Pilleurs d’églises
8 personnes ont été mises en examen à Clermont-Ferrand et 3 d’entre elles ont été écrouées dans le cadre du démantèlement d’un réseau de pilleurs d’églises. Quelque 500 statues, ciboires, calices et autres objets religieux ont été saisis lors de perquisitions aux domiciles des membres présumés du réseau, dans le Var, les Alpes-Maritimes, le Gers et à Paris. Plusieurs mis en examen sont antiquaires ou brocanteurs, d’autres étaient chargés des vols ou de l’écoulement des marchandises volées dont certaines ont été exportées vers les Etats-Unis.
Parmi les objets religieux saisis figurent notamment une pietà en bois, volée début 2007 dans l’église de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme), ainsi que des objets de culte dérobés dans la cathédrale de Poitiers en 2004.
Internet : l’oeil de Sarkozy
Nicolas Princen, 24 ans, diplômé de l’Ecole Normale et de HEC, est la dernière recrue de l’Elysée. Sa mission : être une sorte de veille sur Internet, en surveillant tout ce qui fait buzz au sujet du président de la République (le Salon de l’Agriculture est passé par là) pour alerter au plus vite les conseillers du président et préparer la réponse.
On lui souhaite bien du plaisir.
Le trésor des chrétiens du Liban
Sous la plume de Maroun Charbel dans Présent :
"Dimanche le Liban chrétien catholique a fêté les Rameaux en de longues processions dans les quartiers des villes et des villages du pays. Il y avait quelque chose d’héroïque chez ces pères et ces mères qui avaient endimanché leurs petits, décoré leurs cierges de rubans et de faveurs alors que rien ne se prête à la fête et que les rangs des familles sont de plus en plus clairsemés. […] A côté de moi, un ancien de la paroisse marchait tenant son cierge comme on tient un trophée.
«Voyez-vous mon petit (!) ce que nous faisons là est tout notre trésor ! même à Paris ils ne peuvent le faire librement. C’est notre trésor à nous Chrétiens du Liban. Je ne l’échangerais contre rien d’autre.»"
Morale, identité et religion sont-elles liées ?
Les Québécois pensent majoritairement qu’ils ont perdu leurs valeurs morales depuis qu’ils ont délaissé la pratique religieuse, selon un sondage. Alors que les trois quarts des catholiques se disent non pratiquants, 2 sur 3 sont d’avis qu’après avoir déserté les églises, la société québécoise est en panne de valeurs. Près de la moitié pensent aussi que le Québec a perdu une partie de son identité culturelle en désertant les églises.
Bioéthique : que pensent les jeunes doctorants ?
L’Académie de médecine s’est associée à l’Institut du droit de la famille et du patrimoine pour réaliser une enquête sur certaines techniques de procréation auprès de jeunes doctorants en droit, en biologie, en sciences humaines, en médecine, ainsi qu’à des élèves sages-femmes. L’objectif était de connaître le point de vue de tous ceux qui représentent l’avenir. Résultats :
- 25% estiment que l’AMP devrait être accessible aux femmes homosexuelles et 1 sur 6 estime que ces techniques pourraient s’appliquer à des femmes vivant seules.
- Près de 10% s’avèrent opposés à toute assistance médicale à la procréation.
- Une minorité considère le très jeune embryon comme un patient (donc comme une personne) et accorde logiquement la même valeur à un embryon de 3 jours, un fœtus de 4 mois et un nouveau-né.
- La grande majorité ne considère absolument pas l’embryon comme une personne. La création d’un embryon dans un but de recherche n’est pas plébiscitée, mais près d’un tiers des personnes déclarent ne pas y être opposées.
- la pratique des mères porteuses ne rencontre pas l’adhésion de la majorité, qui estime qu’il s’agit d’une dérive mercantile de la procréation. Une petite minorité plaide pour, à condition qu’elle soit encadrée par la loi et limitée à des indications médicales bien précises.
- Deux tiers sont opposés à la levée de l’anonymat du don de gamètes.
Doit-on aimer les vieux ou tuer les inutiles?
