Cultiver le bonheur
Chaque jour, nous enchaînons les activités, profitons de petits plaisirs, cherchons à rendre notre quotidien plus agréable. Un bon film, une sortie au restaurant, un moment de détente… et pourtant, au fond, une question persiste : est-ce vraiment cela, le bonheur ?
Parfois, malgré tout ce que nous avons ou faisons, quelque chose manque.
Une joie plus profonde, une paix qui ne dépende pas des circonstances. Alors, nous essayons de combler ce vide par du confort, du divertissement, du succès…Mais ces plaisirs s’effacent vite !
Et si le bonheur ne se trouvait pas là où nous l’attendions ?
Pendant 8 jours, du 20 au 27 mars, l’application de prière Hozana propose un parcours inspirant pour cultiver un bonheur durable qui repose sur des bases solides : Dieu !
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Vous recevrez chaque jour :
📌 Une réflexion inspirante sur un aspect clé du bonheur
🙏 Une prière pour approfondir votre relation avec Dieu
Rupture du jeûne durant le match Angers-Monaco : la pirouette de la FFF
Selon la Fédération française de football, la rencontre a été arrêtée à la 13e minute par l’arbitre Willy Delajod après la blessure de l’Angevin Himad Abdelli. Plusieurs joueurs des deux équipes ont alors mangé et bu.
Selon un porte-parole de de la FFF, cette pause n’est en rien liée à un motif religieux, interdite par la Fédération française de football, contrairement à ce qui se pratique dans d’autres compétitions européennes telles que la Premier League au Royaume-Uni ou la Bundesliga en Allemagne. Le club d’Angers a confirmé cette version dans un communiqué :
«Nous déplorons les accusations infondées relayées par certains médias, insinuant que cette blessure aurait été feinte pour permettre la rupture du jeûne. La réalité est tout autre.»
Cambrai : un abbé de 96 ans agressé dans sa résidence par deux voleurs
Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites (Pierre Dac)
🚨[Info @frontieresmedia] À Cambrai, un abbé de 96 ans a été agressé dans sa résidence par deux individus entrés par effraction. Après l’avoir frappé au visage, scotché la bouche et ligoté à une chaise, les deux individus lui ont volé un calice, deux chéquiers et un tableau.
— Jules Laurans (@Jules_Laurans) March 17, 2025
“L’avenir appartient aux patriotes et aux nations souveraines, et non aux empires mondialistes.”
La Hongrie célébrait samedi l’anniversaire de sa révolution de 1848. Extraits du discours de Viktor Orban qu’il a lui-même publiés sur X :
En 1848, on nous appelait le passé. Ils l’ont répété en 1956. Aujourd’hui, les mondialistes répètent le même mensonge. L’histoire tourne. L’avenir appartient aux patriotes et aux nations souveraines, et non aux empires mondialistes.
They called us the past in 1848. They said it again in 1956. Now the globalists repeat the same lie. History is turning. The future belongs to patriots and sovereign nations, not to globalist empires. pic.twitter.com/cR1q4OmgWw
— Orbán Viktor (@PM_ViktorOrban) March 17, 2025
Bruxelles cherche à nous plier à sa volonté, en confisquant nos droits et en imposant son programme mondialiste. Nous refusons de céder. Au contraire, nous allons récupérer ce qui nous appartient et transformer l’UE de l’intérieur. L’histoire va changer, les comptes vont être réglés, la Hongrie tient bon !
Ce à quoi nous sommes confrontés est plus qu’un combat de la Hongrie pour la liberté : c’est un combat pour l’avenir de l’Europe. L’empire bruxellois cherche à remplacer les peuples d’Europe et à effacer nos valeurs chrétiennes. Malgré tous leurs efforts, nous les avons retenus aux frontières de la Hongrie. Mais tenir bon ne suffit pas. En tant que Patriotes pour l’Europe, nous allons repousser l’ennemi, récupérer ce qui nous appartient et façonner l’avenir de l’Europe de l’intérieur. La bataille pour l’âme du monde occidental se poursuit.
La Hongrie entre dans l’histoire avec la plus importante baisse d’impôts en Europe et dans le monde occidental ! Nous construisons la première économie familiale au monde : les mères d’un seul enfant sont exonérées d’impôt sur le revenu jusqu’à l’âge de 30 ans. Deux enfants ou plus ? Pas d’impôt sur le revenu à vie ! Assurer l’avenir des familles hongroises pour les décennies à venir.
Des dizaines de milliers d’Algériens vivent en France sans autorisation de séjour
Il faut lire la presse francophone suisse pour l’apprendre :
Des dizaines de milliers d’Algériens vivent en France sans autorisation de séjour. Alors que l’Algérie refuse de les accueillir et que l’accord de 1968 est remis en cause en France, ils se retrouvent coincés entre deux pays qui ne veulent plus d’eux. Ce quotidien suisse est allé à leur rencontre. […] Comme plusieurs milliers de ses compatriotes, Imad fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il aurait dû quitter l’Hexagone et rentrer dans son pays natal il y a longtemps déjà, mais depuis plusieurs mois, l’Algérie refuse catégoriquement de laisser entrer sur son territoire la plupart de ses citoyens expulsés par Paris. Alger refoule en particulier ceux qui ont commis des actes de délinquance ou se sont radicalisés en Europe, considérés comme une menace potentielle pour la sécurité nationale. Et lorsque le retour n’est pas effectué de façon volontaire, mais imposé, les autorités algériennes se montrent encore moins coopératives, dénonçant une humiliation “néocoloniale”.
Provocation musulmane dans une église à Strasbourg
Le tiktokeur musulman FobusTikTok se filme en train de réciter le Coran dans l’église Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg. Une paroissienne s’interpose et lui demande de sortir”
🚨 Le tiktokeur musulman FobusTikTok se filme en train de réciter le Coran dans l’église Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg. Une paroissienne s’interpose et lui demande de sortir.
— Frontières (@Frontieresmedia) March 17, 2025
Réciter le Coran est un acte de conquête : d’après eux, toute terre où a été récité le Coran devient automatiquement légalement terre musulmane
Match interrompu pour rompre le jeûne du Ramadan : que va faire la FFF ?
Aïrine Fontaine, footballeuse du FC Fleury et des espoirs de l’équipe de France, est menacée de sanctions pour ses propos sur l’homosexualité.
Samedi, pour la toute première fois en Ligue 1, la rencontre Angers-Monaco a été interrompue le temps de quelques instants pour permettre aux joueurs concernés de rompre le jeûne du ramadan. La FFF n’a pas encore réagi à cette interruption observée durant Angers-Monaco, alors que, en vertu de l’article 1.1 de ses statuts, c’est interdit. Elle avait d’ailleurs rappelé sa position sur le sujet en mars 2023 en faisant passer un mail − rendu public − aux arbitres français.
