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Fumée blanche au Vatican

L’Eglise a donc un pape. A suivre

L’AfD mouvement « extrémiste de droite » ? Classement suspendu

Ce jeudi 8 mai, le renseignement intérieur allemand a suspendu provisoirement son classement qualifiant l’AfD de mouvement « extrémiste de droite avéré ».

Cette suspension est actée jusqu’à ce que le tribunal administratif de Cologne se prononce sur le référé déposé par le parti. La surveillance policière renforcée n’est donc pas mise en place.

Fête de Jeanne d’Arc à Paris le 11 mai

L’Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc a le plaisir de vous convier à la célébration officielle à Paris, à l’occasion de la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, le 11 mai, Place des Pyramides, Paris 1er.

08h45 – 9h00 : rassemblement des participants, place des Pyramides.

09h00 – 10h00 : cérémonie officielle.

10h00 – 10h45 : Cérémonie des associations, avec allocutions, prières et chants.

11h00 – 12h00 : messe à l’église St Roch, 296 rue Saint Honoré, 75002 Paris.

12h15 – 13h00 : vin d’honneur autour de la bannière de Jeanne, salle Curé d’Ars de la paroisse St Roch.

Participation de 5 euros/personne, sur inscription par courriel à [email protected]

Interdiction du secret de confession : le ministère de la Justice de Trump enquête

Mgr Paul D. Etienne, archevêque de Seattle, a réagi à l’interdiction du secret de la confession dans l’Etat de Washington, rappelant qu’on obéit à Dieu plutôt qu’aux hommes :

[…] Ce week-end, à la messe, la première lecture était tirée des Actes des Apôtres. Après que les apôtres ont été arrêtés et jetés en prison pour avoir prêché le nom de Jésus-Christ, saint Pierre répond au Sanhédrin : « Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29). Telle est notre position face à cette nouvelle loi. Le clergé catholique ne peut violer le sceau de la confession, sous peine d’être excommunié de l’Église. Tous les catholiques doivent savoir et être assurés que leurs confessions restent sacrées, sûres, confidentielles et protégées par la loi de l’Église. […]

Bien que nous restions déterminés à protéger les mineurs et toutes les personnes vulnérables contre les abus, les prêtres ne peuvent pas se conformer à cette loi si la connaissance de l’abus est obtenue pendant le sacrement de la réconciliation. […]

Avec cette loi, l’État de Washington vise spécifiquement le comportement religieux en insérant le gouvernement dans la tradition catholique, à savoir le rituel hautement défini du sacrement de la réconciliation. L’État exige maintenant des prêtres qu’ils violent un élément essentiel du rite, la communication confidentielle entre le prêtre et le pénitent au cours de laquelle l’absolution des péchés est offerte. […]

Une fois que l’État s’est arrogé le droit de dicter les pratiques religieuses et de contraindre les informations obtenues dans le cadre de ce sacrement – communication privilégiée -, où se situe la frontière entre l’Église et l’État ? Qu’est-ce que l’État peut encore exiger comme droit de savoir ? Quelles autres pratiques religieuses tentera-t-il de légiférer ? Pourquoi la communication privilégiée entre le prêtre et le pénitent est-elle la seule à être visée ? Pourquoi pas avocat/client ? Médecin/patient ? Les conjoints ?

Cette nouvelle loi singularise la religion et constitue clairement un excès de pouvoir et une politique de deux poids, deux mesures. La frontière entre l’Église et l’État a été franchie et doit être rétablie. Les personnes de toutes les religions de l’État de Washington et d’ailleurs devraient s’alarmer de ce dépassement de pouvoir de la part de notre législature et de notre gouverneur.

De son côté, le ministère de la Justice de Trump a lancé une enquête fédérale sur les droits civils concernant cette nouvelle loi de l’État de Washington. L’assistant du procureur général Harmeet Dhillon a écrit dans un communiqué :

« Le SB 5375 exige que les prêtres catholiques violent leur foi profonde afin d’obéir à la loi, une violation de la Constitution et une atteinte au libre exercice de la religion ne peuvent être tolérées dans notre système constitutionnel de gouvernement ».

« Pire encore, la loi semble isoler les membres du clergé comme n’ayant pas le droit de faire valoir les privilèges applicables, par rapport à d’autres professionnels de l’information. Nous prenons cette affaire très au sérieux et espérons que l’État de Washington coopérera à notre enquête ».

« La division des droits civils enquêtera sur le conflit apparent entre la nouvelle loi de l’État de Washington et le libre exercice de la religion en vertu du premier amendement, pierre angulaire de la Constitution des États-Unis »

Grande manifestation pour la vie, la famille et le Royaume de Pologne

D’un lecteur :

Sous le slogan « Quand le cœur bat, l’histoire s’écrit », la Marche nationale pour la vie a défilé dimanche dans les rues de la capitale polonaise. Environ 30 000 personnes venues de tout le pays y ont participé.

Il s’agissait d’une grande manifestation pour la vie et la famille, et en même temps une marche de fidélité à l’occasion du 1000e anniversaire de la couronnement royal de Boleslas II, premier roi de Pologne.

La marche a été précédée d’un défilé historique de guerriers, de chevaliers, de hussards et de cavaliers, à cheval et à pied, avec en tête le cortège royal de Boleslas II.

La Marche nationale pour la vie a été précédée de messes pour la protection de la vie dans les cathédrales de Varsovie. Elles ont été célébrées par Mgr Michał Janocha et Mgr Romuald Kamiński.

La marche a commencé par le chant solennel de l’hymne national et l’écoute en direct des battements du cœur d’un enfant encore dans le ventre de sa mère, qui se trouvait sur scène.

Au nom du président de la République Andrzej Duda, les participants à la marche ont reçu le drapeau blanc et rouge de la République de Pologne. « Exposez-le avec fierté et joie comme une manifestation de votre dévouement à la Pologne, l’expression de nos convictions et de notre respect pour les valeurs les plus élevées », a déclaré le président dans un message lu aux participants de la marche. « Qu’elle soit un appel à l’amour de la patrie, qui s’exprime dans le service quotidien et l’attention aux besoins d’autrui. Qu’elle continue également à nous inspirer pour créer ensemble une culture de confiance, de vérité et de bien ».

Dans son discours d’ouverture de la Marche nationale pour la vie, son organisateur et président de la Fondation Saint-Benoît, Bogusław Kiernicki, a exprimé l’espoir que les célébrations du millénaire de la couronnement royal en 2025 seront aussi importantes que celles du millénaire du baptême de la Pologne en 1966. et a évoqué dans ce contexte les figures des « rois sans couronne de Pologne » : le grand primat, le cardinal Stefan Wyszyński, et le pape Saint Jean-Paul II. Il a également attiré l’attention sur les menaces qui frappent radicalement l’ordre juridique et moral de la République, symbolisées par l’assassinat d’un petit garçon juste avant sa naissance, à neuf mois de grossesse, dans un hôpital d’Oleśnica, et la création d’une « clinique d’avortement » à Varsovie.

Après un défilé coloré de chevaliers et un hommage rendu au roi, les participants à la marche ont quitté la place du Château et ont emprunté la Voie Royale. La colonne de chevaliers qui roulait en tête tout au long du parcours a constitué jusqu’à présent le plus grand événement de ce type dans le cadre des célébrations du millénaire.