Depuis plusieurs jours circulent ces extraits d’un livre de Jacques Attali, ex-conseiller de François Miterrand et aujourd’hui chargé par Nicolas Sarkozy d’une commission sur les freins de la croissance. L’inquiétude peut grandir si l’on met en parallèle ces citations et la tâche qui lui est assignée :
"Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne
produit et il coûte alors cher à la société ; il est bien préférable
que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle ne se
détériore progressivement.
""On pourrait accepter l’idée d’allongement
de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de
créer ainsi un marché."
"Je crois que dans la logique même du système
industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de
la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du
pouvoir."
"L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos
sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique
socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique
socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le
suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est
donc une valeur absolue dans ce type de société."
"L’euthanasie
deviendra un instrument essentiel de gouvernement".
Quel contraste avec Jean-Paul II qui s’adressait avec tant d’amour aux personnes âgées lors du grand Jubilé de l’an 2000 :
"Chères personnes âgées, l’Eglise vous regarde avec amour et confiance, s’engageant pour favoriser la réalisation d’un contexte humain, social et spirituel au sein duquel chaque personne peut vivre pleinement et dignement cette étape importante de sa propre vie (…) Précisément en tant que personnes du troisième âge, vous avez une contribution spécifique à offrir pour le développement d’une authentique "culture de la vie" – vous avez, nous avons, car moi aussi j’appartiens à votre génération -, en témoignant que chaque moment de l’existence est un don de Dieu et chaque saison de la vie humaine possède ses richesses spécifiques à mettre à la disposition de tous.
Vous même vous pouvez faire l’expérience de la façon dont le temps qui passe sans le souci de nombreuses activités peut favoriser une réflexion plus approfondie et un dialogue plus constant avec Dieu dans la prière. Votre maturité vous pousse en outre à partage avec les plus jeunes la sagesse acquise avec l’expérience, en les soutenant dans la difficulté de grandir et en leur consacrant du temps et de l’attention au moment où ils s’ouvrent à l’avenir et cherchent leur voie dans la vie. Vous pouvez accomplir pour eux une tâche vraiment précieuse.
Très chers frères et sœurs! L’Église vous considère avec une grande estime et confiance. L’Église a besoin de vous! Mais la société civile a également besoin de vous!".
Et ce même grand Pape percevait déjà en 1999 ce danger qui menaçait les personnes dites du "troisième âge", considérée pour leur seule "valeur travail", fondement de l’économie qui gouverne notre monde :
"Si l’on s’arrête un instant pour analyser la situation actuelle, on constate que chez quelques peuples la vieillesse
est estimée et valorisée; chez d’autres, au contraire, elle l’est beaucoup moins à cause d’une mentalité qui prône l’utilité
immédiate et la productivité de l’homme. Une telle attitude amène souvent à déprécier ce qu’on appelle le troisième ou le
quatrième âge, et les personnes âgées elles-mêmes en viennent à se demander si leur existence est encore utile.
Avec une insistance croissante, on va jusqu’à proposer l’euthanasie
pour résoudre les situations difficiles. Malheureusement, ces
derniers temps, le concept d’euthanasie a perdu peu à peu, pour
beaucoup de gens, la connotation d’horreur qu’elle suscite
naturellement lorsqu’on est sensible au respect de la vie. Il peut
arriver, il est vrai, que, dans les cas de maladies graves
accompagnées de souffrances insupportables, les personnes éprouvées
soient poussées à l’exaspération, et leurs proches ou
ceux qui sont chargés de les soigner peuvent se sentir enclins, par une
compassion mal comprise, à tenir pour raisonnable la
solution de la “ mort douce ”.
A ce propos, il faut rappeler que la loi
morale permet de renoncer à ce qu’on appelle “
acharnement thérapeutique ” (15) et qu’elle réclame seulement les soins
qui entrent dans les exigences normales de l’assistance
médicale, laquelle est surtout destinée, dans les maladies incurables,
à alléger la douleur. Mais toute autre est l’euthanasie,
entendue comme provocation directe de la mort! Malgré les intentions et
les circonstances, elle demeure un acte
intrinsèquement mauvais, une violation de la loi divine, une offense à
la dignité de la personne
humaine.Il est urgent de se replacer dans la perspective juste qui consiste
à considérer la vie dans son ensemble. Et cette
perspective juste, c’est l’éternité, dont la vie, dans chacune de ses
étapes, est une préparation significative. Le temps de la
vieillesse, lui aussi, a son rôle à jouer dans ce processus de
maturation progressive de l’être humain en marche vers l’éternité.
