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Label et censure : l’idée de Macron vient de l’ONU

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté fin novembre une résolution établissant des cadres pour lutter contre « la désinformation et les discours haineux ». La mesure a été approuvée par 169 voix pour, 3 contre (Etats-Unis, Argentine et Paraguay) et 4 abstentions au sein de la Troisième Commission de l’Assemblée générale traitant des questions sociales.

Une diplomate américaine a vivement critiqué la résolution, estimant qu’elle encourageait « des cadres qui sapent la souveraineté des Etats et portent atteinte à la liberté d’expression ». La représentante a défendu le fait que « la liberté d’expression, y compris l’incitation à la haine, est protégée par la Constitution américaine ». En outre, la diplomate a critiqué le fait que la résolution s’oriente vers un « modèle mondialisé centralisé » pour la réglementation de l’intelligence artificielle (IA), qui établit « des engagements larges et indéfinis avec des cadres internationaux » qui risquent de freiner l’innovation.

Le texte affirme que les Etats ont la « responsabilité » de censurer la désinformation et de la contrer par la propagande officielle du gouvernement. Bien qu’il n’existe pas de définition internationale de la désinformation, ce concept est régulièrement utilisé pour censurer les débats politiques légitimes sur des questions telles que l’immigration, le climat, l’avortement ou les questions transgenres.

Les principes des Nations unies pour l’intégrité de l’information encouragent la censure directe et indirecte, la propagande officielle, le « bannissement furtif », la démonétisation et d’autres outils de contrôle social. Par bannissement furtif, il faut entendre, dans une communauté en ligne, le blocage total ou partiel d’un utilisateur ou de sa production, à l’insu de celui-ci. Ces mécanismes de censure font partie du système dénoncé par la sous-commission de la Chambre sur l’instrumentalisation du gouvernement fédéral des Etats-Unis.

La loi européenne sur les services numériques et la loi sur l’IA exigent que les entreprises technologiques censurent certaines opinions politiques, notamment sur les questions de migration, de climat et de genre. Les Européens n’hésitent pas à défendre leur cadre de censure comme un modèle pour le monde entier, justifiant la censure comme des « mesures de protection nécessaires pour garantir les droits de l’homme ».

Cela rejoint la proposition du président Emmanuel Macron, qui aimerait voir la mise en place d’une « labellisation » des médias, effectuée par un comité composé de journalistes, notamment ceux issus de l’oficine d’extrême-gauche RSF.

Ces principes rappellent ceux qui sont mis en place par des Etats totalitaires comme la Chine…

La Cour constitutionnelle interdit le Parti communiste

Mais en Pologne.

La Cour constitutionnelle polonaise a déclaré le 3 décembre que les objectifs et les activités du Parti communiste polonais (KPP) étaient incompatibles avec la Constitution et a ordonné son interdiction immédiate. Cette décision est motivée par le fait que le parti glorifie des régimes responsables de la mort de millions de personnes, en particulier le génocidaire Staline. La présidente de la Cour constitutionnelle, le juge Krystyna Pawłowicz, a souligné :

« Il n’y a pas de place dans l’ordre juridique de la République de Pologne pour un parti qui glorifie des criminels et des régimes responsables de la mort de millions d’êtres humains, dont beaucoup de nos compatriotes ».

La Constitution polonaise interdit les partis dont le programme est fondé sur « des idéologies totalitaires et des convictions proches du nazisme, du fascisme et du communisme ». Cette disposition a servi de base à l’interdiction du parti, qui fonctionnait depuis 2002 comme le successeur idéologique du parti qui a gouverné la Pologne comme parti unique jusqu’en 1989.

Le KPP ne compte aucun représentant élu. On estime que le nombre de ses membres oscille entre 500 et 1 000, bien que le parti n’ait jamais rendu public le nombre de ses affiliés. Bien qu’en 2015, le Parti communiste polonais ait supprimé de son programme l’appel explicite à la « révolution communiste », sur son site web, il glorifie Joseph Staline, affirmant que « son nom immortel vivra à jamais dans le cœur de toute l’humanité progressiste et que le peuple polonais éprouve une affection particulièrement chaleureuse pour son sauveur et défenseur ».

Qu’en pense le Parti communiste français ?

12 questions à se poser pour traverser les conflits dans la fratrie

La Confédération Nationale des AFC publie aux éditions TEQUI un nouveau livret de la série « En questions » destiné aux parents afin de les aider dans l’éducation de leurs enfants. Ce livret s’intitule « 12 questions à se poser pour traverser les conflits dans la fratrie ».

Synopsis :

Nous n’aimons pas quand nos enfants se disputent entre eux. Faut-il pour autant s’y opposer farouchement ? Doit-on intervenir ou les laisser gérer seuls leurs désaccords ? Comment ne pas se décourager devant ces conflits souvent répétés ?

Sous forme de questions essentielles et concrètes, ce livret écrit par les AFC accompagnera les parents pour traverser plus sereinement ces conflits, tout en comprenant ce qui les provoque, et quel(s) écho(s) ils peuvent produire en eux.

Il leur indiquera aussi comment aider leurs enfants à exprimer leurs besoins et à respecter ceux de leurs frères et sœurs.

Disponible en librairie, sur le site de TEQUI  et sur le site des AFC

Soutenez la Marche pour la Vie

Cette année encore, la Marche pour la Vie organise la plus grande mobilisation pro-vie de France, qui se tiendra le 18 janvier prochain au Trocadéro, à Paris.

Pour que cet événement puisse avoir l’impact qu’il mérite, nous avons besoin de votre soutien.

Pourquoi votre aide est essentielle ?

Organiser une mobilisation nationale de cette ampleur demande des moyens importants. Chaque don permet très concrètement de financer :

• La communication : impression de tracts, affiches, matériel pour les réseaux sociaux.

• La mobilisation : organisation des cars, coordination des équipes sur le
terrain, soutien aux groupes locaux.

• La logistique : sonorisation, sécurité, signalétique, équipements
techniques indispensables au bon déroulement de la Marche.

Chaque contribution, même modeste, nous aide à porter ce message au plus grand nombre et à garantir une mobilisation forte et visible.

👉 Votre don est déductible de vos impôts à hauteur de 66 %.

2026, une année décisive !

Votre soutien arrive à un moment crucial : les débats sur l’euthanasie et les soins palliatifs seront en cours au Sénat dès la semaine du 12 janvier, soit juste avant la Marche pour la Vie.

Il est plus important que jamais de rappeler la dignité de toute vie humaine, et de montrer que des milliers de citoyens se mobilisent pour défendre les plus fragiles.

8 décembre 2024 : un an après le changement de régime en Syrie, où en est-on ?

Communiqué de SOS Chrétiens d’Orient :

Si Donald Trump a qualifié Ahmed al-Charaa, le nouveau président syrien, d’« homme fort » grâce auquel « la Syrie réalisera de grands progrès », force est de constater, qu’un an après le changement de régime politique en Syrie, les « grands progrès » tardent à venir. Et c’est le moins que l’on puisse dire.

« Avec la fin de la guerre, il faut évidemment relever plusieurs améliorations dans la vie quotidienne du peuple syrien », explique Benjamin Blanchard, directeur général de l’association SOS Chrétiens d’Orient, présente en Syrie depuis 2013.

« Certes, la situation économique est toujours difficile, mais il y a du mieux : les fonctionnaires sont payés, il y a davantage d’électricité chaque jour, au moins dans les villes, la monnaie a été stabilisée, certaines taxes exorbitantes à l’importation ont été supprimées, etc. Cela est dû, principalement à la levée des sanctions économiques et au retour de la Syrie dans les circuits commerciaux internationaux ».

La levée de ces mêmes sanctions a également permis à la Syrie de renouer avec les instances internationales, sans avoir le statut de paria. Ainsi, cette semaine, par exemple, des représentants du Conseil de sécurité des Nations Unies se sont rendus à Damas. La levée des sanctions permet enfin au gouvernement syrien d’engager des discussions aussi bien avec les Etats-Unis qu’avec la Russie.

Cependant, le compte n’y est toujours pas. « J’en donnerai trois illustrations » continue Benjamin Blanchard.

–       Le pays est plus divisé que jamais. « Le sud du pays, autour de Soueida, est toujours aux mains de milices druzes qui cherchent à faire sécession avec le soutien d’Israël. Israël occupe d’ailleurs toujours une partie de la Syrie. En juillet dernier, l’armée israélienne n’a d’ailleurs pas hésité à bombarder Damas. Enfin, l’est du pays, sous contrôle kurde, dans les faits, ne s’est pas rallié au nouveau gouvernement ».

–       L’insécurité est plus que jamais présente. « Dans les rues, enlèvements contre rançons, intimidations, agressions, vols, pillages, etc. sont quotidiens. Les minorités alaouites et chrétiennes sont évidemment visées en premier par ces bandes plus ou moins proches du régime, qui fait preuve dans ce domaine, d’incapacité ou de passivité devant ces exactions ».

–       Le nouveau pouvoir est loin d’organiser une démocratie. « Les discussions sur le projet de constitution n’ont duré qu’une journée, au printemps dernier. Des élections ont bien eu lieu en octobre, mais elles ne permettaient d’élire que les deux-tiers des membres du parlement, le dernier tiers étant directement nommé par Ahmed al-Charaa. La taille du corps électoral – seuls 7 000 Syriens composaient le corps électoral – et l’exclusion du scrutin de provinces entières montrent bien la faiblesse démocratique de ces premières élections »

Dans un tel contexte, le sort des communautés chrétiennes est évidemment très inquiétant. Sur les douze derniers mois, une trentaine d’entre eux ont perdu la vie, plusieurs églises ont été profanées et incendiées, le triste attentat-suicide de l’église Saint-Elie de Damas, le 23 juin dernier, restant sans doute le plus marquant. Déjà fragilisés par des départs en masse ces quinze dernières années, les chrétiens de Syrie ont plus que jamais besoin de notre soutien.

Aux origines du wokisme

Interview de Reynald Secher, docteur ès lettres, spécialiste de la résistance aux totalitarismes, auteur à succès entre autres de bandes dessinées d’histoire à destination notamment de la jeunesse, à retrouver sur le site Reynald Secher Éditions.

 

Qu’est-ce que le wokisme ?

Le wokisme est le dernier wagon d’un mouvement qui débute au XIIIe siècle avec le fameux débat entre la foi et la raison, puis se développe à la Renaissance, s’intellectualise au siècle des Lumières, s’épanouit avec la Révolution française et finalement est repris  idéologiquement par la gauche universelle contemporaine. Dès lors, nous pouvons affirmer que le wokisme et le fils naturel du socialisme. Dans un premier temps, cette pensée conceptualise l’homme nouveau en rupture avec l’homme ancien et aboutit au nihilisme dont le wokisme est une émanation. Je fais mienne la définition du philosophe français Pierre-Henri Tavoillot qui caractérise le wokisme autour de « l’identité, du genre et de la race dont le principe central consiste à révéler et condamner les formes occultes de domination ». En définitive, il s’agit de nier la nature de l’homme et d’abord son identité.