Pendant la marche, de nombreux drapeaux blancs et rouges ainsi que des drapeaux avec une fleur de lys et une croix apostolique flottaient au vent. Dans la Marche, la fleur de lys symbolise la pureté et le service désintéressé, tandis que la croix symbolise la volonté de témoigner. Dans le contexte des célébrations du millénaire de la couronnement, il a également été rappelé que la fleur de lys nous est venue avec la reine Jadwiga, grande reine de Pologne, anciennement princesse de la maison des Capétiens, et que la croix apostolique à deux bras est associée au fondateur de la dynastie des Jagellons, le roi Władysław Jagiełło.

Les participants portaient des banderoles avec les slogans : « Tout le monde a le droit à la vie », « Oui à la civilisation de la vie », « Oui à la vie ». « La naissance du royaume », « Dieu, honneur, patrie ». Des slogans ont été scandés : « Ici, c’est la Pologne, pas Bruxelles, ici, on ne prend pas la vie », « De Cracovie à Gdańsk, la Pologne chrétienne est vivante » ou « Gloire au grand royaume de Pologne ». Mais le cri le plus souvent entendu était « Vive la Pologne ».

Les manifestants étaient également accompagnés par l’« Hymne de la Couronne polonaise », composé spécialement pour l’occasion, qui a été entendu pour la première fois pendant la Marche et dont les participants ont volontiers repris le refrain.

Un autre élément caractéristique et symbolique de la Marche était la cloche « Voix des non-nés », consacrée par le pape François, qui a retenti aux moments les plus importants du défilé.
« En tant que Polonais, en tant que citoyens, nous voulons exprimer les valeurs auxquelles nous sommes attachés, à savoir la famille au sens de mari, femme, enfants, la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, quelle qu’elle soit », ont souligné les organisateurs. Comme ils l’ont fait remarquer, « sans le christianisme, notre nation, notre pays ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Sous le drapeau commun blanc et rouge, nous voulons manifester ces valeurs, nous voulons tendre vers l’unité qui est aujourd’hui si fortement menacée ».

À la fin de la marche, des discours et des témoignages de personnes œuvrant pour la vie et la famille ont été prononcés, mais aussi de familles elles-mêmes, qui ont parlé de la joie de vivre même lorsqu’elle est associée à la souffrance ou au défi que représente le handicap d’un enfant. L’ancien président du Parlement polonais, Marek Jurek, a rappelé que « les lois polonaises protégeant la vie stipulent clairement qu’un enfant, dès lors qu’il peut survivre hors du ventre de sa mère, bénéficie d’une protection absolue » et que « cet enfant est intouchable au nom de la loi en vigueur. Si les autorités émettent des décrets ou des instructions, ceux-ci constituent tout simplement une violation de la loi, un crime. Et c’est contre tout cela que nous devons défendre la Pologne aujourd’hui », a déclaré Marek Jurek.

La marche s’est terminée par la lecture d’un acte commémoratif du millénaire de la couronnement du premier roi de Pologne. Il y était souligné que « en acceptant la couronne, Bolesław Chrobry, puis Mieszko II, ont pris envers Dieu et l’Église universelle l’engagement de protéger la foi, l’intégrité de l’État, la justice et le bien du peuple qui leur était confié ». Dans sa partie principale, l’acte jubilaire présentait les principales revendications de la Marche :

« Nous attendons donc une défense claire de la validité, sous peine de trahison de la loyauté envers l’État polonais, des dispositions et de l’interprétation de la Constitution qui confirment l’humanité de chaque personne depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, des droits des médecins et des institutions de santé à les défendre, de la défense, au niveau national et international, de l’ordre naturel de la famille, des droits éducatifs des parents et de la défense des enfants contre la démoralisation. Nous rappelons une fois de plus que toutes ces obligations naturelles de l’État ont été confirmées par la République dans sa Constitution, dans son interprétation en vigueur et dans ses lois.

Nous attendons une opposition claire à l’usurpation de la part des organisations internationales qui empêchent l’État polonais de protéger la vie, la famille et l’éducation. Nous attendons une opposition claire, non seulement électorale et rhétorique, mais aussi juridique, aux attaques contre l’école polonaise et ses fonctions éducatives et nationales. »

Dans le dernier paragraphe de l’acte jubilaire, les participants ont déclaré :

« Nous avons tous le devoir de respecter ces engagements en exerçant notre droit de vote lors des prochaines élections présidentielles en Pologne, en soutenant le candidat qui les respecte, qui remplira les devoirs communs de la nation et ne les compromettra en aucune manière. Que Dieu nous aide ! ».
.

La Marche nationale pour la vie est organisée par la Fondation Saint-Benoît, en collaboration avec plusieurs dizaines d’organisations œuvrant pour la vie et la famille.

La Marche est placée sous le patronage d’honneur de l’archevêque Tadeusz Wojda, président de la Conférence épiscopale de Pologne.

François-Xavier Clément à Lyon lundi 19 mai : Familles, soyez audacieuses !

📢 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 & 𝐝𝐞́𝐛𝐚𝐭 à ne pas manquer !

★ 𝑭𝑨𝑴𝑰𝑳𝑳𝑬𝑺, 𝑺𝑶𝒀𝑬𝒁 𝑨𝑼𝑫𝑨𝑪𝑰𝑬𝑼𝑺𝑬𝑺 ! ★

par 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐨𝐢𝐬-𝐗𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐂𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭, président/fondateur de Saint-Joseph Education et auteur de “La voie de l’éducation intégrale”.

🗓 𝐋𝐮𝐧𝐝𝐢 𝟏𝟗 𝐦𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟓
🕡 20h30
📍 Lycée Saint-Augustin – 10 avenue du Chater 69340 Francheville (parking sur place)

➤ 𝐒𝐮𝐢𝐯𝐢𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐚𝐩𝐞́𝐫𝐨 !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Face à l’islam, seule la foi peut répondre aux fractures spirituelles et sociales

L’équipe d’Academia Christiana a réalisé un entretien vidéo avec Jean-François Chemain, enseignant, écrivain, et ancien cadre d’entreprise devenu professeur en banlieue. Dans cet échange, il partage son expérience de terrain, sa lecture des enjeux liés à l’islam, et sa conviction profonde que seule la foi peut répondre aux fractures spirituelles et sociales de notre époque.

Un témoignage fort :

  • De la conversion de jeunes musulmans au dialogue difficile avec l’Église institutionnelle ;
  • Du combat contre la résignation à l’urgence de la mission dans les périphéries ;
  • De l’enjeu du salut à la responsabilité éducative et politique des chrétiens.

Cette vidéo s’adresse à tous ceux qui s’interrogent sur le rapport entre évangélisation, islam et identité chrétienne, qu’ils soient journalistes, religieux, éducateurs ou simples citoyens.

Les sessions qui font des miracles pour les couples

Les sessions “Marie qui guérit les couples” sont une heureuse occasion pour les époux de consolider, de réparer ou même de ressusciter leur amour. Celles-ci durent seulement 24 heures et sont animées par des prédicateurs soucieux d’inviter les foyers à un sursaut surnaturel.