“Les rénovateurs de la génération Vatican II comprennent bien la menace que cette messe représente pour leur utopie progressiste”
De passage en France, Rod Dreher, auteur de « Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé », était à l’abbaye Sainte-Marie de La Garde. Il en dresse ce tableau sur son blog :
Le Père Abbé (Marc) et son prieur, le Père Ambroise, m’ont accueilli avec chaleur et affection. Il s’avère que Le pari bénédictin a été un grand succès en France ; la plupart d’entre eux connaissent le livre. Certains catholiques traditionnels aux États-Unis m’en veulent d’avoir quitté l’Église catholique et ne disent que du mal de moi, mais ces moines savent que je suis leur ami, ainsi que celui du monachisme occidental, et ils cherchent à le célébrer et à le promouvoir dans mes écrits. Leur monastère se trouve dans la campagne vallonnée près de la ville d’Agen. […]
Les moines travaillent le bois et fabriquent des sandales dans leurs ateliers situés sur la propriété. J’ai vu leur salle capitulaire, puis leur impressionnante bibliothèque, qui compte des dizaines de milliers de volumes. À l’arrière, de nombreux travaux de construction sont en cours. Ces hommes construisent pour le long terme. Ils m’ont dit qu’un certain nombre de familles catholiques de toute la France achetaient des propriétés dans la région rurale, pour être proches de l’abbaye. Oui, on dirait que l’option bénédictine bat son plein ici. […]
En parlant avec l’abbé, je me suis souvenu d’un dicton de Balzac, qui dit à peu près ceci : « L’espoir, c’est la mémoire plus le désir ». En d’autres termes, si vous vous souvenez de quelque chose de bien et que vous le désirez assez intensément, vous pouvez trouver l’espoir de le retrouver. Cela me semble être une bonne devise pour le travail de Sainte-Marie de la Garde. Honnêtement, si j’étais catholique et que je disposais des fonds nécessaires pour soutenir la construction de ce monastère, je donnerais tout ce que je pourrais. Ils construisent un phare dans les ténèbres présentes et à venir. Quoi qu’il arrive ailleurs en France, cette abbaye sera un bastion de la foi et, à terme, d’une communauté de fidèles. […]
Plus tôt dans la conversation, l’abbé m’avait interrogé sur la conversion de J.D. Vance et sa vie en tant que catholique. Je lui ai dit, ainsi qu’aux autres, que lorsque J.D. m’a dit qu’il voulait devenir catholique, j’ai trouvé un dominicain fiable à Washington pour faire son instruction, et que J.D. m’avait invité à Cincinnati pour être présent lors de sa réception dans l’Eglise. A part cela, je ne sais pas vraiment, mais je crois qu’il est stable et fidèle.
Le Père Abbé m’a demandé de dire au vice-président que les moines se consacreront à la prière pour lui. Il m’a dit qu’en quelque sorte, il (l’abbé) croit que J.D. Vance a l’avenir de la France entre ses mains. Dans la nuit, il m’a envoyé une note qui disait,
Nous profiterons de l’occasion pour garder votre ami dans nos prières, afin qu’il puisse servir le Seigneur dans la vérité et la foi à travers cette mission délicate et difficile, qui peut néanmoins apporter un grand bien à son pays, et finalement à tous.
Arrivé à la messe ce matin, j’ai trouvé la chapelle absolument bondée et les fidèles débordant dans le hall attenant. Je ne voulais pas être impoli, mais j’aurais pu rester longtemps à regarder leurs visages. La douceur de ces gens de la campagne, la piété douce mais intense. J’ai pensé à ce jeune homme, François, que j’avais rencontré à Paris. Il m’a dit qu’il s’était converti au christianisme (à partir de rien) après avoir écouté les conférences de Jordan Peterson sur la Bible. Il entrera bientôt au séminaire, pour la Fraternité traditionaliste Saint-Pierre. « J’espère qu’un jour la Providence me permettra de remercier Jordan Peterson pour ce qu’il m’a donné », a déclaré François. Eh bien, lui ai-je dit, la Providence t’a rendu visite ce matin ; je connais Jordan et je serais heureux d’enregistrer un message de ta part et de le lui envoyer. J’ai cru qu’il allait s’évanouir, mais il s’est repris et m’a permis de filmer un message qui aurait pu être prononcé par le cher ecclésiastique dans la version cinématographique de Bresson du Journal d’un curé de campagne. […]
La messe de ce matin était, bien sûr, la messe tridentine, avec le chant grégorien. Lorsque les moines ont chanté le Kyrie, j’ai fermé les yeux et je l’ai laissé couler dans mon cœur. Ces paroles saintes étaient comme un aigle qui survolait les collines et les vallées de mon cœur. J’ai pu suivre l’office avec un missel anglais-latin. J’ai été surpris de découvrir que le TLM [Traditional Latin Mass] utilise les Psaumes autant que nous le faisons dans l’Église orthodoxe. Un prêtre traditionnel que j’ai rencontré lors de ce voyage m’a demandé si j’avais déjà assisté au TLM aux États-Unis, lorsque j’étais catholique. J’ai répondu par l’affirmative, mais j’ai été découragé en partie par la colère et la rigidité palpables des congrégations. Ils semblaient très en colère contre l’Église, et j’y ai vu une tentation pour moi, car à l’époque, je luttais aussi contre la colère. Une catholique très conservatrice (mais pas tradi, comme on les appelle ici) qui sympathise avec les tradis est intervenue pour dire qu’elle avait vu la même chose dans certaines paroisses TLM ici en France.
Eh bien, il n’y avait pas du tout cet esprit dans ce monastère aujourd’hui. L’assemblée était composée de jeunes avec de jeunes enfants, de personnes d’âge moyen et de personnes âgées. En priant avec ces frères et sœurs catholiques dans le Christ, j’ai ressenti intensément pourquoi des gens comme eux aiment l’ancienne messe, et j’ai senti monter en moi une vague de colère et de tristesse face au fait que les tradis sont tellement persécutés par leur propre Église et par le Pape. D’un autre côté, je suppose que les rénovateurs de la génération Vatican II comprennent bien la menace que cette messe représente pour leur utopie progressiste. Je soupçonne que tout jeune catholique qui fait l’expérience du type de transcendance et de solennité de la messe grégorienne célébrée ce matin au sommet de cette colline aurait beaucoup de mal à revenir aux affaires courantes. Dans mon livre, j’explique qu’on ne peut pas forcer l’enchantement, que le mieux que nous puissions faire est de nous préparer pour que, lorsqu’une comète traverse le ciel (c’est-à-dire lorsque Dieu nous donne un signe de sa présence), nous puissions la reconnaître et y réagir. Croyez-moi, une comète a traversé le sommet de la colline ce matin, et je suis convaincu que tous ceux qui ont célébré le culte ce matin sont repartis mieux préparés à percevoir la présence de Dieu dans leur propre monde au cours de la semaine à venir.
