Jeunes, aspirez à de grandes choses !
L’abbé Lelièvre a rassemblé dans un livre plusieurs textes prononcés par le pape Léon XIV, lors du Jubilé des jeunes, au cours de l’été 2025. L’abbé présente ces quelques textes, auxquels il a ajouté une méditation et un discours du nouveau pape prononcés devant des séminaristes, ainsi que son homélie de la messe de l’Assomption. Il rappelle qu’au terme de la veillée de prière avec les jeunes, Léon XIV est resté 40mn à genoux devant le Saint-Sacrement, donnant ainsi l’exemple à la jeunesse à qui il a demandé d’aspirer à de grandes choses.
Pour qu’Il règne sur nos institutions
Charles de Meyer, assistant parlementaire depuis de nombreuses années, partage son expérience dans le milieu de la politique, et pourquoi de nombreux catholiques devraient oser y aller, afin de christianiser nos institutions, fut-ce par petites victoires :
Cambriolage de l’orgue de l’église de Domloup, au sud de Rennes
Dans la journée du samedi 8 novembre, l’orgue de l’église Saint-Loup, à Domloup (Ille-et-Vilaine) a été amputé de nombreux tuyaux, rendant son usage impossible. Sur les neuf jeux, environ cinq ont disparu.
L’orgue est installé depuis juin 1980 et des travaux d’agrandissement devaient débuter mi-novembre…
Semaine de lutte contre le communisme, une commémoration solennelle des ravages causés par l’une des idéologies les plus destructrices de l’histoire
Du 2 au 8 novembre, les Etats-Unis rendaient hommage aux millions de victime des régimes communistes, avec la semaine de l’anticommunisme. Communiqué de Donald Trump :
Cette semaine, notre nation observe la Semaine de lutte contre le communisme, une commémoration solennelle des ravages causés par l’une des idéologies les plus destructrices de l’histoire. À travers les continents et les générations, le communisme a semé la désolation parmi les nations et les âmes. Plus de 100 millions de vies ont été fauchées par des régimes qui cherchaient à éradiquer la foi, à supprimer la liberté et à détruire la prospérité acquise par le labeur, bafouant ainsi les droits et la dignité inaliénables des opprimés. En honorant leur mémoire, nous renouvelons notre engagement national à lutter fermement contre le communisme, à défendre la liberté et la dignité humaine, et à affirmer une fois encore qu’aucun système de gouvernement ne saurait se substituer à la volonté et à la conscience d’un peuple libre.
Depuis plus d’un siècle, le communisme n’a apporté que ruine. Partout où il s’étend, il étouffe la dissidence, punit les convictions et exige que des générations se soumettent à l’État au lieu de défendre la liberté. Son histoire est faite de sang et de souffrance, un sombre rappel que le communisme n’est rien d’autre qu’un synonyme de servitude.
Au cours des 34 années écoulées depuis la fin de la Guerre froide, le monde a été témoin du triomphe de la démocratie et de la persistance de la tyrannie sous de nouvelles formes. De nouvelles voix répètent aujourd’hui de vieux mensonges, les dissimulant sous le voile de la « justice sociale » et du « socialisme démocratique », mais leur message demeure inchangé : renoncez à votre liberté, placez votre confiance dans le pouvoir de l’État et troquez la promesse de prospérité contre le confort illusoire du contrôle. L’Amérique rejette cette doctrine pernicieuse. Nous restons une nation fondée sur la vérité éternelle que la liberté et l’égalité des chances sont des droits inaliénables de chaque être humain, et qu’aucune idéologie, qu’elle soit étrangère ou intérieure, ne peut les anéantir.
En cette Semaine anticommuniste, nous restons unis pour défendre les valeurs qui nous définissent en tant que peuple libre. Nous honorons les victimes de l’oppression en perpétuant leur combat et en veillant à ce que le communisme et tout système qui nie les droits à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur soient relégués, une fois pour toutes, aux oubliettes de l’histoire.
PAR CONSÉQUENT, MOI, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d’Amérique, en vertu de l’autorité qui me est conférée par la Constitution et les lois des États-Unis, proclame la semaine du 2 au 8 novembre 2025 comme la Semaine anticommuniste.
EN FOI DE QUOI, j’ai apposé ma signature ce septième jour de novembre de l’an de grâce deux mille vingt-cinq, et de l’indépendance des États-Unis d’Amérique le deux cent cinquanteième.
Vandalisme contre l’église du Sacré-Coeur à Lourdes
L’église paroissiale du Sacré-Cœur à Lourdes a été victime d’actes de vandalisme. La porte principale de l’édifice a été recouverte de graffitis. Une enquête a été ouverte et confiée aux services de la police nationale.
Érigée entre 1875 et 1903, la paroisse du Sacré-Cœur de Lourdes compte parmi les principaux lieux de culte de la ville en dehors du sanctuaire. Son architecture néogothique se remarque par une flèche élancée de 65 mètres et par sa façade en pierre claire qui domine le centre-ville. Conçue pour accueillir le flot de pèlerins venus après les apparitions de 1858, elle continue de jouer un rôle central dans la vie religieuse de la cité de sainte Bernadette et reste un point de repère spirituel pour ses habitants.
Fin août, son nouveau parvis avait été inauguré.
À la recherche du Bonheur – La vie des Chanoinesses de la Mère de Dieu
À l’occasion des 25 ans de la reconnaissance canonique par Rome de la communauté canoniale (8 décembre 2000), les Chanoinesses de la Mère de Dieu ont réalisé un film présentant leur vie.
La vie religieuse est un mystère : la consécration de à Dieu, totale et définitive, la vie de prière, la vie fraternelle en communauté, l’annonce de l’Evangile…
Découvrez-en quelques pépites par cette bande-annonce.
Au monastère (exclusivement), le film sera proposé aux groupes et aux hôtes de passage qui le souhaitent.
► Avant-première du film ” À la recherche du Bonheur – La vie des Chanoinesses de la Mère de Dieu ” le 6 décembre 2025 à 16h au monastère d’Azille, suivie d’un moment convivial, puis des Vêpres chantées en grégorien.
Le Québec veut favoriser l’euthanasie en limitant le recours aux soins palliatifs
Logique économique…
La Commission québécoise sur les soins de fin de vie a publié son rapport annuel d’activités pour l’année 2024-2025. Avec une nouvelle augmentation de 9% par rapport à la période précédente, les euthanasies représentent désormais 7,9% des décès constatés au Québec.
Et une nouvelle loi risque de compromettre un peu plus l’accès aux soins palliatifs.
Au Québec, les médecins en soins palliatifs s’opposent vivement à la nouvelle « Loi visant principalement à instaurer la responsabilité collective et l’imputabilité des médecins quant à l’amélioration des accès aux services médicaux ». Le volet sur la rémunération des médecins en particulier laisse craindre une fragilisation accrue des patients en fin de vie. Ces inquiétudes surviennent dans un contexte déjà critique. Le 30 octobre, la Commission sur les soins de fin de vie a rendu public son rapport annuel d’activités pour l’année 2024-2025. Elle y révèle, une fois encore, un manque de données sur l’accès aux soins palliatifs dans une province qui bat des records mondiaux de recours à l’euthanasie.
Le projet de loi 106 déposé en mai 2025 par le ministre de la Santé Christian Dubé a notamment pour objectif d’atteindre le chiffre de 16,5 millions de rendez-vous disponibles par an et réduire la durée d’attente avant une opération de chirurgie. Pour cela, il entend réformer du mode de rémunération des médecins, en exigeant que 15% de leur rémunération soient liés à des « objectifs de performance ». Ce nouveau mode de rémunération entrera en vigueur le 1er avril 2026. Après des négociations infructueuses avec l’opposition et les représentants des syndicats de médecins, le texte est devenu une « loi spéciale » adoptée « sous bâillon » le 25 octobre 2025. Le gouvernement a eu recours à une procédure parlementaire d’exception pour limiter le temps de débat et forcer une adoption rapide du texte.
En effet, l’opposition est virulente : selon la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), les insuffisances dans l’accès aux soins sont à imputer à un manque de moyens matériels. Il est injuste que la loi impose aux médecins de travailler davantage sans allouer de ressources supplémentaires aux hôpitaux. Le Dr Nacim Kerouch, médecin de famille dans un quartier populaire de Montréal, détaille les conséquences de cette nouvelle loi sur sa pratique : il ne passera en moyenne que 10 minutes avec chaque patient, au lieu de 30 minutes comme c’est le cas jusqu’à présent.
La nouvelle loi inquiète tout particulièrement le Dr Mathieu Létourneau, qui a orienté sa pratique vers les soins palliatifs à domicile.
