Gascogne : pèlerinage Arrebastir vers Lourdes
Environ 500 pèlerins ont participé au pèlerinage traditionnel Arresbastir vers Lourdes, qui a commencé hier au bivouac avec une veillée et une adoration. Les pèlerins ont rejoint Loufrs où ils ont assisté à la messe dans la basilique supérieure, célébrée par l’abbé Cayla (FSSP), assisté d’un diacre de l’Institut du Bon Pasteur et d’un sous-diacre de l’Institut du Chris-Roi.


“La classe politique – l’ensemble des partis confondus – ne croit plus vraiment en la France”
Extrait de l’entretien donné par Philippe de Villiers dans le JDD à propos de son ouvrage Populicide :
Que s’est-il passé, selon vous, dans la tête de nos élites pour qu’elles laissent faire – ou qu’elles accompagnent – ce déclin que vous décrivez ?
Tout est dit dans L’Étrange Défaite de Marc Bloch. Je me souviens d’un jour où mon père m’a dit : « Si tu veux savoir quoi penser, garde à ton chevet L’Étrange Défaite de Marc Bloch. » Il m’avait lu cette phrase qu’il avait soulignée : « Le drame de nos chefs en juin 1940, c’est qu’ils ne croyaient plus en la France. » Cette phrase fait écho à un mot célèbre de Fustel de Coulanges qui, quelques jours avant de mourir, en 1889, s’adressa aux Français en leur disant : « Vous avez perdu le fil de vos affections. » Voilà, tout est dit. Depuis Maastricht, la classe politique – l’ensemble des partis confondus – ne croit plus vraiment en la France. Elle l’aime encore, peut-être, mais comme on aime un souvenir perdu : une tendresse affectée, le cœur résigné et l’esprit distrait. Nous avons perdu deux choses : les clés de la maison et les murs porteurs. Les clés de la maison, c’est la souveraineté. Ce ne sont plus les Français qui décident pour la France. La France est devenue un protectorat, c’est-à-dire un pays qui se laisse conduire par d’autres. Le pouvoir est ailleurs. Et quand le pouvoir n’a plus le pouvoir, les hommes politiques deviennent des ludions et des histrions. Ils font du nominalisme orwellien. Deuxièmement, on a démoli les murs porteurs, c’est-à-dire toutes les références communes sans lesquelles une société ne peut ni tenir debout, ni transmettre, ni donner à ses enfants le goût de vivre, de survivre et d’espérer.
La loi sur l’euthanasie repoussée en 2026
Dans les prochaines semaines, les sénateurs devront travailler sur un programme bien chargé. Mais parmi les nombreux textes inscrits à l’ordre du jour de la Chambre haute d’ici au 6 novembre, aucune trace des deux propositions de loi sur la fin de vie – l’une visant à « garantir l’égal accès de tous à l’accompagnement et aux soins palliatifs » ; l’autre, bien moins consensuel, à ouvrir un « droit à l’aide à mourir ».
Toutes deux ont été adoptées fin mai en première lecture à l’Assemblée nationale. Initialement, elles devaient donc être examinées au Sénat à partir de début octobre.
Mardi 14 octobre, la conférence des présidents du Sénat a finalement renoncé à mettre les propositions de loi sur la fin de vie au plus vite à l’agenda. Un des participants à la réunion, interrogé par l’AFP, a raconté que le nouveau ministre des Relations avec le Parlement, l’ex-député (Liot) Laurent Panifous, s’était dit « personnellement attaché » à leur examen, tout en mentionnant que celui-ci était « reporté » en raison du « contexte budgétaire ».
Il est vrai que les examens des projets de loi de finances (PLF) et du financement de la Sécurité sociale (PLFSS) vont occuper les sénateurs à partir de mi-novembre. Les débats devraient s’étirer jusqu’à la fin de l’année, le budget devant être adopté à tout prix avant le 31 décembre.
L’examen des deux projets est donc repoussé en 2026…
Convertis de l’islam : une soif de Dieu qui réveille
Aymeric Pourbaix reçoit :
- l’abbe Dedieu, curé d’une paroisse missionnaire et auteur de “Être parrain ou marraine” (Éditions Artège Le Sénevé)
- 𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐆𝐔𝐈𝐋𝐋𝐎𝐓, ex-imam salafiste et auteur de “Adieu Soulayman”
- 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐍𝐄𝐘𝐌𝐎𝐍, directeur de Mission Ismerie
Terres de Mission – Georges de La Tour : ombres et lumières
Eglise universelle : La messe, trésor de foi
Depuis septembre 2025, la chaîne YouTube du site Claves diffuse chaque semaine un épisode de 10′, d’une série de 23, consacrée à l’explication et à l’histoire de la messe. L’abbé Jean de Massia nous présente cette initiative d’une grande qualité visuelle, pédagogique et doctrinale. Chacun y découvrira de nouvelles merveilles sur le mystère de la messe. Pour aimer, il faut connaître.
Eglise en France : Georges de La Tour. Ombres et lumières
A l’occasion de l’exposition au musée Jacquemart-André à Paris du 11 septembre au 25 janvier “Georges de La Tour – Entre ombre et lumière”, Isabelle Schmitz, directrice adjointe de la rédaction des Hors-Série du Figaro, nous présente ce numéro : “Georges de La Tour – Ombres et lumières”. Un régal pour les yeux et un délice pour l’intelligence. Une superbe iconographie au service du peintre de la condition humaine et du partage des âmes entre grâce et déréliction.
Eglise en Marche : A l’automne, les pèlerinages poussent comme des champignons
Dans la filiation spirituelle et intellectuelle du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté se multiplient en France et à l’étranger les pèlerinages qui se reconnaissent dans la devise : Tradition – Chrétienté – Mission. Jean de Tauriers, délégué général, nous présente un tableau de ces initiatives, en France : Feiz e Breizh (Bretagne), Nosto fe (Provence), Arrebastir (Bigorre), Dex Aïe (Normandie), etc. et à l’étranger : Covadonga (Espagne), Lujan (Argentine).
De l’importance de la Théologie Naturelle pour l’Église
A l’heure où l’on célèbre les 800 ans de la naissance de Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), il est important de rappeler l’importance de la théologie naturelle ou théologie philosophique ou théodicée. Il s’agit de «la science de Dieu, acquise à la lumière de la raison» (Cf. Farges, A. et Barbedette, D., «Cours de philosophie scolastique», T. II, Berche et Tralin Libraires, Paris, 1905, p. 241). Cette science s’acquiert, entre autres, grâce à l’observation de la nature qui nous conduit à l’affirmation de l’existence de Dieu. Et malheureusement, pour diverses raisons que nous verrons plus loin, cette science a été délaissée durant ces dernières décennies par une bonne partie des catholiques.
Et pourtant l’Église reconnaît la capacité de l’homme à connaître Dieu grâce à raison naturelle. Dans le §36 du Catéchisme on lit :
«” La Sainte Église, notre mère, tient et enseigne que Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine à partir des choses créées ” (Cc. Vatican I : DS 3004 ; cf. 3026 ; DV 6). Sans cette capacité, l’homme ne pourrait accueillir la révélation de Dieu. L’homme a cette capacité parce qu’il est créé ” à l’image de Dieu ” (Gn 1, 27). «
Cet enseignement du Catéchisme a des liens avec ce qu’écrivaient déjà Saint Paul et Saint Augustin. Le §32 du Catéchisme nous enseigne :
«Le monde : A partir du mouvement et du devenir, de la contingence, de l’ordre et de la beauté du monde, on peut connaître Dieu comme origine et fin de l’univers.
S. Paul affirme au sujet des païens : ” Ce qu’on peut connaître de Dieu est pour eux manifeste : Dieu en effet le leur a manifesté. Ce qu’il y a d’invisible depuis la création du monde se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité ” (Rm 1, 19-20 ; cf. Ac 14, 15. 17 ; 17, 27-28 ; Sg 13, 1-9).
Et S. Augustin : ” Interroge la beauté de la terre, interroge la beauté de la mer, interroge la beauté de l’air qui se dilate et se diffuse, interroge la beauté du ciel (…) interroge toutes ces réalités. Toutes te répondent : Vois, nous sommes belles. Leur beauté est une profession (confessio). Ces beautés sujettes au changement, qui les a faites sinon le Beau (Pulcher), non sujet au changement ? ” (Serm. 241, 2 : PL 38, 1134).
«A cours des siècles, la théologie naturelle s’est beaucoup développée, notamment grâce aux apports de Saint Thomas d’Aquin dans sa «Somme contre les Gentils» et sa «Somme Théologique». Et pendant des siècles son enseignement a été transmis aux prêtres et laïcs, surtout dans les universités.
Suite à des événements comme la Révolution Française, la théologie naturelle n’a plus été enseignée dans les universités laïques. Elle s’est maintenue dans les universités et instituts catholiques. Cet enseignement était obligatoire pour les prêtres et théologiens jusqu’au Concile Vatican II.
Or, il y a eu un malentendu suite au Concile Vatican II. Quoiqu’il y avait plus de liberté après, cela ne voulait pas dire qu’il fallait abandonner complètement l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin. D’ailleurs la déclaration «Optatam Totius» sur la formation des prêtres rappelait que pour la théologie il fallait continuer avec «Saint Thomas pour maître» (§16). Et pour Saint Thomas d’Aquin la théologie naturelle était très importante.
Et Saint Jean-Paul II rappelait cela dans «Fides et Ratio», §61 :
«Si, en diverses circonstances, il a été nécessaire d’intervenir sur ce thème, en réaffirmant aussi la valeur des intuitions du Docteur Angélique et en insistant sur l’assimilation de sa pensée, cela a souvent été lié au fait que les directives du Magistère n’ont pas toujours été observées avec la disponibilité souhaitée. Dans beaucoup d’écoles catholiques, au cours des années qui suivirent le Concile Vatican II, on a pu remarquer à ce sujet un certain étiolement dû à une estime moindre, non seulement de la philosophie scolastique, mais plus généralement de l’étude même de la philosophie. Avec étonnement et à regret, je dois constater qu’un certain nombre de théologiens partagent ce désintérêt pour l’étude de la philosophie. «
La situation est telle qu’actuellement beaucoup de prêtres et théologiens n’ont pas beaucoup étudié la philosophie naturelle, qui est importante pour donner des raisons de notre espérance, comme l’écrivait Saint Pierre dans sa première épître (1P 3:15, Bible de Jérusalem) : «Au contraire, sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous.». Et comme ils ne l’ont pas beaucoup étudiée, beaucoup ne vont justement pas l’encourager auprès des laïcs.
