Certificat de parentalité : Une stratégie pour imposer la reconnaissance de la GPA
Du Syndicat de la famille :
Malgré le constat, le 14 juin 2024, de l’absence d’une unanimité au Conseil de l’Union européenne sur le Certificat européen de parentalité, la Commission et le Parlement européen cherchent de nouveau à imposer ce dispositif controversé. Celui-ci vise à reconnaître automatiquement les filiations établies dans d’autres États membres, y compris celles revendiquées à l’issue d’une gestation pour autrui (GPA), pratique interdite en France et dans plusieurs autres pays européens. Mais les promoteurs du texte reviennent à la charge pour tenter d’imposer ce dispositif ou un équivalent. Un forcing que dénonce vigoureusement le Syndicat de la Famille parce qu’il consistera dans tous les cas à reconnaître de fait la GPA et à faciliter sa pratique.
Le 13 février 2025, le Parlement européen a débattu de ce projet, confirmant qu’il reste un objectif stratégique, malgré l’absence de consensus.
Le Certificat européen de parentalité est également inscrit à l’agenda officiel de la Commission européenne pour 2025, via un programme de travail visant à harmoniser la reconnaissance transfrontalière de la filiation. Cette inscription confirme la volonté d’imposer ce texte malgré l’opposition de plusieurs États membres.
Ces instances européennes exercent ainsi un véritable forcing pour l’adoption de ce projet, alors que l’intérêt supérieur de l’enfant exige au contraire de lutter contre la GPA et donc de s’abstenir de toute reconnaissance, de droit comme de fait.
Cette stratégie est d’autant plus problématique qu’elle contrevient au Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) qui réserve aux États membres la compétence exclusive en matière de droit de la famille (art. 81). En violant le principe de subsidiarité, ce projet menace la souveraineté nationale en matière de droit de la famille.
Un risque juridique et éthique majeur
Ce projet de règlement obligerait en effet les États membres à reconnaître automatiquement des filiations établies à l’étranger, même lorsque ces filiations sont fictives et résultent de pratiques interdites sur leur propre territoire, comme la GPA. Cela représenterait un risque juridique et éthique majeur ainsi qu’une atteinte profonde à la démocratie. Les États membres seraient en effet contraints de valider indirectement des pratiques contraires à leurs législations nationales, à leurs choix politiques et éthiques.
Une proposition juridiquement problématique
Face aux réticences de plusieurs États, la présidence belge avait proposé, lors du Conseil des ministres de la Justice de l’UE du 14 juin 2024, une “exception d’ordre public” permettant aux États membres de refuser la reconnaissance automatique des filiations issues de la GPA si leur droit national l’interdit. Il s’agissait dès lors de mettre en place le Certificat européen de parentalité et en même temps de permettre aux États opposés de ne pas appliquer cette reconnaissance des filiations issues de la GPA dans leur droit interne. Mais cette exception imposerait aux États de prévoir une reconnaissance alternative, comme l’adoption par le parent d’intention. Cette procédure conduirait donc à une validation indirecte de leur droit de la famille et elle forcerait les pays opposés à la GPA à la reconnaître de fait.
En obligeant les États à trouver un moyen juridique d’établir un lien entre le commanditaire et l’enfant, cette exception n’en est pas une et elle ne ferait que contourner les législations nationales et leurs principes éthiques.
Cette stratégie avait suscité une opposition ferme de l’Italie, la Suède et la Slovaquie, qui ont rejeté à la fois la reconnaissance automatique et la pseudo-exception d’ordre public. La Croatie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie avaient également exprimé de fortes réticences. Du côté de la France, la résolution du Sénat, adoptée le 22 mars 2023, affirme le non-respect du principe de subsidiarité et souligne que le projet empièterait sur les compétences nationales en matière de droit de la famille.
Le Syndicat de la Famille dénonce cette stratégie qui outrepasse les règles démocratiques de l’Union européenne. « Aucun État ne doit être contraint de reconnaître des pratiques contraires à son droit national, en particulier lorsque celles-ci violent les principes fondamentaux de la filiation et de la protection de l’enfance. Nous appelons les gouvernements opposés à ce texte à maintenir fermement leur position et à bloquer cette tentative d’imposition par des moyens détournés. Le Syndicat de la Famille poursuivra son action pour défendre le respect du droit de la famille et des droits de l’enfant, face aux dérives idéologiques qui cherchent à normaliser des pratiques contraires à l’intérêt supérieur de l’enfant et fragilise la filiation » souligne Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.
Robert Ménard, l’amour et le droit
De Jean-Frédéric Poisson, président de Via, sur Bd Voltaire, à propos des poursuites contre Robert Ménard (qui avait refusé de marier une personne sous OQTF):
Pour commencer, il faut rappeler ce qu’est un mariage civil. L’amour n’y tient aucune place. L’officier d’état civil, en l’occurrence le maire, est là pour enregistrer le consentement des deux époux à respecter les engagements qui leur sont imposés par le droit : la vie commune, la prise en charge réciproque, l’éducation des enfants. Le sujet est celui-ci : les mariés récupèrent, en se mariant, des droits et des devoirs auprès de la nation. Pour cette raison, le corps social représenté par le maire et les témoins s’assure du fait que le consentement des mariés à ces devoirs est clair et formel. C’est sec. Sans poésie. Sans adjectif. Sans romance. Mais c’est du droit. Que les mariés s’aiment ou pas n’est pas l’affaire du maire. Les témoins des mariés ne sont pas non plus présents pour certifier que les mariés s’aiment. Le mariage civil est un acte public, un contrat, dont l’officier d’état civil ne mesure que la formalité. L’amour ne fait partie ni de sa compétence, ni de son champ d’action, ni de son périmètre de surveillance – et heureusement ! L’amour se joue (tant mieux pour les mariés) ailleurs. Du reste, a-t-on jamais vu quelqu’un aller demander la main de sa promise, un manuel de droit sous le bras et déclamant : « Au nom des articles tant, tant et tant du Code civil, j’ai l’honneur de te demander en mariage » ? Arrêtons cette pantalonnade : le maire de Béziers n’est pas contre l’amour, il joue son rôle, celui que lui confère la loi. Il est lunaire qu’on lui en fasse le reproche !
Un appel de Vexilla Galliae
Paul de Lacvivier, rédacteur chef de Vexilla Galliae, nous prie de relayer ce message:
Cela fait maintenant six numéros et, à l’heure où j’écris ces lignes, un an que le premier numéro de Vexilla Galliae papier est paru. Nous vous remercions pour votre fidélité et de votre soutien. Notre équipe éditoriale et nos plumes sont tous des bénévoles, et, disons-le, cette première année fut parsemée d’aventures et de frayeurs pour que chaque numéro puisse être bouclé et envoyé, avec un rendu, nous l’espérons, professionnel, et un contenu de grande qualité que les grands titres n’ont pas à nous envier.
Soyons honnête, les difficultés rencontrées ont été plus grande que ce à quoi je m’attendais : retards d’imprimeur, de routage, de mise en page, et tous les menus problèmes que le bénévolat peut impliquer, ainsi que quelques mauvaises surprises budgétaires. Malgré ces eaux tumultueuses nous avons réussi à passer l’année. Et nous mettons petit à petit en place les mesures pour pérenniser l’œuvre et la stabiliser tant financièrement qu’humainement.
Mais il faut le dire, sans que personne ne soit rémunéré, et sans qu’aucun ne fasse un quelconque profit, nous sommes pourtant dans le rouge.
Nous vous invitons ainsi à vous réabonner, pour la cause, et à abonner vos amis et vos familles, pour répandre la bonne nouvelle et nous faire connaître. Vous trouverez les liens d’abonnement ou de réabonnement sur le site de VG.
Tout don supplémentaire est évidemment le bienvenu.
Et toute collaboration humaine est aussi le bienvenu.
Nous tenons à demander pardon pour les désagréments que ces retards auraient pu provoquer, et soyez assurés que nous faisons notre possible pour rattraper peu à peu ce retard. Nous tenons aussi à demander pardon pour les retards de réponse aux courriels, nous cherchons toujours à étoffer l’équipe et à avoir plus de marge, même en cas d’imprévu, en terme de collaborateurs. Si quelques bonnes volontés veulent monter dans la barque pour aider, contactez-moi.
Que Vexilla Galliae, le seul magazine légitimiste papier du XXIème siècle tentant de renouer la longue tradition du journal d’opinion ait une longue vie dans la fidélité au Roi et au combat pour la restauration du trône !
Cela dépend aussi de vous !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Ahmed al-Charaa reste indéniablement un islamiste qui souhaite mettre la Syrie sous le joug de la charia
Thibault van den Bossche, du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), exhorte, dans une tribune publiée par le JDD, l’Union européenne à faire preuve de vigilance dans ses relations avec le dirigeant syrien Ahmed al-Charaa :
[…] Le 8 décembre 2024, la chute du régime de Bachar al-Assad a ouvert un nouveau chapitre politique en Syrie, avec l’arrivée au pouvoir d’Ahmed al-Charaa. Son passé et ses liens avec des groupes islamistes, dont Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), suscitent de vives préoccupations. HTS, un groupe rebelle islamiste, rival de l’Armée nationale syrienne soutenue par la Turquie, dérive tout droit du Front Al-Nosra, qui était à l’origine la branche syrienne officielle d’Al-Qaïda. Al-Qaïda est un réseau terroriste international fondé en 1988 par Oussama Ben Laden, dont l’objectif principal est d’établir un califat islamique mondial.
HTS affirme s’être éloigné d’Al-Qaïda en 2016, mais cet éloignement est avant tout stratégique et non idéologique. HTS tente de se présenter comme un acteur politique légitime et indépendant en Syrie, mais il reste classé comme organisation terroriste par l’ONU, les États-Unis, l’Union européenne, la Russie et la Turquie. Même s’il ne mène pas un djihad mondial, son objectif reste de dominer la Syrie et d’imposer un régime islamiste local.