« On ne pourra plus avoir une pratique où il y a de l’humanité, le temps de bien faire les choses ». « Mourir dans la dignité, ça ne se fait pas avec un médecin qui fait ça à toute vitesse ».
Une partie de sa pratique est dédiée à « une quarantaine de patients fragiles et souvent confinés à leur domicile pour cause de maladie ou de mobilité réduite ». Un suivi régulier et attentif de ces personnes exige du temps.
Le médecin explique que la réforme sur la rémunération des médecins l’oblige à renoncer à la pratique des soins palliatifs.
Source : Gènéthique
Une « dissociation totale entre acte sexuel et la question reproductive »
L’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a initié des auditions en vue de la révision de la loi de bioéthique. Des auditions tenues jusqu’ici à huis clos. Mais le travail est également mené au sein d’une autre instance : la mission d’information sur les causes et conséquences de la baisse de la natalité en France présidée par Constance de Pélichy, députée LIOT du Loiret. Son rapporteur est le député Horizons & indépendants, Jérémie Patrier-Leitus.
Le 6 novembre, la mission auditionnait, entre autres, le Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF), les Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (CECOS) et le collectif BAMP.
Alors que le taux d’accouchement après une fécondation in vitro était de 5,6% pour les femmes entre 40 et 42 ans en 2023, la présidente de la Fédération française des CECOS, le Pr Catherine Metzler-Guillemain pointe un « décalage trop important entre les attentes sociétales et le médical ». « Les femmes pensent malheureusement souvent que le droit doit supplanter le médical », déplore-t-elle.
Les professionnels appellent à supprimer des textes règlementaires l’âge limite instauré par le législateur, « en désaccord avec les professionnels ». Une limite qui entretient l’idée qu’« on peut tout faire car c’est la loi », sans considération quant aux données médicales. « Je pense qu’au fur et à mesure des révisions de la loi de bioéthique, le droit supplante l’autonomie de la décision médicale », regrette le Pr Nathalie Rives lors des auditions des CECOS.
« Non, la PMA elle n’est pas pour toutes. Il y a des éléments médicaux », tranche le professeur.
La position du CNGOF est quelque peu différente : le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, sa présidente d’honneur indique à ce sujet être membre de l’ANDDE (cf. L’ANDDE : une association militante qui veut peser sur la prochaine loi de bioéthique). Il faut « réorganiser le don de sperme en France » déclare-t-elle pudiquement. « Il y a vraiment quelque chose à faire pour l’accès à l’AMP. »
Sur la question de l’autoconservation des gamètes pour des « raisons sociétales », on parle de préservation de la fertilité mais « on ne sait pas préserver la fertilité, on sait conserver des ovocytes », soulignent les CECOS.
Le Dr Joëlle Belaïsch-Allart insiste sur la question des délais. 44 centres étaient autorisés par l’Agence de la biomédecine en 2024. Pour la présidente d’honneur du CNGOF, « il faut autoriser tous les centres, privés ou publics ». Non, « il ne faut pas seulement autoriser, il faut obliger », va-t-elle jusqu’à recommander, l’activité n’étant pas « passionnante ».
Avec la « PMA pour toutes », on a laissé l’homme de côté, constate le professeur Rives. La conservation des gamètes avant une vasectomie a été multipliée par 10 en 10 ans. Des données qui amènent Constance de Pélichy à faire le constat d’une « dissociation totale entre acte sexuel et la question reproductive ».
La fédération des CECOS indique être favorable à la technique de la ROPA, qui consiste à recourir aux ovocytes d’une femme pour fabriquer des embryons qui seront implantés dans l’utérus de sa conjointe, quand il existe une indication médicale comme « une insuffisance ovarienne qui est diagnostiquée chez la personne qui veut être enceinte ».
La présidente de la mission d’information souligne que « nous sommes le pays qui prenons le plus en charge les procédures de PMA ». Quel devrait être le niveau de prise en charge par la société ?, questionne-t-elle, rejoignant une demande des CECOS.
« Nous sollicitons une évaluation médico-économique des pratiques d’assistance médicale à la procréation avec une analyse du rapport entre l’investissement et le retour pour les patients et la société notamment concernant l’application des demandes sociétales aussi bien en AMP avec don gamètes ou d’embryon qu’en préservation de la fertilité », indique en effet la présidente de la Fédération française des CECOS. Elle s’interroge : « Est-ce que tout le monde a droit à l’enfant ? Je ne suis pas sure de pouvoir répondre à cette question. »
Le problème n’est-il pas simplement là ? L’enfant considéré comme un droit, la seule question qui resterait étant comment permettre à chacun de le conquérir.
Source : Gènéthique
Persécution de Jean-Eudes Gannat : effet Streisand garanti
Lu dans Les 4 Vérités :
Le jeune militant Jean-Eudes Gannat vient de subir une mésaventure judiciaire tristement révélatrice de la situation de la liberté d’expression dans notre pays. Résidant dans une petite commune du Maine-et-Loire, il a filmé et diffusé sur Tik Tok des réfugiés afghans « zonant » autour d’un centre commercial. Dans les heures qui ont suivi, il a été placé en garde à vue (pendant 48 heures !), poursuivi pour incitation à la haine raciale (avec pression sur sa famille) et placé sous contrôle judiciaire.
Mais, comme souvent dans ce genre de situation, nous avons assisté à une magnifique illustration de l’effet Streisand. Cet effet désigne ce phénomène médiatique qui se produit lorsque quelqu’un veut occulter une réalité et la rend, en fait, bien mieux connue par le public. En l’occurrence, de toute évidence, ce qui est reproché à Jean-Eudes Gannat est d’avoir montré la réalité de ce « saupoudrage » de l’immigration jusque dans les campagnes les plus reculées (évidemment, dix immigrés dans un village, ne font pas la une des grands médias).
Or, sa garde à vue et le vaste mouvement d’indignation devant le traitement qui était réservé à ce jeune homme ont rendu la réalité de l’immigration contemporaine accessible à tous. L’indignation a sans doute même retenu le procureur qui prévoyait, semble-t-il, de le juger en comparution immédiate et qui a finalement opté pour un « simple » contrôle judiciaire. C’est évidemment déjà scandaleux pour une vidéo se contentant de décrire le réel (et l’exaspération des autochtones), mais c’est nettement en retrait de la comparution immédiate.
Ce rôle des réseaux sociaux, à la fois dans la révélation du réel (que les oligarques et les médias de grand chemin à leur solde voudraient occulter) et dans la défense des lanceurs d’alerte, est bien sûr ce qui conduit Emmanuel Macron à vouloir en interdire l’utilisation comme source d’information alternative. Cassons le thermomètre pour cacher la maladie! Mais il est déjà trop tard. Bien sûr, les moyens de coercition d’Emmanuel Macron, grand admirateur du « contrôle social » chinois, sont gigantesques – et peuvent broyer les simples citoyens qui auraient le tort de vouloir penser par eux-mêmes. Mais le monde entier voit ce que « Jupiter » prétend faire et il y a fort à parier qu’un Elon Musk, à la tête de Twitter, ou un Pavel Durov, à la tête de Telegram (peut-être même un Mark Zuckerberg, à la tête de Facebook), refusent cette censure d’État et offrent aux dissidents de puissants moyens d’y résister.
Messieurs les censeurs, nous n’avons pas encore gagné, mais vous avez déjà perdu !
CONVOQUÉ À LA DEMANDE DU PARQUET dès cet après-midi pour cette vidéo anodine postée hier soir sur Tiktok. Possiblement pour une garde à vue d’après mon interlocuteur.
Décrire le réel est interdit !
Puisque la vérité dérange, je vous demande de la faire tourner au maximum et me… pic.twitter.com/1UTXx135zV
— Jean Eudes Gannat 🐝 (@gannat_JEG) November 5, 2025
Les derniers attentats terroristes majeurs en Europe de l’Ouest depuis 2015
Liste trouvée ici
Depuis 2015, une vingtaine d’attentats majeurs ont frappé l’Europe de l’Ouest, causant plus de 500 morts. Voici une liste chronologique avec un court texte explicatif pour chacun, incluant résumé, victimes et auteurs.
- 7-9 janvier 2015, Paris, France : Attaques coordonnées contre Charlie Hebdo et un supermarché casher par des jihadistes. 20 morts, 22 blessés. Auteurs : Saïd et Chérif Kouachi (Charlie Hebdo), Amedy Coulibaly (Hyper Cacher).
- 13 novembre 2015, Paris, France : Fusillades et explosions au Bataclan et sites parisiens par une cellule État islamique. 130 morts, 413 blessés. Auteur principal : Abdelhamid Abaaoud et 9 complices.
- 22 mars 2016, Bruxelles, Belgique : Attentats à l’aéroport et métro par jihadistes. 32 morts, 340 blessés. Cellule État islamique.
