Blogs avec images

« Il n’y a pas d’un côté l’homme politique, de l’autre le chrétien »

Voici ce que le pape Léon XIV a dit à des élus et personnalités civiles du Diocèse de Créteil, en pèlerinage à Rome :

Je suis heureux de vous accueillir dans votre démarche de foi : vous retournerez à vos engagements quotidiens fortifiés dans l’espérance, mieux affermis pour œuvrer à la construction d’un monde plus juste, plus humain, plus fraternel, qui ne peut être rien d’autre qu’un monde davantage imprégné de l’Évangile. Devant les dérives de toutes sortes que connaissent nos sociétés occidentales, nous ne pouvons pas mieux faire, en tant que chrétiens, que de nous tourner vers le Christ et demander son secours dans l’exercice de nos responsabilités.

C’est pourquoi votre démarche, plus qu’un simple enrichissement personnel, est d’une grande importance et d’une grande utilité pour les hommes et les femmes que vous servez. Et elle est d’autant plus méritoire qu’il n’est pas facile en France, pour un élu, en raison d’une laïcité parfois mal comprise, d’agir et de décider en cohérence avec sa foi dans l’exercice de responsabilités publiques.

Le salut que Jésus a obtenu par sa mort et sa résurrection englobe toutes les dimensions de la vie humaine telles que la culture, l’économie et le travail, la famille et le mariage, le respect de la dignité humaine et de la vie, la santé, en passant par la communication, l’éducation et la politique. Le christianisme ne peut se réduire à une simple dévotion privée, car il implique une manière de vivre en société empreinte d’amour de Dieu et du prochain qui, dans le Christ, n’est plus un ennemi mais un frère.

Votre région, lieu de vos engagements, est affrontée à de grandes questions de société comme la violence dans certains quartiers, l’insécurité, la précarité, les réseaux de drogue, le chômage, la disparition de la convivialité… Pour y faire face, le responsable chrétien est fort de la vertu de Charité qui l’habite depuis son baptême. Celle-ci est un don de Dieu, une « force capable de susciter de nouvelles voies pour affronter les problèmes du monde d’aujourd’hui et pour renouveler profondément de l’intérieur les structures, les organisations sociales, les normes juridiques. Dans cette perspective, la charité devient charité sociale et politique : elle nous fait aimer le bien commun et conduit à chercher efficacement le bien de tous » (Compendium de la Doctrine sociale de l’Églisen. 207). Voilà pourquoi le responsable chrétien est mieux préparé pour affronter les défis du monde présent, dans la mesure, bien sûr, où il vit et témoigne de sa foi agissante en lui, de sa relation personnelle au Christ qui l’éclaire et lui donne cette force. Jésus l’a affirmé avec vigueur : « En dehors de moi vous ne pourrez rien faire ! » (Jn 15, 5) ; il ne faut donc pas s’étonner que la promotion de “valeurs”, pour évangéliques qu’elles soient, mais “vidées” du Christ qui en est l’auteur, soient impuissantes à changer le monde.

Alors, Monseigneur Blanchet me demandait des conseils à vous adresser. Le premier – et le seul – que je vous donnerai est celui de vous unir de plus en plus à Jésus, d’en vivre et d’en témoigner. Il n’y a pas de séparation dans la personnalité d’une personne publique : il n’y a pas d’un côté l’homme politique, de l’autre le chrétien. Mais il y a l’homme politique qui, sous le regard de Dieu et de sa conscience, vit chrétiennement ses engagements et ses responsabilités !

Vous êtes donc appelés à vous fortifier dans la foi, à approfondir la doctrine – en particulier la doctrine sociale – que Jésus a enseignée au monde, et à la mettre en œuvre dans l’exercice de vos charges et dans la rédaction des lois. Ses fondements sont foncièrement en accord avec la nature humaine, la loi naturelle que tous peuvent reconnaître, même les non chrétiens, même les non croyants. Il ne faut donc pas craindre de la proposer et de la défendre avec conviction : elle est une doctrine de salut qui vise le bien de tout être humain, l’édification de sociétés pacifiques, harmonieuses, prospères et réconciliées.

J’ai bien conscience que l’engagement ouvertement chrétien d’un responsable public n’est pas facile, particulièrement dans certaines sociétés occidentales où le Christ et son Église sont marginalisés, souvent ignorés, parfois ridiculisés. Je n’ignore pas non plus les pressions, les consignes de parti, les “colonisations idéologiques” – pour reprendre une heureuse expression du Pape François –, auxquelles les hommes politiques sont soumis. Il leur faut du courage : le courage de dire parfois “non, je ne peux pas !”, lorsque la vérité est en jeu. Là encore, seule l’union avec Jésus – Jésus crucifié ! – vous donnera ce courage de souffrir pour son nom. Il l’a dit à ses disciples :« Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).

Chers amis, je vous remercie de votre visite et je vous assure de mes plus sincères encouragements pour la poursuite de vos activités au service de vos compatriotes. Gardez l’espérance d’un monde meilleur ; gardez la certitude qu’unis au Christ, vos efforts porteront du fruit et obtiendront leur récompense. Je vous confie, ainsi que votre pays, à la protection de Notre-Dame de l’Assomption, et je vous donne de grand cœur la Bénédiction Apostolique.

Contre la Vie humaine la tromperie se déchaîne…

Communiqué de SOS Tout-Petits :

En 1975 on a promu « l’interruption volontaire de grossesse », c’est-à-dire la mise à mort d’un être humain, comme un prétendu secours en cas de détresse. On a fait grand cas de cette condition pour tromper l’opinion, et obtenir le vote de la loi… et puis on a supprimé cette même condition, comme négligeable, en 2014 ! Le « bourrage de crâne » et les décisions du Conseil Constitutionnel ont accompagné avec ferveur cette incohérence trompeuse. On s’est bien gardé d’instituer une importante prime de naissance, qui aurait pu sauver des milliers de petits êtres humains avec quel réconfort pour les mères !

On veut maintenant promouvoir le suicide assisté sans avoir correctement développé, loin s’en faut, les soins palliatifs. Même manoeuvre !

Aux deux extrémités de la vie on préfère la mort et la désespérance aux véritables secours. C’est une vision purement matérialiste et athée qui méprise l’homme, sa vraie liberté et son destin éternel. Il y a tout de même des athées qui ne déraisonnent pas à ce point !

On a toujours jugé que la volonté suicidaire était un signe d’extrême détresse ou de dérangement mental, justifiant de protéger le désespéré contre lui-même, de l’assister moralement et physiquement et de fermement le secourir. Les pompiers achèvent-ils celui qui   « s’est manqué » pour respecter sa liberté ?

Et comme pour l’avortement, on veut bafouer la liberté d’expression par un « délit d’entrave » en prévoyant que les « pressions morales et psychologiques » suffisent à le constituer ! Cette définition floue, alors que le droit pénal est légalement « d’application stricte », est hautement contestable et permet toutes les dérives. Elle est en vigueur depuis 2017 pour l’IVG, et le Conseil Constitutionnel saisi ne s’y est pas opposé.

S’il s’agit d’économiser les frais d’éducation en « cassant » la natalité et la vitalité françaises… et d’équilibrer les régimes de retraite et de prévoyance en « poussant les vieux vers la sortie », qu’on nous le dise franchement !

Mais la franchise n’est pas le fort de ceux qui nous gouvernent. On l’a bien vu dans d’autres domaines avec le Covid 19 et aussi pour l’électricité nucléaire que, par une loi, on a décidé de réduire massivement pour 2025… puis 2035 pour cause d’absurdité… puis pas du tout en relançant le programme nucléaire mis à mal ! Grand gâchis et « girouettisme » avec comme « victimes collatérales » les deux réacteurs de Fessenheim mis en démantèlement, et l’EPR de Flamanville qui n’arrive pas à démarrer, au contraire des deux EPR chinois, de notre technologie, qui prospèrent depuis plusieurs années en d’autres mains. Par le prix de l’électricité les entreprises sont pénalisées et le niveau de vie des Français est lourdement dégradé.

Nous faisons cette digression pour dire que, l’absurdité étant reine, nous ne voulons pas être des « victimes collatérales » de l’inhumaine inconséquence de gens incompétents, verbeux et disqualifiés, qui « se cramponnent » au pouvoir et au parlement en trompant cet éternel « gogo » qu’est le prétendu « peuple souverain », et qui veulent maltraiter lourdement la Vie humaine.

Misère de l’homme sans Dieu !

Combien le pape Léon XIV a eu raison dans son homélie du 9 mai ! Il a dit clairement que

« …la mission est urgente… , car le manque de foi entraîne souvent des drames tels que la perte du sens de la vie, l’oubli de la miséricorde, la violation de la dignité de la personne sous ses formes les plus dramatiques, la crise de la famille… »

Il faut faire reculer cet athéisme stupide qui prospère en niant les faits pour n’avoir pas à les prendre en compte, de façon totalement anti-scientifique. Les nombreux miracles, notamment de guérison, depuis 2000 ans, et jusqu’à ceux de notre époque parfaitement incontestables, prouvent, par leur invraisemblance même, l’existence de Dieu, sa toute-puissance et sa bienveillance, et la validité et la force morale du message évangélique.

Prions pour la régression de l’athéisme, pour la protection et le respect de la Vie, et pour la conversion et le salut des élus et gouvernants dévoyés.

SOS Tout-Petits nous y invite :

  • Rosaire public à Paris à 14 h.30  RER B Port-Royal, au croisement Saint Michel-Montparnasse   (côté N-O) (près de la Maternité Port-Royal)
samedi 6 septembre 
– samedi 27 septembre
– samedi 8 novembre
  • Chapelet public en banlieue à 18 h.00
– vendredi 12 septembre à Bougival, place du général de Gaulle
– vendredi 10 octobre à Saint Germain en Laye, près de l’entrée du parc du château (sortie du RER)
– vendredi 14 novembre à Maisons-Laffitte, en face de la mairie avenue de Longueuil ( près du RER)
Défendons la Vie et prions.
Jacques Bay
Vice-président de SOS Tout-Petits

Anna Zaborska, RIP

C’est avec beaucoup de peine que nous avons appris la mort d’Anna Zaborska. Médecin slovaque, fille d’un dissident anti-communiste (qui était devenu, après la libération, député, puis ambassadeur près le Saint-Siège), elle avait été l’une des plus courageuses députées européennes pro-vie (elle avait été élue au Parlement européen en 2004 et 2009).

