26 mai : veillée de prière devant l’Assemblée contre l’euthanasie
On me transfère cette initiative :
Chronique des cinglés
Dans Le Var information du 23 mai, Marion Rambier, avocate spécialisée en droit de la famille, apporte un regard juridique sur la loi bioéthique. Interrogée sur l’extension de la PMA, elle déclare cette énormité, montrant combien ces idéologues LGBT sont totalement déconnectés du réel :
Je trouve qu’il y a vraiment un écart de traitement entre les couples hétérosexuels et les couples homosexuels dans l’établissement de la filiation. Pour un couple hétéro marié, il y a obligatoirement présomption de paternité, on présume que le père est le mari de la mère. Pour un couple non marié hétéro, on peut faire une reconnaissance de l’enfant avant sa naissance. Un couple de femmes a finalement moins de droits qu’un couple hétéro non marié. Je pense qu’il faut réfléchir à une égalité entre les couples… Pourquoi d’un côté le mari de la mère est forcément le père, alors que de l’autre l’épouse de la mère n’est pas forcément la mère… Il y a des choses à revoir, la loi n’a pas créé cette présomption de maternité, elle n’est pas allée au bout du raisonnement à mon sens. Donc on nous dit qu’une nouvelle filiation est ouverte sur un projet parental mais ce n’est pas totalement vrai… On applique aux femmes mariées un régime moins favorable que pour un couple hétéro non marié, c’est surprenant.
C’est tout de même scandaleux que, dans un couple de lesbiennes, il n’y ait pas de présomption de paternité !!
Près de 900 000 Algériens en France
Le grand remplacement n’existe pas. Mais le site Observ Algérie en donne les chiffres :
La France comptait, en 2023, environ 7,3 millions d’immigrés, soit 10,7 % de la population totale.
Parmi eux, 12,2 % sont originaires d’Algérie, ce qui représente environ 890’600 personnes.
L’estimation repose sur la définition statistique de l’immigré, qui désigne toute personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. À ce titre, ne sont pas inclus les enfants d’immigrés nés en France ni les personnes d’origine algérienne nées dans d’autres pays. Le chiffre de 890’600 ne reflète donc pas l’ensemble de la population française d’origine algérienne.
C’est en libérant l’école qu’on servira vraiment l’égalité des chances
Voici quelques résultats du sondage CSA sur l’impact social de l’école privée, présenté vendredi dans le cadre du colloque organisé à la Fondation Del Duca par la Fondation Kairos, fondée par Anne Coffinier, pour l’innovation éducative-Institut de France sur le thème : “Ecole : l’égalité par la liberté?”.
Athée, Alain Minc s’oppose à la proposition de loi sur l’euthanasie
Alain Minc est interrogé dans Le Figaro :
Je suis convaincu que le droit de mourir que certains députés tentent de faire adopter va bientôt devenir un devoir de mourir pour le plus grand nombre. Cette loi est faite pour Saint-Germain-des-Prés, pour des gens formés, maîtres de leur destin et de leur intellect. Des personnes qui n’ont aucun problème d’ordre matériel, qui lisent les journaux et font des choix personnels libres.
Pourquoi cette loi creuserait-elle les inégalités sociales ?
Ce n’est pas la peine de lire Balzac, Stendhal ou Zola pour deviner les conversations aux tables familiales où le vieillard entend ses enfants discuter sans aucune agressivité de la vie qu’ils auront après sa mort, ce qu’ils feront après lui, etc. Imaginez quelle pression cette personne âgée aurait sur ses épaules pour débarrasser le plancher si elle en avait la possibilité sur demande ! Vous aurez des gens qui vont penser rendre service à leurs proches, surtout dans des milieux défavorisés, en réclamant qu’on accélère leur mort. Et ça, c’est évidemment lié aux conditions matérielles. Le danger est réel. Cela me rend très tranché sur ce sujet.
Certains disent que l’adoption d’une telle loi constituerait un point de bascule anthropologique. Est-ce votre avis ?
Absolument. Je crois qu’on ouvrirait la boîte de Pandore. Et, comme toujours, il y aura un élargissement progressif des positions, de plus en plus de permissivité. Cela deviendra un permis de tuer octroyé aux médecins. Le débat au Parlement démontre que les barrières sont tombées presque une à une. La dernière formulation qui devrait être votée le 27 mai m’apparaît comme un droit de tirage ouvert. C’est un engrenage.
Vous vous dites athée mais, dans ce cas, vous vous alignez sur la position des croyants. Vous seriez-vous converti ?
Nullement.
Qui s’oppose à la loi ?
L’opposition à ce projet de loi sur l’euthanasie est d’une autre nature que celle qui s’est exprimée en 2013 contre le mariage homosexuel. Elle dépasse de loin le clivage conservateur/progressiste ou catholique/athée. La franc-maçonnerie est un acteur assumé de ce combat, à la manœuvre de façon explicite. Moi, j’étais pour le mariage pour tous , étonné que cette vieille pratique de la conjugalité, perçue comme désuète, attire les homosexuels. On peut être contre la loi sur « l’aide à mourir » pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’éthique religieuse, c’est mon cas. Je défends l’équité et l’égalité face à la mort, quelle que soit sa condition économique. […]
Pour la gauche appeler un chat un chat est insupportable
Sandrine Rousseau (EELV) “pète les plombs” parce que Patrick Hetzel (LR) a l’incroyable culot de dire qu’une euthanasie est… une euthanasie et un suicide assisté… un suicide assisté. Si on la comprend bien (mais nous ne saurions prétendre que nous avons bien compris cette ahurissante logorrhée!), parler de suicide assisté serait encourager le suicide tout court. A-t-elle jamais songé que c’est beaucoup plus vraisemblablement la banalisation du suicide assisté qui entraînera l’explosion des suicides?
Les élus niçois renouvellent le Vœu à la Vierge pour lui demander de protéger la cité
Fin 19e siècle, le choléra ravageait la région. Si la ville était épargnée par l’épidémie, le conseil s’engageait à construire une nouvelle église, consacrée à ND des Grâces, et à organiser une célébration chaque année. Cette célébration a eu lieu hier.
Le caractère catholique des écoles sous contrat : une “dérive” selon les inspecteurs du ministère
Des inspecteurs de l’éducation nationale, diligentés par le rectorat de Bordeaux, évoquent « certaines célébrations » qui « ne semblent pas basées sur le volontariat et sont proposées sur temps scolaire ».
« Ce temps de célébration semble donc obligatoire, ce qui contrevient au principe de la liberté de conscience ».
Un reproche déjà présent dans le rapport d’inspection publié début 2024 sur l’établissement parisien Stanislas. Une des « dérives » pointées par les inspecteurs se trouvait dans la pastorale, obligatoire.
La pirouette de l’éducation nationale consiste à distinguer la catéchèse facultative et la culture religieuse obligatoire. Mais le 31 mars, devant la commission Vannier-Spillebout, la directrice des affaires financières du ministère de l’éducation nationale affirmait que
« ces deux types d’enseignements devaient rester facultatifs, nécessitant l’adhésion explicite des parents lors de l’inscription dans l’établissement ».