De cette maturation, tout le groupe social auquel appartient la
personne âgée ne pourra que tirer profit".
Il est temps de construire la civilisation de l’Amour !
Le satanisme, une grave réalité en France
Lu dans Présent, sous la plume de Caroline Parmentier :
"Dans un document de travail préparatoire au rapport annuel de la Mission, qui doit être remis au Premier ministre début avril, […] [l]a Miviludes évalue à 25000 personnes le nombre d’adeptes en contact avec le satanisme «toutes branches et chapelles confondues». Dont 80% de moins de 21 ans. En 2007, 97 cas de profanations considérées comme lucifériennes ont été signalés […]. Les profanations de cimetières à caractère satanique connaissent une augmentation de 300% sur les trois dernières années. En 2007, des vagues de profanations ont touché la Bretagne, la Marne et le centre-ville de Toulouse.
Ces pratiques sataniques s’accompagnent, selon la Miviludes, d’une «augmentation des suicides chez les jeunes», de «conduites déviantes (scarifications), d’incitations à la haine raciale, d’actes de barbarie, notamment à l‘égard d’animaux»."
Cette réalité poussera-t-elle le gouvernement à prendre des mesures ? Comme, par exemple, interdire les prochains blasphèmes sur scène de Madonna ?
Affaire Sébire : Mgr Dominique Rey réagit
Extraits de la déclaration de l’évêque de Fréjus-Toulon :
"La vie d’un être humain est inviolable à chacune de ses étapes et en toutes situations. Un être humain ne peut jamais perdre sa dignité, quelles que soient ses conditions physiques ou psychiques. […] «La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée est une société cruelle et inhumaine.», nous dit avec profondeur Benoît XVI dans sa dernière encyclique (Spe salvi n. 38).
La loi Leonetti, qui prohibe avec justesse la mort provoquée délibérément aussi bien que l’acharnement thérapeutique, insiste également sur la nécessité de développer une "culture palliative". Le soulagement des souffrances, qui requiert parfois des phases de sédation pharmaco-induites que les spécialistes de la douleur manient avec compétence, ainsi que l’accompagnement humain, psychologique et spirituel des patients, sont des enjeux aussi nobles et essentiels que les interventions thérapeutiques proprement dites. C’est bien ce qui est proposé à Madame Sébire pour ne pas tomber dans une attitude d’abandon à son égard. A ce propos, il est indispensable que la France poursuive ses efforts de formation en direction des professionnels du soin, en particulier des jeunes, afin qu’ils sachent toujours mieux accomplir ces tâches difficiles qui nécessitent de solides qualités humaines et médicales.
Nous le savons, l’acceptation légale du meurtre volontaire d’un malade de la part des médecins et de la société ferait vaciller les principes fondamentaux de la coexistence civile comme les dérives observées le montrent dans les rares pays qui se sont engagés dans cette voie."
Michel Janva (pour plus d’informations sur la fin de vie, lire SOS Fin de vie)
La droite devrait gouverner à droite
Arnaud Folch fait le même constat sur le blog de Valeurs Actuelles :
"Quand donc la droite finira-t-elle d’avoir peur de son ombre ? Et, pour toute nourriture idéologique, de manger son chapeau ?"
MJ
Face aux idéologues de l’évolution
Daoudal nous informait des déclarations surprenantes du nouveau titulaire de la chaire de paléontologie humaine au Collège de France, le professeur Michel Brunet :
"Le vote des professeurs du Collège de France [affirmant leur opposition à toute théorie opposée à l’évolutionisme] entre à la fois dans la tradition naturaliste du Collège et est aussi un signe très fort à l‘égard des courants de pensée qui reprennent des idées moyenâgeuses. Il y a un courant créationniste très fort sur le continent nord-américain et il se révèle qu’il existe chez nous. L’homme est un mammifère parmi d’autres. Ce qui nous distingue, c’est le développement quantitatif, mais surtout qualitatif de notre cerveau. […] l’évolution n’est pas une théorie, mais un fait qui a été démontré scientifiquement […] [face au créationnisme dont] l’influence est dangereuse, il vaut mieux faire de la prophylaxie que du curatif".