La lecture de l’Évangile d’aujourd’hui était le récit de la Transfiguration par saint Matthieu. Quelle illustration parfaite de ce que j’entends par enchantement chrétien ! Au sommet du mont Thabor, Pierre, Jacques et Jean ont vu Notre Seigneur entouré de lumière et accompagné de Moïse et d’Élie. C’est-à-dire qu’ils ont observé de leurs yeux la pleine vérité de la réalité. Être enchanté en tant que chrétien, c’est donc vivre dans la conscience que le monde entier est, d’une certaine manière, un Thabor, si nous étions capables de le voir tel qu’il est réellement – et d’agir à partir de cette conscience. J’ai pensé au pèlerin Dante demandant à Béatrice, au cours du voyage, pourquoi il ne peut pas la voir dans la plénitude de sa gloire. Elle l’avertit que si elle se révélait à lui dans cet état, il ne pourrait pas supporter la lumière. Dans l’orthodoxie, nous croyons que plus notre cœur est pur, plus nous sommes capables de percevoir la présence de Dieu. Donc, si vous voulez faire l’expérience de l’enchantement chrétien, purifiez-vous. Facile à dire, difficile à faire. Croyez-moi, j’ai prié ce matin au sujet de mes propres luttes avec mon cœur pécheur. Le Carême est un moment privilégié pour cela, n’est-ce pas ?
Plus tôt, lorsque j’ai parlé au Père Abbé du rôle des monastères traditionalistes dans l’Église catholique d’aujourd’hui en France, il a parlé avec une véritable charité de la façon dont il essaie de construire des ponts de fraternité avec tous les catholiques. Cela m’a impressionné, car parfois les tradis que je connais sont manifestement méprisants à l’égard de leurs frères du Novus Ordo (encore une fois, c’est l’une des grandes choses qui m’ont empêché de devenir un pratiquant du TLM à l’époque où j’étais catholique). Quelle bénédiction ce fut d’écouter l’abbé parler d’un lieu de grand amour. Une bénédiction et un exemple. […]
Dans l’article du National Catholic Register sur cette abbaye, le prieur a déclaré : « C’est un projet certes ambitieux, mais qui reste raisonnable », a commenté Frère Ambroise :
« C’est un projet ambitieux, certes, mais qui reste raisonnable, commente le frère Ambroise, car nous savons que les monastères seront appelés à jouer un rôle de plus en plus important dans les temps futurs, et il nous appartient de faire preuve d’une audace toute chrétienne pour ranimer l’espérance dans les cœurs. … Nous n’avons aucune prétention, mais une immense conviction !
Oui, ils le feront… et oui, ces moines le font. Leur chaleureuse hospitalité et leur générosité d’esprit m’ont vraiment touché le cœur et stimulé mon imagination. L’espoir renaît dans la Garonne ! Quel cadeau d’avoir pu en être témoin et de participer, même brièvement, à la vie de ce monastère.
Valérie Boyer cite l’Evangile au Sénat et se fait huer
La haute chambre maçonnique de la République n’a pas changé :
🔴💥🙏Cette sénatrice se fait huer car elle cite l’Evangile !
Mercredi 12 mars, Valérie Boyer, Sénatrice des bouches-du-Rhône, est intervenue au Sénat pour dénoncer les massacres perpétrés en Syrie contre les Alaouites et les chrétiens. Et alors qu’elle cite un verset de… pic.twitter.com/hR1gyWh4wD
— Infoscopie & Parousie (@ParousieMenton) March 15, 2025
Troménie de sainte Anne : à Lorient, les fidèles ne sont pas autorisés à suivre la calèche
La statue de Sainte-Anne débarque à Lorient le 20 mars, pour un périple en calèche durant cinq mois, au fil des paroisses. Mais, plan Vigipirate oblige, les pèlerins ne sont pas autorisés à lui emboîter le pas dans les rues de la ville.
« Sainte-Anne visite les Bretons pour les ramener à Jésus, c’est le message de l’évêque. Afin de rallier le maximum de fidèles, quelque 110 communes du département verront la statue de Sainte-Anne, déambuler à bord d’une calèche tirée par trois chevaux de trait en relais. Les marches ont débuté le 7 mars. Au total, 48 tronçons sont prévus. »
« Nous venons d’être alertés par les services de la Ville de Lorient que les pèlerins ne seront pas autorisés à suivre la calèche, en raison du plan Vigipirate. Nous recevons un courrier à une semaine de l’événement. C’est bien trop court pour pouvoir nous organiser et trouver les bénévoles nécessaires à un encadrement sur le seul parcours que la Ville autorise. »
« Nous sommes plus que surpris de cette décision ». « À moins que l’évêque Mgr Centène, n’intercède auprès de la ville, je ne vois pas comment réussir à mettre en place les parcours à Lorient ».
Les fidèles devront attendre l’arrivée de la statue à chaque étape.
Jusqu’à l’été 2025, l’évêque du diocèse, Mgr Centène, a souhaité commémorer le 4e centenaire l’apparition de Sainte-Anne, en 1625 à Yvon Nicolazic, paysan du hameau.
Dictature roumaine : une autre candidate exclue de la présidentielle
Député européen, Diana Sosoaca avait déjà été exclue en novembre dernier, en raison de déclarations contraires aux «valeurs démocratiques». La décision avait finalement été annulée.
La Commission électorale roumaine a exclu samedi de la course à la présidentielle une seconde personnalité après avoir écarté le favori des sondages Calin Georgescu. L’instance a annoncé dans un communiqué «la décision de rejeter la candidature de Diana Sosoaca » sans fournir d’explications.
«Je suis la preuve que nous ne vivons pas en démocratie», a réagi l’ex-sénatrice sur Facebook, ajoutant qu’elle avait l’intention de faire appel.
Jeudi, elle avait enfilé des gants de boxe pour déposer sa candidature, prête à «combattre une nouvelle fois le système». Cette tempétueuse avocate, qui veut à l’instar du slogan trumpien MAGA «rendre sa grandeur à l’Europe et à la Roumanie», est connue pour son opposition aux mesures anti-Covid. Elle avait été expulsée en juillet 2024 de l’hémicycle à Strasbourg, après avoir interrompu les débats au sujet de l’avortement. Son petit parti S.O.S România avait recueilli aux législatives de décembre environ 7% des voix, lui donnant droit à 24 sièges de députés.
Islamisation du Royaume-Uni
Sir Hamid Patel, membre du conseil d’administration de l’Ofsted depuis 5 ans, ancien directeur d’une école musulmane, a été nommé à la tête de cette institution britannique chargée de contrôler et d’évaluer les établissements scolaires au Royaume-Uni.
À la tête d’un réseau d’écoles principalement musulmanes, celui qui est aussi mufti a été anobli en cette qualité. Alors qu’il était en poste, l’établissement est devenu l’un des premiers en Angleterre à encourager ses près de 800 élèves, dans son règlement intérieur, à porter le hijab en classe et en dehors de l’école. Le règlement prévoyait que les élèves récitent le Coran au moins une fois par semaine et interdisait les fournitures scolaires présentant des «images non islamiques» comme des photos de pop stars. L’école a aussi été critiquée en 2010 pour avoir reçu un religieux saoudien, Abdul Rahman al-Sudais, connu pour ses propos violemment antisémites.
«Soft jihad», a commenté sur X Nick Marcel Tenconi, le leader du parti populiste Ukip (United Kingdom Independence Party).
«Le projet islamiste passe par la prise en main des institutions, à commencer par l’école. Nos démocraties sont retournées contre elles-mêmes. L’Europe doit sortir de la naïveté, enfin», a réagi sur X le député européen François-Xavier Bellamy.
