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Une stèle en l’honneur des victimes du communisme

A Saint-Raphaël (Var), un monument «aux victimes des totalitarismes du communisme» va être érigé, une première en France, ce qui provoque l’indignation du parti.

Cette stèle sera inaugurée samedi 23 août à 18 heures dans le parc Beaurivage à l’occasion de la journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires.

Le maire Frédéric Masquelier (Les Républicains) assume vouloir «briser un tabou mémoriel» par cet acte reconnu comme «hautement symbolique» :

«en érigeant ce monument, nous rendons justice aux dizaines de millions de victimes du communisme et affirmons notre attachement à la liberté, à la vérité historique et à la dignité humaine».

La stèle, réalisée en collaboration avec le sculpteur Nicola Rosini Di Santi, a coûté 28.000 euros à la collectivité.

Les communistes, toujours aussi menteurs, ont dénoncé une falsification de l’Histoire, mais le maire ne se laisse pas faire :

 

« La GPA éthique est une tromperie sémantique »

Suite à la proposition de Gabriel Attal de légaliser la vente d’enfants par GPA, Bruno Retailleau dénonce :

«La GPA éthique est une tromperie sémantique. On fait mentir les mots pour justifier l’injustifiable : en l’occurrence, que des hommes riches puissent louer le ventre des femmes pauvres en ignorant le lien qui se crée entre un enfant et sa mère pendant la grossesse. Aucun progressisme ne peut effacer cette réalité.»

En parallèle, le ministre de l’Intérieur a récemment signalé au parquet de Paris, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, un délit d’entremise en vue du GPA. Dans le viseur : les représentants commerciaux des sociétés américaines «Fertility Center of Las Vegas» et «Surrogatefirst».

«Leur objectif d’entremise entre les personnes désireuses d’accueillir un enfant et les mères porteuses en vue d’une GPA ne fait pas de doute».

Des faits, s’ils sont avérés, qui caractérisent un délit entraînant un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.

«Si lors de ces réunions, les personnes désireuses d’accueillir un enfant et les mères porteuses n’ont pas été mises en contact, les faits sont susceptibles de recevoir une qualification pénale de tentative du délit d’entremise en vue d’une GPA».

Un nouveau grand-maître pour l’Eglise de la République

Il a été élu jeudi soir au premier tour par les conseillers de l’ordre du Grand-Orient de France réunis à Bordeaux. Il est l’une des rares personnalités visibles de cette organisation aux rituels secrets, fondée en 1728, et dont les membres ne sont pas censés révéler leur appartenance.

Pierre Bertinotti, initié en 2003 au sein de la Respectable Loge Saint-Jean au Temple de la Paix, à l’Orient de Metz, a gravi les échelons s, occupant des charges telles que Vénérable Maître (2016-2018), Orateur (2013-2016) et Couvreur (2018-2020) au sein de sa loge.

Sur le plan professionnel, après des études à HEC (1975), à l’IEP de Paris (1977) et à l’ENSPTT (1981, promotion Voltaire, où il a connu François Hollande), il a été notamment conseiller technique au cabinet de Pierre Bérégovoy (1989-1993) et chargé de mission auprès de Louis Besson (1997-1998). Il a également supervisé le contrôle financier du Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) et des organismes consulaires.

Depuis 2009, il enseigne la macroéconomie et l’économie d’entreprise à CentraleSupélec et, depuis 2016, il dispense des cours à l’Université de Lorraine en Master 2 Conseil Économique et Contrôle Organisationnel. Par ailleurs, depuis fin 2018, en tant que président de Theetete Concept SAS, société de « conseil en stratégie, formation et enseignement, et maïeutique », il accompagne « celles et ceux qui veulent comprendre, décrypter, décoder le monde actuel pour mieux agir au quotidien », les aidant à « développer et [à] argumenter [leurs] points de vue ».

Sur le plan électif, Pierre Bertinotti, proche de Jean-Marie Cambacérès, a servi comme conseiller municipal PS de Metz et conseiller communautaire de Metz Métropole de 2001 à 2008. Candidat à la primaire PS de 2007 en vue des municipales de Metz, Pierre Bertinotti avait été battu.

Extrait d’un entretien donné dans Le Figaro :

La laïcité est l’un des sujets clé du Grand Orient de France. Vous souhaitez d’ailleurs constitutionnaliser les articles 1 et 2 de la loi de 1905. Pour quelles raisons ?

La Constitution est au-dessus des lois. Dans le sillage de la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse , nous estimons que la laïcité est une liberté absolue de conscience, un principe émancipateur. Dans certains pays, on voit bien que la régression à ce sujet est en marche. Nous souhaitons donc nous prémunir de ce risque en France.

Ce jeudi, l’ancien premier ministreGabriel Attal a annoncé vouloir ouvrir le débat autour de la légalisation de la GPA. Que pensez-vous de cette annonce ?

Là encore, comme le sujet sur la fin de vie , cela s’inscrit dans l’évolution du droit par rapport aux attentes de la société. Cela interpelle les francs-maçons, évidemment. C’est un défi de concilier la tradition et la modernité. Cette question sera donc nécessairement évoquée ces prochains mois à l’occasion d’une conférence.

La GPA est toujours inacceptable, inhumaine et indéfendable

Alors que Gabriel Attal propose de légaliser la GPA, le Syndicat de la famille réagit :

Du fait même de son objectif, il n’existe pas et il n’existera jamais de gestation pour autrui respectueuse de la dignité des femmes et des enfants. En annonçant vouloir déposer une proposition de loi pour légaliser la pratique des mères porteuses, Gabriel Attal franchit une ligne rouge.

Une pratique qui consiste à utiliser le corps d’une femme pour obtenir un enfant au profit de tiers et à séparer l’enfant de sa mère ne peut en aucun cas être éthique. Les faits sont limpides : le principe de la GPA repose sur l’exploitation de la femme – réduite à ses capacités procréatives -, sur le mépris de la maternité et des liens puissants qui unissent l’enfant et sa mère et sur la réification de l’enfant.

À l’heure où notre société affiche sa volonté de protéger tous ceux qui peuvent être victimes de mépris et d’exploitation, et celle de promouvoir l’égalité entre les sexes, il est inenvisageable d’autoriser une pratique qui exploite la vulnérabilité des femmes et des enfants au profit du désir d’autrui, quel qu’il soit.

Les élus et l’opinion publique ne doivent pas se laisser abuser par des artifices de langage : la GPA ne peut être « éthique ». Elle doit rester interdite en France et cette interdiction doit aussi concerner ceux qui se rendent à l’étranger pour contourner la loi française. La GPA doit faire l’objet d’une condamnation claire sur la scène internationale. Parce que la dignité des femmes et des enfants n’a pas de frontière, l’abolition universelle de la GPA est la seule solution pour protéger les femmes et les enfants.

« La gestation pour autrui est une violence inouïe. Asservir une femme et arracher sa mère à un enfant ne sera jamais acceptable, peu importe le discours et les adjectifs utilisés. La GPA est le summum du sexisme. C’est une exploitation pure et simple des femmes et une atteinte à la dignité humaine » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.

Des religieux sur le Web

Des Religieux sur le Web

Beaucoup se sentent écrasés par une société qui détruit leur vie intérieure.

Au sein de l’Eglise catholique, des Prêtres et religieux actifs sur les réseaux sociaux font un travail admirable en apportant des messages d’espérance et de paix qui peuvent aider à notre discernement, et nous permettre de découvrir la voie que dicte notre coeur. Vous trouverez ci-dessous des informations concernant des prêtres dont le travail régulier de communication m’a paru très intéressant; ils apparaissent par ordre alphabétique.

Ce document est, bien sûr, non exhaustif, et n’a d’autres prétentions que de vous être utile!

Bonne lecture…!

Sergyl Lafont.

🤗 Frère Paul-Adrien – (Adrien du Moulinet d’Hardemare) Prêtre catholique, dominicain, créateur de contenu:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Adrien_d%27Hardemare

*Excellente chaine Youtube, particulièrement riche en sujets tres divers et passionnants. (nombreux abonnés plus de 400K!):

https://www.youtube.com/@frerePaulAdrien

Une autre chaine Youtube consacrée plus particulièrement à l’enseignement de la doctrine catholique :

Paul-Adrien Enseignement

https://www.youtube.com/@Paul-Adrien_Enseignement/videos

*Egalement compte Instagram, X( ex Twitter), et Facebook:

https://www.instagram.com/fr.pauladrien/

https://twitter.com/frerepauladrien?lang=fr

https://www.facebook.com/fr.pauladrien/?locale=fr_FR

*La bible en un an: La Bible entièrement lue et commentée par le Frére Paul-Adrien:

https://www.podcastics.com/podcast/la-bible-en-1-an/

*Excellent ouvrage paru chez Mame en 2024 : Je crois en Dieu – Connaître la foi chrétienne –

https://www.mameeditions.com/9782728936106-je-crois-en-dieu-connaitre-la-foi-chretienne-parcours-15-ans-et-plus-group.html

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🤗-AMEN MEDIA

Média vidéo sur les réseaux sociaux créée par Paul Delafosse:

Ce média affirme une présence chrétienne via de nombreux formats : micro trottoirs, vidéo, face-cam sur des sujets de société ou sur l’histoire de l’Eglise, reportages, humour etc. Après une année seul à la tête du projet, il s’est entouré d’une petite équipe qui l’aide aujourd’hui à alimenter son compte Youtube:

https://www.youtube.com/@_amen_media

Instagram :

https://www.instagram.com/amen_media/?hl=fr

Facebook:

https://www.facebook.com/amen.studio.fr/

X, Tik Tok . Ils sont tous bénévoles.