Rémi Fontaine remet les pendules à l’heure (article en accès libre) en déclarant
"irrationnelle et indémontrée la lecture matérialiste et réductionniste que fait Darwin de l’histoire du vivant, laquelle s’apparente plus au mythe idéologique qu‘à la théorie scientifique. En crise depuis plus d’un siècle, faute des fameux «chaînons manquants», elle demeure incapable de contredire scientifiquement la lecture créationniste (d’un autre ordre) de la Genèse, laquelle est confortée au demeurant par la philosophie pérenne (avec sa distinction hylemorphiste : matière-forme) : la création touche au niveau de l’être (et non du devenir), la forme étant principe de détermination (acte de la matière), fondement de la différence spécifique et par suite des espèces… La difficulté ne vient pas de la Bible mais d’un problème scientifico-scientiste : «Les objections contre la théorie de l‘évolution s‘élèvent aujourd’hui bien moins du côté théologique que du côté scientifique», relevait il y a peu le cardinal Schönborn […]
L’humanité n’a pas attendu le troisième millénaire ni même le Moyen Age pour savoir que la forme où l’âme de l’homme précisément ne peut être tirée de la matière, puisque capable d’opérations étrangères à celle-ci. L’homme descend de Dieu et non du singe : «Si le corps humain tient son origine de la matière vivante qui lui préexiste, l‘âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu», rappelait Jean-Paul II après Pie XII (dans Humani generis). Avec ce vote du Collège de France et sa justification par Brunet, nous sommes au cœur de ce que Benoît XVI dénonce dans le fameux discours de Ratisbonne : une raison sourde au divin qui se dévoie dans l’idéologie et le retour au mythe".
La théorie de Darwin, une idéologie ? Le cardinal Schönbörn l’affirme :
"Le biologiste moderne est libre de définir sa science avec des règles aussi étroites qu’il le trouve utile pour obtenir un certain genre de connaissance. Mais il ne peut pas ensuite faire demi-tour et nous demander, à nous qui ne sommes pas contraints par son auto-limitation méthodologique, d’ignorer les vérités évidentes de la réalité… L’Evolution dans le sens néo-darwinien d’un processus sans guide et sans plan, formé de variations aléatoires et de sélection naturelle, ne peut être vraie… Tout système de pensée qui nie ou cherche à esquiver les preuves écrasantes d’une intention [“design” en anglais] à l’œuvre en biologie, constitue une idéologie et non une science."
Qu’attend la droite pour s’ouvrir à droite ?
Ivan Rioufol y va de son commentaire :
"L’échec de l’ouverture à gauche se confirme, à l’issue du second tour des municipales. Loin d’avoir affaibli le parti socialiste, la stratégie de Nicolas Sarkozy a renforcé l’opposition et démobilisé la majorité. […] Une partie de l’électorat de Nicolas Sarkozy, en n’allant pas voter, a fait connaître sa déception devant des promesses non tenues du candidat à la présidentielle. […] La gauche estime que seul le pouvoir d’achat obsède les électeurs. […] Mais lire, par exemple, les commentaires sur ce blog, ouvert à tous, permet de mesurer l’importance des questions liées à l’identité nationale, à l’immigration, à la place de l’islam, à la cohabitation des cultures, à l’avenir de la France. Autant de sujets généralement occultés alors qu’ils sont, au delà de ce lieu de débats, au cœur des interrogations de bien des gens. Qu’attend la droite pour écouter ces inquiétudes? Elles expliquent pour beaucoup le découragement des Français."
Cantonales : la progression continue de la gauche
La veille des cantonales de 1998, la gauche ne contrôlait que 24 départements ; à l’issue du scrutin, elle en détenait 35. En 2001, elle en avait conquis 6 de plus et, en 2004, 12 autres, avant de perdre celui de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2006.
