Le retour du chant grégorien
France catholique consacre son numéro de la semaine aux choeurs d’enfants. Extrait d’un entretien avec l’abbé Guillaume Antoine, aumônier national de la fédération des Pueri cantores et recteur de l’abbaye de la Lucerne :
Ecole : une circulaire pour donner plus de liberté aux chefs d’établissement
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, Michel Valadier est directeur de la Fondation pour l’école et ancien chef d’établissement, salue le projet de circulaire précisant le rôle des directeurs d’école :
Comme chacun sait, l’école publique va mal. Une des principales causes internes de cette crise vient de la double hiérarchie qui s’exerce sur le professeur – inspecteur et directeur – et qui empêche trop souvent ce dernier de faire ce qui serait bien pour son école et pour ses élèves. Depuis 2023, les ministres qui se sont succédé cherchent à faire évoluer le « référentiel métier des directeurs d’école ». Une nouvelle version en préparation provoque l’ire des syndicats alors que ce document précise et adapte le rôle des directeurs d’école, leur permettant de mieux œuvrer au service des élèves et des familles.
Le journal L’Humanité sonne la charge en publiant le 27 juin dernier un article intitulé : « Le gouvernement veut transformer les directeurs d’école en contremaîtres ». Le ton fleure bon la lutte des classes en nous servant la caricature du contremaître hurlant ses ordres aux pauvres ouvriers, pour le compte du patron exploiteur. Loin d’être infamant, le parallèle soulève finalement la question centrale : qu’attend-on d’un chef ? Qu’il incarne une vision, qu’il s’occupe de ses collaborateurs, qu’il sache faire preuve d’autorité et fasse grandir les personnes qui lui sont confiées en veillant au bien commun.
Le texte prévoit de renforcer le rôle d’accompagnement pédagogique du directeur pour mieux l’inciter à homogénéiser les méthodes employées dans son école. Les syndicats s’inquiètent du « rôle de surveillance » que cela entraînerait et qui mettrait en danger la liberté des professeurs. Plus grave à leurs yeux, les directeurs « se substitueraient aux inspecteurs de l’Éducation nationale, seuls agents aujourd’hui légitimes pour évaluer les pratiques pédagogiques des professeurs ». Le fait que le directeur se préoccupe de la cohérence et de la progression des enseignements d’une classe à l’autre leur semble inacceptable. Et l’on se demande pourquoi l’école va si mal ! Il est également saisissant de constater que les grands absents dans les arguments développés par les opposants à cette circulaire sont les élèves. Ce projet est-il bon pour eux ? Ce n’est apparemment pas le sujet…
En réalité, les syndicats ne souhaitent pas que le directeur… dirige. Pour eux, le directeur doit rester un pair désigné pour organiser la vie de l’école, mais sans autorité. Le supérieur hiérarchique des professeurs doit rester l’inspecteur et tant pis si celui-ci passe très rarement dans chaque école. Ils appellent de leurs vœux le retour de la première circulaire qui date de… 1908. Le système de primum inter pares a peut-être fonctionné à l’époque, mais en 2025 presque tout a changé : l’implication des parents, le niveau scolaire, le respect de l’autorité, l’arrivée d’un nombre important d’élèves non francophones, la gestion des smartphones, de l’IA, etc.
Tout le monde s’accorde sur le fait que l’école publique traverse une crise terrible. L’école privée s’en sort mieux, entre autres parce que le directeur exerce une responsabilité managériale assumée sur les professeurs même si, dans les écoles sous contrat, il n’a pas la responsabilité hiérarchique. Et le succès grandissant des écoles libres dites hors contrat vient en grande partie de là.
Loin d’aggraver la situation, préciser le rôle du directeur, ses responsabilités et lui donner le pouvoir correspondant est sans doute l’atout maître qui peut aider l’école publique à mieux régler le quadruple défi existentiel qui se pose à elle aujourd’hui : sécurité, autorité, cohérence, résultats. Laisser diriger et décider le responsable qui est sur le terrain est un principe simple qui fait ses preuves dans toutes les organisations humaines.
Par ailleurs, pourquoi voir une menace pour les professeurs si l’élaboration du projet pédagogique est placée sous la responsabilité du directeur alors qu’il est déjà chargé de sa mise en œuvre ? Au contraire, une plus grande cohérence des enseignements donnés aux élèves ne peut que renforcer l’esprit d’équipe parmi les professeurs tout en améliorant les progrès des élèves. Certains opposants à cette réforme craignent enfin que le rôle accru du directeur entraîne un esprit de compétition entre écoles par « une mise en concurrence implicite du fait que le directeur serait chargé d’analyser les résultats des élèves aux évaluations nationales ». Cette crainte, purement hypothétique, fait fi de la nécessité de se remettre régulièrement en cause, d’accepter de comparer ses pratiques et de s’inspirer du succès des autres.
Il y a toutefois un point soulevé par les syndicats qui mérite l’attention : pour exercer correctement sa mission, le directeur a besoin de temps pour diriger ; ce qui suppose d’augmenter sa disponibilité. Il est indéniable que ce texte constitue une avancée qu’il convient de saluer car – sans aller encore jusqu’au bout de sa logique propre – il va dans le bon sens, ce qui profitera in fine aux élèves. Alors, tenez bon madame Borne, mettez cette circulaire en œuvre !
3 élections législatives partielles devront être organisées prochainement
Trois députés sont contraints de démissionner après avoir été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel vendredi 11 juillet :
- Stéphane Vojetta, député du parti macroniste Ensemble pour la République (EPR) dans la 5e circonscription des Français établis hors de France,
- Brigitte Barèges, député UDR, le parti d’Eric Ciotti allié au RN, dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne,
- Jean Laussucq, député EPR dans la 2e circonscription de Paris.
Les trois députés ont été déclarés inéligibles pour des raisons fiscales “pour une durée d’un an” et “démissionnaires d’office” de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel. Par conséquent, des élections législatives partielles devront être organisées prochainement.
Le Pape qui chante
D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Nouveau scandale concernant la PMA, liée à un donneur porteur d’un gène cancérigène
Entre l’industrialisation de la procréation et l’eugénisme, la frontière est ténue, voire inexistante :
En 2023, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) en Belgique est alertée qu’un donneur danois, porteur d’un gène cancérigène, a permis la naissance d’au moins 67 enfants par fécondation in vitro (FIV) en Europe. À ce jour, 10 cas de cancers ont déjà été diagnostiqués parmi ces enfants. En Belgique, le sperme de ce même donneur a été utilisé par 12 centres de fertilité pour féconder 37 femmes différentes. 54 enfants conçus avec les gamètes de ce donneur ont été recensés à ce stade en Belgique, chacun d’entre eux étant donc potentiellement porteur du gène cancérigène.
L’AFMPS ne sait pas combien de fois la règle de 6 femmes pour un donneur a été enfreinte entre 2007 et 2024. Il pourrait donc y avoir davantage que 67 enfants concernés par la transmission du gène pathologique du donneur en question.