Wesh, wallah : ce que la France perd, la barbarie gagne
La semaine de la langue française et de la Francophonie est organisée du 15 au 23 mars. Censée célébrer la langue de Molière, elle devrait être l’occasion de remettre à l’honneur la richesse de notre vocabulaire. Peut-on raisonnablement se réjouir du rétrécissement de notre champ lexical, notamment chez les jeunes ? Réflexion du père Danziec dans Valeurs Actuelles :
A la suite la récente tribune signée dans Le Monde par le jeune linguiste Rémi Soulé, que dirait le flamboyant d’Annunzio au sujet de la langue française en 2025 ? Le titre du texte publié dans le quotidien du soir est à lui seul évocateur : « Nos enfants disent wesh ? Remercions-les ! » Sur les ondes de RTL ou le plateau de Télématin, Rémi Soulé déroulera sa thèse le plus tranquillement du monde : le problème du langage des jeunes ne vient pas de leur syntaxe fâcheuse ou de leur choix lexical hasardeux mais du manque de compréhension des adultes, de leur réflexe de domination et d’insécurité linguistiques. « Faire croire aux jeunes francophones que leur langage, “c’est pas du français”, c’est tout simplement les faire taire. » Il y a un an exactement, sous la coupole de l’Institut, Franck Ferrand confiait au Figaro La Nuit son amour de la langue de Molière et revendiquait : « Moi, je ne dis pas “wesh” ». Deux mondes. Deux salles. Deux ambiances.
Mais alors, que dirait Gabriele d’Annunzio ? Oui, que dirait aujourd’hui le poète-prophète Italien, lui qui fut membre de l’Académie Royale de langue et de littérature françaises et qui n’hésita pas à reprocher au vieil Anatole France, pourtant prix Nobel de la littérature en 1921, la pauvreté de son vocabulaire ? « La langue française est riche de cinquante mille mots, que faites-vous des quarante-neuf mille qui vous restent ? » lui lançait l’icône de Fiume. Antonio Aniante, dans son ouvrage Gabriele d’Annunzio, Saint-Jean du fascisme (1934), appuie plus encore le contraste entre d’Annunzio et France. Le premier recherchait, écrit-il, les mots les plus précieux de sa langue maternelle, tel « un chasseur opulent armé de toutes les patiences et de toutes les armes » tandis qu’Anatole France, « lentement, à l’aide de son étroit vocabulaire, au seuil de ses quatre-vingts ans, travaillait encore et tâchait de faire mieux », à l’image d’un Auguste Renoir qui, dans son extrême vieillesse, se levait chaque matin, dit-on, avec l’espoir de perfectionner sa simplicité picturale.
Le drame du débraillé verbal
Rémi Soulié oublie sans doute, et la chose est dommageable, l’avertissement de George Orwell dans son essai Politics and the English Language (1946) pour qui la dégradation du langage et l’appauvrissement du vocabulaire favorisent les raisonnements simplistes, empêchent l’intelligence de s’exprimer avec nuance et précision et nourrissent de ce fait les conflits et la disharmonie.
La diplomatie, la courtoisie, l’éloquence sacrée, les débats parlementaires, la distinction, la culture tout simplement, participent de la richesse du vocabulaire et de sa juste utilisation. Les bons mots ou les traits d’esprit ne peuvent se jouer que si chacun possède suffisamment de billes dans l’escarcelle de son intelligence. Imagine-t-on Talleyrand ou Metternich négocier les contours du traité de Vienne à coup de “wesh” ou de “wallah” ? Passer de Pierre de Ronsard à Aya Nakamura, du « Mignonne, allons voir si la rose » à « Y a pas moyen, Djadja », nous rappelle, comme l’écrit Cocteau, qu’« il est possible que le progrès soit le développement d’une erreur »… Qui pour succéder à Bossuet et Lacordaire, quand les chaires d’Eglise elles-mêmes – en plus des nefs – sont trop souvent désertées ? Dans l’hémicycle, le souvenir de la truculence d’un chanoine Kir contribue, si besoin était, à faire regretter le débraillé verbal d’un Louis Boyard. La liste serait trop longue de nos turpitudes de langage. Il n’en reste pas moins que la diction et le verbe d’un Jean d’Ormesson hier et celle d’un François Sureau aujourd’hui émerveillent les véritables amoureux de la langue française et ajoutent à leur fierté de partager la même langue maternelle que de grands esprits.
« Il n’y a pas de pensée sans mots »
En vérité, la jeunesse se trouve confrontée devant une double difficulté, et la diminution patente de son vocabulaire, faute de lecture, et de mise en valeur des matières littéraires, et l’intégration de mots nouveaux non seulement aux origines sémantiques étrangères mais encore aux acceptions équivoques. Au micro de RTL, Rémi Soulié peinait d’ailleurs à donner aux auditeurs une définition simple du mot « wesh ». A lui seul, ce mot possède de nombreuses interprétations. Comme les lettres des poilus durant la Grande Guerre, les rédactions des écoliers pour leur Brevet élémentaire, ou tout simplement la fraicheur enfantine du p’tit Gibus dans La guerre des boutons, paraissent loin.
En novembre 2019 dans L’Agefi, Christophe Clavé énonçait déjà clairement l’étendue des enjeux de l’expression à travers un joli texte au titre évocateur « Baisse du QI, appauvrissement du langage et ruine de la pensée ». Selon lui,
« La disparition progressive des temps (subjonctif, formes composées du futur…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. Moins de mots et moins de verbes conjugués, c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilités d’élaborer une pensée. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses “défauts”, abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont des fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté. »
Un génie français à retrouver
Cette richesse du vocabulaire et le champ des possibles qu’il offre à la pensée est celui-là seul qui permet aux esprits fins de donner leur pleine mesure. A l’heure où la diplomatie doit répondre aux difficultés internationales, le langage n’est pas une petite arme. Au cours de l’été 1715, alors que Louis XIV tenait encore et toujours le timon de l’Etat, le Roi Soleil recevait l’ambassadeur d’Angleterre mécontent. En vertu du traité d’Utrecht, la France s’était en effet engagée à démolir la forteresse de Dunkerque. Dunkerque était certes en cours de démolition mais de nouvelles fortifications étaient, au même moment, dressées à peu de distance de là, au grand dam de l’Angleterre. Aux reproches (légitimes) de l’ambassadeur Lord Stair, le vieux Louis XIV, appuyé sur sa canne, ne se laisse pourtant point impressionner et décoche cet avertissement plein de panache : « Monsieur l’ambassadeur, je suis ici chez moi et je vous conseillerais de ne pas me faire souvenir que je l’ai été parfois chez les autres ». Le grand siècle. Les grands esprits. Le beau langage. Ne serait-ce pas cela qui rend la France aimable et ce génie français qu’il nous faudrait retrouver ?
Covid : la vérité fait son chemin
Une fois de plus, les fakes news de la veille deviennent les informations du lendemain.
- Une enquête de la presse allemande révèle que les services secrets allemands auraient dissimulé depuis cinq ans leurs conclusions sur l’origine du Covid, qu’ils attribuent à une fuite d’un laboratoire chinois.