Le ministère de l’éducation nationale invoque la liberté de conscience. Mais éduquer les élèves dans l’ignorance de la religion révélée n’est-elle pas attentatoire à la liberté de conscience, puisqu’il n’y a pas de liberté sans vérité ? Mais c’est un débat qui dépasse largement les murs du ministère et qui fait encore rage au sein de l’Eglise (débat par ailleurs souvent interdit).
Hélène Laubignat, présidente de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel), s’inquiète :
« Aujourd’hui, on a l’impression qu’il y a une remise en cause du caractère propre. C’est une tendance inquiétante, visant à invisibiliser toute expression du projet chrétien des établissements catholiques. Or, les parents ne choisissent pas l’enseignement catholique par défaut. Ils cherchent une cohérence éducative, une vision humaniste de la personne. »
Jean-François Canteneur, directeur diocésain de l’enseignement catholique à Paris, souligne que
le caractère facultatif n’est pas pour autant forcément respectueux de la conscience.
De fait, si des élus sont capables d’assister à une messe à Notre-Dame de Paris, sans pour autant être catholique, pourquoi serait-il anormal, lors de quelques grandes fêtes, de demander à tous les élèves de participer à une messe avec l’école ?
27 mai : rassemblement à Lyon contre l’euthanasie
Mardi 27 mai, dans l’après-midi, sera votée à l’Assemblée Nationale la loi relative à la fin de vie portée par le député socialiste Olivier Falorni.
Présentée au nom de l’éternelle “Liberté”, cette loi sera un poids supplémentaire sur les épaules déjà lourdes des personnes en situation de handicap ou de maladie avancée car il leur sera désormais proposé le “choix” culpabilisant de mettre fin à leur jour plutôt que d’être une charge pour leur famille et la société…
À l’issue du vote, soit le projet de loi passera devant le Sénat.
Ne permettez pas qu’une telle hypocrisie voit le jour.
Au soir de ce vote, mardi 27 mai, un rassemblement sera donc organisé devant le palais de justice de Lyon, dans le 5e arrondissement, ainsi qu’un temps de prière.
Deux ans de prison pour avoir empêché un proche de se suicider
Les députés ont approuvé samedi la création d’un délit d’entrave à l’accès à l’aide à mourir, contre le «fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher» de «pratiquer ou de s’informer» sur ce sujet.
Ce délit est similaire au délit d’entrave à l’avortement. Les députés ont également alourdi la peine prévue, la portant à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.
L’article a été adopté par 84 députés contre 49. «Jusqu’où ira ce délit d’entrave dans l’interprétation ?», s’est inquiété le député Thibault Bazin (LR).
«Comment comprendre à l’avenir la prévention du suicide, voire même la non-assistance à personne en danger?»
D’autres parlementaires ont évoqué le cas de proches qui tenteraient de dissuader un parent.
Des députés ont tenté en vain d’introduire un «délit d’incitation» à l’aide à mourir. Cela a été rejeté.
Pourquoi cacher que nous parlons d’euthanasie?
Un moment assez divertissant dans ce débat glauque sur l’euthanasie. Charles Sitzenstuhl (EPR) rappelle qu’Olivier Falorni est membre du comité d’honneur de l’ADMD, qui parle clairement d’euthanasie: il “s’étonne” donc que les promoteurs de la mort administrée accusent les opposants de “souiller le débat” en utilisant un mot trop “connoté” historiquement!
L’unité de l’Eglise : au péril des hérésies ?
Dans En quête d’esprit, Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent
- Mgr Athanasius SCHNEIDER, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan
- Frédéric GUILLAUD, philosophe, chroniqueur à France Catholique
- Curtis CRANE, fondateur de l’association Porta Fidei
Valence : dimanche 1er juin pèlerinage pour supplier la Sainte Vierge face à la décision de l’évêque de chasser les prêtres de la FSSP
Notre Dame de Chrétienté invite les pèlerins de la région du Sud Est à se joindre aux fidèles de Valence le dimanche 1er juin pour supplier la Sainte Vierge face à la décision de leur évêque de chasser les prêtres de la Fraternité Saint Pierre d’un apostolat exercé depuis plusieurs dizaines d’années.
RDV à 14h30 à l’Église Saint-Jean-Baptiste de Grane le Dimanche 1er Juin
“Merci à tout ceux qui le peuvent d’être présent. Cela permettra de lancer notre pèlerinage par un mini pèlerinage au cours duquel un topo sur la royauté du Christ sera lu, de faire connaissance et surtout de prier pour notre communauté, pour la FSSP et notre Abbé ! Afin qu’on soit tous unis dans la prière comme lors du pèlerinage de Chartres, j’adresse également ce message aux Anges Gardiens pour qu’ils se joignent à nous durant la marche ou directement au sanctuaire à Notre-Dame de Fresneau dès 16h afin de prier en union avec les marcheurs !
Programme :
- 11h – Sainte Messe à Notre-Dame à Valence
- 13h – Départ pour Grane
- 13h30 – Pique-nique à Grane
- 14h15 – Accueil des pèlerins
- 14h30 – Départ depuis l’Église Saint-Jean-Baptiste (environ 14 Km – max 3h30)
- 17h30 – 18h : Arrivée au sanctuaire Notre-Dame de Fresneau
- 18h40 – Retour sur Grane et départ
N’hésitez pas à inviter votre entourage à se joindre à nous (amis, famille,…) ça peut être aussi pour eux l’occasion de découvrir ce qu’est un pèlerinage et la Tradition. Prévoir également de l’eau car nous marcherons dans la forêt et majoritairement à l’ombre mais il n’y aura pas de points d’eau jusqu’à l’arrivée. Ainsi qu’une bouteille d’eau vide que vous pourrez remplir à la source miraculeuse, si vous le souhaitez. Les chemins sont facilement praticables à pied en revanche ils restent peu adaptés aux poussettes.
Contact : [email protected]”
Message de Mgr Marc Aillet aux diocésains sur la proposition de loi relative à l’“aide à mourir »
Ce 23 mai 2025, Monseigneur Marc Aillet adresse le message suivant aux diocésains sur la proposition de loi relative à l’“aide à mourir ».
Chers diocésains,
Le 27 mai, les députés voteront, en 1ère lecture, deux textes de loi : l’un sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’“aide à mourir”, c’est-à-dire, soyons clairs, sur le suicide assisté et l’euthanasie.
L’heure est grave, car nous sommes bel et bien à la veille d’une véritable rupture anthropologique. L’interdit de tuer (« Tu ne tueras pas ») est le fondement de notre civilisation. En le transgressant, c’est l’une des dernières digues qui est sur le point de céder.
Comme vous le savez, le battage médiatique en faveur du « droit à mourir » entretient la confusion et le mensonge, en cherchant à nous persuader que l’euthanasie ou le suicide assisté sont l’unique alternative face aux souffrances liées à la maladie ou la fin de vie.