Le 17 décembre 2024, Ahmed al-Charaa a annoncé la dissolution de HTS et l’intégration de ses combattants, ainsi que ceux d’autres factions rebelles, au sein d’une nouvelle armée nationale placée sous l’égide du ministère de la Défense. En réalité, HTS est devenu la nouvelle administration syrienne, et a renvoyé policiers, militaires et fonctionnaires de l’ancien régime, quitte à rappeler certains anciens cadres par la suite. Aujourd’hui, les Syriens attendent avec impatience la nomination d’un nouveau gouvernement, prévu pour le 1er mars 2025, et « inclusif » selon les mots du ministre des Affaires étrangères par intérim, Assaad al-Chaibani. Le gouvernement actuel est uniquement composé d’islamistes ou d’alliés d’al-Charaa.
Instauration en Syrie d’un État islamique régi par la charia
Il est difficilement concevable qu’un homme recherché par le FBI en 2017, avec une prime de 10 millions de dollars sur sa tête sous le nom d’Abou Mohammad al-Joulani, devienne aujourd’hui un interlocuteur légitime sous l’identité d’Ahmed al-Charaa. La communauté chrétienne syrienne n’est pas dupe de la barbe taillée et du costume-cravate du nouveau dirigeant autoproclamé de la Syrie. Mais elle est partagée entre crainte et incertitude d’une part, pragmatisme et appel au calme d’autre part.
Le 31 décembre 2024, Ahmed al-Charaa a rencontré à Damas les chefs religieux chrétiens du pays, affirmant son intention de bâtir une Syrie « inclusive » où toutes les confessions seraient respectées. Lors de cette rencontre, al-Charaa a exprimé son admiration pour le pape François et a affirmé son intention de faciliter le retour des chrétiens syriens ayant quitté le pays, leur garantissant la liberté de pratiquer leur foi.
Cependant, Ahmed al-Charaa reste indéniablement un islamiste qui souhaite mettre la Syrie sous le joug de la charia, et les chrétiens restent exposés. Le 18 décembre 2024, des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu sur une église grecque-orthodoxe de la ville de Hama, pénétrant dans l’enceinte et tentant de détruire une croix et de briser des pierres tombales dans un cimetière. Les lieux de culte, mais aussi les sapins de Noël à Suqaylabiyah et à Alep ont été visés.
Sous le nouveau régime, les universités sont remodelées selon l’idéologie islamiste. Des mosquées sont érigées sur les campus universitaires, et une stricte ségrégation des sexes est imposée dans les espaces publics, y compris les transports en commun. Des villages chrétiens, tels que Maaloula, se retrouvent isolés et vulnérables face aux groupes extrémistes environnants, qui les accusent injustement de collusion avec l’ancien régime.
La nécessaire défense des communautés chrétiennes en Syrie
Les chrétiens syriens exigent plus que la simple liberté d’assister à la messe ou une reconnaissance superficielle de leurs traditions. Les chrétiens syriens réclament une reconnaissance pleine et entière de leur citoyenneté, aspirant à contribuer activement à la reconstruction et à l’avenir politique et social de leur pays, plutôt que d’être relégués au rôle de simples spectateurs ou de communauté sous tutelle.
Le respect du pluralisme et de l’équilibre communautaire conditionne la paix en Syrie, comme dans tout le Moyen-Orient. Les chiites sont soutenus par l’Iran, les sunnites par l’Arabie saoudite et la Turquie. Alors que les chrétiens appellent l’Europe à l’aide, celle-ci, au nom de l’universalité et par reniement de ses racines chrétiennes, affirme ne pas vouloir privilégier une communauté en particulier.
Pourtant, la défense des chrétiens ne relève pas seulement d’un enjeu communautaire, mais bien d’un enjeu universel. Les chrétiens sont au service de la société tout entière, à travers leur tissu associatif, leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs dispensaires qui accueillent toute la population, sans distinction de religion. Ainsi les chrétiens sont-ils vecteurs de paix et de stabilité, même au cœur des guerres civiles.
L’Europe ne peut pas se permettre de rester passive
L’Union européenne est le premier bailleur de fonds de l’aide humanitaire en Syrie, avec plus de 33,3 milliards d’euros mobilisés depuis 2011. En janvier 2025, elle a annoncé 235 millions d’euros d’aide supplémentaire. Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a mobilisé les députés du Parlement européen, qui ont demandé à la Commission européenne d’exiger des garanties claires pour les chrétiens syriens dans toute discussion sur l’avenir du pays. Loin d’encourager le communautarisme, une aide spécifique pour les chrétiens favorisera leur ancrage local, leur dynamisme et leur service et, in fine, profitera à toute la société syrienne.
L’Europe a un levier diplomatique et financier majeur, mais elle doit l’utiliser avec discernement, il en va de sa responsabilité morale. Si nous restons silencieux aujourd’hui, dans dix ans, nous assisterons à une disparition quasi totale des chrétiens de Syrie, comme cela s’est produit en Irak. Nous devons exiger que la Syrie soit une nation pour tous ses citoyens, et non un pays où les chrétiens sont contraints à l’exil ou à la soumission.
ONU: l’ECLJ soumet une déclaration écrite sur la persécution des chrétiens au Nicaragua
Alors que la répression contre l’Église catholique et les chrétiens s’intensifie au Nicaragua, la 58e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies verra l’adoption de l’Examen périodique universel de la situation des droits de l’homme au Nicaragua. En amont de cette session, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a soumis une déclaration écrite. L’ECLJ dénonce une persécution systématique et ciblée des chrétiens par le régime de Daniel Ortega, qui relève de crimes contre l’humanité :
La situation de la liberté religieuse au Nicaragua demeure préoccupante en 2025, avec peu de signes d’amélioration à court terme. Président depuis 2007, Daniel Ortega a modifié une douzaine de fois la Constitution nicaraguayenne pour s’arroger un contrôle de plus en plus totalitaire du pays. Depuis le 30 janvier 2025, Ortega et son épouse Rosario Murillo sont officiellement coprésidents, sans limite au nombre de mandats, et détiennent les pleins pouvoirs. Le couple a désormais sous sa coupe les organes législatif, judiciaire, et électoral mais aussi les régions et les municipalités.
Cette consolidation du régime s’accompagne d’une intensification des persécutions contre les chrétiens. L’année 2025 a commencé fort avec le 16 janvier la fermeture du grand séminaire San Luis Gonzaga situé au sud de Matagalpa, formant 30 séminaristes, et le 28 janvier l’expulsion de 30 religieuses clarisses de leurs monastères de Managua et de Chinandega. À moins d’une intervention internationale significative ou d’un changement interne majeur, les persécutions continueront. Daniel Ortega finira peut-être par trouver son chemin de Damas, et se convertira à son tour.
Les chrétiens du Nicaragua victimes de la dérive autoritaire de Daniel Ortega
Initialement issu de la révolution sandiniste, le régime Ortega s’est progressivement transformé en une dictature, s’attaquant non seulement à l’opposition politique, mais aussi à l’Église catholique et à la société civile. Depuis les manifestations de 2018, qui ont été violemment réprimées (325 morts), l’Église catholique a été une cible privilégiée. D’abord médiatrice entre les manifestants et le gouvernement, elle a ensuite été accusée de conspiration et d’être un agent de l’étranger. Le gouvernement a alors intensifié la répression contre l’Église catholique, perçue comme une menace en raison de ses critiques des violations des droits de l’homme.
Selon le rapport du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) de décembre 2024, « La persécution des chrétiens du Nicaragua 2018 – 2024 » (accessible ici), plus de 870 attaques contre l’Église catholique ont été recensées depuis 2018. Ces attaques incluent des arrestations arbitraires, des agressions physiques, la fermeture de lieux de culte et la confiscation de biens religieux. Plus de 12.000 processions chrétiennes ont été annulées, plus de 5 600 associations dont la plupart chrétiennes ont été dissoutes, 22 médias chrétiens ont été fermés et 245 membres du clergé ont été exilés, dont 4 évêques.
L’ECLJ dénonce à l’ONU les crimes contre l’humanité contre les chrétiens du Nicaragua
Les persécutions systématiques et ciblées contre les chrétiens, la suppression des libertés fondamentales et une volonté de museler toute voix dissidente peuvent être qualifiées de crimes contre l’humanité, selon le Groupe d’experts des droits de l’homme des Nations unies sur le Nicaragua (GHREN) ainsi que le Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI) créé par la Commission interaméricaine des droits de l’homme. L’ECLJ, grâce à son statut consultatif auprès des Nations unies, a donc soumis une déclaration écrite au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en amont de sa 58e session, afin de dénoncer les violations graves des droits de l’homme commises par Daniel Ortega à l’encontre de son peuple et en particulier des chrétiens.
Dans sa déclaration, l’ECLJ rappelle les derniers cas de persécution des chrétiens. Puis, nous mettons en avant que le Nicaragua a reçu 16 recommandations appelant spécifiquement au respect de la liberté de religion, indiquées dans le Rapport du Groupe de travail sur l’Examen périodique universel sur le Nicaragua (A/HRC/58/17) du 24 décembre 2024. Cet Examen sera adopté en mars 2025. Si la communauté internationale semble avoir pris conscience de la persécution des chrétiens au Nicaragua, l’ECLJ reste vigilant quant aux réponses qu’apportera le Nicaragua. À l’ouverture de la 58e session du Conseil des droits de l’homme, nous appelons les États membres de l’ONU à prendre des mesures concrètes pour protéger les chrétiens et les défenseurs des droits de l’homme au Nicaragua.