En Belgique comme au Danemark, les donneurs doivent se soumettre à une série d’examens médicaux pour vérifier qu’ils ne sont pas porteurs des maladies génétiques les plus courantes. Le donneur en question est passé par The European Sperm Bank, un centre privé basé à Copenhague, qui exporte les gamètes dans toute l’Europe. Cependant, au moment du don en 2008, on ne connaissait pas le lien entre cette caractéristique génétique présente chez le donneur et le risque de cancer. Le lien a été effectué ultérieurement grâce aux recherches du Dr Edwige Kasper, biologiste à l’hôpital universitaire de Rouen en France.
Dans ce contexte, les progrès de la génétique et le développement des dépistages font désormais apparaitre un risque : celui de multiplier les tests génétiques sur les donneurs pour éviter, à l’avenir, de transmettre des maladies. Si l’objectif d’avoir des enfants en bonne santé est compréhensible, les moyens utilisés soulèvent de graves questions éthiques. En effet, à travers la sélection toujours plus poussée des gamètes des donneurs ou le tri des embryons pour évincer ceux qui sont porteurs de gènes problématiques, la procréation artificielle favorise une forme d’eugénisme libéral au nom de la bienfaisance à l’égard des enfants ainsi conçus. Apparaît par ailleurs progressivement le risque que, pour éviter tout risque de transmission génétique d’une maladie grave, la procréation artificielle soit bientôt encouragée à grande échelle, au détriment de la procréation naturelle, y compris pour les couples ne rencontrant pas de problème à concevoir naturellement.
Un nouveau toit pour l’ermitage de Mourmelon
L’Ermitage de Tous-les-Saints-de-la-Terre-russe près de Saint-Hilaire-le-Grand en Champagne jouxte le Cimetière militaire du Corps Expéditionnaire Russe en France. Cet ermitage fut fondé par l’archimandrite Alexis (Kireevsky) (1870-1945), qui avait passé 26 ans au Mont Athos, avant d’être appelé en 1925, pour être aumônier d’un couvent et orphelinat russe de la région parisienne. C’est après avoir participé au pèlerinage annuel au Cimetière qu’il ressentit la nécessité d’une prière continuelle pour les officiers et soldats de l’Armée Impériale Russe qui avaient donné leurs vies pour la France au cours de la Première Guerre mondiale et, pour la plupart, étaient oubliés des leurs.
Depuis 2013, c’est le père Ambroise qui assure le service spirituel et l’entretien de l’ermitage. Malheureusement, le toit qui abrite le père Ambroise menace ruine et demande de grosses réparations.
L’Association des Amis de l’Ermitage a besoin de votre aide pour la réalisation de ces gros travaux afin de redonner une longévité à cette demeure ancienne de plus de 70 ans construite avec très peu de moyens par les moines à cette période. À cet effet, une cagnotte a été ouverte en ligne.
Merci à tous.
https://www.leetchi.com/fr/c/refection-de-la-toiture-a-lermitage-1624028
FRANCE 3 — Champagne Ardenne : https://france3-regions.franceinfo.fr/grand-est/marne/moine-russe-orthodoxe-il-lance-une-cagnotte-pour-sauver-son-ermitage-et-rassure-l-endroit-n-appartient-pas-a-la-russie-elle-meme-3177300.html
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Les conséquences stratégiques de la guerre en Ukraine
La diffusion de la vidéo de l’audition devant l’Assemblée nationale du général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a suscité un certain nombre de commentaires, provoquant même une réaction de Xavier Moreau sur son site Stratpol. J’apprécie Xavier Moreau mais son tropisme pro-russe l’empêche parfois de prendre du recul (plutôt que de traiter les généraux français de “Gamelin”, il pourrait nous parler des généraux russes limogés à tour de bras…). Parler de victoire tactique et de défaite stratégique n’a rien d’incohérent. On appelle cela aussi une victoire à la Pyrrhus (sans jeu de mot). Evidemment que les forces russes dominent le terrain en Ukraine, mais le conflit dure aujourd’hui depuis plus de 3 ans et force est de constater que l’opération spéciale lancée par Vladimir Poutine est tout de même laborieuse.
Mais là n’était pas le sujet. Il s’agissait de regarder au-delà des affrontements en Ukraine et d’observer les répercussions de cette guerre sur le plan international. Certes, la Russie n’est pas isolée, comme le montre l’alliance hétéroclite des BRICS. Mais la chute du régime d’Assad en Syrie (que Poutine n’a visiblement pas vu venir), l’attaque d’Israël en Iran, le divorce très récent entre la Russie et l’Azerbadjian, et la menace chinoise tentent à conforter les propos du général Burkhard, que je recite, car certains ne l’ont visiblement pas lu avant de le commenter :
Mon évaluation est la suivante : si l’on regarde objectivement la situation, à la date d’aujourd’hui, la Russie est en train de subir une défaite stratégique. L’attaque de la Russie est en réalité une forme de désastre militaire, qui se matérialise par des centaines de milliers d’hommes perdus, morts ou blessés. Bien évidemment, quand elle a attaqué le 24 février 2022, elle pensait l’emporter en quelque mois, objectif qu’elle n’a pas atteint.
Simultanément, la Suède et la Finlande ont basculé d’une position de neutralité à une adhésion à l’Otan, ce qui était une ligne rouge absolue pour la Russie et pour l’URSS depuis 1945. Or elle se retrouve aujourd’hui dans une situation géographique très compliquée. Finalement, la guerre en Ukraine a neutralisé la mer Noire, et la zone Baltique, qui était difficile à gérer par l’Otan, puisque la Suède et la Finlande étaient neutres, est devenue aujourd’hui une sorte de lac otanien. En cas de confrontation, pas un seul bateau russe n’arriverait à traverser la Baltique. Or entre 50 % et 60 % des approvisionnements économiques de la Russie passent par Saint-Pétersbourg.
Par ailleurs, vous pouvez constater la situation de vassalisation de la Russie vis-à-vis de la Chine et d’un certain nombre de pays, qui la place d’ailleurs en difficulté lorsqu’il s’agit d’appuyer ses partenaires stratégiques, comme nous l’avons vu en Syrie ou en Iran. Méfions-nous néanmoins, la Russie a toujours quelques ressorts et quelques tours à jouer.
Le dernier point sur lequel la Russie consomme sa défaite stratégique est le suivant : quand la guerre en Ukraine se terminera – car la guerre se terminera un jour – et que la Russie démobilisera, la société russe se retrouvera confrontée à de graves problèmes. Cette guerre aura rappelé à tous les Russes le faible prix que représente la vie humaine en Russie, pays qui paye ses soldats entre 3 000 et 4 000 euros pour aller combattre sur le front mais vient seulement de relever à 1 000 euros le salaire des médecins. Mais ici encore, soyons clairs et lucides : si nous laissons la guerre se poursuivre de cette manière, je crains que la Russie soit capable de tenir cinq minutes de plus que nous, même dans cette situation. Elle vivrait alors une défaite stratégique, mais elle pourrait l’afficher comme une victoire. Il nous faut donc casser la linéarité de la guerre.