Or, il existe une alternative qui consiste à prendre soin avec amour et jusqu’au bout de la personne malade ou en fin de vie. Ce sont les soins palliatifs, encore trop peu connus, et dont le droit à l’accès n’est toujours pas garanti à tous, malgré le vote depuis 1999, de trois lois successives, dont la « loi Claeys-Léonetti » qui permet dans certains cas (maladie grave et incurable et souffrance réfractaire) une sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Or, soigner n’est pas tuer : comment celui qui soigne pourrait-il devenir celui qui tue ? La relation de confiance entre le médecin et son patient serait alors irrémédiablement compromise.
Enfin, que dire de la situation des plus fragiles et des plus vulnérables, en particulier les personnes handicapées, que la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté conduirait immanquablement à se demander si elles ne sont pas de trop ou si leur vie vaut encore la peine d’être vécue ? Par ailleurs, comment tenir ensemble la reconnaissance du suicide assisté et la prévention du suicide ?
Cette proposition de loi ne suscite pas seulement notre inquiétude mais bien notre indignation.
Vous trouverez ci-dessous une note, que je vous invite à lire et à diffuser autour de vous, et qui récapitule quelques éléments de réflexion susceptibles d’éclairer les personnes qui s’interrogent sur les enjeux et les implications de cette proposition de loi.
Je vous invite particulièrement à prier le Seigneur, seul maître de la vie et de la mort, et la Vierge Marie qui veille sur nous jusqu’à l’heure de notre mort, dans l’espoir de susciter un sursaut de conscience chez les députés qui auront dans quelques jours la grave responsabilité de se prononcer par un vote solennel sur l’ensemble de ce texte.
+Marc Aillet
le 23 mai 2025
Une très bonne contrefaçon de la mort naturelle!
Vu sur le compte Twitter de Francis Jubert (auteur, par ailleurs, de l’excellente plaquette sur L’eugénisme qui vient que nous diffusons avec le Salon beige et le Nouveau conservateur – que vous pouvez lire gratuitement en version numérique en cliquant ici et dont la version “papier” est en prévente ici):
Terres de Mission : Une vision chrétienne de la mission de la femme
Terres de Mission reçoit l’abbé Cottard, prêtre de l’Institut du Bon Pasteur, qui vient présenter une soirée que l’IBP organise à Paris, avec des intervenants aussi différents que l’entrepreneur Pierre-Edouard Stérin, la journaliste Gabrielle Cluzel, le maire d’Orange Yann Bompard ou encore l’abbé Raffray (en plus de l’abbé Cottard lui-même), sur le thème “Agir en chrétien en vue du bien commun”. L’occasion de rappeler que tous les chrétiens, quelle que soit leur vocation, doivent agir pour le bien commun.
Puis, Stéphane de Moulins présente son ouvrage “La meilleure part – Être femme selon le cœur de Dieu” paru chez Téqui.
Bien sûr que l’euthanasie des handicapés est au programme!
Lors des débats, les promoteurs de l’euthanasie n’ont cessé de dire que l’euthanasie des handicapés (qui rappelle un peu trop le programme Aktion T4 dont le “modèle” n’est pas – encore – totalement assumé…) n’était pas possible, ni même envisagée (tout en ajoutant qu’il serait “discriminatoire” de “priver” les handicapés de ce “droit”!!!). Pour ceux qui penseraient encore que l’expérience historique du national-socialisme nous prémunirait collectivement de toute tentation en ce sens, la lecture de cet article sur l’euthanasie au Québec est édifiante: un dénommé Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal et animateur d’une émission pour la radio 98,5 FM, a commenté un sordide fait divers, au cours duquel une personne souffrant de déficience intellectuelle avait été arrêtée et mise au cachot, en déclarant:
« La première chose qu’on doit faire, c’est arrêter de penser qu’il y a une place pour ces personnes-là, en disant “l’État devrait s’en occuper”. Il faut arrêter ça tout de suite. »
L’ancienne ministre Nathalie Normandeau qui animait avec lui évoque alors “l’aide médicale à mourir” (le nom politiquement correct de l’euthanasie). Luc Ferrandez tique, non sur l’acte mais sur le mot : « Je pense qu’il faut lui trouver un autre nom, c’est une forme de libération qu’il faut inventer pour ces personnes-là. […] J’aime mieux la solution de les amener à une forme de libération. Je ne veux pas dire mourir, mais je veux dire une façon de mettre fin à leur douleur, mais en le faisant avec l’approbation des parents. »
Plus fort encore, il poursuit:
« Au lieu d’appeler ça “aide à mourir”, si on appelait ça soins palliatifs? Si on disait : chaque crise que cette personne-là vit doit être considérée comme un symptôme d’une maladie profonde, et on la traite avec une médication qui pourrait amener au décès à la longue ? Quelque chose de doux comme ça »
Mais, s’il cherche un euphémisme apaisant, nous pouvons lui proposer “mort miséricordieuse”. Ça a déjà servi avec un “succès” certain…
Manifestation des Eligibles
Nous avions annoncé la manifestation des Eligibles aux Invalides samedi 24. Cette manifestation, organisée par Cyrille et Magali Jeanteur (elle étant médecin et lui lourdement handicapé et donc “éligible” à l’euthanasie dans l’état actuel de la loi), a réuni quelques centaines de personnes, parmi lesquelles on reconnaissait notamment Louis Bouffard, lui aussi lourdement handicapé et ayant plusieurs pris la parole, notamment dans le cadre de conférences des AFC, contre l’euthanasie, ou encore les députés LR Patric Hetzel et Philippe Juvin – mais d’autres personnalités étaient sans doute présentes sans que nous les ayons aperçues car l’objectif était de tout centrer sur la parole des handicapés et des aidants (aucune association ne prenait la parole). Une petite dizaine de personnes souffrant de handicaps très divers et d’aidants ont pris la parole et délivré un message souvent très émouvant. Oui, cette loi, affirmant implicitement qu’une vie non autonome n’est pas digne d’être vécue, est extrêmement violente pour les handicapés. Et, à terme, quoi qu’en disent les promoteurs, elle créera une injonction de disparaître aux “inutiles” ou aux “poids pour la société”. Il est encore temps de renverser la vapeur.
Voici quelques photos de l’événement:
“Sans mémoire, le chemin se perd, il perd le sens de l’orientation”
Extrait du discours du Saint-Père lors de sa rencontre samedi avec les employés du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican :
[…] Les papes passent, la Curie reste. Cela vaut pour chaque Église particulière, pour les Curies épiscopales. Cela vaut aussi pour la Curie de l’évêque de Rome. La Curie est l’institution qui conserve et transmet la mémoire historique d’une Église, du ministère de ses évêques. C’est très important. La mémoire est un élément essentiel dans un organisme vivant. Elle n’est pas seulement tournée vers le passé, mais elle nourrit le présent et guide l’avenir. Sans mémoire, le chemin se perd, il perd le sens de l’orientation.