Par contre, comme beaucoup l’ont remarqué, la philosophie naturelle a été beaucoup étudiée par des philosophes qui se sont spécialisés en philosophie médiévale ou qui ont beaucoup étudié l’oeuvre de Saint Thomas d’Aquin, en suivant toutes les parties nécessaires à sa compréhension : logique, cosmologie, psychologie, métaphysique, etc.
En ces temps où beaucoup demandent des raisons de notre espérance, il est important que les laïcs s’intéressent à la théologie naturelle comme le demande la Bible et le Catéchisme. Pour cela ils doivent s’adresser aux prêtres qui ont étudié la philosophie de Saint Thomas d’Aquin, ou aux laïcs qui l’ont étudiée.
Jaime V. Torres-Heredia Julca
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Dix-neuvième dimanche après la Pentecôte : “beaucoup sont appelés, mais peu élus”
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
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► Introït : Salus populi
Les chants du propre de la messe du dix-neuvième dimanche après la Pentecôte sont tous tirés des psaumes, à l’exception cette fois de l’Introït, qui est d’ailleurs assez exceptionnel.
C’est le seul Introït de tous les dimanches de l’année dont le texte ne soit pas strictement scripturaire, bien qu’on trouve des textes voisins en de nombreux passages de la Sainte Écriture. Ensuite, c’est un des rares Introïts (il n’y en a que deux ou trois) où c’est Dieu qui parle ; la plupart des autres étant des prières que nous adressons au Seigneur ou des affirmations de notre adoration ou de notre confiance.
Salus populi ego sum, dicit Dominus : de quacumque tribulatione clamaverint ad me, exaudiam eos : et ero illorum Dominus in perpetuum.
Je suis le salut du peuple, dit le Seigneur. De quelque détresse qu’ils crient vers Moi, je les exaucerai, et Je serai pour eux le Seigneur à jamais.
On voit que Dieu parle ici en des termes très consolants et très encourageants pour le peuple élu et à travers lui pour nous tous qui en sommes les héritiers, nous incitant à une prière confiante, quelles que soient les épreuves que nous avons à traverser. En ces derniers dimanches de l’année liturgique, marqués par l’approche de la fin du monde qui sera un temps d’épreuves (nous nous en apercevons déjà), Il nous invite à la patience et à la persévérance finale. La mélodie de cet Introït est très douce. Le Seigneur nous parle ici avec la tendresse d’un père pour ses enfants. Cependant la deuxième phrase, très affirmative, a davantage de mouvement avec trois cadences qui se répètent pleines d’assurance. On retrouve la douceur dans la dernière phrase avec la calme descente de Dominus et la belle montée contemplative de in perpetuum. Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 77, dans lequel le psalmiste raconte au peuple d’Israël toutes les merveilles que le Seigneur a accomplies en sa faveur, malgré ses infidélités :
Attendite popule meus legem meam : inclinate aurem vestram in verba oris mei.
Mon peuple, soyez attentif à mon enseignement, Tendez l’oreille aux paroles de ma bouche.
► Graduel : Dirigatur
Le texte du Graduel du dix-neuvième dimanche après la Pentecôte est tiré du psaume 140, prière suppliante de David entouré d’ennemis et levant les mains vers le ciel pour supplier le Seigneur.
Dirigatur oratio mea sicut incensum in conspectu tuo, Domine.
Elevatio manuum mearum sacrificium vespertinum.
Que ma prière monte comme l’encens en votre présence, Seigneur, et que mes mains de lèvent comme un sacrifice du soir.
Le sacrifice du soir chez les hébreux était précisément le sacrifice de l’encens, dont la fumée s’élevant vers le ciel est une belle image de notre prière montant vers Dieu. Comme David et comme le prêtre à l’autel, nous pouvons répéter ces paroles exprimant l’intensité des demandes que nous adressons à Dieu. La mélodie très expressive évoque bien cette prière qui monte vers Dieu comme la fumée de l’encens, par une grande montée progressive culminant sur l’accent du mot incensum planant dans les hauteurs, puis elle redescend calmement s’abaissant en une profonde adoration sur le mot Domine. La deuxième partie comprend encore deux grandes montées à l’aigu souples et élégantes, puis la dernière phrase évoque le sacrifice du soir de façon plus grave et paisible quoique suppliante.
► Alléluia : Confitemini
Nous retrouvons dans l’Alléluia du dix-neuvième dimanche après la Pentecôte le premier verset d’un psaume, comme pour presque tous les Alléluias de ce temps liturgique avec quelques exceptions comme celui de dimanche dernier. Et nous retrouvons également comme pour la plupart de ces Alléluias un chant de louange et d’acclamation au Seigneur pour sa bonté et sa toute puissance. C’est ici le début du psaume 104, grand cantique d’action de grâces, reprenant tous les bienfaits dont le Seigneur a comblé son peuple tout au long de son histoire.
Confitemini Domino, et invocate nomen ejus : annuntiate inter gentes opera ejus.
Célébrez le Seigneur et louez son nom, Annoncez ses œuvres parmi les nations.
La mélodie de l’Alléluia courte et ramassée se termine par une grande montée à l’aigu très enthousiaste. Le verset léger, joyeux et plein d’allant se conclut également par cette finale.
► Offertoire : Si ambulavero
Le texte de l’Offertoire du dix-neuvième dimanche après la Pentecôte est tiré du psaume 137, chant d’action de grâces de David, exprimant sa reconnaissance au Seigneur qui l’a toujours protégé.
Si ambulavero in medio tribulationis, vivificabis me, Domine : et super iram inimicorum meorum extendes manum tuam, et salvum me fecit dextera tua.
Même si je m’avance au milieu des dangers, vous me gardez en vie, Seigneur. Vous étendez la main au-dessus de mes ennemis en fureur et votre droite me sauve.
C’est une prière magnifique, pleine de reconnaissance et de confiance, avec la belle image de la main du Seigneur étendue au-dessus de nous pour nous protéger. Nous l’invoquons en cette fin d’année liturgique, tournée vers la fin des temps, pour nous préparer à affronter le jugement dernier. La mélodie très développée est d’un bout à l’autre très affirmative et pleine d’assurance. On retrouve à la troisième phrase sur les mots extendes manum tuam une mélodie de l’Offertoire Angelus Domini du dimanche de Quasimodo. Elle décrivait alors l’ange du Seigneur descendant du ciel pour annoncer la Résurrection ; ses belles courbes très élégantes évoquent maintenant la protection qui nous vient aussi du ciel. Enfin on remarquera pour finir les longues tenues répétées représentant la droite du Seigneur étendue au-dessus de nous.
► Communion : Tu mandasti
L‘antienne de Communion du dix-neuvième dimanche après la Pentecôte, comme celle des deux dimanches suivants, est tirée du psaume 118, souvent utilisé dans la liturgie et particulièrement à cette période de l’année. C’était déjà celui de l’Introït du dix-septième dimanche, il y a deux semaines. On sait qu’il est le plus long du psautier, entièrement consacré à une méditation prolongée sur la loi de Dieu, sa volonté et le bonheur que l’on éprouve à s’y soumettre. Cette loi divine y est désignée par une dizaine de substantifs, à peu près synonymes, qui reviennent presque sans exception dans chacun des 176 versets du psaume, et que l’on peut traduire par loi, enseignement, commandement, ordonnance, précepte, etc. L’antienne d’aujourd’hui est prise dans les premiers versets du psaume :
Tu mandasti mandata tua custodiri nimis : utinam dirigantur viæ meæ, ad custodiendas justificationes tuas.
Vous avez commandé d’observer totalement vos commandements. Faites que mes voies soient dirigées vers l’observation de vos préceptes.
En ces jours où nous méditons sur la fin des temps, ou tout au moins sur la fin de notre vie, qui approche, quel que soit notre âge, nous prions pour que notre conduite demeure jusqu’au bout fidèle à la volonté divine. La mélodie de cette antienne est simple et légère, pleine de délicatesse avec des accents bien soulignés. Elle se fait plus suppliante dans la deuxième phrase, se terminant par un balancement répété autour des mêmes notes qui reviennent avec une insistance de plus en plus marquée.
« “Dieu premier servi” est la devise sur laquelle ils ont bâti toute leur existence »
Message du pape Léon XIV à l’occasion du 10e anniversaire de la canonisation des saints Louis et Zélie Martin :
À Son Excellence Monseigneur Bruno Feillet
Évêque de Séez
Je suis heureux de vous rejoindre par la pensée et la prière, ainsi que tout le clergé et le peuple fidèle réuni, alors que vous célébrez le 10ème anniversaire de la Canonisation de Louis et Zélie Martin, sur les lieux mêmes où ils se sont sanctifiés dans leur vie conjugale. Premier couple en tant que tel à avoir été canonisé, cet évènement revêt une particulière importance puisqu’il met en relief le mariage comme chemin de sainteté. Parmi les vocations auxquelles les hommes et les femmes sont appelés par Dieu, le mariage est des plus nobles et des plus élevées. « Louis et Zélie ont compris qu’ils pouvaient se sanctifier non pas malgré le mariage mais à travers, dans et par le mariage, et que leurs épousailles devaient être considérées comme le point de départ d’une montée à deux » (Card. Martins, Homélie de Béatification). Le Saint Couple d’Alençon est donc un lumineux et enthousiasmant modèle pour les âmes généreuses qui se sont engagées dans cette voie, ou qui ont le projet de le faire, avec le désir sincère de mener une vie belle et bonne sous le regard du Seigneur, dans la joie comme dans l’épreuve.
Je forme ainsi le vœu que cet anniversaire soit une occasion de faire mieux connaître la vie et les mérites de ces époux et parents incomparables, afin que les familles, si chères au cœur de Dieu mais aussi parfois si fragiles et éprouvées, puissent trouver auprès d’eux, en toutes circonstances, le soutien et les grâces nécessaires pour continuer la route.