Requiescat in pace.

Encore des églises profanées

Nouveau communiqué de Mgr Marc Aillet concernant les profanations dans le diocèse:

Le jour même de notre communiqué relatif aux événements qui se sont produits ces dernières 48h sur le territoire de la paroisse de Sauveterre-de-Béarn, nous apprenons avec stupéfaction que plusieurs églises du Pays Basque ont à leur tour été visées par une série de vols et de profanations…

En l’état actuel des informations dont nous disposons, les tabernacles ont en effet été forcés et les ciboires subtilisés dans quatre églises de Soule (où les hosties ont néanmoins été laissées sur place).

Le scénario et le mode opératoire sont quasiment les mêmes en ce qui concerne deux autres églises du Pays Basque : l’église de Saint-Palais, et l’église de Bidache où la lunule a également été volée avec l‘hostie consacrée qu’elle contenait.

Compte tenu de l’extrême gravité de telles profanations, j’invite les curés du diocèse à organiser, dès que possible, dans leurs paroisses respectives, une heure d’Adoration réparatrice à laquelle tous les fidèles du diocèse pourront ainsi s’associer, de telle sorte que nous puissions tous ensemble manifester notre foi dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.

En effet, comme l’a rappelé ces jours derniers le pape Léon XIV aux servants d’autel : « L’Eucharistie est le Trésor de l’Église, le Trésor des Trésors ». Quel qu’en soit le mobile, délibérément sacrilège ou non, ces actes à répétition, signes au moins d’un manque grave de respect pour le sacré et d’indifférence pour ce qui constitue « l’évènement le plus important de la vie du chrétien et de la vie de l’Eglise », selon les mots du Saint-Père, sont pour nous l’occasion de renforcer le soin et la dignité dont nous entourons le lieu de la présence réelle, de nous engager à visiter de manière plus fréquente le Seigneur présent au tabernacle de l’autel et de lui exprimer de manière plus fervente notre entière dévotion.

+Marc Aillet
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Fusillade commise par un “transgenre” dans une école catholique des Etats-Unis

Vers 8h30 heure hier, Robin Westman a ouvert le feu dans une église, au nord des États-Unis, lors d’une messe à laquelle assistaient des dizaines d’enfants. L’individu avait méticuleusement préparé sa tuerie. Il a tué deux écoliers et blessé 17 autres personnes dont 14 enfants, dans une église du Minnesota, dans le nord des États-Unis. Des dizaines d’enfants s’y trouvaient pour assister à une messe, organisée pour célébrer la rentrée scolaire.

Le FBI enquête sur la fusillade « en tant qu’acte de terrorisme intérieur et crime de haine visant les catholiques”.

Robin Westman, 23 anssans antécédents judiciaires, est décédé des suites d’une blessure par balle qu’il s’était lui-même infligée. Né homme, Robin Westman s’appelait en 2019 Robert Westman, mais a changé son nom car il s’identifiait en tant que femme. Sa mère a dû faire les démarches car il était encore mineur au moment des faits. Les enquêteurs ont rapidement découvert que l’individu avait une forte présence en ligne, notamment avec une chaîne Youtube. L’une d’elles le montre en train de filmer les pages d’un carnet posé sur ce qui semble être un document détaillant les différentes parties d’une arme à feu. Le carnet est lui rempli d’annotations en russe, et de gribouillages de pentagones sataniques et d’araignées. Un dessin le représente aussi de dos, portant un fusil d’assaut en bandoulière et un pistolet à la hanche, en train de se regarder dans un miroir. Le reflet montre une créature cornue, visiblement diabolique. Plus loin dans la vidéo, l’on peut voir une carte qu’il a esquissée, montrant une vue aérienne de ce qui semble être le plan de l’église. Sur le carnet sont également collés des stickers du personnage de jeux vidéo Luigi, et celui d’un fusil d’assaut kalachnikov sur fond de drapeau LGBT et transgenre.

Sur X, Father V écrit :

Combien de fusillades faudra-t-il encore avant que notre société reconnaisse la dysphorie de genre comme une forme de maladie mentale ? Nous devrions privilégier des solutions psychologiques et spirituelles axées sur la guérison holistique de ces personnes plutôt que sur des modifications physiques et l’encouragement au jeu d’acteur.

Des franc-maçons (pas trop) dérangés par les Insoumis

LFI est un sujet mais il doit y avoir tellement de LFIstes franc-maçons qu’il est compliqué pour le Grand-Orient de se désolidariser des islamo-gauchistes :

Profanation programmée d’une église par la mairie du Vexin sur Epte

A l’occasion des journées portes ouvertes du 19 au 21 septembre, une série d’exposition et de spectacle dont une scène de claviers lasers.. (on ne sait pas ce que c’est ) et surtout un concert de rock, sont organisés par la mairie dans l’église de Vexin-sur-Epte (27) :

Les autorités de l’Eglise ont-elles eu leur mot à dire face à ces initiatives ?

Un lecteur sonne l’alerte :

@manemos.gillesdecaevel Alerte! une visite guidée avant la #profanation de la mairie #alerte #eglise #vexin #catholique @🇻🇦Marie-Tess 🕊️ @Aristote Vérité Siveras @Père Damien ✞ @frerePaulAdrien@Anima Christi 🇻🇦 @Église catholique dans le 92 ♬ son original – Gilles de Caevel ⚜️🇻🇦

@manemos.gillesdecaevel La mairie de Vexin-sur-Epte profanera son église sur l’autel de la culture. Republiez cette vidéo ! 
@marietesschi @animachristi0 @matteo_di_Vernon
#catholic #profanation #destruction #alerte ♬ son original – Gilles de Caevel ⚜️🇻🇦

Eglise fermée face aux dégradations

C’est un symptôme de la décadence française : les villages sont désormais contraints de fermer leurs églises pour éviter les vols et les dégradations.

Ainsi, l’église Saint-Martin-et-Saint-Cloud de Badefols-d’Ans, en Corrèze, ouverte tous les jours au public depuis le week-end de l’Ascension, est désormais fermée sur décision de la mairie. Le tapis du chœur a été volé. Une des portes de la sacristie a été forcée et un graffiti a été retrouvé à côté de l’autre entrée. Parmi les dégradations, le tronc a été ouvert et l’argent a disparu, des cierges et des allumettes ont été retrouvés sous les chaises et le mobilier a été déplacé.

Émirats arabes unis : une présence chrétienne historique

Sur le site archéologique de l’île de Sir Bani Yas, au large d’Abu Dhabi, une croix richement ornée a été découverte. Daté du VIIe siècle, ce témoignage précieux atteste de la présence chrétienne dans le Golfe.

Encadrée et figurant une niche, cette œuvre de 27 cm de long, 17 cm de large et 2 cm d’épaisseur dévoile une fine iconographie : à sa base, des feuillages décoratifs encadrent une pyramide à degrés qui figure le Golgotha, d’où s’élève la croix orientale.

En 1992, un monastère chrétien des premiers siècles a été mis au jour, sur l’île de Sir Bani Yas, à 170 kilomètres au sud-ouest d’Abu Dhabi, par l’équipe archéologique Abu Dhabi Island Archeological Survey. C’est sur ce site que la croix a été découverte. Cette communauté monastique était florissante. La croix témoigne d’une présence chrétienne ancrée dans le paysage avant et pendant l’arrivée de l’islam. Alors que celui-ci venait d’apparaître dans cette zone géographique, l’Église d’Orient s’étendait jusqu’en Chine.

Un documentaire dédié à toutes les paroisses qui ont vu leurs communautés brisées par la mise en œuvre de Traditionis custodes

Dans le documentaire Bread Not Stones récemment publié aux Etats-Unis, les catholiques du diocèse de Charlotte se sont confiés sur l’impact de la messe latine traditionnelle (TLM) sur leur vie et sur leur chagrin face à la suppression de la TLM dans leurs églises paroissiales.

Lundi matin, le magazine Regina a dévoilé « le premier film documentant l’impact de Traditionis Custodes sur une communauté de foi », avec des interviews dans lesquelles des laïcs catholiques ainsi que des prêtres ont parlé de leur amour pour la messe tridentine et de la façon dont elle a changé leur vie.

Le père Timothy Reid, curé de l’église catholique Sainte-Anne à Charlotte, a raconté comment il a commencé à célébrer la messe latine dans le diocèse en 2008 après que le pape Benoît XVI a publié Summorum Pontificum.

Un jeune catholique, Cyrus River Moore, explique dans le film que la messe latine a été déterminante dans sa conversion au catholicisme. « Dès que j’ai franchi ces portes, la grâce qui émanait de cette messe latine m’a submergé », dit-il à propos de sa première messe en latin. Six mois plus tard, il était baptisé et confirmé. Fait remarquable, il confie que l’expérience de grâce qu’il a ressentie lors de cette première messe latine a été encore plus grande que lors de son baptême. « Ça m’a vraiment bouleversé. C’était une expérience incroyable », a déclaré Moore. « J’étais tellement heureux d’être là, même en tant que non-catholique. »

La messe en latin fut décisive pour la conversion d’un autre laïc catholique, le Dr Scott Aumueller. Il raconta avoir assisté à « quelques » messes Novus Ordo avant sa conversion, mais sans succès. « Je ne me serais pas converti s’il n’y avait eu que ça. Je ne l’aurais jamais fait », déclara Aumueller.