Voici, chers amis, la première réflexion que je voudrais partager avec vous : travailler à la Curie romaine signifie contribuer à maintenir vivante la mémoire du Siège apostolique, dans le sens vital que je viens d’évoquer, afin que le ministère du Pape puisse être mis en œuvre de la meilleure façon. Et, par analogie, on peut le dire aussi des services de l’État de la Cité du Vatican.
Ensuite, il y a un autre aspect que je voudrais rappeler, complémentaire à celui de la mémoire, c’est la dimension missionnaire de l’Église et de toute institution liée au ministère pétrinien. Le pape François a beaucoup insisté sur ce point et, conformément au projet exposé dans l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, il a réformé la Curie romaine dans une perspective d’évangélisation, avec la Constitution apostolique Praedicate Evangelium. Et il l’a fait en suivant les traces de ses prédécesseurs, en particulier de saint Paul VI et de saint Jean-Paul II.
Comme vous le savez, je pense, l’expérience de la mission fait partie de ma vie, et pas seulement en tant que baptisé, comme pour tous les chrétiens, mais parce que, en tant que religieux augustinien, j’ai été missionnaire au Pérou, et c’est au milieu du peuple péruvien que ma vocation pastorale a mûri. Je ne remercierai jamais assez le Seigneur pour ce don ! Ensuite, l’appel à servir l’Église ici, à la Curie romaine, a été une nouvelle mission, que j’ai partagée avec vous au cours de ces deux dernières années. Et je la poursuis et la poursuivrai, tant que Dieu le voudra, dans ce service qui m’a été confié.
C’est pourquoi je vous répète ce que j’ai dit lors de ma première salutation, dans la soirée du 8 mai : « Ensemble, nous devons chercher à être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts et encourage le dialogue, une Église toujours prête à accueillir… à bras ouverts, tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, de notre disponibilité au dialogue et de notre amour ». Ces paroles étaient adressées à l’Église de Rome. Je les répète maintenant en pensant à la mission de cette Église envers toutes les Églises et le monde entier, au service de la communion, de l’unité, dans la charité et dans la vérité. Le Seigneur a confié cette tâche à Pierre et à ses successeurs, et vous collaborez tous, de différentes manières, à cette grande tâche. Chacun d’entre vous apporte sa contribution, en accomplissant son travail quotidien avec engagement et aussi avec foi, parce que la foi et la prière sont comme le sel pour les aliments, elles donnent de la saveur.
Si donc nous devons tous coopérer à la grande cause de l’unité et de l’amour, cherchons à le faire tout d’abord par notre comportement dans les situations quotidiennes, en commençant également par l’environnement de travail. Chacun peut être un bâtisseur d’unité par son attitude envers ses collègues, en surmontant les inévitables malentendus avec patience, avec humilité, en se mettant à la place des autres, en évitant les préjugés, et aussi avec une bonne dose d’humour, comme nous l’a enseigné le pape François. […]
Béatification du père Stanisław Streich, martyr et victime d’un assassin communiste
Samedi, 24 mai, à Poznań, a lieu la béatification du père Stanisław Streich, assassiné par un communiste en 1938 pendant la messe célébrée à Luboń, près de Poznań. Le prêtre sera béatifié lors d’une messe sur la place devant la cathédrale de Poznań.
Le père Stanisław Streich est né en 1902 à Bydgoszcz. Il a été ordonné prêtre le 6 juin 1925. En 1935, il a pris la tête de la nouvelle paroisse Saint-Jean Bosco à Luboń. Il s’est immédiatement engagé dans la construction d’une nouvelle église à Luboń. Le père Streich est devenu le bâtisseur de ce nouveau temple. Dans des conditions sociales difficiles, marquées par le chômage et l’influence de l’idéologie communiste, il a construit avec dévouement une communauté paroissiale, s’engageant dans des activités caritatives et pastorales. Il jouissait d’un immense respect parmi les habitants de Luboń en raison de son engagement en faveur des chômeurs et des plus démunis.
Le 27 février 1938, lors d’une messe pour les enfants, alors qu’il se dirigeait vers la chaire, il fut abattu par Wawrzyniec Nowak, un communiste. Selon des témoins, il aurait crié : « Vive le communisme ». Une balle a atteint le prêtre au visage, une autre s’est logée dans l’évangéliaire. Le meurtrier a tiré deux autres coups de feu dans le dos du prêtre déjà gisant sur le sol de l’église.
« Aujourd’hui, ce coup de feu a frappé un serviteur de l’autel, mais n’entendons-nous pas les slogans provenant du Kremlin, proclamés cyniquement par les représentants officiels, selon lesquels l’objectif du communisme est de mettre le feu à tous les pays et à toutes les nations ! ? » », a demandé de manière rhétorique l’archevêque arménien de Lviv, Józef Teodorowicz, sur les ondes de la radio polonaise peu après le meurtre du père Streich.
Le 3 mars, les funérailles du prêtre ont eu lieu, auxquelles ont assisté vingt mille personnes. Après la messe, le corps du martyr a été inhumé dans une tombe près de l’église.
La phase diocésaine du procès en béatification s’est achevée le 13 avril 2019. S’exprimant à cette occasion, Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la Conférence épiscopale polonaise, a souligné que « le sacrifice de la vie du père Streicha, qui coïncide avec le martyre de milliers de chrétiens en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Espagne et au Mexique, était un signe avant-coureur de la persécution qui attend l’Église catholique en Europe ». Streich, qui coïncidait avec le martyre de milliers de chrétiens en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Espagne et au Mexique, annonçait l’agression imminente contre la civilisation européenne, qui allait bientôt être perpétrée par deux totalitarismes alliés, le socialisme national et le socialisme international ». Il a ajouté que « le crime dont a été victime ce prêtre de Grande-Pologne constitue un avertissement contre les conséquences de la haine qui continue de frapper la civilisation chrétienne ».
Le 23 mai 2024, le Saint-Père François a autorisé la promulgation du décret confirmant le martyre du Serviteur de Dieu, le père Stanisław Streich, ouvrant ainsi la voie à sa béatification.
L’intérêt pour la figure du père Streich, assassiné à l’âge de 36 ans, ne cesse de croître. De plus en plus de publications apparaissent. Le film « Zabili księdza » (Ils ont tué un prêtre), réalisé par Antoni Wojtkowiak, est également sorti en salles. En Pologne, cette béatification est considérée comme très importante, car elle donne un patron pour les temps difficiles où le spectre du communisme, sous des formes anciennes et nouvelles, plane sur l’Europe.