Le scandale de l’Agence française au développement : effet Streisand garanti
Thani Mohamed-Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats Internationaux, tente de répondre à Sarah Knafo sur le scandale de l’Agence française au développement :
Stop aux manipulations grossières. L’AFD_France travaille au service des Français, de nos intérêts, de la stabilité internationale. En Chine, elle ne dépense pas un euro d’argent public : elle prête au taux du marché, au service du climat et de la protection de notre planète, et récupère même des intérêts sur ces opérations. Dans un monde de plus en plus brutal, nous avons besoin de solidarité, besoin de protection, besoin de projets communs pour un avenir meilleur. C’est tout le sens de notre politique de développement. La désinformation nuit à un débat public apaisé.
Monsieur le Ministre,
1) Vous osez parler de « manipulations » ? Hier, chez Christine Kelly, j’ai cité, documents en main, des données publiques, aisément vérifiables sur afd.fr (si votre site gouvernemental ne tombait pas soudain en panne…).
2) Sachez, Monsieur, que je n’ai pas dit le quart de la moitié de ce que je sais, notamment grâce à des agents de l’AFD désespérés de voir ce qu’ils voient. L’heure viendra.
3) Vous, en revanche, vous voulez bel et bien mentir aux Français, car voici les données publiques : 87,44% des aides publiques au développement françaises sont faites sous forme de dons, et non de prêts. Pour le reste, trouve-t-on normal de prêter de l’argent à la Chine, alors que nous sommes endettés de 3200 milliards d’euros ? Vous avez perdu le sens commun.
4) Expliquez moi où est l’intérêt des Français lorsque vous dépensez – avec notre argent – 8 millions d’euros pour « Améliorer l’accès à une énergie de cuisson propre au Sahel ». Je vous mets au défi de défendre cela, les yeux dans les yeux, devant un seul contribuable français.
5) Quand j’invite les citoyens à vérifier par eux-mêmes l’emploi de leur argent, vous y voyez de la brutalité. J’y vois de la démocratie. Tous les citoyens ont le droit de constater « la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi ». C’est l’article 14 de notre Déclaration des Droits de l’Homme.
Les Français sont les seuls juges, Monsieur le Ministre. Alors, je vous propose d’en débattre devant eux, si vous êtes si sûr de votre morale.
La bibliothèque aura tenu 2 mois
La bibliothèque du quartier Mistral à Grenoble avait été inaugurée il y a 2 mois après 1 154 000€ de travaux dont 508 000€ financés par l’État.
Elle a été incendiée la nuit dernière (une voiture bélier a foncé dedans puis ils y ont mis le feu).
Et pendant ce temps, la pauvreté des campagnes croît. Dans la région de Bonnières-sur-Seine, dans les Yvelines, les habitants ont assisté au fil des ans au redressement notable du quartier du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie , théâtre de violentes émeutes urbaines. Désormais, cette cité de 20 000 habitants accueille un hôpital, le service des impôts, la caisse d’allocations familiales, la Caisse primaire d’assurance maladie, la mission locale, etc. D’où un sentiment de relégation.
« Sans pointer du doigt les quartiers, tout cela participe au sentiment d’exclusion des habitants. Ils ont l’impression d’être ignorés et se disent Tout est fait pour les cités et rien pour nous. Il existe un fort ressentiment. Le résultat, on le retrouve dans les urnes et il ne faut pas s’étonner s’ils choisissent un vote contestataire ou de colère. »
Poser un regard de Foi, d’Espérance et de Charité sur l’actualité
Dans L’Homme nouveau, le père Danziec appelle à porter un regard chrétien sur l’actualité :
[…] Dans le monde, le chrétien est en effet amené à se pencher sur l’actualité, non comme un père s’inclinant sur le berceau de son enfant mais comme un chef de famille se souciant de l’atmosphère générale dans laquelle baigne ce qu’il a de plus cher. L’attendrissement a ses limites, la vigilance a ses vertus. Poser un regard chrétien sur ce qui se passe ne sera jamais du temps perdu dans la mesure où il dispose au recul et encourage à la hauteur de vue.
Saint Paul insistait déjà sur ce conseil : « Ne vous modelez pas sur le monde présent » (Rm 12, 2). Ce qui distingue les catholiques d’hier et d’aujourd’hui d’avec le monde réside dans ce triple regard de Foi, d’Espérance et de Charité qu’ils posent sur les évènements, qui ne sont que « l’écume des choses» (Paul Valéry). […]
Bobards d’or 2025
Depuis 16 ans, la cérémonie des Bobards d’Or vient rétablir la vérité !
Chaque année, les journalistes attendent la liste des nommés aux Bobards d’Or. Qui se fera épingler pour sa mauvaise foi ? Quel média verra ses mensonges étalés à la face du monde ?
Devant une salle comble (attention places limitées, pensez à vous inscrire), dans un amphithéâtre du Centre de Paris la cérémonie des Bobards d’Or met fin à l’hégémonie de la presse subventionnée et rend le pouvoir aux Français ! Face aux mensonges médiatiques, la cérémonie des Bobards d’Or est une soupape de sécurité, une occasion de rire du cirque médiatique. Une semaine après Mardi gras, les faibles peuvent à nouveau, grâce aux Bobards d’Or se moquer des puissants et inverser les rôles.
Venez partager ce moment d’humour et commencer l’année en faisant un pied de nez aux journalistes du système.
La fermeture de C8 : une atteinte à la liberté d’expression en France
La disparition de C8 de la TNT française, confirmée par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), suscite une grande indignation et des craintes. Cette décision représente une atteinte grave à la liberté d’expression et une ingérence de l’État dans le paysage médiatique.
UNE DÉCISION CONTESTÉE
L’Arcom a justifié la non-reconduction de la fréquence de C8 par des manquements répétés aux règles du régulateur et par des pertes financières importantes. En 2023, la chaîne aurait accumulé 48,5 millions d’euros de pertes nettes, alors que son groupe propriétaire, Canal+, faisait face à des tensions croissantes avec les institutions de régulation.
La fermeture de C8 s’apparente à une forme de censure déguisée. Des figures politiques de droite, telles que Marine Le Pen et Éric Zemmour, dénoncent une « dérive autoritaire » visant à étouffer une voix médiatique jugée trop critique à l’égard du pouvoir en place.
UN IMPACT SUR LES TÉLÉSPECTATEURS ET LES SALARIÉS
La disparition de la chaîne affectera directement les millions de téléspectateurs accédant à la télévision par la TNT. Ceux-ci devront désormais se tourner vers des solutions alternatives sûrement plus libres à la manière des médias alternatifs comme Frontière.
La fermeture de C8 aura des conséquences directes pour les salariés de la chaîne, qui se retrouvent dans une situation d’incertitude et de précarité. Selon les informations disponibles, le groupe Canal+ prévoit la suppression de 250 postes en lien avec la disparition de C8. Cette vague de licenciements affectera principalement les équipes techniques, les journalistes, ainsi que le personnel administratif travaillant pour la chaîne.
Au-delà de la perte d’emplois, cette décision met également en lumière la fragilité du secteur audiovisuel en France, soumis aux aléas de la régulation et aux tensions politiques. Certains salariés pourraient être reclassés au sein du groupe Canal+, mais beaucoup risquent de devoir se reconvertir ou chercher un emploi ailleurs dans un marché du travail déjà saturé.
Enfin, cette fermeture pourrait aussi avoir des répercussions sur l’ensemble du paysage audiovisuel français. Elle envoie un signal fort aux autres chaînes privées, qui pourraient craindre une instabilité accrue en fonction des décisions de l’Arcom et des autorités politiques. Cette incertitude pourrait dissuader certains investisseurs ou producteurs de s’engager pleinement dans le secteur, impactant ainsi l’offre de contenu et la diversité médiatique.
UN SIGNAL INQUIÉTANT POUR LE PLURALISME MÉDIATIQUE
La décision de retirer la fréquence de C8, alors que la chaîne sœur CNews reste à l’antenne malgré des attaques similaires de la part de l’Arcom et des censeurs de la liberté de parole, ce qui alimente le sentiment d’injustice et renforce la perception d’une ingérence sélective dans le paysage audiovisuel. Ceci prouve une volonté de concentrer le pouvoir médiatique entre des mains plus « contrôlées » par le pouvoir politique.
UN INGÉRENCE AU SOMMET DE L’ETAT ?
Des bruits circulent quant à l’implication possible du secrétaire général de l’Élysée dans cette affaire. Selon certains commentateurs, derrière la fermeture de C8 se cacherait un jeu de pouvoir en coulisses, où des pressions exercées par des hautes instances pourraient avoir orienté la décision de l’Arcom. Cette collusion entre les sphères politiques et les instances de régulation des médias ne choque plus personne si elle est prouvée.
CONCLUSION : UN PRÉCÉDENT DANGEREUX
Au-delà du cas de C8, cette décision soulève des questions fondamentales sur l’avenir du pluralisme médiatique en France. Faut-il craindre que cette décision ouvre la voie à une ingérence étatique accrue dans le secteur audiovisuel ? Ce recul représente un dangereux précédent qui, à terme, pourrait restreindre la liberté d’expression et compromettre la diversité des opinions dans l’Hexagone à l’heure où le Vice-Président JD Vance met en garde l’Europe sur le recul de la liberté d’expression. Les détracteurs de Vladimir POUTINE n’ont bientôt plus rien à lui envier.
« Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer » Voltaire
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
« Pour qu’Il règne, sur la terre comme au Ciel. »
Découvrez l’affiche du 43e Pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres !
Comme chaque année, les inscriptions seront ouvertes à partir du dimanche des Rameaux. Mais vous pouvez déjà proposer votre aide aux équipes Soutiens en écrivant à rh@nd-chretiente.com
La Ligue laïcarde se réjouit de l’interdiction des crèches de Noël
La ville de Beaucaire, dans le Gard, a été condamnée, vendredi 7 février, à payer la somme de 103 000 euros, en raison du refus de son maire RN, Nelson Chaudon, d’exécuter une décision de justice, à savoir enlever la crèche de Noël de la mairie, comme l’avait ordonné le tribunal administratif de Nîmes.