Louis et Zélie n’ont pas mis en œuvre leur volonté de devenir des saints et d’éduquer leurs enfants à la sainteté en se retirant du monde. Ils ont assumé leur devoir d’état dans l’ordinaire de la vie de tous les jours ; ils font partie de cette foule immense des saints de la porte d’à côté dont a souvent parlé le Pape François. Il n’est pas difficile aux pèlerins se rendant à Alençon – qui en conserve l’émouvante mémoire – de saisir le cadre concret et quotidien dans lequel les parents Martin ont vécu, engagés qu’ils étaient dans la société normande de leur époque à travers leur paroisse, leurs activités professionnelles, leurs œuvres caritatives, leurs cercles de relations amicales et, bien sûr, leur vie en famille. Cependant il ne faut pas s’y tromper : cette vie “ordinaire” en apparence était habitée d’une présence pour le moins “extraordinaire” de Dieu qui en était le centre absolu. “Dieu premier servi” est la devise sur laquelle ils ont bâti toute leur existence.
Voici donc le modèle de couple que la Sainte Église présente aux jeunes qui souhaitent – peut-être avec hésitation – se lancer dans une si belle aventure : modèle de fidélité et d’attention à l’autre, modèle de ferveur et de persévérance dans la foi, d’éducation chrétienne des enfants, de générosité dans l’exercice de la charité et de justice sociale ; modèle aussi de confiance dans l’épreuve… Mais surtout, ce couple exemplaire témoigne du bonheur ineffable et de la joie profonde que Dieu accorde, dès ici-bas et pour l’éternité, à ceux qui s’engagent sur ce chemin de fidélité et de fécondité. En ces temps troublés et désorientés, où tant de contre-modèles d’unions, souvent passagères, individualistes et égoïstes, aux fruits amers et décevants, sont présentés aux jeunes, la famille telle que le Créateur l’a voulue pourrait sembler périmée et ennuyeuse. Louis et Zélie Martin témoignent qu’il n’en est rien : ils ont été heureux – profondément heureux ! – en donnant la vie, en rayonnant et transmettant la foi, en voyant leurs filles grandir et s’épanouir sous le regard du Seigneur. Quel bonheur que celui de se réunir le dimanche après la messe, autour de la table où Jésus est le premier invité et partage les joies, les peines, les projets et les espérances de chacun ! Quel bonheur que celui de ces moments de prières en commun, de ces jours de fête, de ces événements familiaux qui marquent le temps ! Mais aussi quel réconfort d’être ensemble dans l’épreuve, unis à la Croix du Christ lorsqu’elle se présente ; et enfin quelle espérance de se retrouver un jour réunis dans la gloire du ciel !
Chers couples, je vous invite à persévérer courageusement sur la voie, parfois difficile et laborieuse, mais lumineuse, que vous avez entreprise. Avant tout, mettez Jésus au centre de vos familles, de vos activités et de vos choix. Faites découvrir à vos enfants son amour et sa tendresse sans limites, et efforcez-vous de Le faire aimer en retour comme Il le mérite : voilà la grande leçon que Louis et Zélie nous donnent pour aujourd’hui, et dont l’Église et le monde ont tellement besoin. Comment Thérèse aurait-elle pu tant aimer Jésus et Marie – et ensuite nous transmettre une si belle doctrine – si elle ne l’avait appris de ses saints parents dès son plus jeune âge ?
Je vous confie toutes, chères familles, à la protection de Louis et Zélie Martin et de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Implorant pour vous l’intercession de la Vierge Marie, je vous accorde, de grand cœur, ainsi qu’à vous, Excellence, et à toutes les personnes présentes, la Bénédiction Apostolique.
Le délitement de l’anglicanisme
Dans France catholique, Gérard Leclerc met en relation, la récente nomination de Sarah Mullally, archevêque de Cantorbéry, c’est-à-dire primat d’Angleterre et chef spirituel de l’Église anglicane et la proclamation du cardinal John Henry Newman au titre de docteur de l’Église, le 1er novembre :
Le rapprochement s’impose d’autant plus qu’il s’agit du destin de l’anglicanisme, qui depuis la rupture opérée avec l’Église catholique romaine par le roi Henry VIII au XVIe siècle, n’a cessé d’osciller doctrinalement entre ses sources catholiques et l’attrait du protestantisme. Ce qui est certain, c’est que l’avènement d’une femme mariée à la tête de l’Église d’Angleterre signifie un éloignement décisif à l’égard du catholicisme ainsi que de l’orthodoxie.
Le témoignage du saint cardinal Newman apparaît si important à ce propos qu’il pose la question de fond, celle qui explique comment depuis plusieurs décennies l’anglicanisme a définitivement rompu avec la rectitude doctrinale dont il se prévalait dans le cadre de son insularité. Et de ce point de vue, c’est une grande désillusion. Car il y avait des motifs d’espérer dans le cadre du dialogue œcuménique, ainsi que le soulignait le Père Louis Bouyer. Ce n’est pas rien que Newman soit parti de cette tradition dans ce qu’elle avait de plus incontestable et que le mouvement d’Oxford avait repris pour l’amener au degré le plus conforme à la grande tradition chrétienne. C’est ce qui devait conduire l’auteur de L’Essai sur le développement du dogme à se convertir à la foi catholique. Non pas à la façon d’un désaveu de son passé et de son attachement à son héritage mais comme un approfondissement. Un approfondissement dans le sillage de ce développement.
Malheureusement, nous n’en sommes plus là. Nous ne sommes plus dans le climat du mouvement d’Oxford du XIXe siècle, qui signifiait un réel réveil spirituel. Nous n’en sommes même plus à l’heure ou l’ancien primat de l’anglicanisme, Michael Ramsey, poursuivait cet élan dans un effort théologique. Ce qui a prévalu, c’est ce que Maurice Clavel appelait un «ralliement au monde», du fait d’une volonté de se rapprocher de l’évolution de la société et de la transformation de ses mœurs. De là la transgression du caractère masculin du sacerdoce pour satisfaire aux revendications féministes, ainsi que la normalisation de l’homosexualité désormais admise jusque dans les rangs du clergé et de l’épiscopat. Et cela, en dépit de la résistance d’une partie importante de la confession anglicane, notamment en Afrique : le primat du Nigeria a même déclaré que cette élection était « une confirmation que le monde anglican ne peut plus reconnaître le leadership de l’Église d’Angleterre et de l’archevêque de Canterbury ».
Est-ce à dire qu’une telle «ouverture» marque une quelconque adhésion d’une population séduite par cet alignement de l’Église sur le monde? C’est plus que douteux. La déchristianisation de l’Angleterre n’a fait que s’accélérer avec un déclin de l’anglicanisme, qui apparaissait si fatal à un primat de Cantorbéry qu’il annonçait sa proche disparition. On doit signaler aussi l’adhésion à l’Église catholique d’un grand nombre de ministres anglicans, accueillis par Benoît XVI pour répondre à leur situation particulière. Enfin, il faut noter les réels progrès du catholicisme en Angleterre qui apparaît notamment dans la pratique religieuse. D’ores et déjà, le nombre de catholiques pratiquants dépasse le nombre d’anglicans pratiquants, alors que le nombre de baptisés anglicans est très supérieur au nombre de baptisés catholiques – 25 millions pour 4,2 millions. Des chiffres qui font réfléchir au même titre que des conversions qui atteignent jusqu’à la cour de Buckingham.
Islamisation du Tchad
Plusieurs associations chrétiennes du Tchad alertent sur une monopolisation croissante des institutions publiques par l’islam, un phénomène qui exerce une pression grandissante sur le christianisme dans ce pays d’Afrique centrale qui compte environ 55% de musulmans et 40 à 45% de chrétiens, pour une population totale évaluée à 19 millions de personnes.
Dans une lettre ouverte adressée au président Mahamat Idriss Déby Itno en septembre 2025, les représentants de plusieurs associations chrétiennes – Union des femmes catholiques, Young Men’s Christian Association, Jeunesse étudiante chrétienne, et de nombreuses paroisses catholiques – dénoncent
« l’empreinte croissante d’une unique confession religieuse dans les institutions de la République ».
Cette islamisation passe par la construction de mosquées au sein d’institutions publiques, l’implication accrue du gouvernement dans l’organisation du Hajj – pèlerinage à la Mecque – limitation des discours officiels aux seules fêtes religieuses musulmanes.
Les signataires mettent également en lumière des décennies d’attaques contre les responsables de l’Eglise catholique et les symboles chrétiens, souvent perpétrées, selon eux, « dans la plus grande indifférence de la part des autorités ». Parmi les incidents cités figure une agression en 2021 perpétrée par les forces de sécurité contre la paroisse Bienheureux Isidore Bakanja à N’Djaména, capitale du pays. L’église a été profanée et le curé de la paroisse, le père Simon-Pierre Madou, a été verbalement harcelé alors qu’il tentait de filmer l’incident. L’archevêque de N’Djaména, Mgr Goethe Edmond Djitangar, avait alors dénoncé une violation de la Constitution, tout en déplorant l’absence d’arrestations ou de poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs.
Les observateurs rapportent que les dégradations d’églises, les menaces contre les évêques et les prêtres, et même les assassinats de chrétiens sont devenus, au fil des années, des événements fréquents et banalisés.
Aussi les associations chrétiennes déplorent « l’effacement progressif des chrétiens de la sphère publique », rappelant que les chrétiens sont rarement nommés à des postes d’autorité, qu’ils bénéficient peu des bourses ou des contrats publics, et qu’ils subissent des discriminations dans le commerce et l’accès à la terre.
Pour l’Eglise, le gouvernement demeure le grand responsable de la situation, d’où neuf recommandations faites aux autorités afin d’apaiser les tensions. Parmi celles-ci : un audit de la représentation religieuse dans l’administration, le respect strict de la neutralité religieuse de l’Etat, une garantie de la sécurité pour les lieux de culte, et la mise en place d’un programme dit de « réconciliation et de coexistence ».
Soutenir la maternité – Extrait de la conférence au Parlement européen
Le Parlement européen entame un débat sur l’avortement, à l’occasion de l’initiative citoyenne européenne « My Voice My Choice ». Dans ce contexte, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a coorganisé avec la fédération « One of us » une conférence le 15 octobre. Cet événement était sponsorisé par les groupes politiques PPE et ECR. Deux commissaires et huit députés européens ont pris la parole, ainsi que six femmes témoignant de leur expérience personnelle de l’avortement. Nicolas Bauer, chargé de plaidoyer à l’ECLJ, est intervenu pour appeler l’Union européenne à exercer pleinement ses compétences en matière de soutien à la maternité.