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🤗 Père Gaspard Craplet Prêtre de la Société Jean-Marie Vianney:

Accueil

Accueil

Ex officier de marine, Diplômé d’Etat Alpinisme, Ingénieur Arts&Métiers, Professeur au Séminaire d’Ars)

Apostolat spécifique auprès de la jeunesse. Organise des camps foot ou en montagne . (VIDEOS sous forme de dialogues avec des jeunes, dans un paysage montagneux). Formation des jeunes à l’art de l’animation.

*Comptes Instagram, Linkedin, X ( ex Twitter), Tiktok

https://www.instagram.com/peregaspardcraplet/?hl=fr

https://www.linkedin.com/in/p%C3%A8re-gaspard-craplet-04a28810b/?originalSubdomain=fr

https://twitter.com/PGCraplet?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor

*Deux livres très intéressants du Père Gaspard Craplet: ( 2024 et 2025)

*Joie de la confession ( Yeshoua Editions): très clair et concis, dont je recommande la lecture:

https://www.yeshoua-editions.fr/livre-joie-de-la-confession.html

*Libres ! Pour aimer en vérité (Editions Artége):

https://www.editionsartege.fr/product/129403/libres-pour-aimer-en-verite/

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🤗 CREDO ( Prêtres de l’Institut du Bon Pasteur: Abbés Marin Cottard et Guillaume Touche ).

Chaque semaine du contenu pour vous apprendre tout ce qu’il faut savoir sur la foi et la tradition catholique, sous forme de question/réponse.

*EXCELLENT site Instagram avec « réels » très concrets et clairs et chaine Youtube sur des sujets divers: (durée entre 10′ et 20′ environ).

*présence sur Tiktok également.

https://www.instagram.com/_c.r.e.d.o/?hl=fr

https://www.youtube.com/@_credo

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🤗 Sœur Albertine (Albertine Debacker, Religieuse catholique de la Communauté du Chemin Neuf )

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93ur_Albertine

*Compte Instagram, Facebook et Tiktok particulièrement dynamique: nombreux posts sur sujets très variés. Communication très direct et sympathique! Bien adapté aux jeunes, en particulier les adolescents.

*Nombreuses interventions de qualité sur les médias « mainstream »

https://www.instagram.com/soeur.albertine/?hl=fr

https://www.facebook.com/soeur.albertine/

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🤗– Corentin Dugast ( Un homme catholique)

Congrès Mission : “La mission, c’est un devoir de baptisé !”

https://fr.aleteia.org/2023/09/29/congres-mission-la-mission-cest-un-devoir-de-baptise

Présence régulière sur Instagram (un homme catholique)

https://www.instagram.com/unhommecatholique/

Un livre très intéressant, ( comment faire de l’apostolat sur le web?) publié chez SALVATOR : » Devenir missionnaire sans bouger de chez soi »

https://editions-salvator.com/spiritualite-et-temoignages-chretiens/11844-devenir-missionnaire-sans-bouger-de-chez-soi-ce-livre-qui-mele-la-reflexion-et-les-conseils-pratiques-apporte-quelques-reponses-.html

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🤗 – Abbé Henri Forestier

L’abbé Henri Forestier vicaire à Carnoules (83660) et exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon.
* Posts quotidiens concis et instructifs sur Instagram
https://www.instagram.com/abbe_forestier/?hl=fr
et sur * TikTok

*Co-Auteur avec Sœur Marie-Madeleine de Le Chemin du Ciel – 3ème année – La prière et la liturgie

https://www.editionsdelesperance.com/le-chemin-du-ciel/39-le-chemin-du-ciel-3eme-annee-la-priere-et-la-liturgie.html

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🤗 Abbé Romain Gajo Prêtre exorciste à Porrentruy (Suisse).

*Chaine Youtube avec des thèmes variés intéressants:

https://www.youtube.com/@abromain

*Compte Instagram:

https://www.instagram.com/abbe_romain_gajo/

Egalement compte sur Tiktok et X.

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🤗 Abbé Pierre-Hervé Grosjean, Prêtre du Diocèse de Versailles, curé de la Paroisse de Montigny-Voisins.

*Posts réguliers sur Instagram, X, Facebook

https://www.instagram.com/abbegrosjean/?hl=fr

https://www.facebook.com/abbegrosjean/?locale=fr_FR

*L’Abbé Grosjean est l’auteur de nombreux livres:

https://www.amazon.fr/Livres-Abb%C3%A9-Pierre-Herv%C3%A9-Grosjean/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AAbb%25C3%25A9%2BPierre-Herv%25C3%25A9%2BGrosjean

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🤗 Père Thierry-Louis Lacomblez, du groupement paroissial de Louvres-Roissy

*Posts de Réels réguliers (commentaires de l’Evangile du jour, Saint(e)s du jour, etc..) sur Instagram, Facebook et Tiktok:

https://www.instagram.com/thierrylouislacomblez/

https://www.facebook.com/profile.php?id=100010711954901

*À la rencontre du père Lacomblez, le prêtre tiktokeur de Louvres

https://actu.fr/ile-de-france/louvres_95351/a-la-rencontre-du-pere-lacomblez-le-pretre-tiktokeur-de-louvres_58603211.html

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🤗 Jonathan Langlois, créateur du podcast Les Lueurs, un média inspirant et profondément humain qui explore la vie intérieure avec authenticité (site web et chaine Youtube):

Le média qui éclaire ta vie intérieure
https://www.youtube.com/@leslueurs

Soutenu par la Fondation Notre Dame, et le Diocèse de Paris:

https://www.fondationnotredame.fr/projet/ma-lueur-du-dimanche-soir

Les Lueurs propose des entretiens captivants avec des invités ayant vécu des transformations marquantes. À travers des histoires personnelles et universelles, Jonathan Langlois éclaire la quête de sens dans le monde contemporain, apportant un souffle d’espoir à une communauté en pleine croissance.

Jonathan Langlois a un compte Instagram:

https://www.instagram.com/jonathanlanglois_/

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🤗 Les prêtres du Padreblog (Padreblog est un collectif de prêtres catholiques organisé en association. Il comprend: Louis Thomazo, Christophe Hédon et Jean-Baptiste Bienvenu, Prêtres du diocèse de Versailles

*Présence du X ( ex Twitter), Facebook, Linkedin, Tiktok et chaine Youtube trés fournie et intéressante!

https://www.facebook.com/padreblog

https://www.linkedin.com/company/padreblog/posts/?feedView=all

https://www.youtube.com/channel/UCRSBl51vh5qVSn3rDXFiitQ

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🤗 –Abbé Timothée Pattyn

Curé St François d’Assise, St Rambert et St Cyr au Mont d’Or, diocèse de Lyon.

* Posts quotidiens instructifs sur des points précis de la liturgie, ou de l’évangile sur Instagram et Tiktok

https://www.instagram.com/abbepattyn/

*L’abbé Timothée révèle la beauté des symboles liturgiques

https://fr.aleteia.org/2023/10/19/sur-instagram-et-tiktok-labbe-timothee-revele-la-beaute-des-symboles-liturgiques

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🤗 Père Benoît Pouzin (prêtre du diocèse de Valence et curé de la paroisse Saint Emilien à Valence) Il fut le batteur de Glorious dans les débuts du groupe. Responsable des vocations de son diocèse, il témoigne beaucoup auprès des jeunes dans toute la France

*Comptes Facebook, chaine Youtube, présence importante sur Tiktok.

https://www.facebook.com/benoit.pouzin/?locale=fr_FR

https://www.youtube.com/@benoitpouzin9514/videos

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🤗 – Abbé Matthieu Raffray
Prêtre de l’Institut du Bon Pasteur, professeur de philosophie à l’Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin (Angélicum) à Rome.

Orateur particulièrement compétent, clair et actif.

* Posts sur des points précis de la religion catholique, sur son compte Instagram ( format « réels »=compte principal de l’Abbé Raffray avec le plus grand nombre d’abonnés ):
https://www.instagram.com/abbe_matthieu_raffray/?hl=fr

À noter des soirées « Live » sur Instagram à 20h30 à l’occasion d’une nouvelle « étape » franchie dans le nombre d’abonnés!🤗
* Chaine YouTube, avec interviews sur des sujets variés (société, Eglise, jeunesse etc..):
https://www.youtube.com/@abbematthieuraffray/videos

*Une autre Chaine Youtube : » Pour une Foi » :Émissions présentées par l’Abbé Matthieu Raffray, « Pour une Foi » a pour vocation de faire raconter et connaître des histoires de vie.

https://www.youtube.com/@PouruneFoi

* Présence sur X (posts en relation avec l’actualité), Facebook et Tiktok également ( relaie les posts d’Instagram).
* Interviews nombreux (et passionnants!) de l’Abbé Matthieu Raffray, enseignements sur des chaines YouTube ( Academia Christiana, TV Libertés, Radio Courtoisie, etc…etc..)

* Cours de catéchisme passionnants en format « podcast »: « Sursum corda », proposé chaque jeudi su Radio Courtoisie et disponible chaque dimanche midi sur toutes les plateformes d’écoute. Présentation synthétique de qualité: un nouveau cours/semaine (durée 30′)!!! (ces cours sont également accessibles sur la chaine Youtube de l’Abbé Raffray)
https://podcast24.fr/podcasts/sursum-corda

* Un excellent ouvrage+++ que je recommande vivement (à commander directement sur le site web de: Éditions Hétairie de Julien Rochedy):

LE PLUS GRAND DES COMBATS
Le plus grand des combats

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🤗 – Abbé Christian Venard a été pendant 22 ans aumônier militaire dans l’armée française. Il est aujourd’hui Délégué épiscopal à la Communication du diocèse de Monaco et aumônier de la Force Publique de Monaco.

* Posts quotidiens sur X, Linkedin et Facebook sur « le Saint du jour », avec petit commentaire et illustration artistique.