- 14 juillet 2016, Nice, France : Camion-bélier sur la Promenade des Anglais lors du 14 juillet. 86 morts, 458 blessés. Auteur : Mohamed Lahouaiej-Bouhlel.
- 22 juillet 2016, Munich, Allemagne : Fusillade dans un centre commercial par un tireur d’extrême droite. 9 morts, 36 blessés. Auteur : David Sonboly.
- 19 décembre 2016, Berlin, Allemagne : Camion-bélier sur un marché de Noël. 12 morts, 56 blessés. Auteur : Anis Amri.
- 22 mai 2017, Manchester, Royaume-Uni : Attentat-suicide après un concert d’Ariana Grande. 22 morts, 116 blessés. Auteur : Salman Abedi.
- 3 juin 2017, Londres, Royaume-Uni : Voiture-bélier et attaques au couteau sur London Bridge. 8 morts, 48 blessés. Auteurs : Khuram Shazad Butt, Rachid Redouane, Youssef Zaghba.
- 17-18 août 2017, Barcelone et Cambrils, Espagne : Camion-bélier et attaques au couteau par un commando jihadiste. 16 morts, 152 blessés. Auteur principal : Younes Abouyaaqoub.
- 23 mars 2018, Trèbes, France : Attaque dans un supermarché par un jihadiste. 4 morts, 15 blessés. Auteur : Redouane Lakdim.
- 29 mai 2018, Liège, Belgique : Attaques au couteau contre policières, inspiré jihadiste. 3 morts, 4 blessés. Auteur : Benjamin Herman.
- 11 décembre 2018, Strasbourg, France : Fusillade sur un marché de Noël. 5 morts, 11 blessés. Auteur : Chérif Chekatt.
- 19 février 2020, Hanau, Allemagne : Fusillades dans des bars par un raciste d’extrême droite. 11 morts, 6 blessés. Auteur : Tobias Rathjen.
- 16 octobre 2020, Conflans-Sainte-Honorine, France : Décapitation d’un professeur par un jihadiste tchétchène. 1 mort. Auteur : Abdoullakh Anzorov.
- 29 octobre 2020, Nice, France : Attaque au couteau dans une basilique. 3 morts, plusieurs blessés. Auteur : Brahim Aouissaoui.
- 2 novembre 2020, Vienne, Autriche : Fusillade en centre-ville par un jihadiste. 4 morts, 23 blessés. Auteur : Kujtim Fejzulai.
- 23 avril 2021, Rambouillet, France : Attaque au couteau contre une policière. 1 mort, 2 blessés. Auteur : Jamel Gorchene.
- 13 octobre 2023, Arras, France : Attaque au couteau dans un lycée. 1 mort, 3 blessés. Auteur : Mohammed Mogouchkov.
- 31 mai 2024, Mannheim, Allemagne : Stabbing lors d’un rallye anti-islam par un afghan. 1 mort (policier), 5 blessés. Auteur : Sulaiman Ataee.
- 25 août 2024, Solingen, Allemagne : Attaque au couteau lors d’un festival par un syrien lié à l’État islamique. 3 morts, 8 blessés. Auteur : Issa al H.
- 15 février 2025, Villach, Autriche : Stabbing de piétons par un homme lié à l’État islamique. 1 mort, 5 blessés. Auteur : Non nommé.
- 22 février 2025, Mulhouse, France : Attaque à la protestation avec cris “Allahu Akbar” par un algérien. 1 mort, 7 blessés. Auteur : Brahim Abdessemed.
- 27 mars 2025, Amsterdam, Pays-Bas : Stabbing de passants, terrorisme suspecté. 0 morts, 5 blessés. Auteur : Roman D.
- 2 octobre 2025, Manchester, Royaume-Uni : Voiture-bélier et couteau devant une synagogue. 2 morts, 3 blessés (1 attaquant tué). Auteur : Jihad al-Shamie.
“Leur objectif est de réduire de manière drastique les frais de santé pris en charge par la Sécu”
L’Association des Médecins Urgentistes de France diffuse un communiqué un peu étrange, dans lequel il apparaît que la bande à Macron prépare une nouvelle entourloupe :
Lors du dernier conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie, un point concernant la dette nous a été présenté. Cette dette est gérée par la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES). Cette structure aurait dû normalement avoir totalement remboursé les emprunts faits auprès des banques en 2024. Mais il reste dans ses comptes 137,9 milliards, soit le transfert de la dette COVID de 136 milliards que Macron a décidé de totalement affecter à la Sécu, ce qui repousse l’échéance à 2033.
De ce fait, la Sécu versera à cette caisse encore cette année plus de 17 milliards qui proviennent des cotisations sociales par le biais de ce que vous voyez sur votre fiche de paie sous le nom de CRDS (Cotisation de remboursement de la dette sociale) et d’une partie de la CCG. Cette somme manque donc pour la prise en charge des dépenses d’assurance maladie et comme par hasard elle correspond au « déficit » annoncé pour 2025. Il y a donc une véritable entourloupe car, si la dette COVID avait été reprise par l’Etat et non affectée à la Sécu, les comptes pourraient être à l’équilibre cette année et les ressources à chercher pour assurer un bon fonctionnement de notre système de santé dans les années à venir seraient bien moindres. Et cette ponction va se poursuivre chaque année jusqu’en 2033.
Si la dette COVID avait été reprise par l’Etat et non affectée à la Sécu, les comptes pourraient être à l’équilibre
Il faut également intégrer les intérêts et les frais financiers qui se montent à plus de 3,5 milliards et qui engraissent les banques. Ce mécanisme de la dette est éminemment pervers et a été sciemment créé en diminuant les ressources de la Sécu pour le plus grand bénéfice des marchés financiers.
Mais l’arnaque ne s’arrête pas là car le gouvernement a décidé à partir de 2025 de confier les nouvelles dettes de l’assurance maladie à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) qui est l’organisme qui collecte et gère les ressources de la Sécu. Or les services de la Sécu s’alarment car je cite : « L’ACOSS n’a pas vocation ni les outils permettant le portage d’une dette sociale de manière pérenne, ce qui est le rôle institutionnel de la CADES. La cour des comptes considère qu’une reprise de la dette sociale, associée à un plan de maîtrise des comptes, doit être envisagée ».
Le but recherché est de nous enfumer
Tout cela peut paraître bien complexe et c’est effectivement le but recherché pour nous enfumer. Car l’ACOSS n’a pas vocation à emprunter et il arrivera un moment où les banques diront stop. Cela signifie des caisses vides et l’impossibilité de rembourser les dépenses des assurés sociaux.
Ne croyez pas que je sois volontairement alarmiste.
Je ne fais que traduire les analyses des cadres de la Sécu pour dénoncer la catastrophe que prépare sciemment E. Macron et son gouvernement. Leur objectif est de réduire de manière drastique les frais de santé pris en charge par la Sécu afin de pousser ceux qui pourront se les payer vers des assurances privées. Ils remplissent ainsi le mandat que leur a assigné le monde financier d’étendre le marché de la santé pour son plus grand bénéfice.
De ce fait, la Sécu versera à cette caisse encore cette année plus de 17 milliards qui proviennent des cotisations sociales par le biais de ce que vous voyez sur votre fiche de paie sous le nom de CRDS (Cotisation de remboursement de la dette sociale) et d’une partie de la CCG. Cette somme manque donc pour la prise en charge des dépenses d’assurance maladie et comme par hasard elle correspond au « déficit » annoncé pour 2025. Il y a donc une véritable entourloupe car, si la dette COVID avait été reprise par l’Etat et non affectée à la Sécu, les comptes pourraient être à l’équilibre cette année et les ressources à chercher pour assurer un bon fonctionnement de notre système de santé dans les années à venir seraient bien moindres. Et cette ponction va se poursuivre chaque année jusqu’en 2033.
Puy du Fou et Bleuet de France honorent la mémoire des Morts pour la France
Une cérémonie intense a réuni ce dimanche 9 novembre de nombreuses personnalités et participants au Puy du Fou, à l’invitation conjointe de Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou et Patrick Remm, président du Bleuet de France qui fêtait son centenaire. Toutes les autorités de Vendée avaient accepté cette invitation et ont assisté à cette cérémonie, à l’exception du représentant de l’État. Militaires, gendarmes et sapeurs-pompiers ont marqué cette matinée de leur présence en uniforme.
Deux discours pour célébrer le sacrifice de ceux qui meurent pour la France au champ d’honneur, particulièrement pendant la première Guerre Mondiale. Mais également les guerres suivantes, avec bien sûr la référence aux grands Vendéens, Clemenceau et de Lattre, discours de Nicolas de Villiers invoquant la fidélité des Vendéens et celui de Patrick Remm louant la mémoire de la grandeur de la France largement célébrée à toutes époques dans les spectacles du Puy du Fou.