- Cette révélation s’inscrit dans le long débat sur les origines de la pandémie, qui n’a pour l’heure toujours pas été tranché, comme l’indiquent plusieurs virologues.
Selon un article commun de Süddeutsche Zeitung et de Die Zeit, tous deux parmi les journaux de référence outre-Rhin, les services secrets allemands auraient dissimulé depuis 2020 leurs conclusions sur la question. Celles-ci privilégieraient l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire chinois, avec une probabilité de 80 à 95 pour cent.
L’article raconte comment le service fédéral de renseignement (BND) aurait mis sur pied une opération début 2020, dans le but de déterminer l’origine de l’épidémie. Du nom de code « Projet Saaremaa », elle est désignée par l’enquête comme « probablement été le secret le mieux gardé de Berlin pendant des années ». Et pour cause : c’est l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire chinois qui est privilégiée, bien que l’enquête précise que le service ne dispose pas de preuve définitive. De même, ce n’est pas la piste d’une action volontaire des Chinois qui est suspectée, mais celle d’un accident.
L’investigation avance que la chancellerie allemande aurait été mise au courant dès 2020. Le gouvernement allemand aurait décidé d’étouffer l’affaire. Le secret serait resté bien gardé jusqu’en décembre 2024, où le BND aurait été autorisé à partager ses découvertes avec d’autres scientifiques et les services secrets américains.
En janvier, la CIA a également dévoilé pour la première fois sa position sur le sujet, estimant que cette hypothèse était la plus « plausible ».
5 ans après le début du confinement, la vérité perce.
Le christianisme : une religion d’amour ?
Aymeric Pourbaix et Véronique Jacquier reçoivent
- Frère Jean-Marc MIELE, religieux de St-Vincent de Paul
- Grégor PUPPINCK, directeur de l’ECLJ
- Pascale MORINIÈRE, présidente les AFC
Les nouveaux donatistes
Mgr Robert Barron, évêque du diocèse de Winona-Rochester (Minnesota), est une figure catholique américaine majeure, avec 3 millions d’abonnés sur Facebook et plus de 130 millions de vues pour sa chaîne Youtube. Il vient de publier un ouvrage, Trésors du catholicisme, Un guide pour tous, issu de la série au succès fulgurant Catholicism, diffusée sur 80 chaînes aux États-Unis. Ordonné en 1986 dans l’archidiocèse de Chicago, Mgr Barron a obtenu une maîtrise en philosophie aux États-Unis, puis un doctorat en théologie sacrée à l’Institut catholique de Paris. Il est le fondateur de Word on Fire Catholic Ministries, média entièrement dédié à l’évangélisation.
Écrit avec enthousiasme et la force de la simplicité, Mgr Barron nous permet, par une multitude d’illustrations issues du monde entier, de mesurer le sublime trésor apporté au monde par Jésus et tous ceux qu’habite la foi catholique. Il revient notamment sur la sainteté de l’Eglise :
Au IVe siècle, saint Augustin s’est battu contre les donatistes, une secte chrétienne qui soutenait que les prêtres et les évêques qui avaient abandonné la foi pendant les périodes de persécution avaient perdu la grâce de leur ordination et n’étaient plus dignes de présider la liturgie et d’administrer les sacrements. L’Eglise sainte, soutenaient les donatistes, ne devait être servie que par des ministres saints, et seuls les justes pouvaient être porteurs de la grâce. Le donatisme, sous une forme quelque peu modifiée, est encore une force vive aujourd’hui, comme en témoignent les nombreuses critiques qui affirment que le mauvais comportement de tant d’hommes et de femmes d’Eglise au cours des siècles sape de fait toute sainteté ou crédibilité que l’Eglise pourrait s’attribuer. Très proches de l’esprit donatiste, ces penseurs affirment que seules des personnes sans péché peuvent servir une Eglise sainte. Dieu merci, Augustin a relevé ce défi, faisant valoir que la grâce du Christ peut agir même à travers des instruments totalement indignes. Sinon, le péché l’emporterait sur la grâce, ce qui serait contraire à la souveraineté de Dieu. Augustin ne faisait là qu’approfondir une déclaration de saint Paul dans sa seconde lettre aux Corinthiens : “Ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous” (2Co 4,7). La sainteté de l’Eglise vient bien du Christ et subsiste malgré la faiblesse de ceux chargés de la porter au monde.
“Aujourd’hui, l’Occident meurt par manque de sens, de but, de Dieu”
Rod Dreher, qui publie « Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé », a été interrogé dans le JDD. Extraits :
Vous commencez votre livre en évoquant les phénomènes paranormaux, considérant que nous ne savons plus les voir. Est-ce à dire que nous vivons dans une société désenchantée ?
Oui, c’est la condition moderne. Par « désenchantée », j’entends une société où la conscience de Dieu et des choses spirituelles est marginale par rapport à notre conscience. Au Moyen Âge, tout était chargé de la puissance de Dieu. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Dieu ne nous a pas abandonnés – nous l’avons abandonné. Comme je l’explique dans le livre, ce voyage vers le désert spirituel a pris des siècles et a isolé l’homme occidental, loin de l’expérience partagée par la plupart de l’humanité. Si vous voulez connaître le caractère de la dystopie dans laquelle ce pèlerinage vers le nihilisme nous a entraînés, lisez les romans prophétiques de Michel Houellebecq !
Soumission a été une inspiration pour mon nouveau livre. Dans le roman, François, le protagoniste, se rend à Rocamadour dans l’espoir de redécouvrir sa foi catholique perdue. Il assiste à une messe, entend Taizé chanter et commence à vivre une expérience mystique. Mais il perd courage, se convainc que cela doit être dû à quelque chose qu’il a mangé, quitte l’église, retourne à Paris et se convertit cyniquement à l’islam. J’ai écrit Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé pour des gens comme François, pour les aider à comprendre que lorsqu’ils reçoivent une théophanie chrétienne comme celle-là, ils doivent lui faire confiance.
Quand la perception du sacré a-t-elle commencé à s’effondrer en Occident ?
Cela a commencé au Haut Moyen Âge, lorsque la doctrine philosophique du nominalisme – selon laquelle il n’y a pas de sens intrinsèque, pas de logos, enchâssés dans la matière – a vaincu le réalisme métaphysique dans le débat. Cela a préparé le terrain pour la Réforme et surtout pour la révolution scientifique. S’il n’y a pas de sens intrinsèque donné par Dieu à la matière, alors nous pouvons en faire ce que nous voulons. Comme le dit l’écrivain athée contemporain Yuval Noah Harari, au début de la modernité, nous avons échangé le sens contre le pouvoir. Puis sont arrivés Descartes, avec sa séparation corps-esprit, les Lumières, le marxisme et tout le reste.