X:
https://x.com/ChristianVenard?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
* LinkedIn:
https://www.linkedin.com/in/christian-venard-a7273940/?fbclid=IwY2xjawHwSeFleHRuA2FlbQIxMAABHSEJZTOHl8mQ78ibuXbVvDZkaRrS4ejK-wpjo1BbVxfgqWLbs4kWEkPaZQ_aem_g6pVeK9aRLuoP7lzI46kpw
* Facebook

https://www.facebook.com/bou.kake.12
* Blog de l’ Abbé Christian Venard:
https://blogdupadrevenard.wordpress.com/
*Participation à de nombreuses émissions sur YouTube tres intéressantes.
* Nombreux ouvrages de grand intérêt:
https://www.eyrolles.com/Accueil/Auteur/christian-venard-252553/
Eyrolles
En particulier:
* Libres propos sur l’Église : Évêque et prêtre en dialogue sur les questions brûlantes » de David Macaire et Christian Venard.
https://www.editionsartege.fr/product/121895/libres-propos-sur-l-glise/ Editions Artège

*Destins sacrés livre rédigé avec Alessandra Martines

https://editions-salvator.com/accueil/12073-destins-sacres.html

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🤗 – Abbé Michel Viot ( Diocèse de Blois)
* X (ex Twitter): (commentaires pertinents sur l’actualité..etc..)
https://x.com/michel_viot?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
*Chaine YouTube passionnante, en particulier sur l’#histoire de l’Eglise, divers sujets de #bioethique, etc….:
https://www.youtube.com/@peremichelviot523/videos
* Nombreuses interventions YouTube., en particulier contre le projet de loi « fin de vie » euthanasie (magnifique!):

*Responsable d’une émission sur Radio Courtoisie:

Lumière de l’Espérance.

https://www.rc.fr/emission/l-j-de-lumiere-de-lesperance/embed/#?secret=BxUO5xaMnc#?secret=h56GCdXTPn

*Livres de l’Abbé Michel Viot:
https://www.amazon.fr/Livres-Michel-Viot/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AMichel%2BViot
En particulier celui-ci, qui est un ouvrage d’ histoire magnifique! +++:
*Les papes et la France : de Clovis à De Gaulle
Chez Via Romana
https://boutique.via-romana.fr/histoire/432-les-papes-et-la-france-de-clovis-a-de-gaulle.html
Je recommande également vivement l’ouvrage ci-dessous plus récent de l’Abbé Michel Viot:

L’Église au risque de la foi (Novembre 2024)
https://boutique.via-romana.fr/foi-chretienne/466-l-eglise-au-risque-de-la-foi.html
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Ci-dessous un article qui m’a servi de base à la rédaction de ce document:

Prêtres et religieux sur les réseaux sociaux : les 5 influenceurs à suivre – Le Pelerin.

https://www.lepelerin.com/religions-et-spiritualites/vu-sur-le-web/pretres-sur-les-reseaux-les-5-influenceurs-a-suivre-10520

Je n’oublie pas, bien sûr, la communication importante sur les réseaux sociaux des revues catholiques, associations, diocèses, paroisses, lieux de pèlerinage, etc…de l’Eglise, sans oublier le site du Vatican !

J’espère que ce travail vous sera utile pour trouver les sites qui vous aideront à renforcer votre vie Chrétienne!
Sergyl Lafont

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Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Sainte Jeanne d’Arc vous invite à Domrémy

L’Association universelle des Amis de Jeanne d’Arc nous envoie cette invitation pour le pèlerinage à Domrémy les 27 et 28 septembre à l’occasion des 600 ans des voix:

Renseignements ici.

Le Missel de 1962 et le musée

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Je fais partie de ceux qui jugent tout à fait inadéquates les mesures prises sous le pontificat du pape François à l’égard de ceux qui souhaitent suivre le Missel de 1962 pour leur vie liturgique. À mon avis, un document comme Traditionis Custodes (2021) n’a pas résolu les tensions dans l’Église, mais a, au contraire, contribué à les rendre plus vives.
Je comprends les nombreuses raisons qui poussent certaines personnes à se réfugier dans le rite célébré jusqu’à la réforme liturgique, la première étant l’état de grave difficulté dans lequel se trouve la réforme elle-même, un état de grave difficulté qui semble ne jamais finir. J’ai moi-même observé ce phénomène au cours de ma vie déjà bien avancée ; lorsque j’étais à peine adolescent, on me demandait d’être patient, qu’avec le temps les choses s’amélioreraient. Aujourd’hui, quarante ans plus tard, non seulement il n’y a pas eu d’amélioration, mais nous avons assisté à une aggravation supplémentaire. Je comprends que ceux qui aiment la liturgie et y sont sensibles — des qualités assurément louables — cherchent un réconfort face à cette médiocrité liturgique à laquelle nous semblons condamnés. Ainsi, comme je l’ai dit, je crois qu’il a été totalement inapproprié de traiter la question du traditionalisme catholique par une méthode répressive, qui n’a certainement pas résolu le problème.
J’ai parlé de « problème ». Car il ne faut pas tomber dans l’erreur inverse : penser que le traditionalisme catholique est une question pacifique et réglée. J’en ai parlé dans mon livre La destra del Signore si è alzata, dans lequel j’ai montré qu’en réalité il n’existe pas un unique traditionalisme catholique, mais plusieurs traditionalismes catholiques. Certains d’entre eux ont déjà réglé leur relation avec Rome, en coupant pratiquement les liens par le biais de thèses diverses ; à mes yeux, ce n’est pas une solution viable. D’autres, y compris la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, cherchent un modus vivendi avec Rome — une entreprise difficile, compte tenu de la profonde crise de l’identité catholique dans laquelle nous baignons.
Cela dit, il ne faut pas non plus passer sous silence les problèmes que présente un certain traditionalisme. En effet, l’une des pires tentations est de présenter la liturgie traditionnelle comme une sorte de musée où l’on se promène pour admirer les grandes œuvres du passé. Non — si la liturgie traditionnelle ne nous parle pas de l’éternel plutôt que du passé, cela signifie que nous avons une vision bien courte de la liturgie elle-même. Ceux qui participent à ce rite pour vivre dans la (fausse) illusion de revivre le passé n’ont pas vraiment compris. Dans les milieux traditionalistes, on parle beaucoup de la « Messe de toujours », et ce « toujours » ne peut qu’inclure, avec le passé, aussi le présent et l’avenir. Rappelons-nous que même le rite traditionnel a connu des évolutions et a inspiré de nouveaux langages artistiques et symboliques. Tenter de le stériliser, c’est ne pas en avoir compris le véritable potentiel.
Je voudrais prendre l’exemple de la musique, qui, bien entendu, m’est particulièrement cher. Certains, dans le monde traditionaliste, estiment qu’il est bon de ne faire chanter à la messe traditionnelle que de la musique du passé — les grands chefs-d’œuvre de la Renaissance, et ainsi de suite — excluant de fait les productions contemporaines. C’est une grave erreur, car si l’on ne donne pas à la musique sacrée la possibilité de se renouveler dans le sillon de la Tradition, on ne lui rend pas service. Souvenons-nous que, durant la Renaissance, on exécutait de la musique « contemporaine » à l’époque, et que toute cette musique n’était certainement pas de la qualité sublime de certains compositeurs que nous jugeons aujourd’hui comme des grands. Tout en continuant à donner une place importante aux grandes œuvres de la tradition musicale catholique, il est essentiel d’investir dans le présent pour hypothéquer l’avenir.
Nous ne devons pas craindre le présent ni nous réfugier dans le passé pour la simple raison que Dieu nous a choisis pour vivre à notre époque, et Il a certainement ses raisons pour cela. Le penseur Marcello Veneziani, dans son livre Imperdonabili, parlant de Roger Scruton, observe :
« L’essence du conservateur est de croire que le monde ne naît pas et ne finit pas avec lui, mais qu’il est une trame plus vaste, qui vient des pères et se transmet aux enfants. Le vrai conservateur ne se barricade pas chez lui pour défendre une phase historique ; il ne s’enferme pas dans un morceau du passé, transformant la mémoire en forteresse assiégée. Mais il défend la continuité, combat l’égocentrisme des générations, le culte du présent ; et à celui-ci, il oppose le passé et l’avenir unis harmonieusement. Le vrai conservateur n’est donc pas un individualiste ; il estime que nous ne sommes pas des individus, mais des héritiers — et plus encore : des héritiers en gestation. C’est d’ailleurs ce qu’a soutenu un autre néoconservateur, Alain Finkielkraut, en soulignant l’autorité de l’expérience contre la suprématie barbare du présent : dans son livre ‘L’ingratitude’, le philosophe soutient que “l’exutoire prévaut sur le sacrifice, la revendication sur la gratitude”. Et il définit la culture comme “l’art de converser avec les morts” et de tisser un lien entre les vivants et ceux qui ne sont plus.”
Ce lien important, indispensable, qui existe entre passé, présent et futur, devrait toujours être un phare guidant nos actions. Je comprends que, lorsque l’on se sent assiégé, on ait tendance à se replier et à se réfugier dans des lieux physiques et métaphysiques où l’on a l’impression d’être protégé. Mais celui qui revendique à juste titre un héritage important, comme l’héritage catholique, doit aimer la tradition et la messe traditionnelle comme un investissement dans le présent et dans l’avenir, plutôt que seulement dans le passé. Je crois que nous devrions considérer le merveilleux rite tridentin non comme un musée, mais comme un laboratoire où Quelqu’un est en train de préparer notre avenir en nous aidant à mieux comprendre notre présent.

Quelle paix liturgique pour demain ?

Jean-Pierre Maugendre revient sur la question de la paix liturgique en réponse à Christophe Geffroy, directeur du journal La Nef.

