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43ème pèlerinage de Chartres : 3 anniversaires et une Année Sainte pour qu’Il règne

Communiqué de Notre-Dame de Chrétienté :

Comme chaque année, Notre-Dame de Chrétienté ouvrira en la fête des Rameaux les inscriptions à son 43ème Pèlerinage de Pentecôte. Pour répondre à l’affluence croissante de ces dernières années, l’association a mis en place de nouveaux lieux de bivouac et restructuré la colonne pour optimiser les parcours, les flux et la sécurité des pèlerins marcheurs et des bénévoles de l’organisation.

Cette année, le pèlerinage aura pour thème Pour qu’Il règne sur la terre comme au ciel à l’occasion du centenaire de l’encyclique du pape Pie XI sur la Royauté universelle de Jésus-Christ. En 1925, le Saint Père a institué la célébration liturgique de la fête du Christ-Roi et proposé la Paix du Christ par le Règne du Christ. Dans notre société marquée par le triomphe de l’individualisme sur le respect de la loi naturelle et pétrie d’une interprétation réductrice de la laïcité, il est nécessaire et salutaire d’approfondir le magistère qui engage chaque fidèle à s’investir au quotidien pour que notre vie terrestre devienne « l’image et le commencement et le corps et l’essai de la cité de Dieu » (Charles Péguy). Loin de tout engagement partisan, Notre-Dame de Chrétienté invite ses pèlerins à méditer sur leur pèlerinage de la terre vers le ciel porté par les principes et les vertus de la chrétienté. Qu’ils trouvent pendant trois jours les grâces pour faire rayonner la souveraineté du Christ dans leur vie personnelle, familiale, professionnelle et associative.

Unis par le Credo institué par le Concile de Nicée dont nous fêtons le 17 ème centenaire, les pèlerins passeront en cette année jubilaire la Porte Sainte de la Cathédrale de Chartres qui célèbre son millénaire. Puis, au début de la messe, ils s’uniront à la prière de consécration de Notre-Dame de Chrétienté au Sacré Coeur de Jésus qui sera prononcée en ce 350 ème anniversaire des apparitions de Paray-le-Monial.

Notre-Dame de Chrétienté remercie tout particulièrement

  • Mgr Chauvet, représentant de Mgr Ulrich, du mot d’accueil qu’il adressera aux pèlerins au début de la Messe d’envoi le samedi 7 juin 2025 à St Sulpice,
  • Mgr Schneider de venir du Kazakhstan pour célébrer la messe du dimanche de Pentecôte,
  • Mgr Christory de son accueil pour la célébration de la Messe de clôture le lundi 9 juin dans la Cathédrale de Chartres et de l’homélie qu’il donnera aux pèlerins.

Nous remercions aussi M. le Maire de Chartres pour tous les moyens déployés afin que sa ville, dont le nombre d’habitants est démultiplié le temps d’une journée, accueille notre ferveur dans la paix.

Que tous soient assurés des prières des pèlerins marchant vers Chartres et des pèlerins anges gardiens qui prient chez eux à leurs intentions.

L’Ordre des pharmaciens et les syndicats de pharmaciens… refusent une clause de conscience sur l’euthanasie

Les pharmaciens n’ont déjà pas le droit de refuser de vendre la pilule abortive.

Cette fois l’Ordre des pharmaciens s’oppose au “Serment de Galien” (serment ou “jurande” des Apothicaires), l’équivalent du serment d’Hippocrate. Ce serment impose :

“de ne donner jamais à boire aucune sorte de poison à personne et ne conseiller jamais à aucun d’en donner, non pas même à ses plus grands ennemis.”

En  juin dernier, le Professeur Gilles Aulagner, président des Entretiens de Galien et président honoraire de l’Académie nationale de Pharmacie, s’est opposé à la loi sur l’euthanasie, en invoquant le Serment de Galien, la jurande des Apothicaires.

La proposition de loi sur la fin de vie, aujourd’hui scindée en deux textes (l’un sur les soins palliatifs, l’autre sur la fin de vie) a fait son retour cette semaine à l’Assemblée nationale. La question de la clause de conscience a de nouveau été mise sur la table par certains pharmaciens, notamment hospitaliers. Un point sur lequel les syndicats de la profession et le Conseil national de l’Ordre ont tranché.

Un pharmacien pourra-t-il faire valoir sa clause de conscience s’il ne souhaite pas être impliqué dans la préparation ou la délivrance du médicament ou de la substance létale, qui sera administré à un patient pouvant bénéficier d’une aide active à mourir, dans les conditions qui seront prévues par la future loi ?

Auditionné en mars par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a abordé cette problématique le 11 avril lors d’un point hebdomadaire, rappelant premièrement que son syndicat avait pris position en faveur du texte.

« Les pharmaciens se sont engagés à délivrer le produit. Pour l’instant, ce dernier n’est pas qualifié. On ne sait pas si cela sera une substance létale ou un médicament. On ne connaît pas encore son statut, préparation hospitalière ou substance produite industriellement. Tout cela, c’est le texte de loi qui le déterminera. Le monopole des pharmaciens et le fait que cette substance sera donnée à un autre professionnel font que nous ne solliciterons pas de clause de conscience sur ce sujet. L’ensemble du réseau sera donc engagé, notre monopole et notre éthique professionnelle l’exigent. Cette position, c’est celle du Conseil national de l’Ordre et des deux syndicats professionnels ».

Lors de son audition devant les députés de la commission spéciale le 22 avril 2024, Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), s’était déjà montrée ferme sur le sujet :

« Le pharmacien se doit de respecter la volonté exprimée par le patient et ne peut être un frein ou un obstacle à la volonté du patient et à la bonne exécution de la loi. Chaque pharmacien peut avoir une opinion personnelle, une conscience sur cette question, fondée sur des motifs d’ordre philosophique, moral, religieux ou autre (…) mais en entrant dans la profession, le pharmacien accepte et intègre la dimension collective de sa fonction et en assume les responsabilités et les conséquences. La dimension collective prime pour l’Ordre ».

Une mortalité infantile en augmentation est le signe d’une société en déclin

Dans les années 1970, le démographe Emmanuel Todd prophétisait la fin de l’URSS en raison de la hausse de la mortalité infantile.

Le taux de mortalité infantile en France continue d’augmenter, avec 2700 enfants de moins d’un an décédés en 2024

  • Le taux de mortalité infantile en France a augmenté, passant de 3,5 pour 1.000 en 2011 à 4,1 pour 1.000 en 2024, ce qui signifie selon l’Insee qu’« un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire ».
  • Plusieurs facteurs expliquent ce taux, notamment le sexe (les garçons étant plus à risque), les naissances multiples, l’âge et la catégorie socioprofessionnelle de la mère, ainsi que le lieu de naissance (DOM vs métropole).
  • Face à cette tendance inquiétante, la ministre de la Santé Catherine Vautrin souhaite « créer un registre national de la mortalité infantile » pour mieux comprendre les causes de cette augmentation.