Pourquoi “Marie qui guérit”, Jésus ne suffirait-il pas ?

Jésus a choisi d’avoir une maman, qu’Il nous a donnée à la Croix. Il serait bien dommage de se priver d’un tel cadeau ! Marie est la plus merveilleuse des mères, n’a-t-elle pas choisi de s’inquiéter lorsque Jésus a disparu à l’âge de 12 ans ? Pour nous aussi sa prévenance est totale. Elle est notre meilleure ambassadrice auprès de son Fils. N’est-elle pas encore la créature la plus proche de Lui ? Autre chose, Elle écrase la tête du Serpent… et les couples savent bien que le Malin rôde… Alors abritons-nous sous son manteau, confions nos foyers à sa protection ! C’est le sens de la neuvaine à Marie qui refait et guérit les couples, diffusée à des milliers d’exemplaires, que l’on peut se procurer ici : lien https://www.life-editions.com/product-page/marie-qui-refait-les-couples

Concrètement ?

Les sessions “Marie qui guérit les couples” sont une initiative de l’Institut pour la Famille en Europe duquel dépendent les Accueils Louis et Zélie. Les témoignages reçus par des couples suite à ces sessions sont pour certains de l’ordre du miracle. Que de grâces la Vierge Marie obtient de son Fils ! Il suffit de les lui demander … on peut dire que des couples sont miraculés. Certains, séparés et venus chacun de leur côté… sont repartis ensemble, d’autres nous ont écrit leur joie d’avoir franchi une étape décisive dans la consolidation de leur amour ; il y a aussi ceux qui, déprimés pour des tas de raisons, sont rentrés chez eux le moral au beau fixe… C’est sans compter les foyers qui « marchent plutôt bien » et ont pris la décision d’effectuer un petit « contrôle technique ».

Les dates des prochaines sessions 

Actuellement un peu plus de 800 couples ont bénéficié de ces sessions. Nous ne dirons pas combien d’enfants ont bénéficié des effets collatéraux, mais on en a sans doute des milliers… Voici les dates :

  • les 17 et 18 mai prochains à l’abbaye du Barroux (84) : lien
  • et les 31 mai et 1er juin au sanctuaire ND de l’Epine (Champagne – 2h de Paris) : lien

Le Conclave, un acte liturgique

D’Aymeric Pourbaix dans France catholique :

Macron et franc-maçonnerie : la connivence assumée d’un pouvoir sous influence

Chronique sur les impostures d’Emmanuel Macron dans son discours devant la Grande Loge de France sur la laïcité et la fin de vie. Nicolas Bauer, docteur en droit et chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) :

Journée pour la vie le 25 mai

À la suite du Consistoire des cardinaux du monde entier qui se déroula à Rome du 4 au 7 avril 1991, Saint Jean-Paul II, le 25 mars 1995, écrivait au n° 85 de son encyclique L’Évangile de la Vie :

« Accueillant la suggestion présentée par les cardinaux au Consistoire de 1991, je propose que soit célébrée, tous les ans, dans les différents pays, une Journée pour la Vie.

Il est nécessaire que cette journée soit préparée et célébrée avec la participation active de toutes les composantes de l’Église locale.

Son but est de susciter, dans les consciences, dans les familles, dans l’Église et dans la société civile, la reconnaissance du sens et de la valeur de la vie humaine à toutes ses étapes et dans toutes ses conditions, attirant spécialement l’attention sur la gravité de l’avortement et de l’euthanasie. »

Depuis 1995, le Conseil permanent de l’Épiscopat français a proposé que la journée de la fête des mères, puisse être aussi une Journée pour la Vie.

Choisir la Vie et d’autres associations s’impliquent pour que la volonté de Jean-Paul II se réalise et que la vie soit promue avec force par tous les fidèles de l’Église catholique, pasteurs en tête.

Les manifestations organisées pour la Journée Nationale pour la Vie peuvent revêtir des formes variées. Chaque paroisse ou particulier est ainsi encouragé à mettre sur pied ses propres actions : prières, veillées pour la vie, conférences, expositions, tractages, quêtes…

“On assiste à une islamisation progressive de la société syrienne”

En raison de la visite du président syrien Ahmed al-Charaa à l’Elysée aujourd’hui, nous avons interrogé Benjamin Blanchard, président de l’association SOS Chrétiens d’Orient :

Depuis l’arrivée d’Ahmed al-Charaa au pouvoir en Syrie, la situation s’est-elle améliorée, notamment dans la communauté chrétienne ?

On ne peut pas dire que la situation se soit vraiment améliorée, on pourrait même dire que la situation a empiré. Les chrétiens, comme tous les Syriens, souffrent toujours de la situation économique qui n’a pas changé avec l’arrivée au pouvoir d’Ahmed al-Charaa. 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté ! C’est colossal. Ce sont les sanctions internationales qui sont à l’origine de cet appauvrissement généralisé. Et elles n’ont toujours pas été levées.

Après, si le président par intérim a affiché fin mars sa volonté de prendre en considération toutes les composantes de la société syrienne en nommant parmi les membres de son gouvernement un ministre chrétien, un alaouite, un druze et un Kurde, la situation demeure plus qu’incertaine. Les chrétiens n’ont pas connu d’attaques de masse comme les druzes ces derniers jours, ou encore comme les alaouites début mars, mais ils subissent de nombreuses pressions et agressions. On assiste à une islamisation progressive de la société. Cela se traduit, par exemple, par des prêcheurs islamistes qui passent régulièrement dans les quartiers et villages chrétiens pour inviter à la conversion ; cela passe par des campagnes d’affichage invitant les femmes à adopter un mode vestimentaire conforme à l’islam ; cela passe par de nouvelles étiquettes sur les bouteilles d’eau, invitant à se conformer aux règles islamiques pour boire, etc. Il y a encore quelques jours de jeunes chrétiens ont été agressés pour avoir partagé un café avec des amies musulmanes…

Pensez-vous qu’il soit opportun qu’Emmanuel Macron reçoive le nouveau président syrien, ancien combattant terroriste d’Al Qaïda ? La diplomatie et l’intérêt du peuple syrien nécessitent-ils cette visite d’Etat ?

Depuis 2011, la France a toujours soutenu la rébellion syrienne, quel que soit le groupe armé, fournissant des armes, de l’argent, etc. Donc il serait assez étonnant et même si j’ose dire schizophrène de ne plus vouloir, du jour au lendemain, parler avec eux et les recevoir. Cela fait plusieurs mois qu’on entend parler d’une possible visite diplomatique, je crois qu’Emmanuel Macron aurait même souhaité recevoir Ahmed al-Charaa plus tôt, s’il l’avait pu. Rappelons quand même qu’Ahmed al-Charaa figure toujours sur les listes noires de terroristes. Les Nations-Unies ont dû lever son interdiction de déplacement pour qu’il puisse se rendre en France !

