Un prêtre ?
Une dépêche AFP reprise en boucle par l’ensemble de la presse nous informe de cette horreur :
20 Minutes : Pédocriminalité : Prêtre, professeur, père de famille… 55 hommes « au profil dangereux » interpellés en France
La Croix : Les mis en cause, âgés de 25 à 75 ans, parmi lesquels un prêtre, un grand-père, un ambulancier, « de bons pères de famille », un professeur de musique ou des célibataires, échangeaient sur la messagerie Telegram et étaient en lien avec des pédocriminels « extrêmement dangereux », incarcérés depuis l’été dernier, a expliqué le commissaire Quentin Bevan, chef du pôle opérationnel de l’Ofmin.
C’est dans les Dernières Nouvelles d’Alsace qu’on en apprend plus sur ce “prêtre” :
Vaste réseau pédocriminel démantelé : un évêque de l’Église gallicane mis en cause à Lingolsheim
Cinquante-cinq hommes soupçonnés d’appartenir à un réseau de pédocriminalité actif sur la messagerie cryptée Telegram ont été arrêtés cette semaine partout en France. Parmi eux, le recteur du centre Miséricorde Saint-Joseph à Lingolsheim. L’homme, placé sous contrôle judiciaire, sera jugé prochainement au tribunal de Strasbourg. […]
Le prêtre appartient à l’Église gallicane, une doctrine prônant une indépendance de l’Église de France par rapport à la papauté, laissant au Vatican uniquement un pouvoir spirituel : les prêtres exercent donc un emploi et peuvent se marier. Il serait évêque de l’Union apostolique gallicane depuis plus de douze ans. En parallèle, le suspect travaillerait comme agent des services logistiques en Ehpad. […] L’homme de foi se dit « catholique indépendant » et « militant » dans le domaine de la protection animale. Il explique agir pour un « accueil de toutes et tous au sein des communautés religieuses sans discrimination de race, de mode de vie ou de sexualité » sur sa page professionnelle.
Mais le lecteur pressé en restera à l’idée qu’un prêtre certainement catholique est coupable de pédocriminalité…
Les Frères musulmans : début d’une fin pour la République ?
SOURCE : https://leconservateur-media.fr/2025/05/22/les-freres-musulmans-debut-dune-fin-pour-la-republique/
LES FRÈRES MUSULMANS : L’INFILTRATION ISLAMISTE SOUS LA RÉPUBLIQUE IMPUISSANTE
Le 20 mai 2025, le président Emmanuel Macron a convoqué en urgence un Conseil de défense républicaine, réunissant autour de lui le ministre de l’Intérieur, le ministre de la Justice, et le ministre de l’Éducation nationale, pour faire suite à la remise d’un rapport confidentiel mais déjà retentissant :
« Les Frères musulmans et islamisme politique en France ».
Ce document de plus de 150 pages, fruit d’un travail conjoint de la DGSI, de chercheurs, d’experts en islamologie et de hauts fonctionnaires, dresse un constat alarmant : une stratégie méthodique, patiente, et désormais enracinée d’islamisation lente et d’influence idéologique menée par la mouvance des Frères musulmans sur le territoire national.
UNE STRATÉGIE D’ENTRISME ORGANISÉE
Contrairement au salafisme frontal ou au djihadisme violent, l’influence des Frères musulmans en France se veut « douce », institutionnelle et culturelle. Le rapport insiste sur la nature insidieuse de cette méthode, qualifiée de « stratégie d’entrisme et d’emprise par capillarité » :
Ciblage des municipalités, notamment dans les banlieues sensibles, par des associations « culturelles » ou cultuelles servant de relais idéologiques.
Contrôle d’un nombre croissant de mosquées, écoles privées, et structures associatives. La Fédération des Musulmans de France (FMF), rattachée au réseau international des Frères musulmans, est identifiée comme un pivot central de cette influence. Elle est liée à environ 139 lieux de culte — soit près de 7 % des mosquées de France.
Influence sur la jeunesse musulmane, par le biais de prêches, de formations, et de réseaux sociaux diffusant une idéologie rigoriste, anti-occidentale, et opposée aux valeurs françaises et catholiques.
