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Attentats aux Etats-Unis

Un véhicule a foncé dans la foule à La Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis, faisant au moins 15 morts et une trentaine de blessés mercredi 1er janvier. Le conducteur est mort et a été identifié comme étant un citoyen américain de 42 ans originaire du Texas du nom de Shamsud-Din Jabbar. Il avait un drapeau de l’Etat islamique dans son véhicule.

Il a précipité son véhicule pick-up sur la foule qui se pressait pour le Nouvel An dans le “carré français” de cette ville du sud des Etats-Unis. Depuis son véhicule, il a tiré sur des policiers, blessant deux agents. Un possible engin explosif artisanal a été retrouvé sur les lieux de l’incident.

Joe Biden a déclaré :

“Quelques heures avant l’attaque, il a posté des vidéos sur les réseaux sociaux indiquant qu’il était inspiré par l’Etat islamique, exprimant un désir de tuer.”

Les enquêteurs recherchent des complices, estimant qu’il n’a pas agi seul. Les enquêteurs ont examiné une vidéo semblant montrer trois hommes et une femme en train de poser des engins explosifs avant l’attentat. Shamsud-Din Bahar Jabbar était  un « ressortissant américain du Texas » et ancien militaire de l’armée de terre, de 2007 à 2015 avec notamment un déploiement en Afghanistan de 2009 à 2010.

Le même jour que cet attentat à la Nouvelle-Orleans, un véhicule Tesla Cybertruck a explosé devant l’hôtel Trump de Las Vegas, provoquant la mort d’une personne et en blessant sept autres légèrement.

Lors d’une courte allocution mercredi soir, Joe Biden a confirmé que les autorités enquêtaient pour savoir s’il y avait «une quelconque connexion possible» entre cette explosion et l’attaque meurtrière à la Nouvelle-Orléans. L’arrière du véhicule contenait des bidons d’essence et de «gros mortiers de feux d’artifice».

Les forces de l’ordre ont déclaré que le Tesla Cybertruck avait été loué par l’intermédiaire de la société d’autopartage Turo. La même société que celle que le suspect qui a perpétré l’attaque terroriste à la Nouvelle-Orléans a utilisée pour louer son F-150.

L’Épée du Roi Arthur, le nouveau spectacle du Puy du Fou

Au pied des remparts de Font Rognou, la cité médiévale du Puy du Fou, un mystérieux messager se précipite entre les ruines de l’ancien château, à la recherche du jeune Tristan. Le légendaire roi Arthur et l’ensemble des chevaliers de la table ronde sont prisonniers des maléfices de la fée Morgane.

Aidé par ses cinq fidèles compagnons et guidé par la Dame du Lac, Tristan devra faire preuve de bravoure et d’ingéniosité pour libérer Excalibur, l’épée magique du célèbre roi de Bretagne. Saura-t-il déjouer les pièges de la redoutable magicienne ?

Cette nouvelle création met en scène l’un des chevaliers oubliés de la légende arthurienne qui, par l’épée du roi Arthur, fut lié à la lignée du Puy du Fou.

Sur une scène de 3 000 mètres carrés, ce nouveau spectacle emploie de nombreux effets spéciaux inédits de grande ampleur, dont une machinerie de plus de 40 tonnes en mouvement…

Pour un vrai renouveau de l’Église

L’abbé Claude Barthe, observateur depuis de nombreuses années de la vie de l’Eglise, théologien et chroniqueur religieux, vient de publier aux éditions de L’Homme nouveau L´Eglise demain. Pour une vraie réforme. Alors qu’en ce début de XXIe siècle, l’Eglise catholique en Occident semble comme essoufflée, confrontée à des scandales et à des divisions importantes, l’auteur propose de tirer le bilan des différentes tentatives de renouveau et en appelle aux évêques pour redresser l’Eglise en lui donnant l’impulsion nécessaire pour se consacrer à la prédication des voies du Salut. Il propose dans de courts chapitres de véritables pistes de réforme de l’Eglise.

Voici l’introduction :

Tout mon propos dans les pages qui suivent sera d’appeler de mes vœux un vrai renouveau de l’Église. Même si son Seigneur permet que la trahison, ou tout simplement la lâcheté mondaine de ses enfants, paraissent en mesure de faire chavirer la barque, l’Épouse du Christ, sainte et immaculée, ne mourra pas. Lorsqu’elle parviendra, avec ses pasteurs, pape et évêques, mus par la grâce de Dieu et soutenus par les mérites des saints, à écarter le désordre qui l’afflige, elle aura à mettre en œuvre une régénération, une réforme salvatrice. Mais déjà, des évêques, des prélats, des cardinaux peuvent poser des jalons pour cette renaissance. Ils le doivent même, de manière d’autant plus urgente que nous sommes dans une situation qui est, à bien des égards, celle d’un catholicisme en état de survie.

Il se réduit toujours plus à un « petit troupeau », qu’on peine d’ailleurs à distinguer de la masse des hommes de ce temps, du moins en Occident, car en d’autres parties du monde il reste bien vivant et est parfois même en croissance. Mais Rome, sa tête, est en Occident. La vie des chrétiens est celle d’une minorité moralement persécutée, de manière latente ou ouverte, par une société moderne qui a exclu l’Épouse du Christ et les pousse à abdiquer leur qualité de membres d’une race élue, d’un sacerdoce royal, d’une nation sainte (1 Pierre, 2, 9). Certes, ils sont dans une situation au fond normale pour des disciples du Christ, dans le monde sans être du monde. Mais avec cette précision que le monde qui les enserre est le monde moderne.

Car pour la modernité, qui plus est pour la modernité en sa phase extrême, la vocation de l’Église à baptiser les nations et à les faire entrer dans l’unique voie est une prétention d’une étrangeté radicale. Et c’est justement la conscience que l’Église n’est pas une association religieuse parmi d’autres que les chrétiens ont à recouvrer, même si un enseignement nouveau les induits à réduire l’unique Épouse du Christ à la manière de la Journée d’Assise. En d’autres termes, pour le dire d’emblée, la revitalisation du catholicisme est d’abord au prix théologique et spirituel d’une sortie de l’« état Vatican II ».

L’Eglise demain: Pour une vraie réforme catholique

 

 

 

Encore une “convention citoyenne” ?

Lors des vœux présidentiels, le 31 décembre au soir, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il demanderait en 2025 aux Français de “trancher” des “sujets déterminants”.

Il reste à savoir comment. Emmanuel Macron est un spécialiste des “conventions citoyennes”, avec des participants triés sur le volet… Deux conventions citoyennes ont déjà été organisées, l’une sur le climat et l’autre sur la fin de vie. À chaque fois, 150 personnes ont été sélectionnées, sur un critère de représentativité de la population française (?).

La convention sur le climat a pris huit mois de travail, d’auditions et de débats, pour aboutir à 149 propositions, parmi lesquelles seules une dizaine ont été prises en compte sans modification.

La convention citoyenne sur la fin de vie a abouti sans surprise en faveur d’une aide active à mourir. Nous savons que le projet de loi a fait les frais de la dissolution, mais la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est engagée à inscrire le texte à l’ordre du jour fin janvier ou début février.

“Seules deux mouvances fourniront une relève parce qu’elles ont encore le goût de vivre : la mouvance de la tradition islamique et la mouvance de la culture chrétienne”

De Philippe de Villiers dans le JDNews :

J’ai voulu, dans ma vie, relever deux défis : le premier, c’était de réparer un génocide, celui de ma Vendée natale. Pour que justice soit faite dans la suite des temps. Très jeune, j’avais deviné que la Vendée parlait à toute l’Histoire de France, où elle a pris, au fil du temps, une place de choix, en accédant à la promotion symbolique d’une province de l’esprit. Le Vendéen est un réfractaire. À l’ombre de ses héros, de ses martyrs, il apprend à affronter les colonnes infernales d’hier et… d’aujourd’hui. La Vendée est devenue le mythe intemporel de la conscience dressée.

Le deuxième défi, ce fut de réparer un mémoricide, celui de notre pays. Renouer le fil avec la mémoire commune qui nous a façonnés, qui fut un creuset de la grâce, de la tendresse, et un conservatoire des ferveurs d’un peuple stylé qui cultivait le bon ton et le bon goût, en chérissant les trésors d’un patrimoine envié par le monde entier. Tout cela s’est affaissé. L’esprit français a été frappé de ridicule par le progressisme en quête incessante de figures nouvelles de l’insolite et du fantasque.

La question qui se pose aujourd’hui n’est pas la même qu’aux autres époques de grands chavirements. Elle est beaucoup plus grave. Il ne s’agit plus de savoir si la France va pouvoir récupérer les ressources morales suffisantes pour se redonner de l’allant, il s’agit de savoir si elle peut renaître. La dormition est son état, l’avachissement, son tropisme mortifère.

Les élites se sont éclipsées. Elles participent de la même société d’un monde univoque. Elles communient sous les deux espèces du multiculturalisme, qui est un puissant brouilleur de notre identité, et de l’islamowokisme, qui piétine notre patrimoine vital.

« L’Histoire, c’est le nombre », me répétait mon cher ami Pierre Chaunu. La démographie de l’avenir prépare déjà son verdict. Seules deux mouvances fourniront une relève parce qu’elles ont encore le goût de vivre : la mouvance de la tradition islamique et la mouvance de la culture chrétienne. Entre les deux, bientôt, il n’y aura plus rien. Rien que le spasme et les contorsions.