Comment définir l’identité et comment se reproduit-elle ?

Pour comprendre cette notion d’identité, j’en donne toujours une définition simple valable pour l’homme, la nation et la civilisation. C’est savoir d’où l’on vient (la connaissance de l’histoire), qui l’on est à l’instant T (la connaissance de sa langue), et où nous voulons aller ensemble (connaissance de la philosophie). Dès lors, nous comprenons mieux l’intérêt fondamental des sciences historiques et de la philosophie et la maîtrise de la langue d’où le combat qu’a mené la gauche, en s’appuyant, entre autres, sur Antonio Gramsci, pour détruire la transmission de l’histoire, de la langue française et de la philosophie, piliers fondamentaux.

Quand ce plan a-t-il été énoncé et à quel moment s’est-il mis en place ?

Ce plan s’est mis en place à la Révolution française. Les révolutionnaires ont imposé une ère nouvelle avec un découpage calendaire nouveau (les fameuses décades et la nouvelle appellation des mois de l’année), des prénoms nouveaux (souvent d’inspiration mythologique), etc. Si ce plan est remis en question pour des raisons de circonstances, il sera repris et institutionnalisé par le fameux plan Langevin-Wallon à la fin de la Seconde guerre mondiale. Étant ici précisé que Langevin et Wallon étaient deux intellectuels communistes militants. Le principe est simple : ces grands réformateurs d’un nouveau genre veulent régénérer les Français par l’enseignement, pilier de la société. Pour réussir ce pari à plus ou moins long terme, ils mettent en place un système de recrutement du corps professoral basé non plus sur la connaissance mais l’idéologie d’où le fait que la majorité du corps professoral en France (plus de 90 %) est automatiquement de gauche. De nos jours, même des journaux reconnus comme le Monde l’affirment ou le reconnaissent. Puisque la connaissance n’est plus requise pour enseigner, l’effondrement scolaire et universitaire est général à la fois chez les enseignants et chez les élèves et/ou étudiants. En 2022, dans le classement PISA, la France affiche les résultats les plus faibles jamais enregistrés pour le pays puisqu’elle se situe en 23ème position sur les 38 pays membres de l’OCDE. C’est la raison pour laquelle des enseignements se développent de plus en plus parallèlement à l’enseignement public telles que les écoles privées hors contrat.

Comment est-ce possible ?

Citons trois moyens mis en place qui ont rendu possible l’effondrement de l’enseignement:

– Tout d’abord, au niveau du recrutement qui passe obligatoirement par le concours écrit et oral. À l’écrit, le postulant peut passer à travers le contrôle : il suffit qu’il produise une copie idéologiquement à gauche. Je connais cette méthode puisque je l’ai moi-même utilisée. À l’oral, c’est beaucoup plus difficile car le piège se referme. Vous pouvez avoir ainsi une note de 18 à l’écrit et une note de 1 à l’oral. Je connais plusieurs personnes qui ont été dans cette situation, situation qu’elles ne comprennent pas. Pire, même la tenue vestimentaire compte : je citerai encore le cas d’une connaissance qui la première fois est venue en tailleur pantalon et s’est fait recalée et la seconde fois, s’est présentée en pantalon troué avec les cheveux teints en rose et elle a eu de très bons résultats. Ceux qui affirment que l’enseignement français manque d’enseignants mentent. Le problème est dû exclusivement aux conditions de recrutement. Pire, le rebelle peut-être sanctionné par divers moyens qu’il soit enseignant ou cadre, y compris par l’exclusion arbitraire. Je citerai l’expérience vécue en 2024 par le directeur de l’établissement de l’Immaculée Conception, Christian Espeso, suspendu par la rectrice de l’académie de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure. Celle-ci lui reprochait, entre autres, l’utilisation du terme de « génocide » dans un cours d’histoire sur la Révolution française et l’organisation par son établissement d’une conférence faite par un intervenant (en l’occurrence votre serviteur) « défendant cette approche révisionniste de l’histoire ». Tout est dit ici en quelques mots.  Cette dame oublie que je suis docteur d’État de l’université de Paris IV, gradé de la plus haute distinction universitaire qui m’a été délivrée par sept professeurs prestigieux.

– Ensuite, au niveau du contenu obligatoire des cours. Je ne peux que conseiller de parcourir les livres scolaires, lorsqu’il y en a encore, pour se faire une idée sur cet aspect des choses. Je prendrai un seul exemple, celui de la Révolution française, où le cas de la Vendée n’est même plus abordé, voire la période de la Terreur est carrément occultée, présentant ainsi la Révolution de 1789 uniquement comme la libération des peuples opprimés par l’Ancien régime. Je rappelle que le lycée se conclut par un premier examen universitaire, le baccalauréat, dont la finalité est de vérifier si l’élève rentre bien dans le cadre idéologique.

– Enfin, les méthodes utilisées pour enseigner l’histoire, le français et la philosophie s’appuient sur des méthodes dites globales ou semi-globales et non plus sur l’enseignement chronologique ce qui fait perdre tout repère à l’élève. À titre d’exemple, interrogez aujourd’hui un jeune de 16 ans sur la date du sacre de Charlemagne ou de Napoléon, il sera incapable de vous répondre car incapable de les situer chronologiquement.


Concrètement, comment cette méthode s’applique-t-elle en histoire ?

Les quatre piliers de la transmission de l’histoire sont : la chronologie, les hommes et les femmes, les événements et la cartographie. L’enseignement a brisé ces piliers pour mettre en place la méthode thématique. Par exemple, les professeurs enseignent l’évolution du statut des femmes à travers les siècles ce que les élèves ne peuvent comprendre car ils ne connaissent pas les différentes périodes de l’histoire. En outre,  l’histoire est devenue une matière idéologique. Je reprends l’exemple de la Révolution française qui est totalement idéalisée car enseignée comme le passage de l’obscurantisme à la lumière, c’est-à-dire le progrès. Pour faire passer ce message, considéré comme essentiel, tout est permis : il n’y a plus aucune vérité historique, tout est mythifié, exit la grandeur de la France, les hommes exceptionnels qui ont traversé l’histoire, la créativité architecturale, scientifique, artistique, etc. L’histoire de France est devenu un roman national au sens strict du terme. Je prends encore un exemple : le mythe du soldat Bara qui n’est absolument pas mort comme un héros tué par les « méchants brigands », même l’adjudant-général Desmarres sous les ordres duquel il se trouvait n’est pas clair sur les circonstances de sa mort.

À la lecture des livres d’histoire, chacun ne peut qu’être sidéré de leur contenu et choqué de l’enseignement de telles inepties.

Dès lors, nous comprenons mieux les attaques systématiques de ces wokistes, autoproclamés leaders d’opinion, contre les musées classiques, les émissions de radio ou de télévision, les parcs à thème comme le Puy du fou, les banquets comme ceux organisés par le Canon français, les spectacles historiques, etc. C’est dans ce contexte de déformation du réel et de censure mémorielle que s’inscrivent les polémiques actuelles autour de deux spectacles qui retracent notre histoire millénaire. Le premier, La Dame de Pierre, écrit et mis en scène par un jeune de 28 ans, Corentin Stemler, retrace l’histoire du plus célèbre monument au monde, la cathédrale Notre-Dame de Paris, à travers une gigantesque fresque historique et musicale. Pour contrecarrer la tournée nationale du spectacle, la CGT Spectacle organise systématiquement des appels à la grève et des manifestations « antifascistes » afin d’empêcher sa représentation sous prétexte qu’il véhiculerait une vision « xénophobe » et « masculiniste » de l’histoire. Le second, Murmures de la Cité, créé en Auvergne au Centre National du Costume de Scène (CNCS), est un spectacle qui rend hommage à notre histoire fondatrice et que certains tentent depuis ses débuts de mystifier, d’étouffer par tous les moyens en dépit du droit et malgré les recours, tant il rétablit avec force la vérité que l’on voudrait cacher. Le fondateur, un jeune de 25 ans, Guillaume Senet, subit une véritable persécution tant au niveau personnel que professionnel puisqu’il se retrouve au chômage.

Tous les moyens sont bons pour empêcher le déroulement efficace des manifestations culturelles jugées fascistes, xénophobes etc. Je citerai encore un exemple que j’ai vécu personnellement : mon exclusion de plusieurs salons littéraires, les menaces de mort par décapitation ou cinq balles dans la tête par affichage sur la voie publique etc. Il est à souligner que les plaintes auprès des services compétents sont toutes classées sans suite, même si les coupables sont notoirement connus. Face à la volonté de promouvoir notre histoire à travers l’art du spectacle, ces mêmes wokistes assoient leur nouvelle vision historique à travers des spectacles aberrants tel que celui que nous avons pu découvrir lors de l’ouverture des Jeux olympiques en juillet 2024, étant précisé que ces spectacles sont financés par l’État et bénéficient du soutien indéfectible des médias mainstream.

Dans votre conférence, vous parlez d’un « mémoricide ». Comment ce concept s’articule-t-il aujourd’hui avec les dérives wokistes ?

Le wokisme fait œuvre de mémoricide par nature. Tout ce qui concerne l’avant est à détruire, y compris sur le terrain, d’où les attaques aux œuvres d’art, aux monuments, et en ce moment aux crèches, aux sapins de Noël, aux messes. Nous sommes à l’aube d’événements inénarrables, sauf si l’État et la justice, comme aux États Unis, y mettent un frein.

Votre thèse sur le génocide vendéen a été farouchement combattue pendant des décennies. Voyez-vous dans cette opposition un ancêtre du wokisme actuel ?

Oui, bien sûr. La négation des événements qui se sont déroulés en Vendée sous la Révolution française participe du wokisme puisqu’elle consiste à occulter volontairement des faits qui dérangent car remettant en question la vision idéalisée de la Révolution française qui se voulait indivisible et universelle.

Daniel Black témoigne au Parlement européen de sa transition et comment l’idéologie du gender l’a détruit

Voici le témoignage poignant de Daniel Black, au Parlement européen ce 3 décembre, sur l’emprise de la communauté trans et sur ses conséquences, qui l’ont abîmé pour toujours. Agé aujourd’hui de 25 ans, il détestait son corps de garçon et vivait de grandes angoisses. Il raconte ses souffrances, son espoir de se sentir mieux grâce à la transition à 17 ans et les suites de celle-ci. Il appelle l’Union européenne à conduire une révolution radicale dans ce domaine afin de protéger les mineurs.

Il est possible de mettre les sous-titres en français en cliquant sur la vignette sous-titres en bas à droite de la vidéo :

Les députés européens mettent en garde contre le « tourisme abortif » financé par l’UE

Le 2 décembre, le Parlement européen a tenu l’audition officielle de l’initiative citoyenne européenne (ICE) « My Voice, My Choice » (MVMC), qui propose le financement par l’Europe d’un « tourisme abortif ».