Le rapport relève également des tentatives d’intervention politique indirecte, notamment sur des sujets sensibles comme la laïcité, la loi sur le séparatisme, la politique étrangère de la France ou encore la question palestinienne, où certains relais islamistes cherchent à peser.
UNE MENACE POUR LA COHÉSION NATIONALE
L’islamisme porté par les Frères musulmans est qualifié dans le rapport de « menace de fond contre la cohésion de la société française ». Il ne vise pas la confrontation armée, mais l’imposition progressive d’un contre-modèle civilisationnel, incompatible avec la France, son savoir vivre, son histoire, son héritage chrétien, ses lois ou encore avec la République.
Le rapport précise que les Frères musulmans : forment un véritable maillage militant, structuré, avec des relais dans l’enseignement, la sphère sociale et les instances représentatives du culte musulman ne reconnaissent pas la supériorité de la loi républicaine sur la charia, qu’ils considèrent comme immuable développent des discours victimaires et communautaristes, attisant le rejet des institutions et favorisant l’isolement de certains quartiers. — NDLR : Ce que nous ne pouvons juger. Un croyant qui place la loi de Dieu avant la République est normal mais «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.»1 et la loi de Dieu qui s’applique sur la terre de France est et sera toujours celle du Père enseignée par Jésus-Christ son fils depuis le baptême de la fille aînée de l’Église.—
1Évangile (Mt 22, 15-21)
LE CONSEIL DE DÉFENSE OU L’ILLUSION DU SURSAUT
Face à ces révélations, le Président Macron a exigé un plan de riposte dans les 30 jours. À l’issue du Conseil de défense, plusieurs axes de mesures ont été évoqués, dont certains pourraient être rendus publics dès juin. Mais que propose ce gouvernement, dont chaque loi fragilise l’ordre naturel, détruit la famille, persécute les catholiques et dévoie la jeunesse ? Quelques mesurettes techniques :
1. Cartographie et contrôle renforcé du réseau associatif
Un recensement précis des structures liées à la nébuleuse islamiste, notamment via la FMF, sera mené par la DGSI et le ministère de l’Intérieur.
La charte des principes de l’islam de France pourrait devenir contractuellement obligatoire pour toute association sollicitant des financements publics.
—NDLR: sans toucher aux causes de leur implantation massive : l’immigration ! Tremblez ils signeront une charte !—
2. Durcissement du droit des cultes et des associations
Une révision de la loi de 1905, notamment sur les associations cultuelles, est envisagée pour mieux encadrer les flux financiers étrangers et les contenus diffusés.
Des dissolutions administratives, déjà amorcées par Darmanin ces derniers mois, seront accélérées.
—NDLR: qui depuis sa naissance a fait de la religion une affaire secondaire, là où elle devrait être la colonne vertébrale de la Cité.—
3. Réarmement culturel et éducatif
Dans les écoles, un renforcement des enseignements sur la laïcité, mais aussi une tolérance zéro contre les contestations de cours (ex. : refus de la Shoah, de l’évolution, des cours de SVT ou d’EPS pour les filles).
Le ministère de l’Éducation prévoit une cellule spéciale de veille idéologique pour signaler les cas d’entrave à la neutralité scolaire.
—NDLR: alors même que les jeunes Français ont faim de vérité, de grandeur et de transcendance.—
4. Encadrement des imams et formation religieuse
Le gouvernement souhaite réduire fortement le nombre d’imams étrangers et favoriser une formation des ministres du culte en France, sur la base de valeurs civiques et de connaissance des lois républicaines.
Une révision de l’accréditation des aumôniers dans les prisons est également à l’étude.
Il ne s’agit pas d’un plan de reconquête. Ce n’est pas un acte de souveraineté. C’est une énième rustine sur une barque percée, dont le gouvernail est abandonné aux vents mondialistes.
ENTRE VIGILANCE ET PEUR DES AMALGAMES
La Fédération des Musulmans de France a immédiatement réagi en dénonçant des « accusations infondées », un « procès d’intention politique », et un risque de stigmatisation collective. Mais le gouvernement insiste : il ne s’agit ni de criminaliser l’islam, ni de discréditer les fidèles, mais de lutter contre une idéologie politique se cachant derrière une façade religieuse.