La cérémonie s’est poursuivie par « La lettre d’un Poilu » à sa femme, la veille d’un assaut où il perdra la vie, magnifique abnégation du soldat vendéen qui fait son devoir. Enfin, c’est le chœur de Puy du Fou Académie, l’école du Puy du Fou, qui a entonné « Les Larmes d’Ivoire » composé en 2005 en l’honneur de tous les soldats, Morts pour la France.
Les personnalités pendant la levée des couleurs, les hymnes et les dépôts de gerbes,Pierre-Emmanuel de La Forcade, délégué général du Bleuet de France, Michel Leboeuf, président de l’Union Nationale des Combattants de Vendée, Denis Giacommazzi, secrétaire nation de l’UNC, Valentin Josse, directeur départemental de l’ONACVG, Patrick Remm, président du Bleuet de France, Guillaume Jean, vice-président du Conseil départemental de la Vendée, Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou et Véronique Besse, députée de la Vendée. Ces personnalités ont ensuite salué les porte-drapeaux des communes de Vendée.
Henry Renoul
ONACVG : Office National des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre

La Dame de Pierre bientôt censurée ?
Le metteur en scène de ce spectacle sur la cathédrale de Paris s’inquiète alors que deux représentations auront lieu dimanche à l’Arena d’Aix-en-Provence.
En effet, un groupe de personnes mal intentionnées tente de faire interdire ce spectacle qui raconte l’histoire de Notre-Dame de Paris, pour des raisons purement idéologiques :
L’essentiel manque dans les décisions prises contre SHEIN : l’éthique et la morale
Voilà une entreprise qui se permet de (faire) produire et distribuer des objets que je n’ose nommer. Des objets qui permettent au genre humain de s’adonner à la pire des dépravations qui puisse exister dans le monde, fût-elle imaginaire puisqu’il s’agit de poupées en plastique : la perversion de l’abus sexuel des petits, ou même des tout-petits.
Oh ! L’on sait que même en France certains se laissent séduire par cela, capturés par le mal pourrait-on dire. Il reste que ces pratiques sont, Dieu merci, hors de l’imagination de 99,99999999 % des êtres humains. Ou même davantage. Hors de l’imagination, car c’est autre chose que la morale apprise et de l’imaginaire créée par l’éducation, les lectures et les jeux qui empêchent l’homme d’imaginer et désirer la chose, c’est la nature même des êtres créés qui est ainsi. Elle l’est autant dans le monde animal que dans celui des humains. Que l’on cite une seule espèce animale qui contredise le propos, etc. …il n’en est pas. Aussi l’on peut se demander d’où vient que le mal, ce mal là… se répande. En France, la sexualisation de la jeunesse adolescente dut y contribuer mais il y a pire sans doute car, dès les années 60 et la révolution de 1968, certaines figures connues passèrent par cette étape de sexualisation des moins de 10 ans. Leur responsabilité est terrible.
Il reste aussi que ces pratiques sont (encore ?) condamnées partout. SHEIN distribue sans doute ces objets partout dans le monde. Pourtant la France, si prompte à condamner moralement tel ou tel pays étranger qui se comporterait autrement qu’elle eût voulu qu’il fût (Israël), n’a pas saisi l’ONU au travers du Conseil des droits de l’homme et de l’UNICEF ! C’est incompréhensible.
La France n’a pas non plus demandé aux autorités chinoises de bannir à jamais cette fabrication et ce commerce. On se contente de dire à SHEIN : « C’est pas bien ! Si vous recommencez, on se fâchera pour de bon » (Roland Lescure).
On dira peut-être qu’il vaut mieux laisser les pervers s’adonner à leur perversité sur des objets factices que sur la prunelle de nos yeux, nos tout-petits. Je ne le crois pas ; on ne lutte pas contre un mal en acceptant qu’un autre existe. Protégeons les petits et participons aux luttes contre ces abominations ; ce sera là bonne action. Mais aussi… Ne devrait-on pas non seulement fermer tout commerce avec ces sociétés coupables de cette abominable histoire, mais aussi les faire disparaître dans les oubliettes de l’Histoire et déporter leurs dirigeants dans un nouveau Cayenne.
On devrait le faire car, sinon, nous nous rendrions complices par non-dénonciation des monstruosités que SHEIN et d’autres encouragent dans le monde entier !
Se taire devant cela… Fermer les yeux ? Oublier, ignorer ? Monstrueux !
Bertrand du Boullay
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Bruno Guillot : “J’ai exécré la société occidentale !”
“Adieu Soulayman” est plus qu’un livre : c’est une traversée. Celle d’un jeune Belge, né dans le vide spirituel et identitaire de l’Europe actuel, qui devient imam salafiste avant de tout quitter pour retrouver sa voie. Bruno Guillot raconte comment l’appel de Dieu s’est confondu, dans sa jeunesse, avec la séduction d’une idéologie totalisante. De Charleroi à Médine, de la ferveur à la peur, il dévoile de l’intérieur les mécanismes de sa radicalisation salafiste, de son rôle de prédicateur. Son témoignage, sans haine ni rancune, mais glaçant, explore les zones grises : l’aspiration à la pureté, la quête d’appartenance, le besoin d’absolu. Puis vient la rupture : le doute, la désillusion, la fin des certitudes. À travers son récit, c’est tout un monde qui se dévoile – celui de jeunes Européens désorientés, vulnérables aux certitudes du fanatisme. Mais c’est aussi l’histoire d’une résurrection : celle d’un homme qui choisit la conscience plutôt que la soumission.
Aujourd’hui, Bruno Guillot parle avec lucidité de ce qu’il fut, de ce qu’il a cru, et de ce qu’il veut transmettre. Adieu Soulayman, c’est le cri d’un converti à rebours, un appel à rallumer la lumière du monde. Un témoignage nécessaire pour comprendre notre temps. On ne sort pas indemne de ce voyage au cœur de l’Islam radical.
Vivre l’Evangile à partir des paroles de Pier Georgio Frassati
Anne et Daniel Facérias ont sélectionné 31 textes du nouveau saint italien Pier Georgio Frassati, qu’ils combinent dans ce petit livre avec une citation de l’Evangile, afin de permettre à chacun de vivre, durant un mois, sa journée sous l’éclairage de Frassati.
Comment se préparer au grand passage. Et quand ? Puisque nous ne savons pas quand la mort viendra nous prendre, il est prudent de nous préparer tous les jours à mourir le jour même… afin de ne pas être dépourvu au point d’avoir à regretter les belles années de la jeunesse gaspillées sans profit spirituel. Je crois que le jour de ma mort sera le plus beau jour de ma vie. Mon testament, je l’ai dans ma poche : mon chapelet…
[Vidéo] La communion des saints pendant le Canon de la messe
Cet article traite de trois Diptyques du Canon de la messe, c’est-à-dire de trois prières d’intercession, lesquelles constituent un ensemble de prières liées de manière secondaire à l’acte du Canon.
Il est possible de consulter la vidéo qui a été produite pour expliciter le contenu de cet article :
Ou de le retrouver sur le site de l’association la Phalange Liturgique avec d’autres sur la liturgie du Canon ou de la messe en général :
https://laphalangeliturgique.com/
Communicantes
Il y a un certain nombre de Communicantes différents. Il y en a pas pour chaque messe, il y en a six ou sept me semble-t-il. Le Communicantes ordinaire c’est celui-ci,
« Communicantes et Memoriam venerantes » :
« Unis dans une même communion, nous vénérons d’abord la mémoire de la Glorieuse Marie, toujours Vierge, Maître de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ. Puis de vos bienheureux apôtres et martyrs, Pierre et Paul, André, Jacques, Jean, Thomas, Jacques, Philippe, Barthélémy, Matthieu, Simon et Jude, Lin, Clément, Sixte, Corneille, Cyprien, Laurent, Chrysogone, Jean, Paul, Côme, et Damien et de tous vos saints.
Par leurs mérites et leurs prières, accordez-nous en toute occasion le secours de votre force et de votre protection. Par le Christ notre Seigneur. »
Nous n’avons pas la place d’en faire le détail ici mais, le chanoine Croegaert vous explicite la liste de chacun de ces noms qui apparaissent ou dans le Nobis quoque peccatoribus ou dans le Communicantes, des apôtres en l’occurrence pour le Communicantes ou d’autres martyrs romains pour le Nobis quoque peccatoribus. Il vous donne une liste avec à chaque fois une petite biographie. (Croegaert, les Rites et les prières du sacrifice de la messe, ouvrage écrit par un professeur de séminaire avant le Concile.)