Face à cette initiative, de nombreux députés européens ont soulevé d’importantes préoccupations d’ordres juridique, éthique et sociale. En effet, l’initiative est incompatible avec les traités de l’Union européenne (UE). Comme le rappelle l’élu luxembourgeois Fernand Kartheiser, « les traités de l’UE défendent le  ». Dès lors, donner suite à cette initiative reviendrait à « violer directement le droit de l’UE ».

« Aucun traité international ne reconnaît l’avortement comme un droit, abonde l’eurodéputé croate Tomislav Sokol (PPE). Il ne peut donc pas être financé par l’Union européenne. »

En outre, le transfert de la compétence en matière d’avortement à l’UE porterait directement atteinte au principe de subsidiarité.

Le député Mirosława Nykiel (Pologne) qui partage les positions promues par l’initiative déplore pourtant son « manque de transparence financière ». Pour sa collègue espagnole, Margarita de la Pisa, elle est financée par le Planned Parenthood.

« L’idéologie ne peut jamais prévaloir sur les traités de l’UE, enjoint le président de la fédération One of Us, le professeur Tonio Borg. La Commission européenne doit respecter les limites des compétences de l’UE. »

En outre, la mise en œuvre de MVMC « faciliterait » l’avortement sélectif en raison d’un handicap, au-delà des frontières, renforçant ainsi les pratiques eugéniques. Ce qui contredirait l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, qui interdit toute discrimination fondée sur le handicap.

En tant qu’initiative ayant rassemblé le plus de signatures dans toute l’histoire de l’UE, 1,89 million, l’organisation interpelle à respecter l’autorité démocratique des Etats membres et à « donner la priorité aux politiques qui apportent un soutien réel aux femmes pendant leur grossesse, protègent les personnes handicapées et défendent la dignité humaine à chaque étape de la vie ».

Source : Gènéthique

L’avortement en hausse en Irlande

En Irlande du Nord, le nombre d’avortements a augmenté en 2024/25 : selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, 2 899 avortements ont été enregistrés, soit une hausse de 3,7% par rapport à la période précédente au cours de laquelle 2 795 avortements avaient été recensés.

La plupart des avortements ont été pratiqués sur des femmes âgées de 18 à 24 ans, soit 2 215 procédures au total. 74 ont concerné des mineures de moins de 18 ans et 565 les femmes âgées de 35 ans ou plus.

Au total 2 692 grossesses ont été interrompues avant 11 semaines et 6 jours, ce qui représente 94,6% des avortements. Le bulletin statistique précise que 89,1% des avortements ont eu lieu avant la 10e semaine de grossesse, contre une proportion de 93% en 2023/24. En outre, en 2024/25, 1,2% des avortements ont été pratiqués à 20 semaines de grossesse ou plus tard.

L’avortement a été dépénalisé le 22 octobre 2019 en Irlande du Nord.

Source : Gènéthique

Faire suspendre le programme EVARS en signant cette pétition

Une maîtresse d’école, intervenante sur le programme Evars, assume faire la promotion de la masturbation en classe à des enfants de 3 ans :

 

Le député IDL Anne Sicard appelle à signer la pétition pour obtenir du gouvernement une révision intégrale du programme de l’EVARS :

  • En supprimant toute référence à la théorie du genre dans l’enseignement primaire et secondaire.
  • En recentrant l’éducation affective et sexuelle sur des bases scientifiques et psychologiques solides, adaptées à l’âge des élèves.
  • En mettant en place un véritable plan de lutte contre la pornographie, la prostitution et l’hypersexualisation des jeunes.
  • En redonnant toute leur place aux infirmières scolaires dans les établissements.
  • En garantissant aux parents la transparence sur les contenus enseignés, avec des consultations régulières des familles sur ces enseignements sensibles.

L’euthanasie au Sénat le 20 janvier, deux jours après la Marche pour la vie

Lu sur Gènéthique :

Le calendrier officiel d’examen des deux propositions de loi relatives à la fin de vie a été arrêté ce mercredi par la conférence des présidents de la Chambre haute. Les deux textes seront discutés en séance au Sénat à partir du 20 janvier. Un vote solennel est prévu le 28 janvier à 16h30.

Le « léger » report par rapport au calendrier annoncé par Laurent Panifous, ministre des Relations avec le Parlement, fait suite à la modification de l’ordre des semaines réservées aux textes soutenus par le gouvernement. L’Exécutif entend ensuite renvoyer les deux propositions de loi à l’Assemblée nationale pour une deuxième lecture dès le mois de février.

Après la braderie de Lille, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité était présente ces jours-ci au marché de Noël de Strasbourg, au sein du « Village du Partage ». Entre un sucre d’orge et une feuille de houx, un slogan : « Mon corps, mon choix, jusqu’à la fin ». Les militants sont déterminés : « Tout doit être voté en 2026 ! ».

Laurence Trochu gagne son procès contre le lobby LGBTQXYZ Mousse

Le député européen IDL Laurence Trochu était poursuivie devant la 17e chambre correctionnelle, accusée de diffamation et de discours de haine par l’association LGBT Mousse, en raison d’une tribune publiée dans Valeurs Actuelles, pour dénoncer le silence des associations LGBT face aux attaques subies par la jeune Mila, qui avait 16 ans à l’époque.

Pour eux, il est plus grave de dénoncer leur silence que de traiter Mila de « sale lesbienne » et de « sale Française ». Il vaut mieux se constituer partie civile contre la prétendue haine venue de la droite que contre la menace réelle de l’islamisme.

Ces militants de gauche, gavés de subventions, harcèlent judiciairement leurs adversaires.

Laurence Trochu a été relaxée.

À la découverte du Cœur : Et si nous n’avions pas fini d’en comprendre la profondeur ?

Article de Florent Chaveton, directeur de l’Institut Karol Wojtyla (IKW) sur les soirées de l’IKW : 8 visio-conférences pour entrer dans le mystère du cœur. (à partir du 18/12 prochain) Pour en savoir plus : https://asso-afcp.fr/soirees-ikw/ :

« Quelle compréhension avons-nous du cœur ? » demande le pape François dans Dilexit Nos. Cette notion occupe une telle place dans la vie chrétienne que nous devons prendre au sérieux la question du pape François. Le mot cœur, est une invitation entrer dans le mystère de la personne et cherche à en exprimer la profondeur.

Les soirées seront comme un chemin parcouru à travers trois questions principales qui nous conduiront du mystère de la personne au mystère du Cœur de Jésus :

  • Qu’est-ce que le « cœur » exprime de la personne ? 

Que disons nous de la personne lorsque nous parlons du cœur ? Désignons-nous l’organe du corps, un symbole, un mystère spirituel, un centre existentiel ? Le mot suffit-il à lui seul pour que la théologie exprime tout le mystère de la personne ?

  • Quel rapport entretient-il avec la personne « corps et âme » ?

Le mystère de la personne a très largement été exprimer dans l’Eglise à partir des concepts d’âme et de corps hérité de la pensée gréco-latine.  Cette démarche réaliste peut-elle éclairer la relation entre le cœur et les facultés humaines ? Est-il le siège des émotions, le lieu de nos décisions profondes, ou l’expression la plus intime de notre unité intérieure ? Révèle-t-il son désir, sa liberté, son identité, sa spiritualité ? Quel lien y a-t-il entre le cœur et les facultés humaines comprises dans la relation âme-corps ? Faut-il que la vie spirituelle soit à la fois l’expression du cœur et l’expression des humbles caractéristiques du vivant qu’est la personne ? Si l’on prend au sérieux l’unité du corps et de l’âme, doit-on mettre de côté le cœur, ou bien existe-t-il une complémentarité profonde au-delà d’une opposition apparente ?

  • Qu’est-ce que le « cœur » signifie du mystère de l’incarnation de Dieu dans la personne du Christ ? 

Du côté théologique, une autre série de questions surgit :

Le cœur manifeste-t-il la proximité de Dieu ? Comment comprendre que Dieu, en Jésus-Christ, ait voulu nous révéler un Cœur – un cœur qui aime, souffre, pardonne, se donne ? La tradition du Sacré-Cœur, particulièrement mise en lumière depuis le XVIIᵉ siècle, est-elle une réponse à une crise spirituelle, un correctif au jansénisme, une porte d’accès à la tendresse de Dieu ? Et aujourd’hui, que dit encore cette dévotion dans un monde tant marqué par l’acédie ?

Vers une intelligence intégrale du cœur

La dernière séance, réunissant philosophie et théologie, cherchera justement à faire dialoguer ces perspectives souvent séparées. Car si le cœur est le centre le plus intime de la personne, n’est-il pas aussi ce qui appelle le plus au dialogue, à la relation, à une compréhension plus vraie de l’homme et de Dieu ?

Lancement d’une pétition : Euthanasie, ne nous laissons pas abattre !

L’équipe Tout mais pas ça ! de la Fondation Jérôme Lejeune lance une pétition :

Depuis des mois, les militants de l’euthanasie occupent sans relâche le terrain : instrumentalisation de la fête de la Toussaint, chantages à un référendum, incrustation au Salon des maires, présence sur les marchés de Noël… Leur stratégie est claire : faire croire à un consensus, installer l’idée que la légalisation serait une « priorité des Français ».

Pourtant, tous les sondages sérieux montrent l’inverse : non seulement la demande d’euthanasie n’est pas une attente du pays mais elle baisse.

C’est précisément pour briser ce récit politico-médiatique, porté par une élite et un audiovisuel public qui verrouillent le débat, que nous lançons une pétition : Euthanasie, ne nous laissons pas abattre !

Elle met en lumière ce que beaucoup sentent confusément : une manipulation de l’opinion, une tentative d’imposer à marche forcée une loi qui ferait basculer notre société dans une logique d’abandon des plus fragiles.

Notre objectif est simple : rendre la parole à cette majorité silencieuse, souvent peu mobilisée (supprimer “sur ces sujets”) mais lucide face aux dérives de ce débat confisqué. Vous pouvez nous (supprimer “y”) aider.

Alors que les discussions reprennent au Sénat dès janvier (en commission la semaine du 12, en séance à partir du 20 et vote solennel le 28 janvier), chaque signature compte réellement. Une pétition ne change pas seule le cours des choses, mais elle peut infléchir des votes, convaincre des indécis, soutenir des initiatives alternatives en cours et rappeler qu’une autre voie existe : celle du soin, de la solidarité, et du refus de faire de la mort une réponse politique.

👉 Signez et faites signer autour de vous : https://stop-euthanasie.fr

En brisant le mythe idéologique du consensus, nous pouvons empêcher que la France franchisse une ligne qui ne se franchit qu’une fois.

Le député LFI Raphaël Arnault définitivement condamné pour violences volontaires en réunion

Le député La France insoumise Raphaël Arnault, Archenault de son vrai nom, fiché S, a été définitivement condamné par la justice pour «violences volontaires en réunion» en mars 2025.