 

L’agriculture familiale : une vie saine au contact de la création

La série « On Good Soil » (Sur un sol fertile) d’EWTN explore la popularité croissante de l’agriculture familiale et examine comment ce mode de vie nous aide à mieux nous connecter à la nature, à nos familles et à Dieu. Des familles catholiques discutent de la manière dont l’agriculture familiale renforce leurs liens familiaux et leur permet de mener une vie plus contemplative et plus vertueuse.

Cette série en cinq parties, disponible gratuitement en ligne, alterne les réflexions de l’animateur Jason Craig sur l’agriculture familiale, fondées sur sa foi, et des interviews de fermiers catholiques à travers le pays qui expliquent pourquoi ils ont été attirés par l’agriculture et comment celle-ci a amélioré leur vie.

Craig souligne que s’installer à la campagne ne signifie pas « fuir » la société, mais découle en partie du désir de « courir vers ce qui est réel ». Il a fait remarquer que la plupart des gens aujourd’hui naissent dans un environnement « hyper-artificiel », car nous sommes immergés physiquement et mentalement dans l’artificiel, de l’éclairage et la température intérieure à nos divertissements et parfums.

Si nous nous éloignons trop de la création, nous risquons de nous couper de la réalité et de ne plus pouvoir faire l’expérience de Dieu à travers sa création. Craig a cité le conseil de saint Bernard de Clairvaux qui recommandait de « lire le livre de la nature » avant de « lire le livre de Dieu ». Il a également souligné l’avertissement du philosophe Joseph Pieper selon lequel ceux qui sont déconnectés de la réalité peuvent devenir « indifférents ou hostiles à la vérité ».

Le XXIe siècle présente un danger accru de telle déconnexion, car nos appareils peuvent nous divertir et nous distraire en permanence, nous éloignant de la « profondeur de la pensée qui mène à la prière, qui mène à Dieu ».

Le monde moderne est une conspiration contre toute forme de vie intérieure, selon Bernanos. Le retour à la terre vient reconnecter l’homme avec cette vie intérieure. Quelques-unes des familles interrogées ont évoqué leur désir d’une vie plus contemplative comme l’une des raisons qui les ont attirées vers la vie à la ferme. Jim Curley, fermier de longue date, a expliqué que malgré le travail intense à la ferme, cela lui permettait de s’arrêter et de « sentir les roses » d’une manière qu’il ne pouvait pas faire lorsqu’il travaillait dans un bureau.

« Je ne pouvais pas simplement m’asseoir et contempler ma place dans la vie, la nature, Dieu ».

Une famille, les Sullivan, a raconté comment, lorsqu’elle vivait en banlieue, elle « aspirait à une vie plus contemplative ».

« Toutes ces choses en ville accaparaient notre temps et c’était assez intense ».

Plusieurs pères ont également expliqué qu’ils se sentaient obligés de vivre à la ferme pour passer plus de temps avec leur famille, voire pour élever leurs enfants de manière idéale.

Craig Taffaro passait 10 à 12 heures par jour à travailler dans une grande banque avant de changer de vie.

« Il ne me suffisait pas de quitter la maison pour acheter des choses, de la nourriture et des expériences pour ma famille. Au contraire, ils avaient besoin de moi. Et c’est en fait plus difficile… d’être présent auprès de mes enfants d’une manière qui peut être frustrante, comme lorsque vous essayez de planter une rangée de maïs et que vos enfants le déracinent ».

« En tant que famille, nous allons grandir en vertu et en sainteté, non seulement en tant qu’individus, mais aussi en tant qu’unité ».

Curley a non seulement loué la vie à la ferme pour lui avoir permis de passer plus de temps avec sa famille, mais aussi pour ce qu’elle a apporté à l’éducation de ses garçons.

« Ils veulent vraiment faire des choses qui comptent. Les petits garçons veulent vraiment être des petits hommes. Ils veulent faire des choses que font les hommes ». « Mais je n’avais aucun moyen de leur offrir cela. Je travaillais toute la journée devant un ordinateur… Je n’avais vraiment pas l’impression qu’ils allaient grandir comme ils le devraient. »

Craig a suggéré que la vie à la ferme permettait d’établir un ordre approprié entre la famille et l’économie, car l’économie est censée servir la famille et non l’inverse. Le commentateur social Robert Nisbet a observé que la famille était « plus soudée » lorsqu’elle fonctionnait comme une unité économique, a déclaré Craig.

Un couple a suggéré que le travail de résolution de problèmes auquel leurs enfants se livraient ensemble dans une ferme les aidait à créer des liens entre eux, de sorte qu’ils maintenaient des relations solides à l’âge adulte.

La série explore d’autres avantages moraux, sociaux et physiques de l’agriculture familiale, allant du développement du caractère et de la forme physique à l’illustration des nombreuses paraboles du Christ faisant référence à la plantation et à la culture.

L’avortement, un sujet politique en Allemagne

Le 24 juillet, le gouvernement allemand s’écharpait à propos de la légalisation de l’avortement, car la CDU de Friedrich Merz s’opposait à la candidate du SPD, Frauke Brosius-Gersdorf, pour un poste de juge à la Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Motif : sa position jugée trop libérale sur l’avortement.

Le 9 août, la candidate des sociaux-démocrates à la Cour constitutionnelle a jeté l’éponge après une campagne d’une partie des conservateurs. La « grande coalition » allemande est déjà en pleine crise. Issue des élections fédérales de février dernier, l’alliance entre la CDU/CSU du chancelier Friedrich Merz et le SPD social-démocrate du ministre des finances Lars Klingbeil est mise à mal par un processus normalement assez routinier dans l’histoire de la République fédérale : la nomination des juges à la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.

Vols en série dans des églises en Creuse

Huit objets liturgiques datant du XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle ont été volés depuis le début de l’année dans trois églises de Creuse.

Samedi 16 août, un vol a été constaté dans l’église de Ladapeyre, en Creuse : disparition d’un calice et d’un ciboire dans la sacristie. Ce vol vient s’ajouter à d’autres affaires similaires. Depuis le début de l’année, trois églises du département – Gouzon, Peyrat-la-Nonière et Ladapeyre – ont été ciblées, avec au total huit objets liturgiques dérobés.

Ces pièces sont inscrites comme patrimoine mobilier et protégées par la loi. La conservatrice des monuments historiques du département a été informée des faits, une fiche Interpol doit être publiée prochainement à la suite de cette série de vols.

Face à ces vols, le préfet de la Creuse, Anne Frackowiak-Jacobs, a écrit aux maires du département pour les alerter sur “la hausse de vols d’objets cultuels de grande valeur au sein de plusieurs églises de notre département” . Elle évoque également une alerte lancée au niveau national par le Ministère de la Culture, alors qu’une recrudescence de vols dans les lieux de culte et sur les chemins du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.

Depuis la loi de 1905, il revient aux maires d’assurer la protection des églises et du patrimoine communal :

“Vous avez un rôle essentiel à jouer dans la préservation de notre patrimoine commun” écrit-elle aux élus. Elle parle même de ces objets liturgiques comme “un héritage culturel souvent inestimable, parfois vulnérable.”

Trois plaintes ont été déposées depuis janvier. “Dès qu’un vol est constaté, nous portons plainte” indique le curé de Saint-Pardoux.

Mgr Bozo nommé évêque coadjuteur de La Rochelle

Mgr Pierre-Antoine Bozo a été nommé évêque coadjuteur du diocèse de la Rochelle et Saintes par le pape Léon XIV. À terme, Mgr Bozo devrait prendre la charge d’évêque de son nouveau diocèse, jusqu’alors administré par l’évêque de Luçon Mgr Jacolin.

Mgr Pierre-Antoine Bozo était depuis 2017 évêque de Limoges. Désormais, il viendra épauler Mgr Jacolin, évêque de Luçon et administrateur apostolique de la Rochelle et Saintes depuis la mise en retrait de Mgr Colomb, mis en examen.

Livr’arbitres, une revue littéraire sur les grands auteurs

Liberté politique s’est entretenu avec Patrick Wagner, directeur de la revue Livr’arbitres :

Vous avez fêté au début de l’été son 50ème numéro, pouvez-vous nous décrire votre revue ?

Notre revue littéraire a plusieurs décennies d’existence, elle est née sur les bords de la Moselle à Metz, dans le campus de la faculté de Lettres Modernes. Elle est faite de rencontres, d’amitié, c’est une vieille demeure, où chaque pièce est indépendante et où pourtant souffle un esprit commun. Au fil du temps, des soutiens sont arrivés, de Michel Déon à Jean Raspail. Des contributeurs se sont agrégés d’Alain Paucard à Christopher Gérard, de Thierry Marignac à Michel Mourlet, de Francis Bergeron à Alain de Benoist, mais il faudrait en citer des dizaines d’autres ! Et nous ne pouvons oubliés nos lecteurs fidèles, car une revue ne peut évidemment exister sans abonnés ! La revue à pour but à la fois d’offrir des dossiers de fonds sur les grands auteurs de la littérature française et internationale, de remettre en lumière des plumes injustement « oubliées » ou « ostracisées » et de dénicher les perles de l’édition contemporaine. Nous restons ouverts, à l’écoute des plus récentes publications, et de nombreux jeunes gens nous rejoignent, ce qui est un gage de dynamisme, d’attrait sans cesse renouvelé. Notre marge de progression est encore grande, quand bien même le chemin parcouru est déjà incroyable…

Pourquoi acheter une revue littéraire ?

Peut-être et surtout pour essayer de s’y retrouver dans la production pléthorique de ces dernières décennies… Nous essayons d’être à notre niveau une espèce de Gault et Millau des bonnes maisons d’édition, des jeunes talents à découvrir ou des écrivains oubliés à « re »découvrir. Un bon livre, c’est comme un bon vin, s’il n’est pas bouchonné, vous pouvez le déguster à n’importe quel âge ! Nous avons également la particularité de publier de la création littéraire sous forme de courtes nouvelles, de « récits de voyage », de poésie…

Qu’y trouve-t-on ?