Le wokistan sera emporté par l’hédonisme et mourra de sa stérilité excentrique. La GPA ne suffira pas à produire des générations compensatoires du déficit revendiqué des vies manquantes. Les rejetons des familles de la classe moyenne, ayant échappé à l’eugénisme d’État, auront le choix entre devenir des légumes ou des dissidents. Des légumes halalisés, cuits au court-bouillon, ou des dissidents qui épanouiront, très jeunes, leurs humeurs récalcitrantes. Il n’y aura plus de place pour les neutres, les demi-satisfaits qui, longtemps, ont pratiqué le vertige au-dessus du vide, avec une bonhomie lyophilisée, et qui pensent peut-être encore s’en tirer par le syndrome cossu de l’entre-soi.

Il n’y aura plus de refuge où abriter la vie des neutres. Une génération de survivants combattants va poindre. Elle tiendra des isolats, des scissiparités de l’espèce française. Des jeunes gens se croiseront pour la pérennité française, comme leurs ancêtres se sont croisés pour Jérusalem. Ils se croiseront pour que la France demeure la France et qu’elle retrouve la mémoire vivante du dépôt millénaire.

Si je devais retenir une seule leçon de toute ma vie, pour la laisser en partage à la jeunesse, je n’hésiterais pas : ce sont les minorités qui font l’Histoire. Les minorités à venir seront composées de rescapés. Ils dormiront l’œil ouvert. Pratiquant la survie, ils en adopteront les réflexes, la culture. Les morts-vivants du Système seront balayés par le feu ardent et la pureté cristalline des nouvelles intentions françaises de ces esprits rétifs.

Un jour, peut-être, le mot « mémoricide » sera désuet. À nouveau, on se souviendra. Et on y prendra du plaisir, on y cueillera des émotions toutes fraîches. Cela signifierait, comme on dit dans le Vendée Globe où les naufragés font flotter un petit drapeau blanc sur la coque renversée pour être repérés avant qu’il ne soit trop tard, que la France donne encore des « signes de vie ». Elle pourrait renaître, elle va renaître, elle renaît.

Les racailles nous souhaitent une bonne année…

La nuit du Nouvel An 2025 s’est déroulée sous haute surveillance, avec 100 000 policiers et gendarmes mobilisés à travers la France…

Les chiffres de voitures brûlées, on ne les connait pas tout de suite. Il faut laisser le temps aux victimes de porter plainte. Par ailleurs, si un feu brûle plusieurs véhicule, les autorités comptent un seul feu…

Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur ce 1er janvier, 984 véhicules ont été incendiés, 420 personnes ont été interpellées et 310 gardes à vue ont été enregistrées dans la nuit du mardi 31 décembre 2024 au lundi 1er janvier 2025.

Deuxième anniversaire de la mort de Benoît XVI

Le cardinal-préfet du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens Mgr Kurt Koch a célébré une messe à l’occasion du deuxième anniversaire du rappel à Dieu du Pape Benoît XVI, dans la crypte de la basilique vaticane. Pour le cardinal, le Pape allemand «a remis Dieu au centre d’une époque qui le percevait comme étranger et superflu».

La «clarté théologique» dont il était doté a été mise au service d’un objectif: remettre Dieu «au centre de l’attention» dans «une époque où Dieu est souvent perçu comme étranger et superflu». Quelques mots pour condenser un pontificat, un souvenir et une affection d’une «personne vraiment aimable».

Toute l’expérience humaine et spirituelle de Joseph Ratzinger a été caractérisée par une «attention constante» à la «vérité de la Parole de Dieu». Dans ce «logos», le Pape Benoît XVI a trouvé le «sens» de l’existence. Mais pas de manière «abstraite», pas en «pure théorie», mais une parole qui a un «visage concret» et ce visage

«a un nom, il s’appelle Jésus de Nazareth, Emmanuel, “Dieu avec nous”», qui «nous regarde et nous donne de la valeur, une valeur sur laquelle se fonde la plus haute dignité de nous, les hommes».

Ainsi, pour Benoît XVI, qui a parlé à plusieurs reprises d’une humanité qui vit comme si Dieu n’existait pas,

«il ne saurait y avoir de plus grande priorité que d’aider les hommes d’aujourd’hui à s’approcher de Dieu, de sa vérité et de sa beauté».

Et cette «centralité de Dieu», constitue «l’héritage durable» de la théologie du Pape Benoit XVI. Celui-ci aimait répéter

«d’une manière très belle, la promesse consolatrice: “Dieu est assez grand pour avoir de la place même pour les humbles que nous sommes”».

Le pape demande un engagement ferme à promouvoir le respect de la dignité de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle

Homélie du pape François en la basilique Saint-Pierre, ce matin, solennité de Marie Mère de Dieu :

Au début d’une nouvelle année accordée par le Seigneur, il est bon de lever le regard de notre cœur vers Marie. En tant que Mère, elle nous renvoie à notre relation avec son Fils, elle nous ramène à Jésus, elle nous parle de Jésus, elle nous conduit à Jésus. C’est pourquoi, la Solennité de la Très Sainte Vierge Marie Mère de Dieu nous plonge à nouveau dans le Mystère de Noël : Dieu s’est fait l’un de nous dans le sein de Marie. Et il nous est rappelé aujourd’hui, à nous qui avons ouvert la Porte Sainte pour commencer le Jubilé, que

« Marie est la porte par laquelle le Christ est entré dans ce monde » (Saint Ambroise, Épître 42, 4 : PL, VII).

L’apôtre Paul résume ce mystère en affirmant que « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (Ga 4, 4). Ces mots – “né d’une femme” – résonnent dans nos cœurs aujourd’hui et nous rappellent que Jésus, notre Sauveur, s’est fait chair et s’est révélé dans la fragilité de la chair.

Né d’une femme. Cette expression nous renvoie tout d’abord à Noël : le Verbe s’est fait chair. L’apôtre Paul en précisant qu’Il est né d’une femme, éprouve presque le besoin de nous rappeler que Dieu s’est vraiment fait homme dans des entrailles humaines. Une tentation fascine un grand nombre aujourd’hui, qui pourrait séduire également nombre de chrétiens : imaginer ou se fabriquer un Dieu “abstrait” lié à une vague idée religieuse, à un bon sentiment passager. Au contraire, Il est concret, Il est humain. Il est né d’une femme. Il a un visage et un nom, et Il nous invite à entretenir une relation avec Lui. Le Christ Jésus, notre Sauveur, est né d’une femme ; Il est fait de chair et de sang ; Il vient du sein du Père, mais Il s’incarne dans le sein de la Vierge Marie ; Il vient du haut des cieux mais Il habite dans les profondeurs de la terre ; Il est le Fils de Dieu, mais Il se fait Fils de l’homme. Image du Dieu Tout-Puissant, Il vient dans la faiblesse et, bien qu’Il soit sans tache, « Dieu, pour nous, l’identifiera au péché » (2 Co 5, 21). Il est né d’une femme et Il est l’un de nous. C’est pour cette raison qu’Il peut nous sauver.

Né d’une femme. Cette expression nous parle aussi de l’humanité du Christ qui se révèle dans la fragilité de la chair. S’Il est descendu dans le sein d’une femme, pour naître comme toutes les créatures, Il se montre dans la fragilité d’un Enfant. C’est pourquoi les bergers, voyant de leurs propres yeux ce que l’Ange leur avait annoncé, ne trouvent pas de signes extraordinaires ni de manifestations grandioses, mais « ils découvrent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire » (Lc 2, 16). Ils trouvent un nouveau-né sans défense, fragile, qui a besoin des soins de sa mère, besoin de langes et de lait, de caresses et d’amour. Saint Louis-Marie Grignon de Montfort dit que la Sagesse divine

« n’a pas voulu, quoi qu’elle put le faire, se donner directement aux hommes mais par la Très Sainte Vierge Marie. Elle n’a pas voulu venir au monde à l’âge d’un homme parfait, indépendant d’autrui, mais comme un pauvre et petit enfant, dépendant des soins et de l’entretien de sa sainte Mère» (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n. 139).

Et ainsi, nous pouvons voir dans toute la vie de Jésus ce choix de Dieu, le choix de la petitesse et de la discrétion. Il ne cédera jamais à l’attrait du pouvoir divin pour accomplir de grands signes et s’imposer aux autres comme le diable le Lui avait suggéré, mais Il révélera l’amour de Dieu dans la beauté de son humanité, en demeurant parmi nous, en partageant notre vie ordinaire faite de peines et de rêves, en montrant de la compassion pour les souffrances du corps et de l’esprit, en ouvrant les yeux des aveugles et en réconfortant les cœurs égarés. La compassion. Les trois attitudes de Dieu sont la miséricorde, la proximité et la compassion. Dieu se fait proche, miséricordieux et compatissant. Ne l’oublions pas. Jésus nous montre Dieu à travers son humanité fragile, en prenant soin des plus fragiles.

Frères et sœurs, il est bon de penser que Marie, la jeune fille de Nazareth, nous ramène toujours au Mystère de son Fils, Jésus. Elle nous rappelle que Jésus vient dans la chair et que le lieu privilégié où nous pouvons le rencontrer c’est d’abord notre vie, notre humanité fragile, celle de ceux qui nous côtoient chaque jour. Et en l’invoquant comme Mère de Dieu nous affirmons que le Christ a été engendré par le Père, mais qu’Il est vraiment né du sein d’une femme. Nous affirmons qu’Il est le Seigneur du temps, mais qu’Il habite notre temps, notamment cette nouvelle année, de sa présence aimante. Nous affirmons qu’Il est le Sauveur du monde, mais nous pouvons le rencontrer et devons le chercher dans le visage de tout être humain. Et si Lui, qui est le Fils, s’est fait petit pour être pris dans les bras d’une maman, pour être soigné et allaité, cela signifie qu’aujourd’hui encore, Il vient en tous ceux qui ont besoin des mêmes soins : en chaque sœur et frère que nous rencontrons ayant besoin d’attention, d’écoute, de tendresse.