Mais tout a commencé lorsque l’homme occidental a abandonné sa croyance dans la nature sacramentelle de la réalité : que toute la Création est une icône de Dieu, à travers laquelle Dieu peut être connu. Nous sommes en effet devenus très riches et puissants – mais spirituellement appauvris. Aujourd’hui, l’Occident meurt par manque de sens, de but, de Dieu. […]
Je suis frappé par une phrase de Benoît XVI : le chemin le plus efficace vers Dieu aujourd’hui n’est pas la raison, mais l’art chrétien (beauté esthétique) et les saints (beauté morale). Dans les deux cas, nous rencontrons les vérités du christianisme par nos sens. On ne peut pas refuser la puissance de la beauté. Pour ma part, ce fut une rencontre bouleversante à 17 ans avec la cathédrale de Chartres et qui a marqué le début de mon pèlerinage vers la foi. Un autre point décisif est venu sept ans plus tard, quand, jeune journaliste, j’ai interviewé un prêtre âgé que je crois être un saint. Dans les deux cas, ces théophanies m’ont révélé Dieu et ont attiré mon intelligence vers lui. Tout le monde peut visiter Chartres. La plupart d’entre nous connaissent au moins une personne sainte. Mais voyons-nous vraiment ces lieux et ces gens pour ce qu’ils sont vraiment : des fenêtres sur le paradis ? Nous pouvons voir si nous le voulons – et dans le livre, je parle de moyens d’aiguiser notre perception de la présence de Dieu. Dans la conversion, la volonté compte plus que l’intellect.
Messe à Notre-Dame en mémoire du Professeur Lejeune
Le DOGE vs la chronique des cinglés
Le ministère d’Elon Musk a fait annuler le financement par les Instituts de Santé d’un certain nombre de programmes, dont un « programme de prévention des grossesses chez les adolescentes LGB+ destiné aux garçons transgenres », d’un coût de 620.000 dollars.
Description du projet :
Les jeunes qui sont assignés filles à la naissance et qui s’identifient comme transgenres (par exemple, comme non-binaires ou comme garçons trans), et non comme filles, sont exposés à des risques de santé sexuelle néfastes, mais sont en fait exclus des programmes de santé sexuelle parce que les jeunes de genre divers ne considèrent pas les messages d’éducation sexuelle cisgenre et hétéronormatifs destinés aux adolescents comme pertinents ou applicables. »
Le DOGE a annulé
- un programme d’étude de 699.000 dollars pour « étudier la consommation de cannabis chez les personnes de minorités sexuelles et de genres divers »,
- un autre de 740.000 dollars pour « étudier les réseaux sociaux parmi les hommes noirs et latinos appartenant à une minorité sexuelle dans le New Jersey »,
- un de 50.000 dollars pour « évaluer la santé sexuelle des jeunes LGBTQ+ d’origine latino-américaine dans une communauté agricole ».
Terrorisme LGBT dans le football
Aïrine Fontaine, footballeuse du FC Fleury et des espoirs de l’équipe de France, interrogée sur la présence de l’homosexualité dans le football féminin, a fait une réponse qui provoque une pluie de condamnations unanimes et scandalisées pour son horrible homophobie :
« Comme c’est dit dans la Bible, on sait très bien que l’homosexualité est un péché. Après, moi, je ne suis pas dans le négatif. C’est-à-dire que… Moi j’encourage justement ces personnes à se battre, à essayer de sortir de ça et surtout à ne pas culpabiliser… C’est sûr que quand on est dans le péché, quand on fait quelque chose de mal, et bah on culpabilise. On a tendance à s’éloigner du bien, on a tendance à se mettre dans un gouffre et l’objectif est de sortir de cette zone en fait (…) Pour sortir de cette zone, il ne faut pas réagir avec sa chair, avec ce que notre corps nous demande mais plutôt réagir avec le cœur et pas avec la tête, justement. Pour ces personnes, pour les personnes dans l’homosexualité, je voudrais juste leur dire que Dieu les aime toujours. Il ne faut pas croire que Dieu ne les aime pas, que c’est mort ou qu’ils n’arriveront jamais à se rapprocher de lui. Pour moi, c’est un péché. L’homosexualité est un péché. »
La vidéo de Holy Productions où elle osait proférer la vérité chrétienne a été supprimée. La FFF fait savoir qu’elle « condamne fermement les propos inappropriés d’Aïrine Fontaine dans sa récente interview. Ils vont à l’encontre totale des valeurs de respect et d’inclusion défendues par la Fédération Française de Football ». La joueuse est menacée de sanctions.
“L’Europe est en danger de suicide civilisationnel”
Le vice-président américain JD Vance a déclaré sur Fox News :
L’Europe est en danger de suicide civilisationnel — elle refuse de contrôler ses frontières et supprime la liberté d’expression de ses citoyens. Je veux qu’elle prospère et reste un allié important, mais cela passe par le respect de son propre peuple et de sa souveraineté, et nous ne pouvons pas le faire à sa place.
Pèlerinage à Paray-le-Monial les 2 – 3 mai – Sacré Cœur de Jésus, source de vie pour toute l’Eglise
Consécration au Sacré Cœur, nuit d’adoration, topos sur le Sacré Cœur, démarche jubilaire pour fêter les 350 ans des apparitions de Notre-Seigneur à Sainte Marguerite Marie.
Venez, approfondir votre dévotion au Sacré Cœur et apprendre de Lui comment mieux vivre de la grâce des sacrements déjà reçus (baptême, confirmation et, le cas échéant, mariage) et régulièrement reçus (confession et communion).
La paroisse Saint-Roch avec les paroisses Saint-Eugène et Sainte-Odile vous donnent rendez-vous les vendredi 2 et samedi 3 mai.
Plus de renseignements : https://www.billetweb.fr/pelerinage-paray-le-monial-2025
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Terres de Mission : Donald Trump et les catholiques américains
Eglise universelle : Donald Trump et les catholiques américains
Les catholiques américains ont largement contribué à la victoire électorale de Donald Trump. Correspondante aux Etats-Unis du bimensuel L’Homme Nouveau, Armelle Signargout nous présente les catholiques des équipes de Donald Trump, la nature des relations avec les évêques américains et explore les rapports du président avec la foi catholique.
Eglise en France : Les rites orientaux à Paris
Anne Le Pape a mené une enquête dans tous les lieux où se célèbrent à Paris les rites orientaux catholiques. C’est à la découverte de ces liturgies d’origine apostolique que l’auteur nous mène dans un passionnant petit livre : “La tradition liturgique – Les rites catholiques, latins et orientaux, reçus des apôtres”.
Eglise en Marche : Une communauté de religieuses trisomiques : Les Petites Sœurs disciples de l’Agneau
Bruno de Saint Chamas est un des frères de Petite sœur Marie-Ange rappelée à Dieu en 2020 après 33 ans de vie religieuse dans une communauté qui accueille des jeunes filles trisomiques : Les Petites Sœurs disciples de l’Agneau. Avec émotion et précision, il nous présente le charisme propre, la spiritualité et les activités de cette attachante et originale communauté.