‘Communicantes’ c’est donc cette prière d’intention. Aujourd’hui dans la liturgie, diptyque ça veut dire prière d’intention. Elle s’adresse à l’Église triomphante.
Ce diptyque du Communicantes porte comme titre “infra actionem” donc pendant l’action. L’action, action c’est le canon. Tout le canon est quelque fois appelé « Actio » (Dans certaines rubriques du missel : « Incipit Canon actionis » : « commence l’action du Canon ») de sorte à signifier que c’est ce moment de la messe où il y a quelque chose qui se passe. Par opposition il n’y a rien qui se passe dans le reste de la messe.
L’intitulé “infra actionem” du Communcantes signifie qu’il devait être récité à la place qui lui revient pendant le canon.
Aujourd’hui encore le missel romain a conservé six variantes de ce diptyque. Donc pendant l’octave de Noël, pendant l’octave de l’épiphanie, le jeudi saint, le samedi saint, du samedi saint au samedi après Pâques on a le même. Pendant l’octave de l’ascension, de la vigile, de la Pentecôte.
Formulation
Il est curieux que le communicantes ne comporte aucun verbe à un mode personnel.
Tout le texte gravite autour de deux participes présents, communicantes et venerantes.
Soucieuse de concilier à son acte oblatoire (= d’offrande) en tant qu’elle demande toutes les complaisances divines, l’église militante fait appel à la communion intime : « communicantes », qui la rattache organiquement à ses membres triomphant. Elle célèbre la mémoire de quelques saints particulièrement agréables à Dieu et dont les suffrages seront par conséquent spécialement agréés. Marie, la mère de Dieu, les douze apôtres, douze martyrs, grâce à leur mérite et à leur prière la protection de Dieu la gardera en toutes choses, spécialement en l’oblation du saint sacrifié de la messe.
Le Communicantes porte nettement l’empreinte de ses origines. Né en terre romaine, il exprime le culte liturgique local de la ville de Rome. Ce sont les douze martyrs dont on cite le nom dans le communicante est ce sont des martyrs romains. Cette formulation est peut-être un peu moins pertinent pour nous qui sommes français, mais c’est évident que nous sommes les héritiers du rite romain.
Tous ces martyrs sont bien romains, c’est à dire nés à Rome ou populaires à Rome parce que leur relique repose ou sont vénérés dans les basiliques de Rome. Seul, bon c’est un Cyprien de Carthage, il fait d’exception ici mais il fut célèbre champion de l’unité de l’église et son culte était très populaire à Rome.
En tout cas sur le point d’accomplir l’acte le plus solennel de la religion, l’assemblée sent le besoin d’affirmer hautement sa communauté de foi et de charité avec ceux qui l’ont précédé et lui sont actuellement encore unis dans le Christ. A travers les siècles et les espaces elle donne la main aux apôtres et aux martyrs, à tous ceux qui professent avec elle une même foi orthodoxe pour les associer en quelque sorte à l’acte qu’elle va renouveler après eux et avec eux.
Hanc Igitur
Juste avant la consécration il nous reste un dernier diptyque, le « Hanc Igitur ».
« Voici donc l’offrande que nous vous présentons, nous vos serviteurs et avec nous votre famille entière. Acceptez-la Seigneur avec bienveillance, disposez dans votre paix les jours de notre vie. Veuillez nous arracher à l’éternel damnation et nous compter au nombre de vos élus par le Christ notre Seigneur. »
C’est un diptyque (donc une prière d’intercession ajoutée au Vème siècle dans le canon de la messe) mais c’est aussi une prière du canon essentiel, elle se trouve un peu à cheval entre les deux parties du canon, la partie essentielle et la partie secondaire.
Un rite, ajouté au XIIIème siècle lorsqu’on dit cette prière du Hanc Igitur consiste pour le célébrant à poser ses mains sur le calice. Ce rite n’a pas été inventé au XIIIème, mais il a été du rite de l’Ancien Testament, puis introduit dans la liturgie latine en ce siècle.
C’est le rite que mettait en œuvre le grand prêtre dans la liturgie de l’Ancien Testament pour la fête pendant laquelle le mouton sur lequel on faisait retomber tous nos péchés était béni de sorte à ce qu’il puisse être banni de la ville : le bouc émissaire.
« Lorsqu’il aura fait l’expiation pour le sanctuaire, pour l’attente des réunions et pour l’hôtel, il présentera le bouc vivant, ayant posé ses deux mains sur la tête du bouc vivant, Aaron confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes leurs transgressions selon qu’ils ont péché, il les mettra sur la tête du bouc. Et il l’enverra ensuite au désert par un homme tout prêt. » Lévitique.
Originairement, Hanc Igitur servait à recommander les intentions spéciales de ceux qui portaient les offrandes, d’où une certaine variété de formulaires.” On en a 38 dans le sacramentaire Gélasien (une forme de missel antique), aujourd’hui on n’a plus qu’une seule.
C’est surtout une prière d’intercession pour les prêtres et les fidèles. Dans la prière Hanc Igitur, on a bien cette référence aux prêtres et aux fidèles.
Nobis quoque peccatoribus
Le diptyque Nobis quoque Peccatoribus, nouvelle prière d’intercession adressée à l’église triomphante.
Au début de cette prière, le prêtre élève un peu la voix, c’était là simplement un signal pour le diacre pour qu’il se lève, parce qu’il était agenouillé à ce moment là, il devait se lever à peu près à ce moment là, donc il le disait un peu plus fort.On l’a gardé parce que la rubrique demande de garder, donc on garde par obéissance, même si le diacre ne se lève plus du tout à ce moment là d’ailleurs.
’Nobis quoque peccatoribus’ :
« A nous aussi pêcheurs, serviteurs, qui mettons notre confiance dans votre infinie miséricorde, daignez accorder une place dans la communauté de vos saints, apôtres et martyrs avec Jean, Étienne, Mathias, Barnabé, Ignace, Alexandre, Marcelin, Pierre, Félicité, Perpétue, Agathe, Lucie, Agnès, Cécile, Anastasie, et avec tous vos saints, pour nous admettre dans leur compagnie. »
Ne peser pas la valeur de nos actes, mais accordez-nous libéralement votre pardon par le Christ, notre Seigneur.” Donc on a encore une liste de saints dans ce diptyque, ce sont les deux diptyques au liste de saints, Communicantes – Nobis quoque peccatoribus, lesquelles sont placées en symétrie par rapport au Canon.
Et vous remarquerez, comme vous le remarquerez dans n’importe quelle liste qu’on fera, par exemple dans le Martyrologes qu’on récite à prime, on va avoir une liste de fêtes pour chaque jour, on va avoir un ordre particulier dans lequel les noms seront énoncés :
On aura d’abord les fêtes de Notre Seigneur, toujours en premier, les fêtes de Notre Dame, les fêtes de Saint Jean Baptiste, puis de Saint Joseph, les fêtes des apôtres, les fêtes des papes, des clercs et enfin des laïcs.
Les laïcs sont dans un ordre particulier aussi, donc on va voir les hommes avant les femmes bien sûr, cet ordre naturel, on l’a aussi dans le Communicantes, vous le remarquez. On a ici les messieurs avant les dames, en l’occurrence tous les messieurs sont du clergé, donc dans tous les cas ils se seraient retrouvés avant.
Il y a une exception, c’est lorsqu’on a des martyrs dans ce genre de liste, dans le Martyrologe, on n’a pas que des martyrs, on a des martyrs et des non-martyrs. Lorsqu’il y a des martyrs, ils sont avant les laïcs, ou même avant les clercs, donc même une femme martyre passera avant les clercs, et un homme martyr passera avant les femmes martyres. Parce que l’ordre surnaturel est supérieur à l’ordre naturel. Dans l’ordre naturel, la femme est inférieure à l’homme, alors que dans l’ordre surnaturel, souvent la femme par son humilité passe devant l’homme. C’est l’ordre que respecte la liste du Nobis quoque peccatoribus.
Ce diptyque est en relation étroite avec le Communicantes, il forme d’ailleurs une symétrie avec lui, comme les deux Memento forment une symétrie, l’axe de symétrie c’est la Consécration.
Communicantes mentionnait Marie, la mère de Dieu, à la tête des douze apôtres et de douze martyres, Nobis quoque peccatoribus commémore Saint Jean-Baptiste en tête de sept martyrs et de sept martyres, et paraît bien servir de complément au Communicantes.
Cependant, la différence entre les deux diptyques est frappante. Dans le Communicantes, la liste des Saints s’articule tout naturellement au texte, et coule d’une venue. Ici, la construction de la phrase par la répétition de la préposition “cum” présente nettement une allure heurtée, forcée.
« Cum tuis sanctis apostolis et martyribus cum iuanis ».