Cette nouvelle année qui s’ouvre, confions-la à Marie, Mère de Dieu, pour que nous apprenions, comme Elle, à découvrir la grandeur de Dieu dans la petitesse de la vie ; pour que nous apprenions à prendre soin de toute créature née d’une femme, avant tout en gardant, comme le fit Marie, le don précieux de la vie : la vie dans le sein maternel, la vie des enfants, la vie de ceux qui souffrent, la vie des pauvres, la vie des personnes âgées, des personnes seules, des mourants. Et aujourd’hui, Journée Mondiale de la Paix, nous sommes tous invités à accueillir cette invitation qui jaillit du cœur maternel de Marie : préserver la vie, prendre soin de la vie blessée – il y a tant de vies blessée –, rendre sa dignité à la vie de toute personne “née d’une femme”. Voici la base fondamentale pour construire une civilisation de la paix. C’est pourquoi

« je demande un engagement ferme à promouvoir le respect de la dignité de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, afin que toute personne puisse aimer sa propre vie et envisager l’avenir avec espérance » (Message pour la 58ème Journée Mondiale de la Paix, 1er janvier 2025).

Marie, Mère de Dieu et notre Mère, nous attend là, dans la crèche. Elle nous montre, comme aux bergers, le Dieu qui nous surprend toujours, qui ne vient pas dans la splendeur des cieux, mais dans la petitesse d’une mangeoire. Confions-lui cette nouvelle année jubilaire, confions-lui nos demandes, nos préoccupations, nos souffrances, nos joies et tout ce que nous portons dans nos cœurs. Elle est maman, elle est mère ! Confions-lui le monde entier, pour que l’espérance renaisse, pour que la paix germe enfin pour tous les peuples de la terre.

L’histoire nous raconte qu’à Éphèse, lorsque les évêques sont entrés dans l’église, le peuple fidèle, avec des bâtons à la main, a crié :

« Mère de Dieu ! Les bâtons étaient certainement une promesse de ce qui arriverait s’ils ne déclaraient pas le dogme de la « Mère de Dieu ». Aujourd’hui, nous n’avons pas de bâtons, mais nous avons des cœurs et des voix d’enfants. C’est pourquoi, tous ensemble, acclamons la Sainte Mère de Dieu. Tous ensemble, à haute voix : « Sainte Mère de Dieu ! », trois fois. Ensemble : « Sainte Mère de Dieu ! Sainte Mère de Dieu ! Sainte Mère de Dieu ! »

Bon an de grâce 2025

2025 est unique dans l’ère chrétienne en ce que c’est la somme des cubes des 9 chiffres.

Vœux IDNF 2025

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Toute l’equipe d’IDNF se joint à moi pour vous souhaiter ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2025.

Amitiés patriotes

P.Magneron

Jens Stoltenberg, ex-secrétaire général de l’OTAN, nommé coprésident du groupe Bilderberg

Jens Stoltenberg, membre du Parti travailliste (AP) et Premier ministre de Norvège entre mars 2000 et octobre 2001, puis d’octobre 2005 à octobre 2013, était secrétaire général de l’OTAN depuis 2014.

A la tête du Bilderberg, il prend la place du Néerlandais Victor Halberstadt, ancien conseiller de Goldman Sachs, mort en septembre.

Parmi les participants français de la conférence de Bilderberg de fin mai début juin 2024, on compte

  • Agnès Pannier-Runacher, alors secrétaire d’Etat à l’Agriculture
  • Edouard Philippe, ex Premier ministre et candidat pour 2027

L’Enseignement catholique, une délégation de service public ou une délégation parentale ?

Dans le numéro de La Nef de janvier, Anne Coffinier revient sur les caractéristiques de l’enseignement sous contrat d’association avec l’Etat. Extraits :

[…] le contrat se passe entre le rectorat et chaque établissement (géré par un organisme de gestion pour les écoles catholiques). Le secrétariat général de l’Enseignement catholique n’est donc pas en situation d’imposer une ligne unique. C’est un point qui a été fermement voulu par les concepteurs de la loi Debré pour éviter la fragmentation de la France que décrit Sardou dans sa chanson « Les deux écoles ». Il s’agissait aussi de préserver les charismes éducatifs des différents réseaux d’écoles dans leur variété. Bref, Debré fit le choix du pluralisme et du rejet du centralisme technocratique. Enfin, le contrat se passant au niveau de l’établissement pour chaque classe et non pour l’établissement en bloc, il est fréquent que des écoles dites sous contrat comportent tout à la fois des classes sous contrat et des classes hors contrat. Preuve que la catholicité ne peut décidément pas résider dans le contrat, sauf à considérer qu’au sein du même établissement, on entre ou sorte de la catholicité en passant d’une classe à l’autre. Sans s’en rendre compte, tel le passe-muraille de Marcel Aymé à ses débuts.

On devrait plus sérieusement se demander s’il n’y aurait pas plus de différences entre les tenants des deux grandes conceptions du sous contrat qu’entre le sous contrat et le hors contrat. Je m’explique. Certains, tel Paul Malartre, ancien secrétaire général de l’Enseignement catholique (1999-2007), conçoivent l’Enseignement catholique comme une délégation de service public. Cela pose l’inconvénient de faire des écoles catholiques des substitutifs ou des exécutants de l’Éducation nationale supposés mettre en œuvre un cahier des charges unique déterminé unilatéralement par l’État. Inutile de préciser qu’en faisant ainsi procéder la légitimité de l’école catholique de son association contractuelle au service public, on prépare mécaniquement tous les alignements et sécularisations possibles. Cela conduit à une sorte d’unification du service public d’éducation à la manière de Savary. Pour d’autres, les écoles libres procèdent d’une délégation parentale et tirent leur légitimité du droit naturel des parents à éduquer leurs enfants. De plus, les catholiques pensent que l’Église est dépositaire d’un droit et même d’un devoir d’enseigner, qui la conduit donc à défendre devant l’État la liberté d’enseignement. Si bagarre il y a, c’est sans doute entre ces différentes compréhensions des fondements de la légitimité des écoles sous contrat.

Que reste-t-il de ce fameux « caractère propre » inscrit dans la loi Debré? La plupart du temps, il est réduit à la seule catholicité, qu’on cantonne de surcroît aux cours d’instruction religieuse ou aux activités extracurriculaires. Formidable régression par rapport aux libertés que le général de Gaulle et son Premier ministre Debré avaient su garantir en 1959, au prix de débats parlementaires tumultueux et de la démission du ministre de l’Éducation nationale, André Boulloche. Le caractère propre, c’est tout cet héritage indicible de foi, de culture, d’anthropologie qui donne corps à une culture catholique qui ne ressemble, par exemple, ni à la culture musulmane, ni à la culture athée. Ce caractère propre doit irriguer tout l’établissement privé, y compris son enseignement académique, bien que soumis au respect des programmes scolaires publics et de la liberté de conscience. Sans cela, les enfants évoluent dans une effrayante schizophrénie. […]

Nouveau président de Géorgie : « La foi chrétienne a joué un rôle particulier dans la formation finale et l’unification de notre nation»

Le nouveau président de la Géorgie, Mikhaïl Kavelachvili, a prêté serment sur la Bible, devant le Parlement et en présence de représentants de l’Eglise. Il a notamment appelé au respect de

« nos traditions, nos valeurs, notre identité nationale, le caractère sacré de la famille et la foi ».

« Moi, président de la Géorgie, je jure devant Dieu et devant le peuple de protéger la Constitution de la Géorgie, l’indépendance, l’intégrité et l’indivisibilité du pays, de remplir les devoirs du président en toute bonne foi, de veiller à la sécurité et au bien-être des citoyens de mon pays, à la renaissance et à la puissance de ma nation et de la patrie.

« La foi chrétienne a joué un rôle particulier dans la formation finale et l’unification de notre nation. Au fil du temps, l’orthodoxie et la Géorgie sont devenues inséparables l’une de l’autre, elles sont devenues un seul et même concept. »

L’ancienne présidente Salomé Zourabichvili a immédiatement quitté le palais présidentiel. Il ne serait pas étonnant qu’on la retrouve à Paris, puisqu’elle est française.

L’Année jubilaire commence mal

Un pèlerinage jubilaire à Rome prévu pour le 6 septembre 2025 devait être spécialement dédié aux personnes homosexuelles. Devant les réactions, l’information a d’abord été retirée, puis rétablie. Selon l’organisation jubilaire, ce n’était que dans l’attente de renseignements complémentaires.

Selon le calendrier jubilaire, il est indiqué, au 6 septembre, un « Pèlerinage de l’Association La tente de Jonathan et d’autres associations », sans que ces dernières ne soient nommées, mais qui sont notées “LGBT”. Il faut remarquer que l’entrée n’existe que sur la page italienne, mais sur aucune des huit pages dans d’autres langues. Volonté de discrétion ?

Il faut considérer plusieurs éléments :

  1. le jugement de l’Eglise sur le péché d’ignominie, selon le nom que saint Paul lui donne ;
  2. la situation des personnes qui souffrent de tendances mais ne veulent pas y céder ;
  3. la tendance à une reconnaissance publique de ces personnes dans l’Eglise, en tant que telles ;
  4. enfin, ce que cette Association revendique par rapport à la morale de l’Eglise.

Que pense l’Eglise du péché d’homosexualité ?

Il n’y a sans doute pas à insister beaucoup sur cette question. Le péché d’ignominie a été fortement et nettement condamné depuis saint Paul, et cette condamnation a été spécialement réitérée par le Catéchisme de l’Eglise catholique publié en 1992 sous Jean-Paul II. Et diverses réponses données par la Congrégation pour la doctrine de la foi sont venu confirmer et renforcer la condamnation.