Et c’est sans parler de l’avortement. Mais, à l’heure des débats sur l’euthanasie, cette hausse indique qu’une société ne peut pas avoir en même temps une politique de mort et une politique de vie.

Depuis 2015, le taux de mortalité infantile en France est supérieur à la moyenne de l’Union européenne : en 2023, il a atteint 3,3 pour mille en moyenne dans l’UE, contre 4 pour mille en France, selon l’Insee. En 2022, la France se classait au 23e rang sur les 27 Etats de l’Union européenne en matière de mortalité infantile, selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) publiée en mars.

Pélerinage de Chartres et dynamisme du monde traditionnel

Conférence de Jean de Tauriers donnée en conclusion des 3e Assises de la Tradition organisées par Renaissance Catholique :

L’ouverture des inscriptions au pèlerinage de Chartres débute le dimanche des Rameaux.

Jésus, mythe ou réalité ?

Seigneur, écoute notre prière : Attende Domine (Domenico Bartolucci)

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Le 25 janvier 1959, le pape Jean XXIII prononça ces paroles :
« Vénérables Frères et Très Chers Fils ! Nous proclamons devant vous, certes en tremblant un peu d’émotion, mais en même temps avec une humble résolution, le nom et le projet de la double célébration : d’un Synode diocésain pour la Ville de Rome, et d’un Concile œcuménique pour l’Église universelle. »
C’était l’annonce de ce qui deviendra le Concile Vatican II. Ce jour-là, on fêtait la conversion de saint Paul, et le Pape avait demandé au maître de chapelle, Domenico Bartolucci, un motet au ton pénitentiel. Le Maître lui-même s’en souvient dans une interview accordée à Paolo Mattei en 2010 :
« Mgr Capovilla me transmettait les désirs du pape Roncalli, et je composais des messes, des offertoire et des motets pour les liturgies qu’il présidait. J’écrivais en continu, même pour des occasions particulières : je me souviens du Tu es Petrus pour le couronnement du pape Jean, de l’Attende Domine, lorsque, en 1959, le même Pontife annonça la convocation du Concile, et de la Missa pro defunctis pour les funérailles tant de Pie XII que de Jean XXIII. »
C’est ainsi qu’à cette occasion, le Maître composa Attende Domine, pour soprano soliste et chœur à cinq voix a cappella. L’un des plus beaux motets du célèbre compositeur, basé sur la mélodie du chant grégorien. Le chant Attende Domine est l’un des plus populaires du répertoire grégorien, aussi grâce aux nombreuses versions en langues vernaculaires apparues ces dernières décennies. Son origine semble remonter au Xe siècle, dans le répertoire mozarabe de la péninsule ibérique, même si sa forme actuelle pourrait avoir été fixée au XIXe siècle en France. Le chant exprime la reconnaissance de notre état de pécheurs mais aussi la grande miséricorde de Dieu. Dans une traduction non littérale mais fidèle, on lit :
« Vers toi, Seigneur, qui nous as rachetés,nous élevons nos yeux en pleurant ;écoute, ô Christ, notre humble plainte.Fils de Dieu, chef de l’Église,tu es le chemin, tu es la porte du ciel ;avec ton sang, purifie nos cœurs.Tu es grandeur, amour absolu ;nous sommes poussière que tu as façonnée :recrée en nous ton image.Nous confessons notre infidélité,mais notre cœur s’ouvre sincèrement à toi ;toi, Rédempteur, regarde-le et pardonne.Tu t’es revêtu de notre péché,tu t’es offert comme Agneau pur :tu nous as rachetés, ne nous abandonne pas, ô Christ. »
Le texte exprime clairement la filiation de la créature envers le Créateur, la reconnaissance d’une dépendance absolue pour le salut. Le motet de Domenico Bartolucci est un chef-d’œuvre absolu. Il parvient à utiliser le thème grégorien et à le recréer en polyphonie, avec l’usage d’un soprano soliste (qui était un enfant de la Chapelle Sixtine, non une femme) qui, notamment dans la dernière reprise du refrain, confère à l’œuvre une saveur de poésie liturgique inégalable. Cela nous rappelle le grand enseignement de saint Pie X dans son motu proprio de 1903 :
« Le chant grégorien a toujours été considéré comme le modèle suprême de la musique sacrée, et l’on peut établir la règle générale suivante : plus une composition pour l’église s’approche, dans son mouvement, son inspiration et sa saveur, du chant grégorien, plus elle est sacrée et liturgique ; plus elle s’en éloigne, moins elle est digne du temple. Il faut donc largement rétablir l’ancien chant grégorien traditionnel dans les fonctions du culte, avec la conviction ferme que la solennité d’une cérémonie ecclésiastique n’en pâtit en rien lorsqu’elle n’est accompagnée que de ce seul chant. Il faut notamment s’employer à rendre au peuple l’usage du chant grégorien, afin que les fidèles prennent à nouveau une part plus active à l’office ecclésiastique, comme il était d’usage dans l’antiquité. »
Dans cet usage du chant grégorien, le Maître Bartolucci fut insurpassable, dans la lignée des grands maîtres de la Renaissance. Une véritable recréation des mélodies, qui demeurent les mêmes mais deviennent de monodiques, polyphoniques. Le chant dont nous avons parlé est une magnifique méditation sur la relation entre la créature et Dieu, à une époque où l’homme ose parfois s’élever jusqu’à la hauteur de son Créateur et, comme Icare, tombe inévitablement.

Messe interdite pour le pèlerinage Via Lucis à Lyon

Depuis quelques mois, un groupe de laïcs travaillait à l’organisation d’un Pèlerinage régional de Chrétienté en région lyonnaise : Via Lucis, à la manière de ceux organisés en Bretagne ou en Provence. Ce pèlerinage devait partir de Vienne pour rallier Lyon, au mois d’octobre.

Les organisateurs ont rencontré de l’archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay, qui a refusé la célébration de la messe traditionnelle, dans le rite lyonnais (celle du saint curé d’Ars).

Dans une lettre aux bénévoles, les organisateurs annoncent renoncer à l’édition 2025 de ce pèlerinage :

« Quand une société cesse de croire à la vie éternelle, elle commence à trahir les vivants. »

L’équipe d’Academia Christiana a récemment publié un entretien de fond avec Jean-Frédéric Poisson, ancien député, philosophe, président du Parti Chrétien-Démocrate, consacré à un enjeu moral et politique majeur : l’euthanasie.

Thèmes abordés :

  • Quelle différence entre euthanasie, suicide assisté et sédation terminale ?
  • Pourquoi le « libre choix » est-il un piège dans une société déréligiosée ?
  • Les soins palliatifs sont-ils vraiment une alternative crédible ?
  • La légalisation de l’euthanasie est-elle inévitable ?
  • Quelle espérance transmettre dans une civilisation qui ne croit plus en l’au-delà ?

Entre islam et islamisme, une différence de degré et non de nature

De Rémi Brague dans L’Incorrect du mois de janvier :

Vous pouvez commander ou vous abonner à L’Incorrect ici ou le retrouver chaque mois sur Le Club de la Presse.