La Ligue des droits de l’homme sans dieu se réjouit de la condamnation de la mairie de Beaucaire :
Face à l’inertie des préfets, qui se refusent désormais de faire usage de leur contrôle de légalité par le référé-suspensio
n laïcité dont ils disposent, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) introduit donc chaque année des recours contre ces décisions attentatoires au principe de laïcité, en prenant soin de demander leur suspension dans l’attente des jugements se prononçant de longs mois après sur le fond. Contrairement au tribunal administratif de Nîmes, qui a suspendu la décision identique du maire de Beaucaire, le tribunal administratif de Montpellier se refuse, depuis 2023, à faire droit à ces demandes de suspension au motif qu’il n’y aurait pas d’urgence à suspendre une décision quand bien même celle-ci serait prise en « méconnaissance des principes de laïcité, de neutralité du service public et de non-financement des cultes, [et en] violation de l’autorité de la chose jugée et du principe même de l’Etat de droit ». C’est de fait en situation de quasi-impunité que les maires de Béziers et Perpignan récidivent chaque année, écartant symboliquement une partie de la population (non catholique) de la maison commune et donnant corps au discours de rejet de l’autre : « ici, c’est chez nous ».
Le même tribunal administratif de Montpellier vient enfin, le 18 février 2025, de faire droit à ces demandes d’annulation de ces mêmes décisions prises en décembre 2023, jugées comme il se doit attentatoires au principe de laïcité et de neutralité des services publics.
L’effectivité de cette décision implique de reconnaître l’urgence à suspendre de telles décisions illégales et à agir en référé, sauf à désarmer la juridiction administrative qui ne peut juger qu’après la période d’installation des crèches illégales.
La LDH n’aura de cesse de lutter pour le respect du principe de laïcité et de contester les pratiques illégales et provocatrices des maires d’extrême droite qui instrumentalisen
t la religion catholique à des fins partisanes.
A quand la suppression des subventions de cet organisme parasite ?
Donald Trump facilite le recours à la procréation médicalement assistée
Mauvaise nouvelle sur le front de la vie aux Etats-Unis. Alors que l’administration Trump a coupé le financement de l’avortement, Donald J. Trump a signé un décret élargissant l’accès à la fécondation in vitro (FIV) pour les Américains.
L’ordonnance oriente les recommandations politiques visant à protéger l’accès à la FIV.
Le coût de la FIV peut aller de 12 000 $ à 25 000 $ par cycle et plusieurs cycles peuvent être nécessaires. La FIV n’est pas entièrement couverte par l’assurance maladie. Un quart des employeurs déclarent une couverture de FIV pour leurs employés.
Le président Trump a promis de faire progresser la FIV et d’aider les familles américaines avec les coûts associés afin que les familles américaines puissent avoir plus de bébés, en s’appuyant sur son bilan de soutien à la formation et à la stabilité familiales.
Le problème c’est que la fécondation in vitro est immorale sous plusieurs aspects : elle sépare l’acte conjugal de la procréation, et par ailleurs elle aboutit à une destruction d’embryons humains, sans parler de ceux qui finissent congelés et dont on ne sait que faire.
Mgr Strickland a rappelé que la FIV est un processus anti-vie :
President Trump definitely needs to be informed of the dark truth about IVF, every child who survives represents many who died. IVF in anti-life, it is yet another attempt to play god. https://t.co/xfu6CR2n3G
— Bishop J. Strickland (@BishStrickland) February 18, 2025
Le Conseil d’Etat valide la censure de C8
Audiovisuel : Le @Conseil_Etat valide la perte par @C8TV de sa fréquence TNT.
En cause, une diversité limitée & un déficit chronique.
Et une violation répétée de ses obligations : Non-respect des droits de la personne, de la protection des mineurs & de maîtrise de l’antenne… https://t.co/z9pLb8DDer pic.twitter.com/xyrQsqzhwP
— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) February 19, 2025
“Le clocher dans le territoire”, colloque organisé par l’association Art sacré 2 à la paroisse Saint-Jacques à Paris
De manière indéniable, notre pays possède un très riche et important patrimoine religieux. Ce patrimoine demeure bien souvent inconnu ou méconnu des néophytes, mais suscite un intérêt populaire. Qu’on le date de la triste séquence de l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 et de ses cinq années de restauration récemment achevée, qu’on le fasse remonter plus loin dans le temps ou qu’on l’inscrive dans un agenda plus proche avec la remise des résultats de la Grande enquête nationale des États généraux du patrimoine religieux à la Conférence des évêques de France en novembre dernier, toujours est-il que les églises font parler d’elles tout comme leurs clochers !
La présence d’un clocher dans l’espace public, rural ou urbain, demeure, au plein cœur de nos sociétés pluralistes et sécularisées un point de repère incontestable entre culture et foi, et ce pour plusieurs raisons (architecturale, religieuse, touristique, patrimoniale, etc.). Le clocher apparaît encore ainsi comme un témoin éminent de la mémoire française et de la vie des communautés chrétiennes d’aujourd’hui. Marqueur ou identifiant, il influe sur la vue et sur l’oreille : on le devine, on le cherche, on le voit, finalement, on l’entend aussi, bien sûr, carillonnant les joies et les peines ou sonnant les heures qui passent, pour le bonheur des uns mais aussi, parfois, au grand dam des autres qui peuvent s’en agacer.
Le clocher demeure un point de repère et un élément de nos carrefours, dont il est le signe matériel comme spirituel, au sens propre comme au figuré.
Dès lors, il nous a semblé opportun dans un pays comme la France en 2025, avec sa façon si originale de vivre la laïcité, d’analyser la richesse de sens du clocher tel qu’il se dresse devant nous, avec sa densité symbolique et la pluralité de ses fonctions.
Aussi, l’association « Art sacré 2 » a pu réunir plusieurs bons connaisseurs des arts comme de la spiritualité et de la théologie, et des personnalités issues des mondes politiques, universitaires ou religieux : de Notre-Dame de l’Heure (en Irak) à Notre-Dame de Paris, en passant par Notre-Dame de Créteil, Versailles, Saint-Denis… Notre colloque bénéficiera ainsi du regard croisé d’historiens, d’urbanistes, d’architectes, de campanologues, de théologiens qui, chacun selon leur domaine de compétences, ont accepté d’exposer les défis actuels que la présence de nos clochers nous adressent encore, pour nous aider à mieux relever ceux de demain.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel : le RN s’abstient
La chiraquisation du RN se poursuit à vive allure.
🔴 Le @groupeRN_off a choisi de s’abstenir sur la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel.
S’il affirme que le Conseil ne doit pas se substituer au législateur, une position rassurante, nous conservons de fortes réserves.
Quelles autres options…
— Frederic Falcon (@FalconFrederic) February 19, 2025
Le RN annonce officiellement par la voix de @MassonBryan que ses députés se sont abstenus sur le vote pour la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel. « Il nous a rassurés », explique le député mariniste #directAN pic.twitter.com/Q94ElgTI7m
— Wally Bordas (@wallybordas) February 19, 2025
Les « Kervizic », ces livres indispensables dans les toutes bibliothèques familiales. C’est maintenant avec celui du Carême !
Voilà une collection de petits albums reliés tout à fait exceptionnelle.
Aurélie Kervizic a mis son talent merveilleux d’écrivain et de dessinatrice au service des plus jeunes, pour les aider à vivre sous le regard du Bon Dieu. Et quand la plume et le pinceau s’allient pour un tel idéal, c’est enchantement pour le cœur et l’âme. Pas seulement pour les plus jeunes, mais aussi pour les parents, les grands-parents réquisitionnés pour la lecture. Quelle douce obligation !
Ce sont toujours des histoires vraies. A la fin de chaque histoire, une parole, un rappel de la fête du saint du jour, ou une courte prière, parfois une strophe d’un cantique, ou un exemple d’effort à faire, de sacrifice, de prière. En regard de chaque texte, un dessin en pleine page, illustre le propos. Comment ne pas être captivé par “l’histoire d’un chapelet”, ou bien celle des petits souliers rouges de sainte Véronique Giuliani, lorsqu’elle était enfant, et les miracles du Saint-Sacrement exposé, ou lorsqu’une Hostie consacrée fut oubliée dans un tiroir, l’action miraculeuse d’un scapulaire, l’histoire de sainte Anne d’Auray, de Notre-Dame du Liban…et tant d’autres récits qui feront vibrer les âmes des jeunes lecteurs, les entrainant à la suite de ces modèles ordinaires et extraordinaires !
Déjà des milliers de petites mains ont tourné les pages de ces album ravissants. Dessins clairs, frais, illustrant à merveille des vies de saints, des anecdotes véridiques. Un texte aéré, des mots choisis pour accompagner l’enfant et lui faire lever les yeux vers le ciel. Un format à l’italienne permet une lecture partagée et animée en découvrant ces dessins fourmillants de détails.
Sont déjà parus :
– Le Carême, accompagne les enfants jour après jour, du Mercredi des cendres au Lundi de Pâques.
– La Semaine Sainte, pour bien vivre ces Grands Jours avec la Passion illustrée et le Chemin de Croix
– Le petit livre de l’été, juillet, de belles histoires pour penser au Bon Dieu pendant les vacances…
– Le petit livre de l’été, 31 nouvelles histoires pour penser au Bon Dieu pendant le mois d’août…
– Mon Meilleur Ami, septembre jour après jour avec les Anges
– Mes amies les âmes, novembre avec les âmes du purgatoire
– Mon petit livre de Noël, véritable calendrier de l’Avent : 26 histoires – 51 dessins pour cheminer jusqu’à Noël… Et une préparation excellente pour la Première Communion.