Mais, encore une fois, les choses sont faites à l’envers… Avant de recevoir le président syrien par interim, peut-être aurait-il fallu établir de vraies relations diplomatiques avec lui. L’ambassade de France à Damas a certes été réouverte – au sens propre – mais aucun ambassadeur n’a été nommé. Pas même un chargé d’affaires ! La première chose, avant de l’inviter et de le recevoir, aurait été de nommer un ambassadeur et de reprendre les échanges diplomatiques, rompus depuis 2012.

Vous savez, nous avions regretté que la France ferme son ambassade à Damas en 2012, sous des prétextes moraux du type « nous ne parlons pas avec les dictateurs ». Alors, voir la France, treize ans plus tard, mettre de côté ces prétextes moraux pour adopter une vision plus réaliste, est pour le moins surprenant. Mais je crois que dans le monde diplomatique, il faut savoir parler avec tout le monde. Donc le retour de liens entre les deux pays est une bonne chose.

Après, si cette rencontre peut faciliter la levée des sanctions qui frappent la Syrie…

Vous êtes donc pour la levée des sanctions contre la Syrie ? 

Oui. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, nous sommes pour la levée des sanctions qui frappent la population. Et ce, depuis… qu’il y a des sanctions ! Quant aux sanctions qui frappent les dirigeants du régime, ce sont, évidemment, des moyens de pression essentiels en diplomatie.

Aujourd’hui, les sanctions internationales interdisent, par exemple, l’importation de médicaments, d’énergie. Elles interdisent toute reconstruction… Elles touchent avant tout le peuple syrien, les Syriens de la rue, qui, je viens de le dire, vivent, pour 90% d’entre eux sous le seuil de pauvreté.

Il faut donc faire la différence entre les deux types de sanctions, entre celles qui frappent les gouvernants et celles qui affaiblissent tout un peuple ! Sans la levée des sanctions qui touchent le peuple syrien, nous nous dirigeons vers une catastrophe humanitaire qui sera, inévitablement suivie d’une catastrophe migratoire.

La France, fille illégitime de la République

Extrait du discours d’Emmanuel Macron devant La Grande Loge de France :

 

Les enfants « légitimes » sont ceux dont les parents sont mariés. La naissance est qualifiée de « hors mariage » (anciennement qualifiée de « naturelle » ou encore « illégitime ») dans le cas contraire…

“Prions pour que Dieu accorde à l’Église le Pape qui saura le mieux réveiller les consciences”

Homélie du cardinal Re, doyen du collège cardinalice, prononcée lors de la Messe «Pro Eligendo Romano Pontifice», mercredi 7 mai au matin dans la basilique Saint-Pierre :

On lit dans les Actes des Apôtres qu’après l’Ascension du Christ au ciel, et dans l’attente de la Pentecôte, tous étaient assidus à la prière avec Marie, la Mère de Jésus (cf. Ac 1, 14).

C’est exactement ce que nous faisons nous aussi, peu avant le début du Conclave, sous le regard de la Vierge Marie placée à côté de l’autel, en cette Basilique qui s’élève sur la tombe de l’Apôtre Pierre.

Nous sentons que tout le peuple de Dieu est uni à nous, avec sa foi, son amour pour le Pape et son attente confiante.

Nous sommes ici pour invoquer l’aide de l’Esprit Saint, pour implorer sa lumière et sa force afin que soit élu le Pape dont l’Église et l’humanité ont besoin en ce tournant si difficile et si complexe de l’histoire.

Prier, en invoquant l’Esprit Saint, est la seule attitude juste qui convienne, alors que les Cardinaux électeurs se préparent à un acte de la plus haute responsabilité humaine et ecclésiale, et à un choix d’une importance exceptionnelle ; un acte humain pour lequel toute considération personnelle doit être abandonnée, en n’ayant que le Dieu de Jésus-Christ et le bien de l’Église et de l’humanité dans l’esprit et dans le cœur.

Dans l’Évangile qui a été proclamé, résonnent des paroles qui nous conduisent au cœur du message suprême, le testament de Jésus, remis à ses apôtres le soir de la Cèn au Cénacle : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). Afin de préciser ce « comme je vous ai aimés » et indiquer jusqu’où doit aller notre amour, Jésus ajoute : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13).

C’est le message d’amour que Jésus définit comme un “nouveau” commandement. Nouveau parce qu’il transforme en positif et élargit considérablement l’avertissement de l’Ancien Testament qui disait : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ».

L’amour que Jésus révèle ne connaît pas de limites et doit caractériser les pensées et l’action de tous ses disciples qui doivent toujours, dans leur comportement, manifester un amour authentique et s’engager à construire une nouvelle civilisation, celle que Paul VI a appelée “civilisation de l’amour”. L’amour est la seule force capable de changer le monde.

Jésus nous a donné l’exemple de cet amour au début de la dernière Cène par un geste surprenant : Il s’est abaissé au service des autres, lavant les pieds des apôtres, sans discrimination, n’excluant pas Judas qui allait le trahir.

Ce message de Jésus fait écho à ce que nous avons entendu dans la première lecture de la messe, où le Prophète Isaïe nous a rappelé que la qualité fondamentale des pasteurs est l’amour jusqu’au don total de soi.

Les textes liturgiques de cette célébration eucharistique nous invitent donc à l’amour fraternel, à l’aide mutuelle et à l’engagement en faveur de la communion ecclésiale et de la fraternité humaine universelle. Parmi les tâches de chaque successeur de Pierre, il y a celle de faire grandir la communion : communion de tous les chrétiens avec le Christ ; communion des évêques avec le Pape ; communion des évêques entre eux. Il ne s’agit pas d’une communion autoréférentielle mais tendue vers la communion entre les personnes, les peuples et les cultures, soucieuse que l’Église soit toujours “maison et école de communion”.

L’appel est fort à maintenir l’unité de l’Église dans la voie tracée par le Christ aux Apôtres. L’unité de l’Église est voulue par le Christ ; une unité qui ne signifie pas uniformité, mais une communion solide et profonde dans la diversité, à condition de rester dans la pleine fidélité à l’Évangile.

Chaque Pape continue d’incarner Pierre et sa mission et représente ainsi le Christ sur terre ; il est le roc sur lequel l’Église est édifiée (cf. Mt 16, 18).

L’élection du nouveau Pape n’est pas une simple succession de personnes, mais c’est toujours l’Apôtre Pierre qui revient.

Les Cardinaux électeurs exprimeront leur vote dans la Chapelle Sixtine où, comme le dit la Constitution apostolique Universi dominici gregis, « tout concourt à nourrir la conscience de la présence de Dieu, devant lequel chacun devra un jour se présenter pour être jugé ».

Dans le Triptyque romain, le Pape Jean-Paul II souhaitait que, au moment de la grande décision à travers le vote, l’image imposante de Jésus Juge rappelle à chacun la grandeur de la responsabilité de remettre les “clés suprêmes” (Dante) entre de bonnes mains.

Prions pour que l’Esprit Saint, qui nous a donné au cours des cent dernières années une série de Pontifes vraiment saints et grands, nous donne un nouveau Pape selon le cœur de Dieu, pour le bien de l’Église et de l’humanité.

Prions pour que Dieu accorde à l’Église le Pape qui saura le mieux réveiller les consciences de tous ainsi que les énergies morales et spirituelles dans la société actuelle, caractérisée par de grands progrès technologiques mais qui tend à oublier Dieu.