Le général ne cite pas le cas de l’Azerbadjian, désormais ancien allié de la Russie. En février 2022, juste avant l’invasion de l’Ukraine, Bakou et Moscou signaient encore une “déclaration d’interaction alliée”. Dans le conflit avec l’Arménie, la Russie n’a pas défendu les séparatistes arméniens, ses alliés traditionnels, ce qui a été perçu à Bakou comme un feu vert implicite à sa reconquête territoriale. Est-ce à dire que le conflit ukrainien empêche la Russie de s’occuper de ses autres voisins ou alliés ? Le cas syrien semble le confirmer. Depuis, l’Azerbaïdjan assume une stratégie d’autonomie régionale et s’appuie sur son alliance militaire avec la Turquie. Moscou risque de perdre l’un des derniers partenaires stables du Caucase.
Par ailleurs, un document émanant des services russes souligne que Moscou s’inquiète de l’espionnage de la Chine et de la vassalisation de son pays. Espionnage militaire, guerre informationnelle en Sibérie : la Russie apparait de plus en plus soumise à la Chine. Les services russes s’inquiètent de l’infiltration chinoise, de l’espionnage en cours sur leur sol, du recrutement d’agents et de projets de contrôle de la Sibérie et de l’Arctique. Les agents russes affirment que Pékin tente de plus en plus de recruter des espions russes et de mettre la main sur des technologies militaires sensibles, parfois en attirant des scientifiques russes mécontents. Ils craignent que des universitaires chinois ne préparent le terrain pour revendiquer des territoires russes. Ils ont également averti que des agents secrets chinois menaient des activités d’espionnage dans l’Arctique sous le couvert de sociétés minières et de centres de recherche universitaires. Les inquiétudes concernant l’expansion de l’influence chinoise ne se limitent pas aux régions frontalières de l’Extrême-Orient russe. Selon le document, la Chine a commencé à déployer cette stratégie en Ouzbékistan, sphère d’influence russe.
Ce qui apparaît donc c’est qu’un certain nombre d’Etats profitent du fait que la Russie soit trop occupée par le conflit ukrainien pour avancer leurs pions. La situation de l’armée russe n’est pas aussi parfaite que certains aimeraient le faire croire. Sans revenir sur l’incroyable mutinerie du groupe Wagner et “l’accident” d’avion qui a vu périr Evgeny Prigozhin, le défunt chef de la force paramilitaire, le limogeage récurrent des généraux russes, à commencer par le général Surovikin, chargé de l’invasion de l’Ukraine, en 2023, puis, en à peine cinq mois, la mise en détention d’au moins dix généraux et responsables du ministère de la défense, poursuivis dans des affaires de fraude et de corruption, montre les carences de l’armée russe et expliquent sans doute la durée laborieuse du conflit. Récemment encore, c’est le chef des forces terrestres russes, le général Oleg Salyukov, qui a été écarté.
Alors évidemment on peut accuser l’OTAN, les franc-maçons, les néo-conservateurs, les macronistes et l’incompétence de nos dirigeants politiques qui ont détruit l’Armée française, mais tout cela ne fait pas pour autant de la Russie une alliée. La Russie mène une guerre d’influence contre la France, composée d’espionnage, de désinformation et d’ingérence. Le patron de la DGSE évoque notamment une opération de contre-espionnage de 2022, au cours de laquelle un haut cadre français de l’industrie a été identifié comme informateur des services russes, rémunéré pendant plus de dix ans. Désormais, les campagnes numériques russes sont accompagnées d’actions physiques, menées sur le territoire national par des intermédiaires rémunérés. Des « effecteurs », comme les appelle le directeur général de la DGSE, chargés de monter des opérations symboliques ou provocatrices. Lorsque Vladimir Poutine « inaugure un monument au siège du SVR à la gloire des clandestins sous couverture profonde à l’étranger, et y inscrit Pékin, Paris, Londres ou New York, il assume qu’il a des agents clandestins ».
Un militant LFI et LGBTXYZ à la tête d’un réseau pédocriminel
Le Parisien publie une enquête sur les crimes abominables de Pierre-Alain Cottineau, à la tête d’un réseau pédocriminel. Le quotidien avertit le lecteur en préambule “cet article contient des descriptions de scènes d’une extrême violence susceptibles de heurter la sensibilité des lecteurs.” De fait, la description des faits commis par ce militant LFI est insoutenable. Rappelons que ce militant du Nouveau Front Populaire a été candidat LFI aux élections départementales en 2021.
L’homme est un tortionnaire, coupable de viols sur des enfants de trois ou quatre ans et même un bébé de cinq mois. Assistant familial, Pierre-Alain Cottineau, 32 ans, père célibataire d’une fillette, s’occupe depuis début décembre 2023 d’enfants en bas âge placés à son domicile. Il a obtenu son agrément après avoir suivi une formation d’une soixantaine d’heures et présenté son casier judiciaire (vide). Il animait un réseau pédocriminel : « J’ai des enfants à disposition », a-t-il écrit sur un forum du Darknet.
Pierre-Alain Cottineau est aussi un homosexuel engagé, qui a été président d’une association de défense des personnes LGBTQ+. Sa mère a confié qu’à l’âge de 15 ans, alors qu’il venait de se déclarer homosexuel, il aurait agressé sexuellement un enfant de quatre ans gardé par sa mère. Elle aurait signalé cet événement à la PMI (protection maternelle et infantile) mais sans que cela n’entraîne de conséquences, ni pour elle ni pour son fils.
Mgr de Kérimel, empêtré dans une cabale qu’il a provoquée
Le moment était mal choisi pour promouvoir à la chancellerie du diocèse de Toulouse un prêtre condamné pour abus sexuels. Juste après le scandale de l’affaire Betharram, Mgr de Kérimel aurait pu avoir un peu de jugeote. Confronté aux critiques, il maintient sa décision et s’en explique dans une lettre hallucinante de deux pages, estimant que le prêtre condamné répond au critère exigé par le droit canonique “au-dessus de tout soupçon”… Selon la victime, non seulement l’abbé Spina ne lui a pas demandé pardon, mais au procès il l’a accusé de le poursuivre pour l’argent, d’aller voir des prostituées, d’avoir le sida…
Au passage l’évêque commence son courrier en étrillant « le prisme déformant de la presse ». Cette presse sans laquelle une décision incompréhensible aurait pu passer en catimini et ne nécessiter aucune explication embarrassante… C’est trop facile.