La situation des personnes qui souffrent de tendances à ce péché

La condamnation précitée porte sur les actes, non sur les tendances dont peuvent souffrir les personnes sans y céder. De la même manière que certains ont tendances à l’alcoolisme, à la colère, au vol, à la drogue, à la gourmandise, à la violence, au mensonge et à bien d’autres péchés.

La tendance ne fait pas la culpabilité, mais céder à la tentation entraîne la faute. Et s’il faut catégoriser les péchés, le péché d’homosexualité appartient aux catégories supérieures, car il viole l’ordre naturel établi par Dieu, quoi que puissent en penser certains qui croient que Dieu peut détruire l’ordre qui est aussi éternel que Lui-même.

La tendance à une reconnaissance publique de ces personnes dans l’Eglise, en tant que telles

Cette tendance suit le mouvement donné dans le monde qui fait de la reconnaissance des ces personnes comme telles, un passage obligé. Mais le monde est ennemi de Dieu. Et il n’y a aucune raison, absolument aucune, à accepter cette reconnaissance.

Il est intéressant de parcourir tous les pèlerinages enregistrés par le site du Jubilé. S’y rencontrent de très nombreux diocèses ou archidiocèses, des ordres militaires, l’association Tra noi, pour aider les domestiques employées loin de chez elles, des mouvements de jeunesse, d’enseignement catholique. Et encore les boulangers, l’agroalimentaire, l’« expérience du cheval vert »…

Nulle part ne s’y trouvent de pèlerinages d’alcooliques (comme tels), de colériques, de violents, de blasphémateurs, de voleurs, même avec l’étiquette de « repentis ». Ceux qui luttent contre de mauvaises tendances ou font pénitence pour des péchés, viennent avec leur diocèse ou leur association professionnelle. Pourquoi un traitement spécial pour ceux qui souffrent de tendances homosexuelles ? Si ce n’est parce qu’ils veulent cette reconnaissance ?

Que pense La tente de Jonathan de la morale catholique ?

C’est un autre point clef du jugement. En parcourant le site de La Tenda di Gionata, nom italien de cette association, il est facile de découvrir une opposition nette à la morale de l’Evangile et de l’Eglise. Ainsi, parlant des « nouveaux droits (mariage, adoption) », un intervenant affirme : « Nous ne sommes ni pour ni contre ». Mais comment concilier cette réponse avec le catéchisme ?

En parlant du Jubilé, le même intervenant affirme :

« Le rêve d’une personne chrétienne LGBT+ est de pouvoir vivre et être ce qu’elle est, dans la réalité qui l’entoure. Pouvoir présenter son partenaire à ses collègues de travail, pouvoir parler à sa communauté de la personne qu’il aime, pouvoir être soi-même. »

Une nouvelle affirmation de la licéité des relations homosexuelles contre la morale.

Un livre est présenté qui se demande « Peut-on reconnaître une valeur conjugale à l’expérience que vivent de nombreux couples de même sexe ? » Mais poser la question au catéchisme et à la doctrine de l’Eglise, c’est sans aucun doute possible recevoir un « non » définitif. Ce n’est pas ce que dit ce document. Enfin, le site défend le phénomène des transgenres dans plusieurs articles consultables.

La réaction décalée de Mgr Rino Fisichella

Mgr Fisichella, propréfet du dicastère pour l’évangélisation est délégué du pape François pour le Jubilé. Suite à la controverse engendrée par l’inscription, la désinscription puis la réinscription du pèlerinage contesté, il a déclaré, selon InfoVaticana :

« nous incluons tous ceux qui nous demandent de faire une expérience de foi. (…) Je ne vois donc pas pourquoi quelqu’un devrait être exclu. »

Tout d’abord, la question n’est pas l’exclusion, mais bien plutôt l’inclusion. Nous avons montré en quoi elle allait au rebours de la foi et de la discipline. Ensuite, les personnes considérées ne sont pas refusées, mais elles ne doivent pas vouloir imposer une étiquette et un projet qui s’opposent à la foi et à la morale catholique.

Enfin, comme tous les pécheurs, autrement dit tous les pèlerins, ils doivent se présenter dans les structures diocésaines ou associations professionnelles qui viendront en pèlerinage pour l’Année sainte. Vouloir faire autrement, c’est exiger de l’Eglise un changement – impossible – de sa doctrine, ce dont certains, d’ailleurs, ne se cachent pas.

Droit en France, cauchemar en Afghanistan…

Ce n’est pas simple de suivre le député PS Olivier Faure :

 

France culture se demande s’il faut censurer…

Pour le sévice public, financé par nos impôts, l’absence de pensée unique pose souci :

La tribune signée par Elon Musk dans le quotidien conservateur Welt Am Sonntag le 28 décembre, soutenant le parti d’extrême droite AFD, est perçue comme une interférence majeure à quelques semaines des élections législatives.

L’Allemagne débat depuis samedi sur ce texte, publié dans Welt am Sonntag, l’édition dominicale du quotidien conservateur Die Welt, signé par le milliardaire américain Elon Musk qui vante “l’Alternative pour l’Allemagne”, le parti AFD, comme la “dernière lueur d’espoir pour” le pays à quelques semaines des élections législatives prévues en février.

À part l’AFD, tout le monde politique s’accorde pour dénoncer une tentative d’interférence majeure. Il en sera même question, indirectement, sans citer Musk explicitement dans le discours de vœux de Nouvel An du Chancelier Olaf Scholz diffusé ce soir, dont le texte a déjà fuité en partie dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. “L’avenir du pays ne sera pas décidé par les propriétaires des réseaux sociaux”, avertit le dirigeant allemand. Le Vice-Chancelier également, rapporte Die Welt, Robert Habeck, il, va de son mot dans ses vœux, sans prendre de pincettes, accusant le milliardaire de renforcer “ceux qui affaiblissent l’Europe”. Il faut dire qu’Elon Musk ne fait rien pour faire oublier son texte polémique : sur son réseau social X, il vient de qualifier le président allemand Frank-Walter Steinmeier de “tyran anti-démocratique”.

A lire la presse allemande, les intentions d’Elon Musk sont claires. La Tagesschau le résume ainsi “déstabiliser pour son propre bénéfice”, un fou de technologie et génie du business, certes, mais surtout un “influenceur politique” qui sert ses intérêts. Il est l’homme qui a investi 200 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump et gagné 20 milliards depuis. L’instabilité politique en Allemagne et l’affaiblissement des mécanismes de contrôle du système démocratique libéral, explique la Tagesschau, forment un terrain fertile pour les ambitions économiques du grand patron américain, notamment dans la région de Brandebourg où se situe une grande usine Tesla.

Là où les choses sont moins claires, c’est le débat qui anime les principaux médias allemands : fallait-il inviter Elon Musk à s’exprimer ainsi ? Débat qui a même lieu en interne, parmi les journalistes de Die Welt, qui sont divisés sur la question. Suite à la publication de la tribune, Eva Marie Kogel qui est en charge des pages Opinions, a annoncé sa démission tout en renvoyant vers un texte du rédacteur en chef de Die Welt, Jan Philipp Burgard. Dans lequel il prend position contre Elon Musk, détaillant pourquoi l’AFD est un danger pour l’Allemagne et permettant ainsi de rééquilibrer les choses. Toutefois, comme l’explique le Frankfurter Allgemeine Zeitung “tout le monde au sein de la rédaction n’est pas satisfait de cette mise en scène du pour et du contre l’AFD”. Une partie des journalistes s’est même opposée à la publication, je cite, d’une “publicité électorale déguisée”.

Ils volent les gouttières de l’église de Savigny-le-Vieux (50)

Des descentes de gouttière en cuivre de l’église de Savigny-le-Vieux ont été volées.

Petite commune de la campagne Manchote, Savigny-le-Vieux, près de Saint-Hilaire-du-Harcouët est labellisée Village patrimoine de la Baie.

Comme le communisme au XXe siècle, le wokisme imprègne l’Université, les médias « mainstream », les institutions, les partis politiques de gauche

De Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille :

Cette année 2024 a été très dense en actions, que nous avons pu conduire grâce à votre soutien.

A l’heure du bilan de cette année, force est de constater qu’en France, les militants de l’idéologie du genre et du wokisme tentent plus que jamais de « déconstruire la société » parce que ce serait le seul moyen de parvenir à l’égalité. En effet, le patriiarcat ferait systématiquement des femmes les victimes des hommes et les personnes LGBT, les victimes de l’ « hétéronormativité ». Et tout cela serait voulu par la société qui « assignerait » un sexe à l’enfant dès sa naissance et obligerait à l’élever suivant des « stéréotypes de genre ».

D’après ces militants, il faudrait donc démolir la famille qui serait par essence inégalitaire et qui transmettrait les inégalités. Et il faudrait cibler tout particulièrement les enfants, comme vecteurs de la nouvelle société à ériger.

C’est pourquoi Le Syndicat de la Famille est focalisé sur le cœur des enjeux : la défense de la famille, de l’enfance et de l’éducation.

Comme le communisme au XXe siècle, le wokisme imprègne l’Université, les médias « mainstream », les institutions, mais aussi les partis politiques de gauche qui, malheureusement, continuent d’impressionner ceux de droite : cela conduit nombre d’élus à se taire, par peur de rater une élection ou un portefeuille ministériel, voire à suivre la gauche sur le plan sociétal, comme Catherine Vautrin, nouvelle ministre (hélas) du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.

Ce 27 novembre au Sénat, la dénonciation de la propagande du genre dans le projet de programme d’éducation sexuelle à l’école par Alexandre Portier, alors ministre délégué à l’Éducation nationale pour la réussite scolaire, a donc été un événement très remarquable, et encourageant pour l’avenir. D’une part, le Ministre a compris ce que nous avions exposé et décrypté, et d’autre part, il a assumé de le dénoncer. Et confronté aux habituelles critiques des médias du service public et autres idiots utiles, il n’a pas reculé d’un iota !