Le député avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lyon en février 2022. Mais il avait interjeté appel. Alors qu’un nouveau procès se profilait, son avocat a demandé le renvoi de l’audience à deux reprises. Raphaël Arnault a fini par renoncer à son appel, en toute discrétion, il y a plusieurs mois. Un arrêt de la cour d’appel de Lyon du 10 mars 2025 constate son désistement.

L’affaire qui lui a valu cette condamnation remonte au 24 avril 2021. Ce jour-là, aux alentours de 17h, une manifestation d’identitaires se déroule sur la place du Forez, dans le 1er arrondissement de Lyon. Au niveau de la rue des Capucins, un jeune homme de 18 ans est pris à partie par un groupe de six individus parmi lesquels se trouve Raphaël Arnault. Le jeune est agrippé, bousculé, plaqué contre un mur. Ses agresseurs lui demandent d’enlever sa veste pour «vérifier s’il n’a pas de tatouage nazi» puis de déverrouiller son téléphone. N’obéissant pas à cette seconde injonction, le jeune homme est projeté à terre. Souffrant d’hématomes et d’écorchures, il se voit attribuer un jour d’ITT (incapacité totale de travail).

Fondateur de la «Jeune Garde», Raphaël Arnault est identifié grâce à ses vêtements, reconnaissables sur la vidéosurveillance. Le plaignant reconnaît formellement le militant antifa. Placé en garde à vue en juin 2021, Raphaël Arnault nie en bloc. Il conteste sa présence sur le lieu des faits et affirme que le plaignant s’est «trompé». Mais lors du procès devant le tribunal correctionnel de Lyon, le 18 février 2022, le futur député fait volte-face. Il reconnaît finalement avoir été présent lors de l’agression.

Le tribunal correctionnel de Lyon l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis pour «violences volontaires en réunion ayant entraîné une ITT d’un jour» et 1600 euros de dommage et intérêts, qu’il a depuis payés à la victime. Le tribunal lui a accordé une dispense de sa condamnation au bulletin numéro 2 de son casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer à travailler dans l’éducation nationale.

En plus de sa condamnation pour violence, Raphaël Arnault est mentionné dans plusieurs procès verbaux pour des affaires d’agression ou de menaces.

Union des droites au Parlement européen

La Croix gommée s’inquiète : au Parlement européen le Parti populaire européen (PPE) n’hésite plus à s’allier avec les groupes de droite pour faire passer certaines mesures, mettant fin au cordon sanitaire :

À Strasbourg, la « majorité Venezuela » fait trembler l’hémicycle. Au Parlement européen, cette majorité désigne la réunion de la droite, soit le Parti populaire européen (PPE, 188 membres), et des trois groupes d’extrême droite : les Conservateurs et réformistes européens (CRE, 78 membres), les Patriotes pour l’Europe (PfE, 84 membres) et l’Europe des nations souveraines (ENS, 25 membres). Le surnom de cette coalition remonte à septembre 2024, quand ces quatre groupes ont voté de concert une résolution reconnaissant le candidat d’opposition Edmundo Gonzalez Urrutia comme président du Venezuela, après une élection finalement confisquée par le sortant Nicolás Maduro. Ce vote a marqué une rupture. Longtemps, le PPE a été la pièce maîtresse au Parlement européen d’une alliance dite « traditionnelle » qu’il formait avec les socialistes (S&D, 136 sièges) et les centristes de Renew (77 fauteuils). Mais la donne a changé car le PPE n’hésite plus à s’allier avec les groupes à sa droite, même pour des dossiers législatifs.

Les textes s’enchaînent : votes sur le « devoir de vigilance » (CS3D) et sur les obligations des entreprises de mesurer leur impact sur la planète (CSRD), sur le règlement anti-déforestation, vote d’amendements budgétaires cherchant à financer des murs anti-migrants.

Le gynécologue refuse de prendre en charge un homme qui se prend pour une femme : il est relaxé mais aussi condamné !

Un gynécologue exerçant à Pau était poursuivi pour avoir refusé de prendre en charge un homme se prenant pour une femme (transgenre). Il a été relaxé le 4 décembre par le tribunal correctionnel mais écope toutefois d’une amende de 1000 euros avec sursis pour avoir « tenu des propos transphobes sur Internet ».

Sollicité par un homme de 26 ans, le médecin l’informe via sa secrétaire qu’il ne peut pas le prendre en charge.

« Je n’en ai pas les compétences, je n’ai jamais vu dans ma carrière une glande mammaire chez un homme sous traitement hormonal depuis trois ans ».

Suite à ce refus, le compagnon laisse un commentaire négatif sur la page Google du praticien. Ce dernier répond alors qu’il s’occupe de « vraies femmes », n’ayant « aucune compétence » pour prendre en charge des hommes « même s’ils se rasent la barbe et qu’ils viennent dire à [sa] secrétaire qu’ils sont devenus femmes ». Le gynécologue conclut la réponse à ce commentaire en « remerci[ant son interlocuteur] d’avoir informé les personnes trans de ne jamais venir [le] consulter ».

Qualifiant ce message d’« ordurier » et le refus de rendez-vous de « purement discriminatoire », le procureur Orlane Yaouanq a requis une peine de six mois de prison avec sursis, et une amende de 3750 euros.

Le conseil régional de l’ordre des médecins avait sanctionné le spécialiste de six mois d’interdiction d’exercer, dont cinq avec sursis !

Cinq associations s’étaient constituées parties civiles dans l’affaire.

Source : Gènéthique

Procession aux flambeaux – Immaculée Conception – à Dijon le dimanche 7 décembre

Procession aux flambeaux, en l’honneur de l’Immaculée-Conception, à Dijon, Dimanche 7 décembre, 17.30

Depuis de la cathédrale St Bénigne – Place St Bénigne – 21000 DIJON. Organisé par le Prieuré de la Sainte-Famille – FSSPX – DIJON – Déclarée en préfecture.

 

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La France et l’Europe chrétiennes s’islamiseraient-elles à marche forcée ?

De Antoine Bordier, auteur, biographe, essayiste, consultant et journaliste indépendant :

Cette question se pose de plus en plus dans la France de Clovis, de saint Louis, et de de Gaulle. Il en est de même dans une Europe de 730 millions d’habitants qui compte encore 500 millions de chrétiens. La question se pose au moment où le voyage du Pape Léon XIV en Turquie et au Liban a suscité de nombreuses questions : pourquoi le Chef de l’Eglise catholique a-t-il refusé de prier dans la Grande Mosquée Bleue d’Istanbul ? Pourquoi n’a-t-il pas dénoncé la désacralisation de la cathédrale Sainte-Sophie et sa transformation forcée en mosquée par le dirigeant Erdogan qui enferme ses opposants et refuse toujours de reconnaître sa responsabilité héritée dans le génocide des Arméniens perpétré par les Ottomans ? Eclairage.

Ici au Liban, Charbel qui est un jeune professionnel trentenaire travaillant dans les nouvelles technologies évoque ses aller-retours avec la France ces 10 dernières années où il a étudié en partie :

« J’ai vu la France changer trop vite entre 2015 et aujourd’hui. Maintenant, je vois de plus en plus de femmes et de jeunes filles avec le voile intégral. Et, je vois de plus en plus de mosquées. Je me suis rendu la dernière fois à Strasbourg, et j’ai été choqué de voir la plus grande mosquée de France et d’Europe en construction. Pour moi la France n’est plus la France. Elle est en danger… Et l’Europe aussi. »

Cet échange sur la France, l’Europe et le Liban, mêlée de son opinion, ses observations et ses expériences en tant que Libanais sonne comme une alerte, un tocsin qui retentit depuis Beyrouth. Charbel s’interroge sur le voile islamique, sur la charia, sur le halal.

La France, l’islam et les mosquées

Si on veut se souvenir des conquêtes musulmanes qui ont marqué la France et le sud de l’Europe, il faut remonter avant 732. Les forces armées musulmanes de l’émir Abd al-Rahmân al-Ghâfiqî, les omeyyades, ont, déjà, conquis l’Espagne et s’y sont installées. Dans un premier temps, il n’y a pas d’islamisation forcée, car les troupes berbères et arabes ont pour principal objectif de voler les trésors des chrétiens qui se trouvent dans les abbayes, les églises, les monastères, les villes et les villages. Il y a des dizaines de milliers de chrétiens qui tombent sous le sabre musulman.

Dans un deuxième temps et parce que l’avancée des armées de l’émir a été stoppée par Charles Martel, en 732, dans les environs de Poitiers et de Tours, les forces musulmanes qui battent en retraite et sont obligées de retraverser les Pyrénées pour se cantonner en Espagne commencent à convertir de forces les populations chrétiennes. Des mosquées sont construites. C’est le deuxième temps de la conquête.

En Espagne, les premières mosquées sont construites après la conquête musulmane, vers 720-750. Et, en France ?  Il en est de même, avec notamment la mosquée de Narbonne, dont il ne reste aucune trace.

En cinq siècles, l’islam a conquis : l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Syrie, l’Iran, l’Irak, la Lybie et tout l’Afrique du Nord, qui était chrétienne. Une partie de l’Europe est, également, devenue musulmane. Puis, la chrétienté a repris ses territoires, en Europe en tout cas. L’épisode des Croisades (entre le 11e et le 13e siècle) s’explique par le fait que les terres chrétiennes, la Terre Sainte de Jérusalem était conquise par les Fatimides (d’Egypte), puis par les Seldjoukides (Turcs des steppes d’Asie, près de la mer Aral).

Ensuite, il y a l’épisode Ottoman et de nouvelles mosquées ont fait leur apparition entre le 13e et le 20e siècles. De nouvelles mosquées en Europe !

En France, la première mosquée qui subsiste encore est celle de Paris, construite entre 1922 et 1926. La grande mosquée de Paris fêtera son centenaire l’année prochaine.

Combien de musulmans et de mosquées en France ?

Il est difficile d’avoir les chiffres exacts. Ils sont plus ou moins approximatifs concernant le nombre de musulmans. Ce qui est certain, c’est qu’ils étaient moins de 200 000 à la sortie de la Première Guerre mondiale, et qu’ils seraient entre 7 et 12 millions. Sur une population de 70 millions, ils seraient entre 10 et 15%, avec une nette augmentation ces 10 dernières années liées à l’immigration de masse en provenance d’Afrique du Nord.

Le nombre de mosquées et de salles de prières est plus facile à obtenir. Le chiffre de 3 000, dont 2 000 mosquées, circule. Selon le CFCM, le Conseil Français du Culte Musulman, fondé par Nicolas Sarkozy pendant son mandat (2007-2012) pour mieux encadrer le culte, il y aurait en France 2 600 à 2 700 mosquées et salles de prières. Leur nombre a été multiplié par 300 ! En 1975, il n’y avait que… 8 mosquées en France.

La France deviendra-t-elle musulmane en 2050 ?