Pareil crime pose la question du rétablissement de la peine de mort
Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, fondateur de Chrétienté-Solidarité, communique :
De la barbarie algérienne en France
A Marseille, ce dernier mercredi, les Galeries Lafayette ont été la cible d’une incroyable razzia par toute une faune à l’évidence « culturellement maghrébine ». Les vidéos en notre possession montrent que tous les stands de vêtements, de chaussures, de parfums ont été systématiquement pillés alors que des « fatmas » étaient assises, accroupies sous leurs voiles en attendant tranquillement la fin des pillages.
Cependant, notre compatriote, le grand écrivain franco-algérien Boualem Sansal, atteint d’un cancer, demeure reclus dans une geôle du pouvoir barbaresque du président Tebboune qui le fit incarcérer l’an dernier à sa descente à Alger d’un avion en provenance de Paris.
Sur les pillages de Marseille, le durable silence médiatique depuis trois jours est accablant. On ne saurait hélas s’en étonner alors que l’incurie du gouvernement Macron-Lecornu apparaît désormais comme un phénomène général.
Néanmoins, de pareils faits délictueux significatifs de l’ensauvagement immigrationniste de notre société ne sont rien en regard de l’infinie atrocité du crime sadique perpétré à Paris le 14 octobre 2022 par l’algérienne Dahbia Benkired, tortionnaire de la petite fille Lola Daviet-Ropital.
Le procès pour juger de cette immense criminelle a commencé ce vendredi à la Cour d’assise de Paris.
Selon le droit actuel, Dahbia Benkired encourt bien sûr la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre qu’elle a commis sur une enfant de moins de 15 ans, subissant tortures, viol et actes de barbarie d’une infinie cruauté, bâillonnée, étouffée, asphyxiée par du ruban adhésif. Pareil crime pose évidemment la question du rétablissement de la peine de mort pour des assassins tels que Dahbia Benkired s’étant dépossédés de leur humanité. C’est ce qu’avait notamment développé le grand écrivain catholique, le Père Bruckberger, « l’aumônier de la Résistance ».
Christ-Roi : c’était une illusion de prétendre construire une société sans Dieu
À l’occasion du centenaire de la publication par le pape Pie XI de l’encyclique Quas Primas sur le Christ-Roi, Ichtus, en partenariat notamment avec La Nef, organise un colloque consacré à l’actualité de la royauté sociale du Christ, le samedi 22 novembre 2025 à Paris. Guillaume de Prémare, délégué général d’Ichtus et rédacteur en chef de la revue Permanences, a été interrogé dans La Nef. Extrait :
[…] L’objectif de ce colloque est très actuel : il vise à éclairer l’action et les buts des catholiques engagés dans les grandes affaires de notre temps. À cet égard, la notion de royauté sociale du Christ peut et doit être actualisée parce que le constat des impasses de la sécularisation donne, d’une certaine manière, raison à Pie XI. Celui-ci a voulu nous avertir que c’était une illusion de prétendre construire une société sans Dieu.
Cet avertissement n’a pas été entendu et la Modernité a triomphé. Ce triomphe serait-il illusoire ?
Les peuples d’Europe de l’Ouest – après avoir ignoré la visée ultime de la chose politique et oublié ce qui construit et conserve les sociétés – paraissent livrés à l’angoisse et à l’incertitude, sans Dieu, sans racines, sans véritables perspectives terrestres et sans espérance surnaturelle. Nous avons basculé dans une forme de dissociété qui ne sait plus s’appuyer sur ce que l’on nomme désormais « les communs ». Le moment est venu de penser de nouveau ce que pourrait signifier aujourd’hui le règne social du Christ, ce que pourrait être une société chrétienne, une société imprégnée par l’Évangile. Nous le devons à nous-mêmes, en tant que catholiques engagés dans la vie civique ; et nous le devons à nos contemporains qui, sans forcément s’en rendre compte, sont en quelque sorte orphelins de leur religion.
Précisément, l’idée d’une société chrétienne paraît aujourd’hui inaccessible. Ne craignez-vous pas de formuler une question qui ne se pose pas pour l’immense majorité de nos contemporains ?
Certainement, la manière d’aborder Quas Primas ne peut se résumer à affirmer des principes irréalistes et inaudibles pour nos contemporains. Qui pourrait aujourd’hui surgir de manière crédible dans l’agora et affirmer tout de go que le remède à nos maux est la constitution d’un État catholique et la restauration d’une chrétienté ? L’actualisation de la notion de Christ-Roi ne saurait ignorer le contexte historique que nous vivons, les contraintes prudentielles et une certaine gradualité. Le pape Pie XI lui-même a montré que la politique était un espace de négociation en affirmant, d’un côté, des grands principes, et en pratiquant, de l’autre côté, une politique des concordats très pragmatique. Cependant, je pense qu’il est nécessaire que les catholiques sortent d’une certaine pusillanimité sur la question religieuse en tant qu’enjeu de nature publique. […]
Nouveau coup contre les familles
Le gouvernement prévoit de reculer la revalorisation des allocations familiales de 14 ans à 18 ans, à partir de mars 2026.
Les allocations familiales sont revalorisées lorsque le deuxième enfant fête ses 14 ans.
Dans un projet de décret, publié en marge du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) , le gouvernement prévoit de décaler l’âge de cette revalorisation de 14 ans… à 18 ans.
Cette mesure représente un manque à gagner pour les familles qui en bénéficient : la majoration prévue aux 14 ans permet aux familles d’avoir 18,88 euros, 37,77 euros ou 75,53 euros par mois selon les revenus. Soit jusqu’à 906,36 euros par an pour deux enfants de plus de 14 ans et jusqu’à 2 719,08 euros pour trois grands adolescents. Et autant de perdu pour ces familles si le décret est adopté.
Alors que la fin du versement des allocations familiales intervient à 20 ans, cela revient à réduire les dépenses de la branche famille.
Selon Bercy, cette mesure permettra d’économiser plus de 200 millions d’euros en 2026.
Cette mesure sera sans changement pour les bénéficiaires actuels.
Le fait de faire passer cette mesure par décret plutôt que dans le projet de loi de finances permet de la rendre moins visible.
Un mois avec les âmes du purgatoire – La petite histoire….
Il est un petit livret qui vous propose de passer un mois avec les âmes du Purgatoire…
Tout a commencé par une mort tragique. Une jeune maman, mère de quatre enfants, décède dans un accident de voiture. Sa soeur pleurait sa disparition. Elle pensait au vide qu’elle laissait, mais aussi et surtout, étant fervente, elle songeait à son âme ! Oui, où est son âme ? En paradis ? c’est difficile à imaginer. En enfer ? non, elle était trop généreuse. En purgatoire alors ?
Mais du Purgatoire, on n’en parle plus. Existe-t-il vraiment ? Si oui, que se passe-t-il dans ce Lieu ?
C’est ainsi que d’églises en librairies, de recherches en recherches, elle finit par dénicher un petit livre sur le Purgatoire dans le grenier d’un ami ! Ce livre, de l’abbé Berlioux, datait de 1880 et n’avait jamais été ouvert – ses pages n’étaient pas découpées ! Mais, bien qu’un peu vieilli, il a tellement plu à sa lectrice qu’elle a souhaité le faire réimprimer auprès d’une Maison d’Editions : « Impossible ; le purgatoire, ça ne se vend plus actuellement !» lui a-t-on répondu avec un petit sourire.
Il restait à demander à « l’Etoile Notre Dame » maison d’éditions qui parlait souvent du purgatoire dans ses bulletins. Celle-ci a accepté sans hésitation après avoir rajeuni certaines expressions courantes au XIX° siècle !
On sait bien dans le monde chrétien, que la prière des vivants est utile aux morts, mais on ne sait pas assez que les suffrages pour les morts sont utiles aux vivants. Oui, la puissance et la gratitude des saintes âmes du purgatoire sont trop peu connues et appréciées, et l’on ne se préoccupe pas assez de recourir à leur intercession. Et pourtant, leur crédit est si grand que si l’expérience de chaque jour n’était là pour en rendre témoignage, à peine pourrait-on le croire. A la vérité, ces âmes bénies ne peuvent plus gagner de mérites, mais elles ont la faculté de faire valoir leurs mérites antérieurs en notre faveur. Elles ne peuvent rien obtenir pour elles -même mais les prières qu’elles font pour nous et les souffrances qu’elles endurent touchent vivement le Cœur de Dieu. Et si elles peuvent déjà nous être grandement utiles pendant qu’elles sont dans le lieu de l’expiation, que ne feront-elles pas pour nous lorsqu’elles seront au Ciel ! Comme elles seront reconnaissantes envers leurs bienfaiteurs !
Aussi, le plus grand nombre des théologiens, entre autres les saints Liguori, Bellarmin, … enseignent que l’on peut légitimement et très utilement invoquer les âmes du purgatoire, pour obtenir de Dieu les grâces et les faveurs dont on a besoin, soit pour l’âme, soit pour le corps. Sainte Thérèse avait coutume de dire que tout ce qu’elle demandait à Dieu par l’intermédiaire des fidèles trépassés, elle l’obtenait. « Quand je veux obtenir sûrement une grâce, disait Sainte Catherine de Bologne, j’ai recours à ces âmes souffrantes, afin qu’elles présentent ma requête au Seigneur, et la grâce est toujours accordée. » Elle assurait même qu’elle avait reçu par leur entremise bien des faveurs qui ne lui avaient pas été accordées par l’intercession des Saints.
Il y a notamment certaines faveurs temporelles qui semblent être plus particulièrement réservées à ces âmes : la guérison d’une maladie grave, la préservation d’un danger physique, moral ou spirituel, le mariage et l’entente dans les foyers, trouver un travail… Dieu, sachant combien les hommes attachent de prix à ces biens de second ordre, les a mis, pour ainsi dire, à la disposition des âmes souffrantes, afin de nous inciter par là à leur procurer les plus abondants suffrages.
Il y a donc tout à gagner pour nous à échanger ainsi nos prières contre celles de nos frères les morts. Admirable don de la Providence et mystère de la Communion des Saints ! En même temps que nous les soulageons par nos prières et que nous les délivrons du purgatoire, ils offrent à Dieu pour nous, leurs mérites acquis sur la terre et nous recevons ainsi, des bénédictions spirituelles et temporelles. Que d’avantages, que de consolations de toutes sortes dans la pratique de la charité chrétienne à l’égard des membres de l’Eglise souffrante !