Où sont passés les 7 milliards d’euros de subventions versés par l’Union européenne ?

Tandis que l’UE traîne le RN en justice pour 4 millions d’euros, 7,4 milliards de fonds de l’UE sont introuvables.

C’est le montant des subventions (4,8 milliards gérés directement ou indirectement par la Commission européenne, et 2,6 milliards distribués par les États membres) versées par l’UE aux ONG entre 2021 et 2023. Un rapport dresse un constat alarmant sur l’opacité autour de l’utilisation de ces fonds.

Après le Qatargate et le scandale des fonds détournés pour influencer le Pacte vert, un rapport de 61 pages de la Cour des comptes européenne, publié le 7 avril, tente de dresser un état des lieux précis des fonds distribués : bénéficiaires mal identifiés, concentration des fonds au profit de quelques-uns, campagnes de sensibilisation floues….

« On veut des soins, pas l’euthanasie ! »

Face à l’offensive pour légaliser l’euthanasie, Alliance VITA lance une campagne nationale « On veut des soins, pas l’euthanasie ! »

La crise du système de santé affecte les Français au quotidien et suscite une inquiétude croissante négligée par les pouvoirs publics. Pourtant les députés vont examiner à partir du 12 mai une proposition de loi visant à légaliser le suicide assisté et l’euthanasie !

Pendant les prochaines semaines, les équipes d’Alliance VITA seront présentes dans près d’une centaine de villes par des actions d’information et de tractage pour :

  • Réclamer une politique publique ambitieuse pour l’égalité d’accès aux soins.
  • Réaffirmer leur opposition à l’euthanasie et au suicide assisté.

Lundi 12 mai, des happenings auront lieu dans une cinquantaine de villes en France pour réclamer des soins et refuser l’euthanasie.

Tous ceux qui souhaitent exprimer leur opposition à la proposition de loi légalisant l’« aide à mourir » sont invités à nous rejoindre dans la ville la plus proche de chez eux.

Au début de l’examen du texte en séance plénière à l’Assemblée nationale, ce happening entend interpeller les passants et les Français par une image forte pour redire : « On veut des soins, pas l’euthanasie ! ».

Le Mouvement politique chrétien européen (ECPM) devient le Parti politique chrétien européen (ECPP)

Le Mouvement politique chrétien européen a officiellement changé de nom pour devenir le Parti politique chrétien européen et a lancé un nouveau site web : ecpp.eu. Ce changement de nom vise à renforcer la position de l’ECPP dans la politique européenne et à souligner son statut officiel de parti politique européen. Ces développements reflètent la croissance et l’impact continus du parti.

Valeriu Ghileţchi, Ancien vice-président du Parlement moldave et président de l’ECPP, explique :

« Comme la plupart des partis politiques, nous avons commencé par être un mouvement. Au cours des vingt dernières années, nous sommes devenus un parti politique à part entière. Notre nouveau nom reflète cette évolution et renforce notre engagement dans la politique européenne d’un point de vue chrétien, fondé sur la dignité humaine et la pensée relationnelle enracinée dans le fait d’être créé à l’image de Dieu. En tant que parti politique chrétien européen, nous aspirons à une Europe qui préserve la justice et la paix, où les gens sont libres et en sécurité, et où les gouvernements sont au service de leurs citoyens ».

Le secrétaire général Maarten van de Fliert, néerlandais, ajoute :

« Le changement de nom ne modifie pas ce que nous sommes, mais il renforcera notre coopération au niveau européen avec les députés européens, les partis membres, les associés et les personnes et organisations partageant les mêmes idées. C’est un pas en avant pour rendre ECPP plus professionnel et plus efficace ».

Le parcours du ECPP a commencé en 2002 lors de la conférence « Pour une Europe chrétienne » à Lakitelek, en Hongrie, où des dirigeants politiques chrétiens ont exploré les possibilités de s’unir pour promouvoir les valeurs chrétiennes en Europe. Cela a conduit à la création d’une plateforme pour les partis et organisations chrétiens, avec l’adoption du document de vision « Valeurs pour l’Europe » en 2003.

Officiellement enregistrée en 2005 sous le nom d’ECPM aux Pays-Bas, l’alliance a obtenu le statut de parti politique européen en 2010. Depuis lors, elle est représentée au Parlement européen. Actuellement, quatre députés européens représentent l’ECPP au niveau européen.

Le Parti politique chrétien européen (PPCE) est le seul parti politique européen à promouvoir explicitement les valeurs chrétiennes en politique. Sa mission est d’élever la voix des chrétiens de toute l’Europe, de leur fournir des outils, des ressources et des contacts afin qu’ils puissent s’engager efficacement et avec succès auprès de leurs gouvernements et de leurs communautés et avoir un impact. Notre parti rassemble des individus, des partis et des organisations partageant les mêmes idées et provenant de toute l’Europe.

Cartographie de l’extrême-gauche

Réalisée par Frontières :

Ainsi donc, des néoféministes aux islamogauchistes, des écologistes radicaux aux anarchistes, des activistes LGBT aux associatifs pro-migrants, des trotskistes aux insoumis, qu’ils soient journalistes, associatifs, influenceurs, élus, militants, intellectuels, universitaires, ou simples nervis ; tous communient dans un antifascisme militant, revendiqué, assumé, et parfois violent.

Tous veulent, chacun à leur manière, « du passé faire table rase », et, en dépit parfois d’antagonismes internes, savent, leçon intéressante, se retrouver côte à côte face à « l’ennemi fasciste ».

Cette cartographie, de près de 500 entités, vise à l’exhaustivité, mais est également interactive. Cela signifie que vous, chers lecteurs de Frontières, pouvez y contribuer si vous détenez une information susceptible de pouvoir l’enrichir.

Parce que l’extrême gauche française à une nette tendance à se radicaliser ces dernières années, flirtant parfois avec « l’action directe », c’est-à-dire la violence pure et simple, il apparait d’utilité publique de la connaître, de comprendre son histoire, son fonctionnement, et surtout, ses acteurs, en profonde mutation depuis environ une dizaine d’années.

Cette cartographie est donc un outil, réalisé en open source, c’est-à-dire en sources ouvertes, car l’extrême gauche a, pour une large partie d’entre elle, pignon sur rue, et ne cache nullement son activisme, parfois d’ailleurs grassement subventionné par un État qu’elle assume de piller pour mieux le subvertir, voir le détruire.

Cet outil, donc, est un contrepoids indispensable au droit à l’information de la société sur ceux qui ne renonceront probablement jamais à vouloir sa perte.

On y trouve notamment le Secours catholique :

17 700 personnes adultes et adolescents seront baptisées en 2025

Plus de 10 300 adultes et plus de 7 400 adolescents seront baptisés cette année, soit une croissance respective de 45% et 33 %, selon des chiffres officiels publiés par la Conférence des évêques de France. C’est 5 000 baptêmes supplémentaires par rapport à 2024 (+ 45%).