De tout ou presque, car si d’aucuns pensent que tout est politique, nous pourrions leur répondre que tout est littérature ! Plus sérieusement, vous trouverez des recensions de parutions récentes, d’autres d’auteurs disparus, des dossiers (par exemple les littératures de l’imaginaire, La littérature prolétarienne, les écrivains et la mer) et des portraits (Jean Raspail pour notre n°50, mais les 5 précédents étaient, pour vous faire une idée : Lovecraft, Jack London, Jean Cau, Raymond Abellio, Gabriele d’Annunzio) assez fournis. La partie « entretien » est également assez étoffée, enfin, des pages sur la BD, le cinéma, la littérature jeunesse, la poésie… L’ensemble sur 168 pages ! […]

“La nouvelle guerre froide imite la guerre froide, mais elle ne la reproduit pas”

Extrait d’une analyse de Jean-Robert Raviot, docteur en science politique, professeur des universités en études russes contemporaines à l’Université Paris Nanterre, suite à la rencontre entre Trump et Poutine en Alaska :

[…] Je ne sais pas comment le choix de l’Alaska a été fait, mais il semble clair qu’il donnait d’emblée et avant toute négociation un avantage symbolique éclatant à Vladimir Poutine. La localisation même de ce sommet sert la rhétorique officielle russe. Quelques explications.

La nouvelle guerre froide imite la guerre froide, mais elle ne la reproduit pas. Anchorage est assez maussade, mais ce n’est ni Genève, ni Helsinki. Le rideau de fer n’existe plus et le partage de l’Europe n’est plus à l’ordre du jour. L’Europe elle-même, d’ailleurs, n’est plus trop à l’ordre du jour, ayant quitté la scène des grands acteurs politique de l’Histoire. Sa vassalité politico-stratégique et, de plus en plus, sa soumission économique et énergétique à l’égard des Etats-Unis semble être tenue pour un fait. Le président russe et le président américain l’ont d’ailleurs dit ouvertement et sans trop de précaution oratoire, chacun à sa manière, au cours de ces derniers mois.

Anchorage est la capitale d’un état américain qui a ceci de particulier qu’il fut le territoire de l’Empire de Russie pendant une petite centaine d’années, entre la fin du XVIIIe siècle et 1867, date à laquelle ce territoire assez faiblement colonisé par les Russes – il est établi que la population russe de cette « Amérique russe » a atteint son maximum vers 1825, avec environ… 700 habitants ! – a été vendu aux Etats-Unis pour 7,2 millions de dollars de l’époque. La Russie entretenait déjà d’excellentes relations d’affaires avec les Etats-Unis au sein de la Russian-American Company, fondée par Paul Ier en 1799. Cette entente russo-américaine avait permis de repousser les velléités des concurrents britanniques d’investir un territoire très riche en or et en minerais. Pendant tout le dix-neuvième siècle, la Russie – faute d’avoir les moyens de le contrôler durablement – s’ingénie à attiser les rivalités américano-britanniques autour de ce territoire, par le jeu des concessions en matière de droits d’exploitation des ressources… Outre la mainmise sur les ressources naturelles, l’acquisition de l’Alaska permet aux Etats-Unis de poursuivre l’expansion territoriale de la Ruée vers l’or, donnant à Washington un accès direct au littoral arctique, dominé jusqu’ici par la Russie et la Grande-Bretagne. Le Canada est alors un dominion britannique et la maîtrise de la côte Nord-Pacifique de l’Amérique, encore peu développée, est un enjeu stratégique majeur. Le rattachement de l’Alaska aux Etats-Unis permet à ces derniers de mieux circonscrire la puissance britannique, de sécuriser leur voisinage du Nord-Ouest et de réaffirmer leur volonté de domination de tout l’hémisphère occidental (à savoir la totalité du continent américain), exprimée dès 1823 dans la célèbre doctrine Monroe, que l’on peut résumer ainsi : les Etats-Unis ne tolèrent aucune présence européenne sur le continent américain.

Quel symbole que d’opter pour un territoire dont l’histoire même symbolise la vision politique russe portée par Vladimir Poutine, qui constitue une sorte de « doctrine Monroe » à la russe, que l’on peut résumer ainsi : les grandes puissances sont légitimes à faire valoir, dans leur voisinage, un droit à la sécurité qui exclut le déploiement militaire et l’ingérence politique d’autres grandes puissances ; que les puissances moyennes et « petits Etats » voisins s’en accommodent et ajustent leurs politiques à la réalité géopolitique des rapports de force!… Dans la vision russe, assez brutalement réaliste, un nouvel ordre international doit être reconstruit par un dialogue et des négociations entre « grands », un nouvel ordre international fondé non plus sur des règles dictées imposées par le plus puissant des « grands », comme par les Etats-Unis après leur victoire sur l’URSS dans la guerre froide, mais sur un jeu d’équilibre de grandes puissances régionales qui s’abstiennent d’ingérence mutuelle dans leurs voisinages respectifs.

Trump avait-il conscience, en proposant l’Alaska, de servir aussi bien les desseins de la diplomatie russe ? Il a voulu se poser « en voisin » afin de mieux engager le dialogue. En mesurait-il toutes les implications ?

Célébrons les 800 ans du sacre de saint Louis en 2026

Des Amis de Jeanne d’Arc :

Grande célébration à Reims en novembre 2026, en présence des hautes autorités de l’Etat pour commémorer les 800 ans du sacre de saint Louis.

En lien avec le thème spirituel que nous proposons pour accompagner la neuvaine d’années de célébrations autour du 6è centenaire de Jeanne d’Arc, nous proposons de mettre saint Louis à l’honneur en 2026. En effet, Jeanne d’Arc avait une grande dévotion pour saint Louis. N’est-il pas l’archétype du souverain chrétien en qui Jeanne d’Arc voyait un modèle  ?

Sollicitons nos autorités politiques et religieuses pour que les 800 ans du sacre de saint Louis soient un grand moment d’unité nationale en France.

Pour en savoir plus sur le sacre de saint Louis, cliquez ici.

La persécution des Petites Sœurs des Pauvres par les fanatiques démocrates

Depuis douze ans maintenant, cet ordre catholique de religieuses, dont le seul but est de prendre soin des personnes âgées démunies, est traîné devant les tribunaux américains par une série d’idéologues.

Quel est le crime des religieuses ? S’opposer à une disposition de l’Obamacare qui obligeait les organisations à but non lucratif à fournir des contraceptifs, directement ou indirectement, dans le cadre de leurs régimes d’assurance maladie approuvés par le gouvernement fédéral.

La position des religieuses était que toute participation à la distribution de contraceptifs constituait une grave violation de leurs croyances religieuses et que, en vertu de la loi de 1993 sur le rétablissement de la liberté religieuse, le gouvernement fédéral était tenu de trouver un autre moyen d’atteindre le même objectif.

En fin de compte, l’administration Obama a perdu son procès, même s’il a fallu attendre la fin du premier mandat de Donald Trump pour que les religieuses obtiennent gain de cause. À ce moment-là, le litige était en cours depuis 2013 et avait été examiné à plusieurs reprises par la Cour suprême, qui l’avait renvoyé devant les tribunaux inférieurs ; et par une multitude d’États — dont certains, de manière honteuse, ont choisi de s’inspirer de l’intolérance du président Obama et ont continué à faire pression sur cette question.

Heureusement, en juillet 2020, la Cour suprême a finalement autorisé l’administration Trump à mettre en œuvre son exemption. L’affaire a été tranchée par 7 voix contre 2.

En toute logique, cela aurait dû mettre fin à l’affaire. Et pourtant, aucun des États qui avaient perdu devant la Cour suprême – la Pennsylvanie et le New Jersey – n’était disposé à abandonner. Pire encore, ils ont été rejoints dans leur démarche par la Californie, New York, le Massachusetts et d’autres États. S’accrochant à un argument tendancieux que la Cour suprême n’avait pas examiné au fond, ces États ont insisté sur le fait que les modifications apportées par l’administration Trump étaient « arbitraires et capricieuses » au regard de la loi sur la procédure administrative. Ce mois-ci, un juge de district de Pennsylvanie a donné raison à ces États et a annulé la règle. Une fois de plus, douze ans après l’ouverture de leur procès, les Petites Sœurs des Pauvres ont été informées qu’elles devaient choisir entre leur conscience et la loi.

Que ce litige dure aussi longtemps est un problème. Mais ce qui est infiniment pire, c’est le nombre de politiciens américains qui se sont réjouis de voir cette affaire se poursuivre. Les affaires judiciaires dans lesquelles les Petites Sœurs des Pauvres ont été impliquées ne sont pas apparues spontanément. Elles ne sont pas non plus une caractéristique permanente ou inévitable du paysage. Elles sont le fruit d’un choix. Le président Obama a choisi d’exiger que les religieuses américaines subordonnent leurs croyances religieuses à ses préférences sociales. Les dirigeants de Pennsylvanie, du New Jersey et d’autres États démocrates ont choisi d’attaquer le compromis de l’administration Trump, longtemps après le départ de Barack Obama, puis de poursuivre leurs efforts malgré une défaite cuisante devant la Cour suprême. C’est du fanatisme et, bien compris, c’est contraire au fonctionnement d’une société pluraliste. Les Américains sont en désaccord, ont été en désaccord et devraient souvent être en désaccord sur des questions politiques importantes. Mais il y a une différence entre chercher à gagner la bataille des idées et poignarder gratuitement les blessés. Compte tenu des instincts de l’actuelle Cour suprême, il semble probable que la dernière défaite des Petites Sœurs des Pauvres sera finalement annulée.

Dégradation des églises Sainte-Marthe-des-Quatre-Chemins à Pantin et Saint-Yves à La Courneuve

Communiqué du diocèse de Saint-Denis :

Samedi 16 août 2025, deux églises situées à Pantin et à La Courneuve (93) ont été la cible d’actes de vandalisme et de saccage perpétrés par un même individu.