Le Président l’a affirmé en privé selon une source de l’Élysée :
« Nous ne pouvons pas laisser notre République se faire grignoter de l’intérieur par des logiques séparatistes. »
FACE À L’ISLAM POLITIQUE : REVENIR À LA FRANCE RÉELLE
Ce que ce rapport révèle, au fond, c’est la faillite de l’ordre républicain à contenir une force religieuse conquérante. Seule une France redevenue catholique, enracinée, restaurée dans ses traditions monarchiques et son autorité naturelle, pourra reprendre le dessus.
Il faut :
Redonner aux familles françaises les clés de leur avenir, par la liberté éducative, la propriété privée et la subsidiarité — principes chers à un véritable ordre catholique et libertarien.
Stopper l’immigration extra-européenne qui alimente ces réseaux islamistes.
Expulser tout imam, toute association, tout organisme lié aux Frères musulmans.
Restaurer la royauté sociale du Christ dans les institutions : que le Christ-Roi règne sur la famille, l’éducation, la culture, et même sur l’État.
Ce rapport marque un tournant. Il met en lumière un phénomène profond, souvent sous-estimé, parfois minimisé au nom du dialogue ou de la tolérance mal comprise. Mais la République est à un carrefour : soit elle se donne les moyens de défendre son socle, soit elle accepte une fragmentation lente de son unité culturelle, politique et spirituelle. Le mois de juin sera décisif : les Français sauront alors si leurs dirigeants choisissent la fermeté lucide, ou une fausse paix qui ne ferait que reculer l’échéance d’un conflit déjà larvé. La République, fille de 1789, ne vaincra pas l’islamisme. Elle n’a pas les armes, car elle a renié Dieu. C’est une France restaurée, redevenue chrétienne, fière de ses racines, fidèle à sa vocation de nation catholique et royale, qui pourra triompher de l’invasion spirituelle qui la ronge. Il est temps de choisir : soumission ou renaissance ? République ou Royaume ? Indifférence ou combat ?
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Les députés refusent de donner aux mandataire, curateur ou tuteur d’un majeur protégé le pouvoir de s’opposer à son euthanasie
Le député RN Hervé de Lépinau avait déposé un amendement à l’article 6 de la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir, visant à donner aux mandataire, curateur et tuteur du majeur protégé le pouvoir de s’opposer au suicide assisté ou à l’euthanasie de ce dernier. Exposé de cet amendement :
La mesure de protection des majeurs, dans sa philosophie même, est incompatible avec un consentement libre et éclairé puisque ces mesures visent, précisément, des personnes se trouvant dans l’impossibilité de pourvoir seule à leurs intérêts en raison d’une altération de leurs facultés mentales ou corporelles.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les personnes chargées de la protection peuvent par exemple s’opposer à la vente d’un immeuble par la personne protégée si elles estiment cette dernière lésée. Il semble que mettre fin à ses jours soit un acte autrement plus grave et lourd de conséquences que de transmettre son patrimoine. Il n’est pas d’intérêt plus grand que de vivre ni de lésion plus grave que de mourir. Ne pas permettre aux personnes chargées de s’opposer à une telle mesure serait inconséquent.
Il s’agissait d’ajouter les mots en rouge dans le texte ci-dessous :
Lorsque la personne fait l’objet d’une mesure de protection juridique avec assistance ou représentation relative à la personne, informe la personne chargée de la mesure de protection, qui peut s’y opposer, et tient compte des observations qu’elle formule
En séance publique, Hervé de Lépinau a expliqué :
Nous abordons le chapitre des majeurs protégés, qui font l’objet d’une construction légale et prétorienne extrêmement ancienne. On dit toujours que l’on doit écrire la loi avec la main qui tremble. Il faut certes trembler parce que le sujet est grave, mais pas trop non plus, car nous risquons de désorganiser l’existant. S’agissant des majeurs sous curatelle et surtout sous tutelle, il est impératif que la personne – physique ou morale, puisqu’il existe des associations tutélaires – chargée de la protection puisse opposer son veto au suicide assisté. Or l’article prévoit uniquement son information par le médecin.