L’an dernier, le nombre de catéchumènes avait déjà atteint un record, avec plus de 12 000 baptêmes célébrés à Pâques, dont 7 135 adultes et plus de 5 000 adolescents. Cette progression marquait une hausse de plus de 30 % par rapport à 2023, avec 5 463 adultes.

Treize diocèses enregistrent une progression supérieure à 100 %. À l’inverse, onze petits diocèses connaissent une légère baisse. Les jeunes adultes, et notamment les 18-25 ans, représentent la tranche d’âge la plus dynamique. Ils sont 4 000 à demander le baptême, soit deux fois plus qu’il y a quelques années. Le diocèse de Saint-Denis se distingue avec une progression de 66 % des demandes dans cette catégorie.

Les étudiants représentent 26 % des catéchumènes, contre 17 % il y a cinq ans.

  • 52 % des catéchumènes ont grandi dans une tradition familiale chrétienne, sans avoir été baptisés enfant.
  • 18 % des catéchumènes n’ont reçu aucune éducation religieuse.
  • 550 personnes proviennent d’autres religions, dont 4 % de tradition musulmane, et 1 % d’autres confessions comme les traditions orientales, les Témoins de Jéhovah ou les Mormons.

Yael Braun-Pivet à la remorque de LFI

La présidente de l’Assemblée nationale donne tort à Frontières, dont les journalistes ont été pris à partie par des députés LFI :

Le Rassemblement national annonce que le parti refusera de reprendre les travaux à l’Assemblée nationale après ce communiqué.

Les fidèles catholiques face à l’hérésie

Nous avons interrogé Karen Darantière, traductrice de “Fuyez l’hérésie”, le dernier ouvrage de Mgr Schneider, récemment édité par Renaissance catholique:

  1. Vous avez traduit en français le dernier livre de Mgr Schneider « Fuyez l’hérésie ». Pouvez-vous nous le présenter?

Fuyez l’hérésie, un guide catholique des erreurs anciennes et modernes (Éditions Contretemps, 2025) est un répertoire complet des hérésies dans l’histoire de l’Église. Après nous avoir donné Credo, Compendium de la foi catholique (Éditions Contretemps, 2024), qui répond à un besoin urgent de clarté dans la transmission de la foi catholique, Mgr Schneider nous offre aujourd’hui ce guide facile à consulter pour trouver rapidement une définition concise et claire de toutes les hérésies majeures auxquelles l’Église a été confrontée. Mgr Schneider commence par expliquer le sens du mot hérésie, qui désigne d’abord toute erreur de foi ou de morale. Dans ce cas, on parle d’« hérésie matérielle », qui est nuisible à l’âme, mais qui est moins grave que « l’hérésie formelle », qui est un péché mortel, par lequel on nie obstinément une vérité de foi, ce qui entraîne la perte de la grâce sanctifiante et de toute espérance de salut si l’on meurt dans cet état.

Le plan de l’ouvrage suit un ordre clair et simple. D’emblée, Mgr Schneider explique ce que l’on entend par hérésie, puis il présente un catalogue d’erreurs doctrinales, d’abord suivant l’ordre chronologique, depuis les premiers siècles jusqu’à aujourd’hui, puis suivant un ordre thématique. Ensuite, il présente le remède providentiel pour notre temps : la Sainte Vierge comme Destructrice des Hérésies. Enfin, en annexe, le lecteur trouvera des documents du Magistère visant à lutter contre les hérésies, tels que le Syllabus des erreurs de Pie IX, celui contre les modernistes de saint Pie X, ainsi qu’une Déclaration des Vérités que Mgr Schneider a lui-même publiée avec le Cardinal Burke et quelques autres évêques en 2019.

  1. Un manuel antimoderniste a-t-il encore un sens au XXIe siècle ?

Oui ; un guide catholique contre les hérésies, et spécialement contre une forme de néo-modernisme qui s’est infiltrée dans l’Église, est tout à fait opportun aujourd’hui.  Comme le dit Mgr Schneider : « De nos jours, L’Église traverse une crise où toute personne intellectuellement honnête peut reconnaître une anarchie doctrinale, morale et liturgique presque totale : situation que l’on peut qualifier de réservoir d’hérésies, de contradictions, de sophismes et d’acrobaties mentales… Le modernisme philosophique et théologique, que le pape Pie X a condamné il y a plus de cent ans, a réalisé toutes ses conséquences dévastatrices dans la vie de l’Église de notre temps. De plus, même les hautes autorités ecclésiastiques de notre époque propagent ce modernisme par diverses déclarations et actes officiels. Un excellent exemple en est le document Fiducia supplicans, qui autorise la bénédiction des couples adultères et sodomites qui cohabitent dans une union publique et objectivement pécheresse. Et, dans tout cela, des responsables du Saint-Siège essaient de faire croire que, malgré l’expression « bénédiction d’un couple », on ne bénit pas une relation, mais les deux personnes qui constituent ce couple, défiant ainsi la logique, outrageant la raison et trompant toute l’Église et le monde. »[1]

Fuyez l’hérésie est un antidote au modernisme actuel dont les racines sont le modernisme d’hier que saint Pie X, dans l’Encyclique Pascendi, appelait « la synthèse de toutes les hérésies» et qui, comme Mgr Schneider le définit avec clarté et concision, « soutient que le dogme chrétien est historiquement contingent, continuellement évolutif, finalement inexprimable dans des formules rationnelles. » Que ce soit dans le domaine de la foi, de la morale ou de la liturgie, nous sommes confrontés à un effondrement. Pour les modernistes de jadis, la doctrine évolue, chez ceux d’aujourd’hui elle se dissout.

  1. Pourriez-vous nous donner quelques exemples d’hérésies contemporaines?

D’abord, il y a le relativisme, dont les racines sont anciennes, comme l’indique Mgr Schneider : « L’hérésie primordiale de notre époque est le relativisme de type hégélien. Il prétend qu’il ne peut y avoir de vérité qui soit objectivement, toujours et partout vraie en elle-même. La vérité est finalement faite par l’homme et par le développement historique. La vérité est en constante évolution ; il peut par conséquent y avoir une coexistence de la vérité et de son contraire, et la contradiction finit par devenir une nouvelle synthèse. En dernière analyse, une telle attitude mentale est une révolte contre la réalité et contre Dieu Créateur, qui est la Vérité. »[2]

Une autre erreur contemporaine, nous dit Mgr Schneider, consiste d’abord dans un renversement de l’ordre hiérarchique entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain, puis dans la perte de l’amour de Dieu : « La forme la plus dangereuse de l’anthropocentrisme apparaît lorsque l’homme se met à la place de Dieu, méprisant la majesté de Dieu et, pour ainsi dire, fait du monde un temple dans lequel lui-même doit être adoré… Une forme déformée d’anthropocentrisme est devenue caractéristique du mouvement moderniste à l’intérieur de l’Église, où l’amour et le culte de Dieu sont réduits à l’amour et au culte de l’homme. Le premier commandement, « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur », est ainsi transformé en deuxième commandement : « Tu aimeras ton prochain », qui devient alors non pas le deuxième, mais l’unique commandement. »[3]

Enfin, un autre exemple est l’hérésie que dénonce Mgr Schneider dans sa Déclaration des vérités où, affirmant la vérité de l’unicité du salut en Jésus-Christ, il dénonce l’erreur contraire : « La religion née de la foi en Jésus-Christ, le Fils incarné de Dieu et le seul Sauveur de l’humanité, est la seule religion positivement voulue par Dieu. Est donc erronée l’opinion affirmant que de même que Dieu veut positivement la diversité des sexes masculin et féminin et la diversité des nations, de même Il voudrait aussi la diversité des religions. »[4]

  1. Dénoncer l’hérésie est la mission du Pape et des évêques. Quel rôle les fidèles laïcs peuvent-ils jouer dans ce domaine?