L’auteur des faits s’est introduit d’abord dans l’église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins, 118 avenue Jean Jaurès, à Pantin, aux alentours de 10h30. D’après les caméras de surveillance de la ville, il serait resté un peu plus d’une heure dans les lieux.

Durant ce laps de temps, il a détruit quatre statues : deux du Christ, une de Sainte Marthe et une de la Vierge Marie. Il a renversé et abîmé du mobilier, déchiré des affiches. Les dégâts sont conséquents. Ouverte depuis 8h00 le matin pour permettre aux fidèles de prier, l’église était à ce moment-là sans surveillance. Le curé a découvert à midi le désastre et a immédiatement prévenu la police nationale. L’individu avait déjà pris la fuite.

Un peu plus tard, vers 13h00, ce même homme s’est introduit à quelques kilomètres de là dans l’église Saint-Yves, 18 avenue Lénine à La Courneuve. Il s’est livré également à un saccage important, endommageant trois statues : l’une de Jeanne d’Arc et deux du Christ Jésus. Il a détruit des cierges et renversé des candélabres et des bancs, puis arraché des panneaux d’affichage. C’est un paroissien présent sur place qui a prévenu le vicaire de la paroisse.

Alertés, les policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) sont intervenus rapidement sur les lieux. L’individu, menaçant, a été interpellé vers 14h00.

Les deux prêtres de Pantin et de La Courneuve ont porté plainte contre le suspect.

Aucun blessé ni départ d’incendie ne sont heureusement à déplorer.

L’évêque de Saint-Denis, Mgr Étienne Guillet, exprime sa profonde tristesse face aux violences et dégradations commises. Il assure les communautés paroissiales de Pantin et de La Courneuve de son entier soutien et de sa prière. Dimanche prochain, il présidera la messe en l’église Saint-Yves de La Courneuve, avant de se rendre ultérieurement à Sainte-Marthe de Pantin.

Il remercie les forces de l’ordre pour leur réactivité et leur courage, ayant permis d’éviter tout drame supplémentaire et se réjouit de la relation de confiance tissée avec la Préfecture de Bobigny.

 « C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. » 

Il parait que cette phrase est raciste.

Waldemar Kita, président du FCN, remettait, en marge de la rencontre entre le PSG et Nantes, un trophée à Marquinhos en l’honneur de la victoire des Parisiens en Ligue des Champions. Il lui a dit :

« C’est bien, vous les Brésiliens, vous vous adaptez bien et en plus de ça vous êtes chrétiens. »

Cette séquence a été vite supprimée.

“Croyez à l’incroyable et vous pourrez faire l’impossible.” Archevêque Fulton J. Sheen

Après une grossesse sans histoire, le 16 septembre 2010, Bonnie L. Engstrom a accouché d’un petit garçon mort-né. Au bout de soixante et une minutes, alors que les médecins s’apprêtaient à annoncer l’heure du décès, le cœur de James Fulton s’est mis à battre.

Pendant ces soixante et une minutes, les Engstrom ont demandé et compté sur la puissante intercession de l’homonyme de James : l’archevêque Fulton J. Sheen.

Le fait que James soit encore en vie est un miracle. Mais la suite de l’histoire est encore plus étonnante. Alors que les Engstrom se préparaient à ce que leur petit garçon devienne aveugle, incapable de marcher ou de parler, et qu’il soit nourri par un tube pour le reste de sa vie, un autre miracle s’est produit. Contre toute attente médicale, James a non seulement survécu, mais il a commencé, et continué, à s’épanouir. Alors qu’il avait trois ans, sa maman est allée le faire examiner par un pédiatre, pour savoir ce qu’il avait comme séquelle, suite à l’absence d’oxugnèe durant 61 minutes. Réponse de la pédiatre :

“Tu veux dire soixante et une secondes. Tu as dit soixante et une minutes, mais tu veux dire un peu plus d’une minute”.

“Non”. “Il n’a pas eu de pouls pendant plus d’une heure.”

En 2014, les experts médicaux et les conseillers théologiques de la Congrégation pour la Cause des saints ont approuvé ce miracle à l’unanimité. Cette étonnante histoire vraie, pleine de faiblesse et de force, de déchirement et de célébration, d’espoir et de joie, nous enseigne que grâce à notre foi dans le Christ et aux prières de la multitude, les miracles sont possibles.

Sa mère en a publié ce témoignage édifiant.

Le Monde n’aime pas Les plus belles fêtes de France

Le Monde des 17 et 18 août consacre pas moins d’une double-page à dénoncer la création de spectacles historiques par la strème-droâte (sic). Pierre-Edouard Stérin, le nouveau diable de la République laïque et anticatholique, est pris à partie pour ses ambitions politiques alors qu’il s’agit là d’oeuvre culturelle. Mais Le Monde ne rappelle pas les millions d’euros gâchés par les DRAC (Directions régionales des affaires culturelles) chaque année (c’est toujours ‘Nicolas qui paie’) pour financer des oeuvres contestables, voire souvent vulgaires, sans parler des nombreuses subventions versées par les collectivités locales à des spectacles sans intérêt ou encore aux navets cinématographiques (le dernier en date, celui avec Kad Merad qui a bénéficié de 30 000€ du CNC)…

Le Monde n’aime pas quand les Français organisent des fêtes qui ne sont pas estampillées par le gauchisme culturel, alors que la fête n’est pas une manifestation idéologique, mais reste un atout de cohésion sociale, intergénérationnel, permettant de valoriser le patrimoine, les savoir-faire de nos provinces, etc… A l’heure où l’Etat, qui doit faire des économies, baisse ses subventions, il est normal que des acteurs privés prennent le relai, comme cela s’est toujours fait dans l’Histoire. C’est pourquoi cette condamnation du quotidien gauchiste manifeste une incompréhension totale de ces initiatives alors que le label « Les plus belles fêtes de France » ne vise qu’à récompenser, valoriser et soutenir les initiatives locales existantes sans aucune entrave ni direction de leur scénographie.

Il est anormal que ces fêtes subissent des pressions pour quitter un label alors qu’elles reconnaissent n’avoir subi aucune pression politique : la politisation vient de ceux qui la condamnent.

10e dimanche après la Pentecôte : parabole du pharisien et du publicain

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

► Introït : Dum clamarem

Les chants du propre de la messe du dixième dimanche après la Pentecôte sont encore une fois tous extraits des psaumes.

Nous trouvons à l’Introït le psaume 54, qui fait suite à celui de l’Introït du dimanche précédent, et dans lequel David exprime également sa confiance dans la protection divine au milieu des épreuves,

Dum clamarem ad Dominum, exaudivit vocem meam ab his qui appropiquant mihi : et humiliavit eos, qui est ante sæcula, et manet in æternum : jacta cogitatum tuum in Domino, et ipse te enutriet.
Quand j’ai crié vers le Seigneur il a écouté ma voix, et m’a délivré de ceux qui approchaient de moi ; Il les a abaissés, Lui qui est avant les siècles et demeure à jamais. Jette tes soucis dans le Seigneur et lui-même te nourrira.

Chacun de nous peut faire sienne cette belle prière et confier ses soucis au Seigneur pour qui Il nous accorde la nourriture spirituelle, c’est-à-dire les grâces dont nous avons besoin pour affronter les difficultés et les tentations qui s’approchent de nous.
La mélodie de cet Introït, qui est d’une longueur inhabituelle, est elle-même ample et très développée avec de beaux élans plein de ferveur. Il est accompagné bien entendu par le premier verset du psaume 54 :

Exaudi Deus orationem meam, et ne despexeris deprecationem meam : intende mihi, et exaudi me.
O Dieu, écoutez ma prière et ne repoussez pas ma supplication ; soyez attentif et exaucez-moi.

► Graduel : Custodi me

Le texte du Graduel du dixième dimanche après la Pentecôte est tiré du psaume 16 que nous avons déjà rencontré à l’Offertoire du sixième dimanche, prière du juste qui se confie dans le Seigneur pour qu’il le garde dans la voie qu’il ne veut pas quitter malgré les embauches et les tentations :

Custodi me, Domine, ut pupillam oculi : sub umbra alarum tuarum protege me. De vultu tuo judicium meum prodeat : oculi tui videant æquitatem.
Gardez-moi Seigneur comme la pupille de votre œil, protégez-moi à l’ombre de vos ailes. De votre visage que provienne ma justification, que vos yeux voient ma droiture.

La première phrase est chantée comme verset à l’office des complies. Les belles images qu’elle emploie pour demander la protection divine conviennent tout à fait pour la prière du soir.
La mélodie de ce Graduel est nettement différente de celle des six dimanches précédents qui appartenaient tous au même mode grégorien ; celle-ci est plus douce et intime, mais avec de beaux élans, surtout dans la deuxième partie.

► Alléluia : Te decet hymnus

Nous retrouvons avec l’Alléluia du dixième dimanche après la Pentecôte la série des grands alléluias de louange et d’action de grâces au Seigneur pour tous ses bienfaits, qui avait été interrompue le dimanche précédent pour une prière suppliante. Une fois encore, le verset est le début d’un psaume. Cette fois c’est le psaume 64, beau cantique de reconnaissance à Dieu notamment pour les biens de la terre, ce qui convient tout à fait à cette saison.

Te decet hymnus, Deus, in Sion : et tibi reddetur votum in Jerusalem.
À vous est due une hymne, O Dieu, dans Sion. À vous est acquitté un vœu dans Jérusalem.

Sion (Jérusalem) c’est le temple, figure comme toujours de l’Église où nous venons remercier le Seigneur et figure du ciel où nous chanterons sa louange éternellement.
La mélodie de cet Alléluia est très enthousiaste, surtout dans le verset, avec de grandes envolées dans les hauteurs et une immense vocalise à la fin sur le mot Jérusalem, comme une contemplation éperdue qui ne veut plus finir.