Dimanche soir, elle en a eu 8 de plus. Le tout en renforçant sa majorité (Doubs, Essonne, Oise, Drôme…) et même en raflant, à la barbe des communistes, le département de la Seine-Saint-Denis. La gauche a conquis l’Allier, l’Ain, la Corrèze, l’Indre-et-Loire, les Deux-Sèvres, le Lot-et-Garonne, la Somme et le Val-d’Oise. Et ce n’est peut-être pas fini.
Le «troisième tour» pourrait réserver quelques surprises, puisque le résultat est très serré dans plusieurs départements comme l’Aveyron, la Côte-d’Or, la Moselle, la Loire, le Jura, les Pyrénées-Atlantiques, le Rhône ou la Vienne. L’incertitude sur le vote de certains élus centristes lors de l’élection du président du conseil général pourrait permettre à la gauche d’améliorer son palmarès. Par exemple, dans l’Aveyron, tout dépendra du vote des 4 élus MoDem ou sans étiquette.
Fin de crise en Belgique ?
Un accord a été conclu ce matin en Belgique sur le programme du gouvernement de coalition que doit diriger à partir de jeudi le flamand Yves Leterme. Le texte adopté trace les grandes lignes du programme d’une équipe qui voit le jour plus de neuf mois après les élections législatives. Les dernières discussions ont porté sur les politiques migratoire, sociale, en matière de justice et de soins de santé. D’ici à la prestation de serment d’Yves Leterme et de ses ministres, jeudi matin au Palais royal, il reste aux président des cinq partis à s’entendre sur la répartition des portefeuilles.
L’accord de gouvernement laisse entièrement de côté les problèmes entre les néerlandophones (60% des 10,5 millions de Belges), qui réclament une plus grande autonomie pour la région flamande, et les francophones (40%), qui souhaitent que l’Etat fédéral continue à tenir un rôle central dans l’organisation du pays. Ces dossiers, qui ont empêché la formation d’un gouvernement durant plus d’un semestre, ont été renvoyés à des négociations sensées aboutir d’ici à la mi-juillet.
Sans la droite nationale, la droite condamnée à l’impuissance
Jean-François Touzé tire les conséquences du second tour :
"La première est que la gauche et l’extrême gauche, l’une faisant à l’autre la courte échelle et réciproquement, constituent une menace que nous ne devons pas négliger. Je suis de ceux qui pensent que la France et l’Europe ne se relèveraient pas d’une nouvelle expérience socialiste, surtout si elle devait être menée sous le regard vigilant de la LCR.
La deuxième est que l’UMP, comme jadis le RPR, continue de se voiler la face pour ne pas voir que seule la reconnaissance de la droite nationale, de ses propositions, de ses principes et de ses valeurs, est de nature à rendre confiance à son électorat, un électorat si proche du nôtre qu’il lui arrive de se confondre, comme on a pu le voir au printemps dernier. […]
Pour la droite nationale, une page est tournée. Et rien de ce qui était dans cette page ne se rouvrira."
La révolution conservatrice impossible
Extraits de l’analyse de Christian Vanneste :
"la gauche de la démagogie et du laxisme, de la destruction de la famille condamne notre société à mort comme la droite idéologique en incarne la résilience. La révolution conservatrice qui s’est propagée comme une onde dans le monde à partir du redressement national opéré par M. Thatcher n’a jamais vraiment atteint la France. C’est la raison de ses médiocres performances. Le vote des français est de ce point de vue un contre-sens, qui va affaiblir notre pays puisqu’il va permettre à de nouvelles collectivités territoriales de contrarier la nécessaire baisse de la dépense publique et des prélèvements obligatoires. Mais cela est trop compliqué pour les journalistes télévisuels plus soucieux de petites phrases, de dérapages verbaux, et fascinés par les non-événements de Dallas sur Seine."