Et ce n’est pas tout, l’évêque de Toulouse précise que “la victime DOIT aller de l’avant pour se reconstruire”. Quelle énergie fabuleuse est capable de déployer Mgr de Kerimel pour l’accompagnement et la réinsertion d’un coupable. On aimerait juste qu’une pareille énergie soit déployée pour les victimes…
Enfin, sachez que passer du poste de vice-chancelier à celui de chancelier ne constitue pas une promotion, “comme certains organes de presse ont voulu le faire”. S’est-il relu avant de signer ce torchon ?
Evidemment, qu’il ne s’étonne pas maintenant d’être la cible des associations de défense des victimes. Elles ne le lâcheront pas et on peut, sans trop de tromper, estimer que Mgr de Kerimel subira le même sort que Mgr Barbarin.
Nouveau projet liberticide d’Aurore Bergé
Aurore Bergé, ministre de la lutte contre la discrimination, a annoncé mercredi que l’État va financer (c’est Nicolas qui paie) un projet de coalition d’associations pour signaler auprès de l’Arcom les propos haineux prononcés en ligne.
Cette coalition comprend les associations d’extrême-gauche et liberticides : Le Crif, la Fédération des centres LGBTI+, Flag!, la Licra, M’endors pas, le Mouvement du Nid, Osez le féminisme, le Planning familial, Respect Zone, Sos Homophobie, SOS Racisme et Addam.
Ces associations sont «déjà aidées financièrement, mais elles vont l’être encore plus pour qu’elles puissent recruter des gens qui vont être dédiés à la lutte contre la haine en ligne». Désormais, ces associations seront «en lien direct avec l’Arcom, l’autorité de régulation, de manière à ce qu’elles soient prioritaires».
Le gouvernement cherche à faire 40 milliards d’économies, mais ces associations parasites (dire cela est-ce de la “haine en ligne” ?) se gavent sur le dos des Français.
Grand remplacement
C’est dans Le Parisien :
Et dans l’article :
Le top 10 chez les garçons
1. Ibrahim
2. Mohamed
3. Gabriel
4. Adam
5. Isaac
6. Noah
7. Léo
8. Aaron
9. Liam
10. Eden
Le top 10 chez les filles
1. Nour
2. Alma
3. Inaya
4. Lina
5. Jade
6. Sofia
7. Emma
8. Eva
9. Mia
10. Victoria
175 dissidents ont voté la censure de Van der Leyen. C’est une première étape à suivre
La motion de censure contre Ursule a obtenu 175 voix, contre 360.
Seuls les députés étiquetés « d’extrême droite » (et assimilés) l’ont votée. Voici le tableau du vote des députés français réalisé par Sarah Knafo. On remarque que les députés LFI (et Verts à une exception près) étaient courageusement absents. François-Xavier Bellamy a voté contre cette motion comme les députés LR et explique sur X qu’elle n’avait aucune chance d’aboutir…
I-Média CSA/ARCOM : la chaîne TNT 23, 10 ans de scandales de magouilles et des millions d’euros
Le dossier du jour : Un scandale et des millions : l’arnaque de la chaîne 23 !
Didier Maïsto revient exclusivement pour nous sur le scandale de l’attribution de la chaîne de TNT numéro 23 en 2012 à Pascal Houzelot, le discutable propriétaire de Pink TV, “La chaîne Gay-friendly” qui diffusait en fait du porno homosexuel payant. Après seulement 2 ans et demi d’exploitation de la chaîne 23, lui ayant été attribuée gratuitement par le CSA, soit l’actuel ARCOM, il l’a revend pour plus de 70 millions d’euros. Une attribution opaque et une vente douteuse qui lui valent aujourd’hui d’être mis en examen pour trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance.
L’image de la semaine : Les piscines éclaboussées par l’insécurité
Incivilités, violences, évacuations d’individus par le PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie), fermetures… Les centres aquatiques sont littéralement débordés par l’insécurité qu’y font régner quelques racailles que les médias refusent de nommer.
Les pastilles de l’info :
- Pour ARTE Junior, les bébés sont moches et chiants et c’est financé par vos impôts !
- Sandrine Rousseau bientôt de retour sur X ?
- Omar Sy, son chien et la SNCF : passagers ≠ stars, le deux poids deux mesures.
- Les cathos prennent le contrôle ? Décryptage d’une enquête Mediapart surréaliste.
- CRIF, Licra, SOS Racisme, plus d’argent public et plus de pouvoir pour censurer le net avec Aurore Bergé
Portrait piquant : Mathieu Gallet, l’ancien patron de Radio France au microscope
Un prêtre franc-maçon dans la curie romaine !
Le père Michael Heinrich Weninger (né en 1951) est un diplomate autrichien et prêtre catholique officiant au sein de la Curie romaine. Après des études de théologie et de philosophie, il a travaillé de 1977 à 1979 comme assistant d’études à l’Institut de dogmatique de l’Université d’Innsbruck et à l’ordinariat épiscopal d’Innsbruck. Il a ensuite fréquenté l’Académie diplomatique de Vienne de 1980 à 1982 et a suivi des cours à l’École nationale d’administration de Paris et à l’Escuela Diplomática de Madrid. Il est entré dans le service diplomatique autrichien en 1982. Il fut attaché au service des affaires étrangères de la République d’Autriche à l’ambassade d’Autriche à Moscou (1983-84), premier secrétaire d’ambassade à l’ambassade d’Autriche à Madrid (1984-86), conseiller d’ambassade à l’ambassade d’Autriche à Varsovie (1986-91) et à l’ambassade d’Autriche à Moscou (1991). De 1991 à 1992, il a dirigé le consulat général d’Autriche et l’ambassade d’Autriche en Ukraine, et de 1993 à 1997, il a dirigé l’ambassade d’Autriche à Belgrade. De 1997 à 2001, il a travaillé au ministère fédéral des Affaires étrangères en tant que directeur adjoint du département pour l’élargissement de l’UE et les relations économiques extérieures avec l’Europe centrale, orientale et du Sud-Est, et directeur de la sous-direction pour la reconstruction et le redressement en Europe du Sud-Est. De 2001 à 2007, il a occupé le poste de conseiller politique auprès des présidents de la Commission européenne. Il était responsable du dialogue avec les religions, les églises et les convictions, ainsi que de la politique étrangère des États d’Europe du Sud-Est. De 2007 à 2008, il a de nouveau travaillé au ministère fédéral des Affaires européennes et internationales. En 2008, il a été envoyé spécial du ministère fédéral des Affaires européennes et internationales à Ndjamena, au Tchad. En 2008/09, il a été chef de l’ambassade d’Autriche à Sarajevo. En 2009, il a pris la direction du département de la coopération scientifique et du dialogue des cultures et des religions au ministère fédéral des affaires européennes et internationales à Vienne.