Phil Gephart, mari et père de famille, a confié avoir été attiré par le catholicisme et la messe traditionnelle latine alors qu’il cherchait la confession chrétienne qui lui convenait. Un prêtre lui a confirmé qu’il « éprouvait des problèmes démoniaques » dans sa vie spirituelle et que « les prières latines sont en réalité plus efficaces pour combattre les démons ». Pour Aumueller, la messe en latin a non seulement conduit à sa conversion, mais a aussi sauvé son mariage, selon lui et sa femme. Il a déclaré qu’ils « allaient au tribunal du divorce » avant de découvrir la messe en latin.

Les participants à la messe latine du diocèse de Charlotte ont loué l’ Usus Antiquior pour de nombreuses raisons, allant de son héritage profond à sa beauté, en passant par la paix qu’il procure et son côté « masculin » qui attire les jeunes hommes. Une mère a souligné que la TLM peut avoir un « effet très profond » sur les enfants, sur leur compréhension de Dieu, leur relation avec le Christ et leur compréhension du caractère sacré de la messe elle-même.

Clare Gephart a souligné le dynamisme exceptionnel de la communauté paroissiale TLM de sa famille.

« Chaque dimanche, les places sont pleines à craquer. Chaque événement auquel nous participons est bondé et plein de vie, et je ne vois pas cela dans d’autres paroisses comme dans la nôtre. Elle déborde d’amour, de vie, de familles, d’enfants et de personnes âgées, et chaque personne est la bienvenue et prise en charge ».

S’exprimant sur la suppression prochaine des messes latines dans les quatre paroisses du diocèse où elles sont actuellement célébrées, les participants de la TLM se sont tous fait l’écho : ils ont le cœur brisé.

« J’ai pleuré quand nous avons appris la nouvelle », a partagé Clare Gephart.

Une mère a comparé la suppression du TLM à un « divorce forcé ».

« Si la messe latine devait disparaître à Sainte-Anne, ce serait une source de profonde division. Ce serait la pire chose que l’on puisse faire : éloigner une partie de la famille paroissiale. Ce serait comme provoquer un divorce. … Cette liturgie a inspiré tant de personnes, moi y compris, et sans la messe latine, je ne serais pas qui je suis aujourd’hui », a déclaré Felicity Nanashima.

« Ma première pensée a été… quel bon père donne des pierres à ses enfants quand ils demandent du pain ? Ou quel bon père leur donne un serpent quand ils demandent du poisson ? » a demandé une femme anonyme.

La directrice générale de REGINA, Natalie Sonnen, a déclaré à LifeSiteNews dans un commentaire que le film « est l’un des tout premiers à documenter l’impact de Traditionis Custodes sur une communauté religieuse ». Le documentaire est « dédié à toutes les paroisses du monde entier qui ont vu leurs communautés bien-aimées brisées par la mise en œuvre de cette législation qui a soit mal compris, soit déformé la véritable nature de l’amour des fidèles pour le Vetus Ordo », a déclaré Sonnen.

Elle a ajouté qu’elle prie pour nos évêques et nos dirigeants de l’Église, comme le film l’exhorte à la fin :

« Priez pour nos évêques, nos prêtres et les communautés qui ont connu la douleur d’être divisés et dispersés par les bergers mêmes qui veillent sur eux. »

De la liberté d’expression à l’auto-censure

Depuis le début de l’été, une campagne pour la publication d’un livret dénonçant les attaques permanentes contre toutes formes de liberté d’expression est activement soutenue par le « Salon Beige ». Dans ce document intitulé « Paroles interdites, les habits neufs de la censure », Guillaume de Thieulloy révèle avec une grande clarté et un bon sens salutaire tous les stratagèmes utilisés par les pouvoirs en place pour limiter nos moyens d’exprimer des opinions politiques et même religieuses.

Pour l’auteur, la liberté d’expression est de nos jours garantie dans la mesure où l’on se contente de répéter la propagande gouvernementale, sinon gare :

« Nous vivons dans une démocratie dont les institutions prétendent protéger la liberté d’expression, mais qui, dans les faits, la jugulent avec plus d’efficacité que bien des régimes autoritaires. Le tout dans l’indifférence générale, parce que la censure, ici, ne prend pas la forme grossière du bâillon, mais celle plus subtile du « délit d’opinion », de la mise en accusation morale, du procès médiatique, du bannissement social. Camille Desmoulins l’avait déjà dit voici plus de deux cents ans : Ce sont les tyrans malhabiles qui usent des baïonnettes, les habiles usent de la loi. »

Malheur à ceux qui s’écartent du discours officiel. Toutes sortes d’outils permettent de les ramener dans le droit chemin :

“Le tout se fait bien sûr sous l’œil complice des grandes plateformes, converties à la religion du politiquement correct. Leurs algorithmes invisibles traquent les propos dissidents comme des virus. Une blague mal interprétée, une citation hors contexte une critique de l’idéologie du moment, et vous voilà taxé de haineux, de complotiste, de « phobe » en tout genre.”

Mais pire que tout, ce que l’auteur dénonce dans ce livret, c’est l’auto-censure que s’appliquent la plupart des gens pour échapper au tribunal médiatique de ces nouveaux inquisiteurs :

« Il ne s’agit plus de débattre, de confronter les idées, mais d’adhérer sans réserve à une vision du monde imposée par une élite autoproclamée. Cette « élite », composée de journalistes, d’universitaires, de responsables politiques et de militants associatifs, s’arroge le droit de définir ce qui est acceptable ou non dans le discours public. Elle établit des listes de mots interdits, de sujets tabou, de pensées hérétiques. Quiconque ose transgresser ces interdits s’expose à la réprobation, à l’ostracisme, à la mise au ban de la société. Face à cette pression constante, l’autocensure devient une stratégie de survie. Les individus apprennent à taire leurs convictions, à dissimuler leurs opinions, à se conformer aux normes imposées. »

Il devient urgent pour chacun de lire ce texte et de s’en imprégner pour ne pas tomber dans les pièges que nous tendent tous ces représentants d’un pouvoir malveillant. Le mal en question est insidieux et fait déjà des ravages à notre insu comme j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte !

Au début du mois d’août, j’ai publié sur le site du « Salon Beige » un article intitulé : « Envers et contre tous », dans lequel j’abordais la situation actuelle dans la bande de Gaza. Sans chercher à prendre parti pour l’un des deux belligérants, je m’étais juste contenté de souligner l’habitude contestable de Benjamin Nétanyahu de se référer à des textes du prophète Isaïe pour justifier les bombardements sur les populations de Gaza. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un peu plus tard le commentaire suivant en dessous de mon texte :

« 14 août 2025, 12 h 49 min
La haine d’Israël a de beaux jours devant elle ! Le Salon Beige est trop bon d’ouvrir ses pages à de telles publications 😥 »

En contradiction totale avec le contenu du livret présenté par le « Salon Beige » depuis le début de l’été, un lecteur de ce même « Salon Beige » était prêt à censurer un article sous prétexte qu’il n’allait pas dans son sens. Qu’on ne soit pas d’accord avec quelqu’un, je le comprends parfaitement mais de là à vouloir le censurer !

Malheureusement, je n’étais pas au bout de mes surprises. Un autre lecteur s’en prenait directement au responsable du « Salon Beige » dans un commentaire consternant :

« 14 août 2025, 22 h 58 min
Sans rouler pour Nétanyahu, j’avoue quelle a été ma sidération totale de voir le nom de Guillaume de Thieulloy dans la tribune critiquant les opérations militaires à Gaza SANS UN MOT sur les otages et sans appel à leur libération. Que le Hamas libère les otages et qu’il dégage pour que cette tragédie cesse. »

En pleine campagne pour la publication d’un livret sur la liberté d’expression comment un lecteur du « Salon Beige » pouvait émettre un tel reproche à l’auteur de ce livret ? Guillaume de Thieulloy pouvait très bien signer une tribune dénonçant les abominations en cours à Gaza sans pour autant vouloir expliquer tous les tenants et les aboutissants de cette guerre. Ne pas aborder le problème des otages ne signifie pas que l’on s’en désintéresse, et reprocher ainsi à quelqu’un de ne pas avoir abordé ce sujet relève d’un procès d’intention !

Non décidément, il est temps que chacun lise attentivement ce livret sur la liberté d’expression avant que plus personne n’ose exposer un autre avis que la propagande officielle, et que nous tombions nous aussi dans le piège de l’auto-censure !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Profanation de l’église Saint-André de Sauveterre-de-Béarn

Communiqué de Mgr Marc Aillet concernant la profanation à Sauveterre-de-Béarn le 27 Août :

Après avoir déploré, lundi 25 août, le vol d’un calice, d’une patène et d’une croix dans l’église d’Oraàs qui dépend de la paroisse de Sauveterre de Béarn, les prêtres de cette même paroisse ont découvert avec consternation que le tabernacle de l’église Saint-André de Sauveterre-de-Béarn avait été fracturé dans la nuit du 25 au 26 août, le ciboire (dont les hosties avaient été répandues à l’intérieur du tabernacle) dérobé, et la lunule malheureusement emportée avec l’hostie qui y était placée.

L’hostie consacrée étant le Corps du Christ, il s’agit là d’une profanation qui nous afflige profondément.
Il va sans dire qu’une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie, qui compte tenu du nombre croissant de vols avec effractions dans les lieux de culte, invite les curés de paroisses et leurs équipes à la plus grande vigilance.

Le mobile de ce vol étant apparemment de nature pécuniaire, nous ne désespérons pas d’être entendus par ses auteurs, auxquels nous nous adressons pour les implorer de bien vouloir restituer à la paroisse cette hostie consacrée dont ils se sont emparés sans avoir conscience de ce qu’ils faisaient.

Quoi qu’il en soit, l’église Saint-André est actuellement fermée en attendant qu’une messe de réparation y soit célébrée. Celle-ci aura lieu samedi 30 août à 11h (et sera suivie d’un repas partagé qui rassemblera la communauté paroissiale bien éprouvée).