Le Syndicat de la Famille mène ardemment la bataille sur le projet de programme d’éducation sexuelle depuis le lancement de ce processus, en juin 2023. Et tout le long de cette année 2024, nous sommes intervenus vigoureusement, et y compris auprès de l’Éducation nationale et de Matignon, ainsi que dans la plupart des médias (lire ici l’un des nombreux articles parus dans la presse de tous bords).

Un nouveau Gouvernement ayant été nommé, nous devons de nouveau identifier ceux qui compteront réellement dans les décisions de demain, que nous devrons rencontrer et convaincre. C’est un travail essentiel, qui demande du temps, des contacts clés et de la discrétion, pour finir par arriver là où il faut…

Quant à la gestation pour autrui (GPA), 2024 a été marquée par le rejet du Certificat européen de parentalité par le Conseil de l’Union européenne.

En effet, l’unanimité requise a échoué : les gouvernements d’États membres pro-famille, qui avaient été alertés ont voté contre ce projet.

Mais nous nous attendons à des tentatives de contournement de cette règle, ce qui nous conduit à exercer notre vigilance au niveau européen, mais aussi à intervenir régulièrement auprès des instances de l’ONU, et en particulier du Conseil des droits de l’Homme, du Comité pour les droits de l’enfant, de la Commission de la condition de la femme, ainsi qu’auprès de la Rapporteur spécial sur les violences contre les femmes et les filles, Reem Alsalem.

Et toujours sur la GPA, mais en France cette fois-ci, la Cour de cassation a rendu des arrêts iniques, et même illégaux : au contraire de ce qu’impose l’article 7 de la loi de bioéthique du 2 août 2021, les juges ont statué pour la reconnaissance de filiations d’intention, c’est-à-dire de liens familiaux entre des commanditaires et des enfants nés de GPA.

Le ministre de la Justice, Didier Migaud (issu de la gauche) s’était bien gardé d’intervenir. Mais il faudra bien que son successeur, Gérald Darmanin, rappelle aux juges qu’ils sont tenus de respecter le droit français, sous peine d’être destitués de leur fonction.

D’autre part, dans le contexte pressant de la crise de l’engagement, de l’instabilité de la famille, de l’ensauvagement de la société et de l’hiver démographique, Le Syndicat de la Famille continuera d’insister jusqu’à obtenir des mesures. Plusieurs des nombreuses propositions du Syndicat ont été reprises, cette années, dans des propositions de loi. Mais ce n’est pas suffisant : nous voulons et devons parvenir jusqu’au bout du processus législatif pour ouvrir une véritable reconstruction de la politique familiale.

Comme vous le comprenez, Le Syndicat de la Famille agit au niveau national et international et ses actions se situent à la croisée du politique, de l’anthropologie, de l’éthique et du juridique.

Le Syndicat de la Famille est une organisation unique en son genre, qui répond à une nécessité de notre temps, impérative pour protéger la personne et la société, fondamentale pour aujourd’hui et pour l’avenir.

L’action du Syndicat de la Famille repose sur une expérience et des compétences de haut niveau, sur une vision à la fois large et profonde, ainsi que des connaissances très pointues, ce qui lui permet d’analyser, décrypter, alerter, mobiliser et influencer.

«Islamiste un jour, islamiste toujours»

De Sonia Mabrouk dans le JDD :

Suffit-il de raccourcir sa barbe de quelques centimètres et de porter une cravate pour devenir fréquentable ? Les chancelleries occidentales veulent tellement croire en la reconversion d’al-Joulani qu’elles interprètent chaque signe de sa part comme étant un geste d’ouverture en vue d’une Syrie nouvelle. De l’ayatollah Khomeiny en passant par le reis Erdogan jusqu’aux talibans d’Afghanistan, l’Occident n’a jamais rien vu venir. Chaque fois, les leçons de l’histoire ont été aussi vite oubliées que les anciens régimes en place.

31 décembre 1977. Le président Carter et son épouse Rosalynn sont éblouis par le dîner de réveillon chez les Pahlavi. Sourire vissé aux lèvres et chignon impeccable, l’impératrice Farah demande à l’un des valets du palais de placer un disque du roi Elvis dans un lecteur vinyle dernier cri. La cour du shah d’Iran résonne aux sons de Love Me Tender. Jimmy Carter prend une grande inspiration avant de lâcher que l’Iran incarne un îlot de stabilité dans l’une des régions les plus troublées de la planète. Deux ans plus tard, la dernière statue de Reza Pahlavi tombe aux cris de « Fils de chien. Tu iras en enfer ».

À des milliers de kilomètres, à Neauphle-le-Château, un homme au visage sombre et aux traits vengeurs savoure sa victoire. Khomeiny a fait chuter le shah et réussi à duper les états-Unis. D’une pierre deux coups dans un pays où la lapidation à coups de gros cailloux deviendra la norme.

Naïveté ou calcul ?

27 mars 1994. Verbe haut et taille fine, Recep Tayyip Erdogan intrigue l’Occident. Tout juste âgé d’une quarantaine d’années, l’homme vient de rafler la mairie d’Istanbul avec ses 12 millions d’habitants. Tandis que les milieux kémalistes se méfient de ce jeune tribun populiste, la diplomatie européenne voit en lui le nouveau visage de l’islamisme progressiste, très loin de se douter qu’il prononcera bientôt cette phrase glaçante : « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats. » Le maître de la capitale turque, loué par une partie de la presse française comme un islamiste bon teint, ne tardera pas à montrer son vrai visage et à délaisser le masque de gouvernant modéré.

Obéissant à une idéologie conjuguant nationalisme et islamisme, il structure la nation turque autour du rapport au religieux et à la morale, répondant en partie aux aspirations de la population. Il s’inspire en particulier de la stratégie des Ottomans pour importer un nouveau modèle unificateur fondé sur l’islam en tant que force de mobilisation sociale et politique. Un nouveau champion islamiste éclot au nez et à la barbe des Occidentaux.

15 août 2021. L’Occident fait la même erreur en misant sur les talibans dits « modérés ». Tandis que la capitale afghane tombe en quelques heures, les nouveaux maîtres de Kaboul promettent paix et sécurité aux 38 millions d’âmes du pays. On connaît la suite. Les femmes n’ont plus désormais le droit de parler en dehors de chez elles sous peine de châtiments corporels. Une interdiction qui vient compléter une longue liste de règles sur le vice et la vertu toutes plus effrayantes et archaïques les unes que les autres.

8 décembre 2024. Le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham est passé du statut de djihadiste à celui d’homme d’État rebelle syrien. Ex-leader de la branche syrienne d’Al-Qaïda, Abou Mohammed al-Joulani tente de montrer un visage rassurant pour prendre la suite de la terrible dynastie des Assad. Une nouvelle fois, l’Occident veut y croire. Iran, Afghanistan, Turquie et maintenant Syrie. Pourquoi un tel entêtement à se tromper ? Par naïveté ou bien par calcul ?

Personnellement, je n’ai jamais cru à la thèse d’un Occident bêtement crédule. N’oublions pas que lorsque Carter, Giscard d’Estaing, Schmidt et Callaghan lâchent le shah d’Iran, tous suivent la doctrine des renseignements américains : plutôt les islamistes que les communistes. Depuis cette époque, nombre de dirigeants occidentaux ont estimé qu’il valait mieux favoriser des régimes islamistes dans les pays arabes, pensant ainsi atténuer le risque terroriste sur leur propre sol. Je me souviendrai toujours de la déclaration de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton au lendemain de la victoire des islamistes d’Ennahdha en Tunisie, en 2011. Elle avait lancé devant un parterre de militantes des droits des femmes médusées : « Les islamistes ne sont pas tous les mêmes. » Entendez par là : il existe des islamistes modérés.

Les États-Unis ont vu d’un bon œil l’arrivée de l’islam politique au pouvoir en Tunisie, oubliant au passage la résistance d’une société pionnière sur les droits des femmes. Les calculs des élites font rarement bon ménage avec l’aspiration des peuples.

4 janvier: premier samedi du mois et année jubilaire

En 1917, la Vierge avait annoncé à Fatima qu’elle reviendrait pour demander une nouvelle dévotion pour la paix. Ce qu’elle fit en apparaissant le 10 décembre 1925 (ce qui explique que 2025 soit une année jubilaire) à Soeur Lucie à qui elle demanda la dévotion des premiers samedis du mois. Pour ce premier samedi de l’année, l’Alliance “1ers samedis du mois” invite à la chapelle de la Rue du Bac.

Renseignement sur Salve Corda.

En 2025, Liberté politique lance un « Observatoire des parlementaires »

D’Olivier Frèrejacques, Président de Liberté politique :

Adieu 2024…

L’année écoulée était censée être celle des élections européennes. Elle aura finalement également été celle d’élections législatives qui ont révélé l’intensification du phénomène d’éclatement des forces politiques dans notre pays. Le retour de l’instabilité gouvernementale aura aussi marqué ce cru avec pas moins de quatre Premiers ministres en une année seulement : Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier et enfin François Bayrou. Difficile d’imaginer que le dernier nommé parvienne à durer, mais le propre de notre vie politique depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron en 2017 est l’invraisemblable. Gardons-nous, pour une fois, d’enterrer trop vite le patron du MoDem.

2024, au niveau international, a marqué la progression fulgurante d’Israël face à ses ennemis régionaux, une percée allant de l’anéantissement de l’état-major du Hamas à celui du Hezbollah, et enfin à la chute de Bachar al-Assad, livrant la Syrie à un avenir incertain, aux mains d’islamistes soutenus par l’Occident. En Europe, la guerre en Ukraine s’est poursuivie avec un grignotage de terrain russe. Le conflit a semblé suspendu toute l’année à l’élection américaine. Et c’est là probablement le fait le plus marquant de 2024, avec la victoire du candidat républicain dans un « come-back » hollywoodien qui ouvre la voie à un avenir tout à fait incertain également.