► Offertoire : Ad te Domine

Comme celui du précédent dimanche, l’Offertoire du dixième dimanche après la Pentecôte est repris à un autre dimanche de l’année, cette fois au premier dimanche de l’Avent.

Nous y retrouvons le début du psaume 24, que nous avons déjà rencontré à plusieurs reprises, prière du pécheur qui se repent et se tourne vers Dieu avec confiance en sa miséricorde.

Ad te Domine levavi animam meam : Deus meus, in te confido, non erubescam : neque irrideant me inimici mei : etenim universi qui te exspectant, non confundentur.
Vers vous Seigneur j’élève mon âme, mon Dieu en vous je mets ma confiance, je n’aurai pas à en rougir. Que mes ennemis ne se moquent pas de moi ; en effet, aucun de ceux qui espèrent en vous ne sera confondu.

L’élévation de l’âme vers Dieu c’est la définition même de la prière, et on a ici une prière instante et fervente, dont la mélodie exprime d’une manière très profonde les sentiments de confiance et d’espérance qui sont ceux du texte.

► Communion : Acceptabis

Le texte de l’antienne de Communion du dixième dimanche après la Pentecôte est formé du dernier verset du psaume 50, le célèbre Miserere dans lequel David exprime son repentir après son crime.

Acceptabis sacrificium justitiæ, oblationes et holocausta super altare tuum, Domine.
Vous agréerez le sacrifice offert en toute justice, les oblations et les holocaustes sur votre autel, Seigneur.

Le futur qui est employé ici montre qu’il y a une condition à cet agrément par Dieu de nos offrandes ; elle nous est donnée par un verset précédent du psaume précisant que le sacrifice qui plaît à Dieu c’est un esprit humilié et un cœur contrit. Ce sont les sentiments qui étaient déjà exprimés dans l’Introït et l’Offertoire de cette messe, et avec lesquels nous pouvons nous offrir et approcher de l’autel au moment de la communion.
Après un bel élan à l’intonation, la mélodie est calme et douce, sans grands intervalles, avec juste une petite insistance sur le mot altare.

Tremblez devant l’idéologie maurassienne du Salon beige… !

Le Monde a interrogé une sociologue, notamment spécialiste des questions de genre ( la fameuse idéologie qui n’existe pas), pour parler de l’évolution du monde catholique, suite à l’affaire de Scouts de France…

Evidemment cette personne déclare n’importe quoi enchaînant les contre-vérités, oubliant de rappeler que la pratique homosexuelle (et non la tendance) est gravement peccamineuse comme le rappelle le catéchisme de l’Eglise catholique, et que par ailleurs Marine Rosset, non seulement a fait concevoir un enfant par PMA, privé de père, autre pratique doublement condamnée par l’Eglise (et non par des médias maurrassiens…), mais en outre c’est une militante politique, aujourd’hui annoncée comme candidate suppléante du PS a une législative partielle. Mais ça faisait sans doute trop d’informations en même temps pour une sociologue…

Deux églises vandalisées dans le 93

Lu ici :

Un homme armé d’un couteau a été interpellé après avoir vandalisé deux églises à Pantin puis à La Courneuve en Seine Saint Denis, vers 14h00 ce samedi, indique une source policière.

Après avoir profané l’église Sainte Marthe des Quatre Chemins, le suspect de “type africain” s’est attaqué à l’église Saint Yves où il a menacé des agents de la BAC : “Approchez-vous, je vous tue !”, avant de foncer sur eux et d’être maîtrisé.

De nombreux bancs ont été retournés, de l’eau bénite jetée au sol, des bougeoirs renversés et des tableaux brisés. Pas de blessés.

Sous pression, Mgr de Kerimel nomme un nouveau chancelier

Dans un communiqué lapidaire, l’archevêque de Toulouse nomme un nouveau chancelier pour le diocèse :

L’abbé Spina, condamné pour viol sur mineur il y a 30 ans, renonce donc au poste de chancelier. Sans tambour ni excuse.

La statue de Notre-Dame de France et la statue de la Liberté à New York

Entre 1856 et 1860 une statue monumentale fut construite à Puy-En-Velay. C’est une Vierge à l’Enfant (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_Notre-Dame_de_France) et elle est nommée la statue de Notre-Dame de France. Le Puy-En-Velay était déjà connu dès les débuts du christianisme à cause d’apparitions de la Vierge Marie au Ier et au Ve siècle (Cf. «Les apparitions de la Vierge, leur histoire» d’Annette Colin-Simard, Fayard/Mame, 1981).

Cette statue fut construite avec du métal issu de canons pris lors du siège de Sébastopol, pendant la guerre de Crimée (1853-1856). En fait c’était l’évêque Auguste de Morlhon qui avait convaincu Napoléon III, avant la fin du siège, d’offrir les canons si le siège réussissait et que la paix revenait (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_Notre-Dame_de_France.). Et trois jours plus tard la ville tombait.

Selon le site lepuyenvelay-tourisme.fr, «La statue de Notre-Dame de France représente la Vierge Marie avec une couronne d’étoiles. Elle se tient debout, face à la ville du Puy-en-Velay et écrase du pied un serpent, tenant sur son bras droit l’Enfant Jésus qui bénit la ville.  «.

Cette statue fut la plus haute du monde, et elle fut détrônée par la statue de la Liberté à New York (https://www.lepuyenvelay-tourisme.fr/decouvrir/incontournables/la-statue-notre-dame-de-france/). Or, si on regarde la statue de la Liberté, on observe quelques ressemblances : c’est une femme, elle tient une torche et une tablette, et elle est coiffée d’un diadème à 7 branches (https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Libert%C3%A9). Si on se penche plus sur ses origines, on remarque que l’idée de sa construction fut lancée en… 1865 et en France, c’est-à-dire 5 ans après la construction de la statue de Notre-Dame de France. Et celui qui lança cette idée fut Édouard Lefebvre de Laboulaye, historien et politicien français. Et la réalisation fut confiée à Auguste Bartholdi, un autre français. Or, Édouard Lefebvre de Laboulaye et Auguste Bartholdi furent tous les deux des francs-maçons, comme on le voit dans une page des franc-maçons qui parle de la statue de la Liberté (https://www.gadlu.info/la-franc-maconnerie-et-la-statue-de-la-liberte/). Dans cette page ils expliquent le lien de la statue de la Liberté avec les «Lumières».

Bref, il est difficile de ne pas voir un lien entre les deux statues. La première est issue d’une longue tradition bimillénaire chrétienne, jalonnée par des apparitions de la Vierge Marie, par de miracles, par la foi des pèlerins, par des siècles d’obéissance à Dieu, etc. Et l’autre est issue de l’esprit des «Lumières», idéologie qui séduit l’homme en posant, entre autres, la liberté comme le fondement de la vie politique. La «liberté» sans la loi divine, cela va de soi… La seconde tente de concurrencer la première.

Mais heureusement la Vierge Marie a promis à Fatima que Son Cœur Immaculé triomphera à la fin. Et la statue de Notre-Dame de France montre que la Vierge Marie écrase du pied le serpent.

Crédits de la photo : © W. Bulach, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:00_0621_Notre-Dame_de_la_France_-_Le_Puy-en-Velay.jpg

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

« N’ayons pas peur de choisir la vie ! »

Dans son homélie prononcée en cette fête de l’Assomption, le pape Léon XIV a déclaré :

[…] Frères et sœurs, lorsque dans cette vie “nous choisissons la vie” (cf. Dt 30, 19), alors en Marie, montée au Ciel, nous avons raison de voir notre destin. Elle nous est donnée comme le signe que la résurrection de Jésus n’a pas été un fait isolé, une exception. Tous, dans le Christ, nous pouvons engloutir la mort (cf. 1 Co 15, 54). Certes, c’est l’œuvre de Dieu, pas la nôtre. Cependant, Marie est cette entrelacement de grâce et de liberté qui pousse chacun de nous à la confiance, au courage, à l’engagement dans la vie d’un peuple. « Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1, 49) : puissions-nous chacun faire l’expérience de cette joie et en témoigner par un chant nouveau. N’ayons pas peur de choisir la vie ! Cela peut sembler dangereux, imprudent. Combien de voix nous murmurent sans cesse : “Pourquoi fais-tu cela ? Laisse tomber ! Pense à tes intérêts”. Ce sont des voix de mort. Nous, en revanche, nous sommes disciples du Christ. C’est son amour qui nous pousse, corps et âme, dans notre temps. Comme individus et comme Église, nous ne vivons plus pour nous-mêmes. C’est précisément cela – et cela seul – qui répand la vie, qui fait prévaloir la vie. Notre victoire sur la mort commence dès maintenant.

15 août : fête nationale

Le roi de France, Louis XIII, pour proclamer sa reconnaissance ainsi que celle de tout son royaume à Marie après la naissance d’un héritier – le futur Louis XIV – et pour lui prouver sa confiance absolue, formule un vœu de consécration de lui-même, de sa famille et de la France, à Notre Dame de l’Assomption. Ce vœu a été publié sous la forme de l’édit du 10 février 1638 et prononcé le 15 août 1638.

“Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.

Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause, que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice. La rebellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

Prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets

Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous proternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’Eglise cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne en ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix et où nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse

Nous admonestons le sieur archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son Eglise cathédrale et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite Eglise à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourgs et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse; entendant qu’à la dite cérémonie les Cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de ville y soient présents ; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevesques et évesques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites Eglises pour y être faite la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos Peuples d’avoir une dévotion particulière a la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre plaisir.

Louis

par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre

Pour qu’Il règne sur nos familles !

«La famille, c’est la cellule de base de la société.»

C’est donc en toute logique le premier lieu où doit s’enraciner le règne du Christ.