Il revient en effet au Pape et aux évêques d’enseigner la foi et d’écarter l’hérésie, et aux fidèles laïcs d’écouter la voix des pasteurs fidèles à la foi catholique, en embrassant la vérité et en fuyant l’erreur. Le rôle que peut jouer le fidèle laïc consiste d’abord à s’instruire soi-même, pour bien connaître les vérités de la foi ainsi que les erreurs qui lui sont contraires, afin de les éviter, et à aider son prochain à faire de même.  C’est justement le but de ce livre de Mgr Schneider, qui s’adresse d’abord aux laïcs. Grâce à ce livre, tous les fidèles seront à même de reconnaître les erreurs doctrinales et ainsi de les éviter, en suivant l’exhortation de saint Ignace d’Antioche, qui dit : « Fuyez ces hérésies impies, car elles sont des inventions du diable ».

Ensuite, le fidèle laïc devrait cultiver une grande dévotion mariale, en invoquant spécialement Notre Dame comme « Destructrice des Hérésies », comme le fait Mgr Schneider dans Fuyez l’hérésie et dans Credo. En effet, dans ces deux livres, il invoque la Sainte Vierge sous ce titre, comme l’avait fait déjà le Bienheureux Pie IX qui, dans Ineffabilis Deus, proclame: « La bienheureuse Vierge, qui, toute belle et immaculée, a brisé la tête venimeuse du cruel serpent et a apporté le salut au monde, qui… a toujours détruit les hérésies,… fera par son puissant patronage que,… toutes les erreurs vaincues, la sainte Eglise catholique, notre Mère, se fortifie … et qu’il n’y ait qu’un troupeau et qu’un pasteur. »  La dévotion mariale a toujours été la marque des défenseurs de la Foi, depuis saint Irénée, au IIème siècle, honorant Notre Dame comme la Nouvelle Ève tout en réfutant l’hérésie gnostique, jusqu‘à saint Dominique, au XIIème siècle, vainqueur des Albigeois grâce au Saint Rosaire que la Vierge Marie lui a donné, et à saint Maximilien Kolbe, au XXème siècle, combattant la franc-maçonnerie par la médiation de l’Immaculée. Et aujourd’hui, Mgr Schneider, tout en invoquant Notre Dame comme Destructrice des Hérésies, nous offre ce livre, Fuyez l’hérésie, qui est un antidote au modernisme ambiant. Pour cela, les simples fidèles lui sont très reconnaissants.

[1] Extrait d’une interview publiée sur LifeSiteNews le 16 juillet 2024.

[2] Ibid.

[3] Fuyez l’hérésie, Éditions Contretemps, 2025, p. 61.

[4] Fuyez l’hérésie, Éditions Contretemps, 2025, p. 228.

Fuyez l’hérésie: Un guide catholique des erreurs anciennes et modernes

 

Un député a envisagé d’engager un détective privé pour pister son collaborateur

Extrait du Rapport public annuel remis à la Présidente et au Bureau de l’Assemblée nationale le 9 avril, sur la déontologie parlementaire :

Le Déontologue a été saisi de la demande d’un député souhaitant recourir aux services d’un détective privé rémunéré au moyen de l’AFM (frais de mandat) afin d’établir si son collaborateur, placé en arrêt de travail, exerçait durant cette période une autre activité. Il a émis les plus vives réserves quant à ce projet, notant que le député et son collaborateur étaient, de notoriété publique, en conflit d’ordre politique, de telle sorte que le lien direct de la dépense avec l’exercice du mandat ne pouvait pas être établi. Or, si l’arrêté du Bureau n° 12/XV autorise « le recours par les députés à des personnes non salariées, notamment aux membres des professions libérales réglementées », c’est uniquement « pour des activités en lien direct avec l’exercice de leur mandat ». Ainsi par exemple, des frais d’avocat liés à une procédure opposant un député à un collaborateur ne peuvent être pris en charge par l’AFM que si le litige est lié à la relation de travail ou à l’exécution du contrat, qui s’inscrivent bien dans le cadre du mandat du député, et non à un fait qui leur est extérieur. Par ailleurs, le Déontologue a appelé l’attention du député sur le strict cadre législatif et jurisprudentiel entourant la surveillance d’un salarié par son employeur. Il a en conséquence invité le député à privilégier la voie du contrôle de l’arrêt de travail dont il pouvait, en sa qualité d’employeur, être à l’initiative.

Elle est belle la République…

I-Média – Les droits de douane de Trump : la guerre commerciale ET médiatique !

Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les propos d’Agnès Pannier-Runacher qui a déclaré lors d’un débat sur les ZFE que les moins riches n’avaient pas de voiture, pour sans doute mieux justifier leur exclusion des métropoles.

Et puis, nous revenons sur les droits de douane de Donald Trump et l’agitation médiatique au cœur de cette tempête économique dont les vents sont pour le moins changeants.

N’en avez vous pas assez ?

Ne voyez aucun sarcasme dans le titre de cet article. Plutôt du dépit. Un immense ral-le-bol doublé du sentiment d’être cocufié en permanence.

Plus que jamais les mots de Maître SANVITI se bousculent dans ma tête déclenchant en moi un chaos des idées et cette impression kafkaïenne de ne pouvoir maîtriser les événements, de subir cette oppression, étrangère, inéluctable, conduisant, après avoir suivi un long tunnel obscur, à une impasse sans retour possible.

Ces mots quels sont-ils ? « Tout notre système est corrompu. Tant que nous n’aurons pas un pouvoir judiciaire réellement détaché du pouvoir exécutif, nous ne pourrons nous sortir de cette impasse. Or, en dépit de leur dénégation, ce sont bien eux, les politiques, qui entretiennent le système, refusent de le mettre à bas pour mieux en profiter lorsqu’ils accèdent au pouvoir. »

Clairvoyant, lucide. Désespéré aussi. Force est de constater à quel point en ces instants troubles, cette phrase, simple, résonne juste.

D’une certaine façon, elle enterre notre Etat de droit et, doucement, sans faire de bruit, nous fait entrer dans un système dont la corruption légitime la loi du plus fort au détriment des plus faibles.