Le monde d’aujourd’hui attend beaucoup de l’Église pour la sauvegarde de ces valeurs fondamentales, humaines et spirituelles, sans lesquelles la coexistence humaine ne pourra s’améliorer ni porter du bien aux générations futures.

Que la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église, intervienne par sa maternelle intercession, afin que l’Esprit Saint éclaire l’esprit des Cardinaux électeurs et les rende unanimes dans l’élection du Pape dont notre temps a besoin.

Les pharmaciens bientôt forcés de préparer des poisons ?

Actuellement, un pharmacien qui préparerait ou délivrerait une substance létale en vue de son ingestion par une personne serait poursuivi pour complicité d’empoisonnement. Il encourrait trente ans de réclusion criminelle. Le fait que la personne soit consentante ou non à son empoisonnement ne change pas la lourdeur de la peine.

Pourtant la proposition de loi relative au droit l’aide à mourir, adoptée par la Commission des affaires sociales le 2 mai 2025, prévoit la réalisation et la délivrance des produits létaux par les pharmaciens officinaux et hospitaliers, excluant un droit à l’objection de conscience de leur part. C’est une injustice profonde, car les pharmaciens sont associés directement et de manière essentielle à l’acte létal.

Dans cette vidéo du Collectif Démocratie, Éthique et Solidarités, Agnès Certain, Pharmacien praticien hospitalier et Nicolas Bauer, docteur en droit analysent les enjeux de cette nouvelle obligation.

Une église profanée à Saint-Aygulf (Var)

L’église a été profanée dans la nuit du 4 au 5 mai. Un ou plusieurs individus ont forcé l’église et ont arraché le tabernacle contenant des hosties consacrées. Le tabernacle a été retrouvé vidé de son contenu le lendemain.

Aucun autre vol ni acte de vandalisme n’a été constaté. Le diocèse de Fréjus-Toulon a réagi :

Dans la nuit du 4 au 5 mai, l’église de Saint-Aygulf a été fracturée. Le tabernacle a été arraché avec les hosties consacrées qu’il contenait et a été retrouvé vide le lendemain. Il n’y a pas eu d’autre vol ou dégradation. Cet acte est pour les chrétiens le signe d’une volonté de profanation de ce qu’il y a de plus cher aux chrétiens catholiques, le pain consacré, qui est pour eux la présence réelle du Christ mort et ressuscité pour le salut du monde.

Ce sacrilège nécessite la célébration d’une messe de réparation avant d’y reprendre la prière régulière et la célébration des sacrements. Elle sera célébrée le vendredi 9 mai à 18h par Don Marc-Antoine Croizé-Pourcelet, vicaire épiscopal. Les fidèles sont invités à s’y rendre nombreux ou à s’y joindre par la prière.

Mgr Touvet redit sa grande émotion et sa profonde tristesse face à cette violence faite aux paroissiens de Saint-Aygulf, à tous les catholiques du Var et du monde. Il redit également sa foi en la victoire du Christ ressuscité.

Une enquête est en cours.

Les incidents graves sont plus élevés dans l’enseignement public que dans le privé sous contrat

Selon une enquête, les signalements d’incidents graves sont plus élevés dans le secteur public que dans le secteur privé sous contrat.

Ces incidents graves sont très majoritairement des atteintes aux personnes, notamment verbales et, dans une moindre mesure, des atteintes aux biens ou à la sécurité. Les élèves sont les principaux auteurs d’incidents graves, notamment dans le second degré. Les victimes sont plus souvent des personnels dans le premier degré et des élèves dans le second degré.

Au cours de l’année scolaire 2023-2024, 16 incidents graves pour 1 000 élèves ont été signalés dans les collèges et lycées et 5 incidents graves pour 1 000 élèves dans les écoles.

Lancement de Vigie Normes : l’outil citoyen qui montre l’inflation normative

VigieNormes.fr est le nouvel outil en ligne de Contribuables Associés pour comprendre et surveiller les normes françaises.

« Trop de lois tue la loi » disait Jacques Chirac. Une « maladie législative », selon Emmanuel Macron. La « boulimie normative de l’Etat » pour François Bayrou. Contribuables Associés a réalisé une première depuis la  Ve République : rendre transparent l’inflation normative mensuelle.

Avec l’outil VigieNormes.fr de Contribuables Associés, vous pouvez observer l’évolution du nombre de mots dans 19 des 77 codes qui régissent le droit français, sur la période de 2000 à 2025.

Depuis que François Bayrou est Premier ministre, le 13 décembre 2024, ce sont 335 385 mots qui ont été ajoutés dans le droit français, ce qui fait porter le total à 47 millions de mots aujourd’hui. Le droit Français compte 104 % de mots en plus depuis 2002.

L’objectif est d’apporter de la transparence aux citoyens sur les normes qui les concernent au quotidien. 3 exemples de l’évolution du nombre de mots entre 2000 et 2025 :

  • Code de la consommation : 64 479 mots en 2000 ; 250 007 mots en 2025, plus 287,73 %
  • Code du travail : 557 103 mots en 2000 ; 1 141 381 mots en 2025, plus 104,88 %
  • Code de l’éducation : 232 793 mots en 2007 ; 708 789 mots en 2025, plus 204,47 %

Les données sont mises à jour tous les mois. Pour comprendre l’inflation normative, consultez VigieNormes.fr de Contribuables Associés.

École à la maison interdite en France: L’ECLJ saisit l’ONU

De l’ECLJ :

L’école à la maison, qui fut toujours une liberté en France, nécessite désormais une autorisation préalable très difficile à obtenir, à la suite de l’adoption d’une loi en 2021. L’ECLJ a saisi un Comité de l’ONU pour qu’il rappelle à la France que les parents sont les premiers responsables de l’éducation et de l’instruction de leurs enfants.

École à la maison en France : bref état des lieux

Cette année en France, l’école à la maison, également appelée instruction en famille (IEF) est toujours pratiquée pour plus de 30.000 enfants. Au lieu de scolariser les enfants dans un établissement public ou privé, l’IEF consiste à instruire les enfants à la maison, très généralement par l’un des parents et plus rarement par les deux ou un tuteur.

Alors que cette pratique de l’école à la maison était encore en France jusqu’à il y a peu, une liberté fondamentale, la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République voulue par Emmanuel Macron a drastiquement restreint les possibilités de poursuivre ce mode d’instruction. Cette loi impose la scolarisation dans une établissement, public ou privé, et ne permet qu’il soit dispensé en famille que par dérogation. Une dérogation qu’il faut demander et obtenir chaque année de l’Éducation nationale. C’est là tout le nœud des difficultés pour tous les parents pratiquant l’instruction en famille : justifier d’un des quatre motifs limitativement énumérés par la loi pour obtenir le droit de faire l’école à la maison. En trois ans d’application, cette loi a déjà démontré son impact délétère : le nombre d’enfants en IEF a été divisé par deux.

Une affaire emblématique

C’est de cette situation grave que l’ECLJ vient de saisir le Comité des droits économiques, sociaux et culturels. Dans une requête individuelle déposée vendredi 11 avril 2025, l’ECLJ représente les parents d’une jeune fille de 3 ans à l’époque des faits, Noémie*, qui a été empêchée de bénéficier de l’instruction en famille avec sa grande sœur, sans qu’aucune justification ne soit donnée aux parents.