C’est la question que se poserait une majorité de Français. Selon certains sondages, les Français ont un ressenti très négatif sur le sujet de l’islam. Et, ils n’auraient pas tort. Des projections sont très inquiétantes : en 2050, près de 20% de la population serait musulmane, et il y aurait plus de 5 000 mosquées en France.

La question de l’islam est un sujet de plus en plus complexe. D’autant plus que la radicalisation fait peur.

Il faut ouvrir le Coran et le lire pour bien comprendre que l’islam est comme une plaque tectonique qui vient percuter une autre plaque tectonique : la plaque arabo-berbère-musulmane et la plaque européo-franco-chrétienne s’entrechoquent avec des dégâts déjà apparents.

Que serait une France musulmane en 2050 ? Pour bien comprendre ce que risque de devenir la France, il faut regarder ce que sont devenus les pays chrétiens du Moyen-Orient. Les chrétiens y ont été persécutés, soumis. Les attaques, les génocides, les guerres, les injustices et les pogroms y ont été le lot quotidien des chrétiens. Le Moyen-Orient a été vidé de son sang chrétien. Ils sont devenus ultra-minoritaires. Ceux qui restent sont des Héros, des Martyrs, des Saints !

L’exemple de la Turquie : une alerte pour la France

Il faut regarder ce que sont devenues l’Anatolie, Byzance, la Cilicie, une partie de la Grèce antique, sous les coups de boutoirs des Seldjoukides, des Turcs, à partir du 11e siècle. Il faut regarder toutes les persécutions que les chrétiens ont enduré pendant des siècles jusqu’à l’abomination des abominations, après les guerres et les pogroms : le premier génocide du 20è siècle, le génocide des 1,5 millions d’Arméniens, celui des Assyriens, celui des Araméens, celui des Chaldéens, celui des Syriaques. Que de sang, que de spoliation, que de tragédies et de crimes, que d’abominations au nom de l’islam contre les chrétiens.

En Turquie, les chrétiens visités par le Pape Léon XIV à la fin du mois de novembre ne dépassent pas le chiffre de 100 000 ! Ils étaient combien au début du siècle dernier avant les génocides de 1915 ? Ils étaient plus ou moins 3 millions ! Est-ce pour cela que le pape a refusé de prier dans la mosquée bleue ? La première mosquée construite en Anatolie daterait du 13è siècle. Et, la première église ? C’est l’Eglise Saint-Pierre d’Antioche, dont l’apôtre Pierre devint le premier prêtre, avant de devenir le premier pape. Et pourquoi Erdogan a-t-il désacralisé la Cathédrale Sainte-Sophie d’Istanbul pour la transformer en mosquée ? Pourquoi reste-t-il figé dans le déni du génocide ? Pourquoi avons-nous laissé faire l’épuration ethnique des Chrétiens du Haut-Karabakh, en Azerbaïdjan ? Certes, il y a eu des protestations au plus haut niveau de l’Etat français et au plus haut niveau de l’Union Européenne, mais les accords énergétiques et les accords gaziers, le fait que la Turquie soit dans l’OTAN, tout cela ressemble à des baisers de la mort, des compromissions, des lâchetés, des soumissions, enfin, des trahisons, non ?

Et, les politiques dans tout ça ?

Oui, effectivement, si le sujet est religieux, dans un état laïque comme le nôtre, qui a érigé la loi de 1905 au-dessus des religions, malgré des racines chrétiennes, il est vite devenu politique.

A droite des personnalités politiques comme Marine Le Pen, Eric Zemmour, Marion Maréchal Le Pen, Sarah Knafo, Jordan Bardella, Eric Ciotti, dénoncent le « grand remplacement » en cours en France. Elles dénoncent l’islam, l’islamisme « terreau du terrorisme ». En effet, depuis 50 ans, les attaques terroristes en France sont principalement dues aux attaques terroristes islamistes. Plus de 300 morts !

D’autres personnalités plus molles, plus au centre, moins à droite, dénoncent du bout des lèvres cette islamisation en marche : comme Bernard Retailleau et François-Xavier Bellamy.

Au centre-gauche, à gauche et à l’extrême-gauche, les alliances, les connivences et les soumissions aux électeurs appartenant au monde musulman (issus de l’immigration pour la plupart) sont de plus en plus légion. D’ailleurs, la plupart de ces politiques soutiennent le Hamas. Ils sont dénoncés par leurs confrères dans l’opposition comme antisémites. La question qui est posée, en outre, à La France Insoumise, LFI : sont-ils soumis aux Frères musulmans, aux salafistes, aux Loups Gris, etc.

Les politiques prennent position au nom de la France ? Non, au nom du Prophète… La France a peur… à juste titre !

 La Grande Mosquée de Strasbourg

Sa vidéo a fait plus de 100 000 vues en quelques minutes. C’est celle de Marion Maréchal Le Pen, ce jour. On voit la députée européenne devant la plus grande mosquée d’Europe qui est en pleine construction à Strasbourg.

Déjà, il y a quatre ans, en mars 2021, l’annonce de sa construction avait fait scandale, puisque le maire de l’époque, Jeanne Barseghian, d’origine arménienne, avait donné son accord et prévoyait même une subvention de près de 10% du coût de l’édifice, évalué à plus de 30 millions d’euros.

Elle alerte et dénonce les associations, mouvements et structures politiques et religieuses qui se cachent derrière. « Ce projet, il est mené par le Millî Görüs, une sulfureuse organisation islamiste turque, qui gère 71 mosquées en France, et 500 en Europe et qui promeut un islam frériste, séparatiste et hostile à nos valeurs françaises et européennes. » Elle dénonce, l’ombre d’Erdogan qui se profile. Erdogan ne s’est pas caché qu’il voulait contrôler l’islam de France, comme Alger le souhaite, et plus loin, comme l’Iran cherche à le faire avec la présence de 50 000 franco-libanais appartenant au Hezbollah.

L’enjeu des prochaines élections en France

Dans cette France et dans cette Europe où la déchristianisation est en marche, où les églises sont attaquées, brûlées ou transformées en bar, en discothèque, en habitation, ou en magasin, à l’inverse la croissance de l’islam et de l’électorat musulman est devenue un enjeu majeur.

En France, en mars 2026 auront lieu les prochaines municipales. Déjà, dans les 40 000 villes et villages de France des milliers de candidats s’affichent comme étant musulmans et proche des milliers radicaux. La plupart viennent renforcer les listes situées au centre et à gauche.

Comme à New-York, comme à Londres, combien de villes et de villages français vont-ils tomber aux mains d’élus qui ne cachent pas leur appartenance à l’islam ?

Concluons avec cette phrase d’Hassan II, le roi du Maroc : « Ils ne seront jamais 100% Français. »

Reportage réalisé par Antoine BORDIER

Copyright des photos A. Bordier et Vatican Media

I-Média – Le projet Macron : la labellisation des opinions

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Martial Bild reviennent sur le scandale du “label”.

Au programme :

Le dossier du jour : La labellisation des médias et des sites d’information
– La déclaration d’Emmanuel Macron
– Label d’État ou simple ministère de la vérité ?
– Les initiatives de contrôle du contenu des médias : Décodex, la certification “Journalism Trust Initiative” (JTI)
– Le rôle actif de RSF : Reporters sans frontières dans le projet de contrôle
– Les réactions politiques et médiatiques

Conclusion : Le service public est le premier pourvoyeur de fake news.

Portrait piquant : Claude Chollet évoque Pierre Haski, président de RSF – Reporters sans frontières.

Un sacristain de la cathédrale d’Orléans menacé de mort

Le 2 décembre, un sacristain de la cathédrale Sainte-Croix, à Orléans, a déposé plainte pour menace de mort. Un homme auquel il a demandé de sortir de l’édifice religieux pour fumer, aurait mimé un geste à la gorge avec un couteau.

«Pas d’avenir sans enfants» – colloque sur la démographie avec Marion Maréchal

Le constat est alarmant : pour la première fois, le nombre de naissances est inférieur au nombre de décès dans notre pays.

Dans le même temps, l’Europe connaît une immigration massive sans précédent. La France et l’Europe font face à un effondrement historique de la natalité. Si rien n’est fait, c’est à terme notre disparition qui est programmée.

Pourquoi notre natalité s’effondre-t-elle ? Notre société peut-elle survivre à ce séisme ? Quelles solutions pour un véritable « réarmement démographique » ?

Experts, journalistes et élus vous donnent rendez-vous pour une soirée inédite consacrée à l’enjeu vital des temps à venir.

Intervenants :

Gabrielle Cluzel • Pr Jean-Didier Lecaillon • Rodrigo Ballester • Laurence Trochu • Sebastiano Caputo • Louise Morice • Eddy Casterman

Les interventions commencent à partir d’une heure :

51 milliards d’euros de fraude au budget européen

Après quatre ans et demi d’activité, 51 milliards d’euros de fraude au budget européen ont été identifiés par le Parquet européen. Frédéric Baab, le procureur européen français, explique dans Libération :

Nous avons actuellement 3 300 enquêtes en cours dans les 24 Etats membres du parquet pour un préjudice au budget européen estimé à 51 milliards d’euros. C’est donc un succès éclatant puisque, au départ, on ne s’attendait absolument pas à trouver un tel montant de fraude ! Et comme nous sommes en phase de montée en puissance, on va sans doute trouver des sommes plus importantes dans les années à venir. […]

Si l’on s’en tient au volume de préjudice, ce qui mobilise le plus le Parquet européen, ce sont les fraudes aux recettes communautaires [les impôts européens, ndlr], bien plus que celles aux dépenses. En tête du classement, on trouve la fraude à la TVA , dont une petite partie est destinée au budget communautaire. Cette fraude est d’autant plus tentante qu’elle n’est pas très complexe à mettre en place : comme la TVA est payée dans le pays où le bien est vendu et non dans celui dans lequel il est fabriqué ou importé, il suffit de le faire circuler entre différents pays pour qu’on finisse par en perdre la trace, ce qui permet de ne jamais la payer. Et bien sûr, le bien est vendu TVA incluse… C’est ce qu’on appelle le «carrousel TVA» . Elle s’ajoute souvent, lorsque le bien est importé d’un pays tiers, à la fraude aux droits de douane : on en minore la valeur ou l’on fait de fausses déclarations, ce qui permet de payer moins de droits de douane. […]

Et du côté des dépenses communautaires ?

Toutes les dépenses sont concernées, de la politique agricole commune à Erasmus, jusqu’au plan de relance post-Covid de 750 milliards d’euros. Par exemple, en ce moment, nous travaillons sur un dossier MaPrimeRénov, qui va être jugé devant le tribunal judiciaire de Paris en mars. Ce qui est intéressant dans ce cas, c’est que, alors que le financement européen est minoritaire, les autorités françaises n’ont fait aucune difficulté pour nous transmettre le dossier. […]

Quel est le palmarès des pays où il y a le plus de fraudes ?