On dirait qu’il fallait trouver coûte que coûte une tournure permettant l’insertion de la liste qui suivait. Il est même très probable que ces apôtres et martyrs, cités au début d’une manière générale, désignent précisément ceux évoqués dans le Communicantes.”
Oui, il est dit, « et beatorum apostolorum » (« et les saints apôtres », dans le Communicantes, il y a une forme de “etc.” à la fin, et cela pourrait contenir en substance cette liste du Communicantes.
« La liste des Saints y aurait été ajoutée plus tard. Le souci d’éviter les redites, et par conséquent de fournir un complément, est manifeste. »
De plus, la liste des martyrs et martyres, citée ici, ne présente plus le caractère romain qui s’affirmait d’une manière si tranchée dans le Communicantes.
Enfin, si le Communicantes fait valoir les mérites des Saints et leur pouvoir d’intercession, le “Nobis quoque peccatoribus” sollicite une certaine participation, une certaine participation à leur gloire et à leur société béatifiante.
Exercices
Exercices proposés par le Chanoine Croegaert dans Les Rites et les Prières du Saint Sacrifice de la messe.
1. Expliquez l’origine et le sens du titre “Infra actionem” que posent certaines variantes du “Communicantes”.
2. Commentez le début de ce ditpyque
3. Commentez la mémoire de la Marie, la Mère de Dieu
4. Commentez la mention des douze apôtres
5. Que remarquez vous quant à la nationalité et l’ordre des XII Martyrs cités ?
6. Expliquez le rite de l’imposition des mains pendant le Hanc Igitur
7. Commentez le texte de cette prière
8. Expliquez pourquoi le prêtre élève la voix au Nobis quoque peccatoribus
9. Commentez ce diptyque jusqu’à la mention de saint Jean
10. Commentez la liste des 7 martyrs et des 7 martyres.
Louis Djeddi, à partie du Chanoine Croegaert
Association la Phalange Liturgique
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Séisme à la BBC : le groupe audiovisuel public britannique diffuse des fausses nouvelles
Le directeur général Tim Davie et la patronne de l’information du groupe audiovisuel public britannique BBC ont annoncé leur démission, suite au montage d’un discours de Donald Trump.
Le président américain a dénoncé les “journalistes corrompus” de la BBC :
“Ce sont des personnes très malhonnêtes qui ont tenté d’influencer le résultat d’une élection présidentielle. Pour couronner le tout, elles viennent d’un pays étranger, considéré par beaucoup comme notre allié numéro un. C’est terrible pour la démocratie !”
La BBC s’est retrouvée accusée d’avoir présenté de manière trompeuse des propos du président américain, Donald Trump, dans un documentaire de son magazine d’information phare “Panorama”, diffusé en octobre 2024. La ministre britannique de la Culture, Lisa Nandy, avait jugé dimanche “extrêmement grave” cette affaire, et le président Samir Shah est appelé à s’expliquer devant une commission parlementaire.
L’affaire, révélée mardi par The Daily Telegraph, concerne un documentaire diffusé une semaine avant l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. La BBC est accusée d’avoir monté des passages différents d’un discours de Donald Trump datant du 6 janvier 2021 – jour où des centaines de ses partisans ont donné l’assaut au Capitole – de façon à ce qu’il semble dire à ses partisans qu’il va marcher avec eux vers le Capitole pour se “battre comme des diables”.
Or dans la phrase originale, Trump disait : “Nous allons marcher vers le Capitole et nous allons encourager nos courageux sénateurs et représentants et représentantes au Congrès”. L’expression, “se battre comme des diables”, correspondait en fait à un autre passage.
La BBC a aussi été épinglée le 17 octobre par le régulateur des médias pour avoir “enfreint les règles de diffusion” à propos d’un reportage à Gaza dans lequel le narrateur principal, un enfant, était le fils d’un haut responsable du Hamas. L’Ofcom avait jugé que le fait de ne pas avoir précisé ce lien de parenté avait “constitué une source de tromperie substantielle”.
Un dossier divulgué révèle que le service arabophone de l’entreprise a amplifié les revendications du Hamas et minimisé les souffrances israéliennes. Une note interne de la BBC révèle que leur reportage viral sur les charniers à Gaza était entièrement inventé, et ils le savaient. La BBC a été contrainte de corriger deux articles par semaine sur le conflit de Gaza depuis les attaques du 7 octobre contre Israël, révèle le Telegraph.
Peut-on encore parler de Vatican II ?
Il y aura soixante ans, le 8 décembre prochain, que le concile Vatican II s’achevait, après quatre années de travaux, de débats, de textes votés et largement commentés dans la presse. Le temps de quatre sessions, le monde entier vivait à l’heure catholique, pendant que Rome accueillait le plus grand nombre d’évêques et de supérieurs majeurs jamais réunis. Une nouvelle ère pour l’Église allait s’ouvrir, définie par le pape Jean XXIII comme « une nouvelle Pentecôte ».
Avec L’invité du Club des Hommes en noir, le professeur Luc Perrin, historien de l’Église, spécialiste du clergé et du monde traditionaliste, le Club des hommes en noir revient sur la singularité de ce concile pas comme les autres et sur les deux papes, Jean XXIII et Paul VI, qui l’ont conduit. À travers cette approche historique, il s’agit de saisir autant les intentions des pères conciliaires que les résultats qui sont sortis de ces travaux hors du commun.
Les dispositifs technologiques ne doivent jamais nuire à la relation personnelle entre les patients et les soignants
Ce matin, le pape Léon XIV a adressé un message aux participants au Congrès international de l’Académie pontificale pour la Vie, sous le thème “IA et médecine, le défi de la dignité humaine” :
J’adresse mes prières et mes meilleurs vœux à tous les participants du Congrès international intitulé « IA et médecine : le défi de la dignité humaine ». Je tiens tout particulièrement à exprimer ma gratitude et mon appréciation pour le sujet que vous avez choisi d’aborder. La révolution numérique joue un rôle central dans ce que le pape François a qualifié de « changement d’époque ». Nous vivons actuellement une période de progrès technologiques sans précédent, comparable à la révolution industrielle à certains égards, mais bien plus profonde. Elle influence considérablement notre façon de penser, modifiant notre compréhension des situations et notre perception de nous-mêmes et des autres. Nous interagissons désormais avec les machines comme s’il s’agissait d’interlocuteurs, devenant ainsi presque leur prolongement. En ce sens, nous risquons non seulement de perdre de vue les visages de ceux qui nous entourent, mais aussi d’oublier comment reconnaître et chérir ce qui est véritablement humain.
Il ne fait aucun doute que le développement technologique a apporté, et continue d’apporter, des bienfaits considérables à l’humanité, notamment dans les domaines de la médecine et de la santé. Afin de garantir un véritable progrès, il est impératif que la dignité humaine et le bien commun demeurent des priorités absolues pour tous, individus et collectivités. Le potentiel destructeur de la technologie, voire de la recherche médicale, est manifeste lorsqu’elle est mise au service d’idéologies inhumaines. À cet égard, l’histoire nous met en garde : les outils dont nous disposons aujourd’hui sont encore plus puissants et peuvent avoir des conséquences encore plus dévastatrices sur la vie des individus et des peuples. Toutefois, s’ils sont maîtrisés et mis au service de la personne humaine, ces outils peuvent aussi être transformateurs et bénéfiques.
De ce point de vue, je considère votre engagement à explorer le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) en médecine comme étant d’une grande importance. La fragilité de la condition humaine se manifeste souvent dans le domaine médical, mais nous ne devons jamais oublier la « dignité ontologique inhérente à la personne humaine, du simple fait qu’elle existe, qu’elle est voulue, créée et aimée de Dieu » (Déclaration Dignitas Infinita , 7). C’est précisément pour cette raison que « les professionnels de la santé ont la vocation et la responsabilité d’être les gardiens et les serviteurs de la vie humaine », en particulier dans ses moments les plus vulnérables (Note Antiqua et Nova , 71). Il en va de même pour ceux qui sont responsables de l’utilisation de l’IA dans ce domaine. En effet, plus la vie humaine est fragile, plus grande est la noblesse requise de ceux qui en ont la charge.
L’objectif de prodiguer des soins aux individus souligne le caractère irremplaçable des relations humaines dans ce contexte. Le professionnalisme médical exige en effet non seulement l’expertise spécifique nécessaire, mais aussi la capacité de communiquer et d’établir une relation de proximité. Il ne saurait se réduire à la seule résolution d’un problème. De même, les dispositifs technologiques ne doivent jamais nuire à la relation personnelle entre les patients et les soignants. En effet, si l’IA doit servir la dignité humaine et l’efficacité des soins, nous devons veiller à ce qu’elle enrichisse véritablement les relations interpersonnelles et la qualité des soins prodigués.