Oui Marine Le Pen a triché. Oui, les preuves accablantes de ce détournement de fonds publics ont inexorablement conduit à sa perte. Mais oui surtout, et comme tant d’autres, elle est aujourd’hui victime de ses propres outrances verbales. Celles qui l’amenaient à déclamer haut et fort son attachement à la morale la plus pure. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et nous y avons cru.

En cet instant, je comprends beaucoup mieux les gilets jaunes et leur credo du mandat impératif. Plus de mandat représentatif. Fini les conneries. Ils mentent tous, incapables qu’ils sont d’exécuter dans des conditions normales le mandat que le peuple leur a confié. De servir le pays en somme.

Pas un pour racheter l’autre. MODEM, RN, LR, LFI etc… Tous. Tous sont aux prises ou ont été aux prises avec les juges pour des détournements de fonds publics. Nos fonds…

Et tous répètent à l’envi que le pouvoir judiciaire est la cause de leurs turpitudes. Que les méchants juges n’en veulent qu’à leur peau. Les juges rouges. Forcément. Des juges dont l’indépendance au pouvoir exécutif est depuis longtemps passé à la trappe. Indéniablement.

Mais sauf erreur ce sont bien ces mêmes hommes politiques qui votent des lois. Qu’ils sont incapables d’appliquer pour eux-mêmes. A ça, pour donner des leçons au voisin, jouer les outragés, apparaître tel le chevalier blanc, les mots et la geste ne sont jamais assez grandiloquents.

Il est une petite musique qui se fait entendre depuis trois jours. Au fond, la Loi ne serait pas bonne. Enfin pas bonne pour eux. Alors pour mieux s’exonérer de leurs futurs délits, ils vont s’entendre pour la changer, la Loi. Plutôt que changer de comportement à l’égard de leurs électeurs, ils vont adapter la Loi à leurs désirs. C’est un peu comme lorsqu’une équipe de foot va mal, on change l’entraineur pas les joueurs qui, eux, pourtant, sont sur le terrain.

Cette aristocratie politique se refile les pouvoirs et a conçu au fil du temps un système oligarchique de l’entre-soi et contrairement à ce qui peut être dit ici ou là, le RN fait bien parti aussi du système.

Alors oui, aujourd’hui, à part la révolte du peuple, je ne vois vraiment pas comment le verrou pourrait sauter.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

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Le fait religieux de « mieux en mieux toléré » en entreprise

Voici un sondage qui devrait ravir les apôtres d’un vivre-ensemble, pourtant rudement mis à l’épreuve chaque jour dans l’ensemble des régions et villes de France, jusqu’aux petites communes les plus improbables. Commandité par l’Institut supérieur du travail (IST) et le Conseil des institutions juives de France (CRIF), il révèle le constat d’une bien meilleure tolérance du « fait religieux » dans le monde du travail, en France.

Parler et écrire pour ne surtout rien dire

Cette expression, pour le moins elliptique, permet, à défaut de clarté, d’éviter toute stigmatisation envers la seule religion qui, à notre connaissance, ait à ce jour posé quelque problème en entreprise. A-t-on jamais eu écho de troubles en entreprise causés par de fervents catholiques entonnant de tonitruants Ave Maria sur leur poste de travail ou à la cafétéria ? Des fidèles d’autre religions s’isolent-ils dans des salles de prière privatives pour déclamer en chœur des Min’ha ou des mantras ? Cela se saurait.

Réalisé en février 2025, ce sondage a recueilli les avis de 1 155 salariés français de 18 à 65 ans, en situation d’emploi dans des entreprises privées de plus de 100 salariés et des administrations. L’évolution du degré d’acceptabilité des formes religieuses, comme l’écrit la presse subventionnée, démontre à l’évidence un processus d’inclusion rapide de populations venues d’ailleurs, avec leur croyance. Cette même presse évoque benoîtement et indistinctement le port d’une croix, d’une kippa, les demandes alimentaires spécifiques et de congés à motif religieux. Nous sommes dans le flou le plus total et ne parvenons, pour l’instant, à déceler le moindre indice qui permettrait d’identifier les origines de ce fait religieux en entreprise.

Un sondage qui en dit long

Ainsi, 37% des sondés, soit près de quatre sur dix, reconnaissent avoir été confrontés à des faits religieux sur leur lieu de travail et ils sont même 67% pour la tranche des 18 à 24 ans.

Plus inquiétant sinon surprenant, 20% des salariés trouvent acceptable de refuser d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe (+ 3% vs 2021) et ils sont même 42% chez les 18-24 ans, soit plus 14% comparativement à 2021. A aucun moment la « grande » presse ne nous révèlera que le genre honni concerne bien entendu les femmes. Près de la moitié des salariés de 18 à 24 ans sondés tolèrent donc des comportements misogynes extrémistes et assumés consistant à refuser d’entrer en contact avec certains clients, selon leur sexe (féminin NDLA) ou même à répugner à s’asseoir là où une personne de l’autre sexe (re-féminin re-NDLA) s’est assise. Voici où nous en sommes en 2025. On peut s’interroger sur la portée de ces copieux accords sur l’égalité homme-femme au travail que la législation impose aux entreprises de négocier avec les partenaires sociaux.

En guise de conclusion (provisoire), citons Bernard Vivier, directeur de l’IST, sans doute soucieux de conserver son poste et les avantages y afférents, qui a cru devoir se fendre d’une formule pour le moins sibylline : « Les entreprises sont libres, il y a une diversité, c’est une richesse et on arrive avec ses convictions et ses engagements. Tout cela, on ne le laisse pas au vestiaire ». Une saillie ne risquant ni de faire date, ni de bousculer le débat.

Arnaud Raffard de Brienne

Article paru sur Le Nouveau Présent

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La Mairie de Paris fait pleuvoir des subventions par milliers d’euros

Ce n’est pas comme si la Mairie de Paris n’était pas surendettée.

  • La décision 2025 DSOL 41 octroie 7.697.348 € + 80.000 € (Emmaüs Solidarité, Aurore, Cité Caritas, etc.) pour l’hébergement d’urgence pour familles et jeunes migrants.
  • La décision 2025 DSOL 68 – 100.000 € (SOS Méditerranée) pour le financement du sauvetage en mer des migrants. Quel lien entre la Ville de Paris et cette mission en Méditerranée ?

Source

Le journal Frontières dérange fortement LFI

Les élus Insoumis souhaitent avoir des journalistes soumis… 3 journalistes ont été pris à partie par des députés PS, PC et LFI au sein de l’Assemblée nationale. Ils annoncent porter plainte.