Retrouvez tous les titres de Aurélie Kervizic sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/3077_aurelie-kervizic
Vous pourrez y découvrir les illustrations, les sommaires, recensions et avis des lecteurs.
Albums en belle édition reliée, format à l’italienne, 100 pages, Editions Maélic, 17€.y
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Rencontre entre Russes et Américains à Riyad : un nouveau Yalta ?
Extrait d’un entretien donné par Peter Doran dans Conflits :
[…] D’un point de vue européen, la réunion de Riyad rappelle la conférence de Yalta, où l’Union soviétique, les Britanniques et les États-Unis ont décidé de l’avenir géopolitique du continent européen, mais cette fois sans les Britanniques. Si les États-Unis cèdent aux exigences russes sans rien obtenir en retour, nombreux sont ceux qui affirment qu’ils perdront toute crédibilité en tant que partenaire de sécurité fiable pour l’Europe. Que pensez-vous de cet argument ?
Je serais très prudent face à de tels arguments. D’une part, nous ne connaissons pas encore les contours d’un éventuel accord de paix. Il ne s’agit donc que de spéculations après une réunion de quatre heures et demie à Riyad, qui semble avoir été plus une discussion de mise sur la table qu’autre chose. Cela dit, le président Zelensky a fixé deux lignes rouges strictes.
L’une d’entre elles est qu’il n’y a pas d’accord sur l’Ukraine sans l’Ukraine – une référence claire à Yalta et aux erreurs du passé.
Deuxièmement, tout accord de paix ne doit pas donner à la Russie l’occasion de réoutiller, de réarmer et de rééquiper son armée pour attaquer à nouveau dans deux à quatre ans, ce qui est tout à fait possible si l’on en croit les récentes estimations des services de renseignement – dont la plus récente a été divulguée par l’agence de renseignement danoise, je crois, en ce qui concerne les capacités de la Russie.
Le président Zelensky a donc clairement tracé deux lignes rouges dans le processus de négociation sur lesquelles il ne cédera pas, et il a raison de le faire. Quoi qu’il en soit, les États-Unis chercheront certainement à envoyer des troupes européennes sur le terrain en Ukraine dans le cadre d’un accord de paix. Le président Trump a déclaré qu’il n’y aurait pas de troupes américaines sur le terrain, mais qu’il souhaitait que des troupes européennes y soient déployées. Cela semble être une composante majeure de tout accord final.
Et je peux vous dire que de nombreux Américains ont été encouragés de voir le Royaume-Uni se manifester et dire qu’il était prêt à déployer certaines de ses troupes. Je pense donc que nous verrons une coalition de volontaires envoyer des troupes en Ukraine, mais je ne pense pas qu’il s’agira d’un effort paneuropéen.
Toutes les administrations américaines ont poussé l’Europe à se ressaisir en matière de défense, mais les Européens n’ont jamais été en mesure de le faire. La guerre en Ukraine les a rendus très sérieux en matière de défense. Cette guerre a-t-elle réellement abouti à ce que les États-Unis tentent de réaliser depuis des décennies ?
Voici le problème. Il faudra à l’Europe au moins dix ans – et je dis cela avec précaution – pour construire sa base industrielle de défense au point de pouvoir produire le niveau d’équipement et d’armement nécessaires pour dissuader efficacement la Russie. L’Europe peut augmenter ses dépenses de défense autant qu’elle le souhaite, mais tant qu’elle n’aura pas construit sa base industrielle, elle ne disposera pas de la capacité militaire nécessaire pour dissuader efficacement la Russie.
Dans l’intervalle, l’option la plus immédiate pour l’Europe est d’acheter des équipements militaires américains sur étagère. Les États-Unis seront donc probablement le principal fournisseur militaire de l’Europe au cours de la prochaine décennie, à mesure que l’Europe développera sa propre capacité industrielle en matière de défense. De nombreuses personnalités publiques appellent l’Europe à dépenser davantage pour la défense, ce qui est une bonne chose.
Mais tant qu’ils ne construisent pas d’usines, n’étendent pas leurs lignes de production et ne créent pas de nouvelles capacités, ces armes ne peuvent pas être produites du jour au lendemain. Il faut au moins cinq ans, voire dix ans, pour les mettre au point. L’Europe a toujours été très lente en matière d’acquisition de matériel de défense. Je ne suis donc pas optimiste quant à ses perspectives à court terme, mais je suis certain qu’elle parviendra à s’en sortir à moyen ou long terme.
Que pensez-vous de l’argument du compromis de sécurité avec la Chine ? Plus les États-Unis enverront d’équipements militaires en Europe, moins ils pourront dissuader la Chine dans le Pacifique, qui est leur principale préoccupation géopolitique.
Les opinions divergent au sein de la droite américaine quant à la définition des priorités. Une école de pensée affirme que l’accent doit être mis sur la région indo-pacifique, en se préparant à une guerre potentielle avec la Chine au sujet de Taïwan. D’autres, comme moi, estiment que les États-Unis peuvent soutenir la sécurité européenne tout en se préparant à contrer la Chine.
Il s’agit d’un débat en cours où des voix fortes s’élèvent de part et d’autre, mais où il n’y a pas encore de consensus. Lorsque le secrétaire à la défense, M. Hegseth, s’est rendu à Bruxelles la semaine dernière pour participer aux négociations de l’OTAN, il a insisté sur la nécessité de donner la priorité à la région indo-pacifique. Il n’avait pas tort, mais donner la priorité à une région ne doit pas signifier en abandonner une autre.
En ce qui concerne la situation militaire en Ukraine, l’avancée russe semble s’être considérablement ralentie au cours du mois dernier. Quelle est votre évaluation de la situation actuelle ?
Les deux parties manquent de main-d’œuvre et d’équipement. Les pertes des deux côtés ont été catastrophiques : des générations entières de jeunes hommes, tant russes qu’ukrainiens, ont été perdues dans cette guerre. La décision de la Russie de faire appel à des soldats nord-coréens pour renforcer ses forces l’été dernier en est la preuve.
Ainsi, si les conditions sont réunies, Poutine pourrait être incité à cesser les combats. Cependant, le président Trump suppose que Vladimir Poutine est aussi préoccupé par les pertes humaines en Ukraine que le président Zelensky – ou que le président Trump lui-même. Si cette hypothèse est erronée, alors M. Trump se trompe sur M. Poutine. À cet égard, je pense que Trump découvrira bientôt que Poutine demandera tout et n’offrira rien, et ce n’est qu’à ce moment-là que le véritable processus d’âpres négociations commencera.
Toutefois, le président Trump a clairement déclaré qu’il souhaitait que cette guerre prenne fin le plus rapidement possible dans le cadre de son héritage en tant que président, de sorte que la période à venir constituera un test important pour lui. Je pense néanmoins que nous parviendrons à un accord dans les prochains mois. Mais tant que nous ne connaîtrons pas les contours de cet accord potentiel, il est trop tôt pour déterminer s’il sera bon ou mauvais.
L’affaiblissement américain au Proche-Orient
D’Antoine de Lacoste pour Liberté Politique :
A l’heure où leurs ennemis s’effondrent ou s’affaiblissent au Proche et au Moyen-Orient, les Etats-Unis y voient leur influence reculer. Ils pèsent moins sur les évènements dont les principaux acteurs sont Israël, la Turquie, l’Iran et ce qui reste du Hezbollah et du Hamas. C’est bien sûr mieux que l’Europe, qui n’a plus rien à dire, ce qui tombe bien car personne ne l’aurait écoutée. Mais tout de même, que la région du monde la plus explosive échappe, au moins partiellement, à la domination américaine qui fut totale est un élément fondamental qu’il convient d’analyser.
LA MONTEE EN PUISSANCE DES ANNEES CINQUANTE
C’est à partir des années cinquante que les Etats-Unis s’imposèrent dans la région et supplantèrent les anciennes puissances coloniales, la France et l’Angleterre. Les Américains ne jouèrent pas de rôle direct dans la création de l’Etat d’Israël, en 1948, mais ils se mirent en première ligne peu de temps après.
Plusieurs évènements importants se succédèrent en quelques années. En 1953, après la nationalisation du pétrole iranien par le premier ministre Mossadegh, la Grande-Bretagne, désemparée par la suppression d’une importante source de revenus qu’elle ne partageait que très inéquitablement avec l’Iran, sollicita les Etats-Unis. La CIA fut envoyée avec une mission claire : renverser Mossadegh. Elle organisa et réussit un coup d’Etat, un peu laborieusement, et permit ainsi le retour de Shah, parti en exil. Ce dernier se lia pour toujours avec l’Amérique qui supplanta bien sûr la pauvre Angleterre. L’Iran devint dès lors un partenaire pétrolier et géopolitique très important pour Washington.
L’expédition de Suez paracheva le travail. En 1956, après la nationalisation du Canal de Suez par le nationaliste égyptien Nasser, la France, l’Angleterre et Israël attaquèrent l’Egypte, bousculèrent assez facilement son armée et occupèrent le canal. Mais Washington, en parfait accord avec Moscou (la guerre froide ne fut pas toujours très guerrière), signifia aux trois attaquants que l’époque coloniale était révolue et qu’il fallait gentiment rentrer chez soi. Ils le firent et l’Amérique devint dès lors l’unique puissance occidentale du Proche et du Moyen Orient.
En 1958, elle envoya quelques milliers de marines au Liban qui semblait menacé par le rapprochement syro-égyptien. Les Français en prirent ombrage estimant que le pays du Cèdre relevait de leur zone d’influence mais les Américains n’avaient pris cette initiative, au demeurant parfaitement inutile, que pour démontrer qu’ils étaient chez eux partout. Cette position dominante était en outre confortée par la très solide alliance établie en 1945 avec l’Arabie Saoudite sur le croiseur Quincy. Par ailleurs, la Jordanie devint progressivement une sorte de colonie américaine, les dollars abondamment distribués au bon Roi Hussein permettant de compenser l’absence de ressources pétrolières et gazières de ce petit désert.