Journalistes plus à gauche qu’objectifs :
"Cela commence par des mots qu’on laisse passer dans un sens alors qu’on les censurerait dans l’autre : «personnage», «controversés», «sulfureux», «délinquant». Cela continue avec des questions qui sont comme par hasard celles que souhaite entendre l’adversaire : Allez-vous faire alliance avec le Front National demande-t-on à un candidat qui ne l’a jamais fait. On ne rappelle pas ce point, de même qu’on oublie d’interroger l’autre candidat sur son alliance avec le Parti Communiste. Cela ne manque pas de saveur à l’heure où l’une des dernières dictatures communistes avec la Corée du Nord, Cuba et le Vietnam réprime les tibétains. Faut-il rappeler que ceux qui se réclament d’un parti qui fut associé à l’une des pires entreprises totalitaires du XXème siècle siègent dans la majorité municipale ?"
La complaisance de l’UE vis-à-vis de la Chine
L’actualité tibétaine fait la une. Tout le monde sait que la Chine opprime le Tibet. Tout le monde ? Non : l’Union européenne fait comme s’il s’agissait de deux partenaires égaux, avec des déclarations du type "les 2 au fond, cessez de vous chamailler". Pire, la Commission européenne a mis brusquement fin à son partenariat avec une ONG humanitaire qui avait des liens avec le Dalaï Lama, et lui réclame le remboursement d’environ 3M€. Cette rupture du partenariat a suivi de 2 mois la signature d’un "partenariat stratégique" de l’UE avec la République populaire.
Jeudi 27 mars à 19h près de l’ambassade de Chine (avenue George V, Paris 8ème), une manifestation est organisée par Chrétienté Solidarité.
Le 26 avril, tous chez Auchan pour la Fondation Lejeune!
On l’apprend sur le site des Manants du Roi :
"Le
samedi 26 avril 2008 la Fondation Jérôme Lejeune organise une grande
journée nationale au profit de la recherche sur la trisomie 21, en
partenariat avec « Auchan » et la « Fédération Françaises des Véhicules
d’Epoque »…
Vingt
et un « Hypermarchés Auchan », en France, accueilleront chacun sur leur
parking entre 30 et 40 voitures anciennes et véhicules d’exception…
Les collectionneurs présents vous proposeront une promenade dans la
voiture de votre choix pour 5 euros. Les sommes récoltées seront
intégralement reversées à la Fondation Jérôme Lejeune pour le
financement de « Cible 21 »
Soyez nombreux le samedi 26 avril 2008 à faire une promenade en voiture ancienne, une promenade qui aura du cœur !
Pour participer et aider les équipes locales : contactez Olivier Roubaud au : 01 44 49 73 42"
Traité de Lisbonne : la Pologne sème la panique
Le PiS, avec plus d’un tiers des sièges à la Diète polonaise, est en mesure de bloquer la ratification de Lisbonne par voie parlementaire. Or ses dirigeants disent qu’ils ne le voteront que s’il est accompagné d’un préambule réaffirmant la souveraineté polonaise. Si l’obstacle persistait, le premier ministre libéral Donald Tusk s’est dit prêt à recourir à un référendum. Que n’a-t-il pas dit : ses collègues européens se sont affolés, car cela pourrait déclencher des appels pour des plébiscites similaires dans d’autres pays de l’UE. Commentaire d’Henri Védas :
"Les dirigeants des pays des l’UE se comportent réellement comme les membres d’un cartel, s’entendant contre leurs peuples".
Andorre et l’Eglise catholique
Le Saint-Siège et la Principauté d’Andorre ont signé un accord qui "consolide les liens antérieurs et traditionnels de collaboration existants entre les deux parties". La note rappelle que
"l’Andorre a toujours maintenu une relation spéciale avec l’Eglise catholique, En 1993, la Principauté s’est dotée d’une Constitution qui maintient en vigueur le système de co-principauté qui remonte à 1278… Les co-princes que sont l’évêque du diocèse espagnol de Urgell et le Président de la République française, accomplissent de façon conjointe et indivisible les fonctions de chef de l’Etat".
L’accord signé se compose d’un préambule et de 16 articles, divisés en six parties qui concernent les domaines suivants : l’évêque d’Urgell, le statut juridique de l’Eglise catholique en Andorre, le mariage canonique, l’enseignement de la religion dans les écoles, le système économique de l’Eglise catholique en Andorre.