Il faut dire que Frontières vient de sortir un dossier explosif sur la nébuleuse des collaborateurs de LFI où se mêlent discours radicaux et prises de position violentes : pro-Hamas, soutiens aux Black Blocs, réseaux islamistes, antisémitisme… Quand Médiapart ou Libération ressortent le tweet d’un collaborateur RN vieux de 10 ans, cela leur pose moins de problème…

 

Des éoliennes près de l’abbaye de Notre-Dame des Neiges

EDF Renouvelables travaille à l’installation de 6 à 10 nouvelles éoliennes de 150 mètres de haut sur le plateau ardéchois de Laveyrune, en collaboration avec la municipalité. En plus des habitants, les sœurs de l’abbaye Notre-Dame des Neiges, basées à Saint-Laurent-les-Bains-Laval-d’Aurelle, s’insurgent contre ce projet, dont la zone d’étude commence à 800 mètres de leur établissement. Mère Anne souligne :

“Ce qui nous préoccupe c’est la dégradation d’un site exceptionnel aussi bien sur le plan visuel qu’acoustique”. “On n’est pas contre l’éolien ! Le sujet c’est vraiment l’opportunité de mettre de l’éolien sur un site spirituel, un site qui est un lieu de ressourcement depuis 75 ans pour de très nombreuses personnes”.

Ces religieuses cisterciennes ont repris l’abbaye en 2022. Leur dynamisme et la vente de nettoyants ménagers naturels et de produits artisanaux attirent chaque année de milliers de personnes. En 2024, ils étaient près de 50 000.

“Si demain il y a des éoliennes à une trop grande proximité du site et que ça nuit à la paix du lieu et à la sérénité des espaces, nous serons contraintes de quitter Notre-Dame des Neiges”.

Il est permis de critiquer une décision de justice et de critiquer le juge qui l’a prise

Une victoire pour Jean-Yves Le Gallou, défendu par Me Jérôme Triomphe, qui était poursuivi pour avoir osé critiquer une décision de justice.

Le 8 avril, la 17 e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a relaxé Jean-Yves Le Gallou des poursuites engagées contre lui par le juge administratif Florence Nikolic, soutenue lors de l’audience du 18 février par des représentants du Conseil d’Etat.

Les juges judiciaires ont estimé que s’interroger sur les arrières plans idéologiques possibles d’une décision annulant l’arrêté d’expulsion de l’imam islamiste Iquioussen n’outrepassait pas les limites de la liberté d’expression. Et que

« les propos poursuivis se présentent comme la critique d’une décision de justice, laquelle est librement admissible dès lors qu’elle ne dégénère pas en abus de la liberté d’expression notamment sous la forme de la violation des articles 29 alinéa 1 et 31 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881. »

Jean-Yves Le Gallou se félicite de cette victoire de la liberté d’expression et appelle de ses vœux la création d’un observatoire des juges et des décisions judiciaires pour assurer une meilleure information des français sur la justice prise en leur nom et par une nécessaire transparence.

Les AFC rejettent les Zones Familles Exclues

Communiqué des AFC :

La Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), agréée comme association de consommateurs, salue l’adoption en commission spéciale de deux amendements identiques le vendredi 26 mars à l’Assemblée Nationale, intégrés au projet de loi de simplification de la vie économique :

  • le texte supprimant les zones à faibles émissions (ZFE) devra désormais être validé en séance publique à l’Assemblée nationale, puis adopté dans les mêmes termes par le Sénat.

Déjà 11 millions de véhicules – soit 29 % du parc automobile – voient leur circulation restreinte ou bannie de nombreuses agglomérations. D’ici 2028, 65 % des voitures actuelles pourraient être concernées.

Les premières victimes sont les familles modestes, en particulier les familles nombreuses, qui n’ont ni les moyens d’acheter un véhicule neuf, ni accès à suffisamment de transports en commun, surtout en zones périurbaines ou rurales. Près de la moitié des voitures des ménages les plus modestes sont classées Crit’Air 3 ou plus : elles deviennent donc inutilisables, bien que souvent encore en parfait état de fonctionnement.

Ces contraintes dévalorisent le patrimoine des foyers, complexifient la vie quotidienne et restreignent les déplacements pourtant essentiels (travail, soins médicaux, vie familiale…). Si la lutte contre la pollution de l’air est un objectif légitime, les ZFE ne constituent pas pour autant une réponse pertinente. La circulation automobile ne représente que 15 % des émissions de particules, moins que l’industrie et que le chauffage résidentiel.

En conséquent, la CNAFC plaide pour une transition écologique respectueuse des réalités sociales et de la liberté de circulation des familles.

Le retour du loup de la préhistoire est une intox

Des chercheurs affirment avoir ressuscité une espèce de “loup géant” disparue il y a 10 000 ans… Mais c’est une intox de la société Colossal Biosciences. Les trois petits nés récemment sont en réalité des loups gris ayant subi des modifications génétiques destinées à les faire ressembler à l’espèce éteinte. Sur son site internet, la société indique :

« Le 1er octobre 2024, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, Colossal a réussi à restaurer une espèce autrefois éradiquée grâce à la science de la dé-extinction. Après plus de 10 000 ans d’absence, notre équipe est fière de redonner au loup préhistorique la place qui lui revient dans l’écosystème. »

Les scientifiques ont identifié les traits spécifiques à cette espèce en examinant l’ADN de fossiles. Ils ont ensuite prélevé des cellules sanguines sur un loup gris vivant et ont utilisé l’outil d’édition génétique CRISPR pour effectuer 20 modifications différentes, puis transféré ce matériel génétique dans un ovule de chienne. Les embryons ont été implantés dans des « mères porteuses », également des chiennes domestiques. Deux mâles appelés Remus et Romulus (sic) sont nés en octobre ; une femelle est née en janvier.

Cinq mutations visées sont connues pour donner des pelages clairs chez les loups gris. 15 sont basées directement sur le génome du loup préhistorique et visent à modifier la taille, la musculature et la forme des oreilles de l’animal. Il faudra attendre environ un an avant de savoir si ces changements ont eu les effets escomptés sur les animaux génétiquement modifiés, précise Beth Shapiro, directrice scientifique de Colossal.

Colossal Biosciences a également annoncé qu’elle avait cloné quatre loups rouges à partir de sang prélevé sur des loups sauvages de la population du sud-est des Etats-Unis, « gravement menacée d’extinction ». L’objectif est d’« apporter une plus grande diversité génétique à la petite population de loups rouges en captivité » que les scientifiques utilisent pour se reproduire et ainsi contribuer à la sauvegarde de l’espèce.

Sanctuaire marial en danger

Un lecteur nous fait suivre cette nouvelle et cette pétition:

Le sanctuaire millénaire de Notre-Dame de Prime-Combe, situé dans le diocèse de Nîmes, est sur le point d’être vendu à un groupe privé. Sans consultation. Sans respect de la vocation spirituelle du lieu. Une voix s’élève : celle du peuple de Dieu.