Connaître les âmes du purgatoire, les délivrer, les prier : voilà les trois raisons de ce livret. Qui pourrait affirmer qu’il n’y a personne de sa famille ou de ses proches au purgatoire ?
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Un mois avec les âmes du Purgatoire, Abbé Berlioux, Etoile Notre-Dame, 3€
Une édition existe aussi en gros caractères.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La stratégie LGBTQXYZ de la Commission européenne en faveur du genre et de la GPA
Gènéthique nous informe que la Commission européenne travaille à faire avancer la cause des militants « LGBTQI » vers une transition de genre sans entrave et à encourager la pratique de la GPA.
La commissaire européenne à l’égalité, à la préparation et à la gestion des crises Hadja Lahbib a présenté le 8 octobre la « stratégie renouvelée en faveur de l’égalité de traitement à l’égard des personnes LGBTQI pour l’après-2025 » de la Commission européenne. Ce document réaffirme en introduction les « valeurs de l’Union européenne » que sont « la sécurité, la liberté d’être soi-même (free to be their authentic selves), l’égalité et la lutte contre les discriminations ».
Tous les domaines dans lesquels les institutions devraient prendre en compte la nécessaire défense des droits des personnes « LGBTQI » sont listés. La Commission s’engage à consacrer des fonds, à hauteur de 3,6 milliards d’euros, à la défense des personnes LGBTQI+ en Europe.
La Commission déplore le fait que « certains Etats membres imposent toujours une intervention médicale comme condition à la reconnaissance légale du genre ». Il faudrait accorder un « changement de genre » à l’état civil sur simple demande. Elle souhaite que la transition légale ne soit pas non plus soumise à une limite d’âge.
Au nom de l’« égalité des droits entre Etats membres », la Commission demande en outre une reconnaissance mutuelle en matière de régime matrimonial, divorce, succession, ainsi que pour ce qui concerne les liens de filiation. Les institutions européennes utilisent le principe de la liberté de circulation pour garantir que des couples de même sexe mariés dans un pays gardent les mêmes droits s’ils s’expatrient dans un autre pays où ces mariages ne sont pas reconnus. Pour ce qui est de la filiation : « le droit de l’Union impose déjà aux États membres de reconnaître la filiation d’un enfant tel qu’elle est établie dans un autre État membre ».
Le 13 octobre, la Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres votait la version provisoire de son rapport Gender Equality Strategy 2025 qui façonnera la stratégie de la Commission européenne en matière de GPA. A cette occasion, la Commission a adopté un amendement « condamnant la pratique de la GPA ». Un autre, également adopté, soutenait la mise en œuvre d’un « certificat européen de parentalité ». Au mois de novembre, c’est une position définitive qui sera votée en session plénière.
Costa Rica : restriction des avortements
Lu sur Gènéthique :
Le 16 octobre le président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, a restreint l’autorisation d’avorter aux cas où la vie de la mère est en danger.
Le Costa Rica interdit depuis longtemps les avortements avec quelques exceptions qui n’ont pas été clairement définies avant 2019. Il a alors été précisé qu’il fallait que la grossesse représente « une menace pour la santé de la mère ». Aucun recours au Parlement n’était nécessaire pour effectuer la modification décidée par le président.
L’Uruguay devient le premier pays d’Amérique latine à légaliser l’euthanasie par vote
Le Sénat de l’Uruguay a adopté à une large majorité de 20 voix sur 31 présents le projet de loi légalisant l’euthanasie, dit « Mort digne ». Les députés l’avaient adopté le 13 août par 64 voix sur 93 votants.
Selon les sondages, plus de 60% des Uruguayens sont favorables à l’euthanasie. Le « Collège Médical » n’avait pas pris position. Les évêques ont exprimé leur « tristesse »…
L’Uruguay anciennement catholique devient le premier pays d’Amérique latine à légaliser l’euthanasie par un vote. En Colombie et en Equateur elle a été imposée par la Cour constitutionnelle.
Au nom du peuple italien : le vaccin m’a rendue handicapée
Une décision de justice importante et, à certains égards, unique en son genre, a été rendue à Asti en Italie. Une femme, propriétaire d’un bureau de tabac dans cette ville piémontaise, a obtenu de l’État une indemnisation permanente en raison du handicap grave causé par le vaccin Pfizer. Cette décision est significative car il s’agit de l’une des premières décisions où un juge affirme que le vaccin a rendu handicapée une personne, et aussi parce qu’elle est l’une des premières en Italie à placer le vaccin Pfizer au cœur de l’équation, d’autres décisions ayant placé le vaccin AstraZeneca au cœur de l’équation.
La sentence a été prononcée par la juge Ivana Lo Bello le 26 septembre. La décision du juge est sans appel : la femme souffre d’une myélite transverse après avoir reçu le vaccin Comirnaty, produit par Pfizer-Biontech, et ne peut plus marcher. Le ministère de la Santé, dans sa procédure administrative, a rejeté la demande d’indemnisation, mais a été condamné à reconnaître le lien de causalité. L’État doit donc indemniser la femme en lui versant une allocation, arrérages compris, de 3 000 € par mois.
Les avis des deux experts techniques désignés par le juge, Agostino Maiello et Stefano Zacà, ont été décisifs. Ils ont tranché en faveur de la femme, démontrant qu’elle ne souffrait pas de myélite transverse (une maladie neurodégénérative très grave entraînant une paralysie) et que l’explication la plus plausible était précisément celle du vaccin.
La femme avait reçu la première dose du vaccin anti-ARNm le 7 avril 2021, suivie d’un rappel le 28 du même mois. Elle a été admise à l’hôpital d’Orbassano le 10 février 2022. Dès sa lettre de sortie du 17 février, le médecin avait indiqué que « le rôle du vaccin ne peut être exclu ».
Après que des examens complémentaires ont confirmé le diagnostic et soutenu l’hypothèse d’une cause vaccinale, la femme a entamé une procédure de demande d’indemnisation en vertu de la loi 210/92, mais la commission médicale ministérielle a exclu un lien de causalité.
À ce stade, la femme n’a eu d’autre choix que de procéder à un contre-interrogatoire et de poursuivre le Ministère et l’AIFA en justice. Après une procédure assez longue, le juge a reconnu la gravité du handicap de la femme et a retenu l’argument des experts selon lequel le vaccin était responsable de ce handicap. Le juge a déclaré : « Les indications des experts concernant l’existence d’un lien de causalité entre les vaccins administrés à la requérante et le handicap qu’elle présentait nous permettent de considérer comme suffisamment prouvé que la série de vaccins en question a causé la myélite/polyradiculonerviite. »
Il est important de noter que le juge a accepté l’analyse des experts concernant les nombreux effets indésirables également enregistrés sur le site Internet de l’AIFA, tels que le syndrome de Guillain-Barré, la paralysie de Bell, l’encéphalite et l’encéphalomyélite aiguë disséminée, le syndrome de Miller-Fisher, l’accident vasculaire cérébral, la thrombose cérébrale et, enfin, la myélite transverse.
Par ailleurs, le système de surveillance VAERS a recensé 593 cas de myélite transverse après vaccination rien qu’en Italie, dont 280 liés au vaccin Comirnaty de Pfizer. Compte tenu du caractère rare de cette affection, ces données sont rassurantes pour les défenseurs d’un vaccin sûr pour tous.
Cette décision favorable a été rendue car les avocats et les deux experts techniques ont pu démontrer que d’autres facteurs déclenchants potentiels n’auraient pas été déterminants dans l’apparition de la maladie sans le vaccin. En effet, certaines affections peuvent y contribuer, mais pas les facteurs déclenchants, ce qui pourrait ouvrir un débat sérieux sur la grave faille de la campagne de vaccination : l’absence totale d’antécédents médicaux des patients permettant d’identifier les facteurs de risque qui auraient rendu le vaccin mortel. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit pour de nombreux patients.
Mais cela était impensable avec un vaccin dont l’efficacité et la sécurité étaient encore en cours de test en pleine campagne de vaccination. Des antécédents de facteurs de risque auraient ralenti et contrarié la campagne de vaccination obligatoire en cours entre 2021 et 2022. Par conséquent, les autres causes alternatives étant définitivement écartées, la femme a obtenu l’indemnisation tant attendue, mais pas de dommages et intérêts, la fraude du gouvernement étant écartée.
Cette décision est également importante pour une autre raison : au cours des deux dernières années, des commissions médicales militaires ont rendu des décisions importantes confirmant les dommages liés aux vaccins et les indemnisations correspondantes. Mais il s’agissait principalement d’affections cardiaques reconnues, telles que la myocardite et le péricaryte. Il est rare qu’une affection neurologique ou neurodégénérative ait été reconnue comme induite par un vaccin, et encore moins par un vaccin à ARNm. L’affaire Asti marque également un tournant pour cette raison.
8ᵉ édition du « pèlerinage pour la Bretagne »
La 8ᵉ édition du « pèlerinage pour la Bretagne », organisée par l’association Feiz e Breizh, s’est achevée dimanche 21 septembre au sanctuaire de Sainte Anne d’Auray. Fidèle à sa croissance continue avec plus de 2200 pèlerins issus de tous les pays de Bretagne ou de la diaspora, ce rassemblement catholique et breton est devenu en quelques années l’un des plus grands pèlerinages populaires de Bretagne.
Sous le thème « Krist, skouer a Garantez – Le Christ, modèle de Charité », les pèlerins, accompagnés de prêtres et de religieux, ont parcouru près de 50 kilomètres en deux jours. Après la messe d’envoi célébrée samedi matin à Mangolerian en Monterblanc, la colonne organisée en une quarantaine de chapitres – placés sous le patronage de saints locaux – a conduit les pèlerins chez les sœurs coopératrices du Christ Roi, à Bieuzy-Lanvaux. Sur ce lieu de bivouac, ils ont pu profiter d’une grande veillée bretonne, d’une procession aux flambeaux suivie d’une adoration nocturne.