Les parents faisaient pourtant depuis plusieurs années l’école à la maison et avaient été plusieurs fois positivement contrôlés par les inspecteurs de l’académie. Soucieux de la baisse du niveau dans les écoles publiques et souhaitant passer plus de temps avec leur (très) jeune Noémie, ils firent une demande auprès de l’académie, conformément à la loi.

Leur parcours judiciaire est tout simplement ubuesque, comme pour beaucoup d’autres familles. Ils ont d’abord reçu une réponse négative de l’Académie puis une deuxième réponse négative de la Commission+ de l’Académie, suite à un recours administratif préalable. Ils ont ensuite saisi le juge administratif qui leur a donné raison, et a autorisé l’instruction en famille de leur fille. Cependant, l’Éducation nationale fit appel, et alors que l’année scolaire se terminait, la Cour administrative d’appel annula la décision du premier juge, et confirma le refus d’autoriser Noémie de bénéficier de l’instruction en famille.

Sauf que, entre le mois de mars et de mai, les parents avaient refait une demande d’autorisation pour faire l’école à la maison avec Noémie l’année suivante. Et alors même que la Cour administrative d’appel était saisie par l’Éducation nationale, celle-ci autorisa Noémie à faire l’école à la maison pour l’année suivante. Cela n’a aucun sens. Cette affaire est la preuve même que les refus ou autorisations donnés par l’Éducation nationale ont un caractère arbitraire et imprévisible. De nombreuses familles l’ont vécu : de manière incompréhensible, certaines obtiennent l’autorisation une année, mais pas l’année suivante, sans qu’il n’y ait de justification claire de l’administration publique.

Requête individuelle auprès du Comité des droits économiques, sociaux et culturels

C’est un des éléments que nous dénonçons dans la requête que nous avons déposée auprès du Comité des Nations unies. Noémie a fait l’objet d’une décision arbitraire et imprévisible. Elle a également subi une discrimination intrafamiliale, puisque sa grande sœur elle, a eu l’autorisation de faire l’école à la maison, alors qu’elles sont toutes deux dans des situations similaires.

Surtout, cette restriction du droit à l’instruction en famille est par nature contraire au droit international et il appartient à ce Comité d’avoir le courage de le rappeler. En effet, l’article 10 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels stipule clairement que :

« Une protection et une assistance aussi larges que possible doivent être accordées à la famille, qui est l’élément naturel et fondamental de la société, en particulier pour sa formation et aussi longtemps qu’elle a la responsabilité de l’entretien et de l’éducation d’enfants à charge. »

C’est bien la famille qui a la responsabilité de l’éducation des enfants qui en sont membres. Si ils scolarisent leurs enfants dans des établissements publics, les parents choisissent volontairement de déléguer à l’État leur compétence en la matière. Or, le système légal français actuel prive indûment les parents de cette responsabilité. Ce sont des fonctionnaires, qui ne connaissent pas Noémie ni les autres enfants, qui jugent sur dossier de l’intérêt de l’enfant d’être instruit en famille ou non, et qui impose leur choix aux parents, sans se justifier.

De plus l’article, l’article 13 de ce même Pacte stipule que :

« Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux, de choisir pour leurs enfants des établissements autres que ceux des pouvoirs publics […] et de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants, conformément à leurs propres convictions. »

Le nouveau régime d’autorisation, qui impose aux parents de se justifier de leur choix ne respecte pas, par définition, « la liberté des parents ».

En outre, les parents ont certes le choix de l’établissement scolaire pour leurs enfants et ne peuvent pas être obligés d’inscrire leurs enfants dans un établissement public, mais les établissements privés étant moins répandus et parfois très chers, l’école à la maison est parfois la seule alternative pour les parents « de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants, conformément à leurs propres convictions. » Par conséquent, si le droit de faire l’école à la maison n’est pas garanti, les parents sont de fait forcés de mettre leurs enfants dans des établissements publics dont l’enseignement n’est pas nécessairement conforme à leurs convictions.

C’est en substance ce que défend l’ECLJ dans sa requête individuelle pour Noémie. Nous demandons au Comité de condamner la France pour l’atteinte à la liberté des parents et au droit à l’éducation de Noémie qui est certainement mieux garanti par ses parents que par l’école publique française.

Reste qu’une décision rapide de ce Comité contre la France sera difficile à obtenir, car il est saisi de nombreuses demandes. C’est avant tout aux députés et sénateurs d’agir pour garantir les droits parentaux et nous espérons que l’exemple de cette requête y contribuera. À cette fin, l’ECLJ invite les parents ayant été déboutés par les juridictions nationales et souhaitant agir auprès de cette instance onusienne, à nous contacter.

« Donner la mort n’est pas un soin »

Voici la lettre du collectif “Notre humanité en péril” aux parlementaires sur la “loi fin de vie” :

« Donner la mort n’est pas un soin » : la formule résume l’opposition à l’euthanasie et au suicide assisté manifestée par de très nombreux médecins, soignants, juristes, psychiatres et acteurs des politiques de prévention du suicide, ainsi que par beaucoup d’associations au service des plus vulnérables, dont récemment le Collectif Démocratie, Ethique et Solidarités, qui analyse lumineusement la lettre et l’esprit du projet de loi.

Ce texte que vous allez voter, ou non, implique directement le corps médical. Mais il affecte aussi tout le corps social, et chaque personne qu’elle en ait conscience ou non, en imposant une vision fragmentaire, purement rationaliste et pragmatique, de la condition humaine. Est-ce bien au législateur de choisir à notre place la forme de notre existence ?

« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours », dit un psaume qui consonne avec la profonde expérience humaine des soignants et des proches penchés sur un corps souffrant, un cœur qui défaille. « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours », car nous l’ignorons. Nous ne savons pas lire les destins humains. Nous ne voyons pas l’invisible sous le visible. Nous ne savons pas ce qui s’accomplit dans le cœur profond à l’heure où vient pour chacun, non la finitude commune, mais sa propre mort, « la mort née de sa propre vie » (Rilke).

C’est sur ce fond d’ignorance et de mystère que va s’inscrire votre décision. Sans doute, les progrès de la médecine et l’état de la société rendent nécessaire ce débat politique. Mais la question ne peut se réduire à des calculs, à des statistiques, à des opinions, à des intérêts, quand on met à l’ordre du jour l’effacement volontaire du visage humain.

Parce qu’ils allient la technicité professionnelle et la relation sensible, la présence attentive, les médecins et soignants sont aux avant-postes, et les porte-parole de notre humanité. Lorsqu’ils refusent d’administrer la mort – d’en faire un dossier administratif – ils marquent les limites du pouvoir technique. Ils donnent la profondeur de champ existentielle, irréductible à tout protocole. Qu’est-ce qu’un texte de loi, face au texte vivant de l’univers que la sagesse interroge depuis toujours, que la science écoute dans les lointains de l’astrophysique ou dans le langage codé de la génétique ? « Avez-vous une seule fois, depuis que vous êtes nés, commandé au matin de se lever, à la nuit de se faire ? Connaissez-vous le séjour de la lumière, et le lieu où l’obscurité a sa demeure ? ». Un vote électronique permet-il d’ouvrir ou de fermer les portes de la vie et de la mort ?