Dans ce deuxième épisode de la série Pour qu’Il règne, Olivier et Anne Berne, foyer président de Domvs Christiani, témoignent de leur mission au service des époux et des familles.

Par la sanctification des foyers, par leur formation humaine, spirituelle et doctrinale, par l’amitié chrétienne, se bâtit peu à peu une société plus ancrée sur le Christ.

Loin d’être un idéal impossible, la chrétienté se réalise premièrement, et de manière très incarnée, dans les familles catholiques qui se sanctifient, faisant ainsi grandir en leur sein la charité.

15 août : fête de l’Assomption – Magnificat

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir. Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

La fête de l’Assomption de la Sainte Vierge est une des plus grandes fêtes de l’année, fête d’obligation et jour férié, même lorsqu’elle tombe en semaine. C’est aussi la fête patronale de la France depuis la consécration de notre pays à Notre Dame par le roi Louis XIII en 1638.

On sait que le dogme de l’Assomption de la Sainte Vierge a été proclamé solennellement en 1950 par le pape Pie XII, affirmant comme vérité de foi que la Bienheureuse Vierge Marie a été élevée au ciel en corps et en âme sans connaître la corruption du tombeau. Mais s’il a fallu attendre le XXe siècle pour cette proclamation, la fête de l’Assomption, ou de la » Dormition » de la Sainte Vierge était célébrée depuis longtemps. Depuis la promulgation du dogme, un nouveau formulaire pour la messe a été prescrit par le décret du 31 octobre 1950. Ce nouveau formulaire met plus l’accent que l’ancien sur la souveraine dignité de Marie. C’est cette messe Signum magnum qui est chantée dans le rit romain traditionnel selon les Livres liturgiques de 1962. Le Graduel de 1974 a curieusement repris des pièces de l’ancienne messe, antérieure à 1950.

 ► Introït : Signum magnum

Le texte de l’Introït provient du livre de l’Apocalypse de saint Jean au chapitre 12 :

Signum magnum apparuit in cælo : mulier amicta sole, et luna sub pedibus eius, et in capite ejus corona stellarum duodecim.
Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, revêtue de soleil, la lune sous les pieds et, sur la tête, une couronne de douze étoiles.

Cette femme qui est ainsi glorifiée est avant tout la figure de l’Église qui va entamer contre le dragon un combat sans merci, mais ce texte s’applique aujourd’hui à Marie écrasant sous son pied la tête du serpent et couronnée dans le ciel. Cette vision grandiose, cosmique, appellerait semble-t-il une mélodie éclatante, or celle qui a été choisie, empruntée à un Introït du commun des Martyrs, est douce, calme et peu développée, mais pleine d’une paisible et joyeuse assurance.
Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 97, cantique d’action de grâces qui revient souvent dans la liturgie, notamment à Noël et à Pâques.

Cantate Domino canticum novum : quia mirabilia fecit.
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.

► Graduel : Audi filia

Pour la nouvelle messe de l’Assomption composée en 1950 on a repris au Graduel une pièce ancienne qui figurait au commun des vierges. Le texte est tiré du psaume 44, le cantique nuptial que nous avons déjà souvent rencontré ; il fait l’éloge à l’occasion de leurs noces du roi d’Israël et de son épouse, qui sont la figure du Christ et de l’Église, mais la liturgie l’applique aussi souvent à Marie ou aux vierges consacrées. Les deux versets qui forment ce Graduel sont pris dans l’éloge de la reine.

Audi filia, et vide, et inclina aurem tuam : et concupiscet Rex pulchritudinem tuam. Tota decora ingreditur filia Regis, texturæ aureæ sunt amictus ejus.
Écoute ma fille et regarde, tends l’oreille : le roi est épris de ta beauté. La fille du roi s’avance toute belle, ses vêtements sont tissés d’or.

Ces versets s’appliquent très bien à la Vierge Marie dont l’éclat et la beauté surpassent toutes les créatures, et qui maintenant règne avec son fils dans le ciel. On trouve cet éclat et cette beauté dans la mélodie aux amples vocalises, avec l’enthousiasme triomphal qui manquait à l’Introït.

 ► Alléluia : Assumpta est

l‘Alléluia de l’Assomption est la seule pièce de l’ancienne messe qui ait été conservée dans la nouvelle. Le texte n’est pas tiré de la Sainte Écriture ; c’est un refrain qui revient à plusieurs reprises dans l’office de la fête.

Assumpta est Maria in cælum : gaudet exercitus angelorum.
Marie a été élevée au ciel, l’armée des anges se réjouit.

La mélodie traduit admirablement par ses montées et ses descentes très légères le mystère de ce jour et la joie des esprits célestes.

► Offertoire : Inimicitias

L‘Offertoire de la messe de l’Assomption est une pièce nouvelle composée en 1950, dont le texte est tiré du livre de la Genèse. On se rappelle que l’Introït était tiré de l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible, et nous voici maintenant ramenés au premier livre, au tout début de la Sainte Écriture. Il y a pourtant un rapport certain entre les deux textes. Le chapitre 12 de l’Apocalypse nous montrait le combat et la victoire d’une femme sur le dragon infernal. Elle vengeait ainsi une autre femme, Ève, celle de la Genèse, qui avait succombé aux ruses du serpent. Et Dieu lui-même s’adressant au serpent avait annoncé cette revanche. Ce sont les paroles que nous chantons aujourd’hui.

Inimicitias ponam inter te et mulierem, et semem tuum et semen illius.
Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance.

La descendance de la femme c’est évidemment le Christ qui vaincra Satan et ses suppôts, mais c’est le Christ par Marie. C’est elle la fille d’Ève qui écrase la tête du serpent, ce qui lui vaut d’entrer aujourd’hui dans la gloire. La mélodie, qui reprend des formules d’autres Offertoires, notamment celui du onzième dimanche après la Pentecôte, fait de ce texte une affirmation solennelle et pleine de fermeté ; c’est vraiment Dieu qui parle.

► Communion : Beatam me dicent

Le texte de l’Antienne de Communion de la messe de l’Assomption est tiré du Magnificat:

Beatam me dicent omnes generationes, quia fecit mihi magna qui potens est.
Toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout Puissant a fait pour moi des merveilles.

C‘est la Sainte Vierge qui parle, et, avec son humilité admirable, elle renvoie à Dieu toute la gloire qu’elle a méritée pour les merveilles qu’elle a accomplies, gloire dont elle jouit aujourd’hui dans le ciel. C’est cette humilité que traduit parfaitement la mélodie de cette petite antienne toute simple, légère et joyeuse.

Le Liban « célèbre » le cinquième anniversaire de l’explosion qui a ravagé Beyrouth

D’Antoine de Lacoste :

​Le 4 août 2020, une terrible explosion venue du port ravagea l’est de Beyrouth, en particulier le délicieux quartier chrétien d’Achrafieh. Il y eut 235 morts et des milliers de blessés. L’Etat, déliquescent, laissa les victimes et les sinistrés se débrouiller. Pendant des heures, ce furent les habitants qui portèrent les premiers secours aux blessés et les emmenèrent à l’hôpital dans leurs voitures personnelles. Ce sont eux aussi qui nettoyèrent les gravats et sécurisèrent les rues.

​Pas de pompiers, pas de policiers, pas d’armée, une fois de plus l’Etat libanais a abandonné les siens.

​L’enquête devait être rapide et exemplaire, apportant des réponses aux questions que se posaient tous les Libanais. Pourquoi 2750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient stockées dans le port au mépris de toute sécurité ? D’où venaient-ils ? Qui gérait le silo ? Pourquoi personne, à commencer par le président Michel Aoun, n’a tenu compte des avertissements lancés ? Pourquoi et comment ce nitrate a-t-il explosé ?

​Cette dernière question agite particulièrement les Libanais. Beaucoup croient à une attaque israélienne. Cette thèse semble peu probable. Certes, le port de Beyrouth a la réputation d’être largement géré par le Hezbollah et le nitrate d’ammonium peut facilement devenir un explosif, comme la suite des évènements l’a d’ailleurs démontrée. Il aurait donc pu être tentant pour Israël de supprimer un important stock potentiel d’explosifs pouvant être utilisé par le Hezbollah. Toutefois, aucun indice matériel ne vient confirmer cette thèse davantage issue du ressentiment très profond des Libanais contre Israël. L’Etat hébreu a fait tant de mal au malheureux Liban qu’on finit par lui prêter plus que la réalité, déjà bien sombre.

​L’hypothèse d’un accident semble plus plausible selon les experts qui estiment que la présence de feux d’artifice et de méthanol à côté du nitrate d’ammonium peut expliquer le déclenchement de la première petite explosion qui a entraîné la seconde.

​Peut-être, mais il est tout de même troublant de constater que tout le monde se précipite vers la thèse accidentelle : Israël, le Hezbollah et le gouvernement libanais, pour une fois tous d’accord. De plus, qu’est-ce qui a déclenché l’explosion des feux d’artifice ? Comme pour Notre-Dame de Paris, on évoque une cigarette mal éteinte, ce qui est bien commode quand on ne veut pas chercher la vérité.

​Même en admettant cela, alors pourquoi les rapports d’expertise, les images des caméras de surveillance et les témoignages recueillis auprès des ouvriers du port sont-ils soigneusement cachés ? Et que dire des trois assassinats du colonel Skaff, du colonel Rjeily et de Lokman Slim, tous liés au dossier de différentes façons ?

​Le quotidien libanais l’Orient-Le Jour, évoque une autre thèse, celle du sabotage. Cela revient à se tourner à nouveau vers Israël ou un autre acteur dont on a peine à comprendre les motivations.

​Décidément, la vérité ne semble pas prête de sortir. Et les Libanais soupirent : « Le Liban reste le Liban. »

​​​​​Antoine de Lacoste

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