Je rappelle que, pour être mise sous tutelle, une personne doit présenter une altération de ses fonctions mentales ou de ses facultés corporelles, ses handicaps ayant comme conséquence l’incapacité à exprimer sa volonté. Ces dispositions sont consubstantielles à notre droit civil et je ne vois pas comment votre proposition de loi pourrait altérer ce principe essentiel de protection, monsieur le rapporteur général. Si vous ne mettez pas au cœur du dispositif le curateur ou le tuteur, vous tordez le bras aux dispositions, pourtant fort claires, du code civil sur la protection des majeurs protégés. Le curateur et le tuteur ne doivent pas être tenus à l’écart ni simplement consultés pour avis. Ils doivent avoir une voix prépondérante dans la décision.
Cet amendement a été rejeté par 94 voix contre 45. Le détail des votes est ici. Si 40 élus RN ont voté pour, on trouve 5 élus RN qui ont voté contre avec LFI, le PS, etc. (Edwige Diaz, Alexandre Dufosset, Gaëtan Dussausaye, Yoann Gillet et Thomas Ménagé). Les autres groupes sont plus cohérents.
Monseigneur le Duc de Séville, RIP
Communiqué de l’Institut de la Maison de Bourbon :
Son Excellence était née à Madrid le 16 novembre 1943. De son union (7 juillet 1973) avec Béatrice comtesse de Hardenberg (1947-2020) sont nés trois enfants dont deux survivants. Son fils, le Prince François, né le 21 janvier 1979, assumera désormais ses droits de premier prince du sang de la Maison de Bourbon et sa fille, née le 6 avril 1974, la Princesse Olivia comme aînée, recueillera, conformément aux lois espagnoles, le titre de duchesse de Séville.
Comme chef de la seconde ligne de la première branche le Prince François, 5ème duc de Séville était le sixième dynaste de la Maison de Bourbon.
Cette ligne de la branche aînée de la maison de Bourbon est issue de Philippe duc d’Anjou devenu en novembre 1700, roi d’Espagne sous le nom de Philippe V, lorsque le roi Louis XIV accepta le testament du Roi d’Espagne Charles II, qui venait de décéder à Madrid, et désignait, par testament un des petits-fils du Roi Soleil pour lui succéder. Le premier duc de Séville l’Infant Henri (1823-1870), était le second fils de l’Infant François de Paul (1794-1865), alors que c’est de son premier fils qu’est issue la première ligne représentée actuellement par l’aîné des Bourbons le Prince Louis, successeur légitime des rois de France et par le roi Philippe VI d’Espagne.
Les obsèques du Duc de Séville auront lieu à Madrid où il résidait. Pour les Français, l’Institut de la Maison de Bourbon organisera une messe de requiem à sa mémoire dans les prochaines semaines.
Monseigneur le Duc de Séville était très lié avec le Prince Louis. Leur dernière rencontre officielle eut lieu à Paris, le 12 octobre dernier lors de la réception de Son Excellence dans l’Ordre du Saint-Esprit.
I-Média – Frères musulmans : Macron complice de l’islamisme en France ?
L’image de la semaine : Roumanie, le scandale des élections sous ingérences
Pavel Durov, le directeur de Telegram, accuse la France et l’UE de soutenir un candidat pro-européen contre la volonté populaire.
Le dossier du jour : Les Frères musulmans, l’infiltration silencieuse depuis plus de 40 ans ! Un rapport alarmant de 77 pages déclassifiées vient de sortir dans la presse pour expliquer comment l’islam politique s’implante en France. Un problème qui ne date absolument pas d’hier et qui arrive dans les mains de la presse juste après l’élection de Bruno Retailleau à la tête des Républicains.
Les pastilles de l’info :
– Eurovision 2025 : la polémique des votes “influencés par la géopolitique”
– Mathieu Kassovitz à Cannes : “Il n’y a plus de Français de souche”
– Pierre-Edouard Stérin vs la commission d’enquête : le milliardaire en guerre contre les clowns
– Bernard Arnault tacle Le Monde : “Un journal pro-LFI”
– RATP : la chasse aux “usagers qui payent” et la dérive sécuritaire
– Apolline de Malherbe “mal à l’aise” face à une victime de l’insécurité
Portrait piquant : Dominique Reynié, directeur général de Fondapol
Prix Quas primas remis à Aymeric Pourbaix pour l’émission « En quête d’Esprit »
Ce soir, remise du Prix Quas primas à Aymeric Pourbaix pour l’émission « En quête d’Esprit », en présence de Mgr Jean Legrez, Archevêque émérite d’Albi.