Michael Weninger a été marié de 1971 à 2009 et, devenu veuf, a été ordonné prêtre le 24 juin 2011 par le cardinal Christoph Schönborn. Il a été incardiné dans l’archidiocèse de Vienne. De 2011 à 2012, il a été aumônier de l’église du Calvaire à Vienne et a travaillé comme collaborateur pour la Conférence épiscopale autrichienne, notamment en tant que chargé des contacts avec les religions du monde.
Le pape Benoît XVI a nommé le père Michael Weninger au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux le 1er novembre 2012. Il y travaille pour le dialogue avec l’Islam en Europe, en Asie centrale et en Amérique centrale et du Sud.
Dans sa thèse de doctorat publiée en 2019 par l’Université pontificale grégorienne, le père Michael Weninger s’engage pour la réconciliation de l’Eglise catholique et de la franc-maçonnerie régulière. En 2020, il publie un ouvrage sur La Loge et l’autel. Il a appartient à la Grande Loge Régulière de Belgique, sans être censuré par l’Eglise, alors que l’appartenance à la franc-maçonnerie est incompatible avec la foi catholique.
Le 12 juin 2025, le père Michael Weninger est intervenu sur ce thème à la GLNF (Paris).
En 1983, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, rappelait :
On a demandé si le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur. Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges. Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.
Cette condamnation se fonde sur trois éléments :
- Le relativisme doctrinal, c’est-à-dire la volonté de n’admettre aucune vérité extérieure à l’homme, que ce soit sur un plan naturel ou surnaturel.
- Le combat contre la civilisation chrétienne: quelle que soit l’obédience maçonnique, les francs-maçons entendent combattre l’influence sociale et politique du christianisme, notamment dans les institutions et les mœurs.
- Enfin, le culte du secret, les rites initiatiques et autres pratiques ésotériques forment une résurgence moderne de la gnose, hérésie des premiers temps de l’Église.
Le dicastère pour la Doctrine de la foi dans une réponse datée du 13 novembre 2023, signée par le préfet Victor Fernandéz et approuvée par le Pape François, a rappelé que
«l’adhésion active à la franc-maçonnerie par un fidèle est interdite, en raison de l’inconciliabilité entre la doctrine catholique et la franc-maçonnerie (cf. Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1983, et les lignes directrices publiées par la conférence épiscopale en 2003)».
Par conséquent, cette note précise que
«ceux qui sont formellement et sciemment membres de loges maçonniques et qui ont embrassé les principes maçonniques, tombent sous le coup des dispositions de la déclaration susmentionnée. Ces mesures s’appliquent également aux clercs inscrits dans la franc-maçonnerie».
Néanmoins, en février 2024, s’était déroulée à l’archevêché de Milan une réunion entre trois grands maîtres de la Maçonnerie italienne (Grand Orient, Grand Loge, Grande Loge régulière), et l’archevêque de Milan Mgr Mario Delpini, le cardinal Coccopalmerio ancien président de dicastère, le théologien franciscain Zbigniew Suchecki, et Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie. Ce dernier avait critiqué la condamnation de la franc-maçonnerie.
Dans son intervention ci-dessus, le père Michael Weninger révèle que de nombreuses conférences épiscopales avait réclamé un dialogue avec la franc-maçonnerie sous le pontificat de Paul VI. Une commission mixte catholique et maçonnique avait alors été mise en place entre 1968 et 1972. Ces infiltrations maçonniques dans l’Eglise ne sont pas une nouveauté.
Il devient nécessaire que le pape Léon XIV réitère la condamnation prononcée par son prédécesseur Léon XIII.
Propriété privée : l’INSEE vanterait-elle les bienfaits du communisme ?
Un ménage sur quatre vivrait dans une habitation trop volumineuse par rapport à ses besoins réels, soit au moins trois pièces de plus par rapport aux besoins théoriques. Voilà ce qui ressort d’une étude de l’Insee publiée ce mardi 8 juillet, consacrée à la sous-occupation des logements en France.
“Il s’agit le plus souvent de maisons individuelles occupées depuis longtemps par des propriétaires âgés n’ayant plus d’enfants à leur domicile”.
Quel est l’objectif de cette étude ? Qu’il faut expulser les propriétaires ? Les forcer à accueillir du monde sous leur toit (des immigrés par exemple) ? Les euthanasier en urgence ? Ou comment faire sentir aux personnes âgées qu’elles sont de trop…
“Plus de la moitié des ménages vivant dans un logement largement sous-occupé y ont emménagé depuis plus de vingt ans”.
79% des résidences principales considérées en “sous-occupation très accentuée” sont habitées par seulement une ou deux personnes.
“Le taux de sous‑occupation très accentuée atteint 41 % pour les maisons individuelles”.
Les auteurs de l’étude observent que ce sont les logements les plus anciens qui figurent parmi les plus sous-occupées.
Quand la politique s’attaque au secret de la confession
Chronique de Nicolas Bauer, juriste à l’ECLJ, sur Ligne droite :
Les représentants des Églises grecque orthodoxe, latine et melkite grecque catholique s’unissent pour condamner une série d’attaques visant Taybeh
Déclaration du 8 juillet des prêtres des Églises de Taybeh – Ramallah / Palestine concernant les attaques répétées par les colons sur les terres, les lieux saints et les propriétés. Traduction Laurent Ozon :
Nous, prêtres des trois églises de Taybeh – l’Église grecque orthodoxe, l’Église latine et l’Église melkite grecque catholique – élevons nos voix au nom des habitants de notre ville et de nos paroissiens pour condamner fermement et avec consternation une série d’attaques visant Taybeh. Ces assauts menacent la sécurité et la stabilité de notre ville et cherchent à miner la dignité de ses résidents et la sainteté de ses lieux sacrés.
Le lundi 7 juillet 2025, des colons ont délibérément mis le feu au cimetière de la ville et à l’historique Église de Saint-Georges (Al-Khadhr), datant du 4e siècle – l’un des plus anciens lieux de culte. Malgré les efforts des équipes de lutte contre les incendies, les dégâts n’ont pas été contenus et ont affecté les résidents locaux. En l’absence d’une intervention rapide, les colons continuent de faire paître leur bétail dans les terres agricoles de Taybeh, y compris les champs familiaux et les zones près des habitations, sans aucune dissuasion ni intervention des autorités. Ces violations vont au-delà de la provocation ; elles privent les agriculteurs d’accéder aux arbres et cultivent leur subsistance. La zone est de Taybeh, qui comprend plus de la moitié du territoire de la ville et abrite l’essentiel de son activité agricole, est devenue une cible ouverte pour les avant-postes de colonisation illégale qui se développent rapidement sous protection militaire. Ces avant-postes servent de base à de nouvelles agressions sur le terrain et son peuple. En tant que prêtres, nous portons une responsabilité pastorale et morale envers notre communauté.