Quant à l’Union européenne, elle a vu se confirmer la mainmise du Commissaire von der Leyen à la tête d’un exécutif de plus en plus décrié, à l’heure du Mercosur et des poussées nationalistes.

La France, elle, a poursuivi sa descente aux enfers en matière de rayonnement. Le pays perd pied en Afrique de l’Ouest, s’embourbe dans la crise politique en Nouvelle-Calédonie et voit ses faiblesses lui revenir en plein visage à Mayotte. L’hyperendettement et la crise politique laissent aussi augurer des jours sombres dans un espace européen décidément dans l’expectative puisque le Bundestag aussi a été dissous en fin d’année. L’Italie, réputée instable et négligée par les dirigeants européens successifs au profit d’un fantasmagorique couple franco-allemand, reprend des couleurs. La présidente du Conseil, Giorgia Meloni, a même annoncé une baisse d’impôts pour les classes moyennes et populaires du pays…

…Et en avant 2025 !

Le tableau est noir, mais nulle raison de s’enfoncer dans le pessimisme. Les partis de gouvernement, grandement menacés, pourraient être contraints de revoir leur copie et, faute d’agir pour le bien commun, s’en tenir au minimum d’actions – ce qui sera un moindre mal à considérer les décisions néfastes prises au cours des dernières décennies. Les changements nord-américains pourraient aussi avoir des conséquences en France. La poussée des droites anti-immigration en France et en Europe témoigne d’un changement profond alors que, parallèlement, et non sans une certaine contradiction, les idées libertariennes semblent progresser avec l’avènement de Javier Mileï en Argentine, qui bénéficierait d’un bilan plutôt flatteur après un an de présidence. Chez nous, certains hommes politiques, à l’image de David Lisnard, se mettent à rêver d’un Grand Soir anti-administration. Rien d’abouti ne devrait se dérouler du côté droit en 2025, mais des idées nouvelles semblent prendre dans l’opinion.

2025 devait être l’année sans élections avant 2026 et ses municipales, 2027 et sa présidentielle et ses très probables législatives, 2028 et ses élections départementales et cantonales, et 2029, avec le retour des européennes… Le calendrier pourrait bien être encore un peu plus rempli avec d’hypothétiques nouvelles élections législatives l’année qui vient, et pourquoi pas, surprise du chef, une élection présidentielle. Nous miserons ici, sans exclusive, sur l’organisation d’un référendum !

Dans ces temps politiquement instables et économiquement moroses, les initiatives nouvelles comme notre lettre « Observatoire des parlementaires », qui verra le jour dès le mois de janvier grâce à la générosité de nos donateurs, ainsi que la poursuite de nos travaux semblent plus que jamais nécessaires ! […]

2025 : centenaire de la canonisation du saint curé d’Ars

Le 31 mai 1925, le pape Pie XI canonisait Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars. Quatre ans plus tard, en 1929, il était déclaré “patron de tous les curés de l’univers”. Benoît XVI avait envisagé étendre son patronage à tous les prêtres mais il y avait finalement renoncé…

En cette année 2025, le célèbre curé est mis à l’honneur à Ars-sur-Formans pour le centenaire de sa canonisation. Le sanctuaire propose une année complète de festivités. Le point d’orgue de ce jubilé aura lieu les 31 mai et 1er juin lors de la fête de la canonisation, en présence du cardinal Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis. Le programme de ce jubilé est en ligne ici.

L’enseignement du curé d’Ars est toujours d’actualité. À l’époque où Jean-Marie Vianney fut nommé curé d’Ars, il y avait 4 cabarets pour 230 habitants. Plusieurs familles désargentées y dépensaient leurs maigres ressources. Il poussa à la fermeture des cabarets qu’il juge être des lieux de débauche, favorisant l’alcoolisme, mais envisage en même temps « l’après cabaret ». Pour cela, il y a 3 réalités à prendre en compte : l’homme, la famille et les cabaretiers. Il remet tout d’abord, la place de l’homme au sein de son foyer : de soutenir son épouse dans l’éducation des enfants. En parallèle, il veille à ce que femmes et enfants ne soient pas exploités dans les travaux de la ferme. Il a aussi le souci du reclassement des cabaretiers devant fermer boutique en leur procurant un autre plein emploi : les travaux de la ferme et des champs … Enfin, le Saint Curé lutte pour que soit respecté le repos dominical. Il n’interdit pas aux paysans de rentrer leur moisson si la pluie menace de tomber, mais il veut dissuader les propriétaires de faire travailler leurs salariés agricoles le dimanche.

57 ans avant l’école dite laïque, gratuite, obligatoire et républicaine, le curé d’Ars, qui constate le manque d’éducation des enfants de la paroisse et particulièrement celui des filles, fonde, en mars 1824, une école de filles gratuite « La Providence ». Au sein de l’établissement est dispensé une éducation humaine et religieuse. Les jeunes filles sont préparées à une vie domestique et pieuse tout en disposant des savoirs primaires pratiques : lire, écrire et compter. En 1827, l’école, qui est devenu pensionnat, est transformée en orphelinat (mais l’enseignement reste ouvert aux filles externes) et y accueille une soixantaine d’orphelines et de jeunes filles délaissées.

Animer le blog FDesouche c’est 12 à 13h chaque jour

Extrait d’un article de Marianne consacré à Pierre Sautarel, fondateur du site FDesouche, classé dans le top 100 des personnalités qui font l’opinion :

Jimmy Carter, RIP

Jimmy Carter, 39e président des États-Unis, est mort, à l’âge de 100 ans, dimanche 29 décembre. Ouvertement évangélique, il aura enseigné la Sunday School – une forme de catéchèse précédant au culte – dans sa paroisse baptiste en Géorgie, avec un passage par la Première Église baptiste de Washington lorsqu’il était à la Maison-Blanche entre 1977 et 1981.

Dès ses 18 ans, il s’engage comme diacre et professeur de Sunday School à l’Église baptiste Maranatha de sa petite ville géorgienne de 500 habitants. À Plains comme à Washington DC, Jimmy Carter aura enseigné plus de 1 000 fois l’école du dimanche, y compris pendant son temps comme gouverneur de la Géorgie (entre 1971 et 1975) puis comme 39e président des États-Unis.

S’affichant “personnellement” opposé à l’avortement, il soutient néanmoins la légalisation de l’avortement après la décision en 1973 de la Cour suprême dans l’arrêt Roe vs Wade. Pendant son mandat de gouverneur de Géorgie, Carter apporte son soutien aux programmes du Planning familial incluant les procédures d’avortement. Toutefois, une fois président, il n’a pas soutenu l’augmentation des dépenses fédérales pour les infrastructures procédant à des avortements.

Jimmy Carter n’a pas eu à proposer de candidats à la Cour suprême durant son unique mandat.

Candidat à un second mandat en 1980, il a été sèchement battu par Ronald Reagan, qui obtient 489 grands électeurs, contre 49 pour le président sortant.

Les frontières de Schengen placées au niveau de la mer Noire

Au 1er janvier 2025, l’espace Schengen intègre deux nouveaux pays : la Bulgarie et la Roumanie :

Pour les touristes, c’est l’assurance de pouvoir voyager plus facilement et d’en découvrir les richesses artistiques. Mais cela place également les frontières de Schengen au niveau de la mer Noire, espace crucial des circulations et des trafics illicites. Schengen aura également une frontière commune avec la Moldavie et étend sa frontière avec l’Ukraine, Odessa n’étant qu’à 540 km de Constanta, la station balnéaire roumaine des rives de la mer Noire. Schengen étant réputé pour laisser passer les trafics et les migrants illégaux, une telle extension de l’espace européen peut donc légitimement inquiéter. Plus que jamais, la mer Noire est l’un des épicentres de la conflictualité en Europe. Un enjeu crucial pour les années à venir.

“On s’arc-boute sur la loi de 1905, mais personne ne la respecte”

Stéphane Bern a été longuement interrogé dans Ouest-France. Extraits :

L’argent restant récupéré pour Notre-Dame pourrait-il servir à d’autres églises ?

Non, mais ça va servir à Notre-Dame. Depuis 2015 et 2016, je me bats pour qu’on sauve ses pinacles, ses arcs-boutants. On va les refaire ainsi que tous les contreforts de la voûte. On va s’occuper de l’extérieur et du parvis. Je plaide pour un musée de l’œuvre, déjà préfiguré par Charles Personnaz, pour raconter les coulisses, les œuvres, ou exposer le coq miraculeusement retrouvé. L’argent serait mieux utilisé ainsi que dans des vitraux contemporains à la place de ceux de Viollet-Le-Duc. Mais bon, c’est un souhait du Président. Donc ce que le Président veut, Dieu le veut, j’ai l’impression !

Vous êtes opposé aux six vitraux contemporains, pour lesquels l’artiste Claire Tabouret vient d’être choisie ?

Je n’ai rien ni contre Claire Tabouret ni contre les vitraux contemporains. Il y en a à la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir) et j’ai participé à la collecte. Mais je leur suis favorable quand les anciens sont détruits ou détériorés. On ne peut pas enlever des vitraux classés Monument historique. Sinon, je vais faire la même chose pour mon musée : enlever ce qui est monument historique et faire des choses contemporaines que j’aime beaucoup. Soyez sûr que la Direction régionale des affaires culturelles me mettrait une amende.

Ça vous agace ?