Compte tenu des vastes enjeux économiques souvent en jeu dans les domaines de la médecine et des technologies, et de la lutte de pouvoir qui en découle, il est essentiel de promouvoir une large collaboration entre tous les acteurs de la santé et de la politique, bien au-delà des frontières nationales. C’est pourquoi je me réjouis de la présence, à votre conférence, d’intervenants venus de différents continents et horizons.
Chers amis, sachez que je prie pour que cette conférence porte d’abondants fruits pour vous, vos collègues et toutes les personnes qui bénéficieront de votre engagement compétent et généreux. Je vous remercie tous et invoque sur vous et vos familles la bénédiction du Dieu Tout-Puissant.
Le caractère propre des établissements sous contrat est un droit, y compris la prière
Anne Coffinier répond au ministre laïcard de l’enseignement, qui considère que les enseignants des établissements sous contrat ne sont pas payés pour prier. Les établissements sous contrat reposent sur la liberté de conscience, pas sur un “service bis” public :
A noter que le nouveau directeur de l’enseignement catholique envisage de réévaluer la notion de « caractère propre » pour défendre le droit des enseignants à prier :
« il faut qu’on s’empare de cette notion juridique pour parler du Christ, parce que c’est ça, notre projet éducatif ».
Fin des passeports affichant un sexe différent du sexe biologique
Aux Etats-Unis :
Le 6 Novembre, la Cour suprême a autorisé l’administration américaine à interdire la délivrance de passeports « avec le genre « X » ou un genre différent de celui de naissance pour les personnes transgenres ou non-binaires ».
L’ordonnance rendue considère qu’
« afficher le sexe des titulaires du passeport à la naissance ne porte pas davantage atteinte aux principes d’égalité devant la loi que d’afficher leur pays de naissance. Dans les deux cas, le gouvernement ne fait qu’attester d’un fait établi ».
Les juges ont ainsi mis fin, par six voix contre trois, à la suspension des mesures prises par Donald Trump lors de son investiture, celles-ci n’étant pas jugées discriminatoires.
Anna Kelly, porte-parole de la Maison Blanche, se réjouie de cette décision qui constitue « une victoire pour le bon sens » selon elle.
Différentes procédures contre les mesures de l’administration Trump
Le 20 janvier 2025, le président avait signé un décret autorisant uniquement la reconnaissance de « deux sexes, masculin et féminin » reconnus à la naissance. Le département d’Etat américain avait ainsi mis fin aux passeports mentionnant un sexe différent du sexe biologique ou la lettre « X ».
Ces mesures ont été attaquées par l’American Civil Liberties Union (ACLU) et, en Juin 2025, un juge fédéral a suspendu leur application. Cette décision a ensuite été confirmée début Septembre par une cour d’appel fédérale de Boston. Cela a conduit l’administration Trump à déposer un recours d’urgence devant la Cour Suprême en s’appuyant sur la décision de la cour autorisant l’interdiction des traitements hormonaux pour les mineurs transgenres.
En Mai, la Cour Suprême avait déjà confirmé une mesure excluant les personnes transgenres de l’armée en attendant une décision au fond. Dans les prochains mois, les hauts magistrats devront également se prononcer sur une autre mesure de l’administration interdisant aux femmes transgenres de participer aux compétitions sportives féminines.
Source : Gènéthique
“Nous croyons que la liberté éducative est une chance pour notre pays”
Message de soutien des évêques, réunis en Assemblée plénière à Lourdes, aux acteurs de l’Enseignement catholique :
Réunis en Assemblée plénière à Lourdes, les évêques de France vous adressent un message de reconnaissance et de proximité. Nous savons le bien qui se fait dans tant d’établissements à travers notre pays avec créativité éducative et pédagogique, enthousiasme pastoral et un grand souci des jeunes les plus fragiles.
Comme le pape Léon XIV vient de le faire par sa Lettre apostolique « Dessiner de nouvelles cartes d’espérance », à l’occasion des soixante ans de la déclaration du Concile Vatican II sur l’éducation chrétienne, nous saluons votre générosité d’hommes et de femmes engagés jour après jour au service des jeunes, en tant que chefs d’établissement, enseignants, responsables de pastorale, prêtres, religieux et religieuses, éducateurs, encadrants, personnel administratif et de service, membres des directions diocésaines et du secrétariat général, parents et bénévoles impliqués dans la vie des établissements.
Nous n’oublions pas les faits de violence qui ont été révélés il y a quelques mois. Plus que jamais nous nous tenons aux côtés des personnes victimes. Plus que jamais, nous encourageons ceux et celles qui portent un poids de souffrance à parler, en prenant contact avec les cellules d’écoute de nos diocèses, France victimes, la justice. Plus que jamais, nous appelons à une mobilisation de tous au service de la bientraitance de chacun. C’est à une véritable culture du plein respect des jeunes par les adultes et des jeunes entre eux que nous avons tous ensemble à travailler sans relâche.
Nous croyons que la liberté éducative est une chance pour notre pays. L’enseignement public et l’enseignement catholique sont des acteurs complémentaires. Enseignants du public et du privé accomplissent une tâche également indispensable et exigeante. Dans une société fracturée, où la rapidité des évolutions technologiques remet en cause les pratiques pédagogiques, toutes les énergies doivent s’associer au service de la fraternité et de la formation des jeunes. Leur ouvrir un avenir, avec bienveillance et espérance, et les rendre capables de contribuer au bien commun de la société en y déployant leurs talents est une mission magnifique : Merci de l’accomplir !
Nous croyons à une école authentiquement catholique accueillante à tous, où l’enracinement et l’ouverture ne sont pas en tension mais se conjuguent, où la présentation de la foi chrétienne est au service de la véritable liberté spirituelle. Nous faisons nôtre l’appel du pape Léon XIV, lui-même ancien enseignant, à l’occasion du récent jubilé des éducateurs : « je vous invite à faire de ces valeurs – intériorité, unité, amour et joie – les “points cardinaux” de votre mission auprès de vos élèves, en vous rappelant les paroles de Jésus : ‘’chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’’ (Mt 25, 40) ».
Votre mission est belle. Vos évêques sont à vos côtés et prient pour vous et pour ceux et celles dont vous avez la charge. Soyez jour après jour remplis de l’espérance que vous avez à partager, l’espérance qui ne déçoit jamais.
L’assemblée de Lourdes a pu débattre de cette « liberté » sous contraintes dans le contexte du durcissement de la laïcité. Avec, comme principale illustration, les contrôles administratifs, souvent tatillons, dans l’enseignement catholique – 850 établissements contrôlés à ce jour, où le fameux « caractère propre », entendez « chrétien »ou « catholique », est parfois remis en cause.
La passe d’armes récente entre le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prévost, un laïc, énarque, et le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Edouard Geffray, n’a pas échappé aux évêques. Le premier avait soutenu en septembre que les enseignants « ont parfaitement le droit de prier avec leurs élèves en classe parce que c’est leur liberté pédagogique et leur liberté de conscience » . Mardi, le ministre a rétorqué : « Lorsque l’État paie un professeur, il le paie pour enseigner. Ça me semble l’évidence. Donc une minute payée par l’État, c’est une minute d’enseignement, ça ne sert pas à autre chose. Et donc je ne vois pas comment sur un temps d’enseignement, on pourrait faire une prière. »
Le lendemain, Guillaume Prévost était à Lourdes pour une rencontre prévue de longue date avec les évêques qui ont élu, au printemps, Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, pour suivre le dossier de l’enseignement catholique. Lors d’un rendez-vous avec la presse, ce dernier a reconnu que les inspections administratives récentes dans les établissements catholiques de son diocèse avaient été « assez toniques », voire « excessivement vigoureuses », bien qu’elles aient abouti à des « rapports extrêmement positifs ».
Guillaume Prévost a exposé tous ses projets aux évêques, dont celui de réévaluer la notion de « caractère propre », parce que ce mot est « le terme du législateur ».
« il faut qu’on s’empare de cette notion juridique pour parler du Christ, parce que c’est ça, notre projet éducatif ».
Henri Bosco, cet oublié de la littérature française
Cinquante ans après la mort d’Henri Bosco (1888-1976), Benoît Neiss, qui a enseigné plus de trente ans les lettres modernes à l’université de Strasbourg, qui a connu Henri Bosco à la fin de sa vie, avant de devenir président de l’association L’Amitié Henri Bosco, nous fait découvrir ou redécouvrir la vie, l’œuvre et l’héritage culturel et moral d’un géant de la littérature française du XXe siècle, avec Henri Bosco : du Lubéron aux sommets de l’Olympe.