+Marc Aillet
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Disney LGBTQXYZ choque même les rappeurs

Dans un entretien au podcast américain “It’s Giving”, le rappeur américain Snoop Dogg, 53 ans, explique qu’il a “peur” d’emmener ses enfants au cinéma après avoir assisté à une séance de Buzz l’éclair, le film d’animation Disney-Pixar sorti en 2022, en compagnie de l’un de ses petits-fils. Une séquence consacrée au personnage d’Alisha Hawthorne, une ranger de l’espace qu’on découvre enceinte avant de la retrouver quelques années plus tard avec sa compagne et le petit garçon qu’elles élèvent ensemble, a choqué les spectateurs :

“On avait l’impression qu’elle avait eu un bébé avec une autre femme”. “Si bien qu’en plein milieu du film, mon petit-fils s’est tourné vers moi et m’a dit ‘Papa Snoop ? Comment a-t-elle fait pour avoir un bébé avec une femme puisque c’est une femme ?’. Là, je me suis dit que je n’étais pas venu pour cette m…. Je suis juste venu pour regarder un film (…) Ça m’a traumatisé et maintenant, j’ai peur d’aller au cinéma (…) On parle quand même d’enfants. On est obligé de leur montrer ça à leur âge ? Ils vont poser des questions. Et moi, je n’ai pas de réponse.”

Excellence Ruralités : Le Cours Vauban persécuté par des gauchistes

La Préfecture de Saône-et-Loire a mis en demeure l’association Excellence Ruralités, qui gère le Cours Vauban, nouveau collège privé d’Étang-sur-Arroux, dans le Morvan. Les travaux de construction sont donc suspendus.

Le 4 août, la préfecture du département a publié un arrêté donnant raison à l’association  “Morvan Mobilisation Solidaire”, “Collectif citoyen contre l’Extrême Droite en Autunois Morvan”. Le préfet a mis en demeure Excellence Ruralités et suspendu tous les travaux sur le site, pour non-respect de la loi sur l’eau.

Excellence Ruralités a déposé un dossier de réclamation au titre de cette loi. L’instruction est en cours. Les travaux ne peuvent pas redémarrer avant l’achèvement de la procédure.

Excellence Ruralités affirme que la rentrée des classes aura bien lieu en septembre.

“La rentrée n’est pas remise en cause. Nous dialoguons de manière constructive avec les services de la DDT depuis plusieurs semaines, et nous sommes confiants quant à la possibilité de finaliser les travaux avant la fin du mois, de manière à accueillir les élèves dans de bonnes conditions début septembre.”

A la rentrée 2025, le Cours Vauban comportera une classe de 6ème et une classe de 5ème. La classe de 4ème ouvrira ses portes en septembre 2026, la classe de 3ème en 2027.

Au fond, ce qui gêne les gauchistes de “Morvan Mobilisation Solidaire”, c’est que les ressources du Cours Vauban proviennent de dons, parmi lesquels Le Fonds du Bien Commun, derrière lequel ils voient Pierre-Édouard Stérin. Marie de Séroux, directrice du Cours Vauban, assure que le Cours Vauban restera apolitique :

Meurtre en direct de Jean Pormanove : conséquence logique de la télé-réalité

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

L’ensauvagement de notre société doit évidemment beaucoup à l’importation de cultures très éloignées des mœurs françaises. Mais il est, en réalité, beaucoup plus général (hélas !) – et il est urgent que nous en prenions collectivement la mesure.

Je n’en prendrai qu’un exemple, tiré de la sordide actualité récente.

Dans la nuit du 17 au 18 août, Raphaël Graven a rendu son dernier soupir en direct, devant des milliers d’internautes.

Plus connue sous le pseudonyme de Jean Pormanove, cette personne était l’un des Français les plus suivis sur différentes plateformes numériques – notamment la plateforme australienne Kick, où il intervenait au moment de sa mort.

Et, si j’ai bien compris, sur cette plateforme Kick, il était régulièrement l’objet d’humiliations et de sévices de la part de ses partenaires – moyennant rémunération des spectateurs.

Étant par ailleurs d’une santé fragile, « Jean Pormanove » n’aurait pas supporté un long « live » (plus de 300 heures en direct) et son cœur a lâché.

Je ne connaissais ni Kick, ni Jean Pormanove, et ce que j’ai lu depuis quelques jours sur ce fait divers répugnant ne m’a pas vraiment décidé à m’abonner à ce genre de « services ». Cependant, des milliers de personnes sont prêtes à regarder des heures durant une personne se faisant humilier par d’autres – et même à payer pour cela. C’est le comble de l’abjection.

Naturellement, personne n’est vraiment responsable : les plateformes peuvent dire qu’elles ne font que mettre en relation des voyeurs sadiques et des influenceurs masochistes ; et les spectateurs ne font que regarder.

La réalité, c’est que notre système médiatique, entièrement asservi à la publicité, et donc à l’audimat, pousse à des spectacles de plus en plus « trash ».

Je me souviens qu’il y a plus de vingt an, j’avais écrit un article contre la télé-réalité qui commençait à voir le jour. Nous avons simplement approfondi la logique.

D’ailleurs, pourquoi s’arrêter en « si bon chemin » ? Il paraît que des détraqués paient sur le darkweb des vidéos dans lesquelles des personnes sont réellement torturées. À quand ces récréatifs spectacles à une heure de grande écoute ?

Avec un assistanat généralisé et ces jeux du cirque numérisés, nous sommes ainsi retombés aux glorieux temps de la décadence de Rome : nous offrant « du pain et des jeux », les gouvernants sont assurés que la plèbe ne les renversera pas.

Pour ceux que ces dérives révoltent, il n’existe qu’une réponse : tourner résolument le dos au relativisme ambiant, où le bien et le mal sont des réalités changeantes, dépendant notamment des recettes que l’on peut en escompter. Non, la dignité humaine ne se monnaye pas et non, ce pays dans lequel on peut, en toute quiétude, se vautrer dans une telle perversion, n’est pas ma France !

Il y aurait encore des “cathos de gauche”

La Croix consacre un article au Festival des Poussières, association du collectif Anastasis qui rassemble des chrétiens de gauche de différentes confessions (catholiques, protestants). On apprend dans l’article qu’il s’agit d’ :

Un christianisme de gauche qui se régénère par la rencontre entre les marges de l’Église et des pratiquants assoiffés de cohérence.

Ne riez pas svp.

Concernant la cohérence, on se demande quelle définition est donnée à ce terme, puisque c’est visiblement le règne du relativisme dans les ateliers :

Chrétiennes militantes « dans un parti qui défend le droit à l’avortement », femmes qui s’interrogent sur « la banalisation de l’IVG », mères catholiques confrontées à l’avortement. Et dans tout ça, la foi et le rapport à l’Église. […] L’atelier « regards sur l’IVG : chrétiennes et féministes, l’introuvable positionnement ? » au Festival des Poussières illustre bien la vocation du festival […]. D’un côté, un hôpital de campagne pour des chrétiens – du révolutionnaire au réformiste – vivant des tensions avec l’institution ecclésiale. De l’autre, un laboratoire pour des catholiques « génération pape François » souvent plus ancrés dans l’institution, sensibles aux questions écologiques et de justice sociale et en quête d’approfondissement de la portée politique de l’Évangile.

[…] le festival propose de nombreux temps spirituels, des plus classiques – la liturgie des heures – aux plus originaux – une prière « queer », au jargon inclusif où flottent des drapeaux LGBT accrochés au christ de Taizé.

Pendant la messe du dimanche célébrée en plein air par le prêtre jésuite Marcel Rémon, l’homélie est prêchée par une laïque de la communauté de vie de La Viale en Lozère. Cette place nouvelle accordée au rite et à la prière s’expliquerait notamment, selon la sociologue Tiphaine Langlois, par « un besoin d’affirmation » dû à une « double condition minoritaire » de ces chrétiens « minoritaires dans la société comme catholiques, et minoritaires comme catholiques à gauche ».

De fait, le festival fonctionne comme un « hôpital de campagne », selon l’expression du pape François, accueillant ceux qui ont été blessés dans leur rapport à l’Église catholique. Des personnes LGBT ne trouvant pas leur place dans les paroisses, des femmes critiques de la place qui leur est accordée dans l’institution. Mais aussi, pour beaucoup, des chrétiens inquiets de la montée du vote à l’extrême droite des catholiques, comme des militants de gauche chrétiens isolés dans leurs espaces politiques… […]

Finalement qu’est-ce qui réunit ce mélange disparate ? C’est écrit sans détour :

Une certitude unit toutefois la plupart des participants : la lutte contre « l’extrême-droitisation du catholicisme » constitue un enjeu majeur. […]

Le programme du festival dénonce “La récupération identitaire des Chrétiens d’Orient” ou encore l'”écofascisme”, tandis qu’une intervention propose de “Construire la lutte chrétienne contre l’extrême droite”. Tout un programme… Des débats qui ne vont pas sans susciter quelques tensions. Certains festivaliers doutent de la pertinence d’une « théologie lesbienne » pour dépasser les discriminations. Ils en sont là.

Communion et excommunication dans l’Eglise

De Jean-Pierre Maugendre :

Comme un canard sans tête l’Eglise dite synodale poursuit sa course folle vers…l’abîme. Dernier exemple en date : l’hommage public, solennel et religieux rendu par les autorités ecclésiastiques, en l’occurrence Mgr Philippe Christory, évêque de Chartres, à Olivier Marleix, ancien député d’Eure et Loire et ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale. Le catholique du bout du banc n’aura pas manqué d’être étonné par cet hommage public des autorités catholiques, en l’église paroissiale d’Anet, alors qu’Olivier Marleix avait publiquement exprimé son opposition à deux points majeurs de l’enseignement moral de l’Eglise : la condamnation du suicide ainsi que celle de l’avortement.