Ah oui. Pourquoi l’État s’affranchit-il des règles qu’il impose aux autres ? Juste parce que le Président le veut ? La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture a voté unanimement contre. S’opposer à cela, avec l’aval de la ministre de la Culture, ça veut dire qu’il y aura des recours. Je pense qu’on n’est pas près de voir ces vitraux. Et puis 4 millions d’euros, est-ce que la France les a maintenant ?

Quelle est votre position sur le fait de faire payer l’entrée à Notre-Dame pour les touristes – et non pour les fidèles?

D’abord, Notre-Dame est déjà partiellement payante. Vous voulez voir le trésor, les tours, la crypte ? Vous payez. Mais je ne suis pas pour qu’on fasse payer l’entrée. Je comprends la position de l’Église.

Vous avez changé de position…

J’ai changé parce que je considère que toute personne qui veut entrer dans Notre-Dame, doit le pouvoir. Même si partout dans le monde, il y a une file pour ceux qui visitent et une pour les fidèles. Mais vous savez ce que l’Église m’a avoué ? Au fond, ils ne sont pas contre le fait que les gens payent, mais contre le fait que les gens payent à l’État. Autre exemple : qui va bénéficier des revenus des boutiques ? C’est l’Église. J’espère qu’elle reversera quelque chose à l’État, qui est propriétaire de la cathédrale. Car l’État, c’est nous.

Que faire ?

Je veux mettre à plat toutes les dérogations qui existent sur les financements. Je fais un double constat. D’une part, on trouve 850 millions pour Notre-Dame de Paris, et je ne trouve pas les 85 premiers euros pour n’importe quelle petite église de campagne, alors qu’elles s’effondrent les unes après les autres. Est-ce normal alors qu’elles sont aussi anciennes que Notre-Dame ? D’autre part, on s’arc-boute sur la loi de 1905, mais personne ne la respecte. Elle dispose qu’en échange de la confiscation des biens de l’Église, les cathédrales appartiennent à l’État et les églises aux communes. Est-ce que les communes entretiennent les églises ? Non. Donc la loi de 1905 est caduque. Elle n’est pas respectée, donc elle n’existe plus. C’est un jeu de dupes, tout ça.

[…]

La France souffre-t-elle de son centralisme ?

Oui, mon point de vue a encore plus changé depuis que je vis à la campagne. Même si j’en ai pris conscience depuis une dizaine d’années avec le Village préféré des Français par exemple. Je ne tourne quasiment rien à Paris à part les grands événements, mes émissions se font dans les territoires. Où chaque restauration de monument peut faire revivre un village.

C’est le cas ici, à Thiron-Gardais ?

Ici, on restaure le collège royal, l’église, et immédiatement les touristes viennent. Il y a trois restaurants dans ce village de 980 habitants. Le patrimoine fait la richesse et la vie des villages. J’ai un angle de vue purement rural et, je le reconnais, il y a un mépris des élites parisiennes envers les campagnes. Beaucoup nous regardent comme des bouseux.

Et les décideurs politiques parisiens ?

J’en parle au Président, mais j’ai l’impression qu’il m’écoute sans m’entendre.

Et beaucoup l’accusent d’être déconnecté…

Je crains qu’il le soit vraiment. Ce n’est pas faute de lui expliquer la ruralité. Mais vous savez, tout est pensé, dirigé depuis Paris. Un exemple : les grands médias sont faits à Paris, sans ancrage local. Aussi, la boboïsation de l’élite intellectuelle créé une déconnexion.

[…]

Certains reprochent au Président une attitude de monarque. Ça pourrait vous séduire.

Oui, ça peut me séduire, mais dans ce cas-là, il faut rester au-dessus des partis et non pas rentrer dans l’arène politique. Présider, c’est incarner. Gouverner, c’est le rôle du Premier ministre. En France, le Président se prend pour le Premier ministre et le Premier ministre rêve d’être Président. Emmanuel Macron avait les meilleures intentions quand il est arrivé, mais, tout de suite, il a mis les mains dans le cambouis de la politique politicienne et c’était foutu. […]

In Natali Domini et la Vierge toujours intacte

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Parmi les nombreux chants de Noël à notre disposition, il en est un qui n’est pas très populaire, mais qui mérite d’être considéré avec plus d’attention. Comme Puer Natus in Bethlehem, il résume le sens du temps de Noël en utilisant un texte et une mélodie d’un impact immédiat.
Il s’agit de In Natali Domini, un hymne avec refrain probablement composé au XIVe siècle, époque où la création d’hymnes, de séquences et de tropes était particulièrement florissante. Il existe de nombreuses similitudes entre ce chant et Puer Natus in Bethlehem, non seulement dans le caractère modal et syllabique de la composition, mais aussi dans la structure du texte. Ce texte établit un lien indissoluble entre le Fils et la Mère, notamment dans le refrain qui ponctue chaque strophe : Virgo Deum Genuit, Virgo Christum Peperit, Virgo Semper Intacta (La Vierge a engendré Dieu, la Vierge a enfanté le Christ, la Vierge est toujours restée intacte).
Vittorio Messori, dans son ouvrage Hypothèses sur Marie, observe :
“La Mère, comme on l’a noté, et comme je l’ai moi-même expérimenté, se découvre plus tard, lorsque l’on entre dans l’intimité avec le Fils et que celui-ci vous fait pénétrer « à l’intérieur de la maison ».”
Ainsi, en approfondissant le mystère du Fils, on entre également dans l’étreinte de la Mère, la Virgo Semper Intacta.
Dans le premier verset, il nous est signifié que la Nativité du Seigneur est aussi une raison de chanter : il est dit que les anges se réjouissent et, avec allégresse, chantent Gloria au Dieu unique. Saint Jean-Paul II, dans sa première homélie de Noël en tant que Pape (24 décembre 1978), déclarait :
“Nous nous trouvons dans la Basilique Saint-Pierre à cette heure inhabituelle. Nous avons pour toile de fond l’architecture dans laquelle des générations entières, au fil des siècles, ont exprimé leur foi dans le Dieu incarné, suivant le message apporté ici, à Rome, par les apôtres Pierre et Paul. Tout ce qui nous entoure nous fait entendre la voix des deux millénaires qui nous séparent de la naissance du Christ. Le deuxième millénaire avance rapidement vers son terme. Permettez que, tels que nous sommes, dans ces circonstances de temps et de lieu, j’aille avec vous vers cette grotte des environs de Bethléem, au sud de Jérusalem. Faisons en sorte d’être tous ensemble plutôt là-bas qu’ici : là où, ‘dans le silence de la nuit’, se sont fait entendre les vagissements du nouveau-né, expression perpétuelle des enfants de la terre. Et, en même temps, s’est fait entendre le ciel, ce ‘monde’ de Dieu qui habite dans le tabernacle inaccessible de la Gloire. Entre la majesté du Dieu éternel et la terre-mère qui se manifeste avec le cri de l’Enfant nouveau-né, s’entrevoit la perspective d’une nouvelle Paix, d’une Réconciliation, d’une Alliance : ‘Voici que le Sauveur du monde est né pour nous’. ‘Les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu’.”
Ainsi, nous entendons le ciel dans cette joie angélique, nous la percevons et désirons y participer, tout en prenant soin de ne pas bâtir de faux « paradis » sur terre, qui se révèlent toujours des enfers.
Dans le deuxième verset, cette tension entre le ciel et la terre, résolue dans une nouvelle harmonie grâce à l’Incarnation, est rappelée par l’annonce de l’Ange et la préfiguration des Prophètes, ici Ézéchiel, de ce Fils que le Père nous envoie pour rétablir l’harmonie blessée par le péché. Cela ne nous empêche pas d’être des pécheurs : nous sommes toujours sur le point de chuter et chutons souvent, mais nous portons toujours dans notre cœur cette harmonie, cette orientation fondamentale vers laquelle nous pouvons nous diriger et revenir.
Le Père Paolo Scquizzato, dans son Éloge de la vie imparfaite, écrit :
“Le Dieu de la Révélation entre dans les histoires blessées et ratées pour faire avancer « son » histoire de salut. Une histoire de salut qui utilise des matériaux que les hommes considèrent toujours comme du rebut, mais qui, à ses yeux, sont précieux et indispensables, même s’ils sont malades (cf. 1 Co 1,28).”
En effet, Dieu entre dans nos histoires blessées pour ramener l’harmonie. Sa miséricorde est « harmonique », rappelant aussi ce qui est juste.
Dans notre chant, la joie que l’événement de Noël apporte aux hommes, représentés par les bergers, est également réitérée. Cette synergie entre le ciel et la terre ne peut être qu’un don gratuit venant d’en haut. Dans l’une des dernières strophes, le chant fait allusion à l’Épiphanie, où les mages rendent hommage à la royauté du Seigneur avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Réfléchissons à tant de « pauvreté liturgique » aujourd’hui. Pourtant, à Dieu, les plus hauts honneurs et l’art le plus élevé sont dus. Les mages adorent Dieu, offrant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. C’est ce que proclame ce verset. À travers nos efforts, même esthétiques (mais non « esthétisants »), nous nous rapprochons toujours davantage, avec la médiation de la Bienheureuse Vierge Marie, de Celui qui a réconcilié le Ciel et la terre.

Islamisation : la Syrie sur les traces de l’Afghanistan ?

Le Dr. Dina Lisnyansky, expert en géopolitique du Moyen-Orient et de l’Islam, affilié au Centre Moshe Dayan pour les études du Moyen-Orient, Université de Tel-Aviv, est interrogé dans Conflits à propos du nouveau gouvernement syrien. Extrait :

Que pensez-vous du fait que Hayat Tahrir al-Sham, anciennement connu sous le nom de Jabhat al-Nusra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, se présente à nouveau comme un groupe islamiste modéré. S’agit-il d’une façade pour consolider leur pouvoir en Syrie avant de revenir à leurs vieilles habitudes djihadistes, ou sont-ils sincères ?