On regrette avec l’auteur l’absence de réédition des oeuvres d’Henri Bosco, dont les Français connaissent essentiellement et souvent uniquement L’Enfant et la rivière. La liste est pourtant longue de ses romans, mais Henri Bosco est aussi l’auteur d’une biographie de son aïeul saint Jean Bosco, que l’on peut encore trouver d’occasion, ainsi que d’une traduction du livre de l’Apocalypse.
Benoît Neiss ouvre les portes d’un jardin merveilleux de ferveur et de beauté. Les écrits d’Henri Bosco expriment un constant et vivant amour pour sa chère Provence. Dépassant les limites du régionalisme, il nous élève de l’altitude de son Lubéron jusqu’aux vertigineuses hauteurs de l’Olympe, dans la transfiguration de la nature et l’enchantement de sa foi chrétienne.
Élan missionnaire chrétien ou prosélytisme ?
A l’Accor-Arena de Paris Bercy, des milliers de catholiques se réunissent ce week-end à l’occasion du Congrès Mission. Ce grand rassemblement donne l’occasion au père Danziec de s’arrêter, dans Valeurs Actuelles, sur ce qui anime l’évangélisation chrétienne : un élan d’amour communicatif, tout opposé à l’idée de contrainte.
Comme elle semble loin l’époque où, en 1986, le film Mission recevait la palme d’or à Cannes. Accompagnés par la musique enchanteresse d’Ennio Morricone, Jeremy Irons, Robert De Niro et Liam Neeson campaient des jésuites tout offerts à la plus noble des responsabilités : transmettre la foi – c’est-à-dire l’amour du Christ – aux tribus Guaranis vivant dans la jungle tropicale amazonienne. À cette évangélisation délicate, et profondément respectueuse, se trouve liée une élévation civilisationnelle saisissante par la musique, l’architecture, par l’organisation des récoltes et celle de la culture de la terre et tant d’autres sujets encore.
Aujourd’hui, les apôtres cathodiques sont mus par une nouvelle cause, celle d’un “vivre-ensemble” dénué de culte, dépourvu de notion de bien commun et sans référencement moral clair. Dans ce marasme existentiel où l’athéisme est devenu majoritaire (une enquête publiée en juin 2025 et réalisée par l’IFOP pour l’Observatoire français du catholicisme indiquait que seuls 41% des Français déclaraient croire en Dieu), le véritable évangélisateur se sent inévitablement de plus en plus seul. « Tout se vaut », « L’essentiel est de faire ce que l’on a envie » : autant d’assertions philosophiquement vides et rationnellement dangereuses. Ce contexte d’une société reniant ses racines chrétiennes conduit à ce que tout ce qui ressemble à une annonce audacieuse de la foi se trouve désormais suspecte et aussitôt requalifié en prosélytisme déplacé. Non sans ironie, l’on peut néanmoins constater combien les missionnaires du relativisme actuel ont la lapidation facile…
La religion catholique, tout sauf une soumission
Devant ce spectacle, les missionnaires à l’ancienne qui se sont fait occire sur tous les continents pour porter Jésus aux Indiens, aux Pygmées, aux Chinois ou aux Papous doivent se retourner dans leur tombe… Et il y a de quoi ! Tout le zèle des disciples du Christ trouve son fondement dans les Écritures, dont deux citations éloquentes attestent le bien-fondé : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit », finale bien connue de l’Evangile selon saint Matthieu, et « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! », tirade de saint Paul adressée aux Corinthiens. La grande peur du religieusement correct bouleverse les perspectives et interroge le présent : qui portera l’Évangile aux nations si les baptisés d’aujourd’hui restent les bras croisés et la bouche close, tétanisés à l’idée de témoigner ? Comment le chrétien peut-il porter la lumière s’il a peur de son ombre ?
Les papes, et l’Eglise dans son enseignement constant, n’ont eu pourtant de cesse de rappeler que l’élan missionnaire provient d’un débordement du cœur, d’une charité qui se désolera toujours de ne pas pouvoir aimer et donner davantage. Le zèle apostolique a le désir de la communication, l’appétit de la diffusion. Mais non la soif de la soumission. Saint Justin, martyr au IIe siècle, affirmait déjà : « Rien n’est plus contraire à la religion que la contrainte » (Apologie I, 2). Benoît XVI, dans son éblouissante leçon de Ratisbonne du 12 septembre 2006, opposait la raison et la liberté de l’acte de foi chrétien à toute violence religieuse, épinglant sans agressivité le processus religieux de l’islam.
Ni manipulation des masses, ni conversion d’infidèles à coups de goupillon
Fort heureusement, les lignes bougent, parfois à la surprise des responsables ecclésiastiques eux-mêmes. De plus en plus de baptisés assument la responsabilité d’une première annonce de la Foi, concentrée sur l’essentiel. En effet, de nombreuses initiatives missionnaires en reviennent à des fondements aussi simples que précieux : Dieu aime les hommes et veut leur bien, Jésus a donné sa vie pour chacun d’eux, la mort est notre point commun à tous et des comptes seront à rendre, le Ciel se mérite et il ne suffit donc pas “de s’inscrire” pour aller au Paradis. Vivre la charité dans la vérité et prêcher la vérité dans la charité, telle est l’exigence de l’élan missionnaire chrétien.
A chacun, en son âme et conscience de ne pas se laisser intimider par des comparaisons culpabilisantes. Il n’y a pas de “djihad” au sens propre du terme dans la doctrine catholique. Évangéliser, dans la pensée catholique, ce n’est pas manipuler les masses innocentes, convertir l’infidèle à coups de goupillon, mais se faire l’humble serviteur de l’Évangile en témoignant de l’amour de Dieu, en annonçant le salut et en portant le Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore, avec tout ce que cela suppose de patience, de délicatesse, d’humilité, de simplicité, et aussi d’assurance dans la Foi. « Si, de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur ; si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité ; alors, tu seras sauvé car c’est en croyant de cœur que l’on parvient à la justice, et c’est en confessant de bouche qu’on parvient au Salut ! » peut-on lire dans la lettre aux Romains. (Rm 10, 9-10).
Mère Teresa, qui s’y connaissait en matière de misère humaine, aimait pourtant répéter que « La plus grande des pauvretés, c’est l’ignorance du Christ ». La vive compassion envers les pauvres des temps postmodernes : la voilà cette réalité où prend racine l’authentique zèle missionnaire d’aujourd’hui. Connaître l’enseignement de l’Eglise pour mieux communiquer la chaleur de l’évangile. Transmettre ce qui a été reçu. Partager un trésor. Finalement, cet ordre de mission n’a rien de sophistiqué. Il est même simple comme le Bon Dieu est bon.
L’incroyable histoire des chrétiens du Japon
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent :
- Mgr Joseph MITSUAKI KATAMI, archevêque émérite de Nagasaki
- Père Jean-François THOMAS, jésuite, auteur de “La France en son âme” (ed Via Romana)
- Nathalie FOURMY, peintre-illustratrice, auteur de “Nagasaki 1945” (Ed Plein Vent)
“Que l’on veille à ce que la beauté simple des rites puisse exprimer la valeur du culte”
Extrait de l’homélie du pape Léon, prononcée aujourd’hui en la cathédrale Saint-Jean de Latran à Rome, en la solennité de la dédicace :
[…] Enfin, je voudrais mentionner un aspect essentiel de la mission d’une Cathédrale : la liturgie. Elle est le « sommet vers lequel tend l’action de l’Église et […] la source d’où découle toute sa vertu » (Conc. œcum. Vat. II, Const. Sacrosanctum Concilium, n 10). Nous y retrouvons tous les thèmes que nous avons évoqués : nous sommes édifiés comme temple de Dieu, comme sa demeure dans l’Esprit, et nous recevons la force de prêcher le Christ dans le monde (cf. ibid., n. 2). Son soin, par conséquent, en tant que siège de Pierre, doit être tel qu’elle puisse servir d’exemple à tout le peuple de Dieu, dans le respect des normes, dans l’attention aux différentes sensibilités de ceux qui y participent, selon le principe d’une sage inculturation (cf. ibid. nn. 37-38) et en même temps, dans la fidélité à ce style de sobriété solennelle typique de la tradition romaine, qui peut faire tant de bien aux âmes de ceux qui y participent activement (cf. ibid., n. 14). Que l’on veille à ce que la beauté simple des rites puisse exprimer la valeur du culte pour la croissance harmonieuse du Corps du Seigneur tout entier. Saint Augustin disait que « la beauté n’est que l’amour, et l’amour est la vie » (Discours 365, 1). La liturgie est un domaine où cette vérité se réalise de manière éminente ; et je souhaite que ceux qui s’approchent de l’autel de la Cathédrale de Rome puissent ensuite repartir remplis de cette grâce dont le Seigneur veut inonder le monde (cf. Ez 47, 1-2.8-9.12).