En effet Olivier Marleix avait voté le 4 mars 2024 en faveur de l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution et son décès le 7 juillet dernier est la conséquence d’un suicide par pendaison. Chacun a loué « les vraies convictions du défunt ». Le drame est que ces convictions ne semblaient pas en adéquation avec ce que l’Eglise attend de ses fidèles. Le scandale n’est pas nouveau. Nous avions déjà observé le même type de comportements pour les enterrements de Jacques Chirac, promoteur de la loi dépénalisant l’avortement, et Gérard Collomb, ancien maire de Lyon et ministre de l’Intérieur, maçon notoire du Grand Orient de France. On pourrait également évoquer les funérailles religieuses de telle ou telle vedette de la société du spectacle en présence de ses épouses successives sans que le célébrant ne juge jamais utile de rappeler les grandes vérités sur la mort, le jugement, les fins dernières. Tout cela témoigne d’une affligeante, mais pas très nouvelle, soumission du clergé aux pouvoirs en place qui fait fi, pour bénéficier d’une cérémonie religieuse catholique dans une église des critères traditionnels de la communion avec l’Eglise soit : les sacrements, la foi, le gouvernement de l’Eglise.

Une des caractéristiques ecclésiales majeures de notre temps est que les critères mondains ou celui de la soumission à la hiérarchie ont pris le pas sur les deux autres. Ainsi, qui niera que de nombreux prêtres sont réputés en communion avec l’Eglise alors qu’ils ne croient ni au caractère sacrificiel de la messe ni à la présence substantielle du Christ sous les apparences du pain et du vin ? La participation à des messes concélébrées avec l’évêque vaut affirmation d’adhésion à la foi catholique pleine et entière. De la même manière Marine Rosset, présidente démissionnaire des Scouts et Guides de France, est toujours réputée en communion avec l’Eglise nonobstant son soutien à l’avortement, son lesbianisme et le fait qu’elle soit la mère d’un petit garçon élevé avec sa compagne. On attend toujours la réaction de Mgr Loïc Lagadec, évêque auxiliaire de Lyon et accompagnateur des mouvements scouts à la Conférence des Evêques de France.

Dans l’encyclique Mystici corporis (29 juin 1943) de Pie XII l’enseignement de l’Eglise était très clair :

« Seuls sont à proprement parler des membres de l’Eglise ceux qui ont reçu le baptême de régénération et professent la vraie foi. Qui d’autre part ne se sont pas, pour leur malheur, séparés de l’ensemble du corps ou n’en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l’autorité légitime ».

 Il n’est pas question de communion partielle ou pleine mais d’adhésion ou non, ce qui ne contredit pas l’enseignement classique selon lequel il peut exister une adhésion invisible à l’Eglise. Ceux-là ne sont pas en communion imparfaite avec l’Eglise, ils sont bien en communion avec l’Eglise quoiqu’invisiblement. Ce texte de Pie XII ne faisait que reprendre l’enseignement traditionnel de l’Eglise clairement exprimé dans le Catéchisme de saint Pie X :

Peut-on se sauver en dehors de l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine ?

Non, hors de l’Eglise Catholique, Apostolique, Romaine, nul ne peut se sauver comme nul ne peut se sauver du déluge hors de l’Arche de Noé qui était la figure de cette Eglise.

Mais celui qui, sans qu’il y ait de sa faute, se trouverait hors de l’Eglise pourrait-il être sauvé ?

Celui qui, se trouvant hors de l’Eglise sans qu’il y ait de sa faute ou de bonne foi aurait reçu le baptême ou en aurait le désir plus ou moins implicite ; qui chercherait en outre sincèrement la vérité et accomplirait de son mieux la volonté de Dieu, bien que séparé du corps de l’Eglise, serait uni à son âme et par suite dans la voie du salut.

Qui sont ceux qui se trouvent hors de la véritable Eglise ?

Ceux qui se trouvent hors de la véritable Eglise sont les infidèles, les juifs, les hérétiques, les apostats, les schismatiques et les excommuniés.

S’il ne s’agit pas là à proprement parler d’un acte magistériel, il s’agit néanmoins d’une formalisation précise de ce qui « toujours, partout et par tout le monde a été cru dans l’Eglise » (Commonitorium de Lérins).

Le décret conciliaire sur l’œcuménisme Unitatis redintegratio (21/11/1964) introduit une notion nouvelle : la gradualité dans la communion avec l’Eglise :

« des communautés considérables furent séparées de la pleine communion de l’Eglise catholique…ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Eglise catholique » (UR §3).

Promulguée le même jour, la constitution dogmatique Lumen Gentium rendait la même tonalité :

« Ceux-là sont pleinement incorporés à cette société qu’est l’Eglise ceux qui ayant l’Esprit du Christ, acceptent intégralement sa structure et tous les moyens de salut qui ont été institués en elle, et, en son organisme visible sont unis avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les évêques unis par les liens de la profession de foi, des sacrements, du gouvernement ecclésiastique et de la communion » (LG § 14).

On se perd en conjectures sur le degré de communion de chacun : 90% pour les orthodoxes ? 80 % pour les anglicans ? 70 % pour les luthériens ? 60 % pour les calvinistes ? C’est comme pour la matière grasse dans les produits laitiers…

Il n’est pas nécessaire d’être théologien pour observer la nouveauté de cette notion de « pleine communion » en la rapprochant du Catéchisme de saint Pie X ou de l’enseignement de Pie XII dans Mystici corporis : l’Eglise est un corps mystique et physique parfaitement identifié, dont le Christ est la tête, le Saint-Esprit l’âme, hors duquel

« nul ne peut être sûr de son salut éternel car, même si par un certain désir et souhait inconscient ils se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur, ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes dont on ne peut jouir que dans l’Eglise catholique. Qu’ils entrent donc dans l’unité catholique, et que, réunis avec Nous dans le seul organisme du Corps de Jésus-Christ, ils accourent tous vers le Chef unique en une très glorieuse société d’amour » (MC).

Les nouveautés théologiques conciliaires seront formalisées dans le code de droit canon de 1983 :

« Sont pleinement dans la communion de l’Eglise catholique sur cette terre les baptisés qui sont unis au Christ dans l’ensemble visible de cette Eglise, par les liens de la profession de foi, des sacrements et du gouvernement ecclésiastique »

et développées dans la Lettre aux évêques de l’Eglise catholique sur certains aspects de l’Eglise comprise comme communion (Congrégation pour la doctrine de la foi, 28/05/1992). Notons incidemment la cohérence qui existe à bannir l’utilisation des catéchismes ante conciliaires dans les structures ecclésiales qui se veulent fidèles au Concile Vatican II et à ses nouveautésEn réalité la communion, comme l’état de grâce, est ou n’est pas. Ce qui n’empêche pas que quand la communion est présente elle peut grandir, à l’instar de la foi.

Le critère contemporain de pleine communion semble souvent, en définitive, aujourd’hui être devenu l’obéissance inconditionnelle et illimitée à l’autorité épiscopale. Des théologiens aux enseignements douteux, ou franchement hétérodoxes, sont maintenus dans la communion de l’Eglise car parfois sanctionnés mais jamais formellement excommuniés (Teilhard de Chardin -1881-1955 ; Karl Rahner – 1904-1984 ; Hans Kung -1928-2021 ; Leonard Boff – né en 1938 ; Eugen Drewermann – né en 1940). Les prêtres et les fidèles attachés à la liturgie romaine traditionnelle ne semblent pas bénéficier d’une bienveillance identique comme en témoignent les déboires, sans qu’aucune question de foi ne soit jamais invoquée, de la Fraternité Saint Pie X et des Franciscains de l’Immaculée ou les difficultés de la Fraternité Saint Pierre. Le code de droit canon semble avoir été modifié : Suprema lex, salus animarum est devenu : Suprema lex, obedientia episcopis (“La loi suprême est le salut des âmes” est devenu : “la loi suprême est l’obéissance aux évêques”). Le concile Vatican II a insisté sur le rôle, le pouvoir et la responsabilité des évêques (Lumen Gentium chap. III La constitution hiérarchique de l’Eglise et spécialement l’épiscopat). Pour nous éclairer, le docteur Philippe de Labriolle a heureusement extrait de sous le boisseau (Paix Liturgique No 1234 du 10 juillet 2025) une très éclairante conférence prononcée à Lourdes le 24 mars 2012 par Mgr de Moulins-Beaufort alors évêque auxiliaire de Paris. Nous y lisons que « le concile a défini la sacramentalité de l’épiscopat : il n’est pas qu’un degré d’organisation de l’Eglise, il la définit dans son être même ». Ubi episcopus, ibi ecclesia (“Là où est l’évêque, là est l’Eglise”). Et plus loin : « Chaque évêque en son diocèse n’est pas le délégué du pape, mais l’envoyé du Christ-Jésus lui-même (…) et c’est pour cela précisément qu’aucune initiative comme aucune autorité ne peuvent être fécondes totalement si elles ne conduisent pas vers une union des cœurs plus forte et plus confiante ; les fidèles laïcs (…) doivent accepter que leurs comportements correspondent à la figure de ceux à qui il appartient de les déterminer veulent pour l’Eglise à ce moment-là ». S’il est certain que les évêques ne sont pas les préfets du pape il est non moins certain que cette déclaration introduit une révolution copernicienne dans l’Eglise. L’unité autour de l’évêque devient l’alpha et l’omega de la nouvelle religion. Contre elle, il n’existe ni recours, ni échappatoire. Le concept de communion ne sert plus à décrire l’unité des baptisés dans la foi catholique reçue des apôtres mais l’adoption, sans barguigner, de l’idéologie épiscopale « unifiée », garantie par Dieu aujourd’hui, pour maintenant. La communion dans le temps avec la foi de l’Eglise devient ainsi facultative. Nul n’est plus tenu par le passé. Ne demeure que la soumission présente à l’autorité épiscopale actuelle dont la reconnaissance du caractère sacramentel ne pouvait, logiquement, que faciliter les dérives autocratiques. Hier, « gardien de la foi » qu’il avait reçu de l’Eglise et qu’il avait pour mission de transmettre, l’évêque est, aujourd’hui, devenu « garant de l’unité » autour des missions que lui a directement confiées le Christ pour servir l’Eglise de « ce moment-là », qui, par nature, n’est ni celle d’hier ni celle de demain. Ce qui est particulièrement sensible à propos des évêques peut valoir, bien sûr, pour le pape comme on l’a vu souvent. Comme l’enseigne benoîtement sur You tube le frère Paul-Adrien (o.p.) : « Si vous reconnaissez tout Vatican II et si vous obéissez au pape vous êtes catholique. Sinon vous n’êtes pas catholique ».  N’est-ce pas un peu réducteur ?

