages est envoyé à Rome. Cette guérison est reconnue comme miracle le 3 juillet 2008, par Benoît XVI.

T Cette béatification montre que la sainteté n’est pas l’exclusivité des religieux et religieuses, les couples y sont également invités. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Docteur de l’Eglise, a écrit :

"Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du ciel que de la terre".

Quand Thérèse Martin naît, le 2 janvier 1873, Zélie, sa mère, a déjà 42 ans et Louis, son père, 50 ans. Zélie meurt 4 ans et 1/2 après la naissance de Thérèse. Leur sainteté n’a pas commencé avec la naissance de leur plus jeune fille. Ses lettres échangées avec Louis, son mari, révèlent la profonde affection qui unit le couple. Les époux consacrent un temps quotidien à la prière partagée. Tout en conservant son engagement professionnel elle met au monde 9 enfants. Les deux époux furent confrontés à la mort en bas âge de 4 d’entre eux. Ils ont transmis à leurs 5 autres filles une foi paisible, humble et ardente. Zélie a parlé dans ses lettres de son douloureux combat contre le cancer qui l’emporte, à 46 ans, le 28 août 1877.

M_2 Louis, horloger-bijoutier à Alençon, fréquentait un cercle qui réfléchissait aux obligations sociales des employeurs. Après son mariage, il quittera son métier d’horloger pour seconder Zélie dans la direction de la fabrique. Veuf à 54 ans, il se révèle père attentif à chacune de ses filles, bientôt prêt à consentir à leur projet de vie religieuse.

A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle, Louis et Zélie ont fait de leur vie quotidienne quelque chose d’héroïque et de l’héroïsme quelque chose de quotidien. Ils constituent donc un point de repère pour les époux et pour chaque famille chrétienne.

Michel Janva

Crise financière, crise conjoncturelle ou crise structurelle ?

EEuropae Gentes organise une conférence publique à la mairie de Versailles mardi 21 octobre à 20h30 sur le thème : Crise financière, crise conjoncturelle ou crise structurelle ? Avec la participation de Janpier Dutrieux, économiste, membre de l’Alliance Sociale, auteur de Les ouvriers de la onzième heure, Principes d’une réforme financière et institutionnelle.

Face à la crise financière qui démontre les limites de la mondialisation et d’un système financier basé sur la cupidité et l’absence de vue à long terme, existe-t-il une solution éthique soucieuse du bien commun et de la personne ?

Michel Janva

Ceux qui ont sifflé la Marseillaise au Stade de France se sentent-ils français ?

51mb2dgybl__sl500_aa240_Une partie de la réponse se trouve dans les propos de Iannis Roder professeur d’histoire dans un collège ZEP de Seine-Saint-Denis et auteur d’un livre-témoignage (Tableau noir, la défaite de l’école) dans Le Parisien :

Images" Dans mon collège, de très nombreux élèves, une quinzaine par classe environ, expriment une volonté affichée de désaffiliation nationale. Ils portent des sweat-shirts aux couleurs du Maroc, écrivent Algérie en force sur leur trousse, disent que la Marseillaise, que je leur fais apprendre en 4ème , n’est pas leur hymne, ou que ça sert à rien. Ils ont un vrai problème de positionnement identitaire : pas question d’apparaître français. Pour certains, être céfran, c’est la honte, c’est être un bouffon, un bolos (quelqu’un qui a peur), voire un jambon-beurre. Tous ou presque mais pas les Asiatiques préfèrent revendiquer la nationalité d’origine de leur famille, même lointaine. La France, ce n’est pas leur patrie, mais un pays dans lequel ils vivent, une nationalité administrative, juste des papiers. Bref, ils ne se sentent pas français (…) Je me souviens que, lors d’un devoir d’éducation civique, une photo de trois joueurs Zidane, Karembeu, Petit était accompagnée de cette question : En quoi l’équipe de France témoigne-t-elle de la diversité de la population française ? Beaucoup m’ont répondu : Il y a un Arabe, un Noir et un Français… Seul le Blanc était considéré comme Français, alors que tous portaient le maillot tricolore."

Philippe Carhon

L’Italie : un pays de barbares ?

Le célèbre écrivain italien Claudio Magris a réclamé jeudi des excuses au président Nicolas Sarkozy qui a "insulté" l’Italie en la faisant passer pour "un pays de barbares" avec son refus d’extrader l’ex-terroriste des Brigades rouges Marina Petrella en raison de sa santé.

Dans une lettre ouverte adressée à Silvio Berlusconi et publiée à la Une du Corriere della Sera sous le titre: "Nous ne sommes pas un pays de barbares", il déclare :

"Je n’ai pas voté pour vous, ni pour votre parti mais vous avez été élu démocratiquement pour diriger le pays et protéger le bien et l’honneur de l’Italie. En conséquence, je vous demande d’exiger du président Sarkozy des excuses formelles pour la gifle et l’offense qu’il a infligées à l’Italie avec les motivations avancées pour refuser l’extradition de Marina Petrella, terroriste condamnée en Italie pour homicides et en cavale à l’étranger, en France (…) Le président Sarkozy a implicitement proclamé que l’Italie n’est pas un pays de droit mais un pays barbare où l’on ne respecte pas les droits humains essentiels, où l’on ne soigne pas les détenus malades, où on les torture peut être comme à Guantanamo (…) C’est une insulte à notre pays et donc à celui qui le gouverne."