Nous n’irons pas tous au paradis
Le Père Philippe-Marie Margelidon, dominicain de la province de Toulouse, a été interrogé dans France catholique par Émilie Pourbaix sur le thème des fins dernières. Extrait :
Au moment de la mort clinique – arrêt du cœur et encéphalogramme plat – l’âme est séparée du corps et continue seule à vivre. À cet instant précis, elle est fixée dans les choix qu’elle a posés pendant sa vie, jusqu’à ce dernier instant où elle n’a plus la liberté de choisir pour ou contre Dieu. Elle paraît alors face à lui pour le jugement particulier. Une – fausse – doctrine circule depuis les années 1950, sur un soi-disant choix « en pleine connaissance de cause », qui serait donné à l’âme juste après la mort, dans une sorte de « dialogue » post-mortem avec Dieu, de dernière chance… C’est la fameuse « option finale ». En réalité, ce n’est pas du tout comme cela que les choses vont se passer : le temps du choix et de la conversion est uniquement celui de la vie sur terre. À partir de l’instant de la mort, nous sommes fixés dans les choix que nous avons faits pendant notre vie, nous n’avons plus de liberté. Nous recevons alors la récompense – ou la sanction – de ce que nous avons fait durant notre vie, selon nos mérites ou démérites : paradis ou purgatoire – en attendant de pouvoir aller au paradis – ou enfer éternel. L’enjeu est immense et bien réel : dans le canon numéro 1 de la messe, le prêtre demande à Dieu : « Arrache-nous à la damnation éternelle. »
Deuxième dimanche de Carême : la Transfiguration
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
La messe célébrée ce dimanche est celle du IIe dimanche de Carême. Notre Seigneur avant d’entrer dans la douloureuse épreuve de sa Passion nous laisse paraître, dans l’Évangile de ce dimanche la splendeur de sa gloire par la Transfiguration devant trois de ses disciples. Cet état de béatitude auquel nous sommes également appelés ne se réalisera que par l’infinie miséricorde de Dieu que tous les chants de cette messe réclament…
Introït : Reminiscere, issu du psaume 24
Reminíscere miseratiónum tuárum, Dómine, et misericórdiæ túæ, quæ a sæculo súnt // ne únquam dominéntur nóbis inimíci nóstri // líbera nos, Déus Israel, ex ómnibus angústiis nóstris. | Souvenez-vous Seigneur de votre bonté et de votre miséricorde qui sont de toujours // Que nos ennemis ne l’emportent pas sur nous // Délivrez-nous, Dieu d’Israël, de toutes nos angoisses. |
Le verset de cet introït est bien entendu le début du psaume 24 que nous avons souvent entendu au temps de l’Avent.
Ad te Dómine levávi ánimam méam : Déus méus in te confído, non erubéscam. | Vers vous, Seigneur, j’élève mon âme, mon Dieu c’est en vous que je mets ma confiance et je n’aurai pas à en rougir. |
Graduel : Tribulationes
Le texte du graduel de ce IIe dimanche de Carême qui suit l’introït provient également du psaume 24. C’est une humble prière de l’âme repentante bien placée après l’épître qui vient de nous donner divers moyens de mortification.
Tribulatiónes córdis méi dilatátæ sunt : de necessitátibus méis éripe me, Dómine. Et voici le verset : |
Víde humilitátem méam, et labórem méum ; et dimítte ómnia peccáta méa.
Les angoisses de mon cœur se sont multipliées. Arrachez-moi à mes tourments.
Voyez mon humiliation et ma peine et remettez tous mes péchés.
Le contexte du psaume replace ces paroles dans un climat de confiance en la miséricorde divine.
M. Yves Gire écrivait sur ce graduel du IIe dimanche de Carême :
On retrouve (comme à celui de la messe du jour de Noël par exemple) un 5e mode sans partie grave empruntée au 6e mode, avec les trois notes importantes Fa-La-Do énoncées dès le départ. Dans la première partie il y a peu de grandes vocalises, seulement sur Dómine ; dans la deuxième partie, il y a surtout celle de Labórem, typique des graduels du 5e mode ; à noter dans cette vocalise, à la fin de la deuxième incise, l’épisème sur le Sol qui n’indique qu’un petit soulèvement de la note au levé avant de retomber sur la longue, le léger élargissement correspondant devant commencer sur le losange qui précède. Sur ómnia on trouve une formule de graduel du 2e mode (en La), ce qui est assez fréquent, les deux modes ayant la même dominante.
Trait : Confitemini
Le Trait du IIe dimanche de Carême Confitémini Dómino comporte quatre versets qui sont les premiers du psaume 105, psaume de louange à la miséricorde divine en laquelle nous autres pécheurs nous mettons notre confiance. La suite du psaume raconte longuement toutes les infidélités dont le peuple d’Israël s’est rendu coupable au cours de son histoire, et comment, à chaque fois, le Seigneur en a eu pitié et lui a pardonné, ce qui justifie cette louange et cette confiance.
Voici la traduction de ce texte :
Louez le Seigneur car il est bon, car sa miséricorde est éternelle. Qui racontera tous les hauts faits du Seigneur, qui fera entendre toutes ses louanges ? Heureux ceux qui gardent ses commandements et qui accomplissent sa volonté en tout temps. Souvenez-vous, Seigneur, de votre peuple dans votre bienveillance, visitez-nous pour nous sauver.
La mélodie, comme celle de tous les Traits, est une psalmodie très ornée avec des formules qui reviennent aux différentes cadences du texte. Elle s’apparente beaucoup à celle du Trait Dómine non secúndum du mercredi des Cendres. On y retrouve en particulier la même progression d’un verset à l’autre depuis le grave vers l’aigu.
Offertoire : Meditabor
Deux versets du long psaume 118, le psaume de la fidélité à la Loi divine, fournissent le texte de l’offertoire.
Meditábor in mandátis túis quæ diléxi válde, et levábo mánus méas ad mandáta túa quæ diléxi. | Je méditerai sur vos commandements car je les aime de tout mon cœur, et je lèverai les mains vers vos commandements que j’aime. |
L’expression levábo mánus méas = je lèverai les mains exprime la prière de l’âme vers son Créateur.
La mélodie correspond tout à fait à cette atmosphère méditative, avec son faible développement et ses longues tenues. [On remarquera comme est souligné le mot diléxi = j’aime qui revient deux fois, d’abord par une simple accentuation, puis par une grande vocalise très expressive].
Communion : Intellige
L’antienne de communion du IIe dimanche de Carême est encore une prière personnelle, suppliante mais pleine de confiance, avec un grand élan d’amour et d’adoration. Elle est tirée du psaume 5, une des nombreuses prières de David en butte aux persécutions de ses ennemis et qui s’en remet à la protection divine :
Intéllige clamórem méum, inténde vóci oratiónis meæ, Réx méus, et Déus méus : quóniam ad te orábo, Dómine. | Entendez mon appel, soyez attentif à la voix de ma prière, mon Roi et mon Dieu, car c’est vous, Seigneur que je supplie. |
On remarquera dans la mélodie les grands élans de Intéllige au début et orábo à la fin, ainsi que la douceur pleine de tendresse sur l’invocation Réx méus, et Déus méus (mon Roi et mon Dieu).
Saint Joseph selon les écrits de saint François de Sales
« Ite ad Joseph ! Ce n’est pas une invocation mais bien une exhortation, un encouragement à aller vers le père nourricier de Jésus. Ces trois mots nous viennent de l’Ancien Testament. Pharaon parlant de Joseph, de l’homme qui interprétait les songes, de celui qu’il a élevé au second rang de son royaume en Egypte, dit : « Allez à Joseph et faites ce qu’il vous dira ». Gn XLI, 45. N’est-ce pas prémonitoire pour ces temps de tribulations du XXI° siècle ?