Bien sûr, ce n’était pas un monopole complet car l’Egypte, la Syrie et l’Irak se situaient dans le camp soviétique mais leurs défaites lors de la guerre des Six jours en 1967 et de la guerre du Kippour en 1973 actèrent presque définitivement la supériorité militaire israélienne et donc américaine, les deux pays, après des débuts difficiles, étant devenus indissolublement liés.
LE CHOC DE LA REVOLUTION IRANIENNE
Le premier accident sérieux eut lieu en 1979 avec la révolution islamiste qui submergea l’Iran et balaya le régime du Shah. Une bonne partie des manifestants avaient accompagné la révolution pour chasser l’Amérique du pays et furent bien surpris de se trouver sous le joug d’une théocratie qu’ils n’appelaient guère de leurs vœux, mais il était trop tard. Un excellent roman iranien, Aria, de Nazanine Hozar, raconte cette histoire de façon très intéressante (chroniqué sur leslivresdantoine.com).
Un nouveau rapport de forces se dessina alors dans la région : sunnites contre chiites. Aux côtés de l’Iran, très majoritairement chiite, se tint la Syrie avec l’alaouite (tendance proche des chiites) Hafez al-Assad aux commandes, puis le Hezbollah qui prit progressivement possession du sud du Liban. Les autres pays étaient sous contrôle d’un pouvoir sunnite.
Les Américains connurent ensuite un échec important au Liban avec les attentats successifs contre leur ambassade puis contre leurs soldats, provoquant de nombreux morts. C’était toutefois moins grave que la perte de l’Iran, l’Amérique n’ayant jamais réussi à dominer le Liban que l’absence d’Etat et d’organisation élémentaire rend de toute façon parfaitement incontrôlable.
Mais la puissance américaine s’étendait sur l’ensemble de la région d’une façon qu’elle estimait assez satisfaisante grâce au renforcement de ses liens avec le monde sunnite, inquiet de la montée en puissance des chiites.
LA CRIMINELLE EXPEDITION EN IRAK
Cette inquiétude, partagée par les Américains, les incita à convaincre Saddam Hussein d’attaquer l’Iran en 1980, c’est-à-dire un an après la révolution islamique. Saddam y vit un intérêt certain. Tout d’abord, il y avait des conflits de frontières récurrents entre les deux pays, mais surtout il craignait la contagion islamiste chiite : il incarnait en effet un pouvoir sunnite dans un pays à majorité chiite. Cette guerre fut terrible, dura huit ans, ruina les deux belligérants et fit sans doute un million de morts. Les occidentaux, fidèles à leurs instincts guerriers par pays interposés, livrèrent massivement des armes à l’Irak, et même parfois à l’Iran (plus discrètement), prolongeant ainsi un conflit sanglant et inutile.
En 1988, les deux pays mirent fin à cette guerre absurde. L’Irak était exsangue et Saddam Hussein voulut se rembourser en s’emparant du Koweit et de son pétrole. Il dira par la suite que l’ambassadeur américain lui avait donné un feu vert verbal. Assertion difficile à prouver mais quoi qu’il en soit, les Etats-Unis déclenchèrent une offensive terrestre et surtout aérienne foudroyante avec une vaste coalition dont la France.
L’armée irakienne subit de lourdes pertes, ses blindés se promenant en colonnes dans le désert constituaient des cibles si faciles à détruire que l’on se demande encore comment Saddam a pu ainsi exposer son armée, sauf à penser qu’en effet il se croyait sûr de son impunité.
George Bush eut la sagesse de s’arrêter après la destruction de l’armée irakienne. Mais dix ans après, les attentats du 11 septembre relancèrent le dossier. Convaincu par son entourage belliciste bien connu sous le vocable de néo-conservateurs avec Dick Cheney et Donald Rumsfeld en tête, George Bush junior décida d’attaquer à nouveau l’Irak. L’idée officielle était de renverser Saddam Hussein et d’imposer une démocratie de type occidental à un pays qui ne l’avait jamais connue, mais qui ne demandait sûrement qu’à en découvrir les bienfaits. L’idée plus réelle était de semer le chaos en détruisant un Etat structuré et ennemi d’Israël. La Syrie fut un objectif constant des Américains pour les mêmes raisons.
Comme Saddam n’était pour rien dans les attentats du 11 septembre, on inventa la fable des armes de destructions massives. N’y crurent que ceux qui le voulaient bien, il n’y eu jamais la moindre preuve ni même le début d’une démonstration plausible. Les Allemands et les Français ne marchèrent pas dans la combine et Dominique de Villepin fit un beau discours à l’ONU pour refuser la guerre. Soulignons en passant que ce fut le dernier acte d’indépendance de la diplomatie française. Un axe Paris-Berlin-Moscou sembla alors se dessiner, uni dans le refus des aventures militaires américaines. Cauchemar pour Washington dont une des bases de son hégémonie repose sur la mésentente entre la Russie et l’Europe occidentale. Ça s’est arrangé depuis.
L’expédition irakienne fut un désastre. Les mensonges américains furent connus du monde entier et ridiculisèrent l’administration Bush. Les opérations militaires se passèrent mal, plusieurs milliers de soldats américains furent tués non par l’armée irakienne mais par une guérilla sunnite naissante, qui n’acceptait ni l’occupation américaine ni le pouvoir offert aux chiites, et qui aboutira à la création de Daech. Le scandale des tortures infligées aux prisonniers irakiens dans la prison d’Abou Graïb fut la cerise sur le gâteau qui engendra progressivement le rejet par l’opinion américaine de ces aventures incessantes si coûteuses et si contestables. Donald Trump saura exploiter cette nouvelle donnée.
L’influence américaine au Proche-Orient subit bien sûr le contrecoup de cette expédition ratée et criminelle qui, soit dit en passant, provoqua la quasi-fin des chrétiens d’Irak. Les années Obama (2008-2016) n’inversèrent pas la tendance, bien au contraire. Ces années furent notamment marquées par les printemps arabes en 2011. L’Amérique (l’Europe aussi d’ailleurs) abandonna deux alliés traditionnels en Afrique du Nord, Moubarak en Egypte et Ben Ali en Tunisie tandis que Poutine volait au secours de Bachar al-Assad en Syrie. Cette succession d’événements accréditèrent l’idée que l’amitié américaine n’était pas très fiable en cas de tempête. L’invraisemblable expédition franco-anglo-américaine en Libye et le champ de ruines qui en a résulté ne firent que confirmer le fait que l’Amérique ratait tout, même si l’idée libyenne fut d’abord française.
La CIA s’activa beaucoup en Syrie. L’occasion était trop belle d’envisager de se débarrasser enfin de ce régime ami de Moscou et de Téhéran. Elle livra des armes à des « rebelles modérés » qui n’étaient pas très modérés et revendaient leurs équipements à d’autres groupes. Des armes américaines se retrouvèrent ainsi entre les mains de groupes islamistes purs et durs ce qui fit un joli scandale. Ulcéré, Obama ordonna à la CIA de tout arrêter.
Le mandat de Trump fut plus calme. Il ne déclencha aucune guerre, chose très nouvelle pour un président américain, tout en soutenant Israël comme personne. Il fit même transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, piétinant ainsi le statut spécial de la ville sainte. Le monde sunnite regarda cela avec circonspection, mais la cause palestinienne était presque passée par pertes et profits depuis déjà un certain temps, et finalement tout le monde avala la pilule.
PERTE D’INFLUENCE EN ARABIE SAOUDITE
Ce fut l’inénarrable Joe Biden qui réussit à fâcher l’Amérique avec l’Arabie Saoudite, acteur incontournable du Proche-Orient. A la suite de l’assassinat de l’opposant saoudien Jamal Khashoggi dans les locaux du consulat saoudien d’Istanbul, Biden, en pleine campagne électorale, annonça son intention de faire du prince héritier Mohamed ben-Salman (MBS), un paria.
MBS ne pardonna jamais cette insulte. Il avait déjà proclamé son intention de rééquilibrer sa diplomatie et de prendre son autonomie par rapport à Washington en se rapprochant de Moscou et de Pékin. La maladresse de Biden accéléra ce processus et, crime de lèse-majesté ultime, l’Arabie accepta que ses ventes de pétrole à la Chine soient payées en yuan. Le roi dollar attaqué par le plus vieil allié de Washington, c’était un tournant majeur qui n’a pas été assez souligné. La dédollarisation du monde, tant voulue par la Chine et la Russie, accélérée par Ryad, voilà qui en dit long sur le déclin américain.
De plus, Pékin organisa une rencontre entre les ministres des affaires étrangères saoudien et iranien. Les échanges furent constructifs et les deux hommes posèrent ensemble devant les photographes, flanqués du ministre chinois qui avait du mal à cacher sa joie. Washington ressentit très mal cet armistice qui créait une brèche dans le socle de base de l’hégémonie américaine au Proche-Orient : avec les sunnites contre les chiites.
L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et la réaction israélienne furent la démonstration que l’Amérique comptait moins. Israël rasa Gaza, faisant plus de 45 000 morts et jetant dans la rue des centaines de milliers de civils. Cette violence déplut au monde sunnite qui n’avait pourtant pas approuvé les exactions du Hamas, sunnite lui-aussi.
L’affaire tombait vraiment mal pour Washington pressé d’élargir les accords d’Abraham. Ces traités, signés entre Israël, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn actent la reconnaissance de l’Etat d’Israël en échange de pas grand-chose, à part le gel de l’annexion de la Cisjordanie. Donald Trump en fut l’artisan et rêvait de l’élargir à l’Arabie Saoudite et au Qatar qui traînaient un peu des pieds en raison de l’hostilité de leurs opinions publiques. La destruction de Gaza mit un terme à l’affaire.