Fondamentalement, le docteur de Labriolle note opportunément que la définition conciliaire de l’Eglise comme sacrement (cf Lumen Gentium § 1 « L’Eglise est en quelque sorte le sacrement », Sacrosanctum Concilium § 5 « admirable sacrement de l’Eglise tout entière » …), prise en son sens strict, fait de l’Eglise, en tant que telle, un signe sensible et efficace de la grâce. L’Eglise produit alors son effet : le salut du genre humain sans qu’il soit nécessaire de s’y incorporer. Etant « le signe et l’instrument de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain » (LG §1) l’Eglise considère alors que l’autorité des évêques constitue le signe efficace de l’unité du genre humain au détriment des véritables sacrements, singulièrement du baptême. Le salut devient universel et il est produit par l’Eglise parce qu’elle est unie (en pleine communion) et que, peuple de prêtres (comme croient l’être les Juifs), elle sauve le monde malgré lui. De ce fait il devient nécessaire que ses membres soient unis, qu’ils soient en communion parfaite pour procurer aux autres la communion imparfaite qui mènera tout le monde au ciel. Donc, la désobéissance de quelques-uns (les traditionalistes) est plus grave que l’apostasie ou l’hérésie des autres.

Contre ces nouveautés de tous ordres se pose, plus que jamais, au service d’une authentique communion dans le temps et dans l’espace, avec l’Eglise du Christ la question cruciale d’une conception vraie de l’obéissance dans l’Eglise.

Jean-Pierre Maugendre

Christophe Colomb à la Cité de l’Histoire

À partir du 13 septembre, la Cité de l’Histoire inaugure une nouvelle expérience immersive inédite consacrée à l’une des figures les plus emblématiques des grandes découvertes : Christophe Colomb.

Pensé comme un voyage spectaculaire, ce nouvel épisode marque le lancement d’une programmation repensée, plus immersive, plus pédagogique et toujours aussi ambitieuse. Dans l’Ellipse 360°, les visiteurs découvriront une projection monumentale retraçant le parcours de l’explorateur génois, de ses rêves d’Indes aux rivages du Nouveau Monde. Un pré-show avec comédiens viendra plonger petits et grands dans l’ambiance du XVe siècle, au cœur des débats géographiques, politiques et scientifiques de l’époque.

Cette nouvelle production s’accompagne d’une exposition pédagogique sur l’âge des explorations, le contexte et les grandes figures qui le marquent.

Cette saison, la Cité de l’Histoire propose aussi une réflexion innovante : qu’est-ce qui façonne notre récit historique ? À travers trois temps forts immersifs, les visiteurs sont invités à découvrir une exposition à deux niveaux de lecture. Apprenez en plus sur trois temps de notre histoire puis croisez les points de vue, questionnez les causes, les acteurs et les conséquences des grands événements :

  • La chute de la République et la naissance de l’Empire romain : César était-il un génie politique ou le fossoyeur de la démocratie ?
  • Le Débarquement de Normandie et la Libération : Une victoire américaine ? européenne ? individuelle ? collective ?
  • La découverte des Amériques : Un exploit personnel ou le fruit d’une époque propice aux bouleversements géopolitiques ?

Chacune de ces thématiques sera explorée à travers une Ellipse immersive à 360°, enrichie d’un espace d’exposition dédié mêlant maquettes, dispositifs tactiles, structures rétroéclairées et scénographie immersive.

À partir de septembre, la Cité de l’Histoire ouvre ses portes au grand public uniquement les weekends. En semaine, l’accès est réservé aux groupes scolaires ou privés, sur réservation uniquement auprès de : [email protected]

À NOTER
Fermeture du Couloir du Temps.
Photocall inédit en bas des escalators : objets iconiques, décors des expositions passées et visuel géant pour immortaliser votre visite.
Durée estimée de la visite : 3h30.

INFORMATIONS PRATIQUES

Horaires : Samedi et dimanche, de 10h à 19h. Dernière entrée à 16h30 (sauf le samedi jusqu’à 17h00).

Tarifs : à partir de 10,99€. Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans.
Adresse : 1, parvis de la Défense, 92800 Puteaux (sous la Grande Arche de La Défense)
Site internet : https://www.cite-histoire.com

A une semaine de la rentrée, nouvel acharnement contre un lycée hors contrat : appel à soutien

Appel du chef d’établissement :

La Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot, située dans l’Ain, vient de recevoir un nouvel arrêté préfectoral de fermeture temporaire. Cette décision s’inscrit dans une série de pressions administratives qui, loin d’être des démarches isolées, traduisent une véritable volonté de mettre en péril notre établissement et, avec lui, l’avenir de nos élèves et de nos enseignants.

Depuis son ouverture il y a un an à peine, notre école a fait l’objet d’une attention administrative sans précédent : deux inspections, quatre mises en demeure et deux arrêtés préfectoraux. Cet acharnement nous frappe de plein fouet, alors même que nous avons toujours manifesté notre bonne volonté et notre souci de travailler dans la clarté et la conformité.

Derrière ce bras de fer administratif, c’est bien plus qu’un établissement qui est visé : c’est le droit des familles à choisir librement l’éducation de leurs enfants. Car nous le savons désormais, ce qui nous arrive aujourd’hui touchera tôt ou tard d’autres écoles hors contrat de la région. Nous sommes en première ligne, mais d’autres suivront si nous ne résistons pas collectivement.

Malgré ces attaques répétées, notre établissement reste debout et vaillant. Mais nous avons besoin de vous. Car, à une semaine de la rentrée, alors que notre équipe éducative se prépare à accueillir nos élèves avec sérieux et enthousiasme, nous devons en parallèle consacrer une énergie considérable à répondre aux attaques incessantes, à défendre notre droit d’exister et à garantir la continuité de notre mission éducative.

👉 Nous lançons un appel à l’entraide et à la médiatisation de cette situation injuste. Il est crucial que le public prenne conscience de cette tentative de mise au pas des écoles libres, qui menace directement une liberté fondamentale : la liberté d’enseignement.

Nous demandons à toutes les familles, à toutes les personnes attachées à la liberté scolaire et au respect du choix éducatif, de se tenir à nos côtés.

💡 Faites un don pour que nous puissions poursuivre notre défense en justice et continuer à faire entendre notre voix.

Chaque contribution nous aide à protéger cette liberté fondamentale qui appartient à tous.

➡️ Aidez-nous à défendre la liberté scolaire !

👉https://www.helloasso.com/associations/maison-d-education-pauline-marie-jaricot/formulaires/1

Clermont-Ferrand : des dealers se servaient d’une église pour cacher leur drogue

Lu sur le JDD :

À quelques centaines de mètres d’un important point de deal de la ville du Puy-de-Dôme, l’église Notre-Dame de Neyrat servait de planque à des trafiquants qui dissimulaient leur drogue dans les rebords de toit.

[…] Pour mettre un terme à cette activité, des grillages ont été entreposés autour de l’édifice. […] Le quartier de Neyrat, au nord de Clermont-Ferrand, est classé comme zone prioritaire. C’est à cet endroit que le 13 août, le corps d’un homme de 28 ans a été retrouvé calciné dans une voiture.