Nous ne pouvons rester silencieux face à ces attaques incessantes qui menacent notre existence même sur cette terre. Taybeh – connue dans l’Évangile sous le nom d’« Éphraïm », le lieu où Jésus s’est retiré avant Sa Passion (Jean 11:54) – est la dernière ville entièrement chrétienne de Cisjordanie. Cette population représente un héritage spirituel et culturel unique, préservé fidèlement par les habitants de Taybeh à travers les générations, mais elle est maintenant exposée à un sérieux risque d’érosion et de déplacement en raison du ciblage systématique des terres, des lieux sacrés et de la communauté locale.
Nous appelons les acteurs locaux et internationaux – consuls, ambassadeurs et églises représentatives – à :
1. Lancer une enquête immédiate et transparente sur les incidents d’incendie et les assauts continus sur les propriétés, les terres agricoles et les lieux saints.
2. Exercer une pression diplomatique sur les autorités occupantes pour arrêter les actions des colons et les empêcher d’entrer ou de paître dans les terres de Taybeh.
3. Envoyer des délégations pour visiter le terrain, documenter les dégâts et témoigner de la réalité sur le terrain.
4. Soutenir les habitants de Taybeh par des initiatives économiques et agricoles, et renforcer leur résilience avec un accompagnement légal efficace.
Nous croyons que la Terre Sainte ne peut rester vivante sans ses peuples indigènes. Éloigner de force les agriculteurs de cette nation blesse le cœur vivant de cette terre. Pourtant, nous restons fermes dans notre foi partagée et espérons que la vérité et la justice prévaudront finalement.
Fr. Daoud Khoury Fr. Jack Nabel Abed Fr. Bashar Fawadleh
La macronie subit le sort du Parti socialiste
Les partis de l’anti-France, qui s’attaquent à la famille, disparaissent politiquement et sont contraints de vendre leur siège.
En 2013, alors que le PS croyait triompher avec la dénaturation du mariage, un démographe prédisait : « Avec le “mariage pour tous”, le PS a fait une erreur électorale énorme »
4 ans plus tard, en 2017, après avoir enchainé les défaites électorales, le PS était contrait de vendre son siège de la rue de Solferino.
En 2021, la Macronie fait voter l’extension de la PMA, puis la constitutionnalisation de l’avortement. 4 ans plus tard, en 2025, après avoir enchaîné les défaites électorales, le parti Renaissance est contraint de vendre son siège à la va-vite, en perdant au passage quasiment 4 millions d’euros en 6 ans. L’immeuble avait été acheté 35 millions d’euros en 2019 et il est revendu 31,4 en 2025.
L’abbé Luis Gabriel Barrero réélu Supérieur Général de l’Institut du Bon Pasteur
Communiqué de l’Institut du Bon Pasteur :
Le chapitre général de l’Institut du Bon Pasteur a élu l’abbé Luis Gabriel Barrero comme Supérieur Général pour un deuxième mandat.
Les abbés Matthieu Raffray et Daniel Pinheiro ont été élus pour l’assister dans cette mission.
Tous les membres de l’Institut du Bon pasteur se confient à vos prières pour les six années à venir.
Deo gratias !
Samedi 28 juin, 5 membres de l’IBP ont été ordonnés prêtres par le cardinal Müller. Quatre diacres ont aussi été ordonnés lors de cette cérémonie.
Neuvaine à saint Elie le Prophète
L’abbé Billot (IBP) nous prie d’annoncer cette neuvaine à saint Elie le Prophète, du 11 au 19 juillet, pour préparer sa fête (le 20):
Le Luxembourg supprime le délai de réflexion pour avortuer
Mardi, les députés luxembourgeois ont adopté la suppression du délai de réflexion avant un avortement. Il était jusqu’ici de trois jours.
Selon les dernières données du Planning familial, les demandes d’avortement sont en hausse au Luxembourg : 1193 demandes ont été recensées en 2024 contre 1034 l’année précédente. En 2022, seules 706 demandes avaient été effectuées.
Le Conseil d’Etat s’est récemment déclaré favorable à l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Le Planning familial réclame en outre l’allongement à 14 semaines du délai autorisé pour avorter. Il est de 12 semaines actuellement.
Ursula, il est temps de partir
Viktor Orban n’y va pas par 4 chemins :
Demain sera une journée mouvementée au Parlement européen. Les députés voteront sur la question de savoir si Ursula von der Leyen doit continuer à diriger la bureaucratie bruxelloise. Ce vote a été programmé en raison des scandales de corruption qui s’accumulent autour de la présidente, mais nous savons tous que la corruption n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il s’agit de bien plus que cela. Il s’agit de compétence, de résultats et d’avenir de l’Europe. Voici le bilan de la Commission sous la direction de Mme von der Leyen :
- La compétitivité européenne en ruine
- Les prix de l’énergie en Europe montent en flèche
- Migration illégale hors de contrôle
- Idéologie de genre obligatoire
- Guerre en Ukraine hachoir à viande
- Les agriculteurs européens au bord du gouffre
- L’idéologie verte insensée à son apogée
Demain, l’heure de vérité sonne : d’un côté, l’élite impériale bruxelloise, de l’autre, les patriotes et le bon sens. Pas d’esquive, un choix s’impose.
Madame la Présidente, le leadership est une question de responsabilité. Il est temps de passer à l’action !
Time to go. pic.twitter.com/utLYFKQz6b
— Orbán Viktor (@PM_ViktorOrban) July 9, 2025
Tomorrow will be a turbulent day in the European Parliament. MEPs will vote on whether Ursula von der Leyen should continue to lead the Brusselian bureaucracy. The vote was scheduled due to the corruption scandals piling up around the President, but we all know that corruption is… pic.twitter.com/YkGpHBkpdG
— Orbán Viktor (@PM_ViktorOrban) July 9, 2025
La famille, cette grande oubliée du ministre Vautrin, qui veut relancer la natalité
Après avoir promu l’avortement et la contraception à grand concours de propagande, le ministre du Travail et de la santé Catherine Vautrin s’inquiète du désert démographique et annonce des mesurettes en guise de stratégie pour que les Français relancent la démographie. Elle déclare dans L’Express :
Pour commencer, nous devons mieux prévenir. L’âge auquel une femme accueille son premier enfant a considérablement reculé : 31 ans à présent. On sait que l’horloge biologique génère une décroissance de la faculté de procréer. A partir de 37 ans, on observe une baisse de la fertilité extrêmement importante. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé que l’Assurance maladie adresserait à chaque Français de 29 ans un message pour prévenir le risque d’infertilité dès 2026.
On peut se réjouir d’avoir échappé au numéro vert… Et elle ajoute :
Un rendez-vous gratuit “mon bilan prévention” est déjà ouvert aux 18-25 ans, nous allons y rajouter un élément spécifique sur la santé reproductive. Simplement pour expliquer et pour faire prendre conscience des pathologies qui peuvent poser problème. Nous allons également mettre en place une consultation préconceptionnelle, sur la base des orientations que nous donnera la Haute Autorité de santé, de façon à accompagner les futurs parents et à proposer un check-up fertilité rapide aux couples qui rencontrent des difficultés pour concevoir.