Camille Costa de Beauregard, le saint de Chambéry
Aymeric Pourbaix reçoit Père Jean-François Thomas, jésuite, dans son émission Les Belles figures de l’Histoire, proclamé bienheureux le 17 mai 2025 en la cathédrale de Chambéry par le nonce apostolique Mgr Celestino Migliore :
43e pèlerinage de Paris à Chartres : le thème, les horaires, les chiffres
A quelques jours maintenant du 43e pèlerinage de Chartres, Notre-Dame de Chrétienté a présenté cette édition, en rappelant notamment le sens du thème de cette année :
« Pour qu’il règne ! » Alors que nous célébrons cette année le centenaire de l’encyclique Quas Primas de Pie XI, il est bon de réfléchir à ce que signifie aujourd’hui le règne du Christ, qui porte non seulement sur les âmes mais aussi sur les sociétés humaines, comme le rappelle le Catéchisme de l’Église Catholique (n° 2105). Il ne s’agit pas de brandir nos bannières en regrettant le Moyen-Âge ou les monarchies catholiques. Il ne s’agit pas de croire que nous allons édifier sur terre un paradis terrestre, oublieux du paradis du Ciel. Il ne s’agit pas de mettre le Christ dans la case de tel ou tel parti politique. Ce dont il s’agit, en revanche, pour reprendre les mots de Péguy, c’est d’humblement œuvrer pour que nos cités charnelles deviennent un peu plus « l’image et le commencement et le corps et l’essai et de la cité de Dieu ». Ce dont il s’agit, en particulier pour les laïcs, c’est d’œuvrer, pour « pénétrer d’esprit chrétien les mentalités et les mœurs, les lois et les structures de la communauté où ils vivent ». Jésus-Christ est le Seigneur, et ces mots ont du sens, encore aujourd’hui ! C’est une question de justice envers Jésus, à qui toute la création, les hommes, les structures, les sociétés, appartiennent de droit. Comme l’affirme le Catéchisme : « Aucune activité humaine, fût-elle d’ordre temporel, ne peut être soustraite à l’empire de Dieu ». Et c’est aussi une urgence de salut pour les hommes, car les structures d’une société, dans la mesure où elles permettent les conditions favorables à la libre conversion des cœurs, aident terriblement les hommes à se sauver, ou à se damner. Comme le disait Pie XII : « De la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes . »
Horaires des messes :
Samedi 7 juin :
- Messes basses Adultes à St Sulpice (7h)
- Messe chantée Familles et Enfants à Senlisse (11h15)
Dimanche 8 juin :
- Messe pontificale de la Pentecôte en présence des Reliques de la Croix rediffusée sur Cnews aux Courlis (11h30)
Lundi 9 juin
- Avant la messe, passage des Portes Saintes pour l’année jubilaire, procession solennelle du clergé avec la relique du voile de la Vierge Marie, trésor de la cathédrale, et les reliques de la Vraie Croix et consécration publique du pèlerinage et des pèlerins au Sacré-Cœur de Jésus
- Messe de clôture à la Cathédrale (15h)
Jeudi 19 juin : Messe d’action de grâce à Sainte Odile (19h40)
Cette année encore, Notre-Dame fait ériger un calvaire, cette fois à Émancé.
Quelques chiffres :
- 19000 pèlerins, dont :
- 10 000 pèlerins Adultes
- 500 pèlerins Pastoureaux
- 1 700 pèlerins Enfants
- 3 300 pèlerins Familles
- 1 200 pèlerins bénévoles
- 430 clercs
- 1 700 pèlerins Étrangers
- 6000 Anges Gardiens
La croissance se confirme :
- +10 000 pèlerins en 10 éditions
- +8% par an en moyenne sur 10 ans, en accélération
- +13% par an sur les trois dernières années
- +17% en 2024
Et la moyenne d’âge est de 20 ans.
- 13% de croissance du nombre de chapitres pour garantir des effectifs à taille humaine nécessaires à la vie de chapitre (prières, méditations, confessions)
- 55 chapitres marcheurs étrangers (+ de 20 nationalités différentes)
- 69 chapitres familles
- 43 chapitres enfants
- 13 chapitres pastoureaux
Des chapitres missionnaires :
- 3 chapitres Pèlerins d’Emmaüs (évangélisation)
- Chapitres de jeunes missionnaires (Missio, Ste Madeleine)
- Chapitre Notre-Dame des Cités (accueil de pèlerins issus des quartiers défavorisés)
- Chapitre de chrétiens isolés issus de régions persécutées ou souffrant de la guerre (chaldéens, syriens, libanais)
- Chapitre de SDF et de pèlerins en situation très précaire
- Chapitre d’accueil de pèlerins recommençants, en recherche (cheminement), en conversion qui jettent une bouteille à la mer pour rencontrer d’autres personnes et être accompagnées (prise en charge de l’inscription au pèlerinage et de l’équipement si nécessaire)
Quelques chapitres spécifiques :
- SOS Calvaires (porteurs du calvaire érigé sur la route)
- SOS Chrétiens d’Orient
- Chapitre de chanteurs (St Bartimée et St Nectaire)
- Chapitres scouts
- Chapitre regroupant des chorales scoutes parisiennes : St Nectaire
- Possibilité d’accueillir 1 pèlerin handicapé par chapitre
Pour répondre à la croissance, quelques nouveautés sont à prendre en compte :
- Dédoublement de la colonne Adultes dès le départ à St Sulpice : 8 000 pèlerins après la messe de 7h et 3 500 pèlerins dès 7h qui auront leur messe le soir sur le bivouac (nouveauté déjà expérimentée l’an passé, avec succès)
- Le départ des Chapitres Familles, Enfants et Pastoureaux se fait après à Messe à Senlisse (et non plus à Igny).
- Nouveau bivouac pour les Familles, Enfants et Pastoureaux et agrandissement d’1ha de ceux désormais uniquement dédié aux Adultes
Quelques chiffres :
- 327 messes célébrées en 3 jours
- 36 500 hosties
- 270 tentes montées et démontées chaque jour
- Longueur colonne :
- 10km (Adulte)
- 4km (Famille)
- 2km (Enfant)
- 140 tonnes d’eau
- 420 chapitres
- 19 000 sacs chargés et déchargés chaque jour
- 4 500 places de trains privatisées
Cinquième dimanche après Pâques : “si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera”
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
La liturgie continue à chanter le Christ ressuscité et nous exhorte, en cette semaine des Rogations, à nous unir à sa prière ; cette prière par laquelle il a demandé à Dieu de faire partager à son humanité, par l’Ascension, la gloire qu’il possède de toute éternité comme Dieu (0ff). Cette gloire qu’il a obtenue, nous la posséderons aussi un jour, parce qu’il nous a délivrés du péché par la vertu de son sang (Intr., All., Com.). Aussi faut-il que, contrairement à celui qui se regarde au miroir et oublie aussitôt comment il est, nous ayons le regard attaché sur la loi parfaite de la liberté et la mettions continuellement en pratique » (Ep.). Et puisque le Christ nous a laissé comme consolation à son départ « de pouvoir prier en son nom pour que notre joie soit pleine », demandons à Dieu « par Notre-Seigneur » de ne pas rester sans fruits dans la connaissance de Jésus, afin que croyant « qu’il est sorti de Dieu » (Ev.), nous méritions d’entrer avec lui dans le royaume de son Père. Joann. 16, 23-30.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père vous aime lui-même, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; je quitte de nouveau le monde, et je vais auprès du Père. Ses disciples lui dirent : Voici que, maintenant, vous parlez ouvertement, et vous ne dites plus de parabole. Maintenant nous savons que vous savez toutes choses, et que vous n’avez pas besoin que personne ne vous interroge ; voilà pourquoi nous croyons que vous êtes sorti de Dieu.