Philippe Carhon

Marseillaise sifflée : réaction de Bernard Antony

Lu sur le blog de Bernard Antony :

"On comprend que la classe politique et tous les principaux candidats aux élections présidentielles ne veuillent plus entendre les sifflets des supporters tunisiens, et maghrébins en général, conspuant notre hymne national. Cet hourvari est en effet la révélation de la libanisation inéluctable à laquelle a conduit la perte générale de fierté de l’ensemble de la nation française.
Les sifflets de ces jeunes musulmans à carte d’identité française manifestent notamment deux choses :
1) L’échec d’une fausse éducation anti-nationale (…) 2) Les résultats de la politique d’encouragement à l’islamisation de notre pays (…)

La haine contre la France montant sur notre sol dans certains groupes de population n’a pas de justification. Il n’y a aucune raison que les jeunes d’origine maghrébine n’aient pas dans leur ensemble le comportement globalement parfait des jeunes d’origine indochinoise dont les familles sont arrivées plus récemment encore, après avoir réchappé aux massacres et aux génocides perpétrés par les communistes.
Bien des cités françaises ne sont certes pas toujours des endroits idylliques. Mais leur tristesse vient surtout de ce qu’elles sont dégradées systématiquement.
Dans de pareils ensembles, dans toute l’Europe de l’Est, les peuples slaves vivent très paisiblement (…) Je propose donc comme première mesure civique que sur chaque billet vendu pour les matchs de foot, deux euros aillent aux caisses de secours et de solidarité pour les familles des soldats, gendarmes et policiers français morts pour la France."

Philippe Carhon

Installation canonique des curés dans leur église paroissiale

Mgr Le Vert, évêque de Quimper et Léon, a décidé de renouer avec la tradition de l’installation canonique des curés dans leur église paroissiale :

"C’était au tour de Saint-Louis de Brest, en ce dimanche 12 octobre, de recevoir les deux prêtres que l’Église lui donne (…) Splendide cérémonie : on lit les lettres de mission, les deux nouveaux prêtres disent le Credo et proclament leur foi dans le magistère et la tradition de l’Église, dans la communion au pape ; puis il y a la désignation du siège, la réception des clés de l’église, de la chasuble, de l’offrande du peuple chrétien, et la remise de la Parole de Dieu « à proclamer à temps et à contre temps ». Jusqu’à la remise d’une croix aux servants d’autel par dizaines qui se voient officiellement confirmés dans leur mission auprès des prêtres à l’autel."

Mgr Le Vert a justifié tout simplement ces cérémonie par des mots très simples et très justes :

Le_vert_2" Installer de nouveaux prêtres dans un ensemble paroissial, c’est l’occasion de rappeler à tous leur mission : annoncer l’Evangile (…) présider à la profession de foi et à sa transmission à tous les âges ; exercer la mission de sanctification du peuple chrétien (…) et enfin, exercer la responsabilité finale sur la portion du peuple de Dieu qui vous est confiée et pour laquelle vous aurez à prendre les décisions nécessaires pour faire progresser la charité (…)

L’Église n’est pas là pour notre confort. L’Église a une mission et un devoir : annoncer la Bonne Nouvelle à l’humanité entière. C’est pour accomplir cette mission et ce devoir qu’elle se réunit et qu’elle reçoit des prêtres, pour qu’ensemble, fidèles et prêtres annoncent le Christ (…)

c’est aussi nous rendre compte toujours plus, comme nous le disait le Pape Benoît XVI à Lourdes, que « le sacerdoce est indispensable à l’Église, dans l’intérêt même du laïcat. Les prêtres sont un don de Dieu pour l’Église ». En priant pour les vocations ce matin, pour que les jeunes qui sont appelés par le Seigneur entendent et répondent favorablement à cet appel, nous prions pour l’avenir de nos communautés chrétiennes, pour que plus tard, d’autres prêtres viennent prendre la relève de ceux qui vous sont donnés ce matin. Et j’invite les jeunes ici présents à se poser la question de ce qu’ils veulent faire de leur vie (…)"

Philippe Carhon

Après les débats truqués de France 2, voilà les reportages bidons de TF1

A2ik2w5caxg1y7lcahi44p1cageap0eca9aLe moral des téléspectateurs va-t-il s’écrouler aussi vite que la Bourse ? Après les soupçons portant sur un débat de France 2, voici désormais TF1 pris la main dans le sac avec un reportage bidon au 13 heures.

Le reportage diffusé le 1er octobre, consacré au marché immobilier montrait un jeune homme en quête d’une première acquisition immobilière à Rennes. Or, selon le site ACRIMED, ce soit-disant jeune acheteur était en fait un agent immobilier, jouant un rôle devant un autre agent immobilier. Qui plus est, les deux hommes seraient de la même agence, l’agent immobilier étant le patron du faux acheteur. Le CSA s’est emparé de l’affaire qui est désormais en cours d’instruction.

Après l’affaire de l’annonce, erronée, de la mort d’un enfant par la journaliste Florence Schaal, cela commence à faire beaucoup pour TF1. Quelques cours de déontologie pourraient y remédier…

Philippe Carhon

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