Quatre sont particulièrement touchés en volume : sans surprise, l’Italie, parce que la mafia est très installée dans la fraude aux fonds européens. Ensuite, l’Allemagne, à cause de la valeur des biens qui sont concernés, puis la Roumanie et la Bulgarie, où la criminalité organisée est aussi très présente. La France vient ensuite. Mais attention : la capacité à prévenir et à détecter la fraude joue dans ce classement. Par exemple, l’Italie a un service d’enquête hyper efficace, la «Guardia di Finanza». […]

Intervention du Syndicat de la famille au Parlement européen sur le militantisme trans de l’UE

Intervention de Ludovine de La Rochère mercredi matin au Parlement européen, sur la propagande trans de l’Union européenne. Au côté de Daniel Black, détrans, la présidente du Syndicat de la famille dénonce ce militantisme qui cible particulièrement les adolescents et les jeunes, notamment via l’éducation sexuelle à l’école, mais aussi dans tous les textes :

Londres : la majeure partie de la population a été remplacée en quelques générations

C’est un constat du Telegraph.

La population blanche de Londres a chuté de 85% en 1975 à 37% aujourd’hui.

Les cathos de gauche ne constituent plus la majorité de l’espèce

Directeur de la rédaction du JDD, Geoffroy Lejeune a été interrogé dans Causeur. Extrait :

[…]

[…]

Le sens de l’offertoire – La messe, trésor de la foi

Qu’est-ce au fond que la messe ? Nous le répétons, épisode après épisode, nous le découvrons peu à peu : renouvellement non sanglant du sacrifice de la croix, la messe est le même sacrifice offert par Jésus au calvaire, renouvelé sacramentellement sur l’autel. Le concile de Trente insiste sur cette identité : 

Puisque dans ce sacrifice divin qui est accompli à la messe, est contenu et immolé ce même Christ qui s’est offert une fois pour toutes sur l’autel de la croix : ce saint concile enseigne que ce même sacrifice est vraiment propitiatoire […]. C’est, en effet, une seule et même victime ; c’est le même qui, s’offrant maintenant par le ministère des prêtres, s’est offert alors lui-même sur la croix. Seule la manière d’offrir diffère[1].

Qu’est-ce qu’un sacrifice ?

Formulés pour répondre à l’erreur protestante, les termes sont si clairs qu’il ne devrait pas y avoir de doute : la notion de sacrifice n’est pourtant plus à la mode aujourd’hui, méprisée et rejetée par un monde matérialiste et individualiste. Même dans le contexte chrétien, on affirme parfois que le sacrifice, forme primitive et brutale de religiosité, n’aurait plus de raison d’être, puisque Notre-Seigneur s’est offert une fois pour toutes à notre place. 

Mieux comprendre ce qu’est un sacrifice, et comment la messe renouvelle le sacrifice du Christ, peut nous aider à nous y unir plus intimement et efficacement, en particulier au moment crucial de l’offertoire. 

Pour saint Thomas d’Aquin[2], le sacrifice est l’acte suprême de la vertu de religion, cette partie de la justice qui nous relie à Dieu en nous conduisant à lui rendre (un peu de) ce que nous lui devons. Dépendant absolument – comme toute créature – de son Créateur, l’homme est le seul être matériel doué de raison et par là capable de prendre conscience de sa dépendance et de la manifester extérieurement par un acte particulier : le sacrifice. 

Loin de pouvoir rendre à Dieu à égalité ce qu’il reçoit de lui, l’homme manifeste sa dépendance et sa reconnaissance infinies par l’offrande à son Créateur d’une réalité sensible, réalisée par un changement voire une destruction, qui montre que cet être n’appartient pas à l’homme mais à Dieu.

Pour saint Thomas d’Aquin, le sacrifice n’est donc pas une conséquence du péché : il est dû naturellement par tout homme et toute femme, parce qu’il est une créature intelligente et libre. En faisant passer une réalité profane dans le monde sacré, le sacrifice établit un lien unique entre l’homme et son Dieu : il « est l’acte médiateur par excellence puisqu’il unit ou réunit l’homme et Dieu. […] il joint les deux extrêmes en mettant la communauté cultuelle et chaque participant dans l’attitude juste devant le créateur et maître[3]. »

Le sacrifice est nécessaire

Allons plus loin : le sacrifice n’est pas seulement naturel à l’homme, il lui est nécessaire, puisqu’il constitue une exigence de sa nature (en tant que créature libre et rationnelle). 

L’essence même, la nature de la religion, implique la nécessité du sacrifice. C’est là que réside le suprême élément du culte divin, qui consiste à reconnaître et à révérer Dieu comme le souverain dominateur de toutes choses, sous la puissance de qui nous sommes nous-même, avec tout ce que nous possédons. […] Sans les sacrifices, aucune religion ne peut exister[4].

Pour mieux comprendre, précisons que l’homme s’accomplit en atteignant le but que lui fixe sa nature (ce pour quoi il a été créé) : or la fin de l’homme est Dieu lui-même, dont la glorification est le but premier de toute la création. En poursuivant cette première finalité, l’homme obtiendra sa fin secondaire, qui lui est subordonnée : le bonheur éternel. C’est en rendant gloire à Dieu que l’homme trouve la béatitude. Or l’acte par excellence par lequel l’homme recherche cette fin, celui dans lequel il poursuit premièrement et le plus directement son but, c’est le sacrifice. 

Le sacrifice, naturel à l’homme, lui est donc doublement nécessaire : comme acte de justice envers Dieu (par lequel on cherche à lui rendre ce qu’on lui doit), et comme unique voie de salut (pour que l’homme atteigne sa fin). Le sacrifice a, par nature, une double dimension ou signification : il cherche à la fois l’adoration (finalité « latreutique » – reconnaître la gloire de Dieu) et la communion (être uni à lui). 

Mais le sacrifice blessé ne peut atteindre sa fin

Ajoutons cependant que le sacrifice, pour atteindre son but, doit être accepté : plaire à Dieu. L’agrément divin est la condition déterminante du salut : c’est la grande différence entre le sacrifice d’Abel et celui de Caïn. 

Dès les premiers instants, nos premiers parents auraient dû rendre à Dieu le sacrifice qui lui est naturellement dû : ils y auraient trouvé la plus grande joie, puisqu’il est le moyen par excellence d’être uni à lui. Mais plutôt que d’accepter leur dépendance et de lui en faire hommage, Adam et Eve ont écouté le tentateur et cherché l’autosuffisance : leur péché – comme tout péché – est l’exact opposé du sacrifice. Le sacrifice consiste dans la reconnaissance de la dépendance, le péché en est le refus. 

Le drame du péché originel blesse terriblement la nature de l’homme mais ne la change pas : créature libre et rationnelle, il demeure tenu d’offrir à Dieu un sacrifice naturel, qui reste le moyen privilégié pour s’unir au Créateur et poursuivre sa fin. On pourrait même dire qu’après le péché, le sacrifice devient encore plus nécessaire, car il recouvre en effet deux dimensions supplémentaires : l’expiation (offrir pour demander pardon à Dieu pour l’offense en elle-même) et la satisfaction ou réparation (en réparer les conséquences). 

Seulement, après le péché, qui détourne l’homme de Dieu, le sacrifice n’est plus recevable par Dieu, en ce qu’il procède d’un cœur libre mais éloigné de lui. L’homme pécheur est mis dans une terrible incohérence : il reste tenu en justice d’offrir à Dieu la soumission qu’il lui refuse.

Le péché originel empêche donc radicalement l’homme d’atteindre sa fin, qui demeure pourtant l’unique voie de son salut : voilà le drame qui secoue la création, dont l’homme est la cause mais dont il ne peut réparer les conséquences, car il est incapable de renouer par lui-même le lien de dépendance qu’il a volontairement brisé. 

Le sacrifice racheté par le Christ 

Le péché originel avait brisé en l’homme la capacité d’offrir un sacrifice agréable à Dieu, qui demeurait pourtant dû par nature : le salut n’était donc plus possible puisque son moyen n’était plus acceptable. Pour sauver l’homme, il était donc hautement convenable que Dieu répare ce moyen en restaurant le sacrifice. Or après la chute, le seul sacrifice qui puisse être agréable à Dieu est celui de son Fils : c’est donc la grande œuvre de Jésus, qui accomplit le sacrifice parfait pour nous donner la capacité de l’offrir à nouveau, qui redonne au sacrifice naturel sa puissance salvifique en le rendant à nouveau agréable.

Le sacrifice du Christ est parfait en vertu de l’union hypostatique, c’est à dire de l’union dans sa personne de la nature divine et de la nature humaine : les actions de Jésus sont donc « théandriques » – elles sont les actions d’un homme mais ont une portée infinie car elles sont celles d’un Dieu. En outre, la perfection d’un sacrifice se prend de l’unité entre celui qui offre (le prêtre) et ce qui est offert (la victime), pour exprimer l’union du sacrifice intérieur (la reconnaissance de notre dépendance) et le sacrifice extérieur (l’acte qui le manifeste). Puisque le Christ est à la fois prêtre et victime, offrant son corps et son sang dans une charité, obéissance et adoration parfaites, son sacrifice réalise au plus haut point cette perfection et est entièrement acceptable et agréable à Dieu, sa valeur infinie suffisant à racheter tous les péchés du monde. 

De la croix à la messe

Pouvons-nous bénéficier de l’agrément du sacrifice du Fils ? Le sacrifice de Jésus n’abolit pas notre obligation de présenter à Dieu l’offrande naturelle de notre soumission, mais il ouvre une possibilité nouvelle : convertir notre sacrifice d’homme dans le sacrifice parfait du Christ, suprêmement agréable à Dieu. Cette conversion se réalise à la messe. 

C’est bien le même sacrifice qui est offert par le Christ lui-même à la messe et à la croix :

Dans ce divin sacrifice qui s’accomplit à la messe, ce même Christ est contenu et immolé de manière non sanglante… C’est, en effet, une seule et même victime, c’est le même qui, s’offrant maintenant par le ministère des prêtres, s’est offert alors lui-même sur la croix, la manière de s’offrir étant seule différente[5].

La messe et la croix ont donc la même finalité d’adoration, d’action de grâces et de communion, d’expiation et de réparation. Seulement la messe, puisqu’elle est un sacrement, accomplit ce pour quoi elle est faite (cette finalité) selon le mode sacramentel : à travers des paroles et des gestes qui signifient l’œuvre de grâce que Dieu opère à travers elle. 

À la messe, le renouvellement non sanglant du sacrifice a lieu au moment où le prêtre prononce les paroles de la consécration sur le pain et le vin, dont la substance se convertit dans celle du corps et du sang du Seigneur. Le sacrifice de la croix est ainsi rendu présent réellement dans le sacrement, par la séparation sur l’autel des espèces devenues le corps et le sang de Jésus. 

L’offertoire : lieu de rédemption du sacrifice naturel

Avant l’instant suprême de la consécration, la liturgie permet à l’homme d’apporter à l’autel son propre sacrifice (naturel), afin qu’il soit uni à celui du Christ, offert en lui et ainsi accepté avec lui par le Père. 