Strasbourg veut faire dissidence
Le vainqueur des élections municipales à Strasbourg, le socialiste Roland Ries, a expliqué :
"J’ai le projet fort de créer un vrai eurodistrict, un district européen à statut juridique et fiscal particulier qui accueillerait de grandes institutions européennes et les sièges sociaux de grands groupes européens. Le district bénéficierait d’un statut d’extraterritorialité".
Nicolas Dupont-Aignan demande un changement de politique
Nicolas Dupont-Aignan, meilleur élu de droite (79,7% à Yerres), a réclamé du changement :
"N’en déplaise aux centristes, l’orientation de la politique gouvernementale ne pèche pas par un défaut de politique libérale-européenne, mais au contraire par un manque de rééquilibrage au profit d’une ligne nationale, républicaine, et sociale. C’est sur cette ligne que Nicolas Sarkozy a séduit l’électorat populaire en 2007, électorat qui lui a fait logiquement défaut après l’aveu d’impuissance sur le pouvoir d’achat, l’Europe et la croissance".
L’impasse des candidats UMP
Extrait de l’analyse de Polemia :
"La chute de Nicolas Sarkozy dans l’opinion plombe ses candidats : le krach électoral municipal fait écho au krach médiatique du président […] Les candidats UMP […] étaient sans argument pour mobiliser les abstentionnistes de droite : d’abord, parce que beaucoup pouvaient légitimement ressentir le sentiment d’avoir été trompés ; ensuite, parce que les ressorts habituels de la mobilisation de la droite au deuxième tour étaient cassés. Comment évoquer le «péril communiste» […] alors même que, face au Front national qui «a empoisonné la vie politique» (selon la formule de Nicolas Sarkozy à Toulon le 11 mars 2008), le parti communiste a été intégré à «l’arc républicain» ? et que, contre toute vérité historique, le président de la République a fait de Guy Môquet une icône de la Résistance ?
Comment évoquer le «péril socialiste» alors que les socialistes siègent au gouvernement de François Fillon et que c’est à Jacques Attali, l’ancien sherpa de François Mitterrand, qu’a été confié le soin de tracer des plans d’avenir ? Comment évoquer les dangers des listes municipales d’Union de la gauche alors que bien souvent, à l’image de ce qui s’est passé à Paris et à Marseille, leurs programmes étaient très voisins de ceux des listes UMP dans le cadre de ce qu’il faut bien appeler une idéologie municipale unique ?
Plus généralement, comment convaincre de l’utilité de leur vote ce gros quart de l’électorat de droite qui a voté Le Pen en 2001 et Sarkozy en 2007 (au moins au deuxième tour) ? Le double message qui leur a été envoyé par le système politique est le suivant : en 2001, votre candidat Le Pen n’a aucune chance de finir un jour par être élu ; en 2007, votre candidat Sarkozy est élu mais c’est pour conduire une politique inverse de celle que vous attendiez ! Bel exemple de post-démocratie peu propice à la mobilisation électorale."
On votait aussi en Sorbonne
Le philologue Georges Molinié a été élu président de la Sorbonne, face au géographe Jean-Robert Pitte, qui était à la tête de l’université depuis 2003, connu pour son engagement à droite. M. Molinié avait soutenu publiquement Ségolène Royal en 2007.
MJ
Quelle différence entre un bon et un mauvais cadavre ?
"Le 11 février dernier, on vient annoncer à Zapatero une nouvelle «formidable» : des ouvriers […] viennent de découvrir un charnier. Une dizaine de cadavres. Des malheureux tués, pour la plupart, d’une balle dans la tête. Pour Zapatero, c’est bonnard : ce doit être un charnier de républicains massacrés par les abominables franquistes. Il n’hésite pas : — Nous allons nous rendre avec une délégation du Parti socialiste (PSOE) sur le chantier.