Dimanche, après une nouvelle matinée de marche ponctuée de prières, de chants et de méditations, la colonne de pèlerins est entrée dans le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray en procession solennelle, menée par un bagad précédé de porteurs de drapeaux et bannières. La messe de clôture, portée par le chant grégorien et les cantiques bretons, a été célébrée par Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes. Elle a réuni une foule nombreuse dans la basilique et sur le parvis grâce à la retransmission sur écran géant et sur YouTube (lien). Durant l’homélie, l’évêque a chaleureusement exhorté le peuple de la Bretagne catholique à se lever pour perpétuer l’héritage de foi de ses ancêtres :
« Votre pèlerinage, avec Feiz e Breizh, est un signe fort de cette résurrection. Face au triste cortège d’un monde sans mémoire et sans identité, votre cortège arrive qui met en valeur la culture et les traditions bretonnes pour transmettre la foi. Votre association Feiz e Breizh a un nom évocateur qui résonne en nous tous, la “foi en Bretagne”. Ce n’est pas une simple formule, c’est une mission, un appel à faire de notre culture, de nos traditions, un terreau fertile où la foi pourra à nouveau s’épanouir et se transmettre aux générations futures. La foi n’est pas une idée abstraite, elle s’incarne. […] Aujourd’hui, mes amis, vous êtes les héritiers de cette tradition vivante. Votre démarche est un acte de courage, de confiance et de fidélité. Dans un monde qui se déchristianise, et dans lequel les identités s’estompent, vous choisissez de témoigner, de chanter, de prier en breton, en honorant les saints et les traditions qui ont façonné notre identité et nous ont fait ce que nous sommes. Vous ne regardez pas le passé avec nostalgie, mais vous puisez dans ses richesses pour construire l’avenir. »
Cette édition a été vécue comme un temps fort d’amitié chrétienne, de ferveur et d’enracinement spirituel, fidèle aux trois piliers de Feiz e Breizh : Mission – Tradition – Patrimoine. Elle clôturait également le cycle du jubilé diocésain marquant les 400 ans des apparitions de sainte Anne au paysan Yvon Nicolazic, rappelant l’importance de la patronne de la Bretagne également protectrice des familles. Les organisateurs invitent tous les participants à poursuivre cet élan missionnaire, en faisant vivre la foi dans leurs paroisses et communautés, et en défendant les valeurs spirituelles et culturelles qui font la richesse de la Bretagne et de la chrétienté.
Krist, skouer a Garantez, resevit hor pedennoù ! Ô Christ, modèle de Charité, recevez nos prières !
I-Média : Macron, l’humiliation permanente
L’image de la semaine : Macron humilié à l’international
Le malaise, voilà ce que nous inspire l’entrevue entre Emmanuel Macron et Donald Trump qui a déclaré “au sommet de la paix à Gaza” : “J’ai du mal à croire que Macron adopte une approche discrète, c’est mon ami, merci Emmanuel !” pour souligner le rôle du chef de l’Etat dans cette opération diplomatique. Un peu plus tard, le président des Etats-Unis s’amusait à répéter qu’il s’entendait “avec les durs” mais pas “avec les faibles”, une humiliation cinglante de plus pour le président français…
Le dossier du jour : Macron débordé au national
Alors que le président sort du Top 50 du baromètre politique de Paris Match, il rejette la responsabilité du “désordre” politique alors que la France s’enfonce dans une crise institutionnelle sans précédent.
Les pastilles de l’info :
– JT de France 2 : la grave confusion entre Samuel Paty et Dominique Bernard, commise par Léa Salamé-Glucksmann et Julian Bugier.
– Libération remercie Badinter pour Lola : Honte !
– Le Parisien ou Closer ? : quand la presse people est plus politique que le mainstream
– BFM a cassé sa boule de cristal sur le Nobel de l’économie et Gabriel Zucman
– Telegram dézingue les politiques français qui soutiennent “Chat Control”
Portrait piquant : Benjamin Duhamel, de BFMTV à France Inter
Ne nous y trompons pas : la Révolution n’est pas finie
Louis de Bourbon signe une tribune dans Le Figaro à l’occasion de l’anniversaire de la mort de la reine Marie-Antoinette :
Aujourd’hui nous commémorons avec tristesse la décapitation de mon aïeule la Reine Marie-Antoinette. Et à cette occasion je veux, avec tous les Français, que nous nous interrogions à nouveau. Mais cette fois-ci, les institutions actuelles ne seront pas mon propos.
Il s’agit des symboles et du récit fondateur que certains ont imposés à la France depuis 150 ans. Chaque peuple, chaque pays se construit autour de figures fédératrices, d’une histoire commune plus ou moins mythifiée et de moments fondateurs. En France, malheureusement, nos moments fondateurs sont racontés à travers l’histoire macabre de la Révolution.
Au sein de celle-ci, les assassinats du Roi et de la Reine tiennent lieu d’actes paroxystiques pour un peuple soi-disant régénéré. Encore aujourd’hui, on veut faire peuple, comme il est d’usage de formuler, autour de cet acte : l’assassinat d’une mère, d’une femme, d’une personne d’origine étrangère. Quel paradoxe au XXIe siècle !

Nos gouvernants, toujours si prompts à s’excuser de notre passé, semblent au contraire s’enorgueillir de cet acte, pourtant aux antipodes des valeurs de notre société. Nos responsables ont alors beau jeu d’honorer la mémoire de Robert Badinter, s’ils n’hésitent pourtant pas à montrer la tête sanguinolente de la Reine aux yeux du monde entier lors de l’ouverture des JO. Plutôt que d’évoquer des figures inspirantes, des moments de grandeur ou des références communes qui ont fait la grandeur et la noblesse de notre pays, ils s’accrochent à une culture de la mort, à des souvenirs de destruction quand d’autres voix parlent au contraire de relever le pays.
Et ne nous y trompons pas. La Révolution n’est pas finie. La laïcisation du calendrier scolaire, les luttes récentes autour des croix, la destruction de notre patrimoine religieux sont autant de signes que certains veulent encore détruire, veulent encore saccager, veulent encore purifier notre pays de ses racines. Ils ne s’arrêteront pas tant qu’il restera encore des traces de ce qui a fait l’unité des peuples de France.
Je propose de briser ce cycle. D’en finir avec l’œuvre de divisions et de destructions. Retrouvons le chemin de l’unité, retrouvons la culture de ce qui fédère par le beau et le bon. Voyons dans notre histoire ce qu’il y a de vivificateur, d’inspirant et de pacificateur. Peut-être qu’il est temps de retrouver le chemin d’un régime source d’unité, en paix avec son passé, et solidement arrimé à l’histoire millénaire de la France pour affronter avec courage et apaisement les épreuves actuelles et ainsi envisager sereinement notre futur.
Projet de loi de finances : un congé de naissance à minima
Communiqué des Associations Familiales Catholiques :
La politique du soutien à la natalité reste insuffisante.
La préservation de la PreParE constitue un point d’appui encourageant, mais le nouveau congé de naissance complémentaire ne répond pas suffisamment aux enjeux d’une vraie politique de soutien à la natalité.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 s’inscrit dans un contexte de baisse préoccupante de la natalité et de vieillissement accéléré de la population. Or l’équilibre démographique et social de la France dépend étroitement de la vitalité des naissances et du soutien apporté aux familles.
S’il convient de saluer la volonté du gouvernement de maîtriser les déficits et d’engager un effort de régulation dans plusieurs domaines (soins, dépenses hospitalières, lutte contre les fraudes), force est de constater que l’encouragement à accueillir et élever des enfants reste largement absent des solutions proposées.
Un maintien de la PreParE
Le maintien de la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) est une bonne nouvelle. En effet, la PreParE reste un levier essentiel de soutien à la parentalité, permettant encore à 200 000 familles de suspendre leur travail pour se consacrer à leurs jeunes enfants dans la période préscolaire. Ce maintien témoigne d’une reconnaissance, encore trop rare, du rôle des familles dans la cohésion sociale et la préparation de l’avenir. Néanmoins, avec un montant de la PreParE à 456,06 €, cette liberté de prendre du temps avec son enfant d’âge préscolaire n’est réellement accessible qu’aux familles les plus aisées.
Un « congé de naissance complémentaire » mais loin du compte
Le nouveau « congé de naissance complémentaire » annoncé par le gouvernement constitue une avancée symbolique, en ce qu’il reconnaît la nécessité d’un temps d’accompagnement
Toutefois, sa durée limitée à deux mois, l’absence de chiffrage précis de son montant et la rémunération dégressive du second mois suscitent des réserves par rapport aux attentes des parents.
En l’état, cette mesure reste en deçà des besoins réels des familles qui demandent un congé bien rémunéré de 6 à 12 mois ; elle empiète sur leur liberté d’organisation en ne permettant pas la possibilité de transfert de ce congé entre les conjoints. Elle risque de s’avérer inaccessible pour nombre de foyers, si la compensation financière n’était pas suffisante, en particulier le deuxième mois. Rappelons que le rapport des 1000 premiers jours préconisait un congé « parental » de 9 mois avec un niveau d’indemnisation d’un montant minimum de 75% du revenu perçu !
Le budget moyen d’une place de crèche étant de 1600€, le mode de garde le moins onéreux pour les finances publiques est la garde familiale, lorsque les parents le souhaitent et en ont les moyens.
Des choix budgétaires et sociaux décorrélés
Au-delà de ces aspects, plusieurs dispositions du texte interrogent :
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Le transfert de ressources de la branche famille vers la maladie et la vieillesse compromet la capacité de la branche à investir dans l’avenir.
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La sous-indexation programmée des prestations sociales et des pensions jusqu’en 2030 fragilise les ménages.
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Enfin, le report de la majoration des allocations familiales de 14 ans à 18 ans diffère le soutien aux familles confrontées à des coûts accrus dès l’adolescence, ce d’autant qu’en parallèle le PLF prévoit de supprimer les réductions d’impôts pour frais de scolarité des parents ayant des enfants dans le secondaire et le supérieur.
Les AFC attendent des mesures à la hauteur des défis économiques et démographiques à venir ; c’est-à-dire des politiques qui fassent réellement confiance aux familles leur donnent les moyens d’accueillir le nombre d’enfants qu’elles souhaitent et leur laissent la liberté de s’organiser selon leurs besoins.
Mgr Bataille nommé archevêque de Bourges
Le Saint-Père a nommé Archevêque de Bourges Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne depuis 2016.
Mgr Sylvain Bataille est né le 22 juillet 1964. Il a été ordonné prêtre le 11 mars 1989 pour le diocèse de Beauvais.