La mystique liturgique de Divo Barsotti

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Nous vivons à une époque où, malheureusement, le sens de l’adoration dans la liturgie s’est perdu. Même les papes récents, tout en soutenant pleinement la réforme liturgique, ont reconnu ce problème immense, qui est certainement aussi le fruit d’une formation liturgique très pauvre des prêtres eux-mêmes. C’est un vrai dommage, car ceux qui en souffrent sont ensuite les fidèles, qui à leur tour sont mal éduqués et déséduqués à apprécier les beautés de la liturgie.
Pour cette raison, il est important de se référer aux maîtres de la spiritualité liturgique, et parmi eux une place tout à fait spéciale revient au serviteur de Dieu Divo Barsotti (1914-2006). Dans de nombreux livres de Divo Barsotti, le thème de la liturgie est présent, mais certains d’entre eux ont été particulièrement influents également pour le chemin tourmenté du Mouvement liturgique au XXe siècle. Je pense à Le mystère chrétien dans l’année liturgique ou Le mystère de l’Église dans la liturgie. Il ne fait aucun doute que ces livres, et d’autres, ont eu une importance profonde dans la formation de nombreuses âmes. Pour ma part, j’ai tenté de donner une perspective particulière à la pensée liturgique de don Divo Barsotti avec mon livre Abisso di luce (Abîme de lumière), récemment réédité dans une version revue et augmentée par les éditions Ares.
La pensée de don Divo Barsotti est magmatique, et il semble parfois difficile d’en extraire les perles. C’est une pensée mystique mais aussi une pensée marquée par la souffrance intérieure. Pourtant, sa lecture assidue nous offre de grandes satisfactions spirituelles qu’il est difficile de faire comprendre si l’on n’y est pas plongé. Dans son journal le plus connu, La fuite immobile, il dit :
« Je ne vois plus que Jésus : toute la vie des hommes est la génération du Christ. Le Christ se révèle à moi comme la Splendeur de la création qui en Lui possède sa vie, sa raison, son être. Nous ne vivons qu’en Lui. Comme si soudain une grande lumière s’ouvrait et remplissait le ciel, ainsi j’ai vu Jésus. Lui seul : chaque acte humain, chaque voix se recueille en Lui : une seule vie, une seule Parole. »
Il est important, lorsque l’on considère la pensée liturgique du père Barsotti, de ne pas oublier cette centralité du Christ dans notre vie et donc aussi dans la liturgie. La liturgie n’est pas le lieu où nous devons affirmer une identité personnelle particulière, mais le lieu où nous nous retrouvons en Lui. Si la liturgie ne parle pas de Lui, elle devient bavardage. Le cardinal Robert Sarah a dit récemment :
« Je suis africain. Je le dis clairement : la liturgie n’est pas le lieu pour promouvoir ma culture. C’est plutôt le lieu où ma culture est baptisée, où ma culture est assumée dans le Divin. »
C’est une pensée très importante que nous ne devrions pas oublier. Notre chemin dans la liturgie est un recentrement continuel en Jésus, et si ce n’est pas cela, il devient un vain bavardage.
Dans un texte qui rassemble certaines de ses méditations sur la Messe (La Messe), Divo Barsotti observe :
« Dans la liturgie orientale, particulièrement la slave, la Messe est vécue comme théophanie : Dieu se révèle à l’homme, Il se rend présent au milieu des hommes. Plus que le sentiment, l’expérience de la Passion, de la Mort du Christ qui continue et se rend présent dans la Messe, je dirais plutôt que c’est le sens d’une assumption des hommes dans le ciel. L’Église est le paradis et l’autel est le trône de Dieu, où Dieu se manifeste, se révèle aux hommes et les rend bienheureux dans la contemplation de cette vision ; les hommes sont comme transportés hors du monde, ils vivent une certaine anticipation de la vie future, de la vision de Dieu. Théophanie. La Messe n’est pas seulement la présence du Mystère de la Passion, elle est aussi l’anticipation de la seconde venue, elle est aussi une réalisation de la vie céleste, elle est aussi une vision de Dieu, une participation des hommes à la vie divine qui, en réalité, selon les textes de la Sainte Écriture, ne s’accomplit que par la vision. Si dans la Messe Dieu se communique réellement aux hommes, Il ne pourrait se communiquer à eux sans cette vision. »
On reste émerveillé quand on médite cette grandiose conception de la Messe telle qu’elle nous est présentée par le père Barsotti. Sommes-nous sûrs qu’aujourd’hui nous avons de la Messe la même idée ? Malheureusement, nous assistons aujourd’hui à un réductionnisme liturgique, pour lequel la Messe est devenue plus ou moins une rencontre conviviale.
Il semble donc vraiment important de garder en mémoire un message aussi essentiel que celui du père Barsotti, un message qui nous rappelle que la liturgie est le centre de notre vie chrétienne, et que nous y sommes en présence d’une Présence, et que sans cette Présence, notre participation à la liturgie devient un bavardage vide. L’enseignement du père Barsotti peut paraître sévère, mais en réalité, il nous rappelle constamment à la véritable réalité qu’est le Christ. Si nous ne parvenons plus à percevoir cette véritable réalité, nous devons alors méditer attentivement le message qui nous vient de penseurs comme Divo Barsotti, qui nous rappelle à nos devoirs de chrétiens dans un contexte religieux et social fortement sécularisé. Ses réflexions provoquent un court-circuit entre notre mentalité sécularisée et les exigences de notre foi, un combat intérieur que nous devons mener si nous voulons connaître les vérités de notre foi et, par conséquent, la vérité sur qui nous sommes et sur quel est notre destin éternel.

Colloque de l’Orient chrétien du 11 octobre 2025 : L’exil des chrétiens d’Orient est-il une fatalité ?

Les Chrétiens d’Orient sont-ils en voie de disparition ?

D’un point de vue purement arithmétique, la réponse est d’une simplicité alarmante : oui, les chrétiens d’Orient sont de moins en moins nombreux sur les terres qui ont vu naître le christianisme. Trois exemples peuvent illustrer cette affirmation. On compte en Irak 150 000 chrétiens, contre 1,2 million, il y a 25 ans. En Syrie, avant la guerre, les chrétiens étaient 1,5 million. Ils ne sont plus qu’entre 400 000 et 700 000… Il n’existe plus de chiffres fiables au Liban, mais chacun s’accorde à reconnaître que le poids des chrétiens y connaît également une inquiétante érosion. La pauvreté, les guerres, les persécutions sont passées par là, avec comme conséquence, notamment, l’exil, l’arrachement à la terre natale pour de nombreuses familles.

L’histoire montre d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que les Chrétiens de ces contrées orientales sont forcés au départ définitif. Ainsi, à partir de 1915, des centaines de milliers d’Arméniens fuient leurs génocidaires turcs et fondent une puissante diaspora partout dans le monde.

Aujourd’hui comme hier, la question de l’avenir des populations chrétiennes en Orient se pose. L’exil est-il une fatalité ? Entre le désir du retour, rarement concrétisé, et l’acceptation résignée d’un éventuel martyre, existe-t-il une autre alternative ?

SOS Chrétiens d’Orient va donc réunir, à l’occasion du colloque de l’Orient chrétien, spécialistes, universitaires, diplomates, religieux mais aussi hommes et femmes de terrain…

Entre rappels historiques, analyses géopolitiques et témoignages, cette journée de réflexions et d’échanges, accessible à tous les publics – amis et donateurs de SOS Chrétiens d’Orient, étudiants, anciens volontaires de l’association, etc. – sera l’occasion d’esquisser une réponse à la question existentielle – au sens propre – des chrétientés orientales.

Programme prévisionnel 

10 h Mot d’introduction par Charles de Meyer, président cofondateur de SOS Chrétiens d’Orient

10h15 Dans l’histoire du Moyen-Orient : les chrétiens comme bouc émissaire

10h 55 L’émigration des chrétiens d’Arménie au lendemain du génocide

11h15 Le départ des chrétiens d’Irak depuis la chute de Saddam Hussein

11h 35 Peut-on imaginer un Orient sans Chrétien

12h30 Pause

14h15 La diplomatie culturelle des chrétiens, force, faiblesse, intérêt

14h45 Revenir – témoignage

15h05 Pause et dédicaces

15h 30 Réagir en cas de crise : rester ou fuir, l’idéal du martyr

16h30 Témoignage d’un évêque oriental

16h50 Mot de fin par Benjamin Blanchard, directeur général et cofondateur de SOS Chrétiens d’Orient

Inscriptions et infos ici

Marie-Mad, illustratrice dans la lignée de Manon Iessel, Marie-Claude Monchaux, allait avoir 103 ans …

Lorsque Marie-Mad (Marie-Madeleine Bourdin) pose son crayon, c’est pour prendre ses pinceaux et partir dans la campagne avec sa palette et ses couleurs. Marie-Mad c’est toute la tendresse de l’enfance à travers des histoires heureuses, amusantes, vivantes. Mais ce 11 août 2025, Marie-Mad est partie pour le grand voyage dont on ne revient pas. Née le 27 novembre 1922, elle décédée à l’âge de 102 ans à Vernon dans l’Eure. C’était une illustratrice et scénariste française de bandes dessinées qui a marqué des générations de jeunes lecteurs avec son coup de crayon et ses histoires pleines d’humour et de tendresse. Et les jeunes lecteurs devenus grands ont la joie de retrouver ses albums réédités et de les faire découvrir à leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants !

Vivant une jeunesse à la campagne, Marie-Mad hérite de sa mère sa passion pour le dessin. Lectrice assidue des albums de Benjamin Rabier et d’Alain Saint-Ogan comme Zig et Puce, Bécassine, elle admire particulièrement l’illustratrice Manon Iessel dont elle recopie très jeune, les dessins.
En 1944, Marie-Madeleine Bourdin travaille pour les journaux Coeurs vaillants et Âmes vaillantes où la jeune dessinatrice se familiarise avec les travaux de rédaction et publiet ses premières créations : jeux, découpages, titres dessinés, petites histoires, bricolages ; « Je n’ai jamais manqué d’idées », assure-t-elle. Elle y fait également la connaissance de Manon Iessel dont le talent est reconnu. Etant passée avec joie par l’étape scoute, on retrouve dans ses albums la joie, le souci de l’autre et du service et la débrouillardise pour tous ses héros ! En 1950, dans Ames Vaillantes, parait son premier album Lumière dans la tour. Puis c’est l’aventure de Titounet et de Titounette – la petite sœur suggérée par l’abbé Courtois-. Les éditions Fleurus lancent en effet à partir d’octobre 1956 un nouvel hebdomadaire pour la jeunesse Perlin et Pinpin, après Cœurs vaillants, Âmes vaillantes et Fripounet et Marisette , qui s’adresse aux jeunes enfants du nom des héros créés par Maurice Cuvillier. Les histoires de ces deux petits héros avec leur vie pleine de rebondissements entourés de leurs compagnons à quatre ou deux pattes, aux dessins doux et colorés, rencontrent un succès total. Marie-Mad travaille également pour la Bonne Presse dans Bernadette. Elle illustre une dizaine de récits complets et crée la série Nicou, Niquette et le lutin Plic. « Ce petit lutin, évadé d’un livre, vit des aventures amusantes à différentes époques, seul ou avec les deux orphelins Nicou et Niquette. » Elle intervient également dans la revue Le Croisé destinée aux enfants de chœurs. Les éditions du Triomphe ont réédité avec bonheur une grande partie de son oeuvre, dans une édition soignée.

« J’ai beau être célibataire, grâce à mes bandes dessinées, j’ai des milliers de petits enfants »
En 1970, Marie-Mad revient sur ses pas et s’installe à Vernon, la ville où elle a grandi. En 1982, elle y prend une retraite bien méritée tout en restant active. Dans son atelier, elle s’adonne à la peinture et à la sculpture et dessine bénévolement pour des petits journaux paroissiaux.
On lui doit la décoration de la chapelle de Port-des-Barques en Charente-Maritime. – Clin d’oeil aux pèlerins de l’Île-Madame !
Son neveu, Dominique Galmard : « Le dessin était toute sa vie mais ces derniers temps, elle ne voyait plus très bien et ne pouvait plus exprimer son talent. Elle regardait ses mains, nostalgique, en me disant : j’ai fait des dessins et des peintures avec. Son plus grand malheur était de ne plus pouvoir dessiner. »
À l’occasion de son centenaire en 2023, deux expositions auxquelles elle participe lui rendent hommage à Vernon, l’une à la bibliothèque et l’autre au musée.