La délégation est composée. Les médias sont convoqués. A un mois des législatives […], il y a là de quoi monter une belle petite opération d’agit-prop. Le déplacement sera annulé au dernier moment. Si les ouvriers ont bien mis au jour un charnier, les cadavres ne sont pas exploitables. Loin d‘être des victimes des abominables franquistes, les corps retrouvés sont ceux de nationaux liquidés par les ancêtres idéologiques de Zapatero. […]
Le 5 mars, le quotidien ABC – non repris par la « grosse presse » européenne, bien sûr – sort toute l’affaire, faisant éclater au grand jour la « mémoire » à sens unique de Zapatero : il y a des charniers politiquement corrects et d’autres qui ne le sont pas…"
Euthanasie légalisée ? Pas encore
Le tribunal de grande instance de Dijon a rejeté aujourd’hui la demande d’euthanasie active formulée par Chantal Sébire, suivant ainsi les réquisitions du procureur de la République.
Kosovo : militaires français blessés
9 soldats de la KFOR, dont au moins 3 militaires français, ont été blessés lundi matin à Mitrovica. L’un des soldats français, gravement touché, a été blessé à la tête lors d’un lancer de cocktail molotov et évacué à Plana. Deux autres militaires français ont été "très légèrement blessés" et "soignés sur place". Il y a également une vingtaine de policiers polonais blessés.
Michel Janva (merci à SC)
“Un jour, je suis morte” : la repentance d’une féministe
Monde & Vie fait la recension d’un ouvrage écrit par une ex-féministe :
"Marie-Madeleine Gagarine, dite Macha Meryl, a du souci à se faire : elle n’avait pas d’enfants, elle n’aura bientôt plus d’amis. Son dernier livre, Un jour, je suis morte, est en passe de lui attirer les foudres de toutes ses vieilles copines, son petit club de pré-soixante-huitardes sexagénaires […] Macha, routière touche à tout du show biz, – comédienne, chanteuse, sociétaire des Grosses têtes, écrivain à ses heures –, nous livre ses réflexions profondes dans son dernier opuscule. […] «Un ramassis d’arguments crypto pro life, de salmigondis sournoisement moralisateurs» lit-on ici et là, que «même Christine Boutin» n’aurait pas osé proférer. […]
![]()
"Celles à qui un enfant vient naturellement, qui souhaiteraient parfois même s’en débarrasser, ne connaissent pas leur chance. […] J’échangerais tout mon savoir, tout le temps que je passe à lire, à contempler des oeuvres d’art, à écouter de la musique contre une grossesse […] L’acte sexuel n’est plus sacré, on s’aborde facilement. Tout l’attirail de la pornographie est entré dans la vie des jeunes couples […]. Dans cette confusion, le seul sacré qui nous reste, c’est l’enfant. Un programme strictement féminin qui nous épargne le délire. […]"
Sa stérilité elle la doit "aux sirènes d’un féminisme qui a troublé les esprits de plusieurs générations" :
"Simone de Beauvoir se trompait […] Il faut en finir avec ce pseudoféminisme qui vilipende l’union entre un homme et une femme et ses conséquences sublimes […] Il n’y a pas de plus belle féminité, que la maternité, l’enfantement".
Elle la doit aussi au refus de sa première grossesse à 16 ans, à un avortement […]. «Si j’avais su» conclue-t-elle pathétique. Ces aveux publics aux allures de psychothérapie libératrice se veulent avertissement amical pour les générations futures:
"Si une seule femme hésitante, en me lisant, prend la décision de faire un enfant, si elle va, le coeur léger, accomplir son destin de femme, alors j’aurai servi à quelque chose […] Saisissez votre chance quand elle se présente, embrassez la vie, ne craignez rien, affrontez le mystère de la procréation, car cela demeurera toujours un mystère, un miracle, que toutes les connaissances scientifiques n’élucideront jamais complètement."
Michel Janva (merci à GC)
Que va devenir le nord du Kosovo ?
La police de l’ONU a reçu l’ordre de se retirer de la partie nord de la ville ethniquement divisée de Kosovska Mitrovica. Des coups de feux ont été tirés ce matin contre des membres des forces internationales à Mitrovica.
MJ
Raffarinade
Jean-Pierre Raffarin, a estimé que :
"L’UMP est trop à droite aujourd’hui, l’UMP doit s’ouvrir au centre".
Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade… trop à droite !