► Introït : Vocem jucunditatis
Les chants de la messe de ce cinquième dimanche après Pâques expriment une fois encore notre joie et notre action de grâces pour le grand bienfait de la Rédemption. Mais contrairement au dimanche précédent, où cette jubilation commençait d’une façon calme et légère dans l’Introït, puis s’amplifiait dans les Alléluias pour atteindre son sommet dans l’extraordinaire Offertoire Jubilate Deo, aujourd’hui c’est dès l’Introït que la joie éclate en une acclamation triomphale.
Le texte est tiré du prophète Isaïe. Il annonçait aux Israélites la délivrance définitive de la captivité de Babylone, figure de la délivrance de la captivité où le péché nous retient ici-bas. » Sortez de Babylone » s’écriait-il, et il continuait par les paroles que nous chantons aujourd’hui.
Vocem jucunditatis annuntiate, et audiatur, nuntiate usque ad extremum terræ : liberavit Dominus populum suum.
Annoncez le avec des cris de joie, et qu’on l’entende. Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré son peuple.
Ce texte est, bien entendu, ponctué de vibrants Alléluias.
La mélodie est vraiment enthousiaste. Elle s’élève en grandes ondulations dont l’amplitude dépasse l’octave, culminant dans les hauteurs sur les mots usque ad extremum terræ, jusqu’aux extrémités de la terre. Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 65, qui formait déjà le texte de l’Introït du troisième dimanche et le début de l’Offertoire du dimanche dernier. Nous retrouverons d’ailleurs ce psaume dans l’Offertoire de ce jour.
Jubilate Deo, omnis terra, psalmum dicite nomini ejus, date gloriam laudi ejus.
Poussez des cris de joie pour Dieu toute la terre, chantez un psaume à son nom, donnez gloire à sa louange.
► Alléluia : Surrexit Christus
Comme ceux des dimanches précédents, les deux Alléluias du cinquième dimanche après Pâques sont encore très différents l’un de l’autre, notamment par leur longueur. Le texte du premier Alléluia n’est pas tiré de la Sainte Écriture. C’est un des nombreux versets d’Alléluias du temps pascal qui commence par le mot surrexit : il est ressuscité. Ils expriment notre joie et notre action de grâces pour le grand bienfait de la Rédemption.
Surrexit Christus et illuxit nobis, quos redemit sanguine suo.
Le Christ est ressuscité et nous a illuminés, nous qu’il a rachetés de son sang.
Cette illumination, c’est celle du baptême, qui nous a fait naître à une vie nouvelle, la vie de la grâce, et a ouvert nos yeux aux réalités surnaturelles. La mélodie exprime la joie de cette illumination d’une manière d’abord assez calme mais très gracieuse dans l’Alléluia, puis dans le verset elle s’anime progressivement pour s’élever en une grande envolée enthousiaste sur le mot redemit, le mot de la Rédemption, avant de revenir pour terminer à la calme mélodie de l’Alléluia.
► Alléluia : Exivi a Patre
Comme c’est généralement le cas au temps pascal, le deuxième Alléluia de ce cinquième dimanche après Pâques est nettement plus long que le premier. Son texte est tiré de l’Évangile, comme toujours en ce temps liturgique, sauf dimanche dernier où c’était une phrase de saint Paul, mais c’était quand même le Nouveau Testament. Il s’agit aujourd’hui, comme dans les Communions des deux derniers dimanches, d’un passage des entretiens de Notre-Seigneur avec ses apôtres après la Cène dans l’évangile selon saint Jean, où il leur annonce son prochain départ, et en ce dimanche nous sommes à quelques jours de l’Ascension :
Exivi a Patre et veni in mundum ; iterum relinquo mundum et vado ad Patrem.
Je suis sorti du Père et venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde et vais au Père.
C’est toute la mission rédemptrice du Christ qui est ici résumée dans cet aller et retour entre le ciel et la terre.
La mélodie est assez extraordinaire. Elle se tient presque entièrement dans les hauteurs. Seule la cadence finale de l’Alléluia et celle du verset redescendent au grave, et, à l’intérieur de cette ligne légère et presque immobile, suspendue en l’air, un petit motif de quatre notes monte et redescend sans cesse, quinze fois en tout si on compte la reprise de l’Alléluia, évoquant le va-et-vient entre le ciel et la terre, comme les anges montant et descendant sur l’échelle de Jacob. N’oublions pas que c’est le Christ qui parle à ses apôtres sur le ton de la confidence exprimant son amour pour son Père et pour tous les hommes, sa joie pour toutes les âmes qu’il va sauver.
► Offertoire : Benedicite gentes
Le texte de l’Offertoire du cinquième dimanche après Pâques est tiré du psaume 65 Jubilate Deo, comme celui de dimanche dernier dont le développement mélodique était exceptionnel. Celui-ci est encore assez long et solennel mais il est cependant tout à fait différent. Nous y retrouvons le style calme, intérieur et méditatif qui est celui de la plupart des Offertoires. Comme la dernière phrase de celui de dimanche dernier, le texte de celui-ci est pris dans la deuxième partie du psaume qui, après la grande action de grâces pour le salut accordé à tout le peuple, devient plus intime et personnel.
Benedicite gentes Dominum Deum nostrum, et obaudite vocem laudis ejus, qui posuit animam meam ad vitam, et non dedit commoveri pedes meos. Benedictus Dominus qui non amovit deprecationem meam, et misericordiam suam a me.
Peuples, bénissez le Seigneur notre Dieu, et faites retentir sa louange, car il a gardé mon âme en vie, et n’a pas laissé mes pieds chanceler. Béni soit le Seigneur qui n’a pas repoussé ma prière ni détourné de moi sa miséricorde.
Chacun de nous remercie ici le Seigneur pour les grâces qu’il a reçues notamment à l’occasion de la dernière fête de Pâques. Il le fait en une longue contemplation on pourrait même dire rumination, la mélodie revenant sans cesse sur les mêmes notes avec une douce insistance.
► Communion : Cantate Domino
L‘antienne de Communion du cinquième dimanche après Pâques est la seule de tous les dimanches du temps pascal dont le texte soit tiré d’un psaume, et elle commence comme l’Introït de dimanche dernier par les mots Cantate Domino. Ainsi la messe de ce dimanche s’achève-t-elle comme celle du dimanche précédent avait commencé. Ce n’est pourtant pas le même psaume. Dans l’Introït de dimanche dernier c’était le psaume 97 ; ici c’est le psaume 95, mais il lui ressemble comme un frère : c’est toujours la louange au Seigneur, roi et juge universel, et l’action de grâces continuelle pour le salut qu’il nous accorde.