Saint François de Sales 1567-1622, docteur de l’Eglise, bien connu pour avoir contribué à rendre accessible la vie spirituelle à tous les états de vie, est aussi l’un des auteurs qui ont le plus contribué par leurs travaux à étendre le culte de saint Joseph, « un maillon de la transmission de la doctrine et de la réflexion théologique sur saint Joseph depuis les Evangiles jusqu’à nos jours. »
L’auteur, le chanoine Lefebvre, d’après les écrits de saint François de Sales va développer en vingt chapitres aux titres évocateurs, la place de Joseph et le plan de Dieu. Le Docteur de l’Amour Divin, reprenant les écrits et pensées de grands auteurs spirituels : saint Thomas d’Aquin, saint Bonaventure, Ludolphe le chartreux, Père Garrigou Lagrange, saint Jean d’Avila, Louis de Grenade, Louis de la Puente, etc, ne va pas se contenter de « rapporter ce que les siècles passés ont pu dire mais il va l’enrichir de sa propre réflexion. » Prééminence de Joseph sur tout autre saint : « Trois noms sont donnés à saint Joseph dans l’Evangile, il est appelé Epoux de Marie, Père du Christ et Homme juste ». Et pas à pas, chapitre après chapitre nous suivons Joseph dans sa vie terrestre : pensées, tribulations, décisions, vie quotidienne et sainte mort – montée au ciel corps et âme ?
Eclairées par la réflexion et nourrie de citations et textes ces pages sont magnifiques et prédisposent à la méditation en ce mois de saint Joseph. Cette lecture donne un élan à une dévotion véritable fondée sur une connaissance plus approfondie. ” Rien par force ” nous dit le saint Docteur !
« Puissent ces pages vous rapprocher de saint Joseph afin que vous puissiez entendre ce que le saint du silence cherche à vous dire, lui qui n’a d’autre désir que de vous attacher toujours plus à Marie et par elle à Jésus, ce double dépôt si cher à son cœur ».
Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
Saint Joseph selon les écrits de saint François de Sales, Chn. Lefebvre, édition de l’Homme Nouveau, 156 pages, 15€.
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Pèlerinage de Tradition
Après avoir marché avec saint Thomas d’Aquin l’an dernier, cette année, le pèlerinage de Pentecôte 2025 de Chartres à Paris se fera sur le thème : « Pour notre mère, la Sainte Église ».
Dans un monde en crise, où l’Église semble vaciller, nous voulons proclamer haut et fort notre attachement indéfectible à la foi catholique et à la Rome éternelle. Comme Mgr Lefebvre l’a si souvent rappelé, notre fidélité à l’Église ne doit jamais faiblir, même lorsque les épreuves et les contradictions se multiplient.
Cette année nous fêtons les 350 ans des apparitions du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie. Depuis sa création, le pèlerinage de Pentecôte est placé spécialement sous le patronage du Sacré-Cœur. Redoublons donc de ferveur dans notre dévotion et confions-Lui tout particulièrement la Sainte Église !
Nous avons tous un rôle dans ce pèlerinage : prier pour l’Église, témoigner de notre foi et nous sanctifier à travers ces trois jours de marche et de dévouement.
Prenez note dans vos agendas !
Les 7, 8 et 9 juin : le pèlerinage de Pentecôte 2025.
Le 13 avril, dimanche des Rameaux : ouverture des inscriptions en ligne sur https://www.pelerinagesdetradition.com/chartres-2025/
C’est le moment d’en parler autour de vous, de distribuer des bulletins et de recruter ! Invitez vos amis, vos familles, vos collègues à venir marcher avec vous. Dans un monde qui s’éloigne de Dieu, notre pèlerinage est un témoignage vivant de notre amour pour l’Église, pour la société, pour la famille.
Se préparer spirituellement dès maintenant :
Le dossier spirituel « Pour notre mère, la Sainte Église » est là pour nous guider dans cette préparation. Il nous aidera à mieux comprendre le trésor que nous avons reçu et le combat à mener pour le préserver et le transmettre.
Disponible ici : https://www.pelerinagesdetradition.com/boutique/dossier-spirituel/
Chartres sonne, Chartres t’appelle !
Répondons dès maintenant à cet appel avec enthousiasme et ferveur ! Marchons ensemble, pour l’Église, pour notre salut, pour la gloire de Dieu !
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Euthanasie: les “garde-fous” ne protègent pas longtemps…
Lu sur Gènéthique à propos de la discussion sur l’euthanasie en Grande-Bretagne:
Selon la première mouture du texte, la possibilité du suicide assisté ne devrait pas être accessible aux patients incapables d’exprimer une volonté informée et libre de toute influence extérieure. Cela impliquerait de prendre en compte le cas particulier des personnes atteintes d’un handicap cognitif tel que la trisomie 21. Celles-ci doivent être protégées d’un suicide assisté qui serait induit par une compréhension insuffisante de leur situation. Elles peuvent aussi être influencées par un entourage qui – à l’instar de la société en général – les considère parfois comme un poids. Or l’amendement 319, rédigé avec le concours de 50 associations telles que Down’s Syndrome UK, Down’s Syndrome Scotland, and the National Down’s Syndrome Policy Group, et qui accordait à ces personnes un accès à l’information adapté et un délai de réflexion plus long, a été rejeté. Rejeté également, le verrou de la majorité. Les patients pourront se voir proposer le suicide assisté dès l’âge de 16 ans [14].
Avec un total de 30 députés qui annoncent retirer leur soutien à la proposition de loi, la majorité ne dépend plus que d’une quinzaine de voix et le texte pourrait être rejeté en troisième lecture. Il reste aussi à connaître la décision de la Chambre des Lords, plus conservatrice que la chambre basse.
Il est intéressant de se souvenir que, chez nous, lors de la discussion du projet de loi sur la fin de vie avant la dissolution, un amendement d’Annie Vidal (qui a déposé la proposition de loi sur les soins palliatifs qui sera débattue en mai prochain) visant à exclure l’euthanasie des handicapés mentaux et des personnes souffrant de déficience intellectuelle avait été rejeté. Les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets de ce côté-ci de la Manche?
Accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan
L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont annoncé un accord historique le 13 mars, ouvrant la voie à un traité de paix : les deux pays renoncent aux revendications territoriales et établissent des relations diplomatiques. Parmi les points clés figurent l’arrêt des poursuites judiciaires internationales et l’exclusion des forces étrangères le long de leur frontière.
Un désaccord persiste sur le Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan exigeant une modification constitutionnelle difficile pour l’Arménie. Malgré ces obstacles, la Turquie pourrait faciliter les négociations futures. Cet accord préliminaire constitue une avancée majeure vers la paix dans le Caucase, mais les tensions historiques rendent encore incertaine une solution définitive à court terme.
La conclusion d’un accord de paix ne garantirait pas seulement la stabilité du Caucase du Sud, mais elle ouvrirait également des opportunités économiques en établissant une voie de communication terrestre entre la Chine et l’Europe.