Et promouvoir la famille, composée d’un homme et d’une femme, est-ce trop compliqué ? Mais le pire est à venir, avec l’industrialisation de la conception :
Nous avons aussi besoin de développer, sur tout le territoire, les centres de conservation ovocytaire. L’Ile-de-France, région où la demande est la plus forte, est très bien équipée, mais ce n’est pas le cas partout. Aujourd’hui, chaque centre fonctionne de façon autonome, sans vraie coordination, et surtout sans repère pour les patients. C’est pourquoi nous organiserons une gestion nationale des dons de gamètes, rationalisée et partagée, afin que l’accès soit facilité. Avec 30 nouveaux centres pour la conservation ovocytaire d’ici à 2027, notre objectif est d’avoir un centre à moins d’une heure de chez soi, pour qu’aucune femme ne soit empêchée de préserver sa fertilité.
Alors que l’Etat ferme les maternités, il ouvre des centre de conservation des ovocytes…
Reportage consacré aux convertis ayant participé au dernier pèlerinage de Chartres
L’Homme nouveau a réalisé un excellent reportage de 50 minutes sur les nouveaux convertis et recommençants venus participer au 43e pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté. Auparavant sans religion, luthériens, évangéliques, orthodoxes, catholiques non pratiquants, …, ils témoignent face caméra de leur découverte ou de leur retour à la foi. Un mois après la Pentecôte, ce documentaire offre un regard fort et incarné sur ce que signifie aujourd’hui se convertir, et marcher :
N’hésitez pas à vous abonner au magazine L’Homme Nouveau.
Un événement dans le monde de l’édition catholique : “L’Evangile médité avec les Pères”, du père Thiriet en 5 volumes !
Une oeuvre indispensable à mettre dans toutes les bibliothèques de communautés, presbytères et familiales !…
Le père Thiriet dans son introduction :
” Au XIII° siècle, à la demande du pape Urbain IV, saint Thomas d’Aquin, alors à l’apogée de son génie, composa sur les quatre Évangiles, une chaîne formée uniquement des textes des Pères Grecs et Latins, et qui bientôt reçut le nom de Chaîne d’or. Louis Veuillot affirmait à des novices dominicains qui louaient sa Vie de Jésus-Christ, qu’il n’avait employé, pour la composer, d’autre ouvrage que la Catena aurea. La Grande Vie de Jésus-Christ, de Ludolphe le Chartreux, ne doit-elle pas son charme et le grand succès qu’elle eut, aux pensées des pères dont elle est pleine. Bossuet lui-même, dans ses immortelles Méditations sur l’Évangile, ne fait souvent que traduire les Pères. Mais quel traducteur ! C’est à ce titre de traducteur des Pères, autant qu’à celui de Père de l’Église que lui décernait Labruyère, que nous lui ferons de nombreux emprunts.
Nous avons donc pensé aux âmes désireuses de méditer l’Évangile avec les Pères, et nous avons voulu les aider à réaliser leur désir. Prenant la Catena aurea comme base première, nous en avons vérifié les textes, en les revoyant dans leur contexte. Saint Thomas s’excusait de la brièveté dans laquelle il les avait cités, brièveté qui pouvait les rendre obscurs ; et en effet, ils gagnent à être lus dans l’original. En unissant les quatre Évangélistes en un seul récit, nous avons pu éviter des répétitions nombreuses qui allongent l’œuvre du grand docteur. Saint Thomas avait à sa disposition des commentaires qui n’ont pas été imprimés : nos lecteurs bénéficieront des passages cités par lui. Nous avons des œuvres importantes des Pères que saint Thomas ne possédait pas : nous joindrons ces trésors à ceux qu’il avait recueillis. Pour saint Thomas, la tradition patristique s’arrêtait au XI° siècle ; mais dans les siècles qui ont suivi, Rupert, saint Pierre Damien, saint Bernard, saint Albert le Grand, saint Thomas lui-même, saint Bonaventure, saint Bernardin de Sienne, ne représentent-ils pas aussi la tradition et ne fallait-il pas recueillir leurs pensées sur l’Évangile ?
A peu près tous les textes cités ont été vérifiés : et les références notées en marge donnent le moyen d’en contrôler l’exactitude ; je dis à peu près tous, car la dispersion des religieux s’étant faite avant l’entier achèvement de notre travail, nous avons été privés des livres qui nous avaient servi pour le faire. Quelquefois, mais rarement, nous avons donné le sens plutôt que les paroles elles-mêmes, disant avec saint Bernard : « J’aime à employer, toutes les fois que je le puis, les paroles des saints pour que la valeur du vase rende plus précieuses les choses qui y sont présentées. » Et quand nous avons ajouté à ces paroles vénérables quelques réflexions personnelles, ou des citations d’auteurs plus modernes, nous pensons être toujours demeuré dans le sens de la tradition.
C’est pourquoi je présente avec confiance ce livre, puisqu’il n’est pas de moi. À ceux qui le liront, je souhaite toutes les joies que j’ai éprouvées dans la compagnie de ces saints Docteurs. Il est doux d’entendre des hommes comme nos Pères dans la foi nous parler de Jésus-Christ. Que de fois, recevant de ma lecture des illuminations vraiment divines, j’ai dit à Dieu : O mon Dieu, récompensez le docteur qui nous a apporté de telles lumières ! J’estimerais ma récompense très grande si parfois une prière semblable sortait du cœur de ceux qui liront ces volumes. »
Plus d’informations, détails de l’édition, sommaire et commandes sur LIVRES EN FAMILLE :
https://www.livresenfamille.fr/ecriture-sainte/28984-l-evangile-medite-avec-les-peres-5-volumes.html?ref=043193205
L’Evangile médité avec les Pères en 5 volumes, paru aux éditions Saint-Rémi, 2504 pages, 160€
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
La baisse de la fécondité observée ces dernières années semble destinée à se poursuivre
L’Ined publie une nouvelle étude intitulée «Les Français veulent moins d’enfants», enquête menée à partir des résultats de l’enquête Erfi 2 (Étude des relations familiales et intergénérationnelles), qui a interrogé 12800 personnes âgées de 18 à 79 ans vivant en France métropolitaine :
Les femmes nées après 1960 sont devenues adultes après la diffusion de la contraception médicale et la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) au cours de la décennie 1970. Elles ont eu entre 2,0 et 2,1 enfants au cours de leur vie. Ce chiffre, appelé descendance finale des générations, est le nombre moyen d’enfants que chaque femme a eus au cours de sa vie. La descendance finale a légèrement augmenté pour les générations suivantes nées entre 1970 et 1980. Les femmes nées en 1980 ont ainsi eu 2,1 enfants en moyenne. Pour estimer le nombre final d’enfants des femmes nées après 1985 (et qui ont donc moins de 40 ans aujourd’hui), il est nécessaire d’imaginer ce que sera leur fécondité à l’avenir, pendant les dernières années de leur vie féconde. […]
En 2024 comme en 1998, les réponses quant au nombre idéal d’enfants dans une famille varient peu selon l’âge, mais on constate une diminution importante en 25 ans : de 2,7 à 2,3 enfants en moyenne.