Cantate Domino, benedicite nomen ejus ; bene nuntiate de die in diem salutare ejus.
Chantez au Seigneur, bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut.
Ce texte, on le voit, est assez voisin de celui de l’Introït de ce jour, et c’est encore la même joie ; mais elle s’exprime ici d’une façon moins ample et plus légère. Il y a cependant une progression entre les trois phrases jusqu’à l’Alléluia final qui culmine dans l’enthousiasme.
Le charme discret d’une euthanasie dans une chambre d’hôtel
Ce texte les rend vraiment fous. Patrick Hetzel (LR) a demandé que certains lieux soient exclus de la possibilité d’y pratiquer une euthanasie. Sa demande semble élémentaire à toute personne douée d’un minimum de bon sens (ou pas totalement aveuglée par l’idéologie). Il est évident, en effet, que, si l’on autorise les euthanasies dans les services de soins palliatifs, on détruit par le fait même les services en question. Il est évident encore qu’autoriser l’euthanasie dans les maisons de retraite serait la porte ouverte à l’assassinat de masse. Et il semble enfin assez logique d’éviter les euthanasies dans une chambre d’hôtel (même, et surtout, si l’on prétend que l’euthanasie est un soin médical). Eh bien, pas pour la ministre dite par dérision “de la Santé” qui tient absolument qu’on puisse pratiquer les euthanasies en chambre d’hôtel (pourquoi diable y aurait-il un endroit où l’on ne pourrait pas piquer son prochain?!). A quand les week-ends thalasso-euthanasie?
Alasdair MacIntyre, RIP
Le 21 mai dernier, le philosophe Alasdair MacIntyre est décédé à l’âge de 96 ans.
Né à Glasgow (Ecosse) en 1929, il fut pendant des années l’une des plus grandes voix de la philosophie contemporaine – et notamment du renouveau aristotélicien – après avoir été encarté au Parti communiste. Son livre “After virtue” (1981) avait connu un grand retentissement et suscité un débat mondial permettant, notamment dans le monde anglo-saxon, une redécouverte de la philosophie morale et de la philosophie politique d’Aristote.
Pour mieux mesurer la portée de son oeuvre, je renvoie bien volontiers à l’excellent article qu’a publié hier Denis Sureau (ou plutôt republié car c’était un chapitre de livre avant d’être un article posté sur internet!): “Pour saluer Alasdair MacIntyre, penseur essentiel”, où je lis notamment ceci:
Il faut savoir repérer les éléments de continuité dans cet itinéraire brouillé. Émile Perreau-Saussine remarque : « Comme marxiste, barthien, wittgensteinien, aristotélicien, thomiste, MacIntyre place au cœur de sa réflexion ce que le libéralisme tient aux marges de la politique : l’âme, la communauté et la vérité. Une constante se dégage ainsi, sous le chaos apparent. La critique du libéralisme est à la fois la basse continue et la cause finale de son œuvre. » […] Ni individualisme ni étatisme, ni libéralisme ni communisme. Le marxisme, que MacIntyre a étudié avec bienveillance, n’échappe pas à cette convergence : « comme l’individualisme libéral, le marxisme incarne l’ethos du monde spécifiquement moderne et modernisateur, et de là viennent ses défaillances morales ; cet ethos doit être en grande partie abandonné si nous voulons trouver une base rationnellement et moralement défendable pour juger et agir et pour évaluer divers schémas moraux hétérogènes qui rivalisent pour obtenir notre allégeance. »
Je dois avouer que j’ignorais tout de MacIntyre avant d’en entendre parler à la fin des années 1990 par Emile Perreau-Saussine qui terminait alors sa thèse sur la pensée de ce dernier sous la direction de Pierre Manent (et, comme ce dernier était également mon directeur de thèse, Emile, malheureusement trop tôt disparu, et moi, nous croisions de temps en temps à son séminaire de l’EHESS). Naturellement, ce thomiste d’un genre un peu étrange (ce n’est pas tous les jours que l’on croise un thomiste ayant débuté dans le marxisme!) avait piqué ma curiosité. Puis j’ai eu l’honneur de le rencontrer, de discuter, mais surtout de l’écouter, à de nombreuses reprises ces dix dernières années au Center for Ethics and Culture de l’université Notre-Dame (Indiana) où il était “permanent senior distinguished research fellow” (et où j’ai fait moi-même plusieurs séjours de recherche). L’homme était d’un abord assez “rugueux” mais aussi d’un humour décapant, capable comme Aristote lui-même de méditer sur les plus insignifiants détails de l’existence humaine avant d’en tirer des règles universelles. Revenu des idéologies, il était passionnément en quête de vérité et gardait de ce fait une rafraîchissante curiosité intellectuelle à peu près universelle.
Dieu veuille qu’il contemple désormais la Vérité en pleine lumière!
RIP
Guillaume de Thieulloy
Curieuse façon de commémorer l’anniversaire de l’Aktion T4!
De Roland HUREAUX, Agrégé d’histoire:
C’est par un joli mois de mai comme celui que nous connaissons qu’Hitler a conçu en 1939 l’opération dite Aktion T4, un vaste plan d’euthanasie des handicapés physiques et mentaux.
La proposition de loi sur l’euthanasie dont débat aujourd’hui le Parlement français, excluait cette possibilité. Elle a été rétablie par la commission des affaires sociales, puis le 21 mai, par l’Assemblée. Dans le principe, si la loi est votée, une élimination des handicapés à analogue à celle du IIIe Reich est désormais possible en France.
Si le début officiel de l’opération est le 1er septembre, au commencement de la guerre, la décision avait été prise antérieurement et son exécution préparée tout au long de l’été. L’opération, pilotée par la Chancellerie, a reçu le nom de code T4 parce que l’ administration dédiée avait été installée dans une villa confisquée à une famille juive au 4 de la Tiergartenstrasse (rue du Jardin des Plantes), une des avenues les plus huppées de Berlin.
C’est là que fut recrutée une équipe restreinte destinée à réaliser cette élimination, dirigée par Philip Bouhler, en liaison étroite avec le Dr Karl Brandt, médecin personnel du führer[1].
Dès avant son accession au pouvoir, Hitler avait ce projet en tête. Il découlait de son idéologie préconisant l’élimination des faibles et des tarés, à la fois pour améliorer la race et pour débarrasser le pays de la charge des improductifs. Il ne fallait pas trembler pour le faire car, selon lui, le monde appartenait aux forts aptes à surmonter les sentiments de pitié. Cela n’a cependant pas empêché Hitler de dire aux familles que l’opération visait à infliger « une mort miséricordieuse » à des gens plongés dans la souffrance . Entre les deux-guerres, l’idée d’une élimination des tarés, portée par la philosophie de Nietzsche[2], était déjà dans l’air du temps, non seulement en Allemagne mais aussi dans le monde anglo-saxon.