- 18h00 Remise du Prix Quas Primas, puis du Prix Saint-Jean-Paul II et dédicaces des lauréats
- 19h45 Prière d’intercession pour les souffrances familiales
Salle Madeleine Delbrêl, 20 rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris
Entrée libre
Le Prix Quas Primas est né en 2025 à l’occasion du centenaire de l’encyclique de Pie XI, Quas primas, consacrée à la seigneurie du Christ. Qu’est-ce que cela signifie ?
Toute action missionnaire est une participation à la royauté sociale de Notre-Seigneur qui veut régner, non selon un mode théocratique – ce serait le rabaisser -, mais selon son cœur et sa vérité.
Il est l’Alpha et l’Omega, en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être, tout est créé par lui et pour lui, nous enseignent les évangiles. Comment imaginer un seul instant qu’une parcelle de l’univers, une fraction du temps, un article des lois humaines, puisse produire de bons fruits en échappant à son rayonnement ? Si tel était le cas, Dieu ne serait pas Dieu.
Pour distinguer le temporel du spirituel, il est nécessaire de comprendre que le premier a besoin du second pour véritablement jouer sa partition : un corps peut-il vivre sans âme ? Oui, le Christ demande de l’invoquer car il veut régner sur les âmes, les nations et les organisations humaines, et c’est seulement ainsi qu’il peut empêcher le Prince de ce monde, le démon, à s’emparer des âmes, des nations et des organisations humaines.
Le pape Pie XI a réitéré l’enseignement constant de l’Eglise sur la doctrine du Christ Roi au moment où les totalitarismes marxiste et nazi voulaient dominer le monde. Quas primas c’est le triomphe de la civilisation de l’amour sur le mal et la mort, c’est une théophanie. Le Christ est ressuscité, il nous aime infiniment : ouvrons-lui notre cœur et nos institutions pour que rien n’échappe à son amour.
Veillée pour la vie à Notre-Dame de Paris : appel des évêques à la mobilisation
À l’appel des évêques de France, 2000 fidèles se sont réunis mercredi soir à Notre-Dame de Paris pour «prier pour la vie» et manifester ainsi leur opposition à l’euthanasie, à l’occasion de la seizième édition de cette veillée annuelle de prière.
Les 12 évêques d’Île-de-France ont demandé aux fidèles de ne pas «rester silencieux» et d’interpeller les parlementaires pour «dire non à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté».
L’évêque auxiliaire de Paris Mgr Emmanuel Tois a expliqué aux journalistes rassemblés sur le parvis :
«La loi a toujours défendu la vie [sauf pour l’avortement et la bioéthique…]. Aujourd’hui, celui qui aide une personne à se suicider commet un crime. Demain, on autoriserait ce comportement dans le cas de personnes en fin de vie, sans même définir clairement ce qu’est la fin de vie».
L’évêque de Nanterre Mgr Matthieu Rougé a ajouté :
«Nous devons montrer la direction de la vie, en pensant notamment aux soignants qui sont déboussolés face à ce texte».
Anne Charrier, mère de trois enfants, a témoigné sur la vie et la mort de son fils Louis-Marie, emporté l’an dernier par une maladie neurodégénérative. Lorsque le diagnostic fut annoncé à sa famille par les médecins, son fils n’avait plus que quelques mois à vivre. Il est resté 16 ans encore à leurs côtés, entourés d’une équipe de soins palliatifs. Elle a souligné les joies reçues dans cette présence diminuée, mais vécue «jusqu’au bout» dans une unité familiale qui a «fait grandir» tous les membres de son foyer.
Revoir la veillée :
Les institutions internationales sont la cible d’ONG et fondations qui peuvent y intervenir et imposer leur idéologie
Dans La Nef, Louis-Marie Bonneau, chercheur associé au centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), pose la question : Institutions internationales : faut-il s’en méfier ?