Dans ses prières – que nous détaillerons dans les deux prochains épisodes – l’offertoire rappelle la nécessité pour l’homme d’offrir ce sacrifice naturel à son Créateur, même après le péché. Il est comme la continuation de ce sacrifice, mais permet son intégration dans celui du Christ. 

À l’offertoire, les fidèles et le prêtre sont invités à offrir leur sacrifice d’adoration, de communion, d’expiation et de réparation : ce sacrifice, quoiqu’imparfait et à lui seul inapte à être agréé par Dieu, est converti au moment de la consécration pour être englobé dans le sacrifice du Christ, comme le pain et le vin, matières humaines, sont convertis en son corps et son sang. Avec toutes ses insuffisances, le sacrifice que nous apportons à l’offertoire est converti dans le sacrifice parfait du Christ. Etant pour ainsi dire « devenu » le sacrifice de Jésus, notre sacrifice d’homme est rendu acceptable et reçoit de lui la puissance salvifique dont il était dépourvu depuis la chute. Le Père éternel ne peut qu’accepter un sacrifice si parfait que celui de son Fils, et faire descendre en retour sur lui et sur ceux dont l’offrande a été convertie en la sienne sa complaisance éternelle et sa grâce qui sauve. 

Les textes de l’offertoire, que nous découvrirons dans les prochains articles, manifestent admirablement l’unité des deux sacrifices de l’homme et du Christ, comme deux réalités profondément unies. L’offertoire n’est donc pas un doublon de la consécration, il est le sacrifice des fidèles, offert pour être converti en celui du Christ. Il est donc un lieu particulièrement précieux pour nous unir à l’action salvifique du Christ et en recevoir les bienfaits. À l’offertoire nous récapitulons notre offrande à Dieu, celle que nous présentons chaque jour en offrant à Dieu nos actions et nos pensées, nos paroles et nos prières, nos joies et nos peines. Même notre souffrance peut devenir la matière de notre sacrifice, puisque le Christ lui-même a voulu offrir un sacrifice souffrant et propitiatoire, faisant de son propre corps et sang la matière de son oblation. 

Moment incontournable de la messe, l’offertoire est donc le lieu privilégié de l’oblation de nous-même, de la reconnaissance de notre dépendance radicale et amoureuse de Dieu, de l’offrande volontaire et confiante de tous les événements de notre existence, pour tendre à vivre de plus en plus notre vie comme étant la matière d’un grand offertoire, un sacrifice acceptable car converti en celui de Jésus, moyen unique de notre union à Dieu. 

Le Pape Léon XIV est reparti du Liban en semant ses mots : « Vous êtes aussi forts que les cèdres de vos montagnes ! »

De notre Envoyé spécial Antoine Bordier, auteur de la quadrilogie Arthur, le petit prince

Du haut de la passerelle de son avion, il adresse une dernière bénédiction, un dernier regard, un dernier sourire au Liban qui se dresse devant lui, avec ses collines, ses montagnes, ses rivages, ses villages et ses villes gorgés d’histoires millénaires. Il souhaite que le peuple qu’il a visité vive « uni ». Le pèlerinage de l’homme en blanc, que certains appellent « l’ange blanc » se termine : trois jours et deux nuits au Liban. Pendant sa visitation-éclair, il a été touché en plein cœur par les témoignages des Libanais qui ont été blessés par le blast de la déflagration du port de Beyrouth, le 4 août 2020. Il a été touché par cette « résistance » qui émane de tous les Libanais et, notamment, du peuple chrétien. Lors de la Sainte Messe pour la Paix et la Justice, il a déclaré :

« Chers chrétiens du Levant, je vous invite à regarder vers le ciel pour voir le Seigneur qui arrive. Soyez des artisans de la paix, des héraults de la paix, des témoins de la paix. »

Reportage sur une visite papale « angélique ».

Il est reparti hier, le 2 décembre. Son avion a décollé de Beyrouth à 13h49, en direction de Rome. L’artisan de paix a semé tout au long de ces trois jours ce bien si précieux au Liban souvent représenté par la colombe blanche, le drapeau blanc et le rameau d’olivier : la PAIX !

Il a terminé sa visitation par une halte plus qu’émouvante au port de Beyrouth en rencontrant les familles des victimes du 4 août. Puis, il s’est rendu sur le front de mer, pour y célébrer la Sainte Messe. Là, plus de 120 000 personnes l’attendaient. Dès 5h00 du matin, la foule des pèlerins se mettait en marche pour rencontrer le « faiseur de paix », « un homme providentiel » pour beaucoup.

En communion avec les victimes du 4 août 2020

Le ciel fait grise mine ce matin lorsque le Pape Léon XIV se rend au chevet des victimes des explosions du port de Beyrouth. Le ciel est triste. Là, une stèle de granit noir sculptée aux noms des 235 morts a été déposée. Combien de blessés ? Des milliers. Combien de déplacés et de foyers soufflés par le blast de l’explosion ? Des dizaines de milliers.

Le pape retient ses larmes, son émotion est très vive. Il pleure intérieurement avec les rescapés, les blessés, les survivants de cette terrible soirée. Une femme se jette dans ses bras et pleure sans s’arrêter. Il la réconforte avec douceur et profondeur. Et lui redonne son énergie.

« Qui m’a touché ? » demande le Christ lorsqu’il a senti qu’une force était sortie de lui, après avoir été, effectivement, touché par cette femme, malade. Ses disciples répondent : « Mais regarde toute cette foule qui te presse… ». Là, le pape fait la même chose, « l’homme en blanc » devient le « médecin des cœurs, des âmes et des corps ». Il prie, réconforte et prononce ces quelques mots : « Je porte en moi la douleur et la soif de vérité et de justice de tant de familles, de tout un pays ».

Vu du ciel, le lieu de l’explosion a gardé les stigmates de cette terrible tragédie. Sur 200 mètres de blocs de béton délimitant la chaussée ont été déposées les photos et les noms de ces 235 morts. Des martyrs ! Ici, cette terre sacrée est devenue un chemin de croix, les stations y sont nombreuses : 235 !

Cinq ans après, les survivants ont gardé une soif intacte et grandissante : celle de connaître la vérité. Celle d’obtenir une justice bien maigre face aux traumatismes. La justice se tait et son silence n’est pas monastique, il est traumatique. Il est une deuxième peine.

Le traumatisme d’un peuple-martyr

Il y a deux ans, nous avions enquêté et interviewé feu le docteur Robert Sacy (décédé à 73 ans le 13 mai 2024). Il faisait partie des victimes du 4 août 2020. Est-il mort des suites de cette explosion ? Ce qui est certain, c’est qu’il a vu souffler son hôpital, l’Hôpital gouvernemental de la Quarantaine, comme un château de carte.

Il témoignait ainsi :

« Je venais de rentrer à mon domicile, et à la première explosion, j’ai vu toutes les vitres de ma maison tomber. Je marchais sur un tapis de verre. A la seconde explosion, j’ai été projeté contre un mur. Puis, j’ai essayé de me rendre à l’hôpital de la Quarantaine. Mais, c’était impossible car les routes étaient bloquées par les débris de voitures démolies et les arbres arrachés. C’était l’apocalypse. Les nouvelles de l’hôpital étaient horribles. Les bébés des couveuses ont été transportés dans un camion de l’armée vers un hôpital de la banlieue de Beyrouth. En pédiatrie, tous les parents avaient spontanément évacué leurs familles. Le temps de me rassurer sur ma fille, j’ai retrouvé ma femme, mon frère et sa famille tous plus ou moins gravement blessés par le blast. C’était l’enfer. »

Comme le Christ, le pape a voulu rejoindre toutes ces victimes pour les sortir définitivement de l’enfer. 

Une Messe et 120 000 fidèles  

De l’enfer au Paradis, il n’y a finalement qu’un mot, qu’une parole, qu’un verbe : « Tu seras avec moi dans le Paradis ! ». Entre l’enfer et le Paradis, il y a une messe, celle qui est célébrée par l’ange blanc. Alors que 120 000 fidèles ont pris place (il y en avait près d’un million à la messe de Jean-Paul II en 1997), l’homme en blanc recouvert de sa chasuble violette, aux couleurs de l’Avent, avance tenant dans sa main gauche sa belle crosse dont l’extrémité se termine par la croix. Une croix qui ressemble étrangement à celle de Jean-Paul II.

Dans l’assistance, les personnalités les plus importantes du pays ont pris place avec le Président Joseph Aoun et son épouse, Neemat, avec le Premier ministre Nawaf Salam et son épouse, Sahar Baassiri. Il faut ajouter la plupart des ministres de son gouvernement et les personnalités du monde religieux.

Plus loin, dans l’assistance, des anciens ministres comme Vrej A. Sabounjian, ministre de l’Industrie, Vartiné Ohanian, ministre de la Jeunesse et des Sports, et des personnalités de la société civile, comme Roger Nasnas, l’ancien président du Conseil économique et social, Damien Kattar, économiste, consultant en stratégie et ancien ministre, viennent d’arriver. Des scouts, des moines, des religieuses et de nombreuses, des collégiens et des lycéens, des jeunes et des familles déambulent et se dirigent vers leur place. Aux abords de la nef en plein air, des chaises resteront tristement vides. La musique liturgique reprend de plus belle, c’est le chant d’entrée en arabe qui proclame le Jugement et la Justice de Dieu ! Le pape prononce en français le signe de la croix.

« Liban, relève-toi ! Sois une prophétie de paix pour tout le Levant ! »

Après la lecture de l’Evangile de saint Luc (10, 21-24) en arabe, où le Christ proclame : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits », le pape prononce son discours, en français.

Extraits : « Au terme de ces journées intenses que nous avons partagées dans la joie, nous rendons grâce au Seigneur pour les nombreux dons de sa bonté, pour la manière dont Il se rend présent au milieu de nous, pour la Parole qu’Il nous offre en abondance et pour ce qu’Il nous a donné de vivre ensemble. » Dans un silence de cathédrale en plein air, ou plutôt dans un silence des plus monastiques propre à celui de saint Charbel, le pape n’a pas fait d’envolée lyrique et a invité simplement les Libanais à « contempler la beauté du Liban chantée dans les Ecritures ». Il a rappelé que cette beauté était chantée dans le Cantique des Cantiques. Il a ralenti sa locution en rappelant que « cette beauté est assombrie par la pauvreté et les souffrances, par les blessures qui ont marqué votre histoire (…) elle est assombrie par les nombreux problèmes qui vous affligent, par un contexte politique fragile et souvent instable, par la crise économique dramatique qui vous oppresse, par la violence et les conflits qui ont réveillé d’anciennes peurs ».