En se rapprochant du visage humain, on pourrait poursuivre : avez-vous compris tous les paradoxes de la vie ? Avez-vous vu naître un sourire dans la douleur, sous la caresse d’une main amie ? Avez-vous senti l’amour se diffuser à travers la présence d’une personne handicapée ? Vous êtes-vous étonnés, devant une peinture ou un poème, de la beauté surgie au cœur de la détresse psychique ?

Les soignants, qui ont partie liée avec l’intimité des êtres, témoignent des complexes nuances d’une relation chaque fois unique et jamais anonyme.

« La loi ne peut être que générale » a écrit un médecin spécialiste des soins palliatifs, alors que l’alliance qui lie patient et soignant est « recherche attentive du singulier ». C’est « l’alliance entre une confiance accordée et une promesse donnée de ne pas abandonner ». Confiance et promesse qui engagent les soignants dans une extrême responsabilité, lourde d’angoisse, de doute, de remords.

Et ne serait-il pas juste que ceux qui tiennent ainsi fraternellement la main des mourants, sentent que la leur est tenue par nous tous avec la même fraternité ? Que leur engagement est soutenu par celui de la société à « ne pas abandonner » – ni ceux qui faiblissent, ni ceux qui les entourent.

Quelques-uns revendiquent la liberté d’en finir, qui leur appartient en effet. Mais l’inscrire dans la loi suppose l’abolition de la liberté de tous les professionnels contraints de procurer une « aide active à mourir » au mépris de leur vocation de soigner, c’est-à-dire de nourrir la relation qui est au principe de la vie.

Ce conflit très net contient un autre conflit, moins apparent mais non moins fondamental. Car une telle loi cautionne et « officialise » l’anthropologie qui la sous-tend. Or il s’agit d’une réorientation majeure. Le refus des soignants nous rappelle que « nul homme n’est une île », que, de la naissance à la mort, il dépend des autres et influe sur eux, propageant et recevant des ondes bénéfiques ou mortifères bien au-delà de chacun. Les tenants de la loi imposent la conception d’une vie comme isolée, autarcique, sans conséquences.

Ceux qui veulent « éteindre la lumière », en commandant à d’autres de manier l’interrupteur, indiquent par cette métaphore leur rapport à l’existence : la lumière électrique d’une chambre individuelle, contrôlée à la demande. Là encore, cette liberté leur appartient. Mais l’inscrire dans la loi, c’est couper à leurs seules mesures l’indivisible tissu d’interdépendances, physiques, spirituelles, du monde vivant. Et léser gravement l’humanité tout entière dans ce qu’elle a de plus profond et de plus doux.

Il faut savoir gré aux soignants de représenter pour nous tous le visage humain, l’attention à son mystère et à sa fragilité. La guerre et le crime le détruisent sans cesse. Faut-il y ajouter la loi ?

Recevez, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

Collectif Notre humanité en péril !

Mgr Eric de Moulins-Beaufort répond à Emmanuel Macron sur l’euthanasie

Elisabeth Borne ne sait pas que c’est en France que les enseignants sont égorgés

Lundi 5 mai, le ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a ouvert la conférence Choose Europe for science, destinée à valoriser l’Europe comme terre d’accueil pour les chercheurs étrangers, particulièrement menacés aux États-Unis par les politiques de l’administration Trump.

“La France et l’Europe doivent ouvrir leurs portes aux chercheurs menacés”, a assuré la ministre de l’Éducation nationale.

Qu’en pensent les familles de Samuel Paty et de Dominique Bernard ?

Chine : Il sera difficile d’inverser la baisse de la fécondité

Analyse parue dans Conflits :

Au cours de la décennie qui a suivi l’abandon de la tristement célèbre politique de l’enfant unique, le nombre de naissances annuelles a chuté de 40 % et le nombre de nouveaux mariages a été divisé par deux. Cette tendance désastreuse a entraîné une refonte substantielle de la politique, le gouvernement approuvant désormais l’augmentation des subventions et des programmes sociaux visant à réduire les coûts supportés par les familles avec de jeunes enfants.

Ces changements promis seront certainement bien accueillis par de nombreux Chinois et pourraient bien rendre la création d’une famille plus attrayante. Pourtant, ce qui fait baisser les taux de fécondité en Chine aujourd’hui n’est plus la politique gouvernementale, mais le même ensemble de changements sociaux et économiques qui conduisent à des mariages plus tardifs et à moins d’enfants dans le monde. Il sera difficile, même avec les meilleures subventions, d’inverser la baisse de la fécondité.

[…] Il est vrai que, selon le Bureau national des statistiques, le nombre de nouvelles naissances a augmenté de 6 % en 2024 pour atteindre 9,54 millions, la première augmentation des naissances depuis 2016. Mais ce chiffre n’est pas le signe d’une réelle amélioration de la tendance sous-jacente de la fécondité, mais simplement le reflet d’une vague de nouveaux mariages en 2023. C’est à ce moment-là que de nombreux couples qui avaient reporté la formalisation de leur mariage pendant la pandémie se sont finalement mariés, ce qui a entraîné une hausse annuelle ponctuelle. Compte tenu des normes sociales fortes en Chine qui poussent à reporter les naissances jusqu’au mariage, cette hausse du nombre de mariages a ensuite été suivie d’une hausse du nombre de naissances.

Mais étant donné que les mariages enregistrés ont de nouveau diminué pour atteindre un nouveau creux de 6,1 millions en 2024, le rebond des nouvelles naissances sera probablement de courte durée, et les naissances devraient très probablement reculer en 2025. En fait, la tendance des mariages pourrait être l’indicateur le plus important de la dynamique sous-jacente du déclin de la fécondité en Chine. […]

Les politiques gouvernementales en cours d’élaboration visent davantage les facteurs qui empêchent les couples déjà mariés d’avoir des enfants, plutôt que les facteurs qui poussent les gens à retarder ou à éviter le mariage. Si le gouvernement consacre beaucoup plus de ressources fiscales à l’expansion des services de garde d’enfants, à l’éducation de la petite enfance et au soutien financier aux familles, cela pourrait améliorer la vie de nombreux parents et inciter davantage de familles à avoir plus d’enfants. Mais il est moins évident que ces politiques contribueraient à inverser la tendance à long terme vers un âge plus avancé au mariage et des taux de nuptialité plus faibles, qui fait baisser la fécondité globale (se marier plus tard signifie que les femmes ont moins d’années de fertilité restantes et plus de risques d’infertilité).

Dans le meilleur des cas, en réduisant certains des sacrifices économiques associés à la parentalité, les politiques de fécondité pourraient rendre la formation d’une famille plus attrayante à la marge, ce qui contribuerait à augmenter le taux de mariage. Mais les forces économiques et sociales plus larges qui encouragent les femmes et les hommes à investir plus de temps dans leur carrière avant de fonder une famille seront plus difficiles à faire évoluer.