ISRAEL N’ECOUTE PLUS WASHINGTON
Pendant ces mois de bombardements, Joe Biden et Anthony Blinken demandèrent à de multiples reprises à Benjamin Netanyahu de modérer ses ardeurs guerrières contre des civils. En vain. De même, les bombardements de Beyrouth et l’occupation du Liban sud inquiétèrent les Américains qui se demandaient où s’arrêterait Israël.
Mais rien n’y fit. Netanyahu a clairement indiqué au président et à son secrétaire d’Etat qu’il s’arrêterait quand il le jugerait bon. Il y a un côté surréaliste à cette situation car les Etats-Unis fournissent à Israël, depuis octobre 2023, des armes en immense quantité au moyen d’un gigantesque pont aérien. S’ils ne sont pas d’accord, pourquoi continuer ? Et comme ils continuent, Israël aurait en effet tort de se gêner.
Cette situation est tout à fait nouvelle. Auparavant, lorsqu’un président américain appelait, Israël obtempérait. Un coup de fil glacial de Ronald Reagan est ainsi resté célèbre. Une autre époque.
Le dernier acte de cet affaiblissement américain fut le renversement de Bachar al-Assad en Syrie. Les Etats-Unis n’y ont joué quasiment aucun rôle. L’organisateur fut Erdogan, qui n’a sûrement pas demandé son avis à Washington, et le bras armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC) organisation classée comme terroriste par les Etats-Unis qui ont indiqué qu’ils allaient sans doute reconsidérer leur position. C’est ce qui s’appelle courir après l’évènement.
Israël joue sa partition solitaire en bombardant depuis des mois le Hezbollah, y compris sur le territoire syrien, et en empêchant les renforts irakiens et iraniens d’arriver sur le champ de bataille. Ce dernier fait fut sans doute décisif car les troupes de HTC étaient loin d’être irrésistibles. L’effondrement de l’armée syrienne, soit dit en passant, reste une énigme dont nous aurons peut-être la clé un jour.
Washington a donc été passif face à l’effondrement du dirigeant d’un pays majeur au Proche-Orient.
C’est sans doute une première, et c’est un symbole fort de l’affaiblissement américain au Proche-Orient.
Trump inversera-t-il la tendance ?
Antoine de Lacoste
Les lois sur l’euthanasie et les soins palliatifs seraient examinées au mois de mai
Le gouvernement a confirmé, en conférence des présidents de l’Assemblée hier, qu’il allait bien scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux textes, l’un sur l’euthanasie, l’autre sur le renforcement des soins palliatifs.
La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a remis en cause lors de cette réunion le choix du gouvernement. Elle a soutenu une proposition alternative — que le texte initial soit examiné à un autre moment — et demandé à chaque président des groupes politiques de prendre position. Seulement soutenue par la gauche, Yaël Braun-Pivet n’a pas obtenu de majorité lors de son tour de table, notamment en raison de l’opposition de Marine Le Pen. Résultat, l’examen de deux propositions de loi séparées aura bien lieu les semaines des 12 et 19 mai.
La scission du texte menace l’adoption de la partie sur l’euthanasie, sujet explosif, en regard du développement des soins palliatifs, qui fait consensus.
Un webinaire sur l’euthanasie
On nous signale qu’Alliance Vita organise le mardi 25 février un webinaire sur l’euthanasie. N’hésitez pas à en parler autour de vous (rappelons que le débat est censé revenir à l’Assemblée en mai et qu’il faut que nous soyons prêts avant). Pour vous inscrire, c’est ici:
La tradition au service de l’évangélisation
A ceux qui croient encore que la traditionalisme est un entre-soi, voici une table ronde qui a eu lieu aux 3èmes Assises de la Tradition organisée par Renaissance Catholique :
Haka anti-LGBTQXYZ
C’était samedi à Auckland en Nouvelle-Zélande. Des membres d’une communauté évangélique ont interrompu quelques instants le défilé de l’« Auckland Pride » par un haka de protestation.
Une proximité religieuse ?
Dans son discours sur l’UE prononcé à l’Elysée le 27 septembre 2017, Emmanuel Macron pose la question suivante : « [les pays européens] Peuvent-ils relever seuls chacun des défis du monde ? » Et y apporte la réponse suivante « La seule voie qui assure notre avenir, c’est une Europe souveraine, unie et démocratique. »
Un argument souvent cité par les pros UE pour justifier le besoin de cette entité extra-étatique est la masse de population pour peser sur l’échiquier mondial. Ainsi, la totalité des dirigeants favorable à l’UE nous explique que la France seule, ou l’Allemagne seule, ne sont pas en mesure de rivaliser sur les marchés mondiaux eu égard une taille critique trop faible. De facto, la seule solution viable est de se regrouper en appliquant le célèbre dicton qui veut que l’union fait la force.
Mais cette doctrine a du plomb dans l’aile et nous en avons un exemple flagrant ces derniers jours dans le cadre de la négociation du conflit Russie / Otan-Ukraine. En effet, la Russie qui revendique une population de « seulement » 140 millions d’habitants, face aux 450 millions de l’Union Européenne, traite d’égale à égale avec la première puissance mondiale que sont les USA. Et l’UE, avec pourtant une population totale supérieure à celle des USA est mise sur le banc de touche ! A telle enseigne que le président français court après les USA, et se fend même d’un twitte le 16 février pour expliquer qu’il s’est entretenu avec le prince d’Arabie Saoudite ! La belle affaire, puisqu’en définitive il n’a pu infléchir la décision quant à la non-participation de l’UE.
Même d’un point de vue économique, la Russie est parvenue à acquérir en quelques décennies une souveraineté presque totale, lui permettant de résister sans problème à des variations de marché ou à des sanctions. Malgré sa population trois fois inférieure à l’UE, elle est devenue un acteur économique majeur sur les marchés mondiaux principalement dans le cadre des Brics, ayant même réussi le tout de force d’imposer d’autres monnaies d’échange que le dollar. Selon la banque mondiale, en décembre 2023 la balance commerciale de la Russie est de + 11Md$, là où la France sur la même période a une balance de -7Md$.
Alors, comment expliquer que la doctrine de masse critique tant vantée par les thuriféraires de l’UE ne soit pas dans les faits gage de puissance au sein du monde ?
Au début de la guerre de Cent Ans, au milieu du XIVe siècle, nombre de Français parmi les élites, comme la faculté théologique de Paris, prennent fait et cause pour les Anglais. En effet, ces derniers ont des dirigeants majoritairement issus de la noblesse française (Guillaume Duc de Normandie), et surtout sont chrétiens… Dit autrement, même sang et même religion. Il faudra attendre un siècle, pour que, par une intercession divine, une petite Jeanne remette les choses dans l’ordre et redonne la couronne de France à l’héritier des Lys. C’est à cette époque que naîtra le sentiment nationaliste d’appartenance, qui viendra mettre dans l’équation sang et religion, la notion de culture, de frontière et de langue.
Or, il s’avère que ce que ne voient pas les responsables de l’UE, c’est que le rapprochement USA Russie est certes porté par des considérations géopolitiques et économiques, mais aussi par une proximité religieuse. Les orthodoxes sont des chrétiens, ils font même preuve d’une tradition bien plus solide que d’autres obédiences. Et cela parle à des personnalités comme Trump, Vance ou encore la majeure partie du Congrès américain. L’administration US est engagée dans une lutte contre le wokisme, qui, en plus d’être un principe de décadence de l’humanité, s’avère être profondément anticlérical. La Russie mène le même combat au nom des mêmes valeurs. Or, l’UE, où l’on trouve nombre de francs-maçons et d’anticléricaux primaires, va dans le sens contraire et ne cesse de promouvoir un agenda woke et islamiste.
Pour ces raisons, dont le pilier central est la religion chrétienne, les USA écarteront autant que possible l’UE de l’équation. Jusqu’à la chute de cette institution qui s’est construite au cours du temps sur du sable.
La France seule peut, à l’image de la Russie, ou encore à l’image de son passée, beaucoup sur le plan international. Nous sommes historiquement une terre d’ingénieurs, de diplomates et de guerriers (la France est le pays qui a le plus de victoire militaire au monde). Et notre culture chrétienne est un atout majeur. Mais, faudrait-il encore pour redonner une place importante à notre nation que nous gouvernants croient en la France. Or ce n’est pas le cas !
Que Dieu bénisse la France.
Jacques Laurentie
Auteur de :
Un autre son de cloche, éditions Téqui
Face aux Miracles, éditions Téqui
Climat de Peur, éditions du Bien communCet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Contemplez l’invisible avec Augustin Frison-Roche aux Bernardins jusqu’au 26 février
De Cyril Farret d’Astiès pour Le Salon beige :
L’art sacré est exsangue, comme le reste. Comme le reste cependant, il existe des bourgeons pleins de sève, quelques fleurs et des vieux chênes plantés profonds.
Augustin Frison-Roche qui expose aux Bernardins n’est pas un bourgeon ; sa main, son œil, sont déjà bien trop accomplis. Ce n’est pas non plus une fleur ; voilà plusieurs années qu’il enchante nos regards et, à contempler son œuvre, on sent bien qu’il n’est pas prêt de faner tant les thèmes et les inspirations qui l’animent sont aussi vastes et anciens que l’est notre civilisation. Ce n’est pas non plus un vieux chêne car, si ses racines sont incontestablement plantées profond, il est encore bien jeune et n’a probablement pas fini de croître pour nous émerveiller.
Augustin Frison-Roche utilise la matière, affronte les grandes planches de bois et les grandes toiles, le granite ou le calcaire et use avec munificence l’or à la mixtion pour nous montrer le Ciel ; voilà qui aurait plu à Henri Charlier qui disait « le joli n’est qu’agrément des sens, la beauté va à l’esprit. L’art doit suggérer de l’esprit avec de la matière. »
Parlant bien de ce qu’il fait admirablement, la mélancolie de son regard profond n’est-elle pas reflet de ce que nous cherchons tous un peu vainement ici-bas mais que l’art sacré nous fait entrevoir ?