  1. Ce qui se passe

Le sanctuaire marial de Notre-Dame de Prime-Combe, situé à Fontanès, dans le diocèse de Nîmes, est un lieu de grâce et de pèlerinage vénéré depuis plus de onze siècles – la tradition en fait remonter l’origine à l’an 887. Ce sanctuaire, dédié à la Vierge Marie, est non seulement un site d’histoire et de mémoire, mais un lieu vivant, habité par la prière et la foi. Aujourd’hui encore, une communauté bénédictine – les frères de Notre-Dame de l’Espérance – y assure une présence liturgique fidèle. Et pourtant, ce sanctuaire est aujourd’hui en danger. La congrégation religieuse à qui il avait été confié, et qui en détient la propriété canonique, a signé une promesse unilatérale de vente à un groupe d’investisseurs privés. Le projet prévoit le démembrement du domaine, la privatisation des bâtiments, et l’enclavement de la chapelle dans un complexe hôtelier haut de gamme. Aucun décret de désaffectation n’a été publié, aucune procédure canonique n’a été engagée, aucun dialogue pastoral n’a été ouvert. Cette opération, menée dans la discrétion, soulève de lourdes questions spirituelles, juridiques et morales.

  1. Le scandale

Du point de vue du peuple de Dieu, ce sanctuaire est un bien commun. Un bien ecclésial. Certes, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) en détient le titre de propriété – car il faut bien, devant un notaire, qu’un nom figure sur l’acte. Mais ce titre n’est pas un pouvoir absolu : il s’exerce au sein de l’Église, et dans la fidélité à la vocation sacrée du lieu. Et dans l’esprit du droit canonique – qui ne saurait être séparé de sa finalité pastorale –, ce bien appartient à l’Église tout entière. Qu’un tel lieu puisse être transmis à une autre entité ecclésiale, dans la continuité de sa mission, cela se comprend. Mais céder un sanctuaire marial à des intérêts privés extérieurs à l’Église, en vue d’un usage commercial, relève d’une logique profane et inacceptable. L’Église n’est pas une société foncière. Notre-Dame de Prime-Combe ne peut être vendue comme un actif parmi d’autres.
Elle appartient au Christ, à sa Mère, et au peuple fidèle qui y prie depuis des générations.

  1. L’appel

Face à cette situation, nous ne pouvons rester silencieux. Il en va de la fidélité à l’Évangile, de la mémoire des générations passées, et de l’avenir spirituel que nous voulons transmettre. Notre-Dame de Prime-Combe n’est pas un bien à liquider : c’est un sanctuaire vivant, un tout cohérent, un lieu confié à l’Église pour porter la prière du peuple. Le morceler, l’enclaver, l’instrumentaliser à des fins commerciales serait une trahison de sa vocation. Nous lançons donc un appel solennel aux responsables de la Congrégation de la Mission, à qui ce lieu a été confié. Nous leur demandons, avec insistance et respect, de suspendre la vente en cours et de renoncer au démembrement du sanctuaire. Ce lieu mérite mieux qu’un simple transfert patrimonial. Il mérite d’être conservé dans son unité, dans son intégrité spirituelle, architecturale et pastorale.

Signez la pétition :

« Sauvons Notre-Dame de Prime-Combe – le sanctuaire appartient au peuple de Dieu »

Signez. Relayez.  Priez.

Il est encore temps d’éviter l’irréparable.

Lien vers la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/art-culture/sauvons-dame-prime-combe-sanctuaire-marial/241044

Lien vers le site de l’Abbaye : https://www.notredamedesperance.com/primecombe/

Affaire Bardella: Fayard gagne contre MédiaTransports

Communiqué des éditions Fayard :

Fayard salue le jugement du Tribunal déclarant fautif le refus de MédiaTransports d’afficher la campagne du livre « Ce que je cherche » de Monsieur Jordan Bardella

Les Editions Fayard se réjouissent du jugement favorable rendu mardi 8 avril par le Tribunal des activités économiques de Paris qui a statué en formation collégiale sur l’affaire opposant Hachette Livre à MédiaTransports.

Le Tribunal a jugé fautif le refus de MédiaTransports d’exécuter le contrat qui le liait à Hachette Livre pour la diffusion de la campagne d’affichage du livre de M. Jordan Bardella « Ce que je cherche », relevant que le visuel de cette campagne « ne présentait pas de caractère politique », « n’était pas attentatoire à l’ordre public » et « ne répondait pas aux critères devant entraîner sa prohibition sur la base des CGV de MédiaTransports ».

Ce jugement vient renforcer la protection des droits et la liberté d’expression.

Nous tenons à remercier nos avocats, Me Sarah Saldmann et Me Christian Charrière-Bournazel, pour leur expertise tout au long de cette procédure.

 

Non seulement MédiaTransports a perdu, mais en plus, avec l’effet Streisand, la régie a fait une publicité au livre.

Ce que je cherche

 

Les Frères musulmans : une «menace qui s’étend de manière pernicieuse et progressive»

Un rapport secret, révélé le 7 avril par l’Opinion, alerte le ministère de l’Intérieur sur l’entrisme des Frères musulmans en France. Selon ses auteurs, l’organisation représente pour le pays une «menace qui s’étend de manière pernicieuse et progressive».

Ce document établit une cartographie de la progression de l’organisation rigoriste en France et souligne que l’organisation souhaite instaurer la charia dans le pays. D’où les débats sur le voile islamique. Dans ce texte, on peut lire que les Frères musulmans constituent

«une organisation et un mode opératoire visant à faire basculer toute la société, tout un territoire, dans la charia», soit vers la stricte application de la loi islamique codifiant l’ensemble des droits et des devoirs tant individuels que collectifs des individus.

Il est également écrit que cette «menace s’étend de manière pernicieuse et progressive».

Le document juge que le séparatisme salafiste vise à créer de «petites enclaves islamistes». Quelque 130 à 140 sites religieux seraient affiliés. La cartographie précise également que des établissements scolaires comme les lycées Averroès de Lille, Al Kindi, près de Lyon, l’institut de formation de Château-Chinon ou, encore, l’ex-CCIF (Comité contre l’islamophobie en Franc, dissous) sont aussi actifs.

L’entourage de Bruno Retailleau considère que «la matrice de l’islam politique, ce sont bien les Frères musulmans». Ils «gagnent du terrain parmi les musulmans lambda».

Juges rouges, juges de gauche : la justice est-elle devenue une arme politique ?

Nicolas Bauer, chercheur associé à l’ECLJ (le Centre européen pour le droit et la justice), doctorant et enseignant en droit, était invité de Ligne droite, l’émission d’actualité de Radio courtoisie. Il a déclaré :

Nelly Bertrand est juge au Tribunal judiciaire de Paris, c’est-à-dire la juridiction qui a jugé Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires RN. Nelly Bertrand appartient au Syndicat de la magistrature, qui a appelé les magistrats en juin 2024 à « se mobiliser contre l’accession au pouvoir de l’extrême droite ». Elle intervient souvent dans les médias pour dénoncer les « violences policières systémiques », les « torrents de haine » ou encore la « surenchère xénophobe ». Elle s’était aussi fait remarquer sur BFMTV en prenant la défense du Marocain sous OQTF qui a reconnu être le meurtrier de la jeune Philippine. Elle tient également un stand à la Fête de l’humanité

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