Le recrutement de la prochaine promotion de l’Institut CAP Sud Méditerranée est lancé

Fondé en septembre 2019, le Centre Anthropologique de Provence (CAP Sud Méditerranée) accueille les jeunes entre 18 et 25 ans qui souhaitent effectuer une année de césure après le bac, la licence ou le master afin de se former aux humanités classiques et à l’anthropologie chrétienne, discerner sur leur avenir professionnel et vocationnel, et évangéliser aux côtés des Missionnaires de la Miséricorde dans le cadre de la paroisse saint François de Paule de Toulon.

Le CAP est une école d’éducation intégrale qui vise à faire grandir les étudiants sur les plans intellectuel, humain et spirituel :

-Ils reçoivent une formation diplômante à raison de 15 heures de cours par semaine en philosophie, anthropologie, bioéthique, histoire de la philosophie, histoire de l’Église, histoire de France, sciences politiques, littérature, théologie des religions, islamologie, géopolitique, histoire de l’art et histoire de la musique ;

-Ils partagent une colocation étudiante dans le centre-ville de Toulon, fondée sur le respect d’une charte de vie prévoyant prière, vie commune et activités culturelles ;

-Ils sont investis dans la vie missionnaire aux côtés de la communauté des Missionnaires de la Miséricorde et de la paroisse saint François de Paule, située en centre-ville de Toulon. Ils s’investissent au sein des principales activités missionnaires de la paroisse : scoutisme, patronage, chorale, groupe de prière, catéchisme, maraudes et accueil paroissial. Ils sont également invités à participer une fois par mois aux évangélisations de rue organisées dans le cadre paroissial.

Le CAP est enfin une année de discernement personnel et professionnel sur le modèle d’une école de vie. Les étudiants peuvent être accompagnés par un coaching individualisé pour apprendre à connaître leurs talents et mieux s’orienter dans la vie professionnelle. Ils peuvent également être accompagnés spirituellement pour discerner un éventuel appel de Dieu dans le cadre d’une vocation religieuse. Le coût total de la scolarité, incluant le logement et les frais de scolarité, est de 3 000 €.

À côté de l’engagement au CAP dans le cadre d’une école de vie incluant une colocation étudiante, s’ajoutent des auditeurs libres qui suivent les cours donnés au CAP, soit dans le cadre de la formation initiale avec délivrance d’un diplôme, soit à la carte en fonction des matières sélectionnées, et qui exercent, en parallèle, une activité professionnelle ou suivent un autre cursus étudiant délivrant un diplôme d’État. Le coût de cette formule, qui n’inclut pas le logement, s’élève à 1 500 €, les cours du CAP occupant l’équivalent d’un mi-temps.

Depuis sa fondation en 2019, le CAP a accueilli plus de 90 étudiants, les promotions sont à taille humaine (environ 20 étudiants). La formation du CAP donne une solide culture générale et permet d’appréhender le monde d’aujourd’hui en tant que chrétien et en tant que citoyen.

Les inscriptions ne sont pas encore closes pour l’année 2025-2026 ; pour candidater, envoyez CV et lettre de motivation à [email protected].

Plus informations sur le site du CAP ou en vidéo.

Mission conclave : prier pour un cardinal

Mission conclave est portée par l’association Lights in the Dark, qui s’inscrit dans la continuité d’un certain Carlo Acutis :

Lancée peu après le retour à Dieu du pape François, l’initiative Mission conclave rassemble 26.000 participants qui ont reçu chacun le nom d’un cardinal-électeur.

Le but est de prier non pas pour qu’il soit élu pape, mais pour qu’il soit inspiré pendant le conclave à faire la volonté de Dieu.

Sur la plateforme, une rubrique dédiée répond au nombreuses questions sur le conclave.

Mission conclave est portée par l’association Lights in the Dark, qui s’inscrit dans la continuité d’un certain Carlo Acutis.

RN et euthanasie : Jean-Philippe Tanguy s’oppose à Jordan Bardella

Tandis que Jordan Bardella, président du parti, s’est publiquement opposé à la loi sur l’euthanasie, le député Jean-Philippe Tanguy, invité sur Europe 1/CNews a affirmé être favorable à l’euthanasie :

 

Vols à la basilique de Nantes, un homme arrêté

La police a placé dimanche en garde à vue un individu de 36 ans suspecté d’être l’auteur du vol de mobilier liturgique signalé le 2 avril à la basilique Saint-Nicolas, dans le centre-ville de Nantes.

Identifié par les caméras de vidéosurveillance, le trentenaire «très bien connu des services de police» portait autour du cou l’un des deux objets de dévotion dérobés.

La paroisse Notre-Dame de Nantes s’est émue du vol de la lampe du tabernacle.

La légalisation de l’euthanasie, une loi maçonnique

Comme l’a rappelé hier Emmanuel Macron, dans un discours devant la Grande Loge de France :

 

Fidèle à l’idéologie révolutionnaire, il affirme que la France est la fille de la République (et non plus de l’Eglise) :

Sur CNews, Pascal Praud évoque une organisation clandestine :

Aide à mourir: la loi décryptée avec G. Puppinck

Le vendredi 2 mai, les députés de la Commission sociale de l’Assemblée nationale ont terminé l’examen de la proposition de la loi d’Olivier Falorni qui légaliserait le suicide assisté.

Dans cet entretien du mois, Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, fait le point sur ce que contient réellement cette proposition de loi : ce qu’elle prévoit comme procédure, ce qu’elle interdit et permet à ce stade, si elle prévoit une objection de conscience pour tous, etc.

Il évoque également l’initiative de l’ECLJ de saisir plusieurs organes de l’ONU pour qu’ils rappellent que l’euthanasie est fondamentalement contraire aux droits de l’homme. Chapitres:

  • 00:00 Teaser
  • 00:54 L’ONU saisie sur l’euthanasie
  • 05:01 Euthanasie: un mot mal connoté ?
  • 09:37 Une loi par et pour l’ADMD?
  • 13:24 Le délit d’entrave à l’aide à mourir
  • 17:00 Les conditions d’accès à l’aide à mourir
  • 24:24 Les pharmaciens
  • 27:28 Une clause de conscience spécifique
  • 29:12 Qu’en dit la CEDH?
  • 35:49 Le nouveau président de la CEDH.

Parrainer un enfant chrétien du sud Liban avec Chrétienté solidarité

Communiqué de Chrétienté Solidarité :

Yann Baly était hier aux confins du Liban, non loin de la frontière avec Israël, à Marjeyoun et Kawkaba pour apporter les 50 parrainages scolaires que Chrétienté-Solidarité a d’ores et déjà mis en place auprès des familles chrétiennes touchées par la guerre au sud-Liban. Aux côtés de l’ONG libanaise Nawraj, en lien avec les sœurs des Saints Cœurs et la municipalité de Kawkaba (dirigée par son très efficace maire Élie Abou Nakoul), Chrétienté-Solidarité entend faire monter en puissance cette œuvre dans les prochains mois.

Pour parrainer un enfant chrétien du sud Liban et devenir ainsi un ambassadeur de la France fidèle à la promesse de Saint Louis :  https://chretientesolidarite.fr/parrainage/

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