Dès 1933, les nazis avaient pris des mesures d ’ « hygiène raciale » : stérilisation obligatoire des porteurs de maladies héréditaires, légalisation de l’avortement dans le cas où un de parents en serait affligé . Mais pour des raisons politiques, Hitler préféra attendre la guerre pour aller plus loin tout en préparant les esprits par une propagande insistant sur le coût social des handicapés. A partir de 1938, la même propagande prétendit que des parents de handicapés de plus en plus nombreux écrivaient pour demander leur élimination. Comme aujourd’hui, on entend de toutes parts des « témoins » déclarant avec le maximum de pathos souffrir de ne pas pouvoir mettre fin aux jours d’ un parent qui souffre.
Dans le plus grand secret
La difficulté à surmonter était la résistance prévisible des familles et des Eglises. Tout se fit donc dans le secret. Si l’opération débuta avec la guerre de Pologne, c’est que le régime espérait que le bruit médiatique lié à la déclaration de guerre la couvrirait.
On commença par les enfants : dès le 18 août, une circulaire imposa au médecins et sages-femmes de déclarer ceux qui naissaient handicapés. Les parents étaient informés de leur transfert dans des unités dispensant des soins spécialisés ; ils devaient signer une autorisation. L’opération fut très vite étendue aux adultes : furent particulièrement visés les psychopathes, les alcooliques, les infirmes, les faibles d’esprit, les incurables. L’inaptitude au travail était le critère déterminant.
L’opération se fit hors des hôpitaux psychiatriques, dans six centres spécialisés, dont des châteaux isolés, répartis sur tout le territoire. Les malades y étaient amenés dans des autobus gris aux vitres opaques de la société d’Etat Gekrat. Ignorant leur destination, les familles recevaient plus tard un faire-part de décès pour cause d’épidémie et quelquefois une urne funéraire.
La majorité du corps médical était au courant comme l’a montré le procès des médecins qui s’est tenu à Nuremberg en 1948. Après avoir essayé les piqures de morphine ou scopolamine, l’administration du T4 jugea plus expéditif le recours au monoxyde de carbone, suivi d’une crémation.
On estime que, pendant les deux années (août 1939-août 1941) où elle se déroula, l’opération fit environ 75 000 victimes. Mais l’élimination des malades mentaux ou enfants handicapés se poursuivit hors de l’opération T4, dépassant au total les 100 000 victimes.
Le secret presque absolu dans lequel elle fut menée fit que les réactions furent lentes. D’autant qu’en régime totalitaire, les familles sont isolées les unes des autres et sous surveillance policière. Quand la chose filtra, des pasteurs protestants et de prêtres catholiques écrivirent à la Chancellerie. La protestation la plus spectaculaire fut celle de Mgr Clemens-August von Galen, évêque de Munster qui, à l’été 1941, saisit la justice et interpella avec véhémence le gouvernement du haut de sa chaire. Que l’opération ait cessé peu après est-il l’effet de cette interpellation ou cette phase de l’opération était-elle terminée ? Toujours est-il que l’évêque fut mis au secret et plusieurs de ses prêtres déportés.
Une autre raison de mettre fin à l’ opération était qu’à l’automne 1941, après l’invasion de la Russie, commençait l’élimination des juifs, d’abord par balle dans les terres occupées de l’ Union soviétique puis, de manière plus « scientifique », dans des camps. L’Aktion T4 aura servi en quelque sorte à tester ce genre de massacre de masse, prévu lui aussi depuis longtemps. Le personnel qui avait été recruté pour éliminer les malades mentaux fut en partie transféré dans les camps d’extermination.
[1] Condamné à mort à Nüremberg ; Bouhler s’est suicidé en prison.
[2] Le philosophe a à plusieurs reprises recommandé l’élimination des tarés.
S’engager pour le bien commun
On nous prie d’annoncer une conférence organisée par l’Institut du Bon Pasteur le 11 juin:
L’Institut du Bon Pasteur vous convie le 11 juin à 20h à la Grande Crypte (Paris 16) pour une conférence dont le thème est : “Agir en chrétien pour le Bien Commun”.
Avec la participation de :
– Pierre-Édouard Stérin, fondateur du Fonds pour le Bien Commun
– Yann Bompard, maire de la ville d’Orange
– Gabrielle Cluzel, journaliste (Boulevard Voltaire, Cnews, Europe 1)
– l’Abbé Marin Cottard, IBP
– l’Abbé Matthieu Raffray, IBP
La conférence sera suivie d’un cocktail jusqu’à 23h.
Inscriptions ici.
Pousser à la mort par défaut de soin
Communiqué d’Alliance Vita:
Les députés ont adopté l’ensemble des articles légalisant le suicide assisté et à l’euthanasie sous la formule trompeuse d’ « aide à mourir ». Certes, la mention orwellienne « réputé mort de mort naturelle » a été écartée mais la connotation positive de la formule « aide à mourir » a un caractère incitatif, militant et dissimulateur.
Pourtant – chaque sondage le confirme – la véritable attente des Français porte sur un accès équitable aux soins. Pour Alliance VITA, les mesures adoptées mettent en danger les personnes fragilisées par la maladie dont le besoin véritable est d’être correctement soulagées et accompagnées en ayant accès à des soins appropriés.
Aussi flous qu’invérifiables, d’autant que le contrôle se fera après la mort de la personne, les critères d’accès à cette prétendue « aide à mourir » ouvrent grand la porte à l’euthanasie et au suicide assisté pour des dizaines de milliers de patients qui ne sont pas en fin de vie. La procédure qu’on prétend « collégiale » donne en réalité tout pouvoir de décision à un seul médecin et s’avère expéditive : un patient pourrait être euthanasié en peu de temps. Quant à la clause de conscience prévue pour les professionnels de santé, elle est limitée puisque ces derniers devraient informer leurs patients sur la prétendue « aide à mourir », ne pas tenter de les en dissuader, et les réorienter vers un autre médecin le cas échéant. Par ailleurs, les pharmaciens et les établissements de santé en seraient privés.
Le texte instaure enfin un délit d’entrave ce qui ferait de la France, le seul pays à punir de deux ans de prison ceux qui s’opposeraient à une euthanasie ou à un suicide assisté soit en tentant de dissuader ou en dissuadant une personne. Seraient ainsi visés pêle-mêle soignants, proches et associations. En réalité, c’est la politique de prévention du suicide qui serait gravement pénalisée.
L’injustice est flagrante : en refusant de réprimer l’incitation au suicide assisté et à l’euthanasie, les députés font le choix du deux poids deux mesures. Pour les spécialistes de la santé mentale, cause nationale 2025, cette loi constitue à la fois un contre signal pour les politiques de prévention de suicide et une menace pour tous ceux qui œuvrent au quotidien auprès des personnes fragilisées par la maladie psychiatrique et la désespérance.
Dans un contexte de dégradation du système de santé, le risque est de pousser les plus fragiles vers la mort administrée par défaut de soins appropriés.