Comme s’il restait marqué par son pèlerinage de la veille au monastère Saint-Maron d’Annaya, là où saint Charbel a vécu, le pape évoque la petite lumière, celle qui est propre au saint :

« La Parole du Seigneur, cependant, nous invite à trouver les petites lumières qui brillent au cœur de la nuit, pour nous ouvrir à la gratitude et pour nous inciter à nous engager ensemble en faveur de cette terre ».

Une visitation-éclair pour un Message de Paix

Christine Dezarnaud Dandine, qui est enseignante, docteur en physique à la Faculté des sciences de Paris, à Jussieu, est venue de France tout spécialement « pour vivre ce moment historique ». Elle est ici pour communier avec le peuple libanais « que j’adore ». Elle évoque, également, le vœu de Saint Louis, roi de France, qui a vécu sur ces terres de Levant de 1250 à 1254, lui, le « défenseur des chrétiens ». Elle vient au Liban depuis 40 ans. « J’ai vu le Liban en souffrance, et, aujourd’hui, je le vois en joie. » La question qui se pose : est-ce que cette joie va durer ? Christine qui est accompagnée de sœur Germaine Bechara, une sœur antonine, directrice du Collège Notre-Dame des Sœurs Antonines, à Kfarchima, à la croisée des terres chrétiennes, chiites et druzes, répondent ensemble : « Oui, nous sommes dans l’allégresse et une grande joie. Cette joie va durer avec la grâce de Dieu ! ». Les deux femmes sont resplendissantes, alors qu’elles repartent de l’esplanade.

C’est certain, à n’en pas douter, les 3 jours du Pape Léon XIV en Terre Sainte libanaise resteront dans les annales. Sa visitation rappelle celle du Pape Jean-Paul II, qu’il a cité à plusieurs reprises. En délivrant son message, il a fait référence à celui de son prédécesseur qui avait dit en 1997 :

« Il vous appartient de faire tomber les murs qui ont pu s’édifier pendant les périodes douloureuses de l’histoire de votre nation ; n’élevez pas de nouveaux murs au sein de votre pays. Au contraire, il vous revient de construire des ponts entre les personnes, entre les familles et entre les différentes communautés. Dans votre vie quotidienne, puissiez-vous poser des gestes de réconciliation, pour passer de la méfiance à la confiance ! Il vous revient aussi de veiller à ce que chaque Libanais, en particulier chaque jeune, puisse participer à la vie sociale, dans la maison commune. Ainsi naîtra une nouvelle fraternité et se tisseront des liens solides, car pour l’édification du Liban. »

C’est ce qu’est venu faire Léon XIV : il a fait tomber les murs de haine, il a visité le peuple libanais, il a pansé les plaies des déshérités et il a rempli d’espérance une nouvelle génération de missionnaires et de pacifiques.

Il repart dans la joie, avec un regret : « Je pense à toutes ces régions que je n’ai pas pu visiter, notamment le Sud qui vit dans l’instabilité. »

Laissons le dernier mot au Président Aoun

Toujours accompagné de sa femme, véritable chef d’orchestre de ces 3 jours, lors de la cérémonie d’adieu, Joseph Aoun lui livre son dernier discours officiel :

« Cette visite marquera la mémoire du Liban et de son peuple. Vous avez exprimé un message d’espoir et de paix. Vous êtes venus au Liban avec un message de paix et de réconciliation, et avez assuré que ce petit pays reste un exemple d’unité et de coexistence. Nous avons perçu votre volonté de voir ce pays rester un havre de réconciliation et de paix. Je vous dis que votre message a été bien reçu et que nous continuerons à rechercher la paix. Nous espérons que nous resterons dans vos prières, parce que ce peuple croyant mérite la vie et la paix ! »

Reportage réalisé par Antoine BORDIER

Copyright des photos A. Bordier et Présidence du Liban

Fin de la quadrilogie : Le Pape Léon XIV au Liban !

Retrouvez les autres articles ici :

  1. J-1 avant la venue historique du Pape Léon XIV au Liban
  2. Jour J de la visite historique du Pape Léon XIV au Pays des Cèdres
  3. Au Liban, le Pape Léon XIV a revêtu sa tenue de pèlerin et de père

Non au tourisme abortif

Communiqué de la Fondation Lejeune:

Audition au Parlement européen de « My Voice, My Choice » : les députés mettent en garde contre le tourisme de l’avortement financé par l’UE et défendent l’état de droit, la souveraineté nationale et la dignité humaine.

Le 2 décembre, le Parlement européen a auditionné l’initiative citoyenne européenne (ICE) « My Voice, My Choice » (MVMC), qui propose la création d’un tourisme abortif financé par les impôts des citoyens de l’UE. Organisée par les commissions parlementaires FEMM, PETI, LIBE, SANT et DEVE, elle a réuni des députés européens de plusieurs groupes politiques ainsi que la Commissaire Hadja Lahbib. Alors que les promoteurs présentaient leur initiative, de nombreux députés européens ont soulevé d’importantes préoccupations juridiques, éthiques et sociales concernant la proposition.

Dès le début, les députés européens ont rappelé que l’initiative citoyenne européenne la plus puissante de l’histoire de l’UE est ONE OF US. Le député européen Paolo Inselvini(ECR, Italie) a fait remarquer qu’« aucune autre initiative n’a mobilisé les citoyens aussi fortement que ONE OF US ». En effet, ONE OF US a obtenu 1,89 signatures en faveur de la protection de l’embryon humain.

Puis, tout au long de l’audition, les députés ont souligné l’incompatibilité de l’initiative avec les traités de l’UE. Le député luxembourgeois Fernand Kartheiser a rappelé que « les traités de l’UE défendent le droit à la vie », avertissant que « si la Commission européenne donnait suite à « My Voice My Choice », elle violerait directement le droit de l’UE ». Le député européen croate du PPE Tomislav Sokol a ajouté que l’avortement « ne fait pas partie des Droits de l’Homme », soulignant qu’« aucun traité international ne reconnaît l’avortement comme un droit, et qu’il ne peut donc pas être financé par l’Union européenne ». Leurs interventions ont souligné que le partage avec l’UE de la compétence en matière d’avortement porterait directement atteinte au principe de subsidiarité et à l’autorité souveraine des États membres sur des questions éthiques sensibles.

Plusieurs députés européens ont souligné que la proposition de MVMC risquait de créer un mécanisme de pression sur les États membres dont les lois protègent la vie à naître ou prévoient sur ce sujet des politiques encadrées. Le député européen slovène Matej Tonin (PPE) et la députée européenne slovaque Miriam Lexmann (PPE) ont tous deux averti qu’« aucun mécanisme financier de l’UE ne doit porter atteinte à la souveraineté des États membres », insistant sur le fait que « l’état de droit est une garantie de l’autodétermination démocratique ». La députée européenne française ECR Laurence Trochu a également déclaré que la demande de l’ICE en faveur d’un tourisme abortif financé par l’UE « dépasse clairement les compétences de l’UE et viole l’autorité souveraine des États membres ».

Des inquiétudes ont également été exprimées quant aux motivations et au financement de la campagne MVMC. Le député européen italien Paolo Inselvini (ECR) a rappelé que « l’avortement doit rester une compétence nationale » et s’est demandé si l’initiative reflétait véritablement la volonté des citoyens ou « si elle venait d’ailleurs ». La députée européenne espagnole Margarita de la Pisa (PfE) a ajouté que l’initiative MVMC « est financée par des organisations qui tirent profit du commerce de l’avortement, telles que Planned Parenthood », tout en rappelant que « les droits des femmes incluent également la protection de la maternité ». Elle a exhorté les organisateurs à « ne pas attaquer ceux qui soutiennent la maternité ».

S’appuyant sur ces préoccupations, Peter Agius, député européen maltais du PPE, a soulevé des questions urgentes relatives à l’état de droit et à la démocratie, en interpellant : « Comment pourrions-nous expliquer au peuple maltais que sa volonté exprimée dans ses lois serait contournée par les institutions de l’UE ? » Par ailleurs, la députée européenne polonaise Mirosława Nykiel, qui partage les opinions de MVMC sur l’avortement, a critiqué le manque de transparence financière de l’initiative citoyenne MVMC. Elle a également condamné le fait que MVMC qualifie les députés européens du PPE d’extrémistes simplement parce qu’ils ne se rallient pas à ses positions, ainsi que la pression exercée par MVMC sur les députés européens pour qu’ils s’abstiennent d’exprimer des opinions divergentes.

ONE OF US rappelle que la proposition de MVMC non seulement porterait atteinte aux traités de l’UE et au droit à la vie, mais faciliterait l’avortement sélectif au-delà des frontières, renforçant ainsi les pratiques eugéniques et contredisant l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, qui interdit toute discrimination fondée sur le handicap.

Partout en Europe, les femmes réclament instamment un meilleur soutien à la maternité, et non des mécanismes d’avortement financés par les institutions de l’UE. Les véritables droits des femmes nécessitent des mesures sociales concrètes – soutien financier, soins médicaux, structures d’accueil pour les enfants et protection sur le lieu de travail – plutôt que d’encourager un sordide tourisme de l’avortement au-delà des frontières. Trop de femmes, aujourd’hui, avortent sous pression et non par choix: la société et l’UE doivent mettre tout en œuvre pour aider les femmes à éviter l’IVG.

Le président de ONE OF US, le Pr Tonio Borg, a réaffirmé l’engagement à défendre le droit européen et les principes démocratiques : « L’audition d’aujourd’hui a été marquée par de fortes revendications idéologiques, mais l’idéologie ne peut jamais prévaloir sur les traités européens. La Commission européenne doit respecter les limites des compétences de l’UE. Les traités sont clairs : les questions relatives à la vie relèvent de la compétence des États membres, et non de Bruxelles. »

ONE OF US appelle donc les institutions européennes à rejeter fermement les propositions avancées par l’initiative « My Voice, My Choice », à respecter les traités, à protéger l’état de droit, à respecter l’autorité démocratique des États membres sur leur territoire. L’UE doit donner la priorité aux politiques qui apportent un soutien réel aux femmes pendant leur grossesse, protègent les personnes porteuses de handicap et défendent la dignité humaine à chaque étape de la vie.

ONE OF US, en tant qu’initiative citoyenne européenne ayant obtenu le plus grand nombre de signatures de toute l’histoire de l’Union européenne, exhorte les institutions à honorer la volonté de ses 1,89 million de signataires en promouvant les droits authentiques des femmes, en préservant la souveraineté nationale et en veillant à ce que les décisions de l’UE soient guidées par le droit et non par l’idéologie.

Prix des AFC 2025

Communiqué des AFC du 8e arrondissement :

Une foule nombreuse s’est pressée samedi 29 novembre à la Mairie du 8e arrondissement au Salon du Livre et de la Famille pour rencontrer les auteurs marquant une belle réussite pour ce 10e anniversaire organisé par les Associations Familiales Catholiques (AFC).

Et c’est Benoît de Blanpré, Président de l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) qui a reçu le Prix des AFC 2025 pour son livre « Lettre aux Pères de Famille ».

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