Tout d’abord, rappelons ce qui s’est passé avec les talibans en 2021, lorsqu’ils ont reconquis l‘Afghanistan. Ils ont insisté sur le fait qu’ils s’étaient réformés, affirmant que les droits des minorités et des femmes seraient protégés et que le pays ne servirait pas de plaque tournante aux groupes terroristes. Mais au bout d’un certain temps, ils ont clairement opprimé les femmes et les minorités, et permis à des organisations terroristes d’opérer sur leur sol.

Dans le cas de la Syrie, je crains que la situation ne soit similaire. Je ne sais pas si elle sera exactement la même ou si la radicalisation de la société sera aussi grave qu’en Afghanistan, mais je vois certains parallèles, notamment en ce qui concerne le traitement des femmes et des minorités.

Par exemple, il y a quelques jours, juste après la chute de Damas, nous avons assisté à un nouveau phénomène dans la capitale syrienne. Des personnes ont déclaré avoir reçu des tracts ou les avoir trouvés épinglés sur les vitres de leur voiture. Ces tracts indiquaient que les gens devaient se conformer à un nouvel ordre : les hommes et les femmes ne devaient pas être vus ensemble en public et les femmes devaient se couvrir les cheveux avec un foulard. Nous ne savons pas si cela a été fait sur ordre de Jolani, mais probablement pas. Il s’agit probablement de l’initiative d’individus agissant sans instructions directes de sa part. Cependant, personne n’est intervenu, ce qui signifie que de telles choses commencent à se produire.

Nous devons également tenir compte de l’entourage de Jolani et des groupes les plus importants qui l’entourent lorsque nous essayons de comprendre à quoi ressemblera son règne. Il ne s’agit pas seulement du HTS, qui était auparavant affilié à Al-Qaïda, mais aussi d’autres groupes salafistes et jihadistes. L’idéologie de ceux qui ont rejoint Jolani dans sa conquête de la Syrie provient principalement de la région post-soviétique. Je parle de personnes originaires de pays comme l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, ainsi que d’endroits comme le Daghestan et la Tchétchénie au sein de la Fédération de Russie. Ces personnes sont des islamistes radicaux au sens le plus extrême du terme.

Je le mentionne parce que je suis leurs chaînes Telegram depuis un certain temps, avant même qu’ils ne commencent à retourner en Syrie. Une autre observation intéressante dans ce contexte est la façon dont la Turquie a facilité l’établissement d’un nouveau camp militaire près d’Afrin, accueillant ces nouveaux arrivants qui ont l’intention de rejoindre Jolani et de combattre le régime d’Assad.

En outre, avant de rejoindre Jolani, nombre de ces individus avaient combattu aux côtés d’ISIS, ou en tant que membre, en Syrie et en Irak. Ils croient donc toujours à l’idée du califat et de l‘expansionnisme islamique, et leur vision d’une Syrie unie est indubitablement islamiste. Ainsi, entre ces idées radicales et la façade apparemment pragmatique de Jolani, il ne nous reste plus qu’à attendre de voir ce qui se passera réellement.

Et je crois que c’est quelque chose que le temps va révéler assez rapidement. Nous ne tarderons pas à voir quelles forces politiques gagneront en influence au sein de son gouvernement. D’après ce que je peux comprendre, nous assisterons à une islamisation définitive du pays quoiqu’il arrive, ce qui signifie que la Syrie deviendra un pays islamique. Cela ne fait aucun doute, même si les minorités non sunnites sont représentées au parlement, comme Jolani prétend le souhaiter. […]

[…] Jolani est soutenu par au moins une superpuissance régionale qui s’efforce d’être le protecteur de tout l’islam, en particulier de l’islam sunnite. Je parle bien sûr de la Turquie. Cela signifie que si quelqu’un tente de renverser Jolani en disant : « Vous n’êtes pas assez islamiste pour nous. Nous voulons nous séparer et établir une entité islamiste, comme le califat tel qu’il était en 2014-2015 », cela ne se fera pas facilement, parce que Jolani a tous les pouvoirs et qu’il est soutenu par la Turquie. Pour l’instant, la seule façon de le renverser est que la Turquie décide de soutenir quelqu’un d’autre.

À cet égard, nous ne devrions pas considérer la situation en Syrie uniquement comme une rébellion du peuple syrien qui a abouti à une guerre civile. Il s’agit également d’un conflit local, régional et même international, car de nombreuses puissances – telles que l’Iran, la Russie, les États-Unis et la Turquie – se sont rapidement impliquées en Syrie en 2011-2012. Depuis, le régime d’Assad n’a pu rester en place que grâce au soutien de l’Iran et de la Russie.

Mais après que l’influence de Moscou et de Téhéran a commencé à s’estomper, Ankara a entrepris une action géopolitique très sérieuse en Syrie afin d’accroître son influence. Ce mouvement a été mené par Jolani et les islamistes. Voici donc mon opinion : Je pense que sans l’approbation de la Turquie, rien d’important ne se produira en Syrie à l’heure actuelle. […]

Il y a deux choses que nous devons prendre en considération lorsque nous parlons du mouvement jihadiste transnational, en particulier le mouvement jihadiste sunnite. Tout d’abord, ils ont deux ennemis principaux. Le premier est, bien sûr, la mondialisation de l’Occident, comme ils l’appellent, et le second est l’axe iranien chiite, qu’ils prétendent avoir vaincu en Syrie en supprimant le régime Assad.

Leur prochaine étape consistera à essayer d’établir un État islamique en Syrie, ce qui signifie qu’ils essaieront de faire du pays un nouveau centre pour le type d’islam qu’ils aimeraient introduire dans le monde. Cela ne signifie pas que la Syrie deviendra un deuxième Afghanistan. Cela pourrait se passer différemment.

Mais lorsque nous parlons de djihadistes radicaux en Europe – et non de musulmans modérés, bien sûr -, nous devons reconnaître que tous les réfugiés syriens arrivés en Europe sont maintenant invités par Jolani à retourner en Syrie, y compris les extrémistes. En outre, le gouvernement turc affirme également que le pays est sûr et qu’ils peuvent retourner en Syrie. Ils y seront accueillis et se sentiront chez eux, car nous parlons surtout des sunnites qui ont dû fuir la Syrie à l’époque. […]

Fête de la Sainte Famille : vivre saintement le quotidien en famille

La vie de famille est rythmée par la routine mais aussi par les surprises, ponctuée de joies et de peines, de rapprochements et d’incompréhensions, de sérénité et d’énervements, tout cela vécu avec les talents et les imperfections de chacun.

Pour vous extraire du tourbillon de vos vies bien occupées, Hozana vous propose, à l’occasion de la Sainte Famille que nous fêtons aujourd’hui, de prendre un peu de recul en écoutant de courts audios réalisés par les conseillers conjugaux et familiaux du CLER, sur un thème concret de la vie de famille, pour la vivre plus saintement !

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Baisse d’impôts : c’est possible en Italie

Le nouveau ministre français de l’Economie, Eric Lombard, s’est dit favorable à des hausses d’impôts “très limitées” dans le budget qu’il prépare pour 2025. Alors que la France est déjà la championne des prélèvements et des taxes en tout genre.

Le budget 2025 a été adopté par le Sénat italien, avec des mesures chiffrées à 30 milliards d’euros, dont plus de la moitié sont des baisses d’impôts et des cotisations sociales pour les revenus bas et moyens. Le gouvernement de Giorgia Meloni s’est engagé à ramener le déficit public à 3,3% du PIB en 2025, après un taux de 3,8% prévu cette année.

Giorgia Meloni a étendu la baisse des charges sociales ou fiscales aux salaires annuels allant jusqu’à 40.000 euros, mesure qui s’appliquait auparavant à titre temporaire aux revenus allant jusqu’à 35.000 euros. Autre mesure, le gouvernement a pérennisé la fusion des deux premières tranches d’impôt pour faire bénéficier les revenus annuels allant jusqu’à 28.000 euros d’un taux allégé de 23% au lieu de 25%.

Le gouvernement italien, qui souhaite aussi relancer la natalité, compte accorder une prime de 1.000 euros aux parents d’un nouveau-né qui disposent de revenues annuels jusqu’à 40.000 euros.

Les entreprises qui réinvestissent 80% de leurs bénéfices et embauchent des salariés peuvent bénéficier d’une réduction du taux de l’impôt sur les sociétés qui passe de 24% à 20%.

Dans Centesimus annus, Jean-Paul II rappelait à juste titre, et c’est toujours valable :

Cependant, au cours de ces dernières années en particulier, des excès ou des abus assez nombreux ont provoqué des critiques sévères de l’Etat du bien-être, que l’on a appelé l’« Etat de l’assistance ». Les dysfonctionnements et les défauts des soutiens publics proviennent d’une conception inappropriée des devoirs spécifiques de l’Etat. Dans ce cadre, il convient de respecter également le principe de subsidiarité: une société d’ordre supérieur ne doit pas intervenir dans la vie interne d’une société d’un ordre inférieur, en lui enlevant ses compétences, mais elle doit plutôt la soutenir en cas de nécessité et l’aider à coordonner son action avec celle des autres éléments qui composent la société, en vue du bien commun (100).

En intervenant directement et en privant la société de ses responsabilités, l’Etat de l’assistance provoque la déperdition des forces humaines, l’hypertrophie des appareils publics, animés par une logique bureaucratique plus que par la préoccupation d’être au service des usagers, avec une croissance énorme des dépenses. En effet, il semble que les besoins soient mieux connus par ceux qui en sont plus proches ou qui savent s’en rapprocher, et que ceux-ci soient plus à même d’y répondre. On ajoutera que souvent certains types de besoins appellent une réponse qui ne soit pas seulement d’ordre matériel mais qui sache percevoir la requête humaine plus profonde.

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