Le nombre d’enfants souhaités par les femmes est, en 2024, nettement plus faible que le nombre idéal d’enfants dans une famille : les femmes âgées de 18 à 24 ans souhaitent avoir 1,9 enfant en moyenne, celles de 25 à 34 ans en souhaitent 2. Le souhait ne correspond pas forcément à la réalité. Ainsi, en 2005, le nombre d’enfants souhaités par les femmes nées dans les années 1970, alors âgées de 25 à 34 ans, dépassait de 0,5 enfant en moyenne le nombre d’enfants qu’elles ont finalement eus. La baisse du nombre d’enfants souhaités entre 2005 et 2024, de 0,6 enfant pour les femmes de moins de 30 ans, laisse donc présager une diminution de la descendance finale pour les générations nées après 1985, même si l’écart entre intentions et réalisation se réduit. […]
La diminution de la taille moyenne des familles, qu’elle soit idéale, souhaitée ou effective, traduit le moindre attrait pour les familles nombreuses et leur raréfaction, entamée de longue date, ainsi qu’une augmentation récente des familles à enfant unique et des personnes sans enfant. Le modèle de la famille à 2 enfants se diffuse : tous âges confondus entre 18 et 49 ans, deux tiers (65 %) des femmes et des hommes considèrent 2 comme le nombre idéal d’enfants dans une famille, contre moins de la moitié (47 %) en 1998. Les réponses « 3 ou plus » deviennent minoritaires (29 % en 2024, contre 50 % en 1998), tandis que les réponses « 0 ou 1 » augmentent mais restent rares : en 2024, seuls 6 % des répondants déclarent un nombre idéal d’enfants inférieur à 2. […]
Il est légitime de critiquer l’immigration et le grand remplacement mais les Français sont aussi responsables de ne pas vouloir d’enfant.
Londres: un prêtre demande aux députés ayant voté le suicide assisté de ne pas communier
À l’Oratoire de Londres (Brompton Oratory), le père Julian Large a demandé aux députés assistant à la messe de ne pas s’approcher de l’autel pour la Sainte Communion s’ils ont voté pour la légalisation du suicide assisté ou pour la dépénalisation de l’avortement jusqu’à la naissance.
Le 20 juin dernier, un texte autorisant le suicide assisté avait été voté à la Chambres des communes par 313 contre 291. A l’instar de la cathédrale de Westminster, l’Oratoire de Londres est une paroisse fréquentée par les parlementaires britanniques.
Nouvel acte de vandalisme des militants d’extrême-gauche
Les samedi 5 et dimanche 6 juillet, l’Action française organisait un week-end dans le Pays Basque.
Vers 4h, dans la nuit de samedi à dimanche, des antifas se sont introduits dans le parking privé où les militants avaient garé leurs véhicules et les ont méthodiquement détruites.
💥DÉGRADATIONS PAR L’EXTRÊME-GAUCHE
Dans la nuit du 5 au 6 juillet, l’extrême-gauche antifa s’en est prise à une dizaine de nos véhicules. L’extrême-gauche reste donc très attachée à ses méthodes.
💪 Aidez-nous à assurer les réparations : https://t.co/TPxTz7k5uY pic.twitter.com/lJqYA58bW5
— Action Française (@actionfrancaise) July 8, 2025
Le gouvernement ne toucherait pas à la déductibilité fiscale des dons aux associations
Le gouvernement ne touchera pas à la réduction d’impôts sur les dons aux associations « d’utilité publique » dans le prochain budget, a promis François Bayrou.
Plusieurs associations ont fait part de leur inquiétude depuis la publication vendredi d’informations sur un rapport de Bercy remis au gouvernement qui préconiserait de raboter ces réductions fiscales. Une revue de dépenses de l’Inspection générale des finances (IGF) transmise à Matignon proposerait de revenir sur certains avantages fiscaux dont bénéficient les donateurs aux associations.
Selon le régime actuel, les donateurs peuvent bénéficier de réduction d’impôts de 66% des dons faits à des organismes d’intérêt général, dans la limite de 20% de leurs revenus imposables, de 75% des dons faits aux associations d’aides aux personnes, dans la limite de 1000 euros, et de 40% à 60% des dons dans le cadre du mécénat d’entreprise.
Vous êtes obligés d’être républicain
Au premier coup d’oeil nous pourrions penser qu’il s’agit d’une proposition de loi des Insoumis, habitués à la provocation et aux délires liberticides. Mais non : cette proposition de loi émane du député LR Vincent Jeanbrun et elle vise à interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère anti-républicain.
L’exposé des motifs de cible pas l’Action française ni le prince Louis de Bourbon, mais les Frères musulmans. Encore une fois, comme pour la liberté scolaire, l’islam est agité comme chiffon rouge pour restreindre nos libertés :
Cette proposition de loi vise à ériger en infraction la production, la diffusion et l’apologie de propos ou contenus contestant les principes républicains fondamentaux.
La République française repose sur des principes fondamentaux : liberté, égalité, fraternité, laïcité, souveraineté du peuple, et indivisibilité de la nation. Ces valeurs, garanties par la Constitution et consolidées par la loi, constituent le socle du vivre-ensemble.
Or, ces principes sont aujourd’hui menacés par la diffusion de discours issus de courants idéologiques qui remettent en cause notre modèle fondé sur l’universalisme républicain.
Parmi ces courants, le plus menaçant aujourd’hui est celui des Frères musulmans. Plusieurs de ces ramifications prônent un projet politique et social fondé sur l’instauration d’un ordre religieux substitutif à l’État laïque.
Leurs messages anti‑républicains sont diffusés au travers :
– des réseaux sociaux, où circulent des appels à la remise en cause de la laïcité et de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
– des associations culturelles ou religieuses, qui véhiculent une vision communautariste incompatible avec l’unité de la nation et qui prône parfois même l’instauration de la charia ;
– certains relais médiatiques et lieux de culte, utilisés pour diffuser des prêches ou publications invitant à la sédition contre les lois républicaines.
Si la liberté d’expression doit être protégée, elle ne saurait servir de bouclier à la propagation d’idéologies visant à éroder le contrat social républicain. Il est donc nécessaire de doter la République d’outils juridiques renforcés pour prévenir et de sanctionner la diffusion, explicite ou implicite, de contenus anti‑républicains quels qu’en soient les vecteurs.
Plutôt que de s’attaquer aux libertés de tous les Français, ne serait-il pas plus simple d’interdire purement et simplement l’organisation des Frères Musulmans, comme le fait l’Arabie Saoudite (que personne ne taxe d’islamophobie…).