De son exposition aux Bernardins, disons notre profonde admiration en particulier pour sa majestueuse et très douce Assomption qui rejoindra bientôt la cathédrale éponyme de Cambrai. Ah ! comme on perçoit la dévotion filiale de l’artiste dans cette composition pure et céleste… Et comme on voudrait être mécène !
Dernier fait notable, Augustin Frison-Roche nous réconcilie avec les Bernardins, « un lieu de dialogue ouvert à tous », institution souvent cuistre et mondaine contre laquelle je peste suffisamment, ce n’est pas rien non plus…
Voilà donc une bien belle idée de visite pour tous ceux qui passeraient par Paris dans les prochains jours. Exposition – Epiphanies – du 9 janvier au 26 février 2025 – Collège des Bernardins – 10h/18h – Entrée Libre
Cyril Farret d’Astiès
Après un avortement elle est amputée des 4 membres
L’affaire remonte à juillet 2011. Priscilla Dray, 36 ans, mère de trois enfants, dont un de quatre mois, se rend au CHU de Bordeaux pour subir un avortement. La jeune femme s’est retrouvée amputée de ses quatre membres.
Le CHU et deux médecins de l’hôpital comparaissent ce lundi 17 février devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Le procès doit déterminer si une faute médicale a été commise…
L’Agence française de développement : notre USAID à nous…
Sur CNews, ce lundi 17 février, le député Reconquête Sarah Knafo a pointé certains projets à l’international financés par l’argent public via l’Agence française de développement (AFD). Parmi ceux-ci, plusieurs ont lieu en Chine, pays aidé par la France à hauteur de 130 millions d’euros par an.
Vous voulez savoir comment votre argent sert à aider Gaza, la Chine, l’Albanie, la Jordanie, l’Afrique du Sud ?
Écoutez. ⤵️ pic.twitter.com/KRHeWl2liH
— Sarah Knafo (@knafo_sarah) February 17, 2025
Elle a mentionné quelques projets :
- « la restauration écologique du district de Pingnan, province du Fujian », pour « améliorer l’environnement écologique et le cadre de vie des habitants du district du Pingnan en ramenant la nature et la biodiversité dans la ville ». Coût de l’opération : 40 millions d’euros par an jusqu’en 2042.
- protéger la « source du fleuve Qianjiang et du développement urbain durable de Kaihua » afin de créer « une synergie entre le parc national de Qianjianyuan et la ville de Kaihua, fondée sur l’excellence environnementale ». Le tout pour 65 millions d’euros, sous forme de prêt.
- « institutionnaliser en Jordanie et mettre à l’échelle la budgétisation sensible au genre » pour 151 millions d’euros de 2022 à 2025.
- l’Albanie, via « un programme de renforcement de l’égalité de genre dans l’accès aux opportunités économiques » à hauteur de 51 millions d’euros – de 2021 à 2033.
- 44 millions d’euros envoyés par la France pour la « sécurisation hydrique et alimentaire à Gaza » en demandant « qui peut nous promettre à l’Agence française de développement que cet argent n’est pas intercepté par le Hamas ? ».
L’administration Biden a dépensé 100 millions de dollars pour promouvoir la diversité et l’antiracisme dans les écoles
Le ministère américain de la justice (DOJ) a consacré plus de 100 millions de dollars à des programmes de gauche sur la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI), la « justice réparatrice » et l’« apprentissage socio-émotionnel » pendant la présidence de Joe Biden, a révélé le groupe de surveillance des droits des parents Parents Defending Education (PDE).
Le site web du groupe détaille les 102 subventions distinctes, qui ont été accordées à 946 écoles primaires et secondaires dans 36 États différents, et qui ont toutes servi à promouvoir des idées de gauche sur la race, la justice et la sexualité.
Parmi les exemples, citons
- une subvention de 2 millions de dollars au département de l’éducation du Minnesota pour « créer des environnements d’apprentissage sûrs où les pratiques d’antiracisme et d’anti-oppression sont intégrées » (termes qui, dans le langage moderne de gauche, ne désignent pas simplement l’enseignement de l’égalité raciale, mais poussent les récits selon lesquels l’Amérique et ses institutions sont systémiquement racistes) ;
- près de 1. 8 millions de dollars à Penn State pour « l’équité dans la prévention de la violence pour les communautés historiquement mal desservies, marginalisées, affectées par l’inégalité et touchées de manière disproportionnée par le crime, la violence et la victimisation (les personnes de couleur, les femmes, les personnes handicapées et la communauté LGBTQIA+) » ;
- 1 million de dollars pour du matériel dans le Jurupa Valley Unified School District « sur les questions LGBTQIA+ alignées sur SB 857 [un projet de loi créant un “groupe de travail consultatif LGBTQ+”], la santé mentale/comportementale, la prévention de l’utilisation de substances et/ou la médiation des conflits. »
L’endoctrinement des enfants avec une idéologie de gauche sur la race, la sexualité et d’autres points de l’ordre du jour de la gauche est depuis longtemps une préoccupation majeure dans les écoles publiques américaines, qu’il s’agisse des bibliothèques, de la politique en matière d’athlétisme et de toilettes, des événements de drague, du matériel scolaire ou même de la « transition » sociale d’enfants en difficulté sans l’avis de leurs parents. De nombreuses écoles se sont également montrées hostiles aux droits et à l’emploi des enseignants qui refusent d’adhérer à ces programmes, quel que soit le traitement qu’ils réservent aux élèves souffrant de troubles du genre ou les rapports qu’ils entretiennent avec eux.
Le Pentagone a accordé 9 millions de dollars à Reuters pour un programme appelé « tromperie sociale à grande échelle ».
Le gouvernement fédéral a accordé plus de 100 millions de dollars de contrats à l’agence de presse Reuters, qui se dit « indépendante ». L’un de ces contrats relève de l’appellation « tromperie sociale à grande échelle ».
Reuters was paid millions of dollars by the US government for “large scale social deception”.
That is literally what it says on the purchase order! They’re a total scam.
Just wow. https://t.co/GGxoVQSwN8
— Elon Musk (@elonmusk) February 13, 2025
Elon Musk a partagé une capture d’écran de USAspending.gov montrant que le ministère de la Défense avait effectivement attribué un contrat à Thomson Reuters Special Services LLC, la société mère du groupe de médias Reuters, pour un projet intitulé « active social engineering defense » (ASED) et « large scale social deception » (tromperie sociale à grande échelle).
Il est étonnant de constater que, malgré les millions qu’elle reçoit en contrats gouvernementaux, Reuters prétend être un organe d’information « indépendant » et « apatride ». C’est ce que l’on peut lire sur son site web :
L’indépendance est l’essence même de notre réputation d’organe de presse mondial « apatride » et un élément fondamental de la confiance qui nous permet de rendre compte de manière impartiale de tous les aspects d’un conflit ou d’un différend. Elle est cruciale pour notre capacité à rendre compte des entreprises, des institutions et des individus sur les marchés financiers, dont beaucoup sont également nos clients, sans autre considération que l’exactitude, l’équilibre et la vérité. Notre indépendance découle non seulement de la structure de Reuters, mais aussi de notre devoir en tant que journalistes d’éviter les conflits d’intérêts ou les situations qui pourraient donner lieu à la perception d’un conflit.
L’USAID a versé 472 millions de dollars à un groupe de censure des médias soutenu par Soros
Les révélations s’enchaînent sur l’USAID.
Selon un récent rapport de Wikileaks, la très controversée Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a alloué plus de 472 millions de dollars à un média international à but non lucratif qui promeut des récits de gauche et soutient la censure de ce que l’on appelle la « désinformation ».
Le réseau Internews décrit sa mission comme étant de fournir à chacun « des nouvelles et des informations fiables pour prendre des décisions éclairées », en « formant des journalistes et des militants des droits numériques, en faisant progresser la liberté sur Internet et en offrant une expertise commerciale pour aider les entreprises de médias à devenir financièrement viables ». Elle se targue d’avoir des bureaux dans 30 pays et de soutenir les médias « indépendants » dans plus de 100 pays.
En 2014, NewsBusters a rapporté qu’Internews avait été « fondée par un manifestant anti-guerre qui se décrit comme marxiste » et qu’elle tirait la majeure partie de ses revenus de subventions gouvernementales par le biais de programmes tels que l’USAID, bien que le financier de gauche George Soros lui ait également fait don de millions de dollars.
Le 7 février, Wikileaks a rapporté qu’Internews avait reçu 472,6 millions de dollars de l’USAID en 2023, produisant cette année-là « 4 799 heures d’émissions touchant jusqu’à 778 millions de personnes » par le biais de 4 291 médias différents, ainsi que la formation de plus de 9 000 journalistes.
Lors d’une table ronde du Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse, la présidente-directrice générale d’Internews, Jeanne Bourgault, a déclaré que la « désinformation sexiste » était « l’un des types les plus terrifiants » de « désinformation » en ligne, que les plateformes avaient la responsabilité de contrôler par la « modération du contenu » et que les annonceurs avaient l’obligation de faire pression sur les plateformes pour qu’elles limitent cette désinformation au nom de l’« aide à la démocratie ».
Mme Bourgault a exprimé des sentiments similaires à Davos l’année suivante, affirmant que « la désinformation rapporte de l’argent et nous devons suivre cet argent et travailler avec, en particulier, l’industrie mondiale de la publicité ». Elle a préconisé l’établissement de « listes d’exclusion ou d’inclusion pour essayer de concentrer l’argent de la publicité sur » ce qu’elle a appelé « les bonnes nouvelles et les bonnes informations ».