Il a été
- Membre de la Société Saint-Jean-Marie Vianney (1993) ;
- Supérieur du Grand Séminaire d’Ars (2000) ;
- Recteur du Séminaire Pontifical Français de Rome (2009-2014) ;
- Curé de Chaumont-en-Vexin (2014-2015) ;
- Vicaire Général du Diocèse de Beauvais ;
- Membre de la Commission de la Liturgie et de la Pastorale Sacramentale au sein de la Conférence des Évêques de France (2016-2022).
- Il est actuellement membre du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France.
“La beauté qui sauve le monde est le pardon, lequel ne devient possible que par l’effusion de la miséricorde divine”
Romancier canadien à succès, Michael O’Brien, né en 1948, auteur d’une trentaine d’ouvrages, dont Père Elijah ― Une apocalypse, a été interrogé dans Le Verbe. Extraits :
Jeune homme, vous étiez agnostique, voire athée, mais vous avez décidé d’embrasser le catholicisme à l’âge de 21 ans. Pourtant, à la même époque, une majorité de vos contemporains faisait le chemin inverse et quittait l’Église. Qu’est-ce qui vous a attiré vers la foi chrétienne?
Ma conversion a été semblable à celle de saint Paul: soudaine et totalement inattendue. À cette époque, je lisais beaucoup de romans et de philosophie existentialistes, ainsi que des livres de divers courants périphériques de la «spiritualité» New Age. Cela m’a conduit vers une obscurité intérieure croissante, parfois du désespoir — l’aspiration de ce que j’appelle «le vide». C’est une miséricorde singulière de Dieu qui a brisé le marasme de mensonges et de péchés dans lequel je m’étais enlisé depuis des années.
En un instant, j’ai rencontré un être radicalement malveillant, un démon qui m’a paralysé d’une terreur absolue et qui a cherché à me dévorer. Alors que je n’avais pas prié depuis des années, un grand cri a jailli du plus profond de mon âme: «Ô, Dieu, sauve-moi!» Le démon a reculé lorsque j’ai dit cela. J’ai alors récité toutes les prières dont je me souvenais depuis mon enfance, en particulier en invoquant le saint nom de Jésus. Plus je priais, plus il reculait.
Cette rencontre avec un mal radical a été accompagnée d’une grande grâce: la connaissance parfaite que tout ce que l’Église m’avait enseigné sur l’histoire du salut, la foi, la nature de Jésus est, en fait, la réalité. D’un seul coup, j’ai vu toutes les manières dont j’avais été trompé par le péché et l’erreur, et comment je m’étais trompé moi-même. Une lumière est entrée en moi, apportant la paix et la certitude que l’amour divin est infiniment plus puissant que le mal. C’est ainsi qu’a commencé un pèlerinage de foi qui se poursuit encore aujourd’hui, plus de 55 ans après ma rencontre sur le «chemin de Damas». […]
Les jeunes se tournent de plus en plus vers des mondes fictifs ou virtuels (Marvel, Fortnite et Minecraft, par exemple) pour échapper à la morosité ou à l’absurdité apparente du monde qu’on leur propose. Comment la littérature peut-elle leur redonner le gout du réel ― et même de la transcendance ― au lieu de nourrir une simple fuite dans l’imaginaire ou un divertissement aplanissant?
La littérature peut allumer de sains désirs en racontant des histoires qui suscitent l’émerveillement dans l’esprit et l’imagination du lecteur. Malheureusement, une grande partie de la littérature fantastique contemporaine stimule plutôt les sensations fortes à bas prix. Elle sature l’imaginaire et ne le conduit nulle part, sinon vers l’égo, l’obsession et la dépendance. Les lecteurs doivent se poser ces questions: cette histoire injecte-t-elle en moi des mensonges, alors même qu’elle me récompense par des plaisirs? Mélange-t-elle des poisons subtils avec des vérités? Redéfinit-elle le bien et le mal? Ou bien m’élève-t-elle et me rend-elle plus noble? M’ouvre-t-elle les yeux et m’aide-t-elle à vivre la dignité et l’héroïsme authentiques auxquels Dieu m’appelle? […]
Cinq de vos 17 romans se déroulent dans une ambiance apocalyptique. Comment expliquez-vous notre fascination commune pour la fin du monde?
Les films et les romans sur les catastrophes mondiales, les scénarios apocalyptiques et postapocalyptiques abondent dans notre culture. Ce phénomène est, je pense, une manifestation des intuitions profondes de l’âme, malgré l’absence de la vision prophétique plus claire donnée dans les Saintes Écritures. Privées de la lumière de la révélation divine, même les races et cultures prébibliques avaient de telles prémonitions sous des formes mythologiques.
À notre époque d’apostasie généralisée, ces histoires prennent la forme d’aventures médiatiques déformées, qui non seulement extériorisent nos peurs du futur, mais proposent des solutions. La technologie, l’intelligence, les muscles, des réflexes rapides, des pouvoirs extraordinairement effrayants et des bravades vulgaires nous sauveront, proclament-elles. Il s’agit d’un mélange explosif, surtout lorsqu’il est mêlé à la nudité. Le message sous-jacent constant est le suivant: utiliser le mal pour vaincre le mal est le chemin assuré vers la survie ou la victoire. Tuer est la solution la plus efficace à tous nos problèmes sociaux et personnels.
Avec de tels messages erronés, omniprésents dans notre culture actuelle, nous avons grandement besoin de récits alternatifs qui offrent une véritable lumière et une orientation sage concernant notre chemin à travers les temps périlleux qui s’annoncent. Je ne considère pas mes romans apocalyptiques comme des prophéties, mais ils sont ce que j’appelle des «fictions d’avertissement», qui réitèrent les questions fondamentales que chaque génération devrait se poser: sommes-nous éveillés, comme le Christ nous a exhortés à l’être? Lisons-nous correctement les signes des temps? Sommes-nous spirituellement préparés, si ce sont vraiment les temps annoncés par Jésus, les apôtres et les prophètes?
Dans une perspective chrétienne, justement, Dieu est le plus grand des romanciers. Il écrit non seulement toute l’histoire du monde, mais aussi chacune de nos histoires, comme si nous étions au cœur d’un roman dont nous sommes les héros. Cette histoire providentielle du monde est-elle écrite d’avance, de façon fataliste ? Pouvons-nous encore changer les choses?
Oui, chacune de nos vies est une histoire, une grande histoire, si seulement nous pouvions la voir! Cependant, le fatalisme du paganisme antique et du néopaganisme moderne a pour effet tragique de limiter la compréhension que l’homme a de lui-même, d’affaiblir gravement le sens de sa valeur éternelle et la véritable signification de ses choix dans ce monde.
En revanche, dans un univers providentiel, nous sommes appelés à une approche courageuse de la vie. En prenant la responsabilité de nous-mêmes, et avec l’aide de la grâce, nous pouvons devenir plus que ce que nous pensons être. Chacun d’entre nous apprend progressivement son rôle unique dans la grande histoire. En ce sens, chaque personne peut changer le cours de l’histoire en se changeant elle-même — en choisissant à chaque instant de vivre selon la vérité et l’amour, par une conversion et une prière constantes, qui sont le chemin de la liberté authentique. Personne ne peut faire cela par la force de sa propre volonté; cela n’est possible que par la grâce agissant avec notre nature.
Dostoïevski a dit que la beauté sauverait le monde. Croyez-vous que le beau possède un pouvoir salvateur plus grand que le vrai ou le bien?
Cette phrase est souvent citée, mais presque toujours à tort. Elle est sortie de son contexte, soit le roman L’Idiot de Dostoïevski. Dans cette histoire, l’auteur démontre à plusieurs reprises que la beauté, à elle seule, ne peut pas sauver le monde. Au cours de ce long récit, le personnage central, le prince Mychkine, finit par réaliser que la beauté qui sauve le monde est le pardon, lequel ne devient possible que par l’effusion de la miséricorde divine. L’idée de Dostoïevski est que la beauté, séparée de la vérité et de la bonté, devient trop facilement une idole, une idole d’une telle puissance qu’elle corrompt et détruit ceux qui lui rendent un culte. La beauté, dans sa juste mesure et son rôle approprié, est un moyen, non une fin en soi.
J’ajouterais qu’il est naturel et bon que la beauté émeuve le cœur humain. Le meilleur de l’art peut attirer ceux qui le contemplent à un moment d’immobilité et d’attention. Cela permet à l’émerveillement de naitre. Et l’émerveillement peut à son tour conduire à une révérence pour l’être. Et cette révérence, dans sa forme la plus élevée ― avec l’aide de l’Esprit Saint ―, peut conduire à une adoration authentique de celui qui est la source de toute beauté: Dieu lui-même. […]
Union des Droites : non ? Union des patriotes : oui ! Et pourquoi pas ? !
Chaque jour apporte un petit espoir sur le réveil de certains LR.
DE REELS SIGNES D’ESPOIR
Liste non exhaustive de symboles intéressants.
RETAILLEAU a permis l’élection de Pierre-Henri CARBONNEL (Ciottiste).
BELLAMY a voté la motion de censure RN contre Ursula VON DER LEYEN, et affirme qu’il voterait la censure du gouvernement LECORNU II s’il était député.
LISNARD refuse toute inflexion vers le macronisme.
BARDELLA évoque un possible gouvernement LR-RN.
Etc.
LE BLOCAGE DE MARINE LE PEN
Pourtant, Marine LE PEN refuse toute idée d’« union des Droites » (UdD).
A-t-elle vraiment tort ?
Certains de ses cadres viennent de la gauche (KOTORAC, etc.). Une bonne partie de son électorat vient aussi de la gauche, ce peuple qui travaille et qui est écrasé par les impôts et le mépris de certaines élites y compris de la « Droite classique ».
Certes, elle refuse l’ « union des Droites ».
Mais elle appelle de ses vœux l’« union des Patriotes » (UdP).
Chiche !
L’UNION DES PATRIOTES ? CHICHE !
Ce ne serait pas la première fois qu’un changement de mot débloque une situation.
La pression pour l’UdD s’est accentuée ces derniers temps : journalistes, analystes, auditeurs, etc.
Remplaçons cette pression par celle de l’UdP.
Cela ressemble à l’Union Sacrée, lors de la Première Guerre mondiale, par exemple. C’est une nécessité face à un risque EXISTENTIEL : la disparition de notre pays.