Ses obsèques ont eu lieu le 22 août 2025 dans la collégiale de Notre-Dame de Vernon. Que Dieu accueille bien vite au Ciel Marie-Mad, elle qui aimait tant les enfants et leur ressemblait !

Vous pouvez retrouver tous les ouvrages de Marie-Mad sur Livres en Famille :
https://www.livresenfamille.fr/3647_marie-mad
– Albums, coloriages, avec recensions et illustrations d’intérieur -.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Canada : l’intox sur l’existence de « fosses communes » dans les pensionnats fait pschiiit

Selon un sondage Angus Reid publié le 14 août, 63 % des Canadiens exigent une preuve de « tombes anonymes » avant de croire le récit des médias selon lequel des milliers d’enfants autochtones ont été secrètement assassinés et enterrés dans des pensionnats. En 2021, les médias grand public ont commencé à promouvoir  des affirmations incendiaires et douteuses  selon lesquelles des centaines d’enfants avaient été enterrés par des prêtres et des religieuses catholiques qui dirigeaient des pensionnats autrefois obligatoires.

À ce jour, aucun reste humain n’a été confirmé ou exhumé et les anomalies suspectées restent non vérifiées.

De même, la majorité des Canadiens (61 %) s’opposent à une loi visant à criminaliser la remise en question des allégations concernant les pensionnats indiens et les prétendues tombes anonymes.

Le système des pensionnats du Canada était une structure de pensionnats financée par le gouvernement canadien et gérée à la fois par l’Église catholique et d’autres églises, qui étaient ouvertes de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fermeture de la dernière école en 1996. Bien que certains enfants soient décédés tragiquement dans les pensionnats, les preuves ont révélé que beaucoup d’entre eux sont décédés à cause de conditions insalubres dues au sous-financement du gouvernement fédéral, et non de l’Église catholique.

Aujourd’hui, quatre ans plus tard,  aucune fosse commune n’a été découverte  dans les pensionnats. Cependant, suite aux accusations attribuant ces décès au clergé catholique qui dirigeait ces pensionnats, plus de 100 églises ont été  incendiées ou vandalisées  partout au Canada, en guise de représailles. Depuis lors, le gouvernement canadien est discrètement revenu sur ses affirmations, refusant de reconnaître publiquement son erreur.

L’administration Trump condamne la « persécution de la prière silencieuse » au Royaume-Uni devant les usines d’avortement

Le Telegraph a rapporté que le Département d’État a publié une déclaration accusant l’un de ses plus proches alliés géopolitiques de « violation flagrante du droit fondamental à la liberté d’expression », citant spécifiquement « de nombreux cas de « zone tampon » au Royaume-Uni, ainsi que d’autres actes de censure dans toute l’Europe ».

« La persécution de la prière silencieuse par le Royaume-Uni constitue non seulement une violation flagrante du droit fondamental à la liberté d’expression et de religion, mais aussi un écart préoccupant par rapport aux valeurs communes qui devraient sous-tendre les relations entre les États-Unis et le Royaume-Uni ». « Il est de bon sens que rester silencieux et proposer une conversation consensuelle ne constitue pas un préjudice. »

Cette critique fait référence à la mise en place par le Royaume-Uni de zones « bulles » ou « tampons » autour des centres d’avortement, soi-disant pour protéger les personnes qui y entrent ou en sortent du harcèlement, des abus et de l’intimidation. En pratique, cependant, ces zones ont conduit à des amendes exorbitantes contre des militants pacifiques pro-vie.

Plus tôt cette année, Livia Tossici-Bolt, scientifique à la retraite, a été reconnue coupable et condamnée à payer 20 000 £ de frais de justice pour avoir brandi une pancarte indiquant « Ici pour discuter, si vous le souhaitez » à moins de 150 mètres du centre d’avortement BPAS de Bournemouth. Rose Docherty, une grand-mère écossaise de 75 ans, a été arrêtée dans des circonstances similaires, mais les poursuites ont été abandonnées face à l’indignation internationale.

Un porte-parole du gouvernement britannique a répondu par une brève déclaration selon laquelle « la liberté d’expression est vitale pour la démocratie, y compris ici au Royaume-Uni, et nous sommes fiers de défendre les libertés tout en assurant la sécurité des citoyens ».

En mai, l’administration Trump a envoyé une délégation du Département d’État en Angleterre pour enquêter sur la situation de la liberté d’expression, notamment en rencontrant Tossici-Bolt et Docherty ainsi que d’autres victimes similaires, et en rendant compte de ses conclusions afin d’« affirmer l’importance de la liberté d’expression au Royaume-Uni et dans toute l’Europe ».

L’attention, un remède à la modernité

Robert Redeker, agrégé de philosophie, victime d’une fatwa en 2006 pour avoir osé critiquer l’islam, vient de publier un ouvrage pour faire l’Eloge spirituel de l’attention. Dans cet ouvrage, il souligne que par l’attention, l’intériorité se dévoile à l’homme. Contre le mensonge de la réduction de l’homme à sa seule extériorité, se dresse le fait de l’attention spirituelle. Elle atteste l’existence de ce que notre siècle a cru devoir renier : la vérité, l’intériorité, l’âme, Dieu, l’homme, la beauté et la bonté.

Nous évoluons dans une civilisation de la distraction, qui conduit une guerre sans merci contre l’attention, vraisemblablement parce qu’elle identifie dans cette faculté la porte ouvrant sur la réalité qu’elle redoute le plus, la vie intérieure. La vie intérieure est l’ennemie absolue du monde moderne. Il voit en elle la possibilité qu’il faut empêcher de naître, ou de renaître, dont il faut provoquer l’avortement. Il n’y a qu’une seule chose devant laquelle le monde moderne tremble, comme devant son arrêt de mort : la vie intérieure. D’où, par exemple, sa chasse au silence, l’invasion des espaces de vie par l’empire du bruit. D’où, chez nombre de nos contemporains, cette frayeur panique devant le silence, cette recherche angoissée de tintamarre afin de pouvoir s’y noyer. S’épanouissant dans le silence, la vie intérieure était le ressort vital du vieux monde, celui que le monde moderne a voulu distancer à la course.

Georges Bernanos le disait avec vigueur :

On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration contre toute forme de vie intérieure.

Avec l’attention, il ne tient qu’à nous de cultiver cette vie intérieure. Le militantisme social, politique, économique, sont sans doute des oeuvres salutaires, mais dont on ne voit pas le bout et dont on peut, parfois, désespérer de l’efficacité. Or, la vie intérieure est à la portée de chacun, de l’artisan, du paysan, de l’écolier et de sa mère, de l’ouvrier, de l’infirmière… L’être humain s’y montre à son sommet, arraché et aspiré. Il laisse de côté, ne serait-ce que quelques instants, ses préoccupations médiocres, sa paresse, sa dilection pour les demi-engagements, le désordre et la dispersion de son esprit. Ici se dévoile le secret de l’attention, son trésor : elle est engagement total en faveur d’une issue qui l’aspire.

Philippe de Villiers raconte Saint Louis

“Saint Louis est un roi immense. Il incarne notre civilisation, qui est la civilisation chrétienne. Depuis des années, j’ai entrepris une quête personnelle afin de retrouver la trace et l’image d’un Saint Louis à l’humanité sensible. J’ai choisi aujourd’hui de vous emmener avec moi dans les pas de ce roi du XIIIᵉ siècle. Dans les pas de Saint Louis : un roi qui n’abandonna jamais ni son Dieu, ni son peuple.”

La sainteté en 3 jours avec Carlo Acutis : spéciale canonisation !

Le bienheureux Carlo Acutis qui deviendra, le dimanche 7 septembre, Saint Carlo Acutis, est un de nos contemporains, un jeune homme moderne du 21ème siècle, supporter du Milan AC et passionné de jeux vidéo. C’est une sacrée chance !

Pourquoi ?

Parce qu’il a vécu comme vous et moi dans une époque délicate où nous sommes tellement sollicités que nous n’arrivons plus à faire silence pour écouter Dieu qui veut nous parler. Dieu absent de nos vies, nous n’accédons plus au bonheur et ne trouvons plus de sens à notre existence.

Carlo lui n’est pas tombé dans ce piège ! C’est la raison pour laquelle nous pouvons le solliciter en toute confiance car il comprend immédiatement ce que nous ressentons.

Alors entamons bien volontiers avec lui ce parcours de 3 jours sur Hozana.org, les 29, 30 et 31 août !

Inscrivez-vous gratuitement ici : https://lc.cx/gsAW4R

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

L’immense préjudice porté à l’image de la France comme pays de liberté

Pavel Durov, fondateur de Telegram, communique sur le traitement de son affaire judiciaire :

Il y a un an, la police française m’a placé en garde à vue pendant 4 jours parce que certaines personnes dont je n’avais jamais entendu parler utilisaient Telegram pour commettre des infractions. Arrêter le fondateur et dirigeant d’une grande plateforme pour les agissements de ses utilisateurs n’était pas seulement inédit — c’était juridiquement et logiquement absurde.

Un an plus tard, l’« enquête criminelle » menée contre moi peine toujours à établir une quelconque irrégularité de ma part ou de la part de Telegram. Nos pratiques de modération sont conformes aux normes du secteur, et Telegram a toujours répondu à toutes les demandes juridiquement contraignantes de la France.

Ironiquement, j’ai été arrêté en raison d’une erreur de la police elle-même : avant août 2024, en effet, elle ignorait les lois françaises et européennes et n’adressait aucune de ses demandes à Telegram via la procédure légale requise. Elle aurait pu connaître la procédure à suivre simplement en la cherchant sur Google ou en posant la question.

Un an après cette arrestation étrange, je dois toujours revenir en France tous les 14 jours, sans aucune date d’appel fixée. Malheureusement, la seule conséquence de mon arrestation jusqu’ici a été un immense préjudice porté à l’image de la France comme pays de liberté. 

Une chose est sûre, toutefois : nous continuerons de nous battre — et nous gagnerons.

Pour information, le canal Telegram du Salon beige est ici.

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services