En pratique, il est peu probable qu’une grande partie de la gauche s’y rallie, donc l’UdP reviendra à peu près au même que l’UdD.
Après tout, le projet PERICLES de STERIN inclut le terme « Patriotes », et pas le terme « Droite ».
Concernant le principe de l’UdP, le RN a déjà dit « oui ».
Il ne reste qu’à attendre la réponse de LR.
QUID DE LA LACHETE DES LR ?
Le problème, une fois de plus, vient de la lâcheté des LR.
En cas d’accord avec le RN, le parti LR explosera : Xavier BERTRAND s’en ira, et bien d’autres.
Tant mieux, pourrions-nous dire.
Mais les LR ne réagissent pas ainsi, ils le montrent avec leur tentation de soutenir le macronisme. LR est un parti de notables, donc il leur faut des sièges, des élus.
Certes, ils pourraient avoir des sièges, des élus, en s’alliant avec le RN pour l’UdP. Mais ce serait au prix d’un renouvellement de leurs cadres : se débarrasser des cadres comme Xavier BERTRAND, et mettre en avant des cadres moins connus.
Ce saut dans l’inconnu, c’est ce qui fait peur aux LR.
Comme toujours, ils préfèrent leur confort, plutôt que de mettre la priorité sur l’avenir de la France.
RETAILLEAU, très hostile à l’euthanasie, trouverait dans cette UdP un moyen de bloquer ce projet de loi. Autrement dit, en refusant l’UdP, il prendrait la responsabilité de laisser la voie libre à l’euthanasie…
Il est probable que l’avenir verra une nouvelle scission des LR. Certains iront vers l’UdP, d’autres rejoindront le Centre mou macronien.
L’électeur, lui, a déjà fait son choix : tous les sondages montrent depuis des années que le Français veut des mesures de bon sens, concernant l’immigration, la fiscalité, la politique étrangère, etc.
Offrons l’UdP à cet électeur.
Charles Rosiers, ancien chroniqueur au quotidien Présent, [email protected]
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« Sacré Coeur » : « Ce monde meurt de ne pas se savoir aimé »
“Sacré Coeur”, c’est l’histoire d’une grande sainte de l’Église catholique : Sainte Marguerite Marie. C’est aussi l’histoire de deux catholiques convertis au catholicisme. Le film qui vient de sortir sur les écrans en France a été produit et réalisé par Sabrina et Steven Gunnell. En quelques jours, Sacré coeur atteignait la 4è place du box office en France.
Ce film documentaire de 90 minutes s’est très vite retrouvé propulsé “en tête de gondole”, alors qu’on lui faisait une contre-publicité.
Mardi 14 octobre 2025, il était diffusé dans une salle de cinéma à Chartres où Armel Joubert des Ouches se trouvait. Il a pu interviewer Sabrina et Steven Gunnell. Une rencontre touchante.
Le régime des Mollahs va-t-il s’effondrer ?
D’Antoine de Lacoste pour la Revue d’Histoire Européenne :
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’Iran multiplie les déconvenues. Sa prudence dans son soutien au Hamas, qui espérait beaucoup plus, n’y a rien changé : les plus beaux atouts de la puissance perse ont disparu.
L’Etat hébreu a tout d’abord porté des coups terribles au Hezbollah, la milice chiite qui règne sur le Liban sud. Armée et financée par l’Iran, cette milice avait, par le passé, posé de graves problèmes à l’armée israélienne. Cela n’a pas été le cas cette fois. Tous les dirigeants du Hezbollah ont été tués par des bombardements d’une redoutable précision (le Mossad bénéficiait à l’évidence de renseignements internes au plus haut niveau). Son chef emblématique, Hassan Nasrallah, est mort alors qu’il tenait une réunion dans un bunker profondément enterré.
Israël a complété l’œuvre de son aviation par une invasion terrestre du Liban. Comme à son habitude, Tsahal n’a pas fait dans le détail et les destructions furent nombreuses. Mais, avec peu de pertes, elle a considérablement affaibli le Hezbollah.
La suite s’est passée en Syrie. Profitant d’une offensive islamiste surprise, Israël a bombardé les positions de l’armée syrienne. Elle a surtout empêché l’arrivée de renforts chiites venus d’Irak et d’Iran. L’armée syrienne s’est effondrée, elle fut en outre perturbée par des faux ordres de retraite reçus par les officiers sur leurs portables. Connaissant l’habileté israélienne dans le domaine du piratage informatique, le responsable n’est pas difficile à trouver.
Israël s’accommode très bien du régime islamiste qui a pris la suite, cela correspond parfaitement à sa stratégie du chaos, meilleur moyen de dominer militairement le Proche-Orient. Il a en outre saisi l’occasion pour s’installer au-delà du Golan (déjà annexé) et occupe une partie de la Syrie.
Alors Israël s’est mis à rêver et a jugé que le moment était venu d’attaquer l’Iran lui-même. Ce fut la guerre des 12 jours, déclenchée le 13 juin dernier. L’aviation israélienne bombarda les sites nucléaires iraniens, des logements de gardiens de la révolution et d’ingénieurs tuant plusieurs dizaines d’entre eux avec leurs familles. La défense aérienne fut totalement dépassée.
L’Iran riposta aussitôt et beaucoup de ses missiles franchirent le fameux dôme de fer israélien censé tout arrêter. Tel Aviv, le poumon économique d’Israël, subit des dégâts importants, médiatiquement minimisés grâce à la rapide interdiction des images, tout comme Haïfa et Bat Yam. C’est la première fois que des villes israéliennes sont frappées de la sorte. Chaque Etat a montré ses faiblesses mais le monde n’a retenu que la défaite de l’Iran.
Donald Trump décida d’entrer dans la danse. Le 21 juin, l’US Air Force bombarda 3 sites nucléaires iraniens et Trump annonça leur destruction totale. Ce n’est sans doute pas le cas, mais il faudra attendre pour connaître l’ampleur des dégâts occasionnés au programme nucléaire iranien.
Malgré les coups réels portés à Israël, l’Iran sort très affaibli de cette séquence. Dès lors, les médias occidentaux se sont rués vers un de leurs fantasmes favoris : la chute imminente du régime des mollahs. En réalité, il est plus solide qu’il n’y paraît. Certes, sa popularité est faible et une grande partie des Iraniens, notamment dans les villes, aimeraient respirer davantage. Mais les campagnes sont plus religieuses et le maillage du clergé chiite très efficace. De plus, il n’y a pas vraiment d’alternative. Le fils du Shah est souvent mis en avant mais il vit aux Etats-Unis depuis des décennies et a eu la drôle d’idée de s’adresser en anglais au peuple iranien, pourtant très nationaliste. Et puis il y a les gardiens de la révolution, 120 000 hommes bien armés. En réalité tout dépend d’eux.
Même si de plus en plus d’Iraniennes se promènent sans voile dans les rues de Téhéran, on ne peut pas prévoir la chute prochaine du régime. Donald Trump, malgré ses promesses, a goûté au charme vénéneux de l’éternel interventionnisme américain. Mais ce n’est pas cela qui fera tomber les mollahs : la solution est interne.
Antoine de Lacoste
Ordo ab chaos : l’ordre naît du chaos
Emmanuel Macron a rappelé à sa manière cette devise des francs-maçons inscrite au-dessus de l’entrée de leurs temples : Ordo ab chaos. C’était en Avril 2023, il parlait alors à des journalistes de l’état de délabrement des services hospitaliers en France :
« C’est dur de réinventer un modèle quand tout n’a pas été détruit. »
Mais parlait-il seulement de nos services hospitaliers ?
Car pour ce qui est du chaos en général, nous sommes aujourd’hui particulièrement bien servis en France. Mais bizarrement, un chaos bien organisé où même les oppositions sont contrôlées. « LFI » parle de motions de censure sans jamais les voter, et le « Rassemblement National » agite la menace de la destitution sans jamais la provoquer. Les gouvernements se succèdent sans régler le moindre problème, et au milieu de cette cacophonie bien orchestrée notre président trace sa route sans la moindre anicroche.
Pourtant, direz-vous, ses principaux soutiens semblent le lâcher : Gabriel Attal ne le comprend plus, Édouard Philippe le supplie de démissionner, même les médias de propagande se mettent à le critiquer. Serait-il allé trop loin, ou a-t-il simplement terminé le boulot pour lequel il avait été placé là ?
Tout récemment, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tenait le 24 septembre à New-York, Emmanuel Macron a reçu le prix du « Citoyen du monde » qui se veut être une distinction pour des dirigeants engagés à relever des défis mondiaux.
Quand on sait que ce prix honorifique lui a été remis par Larry Fink, le PDG de BlackRock, on comprend mieux de qui Emmanuel Macron est la marionnette. Mais surtout, cette marque de reconnaissance de la part des « Grands » de ce monde laisse supposer qu’il a terminé le travail pour lequel il avait été recruté !
Place à présent à son successeur que les médias de propagande nous vendrons très bientôt comme « Le nouvel homme providentiel ».
Face à un tel spectacle, mais surtout face à un tel niveau de manipulation des populations, on serait en droit de baisser les bras, refusant de participer à une telle mascarade, abandonnant la France et les français à leur triste sort !
Pourtant, dans le dernier numéro de France Catholique, un article intitulé « Les contemplatifs portent le monde » nous rappelle ces vérités essentielles :
« Les contemplatifs sont aux pieds du Père et intercèdent pour toute l’humanité. Bien que cloîtrés, ils sont très au courant de la vie de l’Église et de la société qu’ils portent totalement dans la prière. »
Sans forcément aller jusqu’à s’enfermer dans un monastère, chaque chrétien peut ainsi agir pour le bien de la nation. Même si nos dirigeants actuels nous font honte, nous pouvons toujours prier pour le réveil de leur conscience C’est ce que conseillait l’apôtre Paul à son jeune compagnon Timothée :
« J’exhorte à faire des prières, des supplications, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité afin que nous menions une vie paisible et tranquille en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu. »
Et si la situation en France devait empirer au point de nous empêcher de vivre une vie paisible et tranquille, ne perdons jamais de vue que notre royaume de cœur n’est pas de ce monde : nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde !
De tous temps, en tous lieux, des chrétiens ont traversé des situations souvent difficiles. Il n’y a rien de nouveau en cela, et en plus nous avons été prévenus dès notre première lecture de l’évangile de Jean que nous aurions des tribulations dans le monde …
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