[…] Le système international des droits de l’homme est marqué par un phénomène de « capture » et de « privatisation ». Les organisations internationales sont des lieux de pouvoirs, mais manquent souvent de ressource financière. Dans le même temps, des fondations privées riches à milliards, en quête de pouvoir, proposent de financer le système. Ces principaux contributeurs sont le plus souvent les fondations néolibérales : Open Society (Soros), Ford, Oak, Gates et MacArthur. Certains États sont également particulièrement actifs, comme les Pays-Bas ou la Norvège, en finançant les institutions bien au-delà des contributions étatiques ordinaires. Généralement les fondations privées proposent des financements pour des thématiques particulières. Il s’agit alors d’une méthode de mise à l’agenda de thématiques qui, autrement, n’auraient jamais émergé.
Le phénomène de capture n’est toutefois pas uniquement financier. D’autres moyens existent, comme la participation au travail des institutions, l’intervention dans la procédure de nomination de leurs membres, et la création d’une bulle idéologique étanche autour de ceux-ci. Cette situation est permise par une forme de corruption qui révèle surtout l’affaiblissement intellectuel, moral et idéologique des personnes qui évoluent au sein des mécanismes des droits de l’homme (juges, experts de l’ONU…) ; cet affaiblissement conduit à l’imposition, par des agents extérieurs, d’un agenda et de thèmes. Tantôt les acteurs des droits de l’homme ne sont pas toujours armés pour détecter et contrer l’influence qu’ils pourraient subir, tantôt ils adhèrent aux messages de ceux qui les influencent.
Objectif : des sociétés ouvertes
Les cours spécialisées dans les droits de l’homme et les institutions internationales sont donc la cible d’ONG et fondations qui peuvent y intervenir aisément et imposer leur idéologie. Pour les néolibéraux, l’enjeu est bien de dissoudre les « sociétés fermées » traditionnelles souveraines en se servant du contentieux international et de l’influence des experts de l’ONU, ou des juges de la CEDH, qui font référence dans le domaine. L’objectif est d’atteindre la « société ouverte ». Cela passe par une homogénéisation culturelle entre les États et donc par un combat contre les spécificités, les traditions et héritages historiques et religieux. Ainsi, on observe, dans les pays de tradition chrétienne, que les litiges portés devant les Cours européennes sont orientés vers l’émancipation des religions, le « droit à l’avortement », l’euthanasie et les droits des minorités sexuelles.
Plusieurs institutions sont victimes de ce phénomène. La CEDH est victime des conflits d’intérêts des juges issus d’ONG financées par la Fondation Open Society. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et ses influents experts sont la cible de quelques États et Fondations qui font émerger de nouvelles thématiques pour quelques centaines de milliers de dollars. Au Parlement européen, les lobbies de l’avortement exploitent l’institution pour se donner une caution morale et délégitimer leurs adversaires. À l’OMS, des militants se drapent sous les voiles de « l’expertise neutre et scientifique » pour imposer la contraception et l’avortement aux États membres. Et au Conseil de l’Europe, les lobbies de libéralisation de la prostitution tentent de faire passer des textes favorables à leur combat. Ces combats semblent lointains, mais finissent par avoir des implications très concrètes dans nos vies.
Dans nos sociétés sécularisées, les « prophètes des droits de l’homme » proclament une mystique du progrès et travaillent à créer une nouvelle morale. Leur discours est souvent jugé attrayant et consensuel par le public. Or, la capture des institutions par ces lobbies est, elle, objectivement condamnable et devrait être un point de vigilance important.
Trump-Vance, révolution ou simple coup de barre à droite ?
D’Antoine de Lacoste pour la Revue d’Histoire européenne :
Les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump ont marqué le monde. Des centaines de décrets ont été pris en un temps record, dont beaucoup dès le premier jour. Licenciements massifs dans l’administration, nominations controversées, déclarations provocatrices, négociations avec la Russie : les signes de rupture sont multiples. Pour autant, s’agit-il d’une vraie révolution ou d’un simple coup de barre à droite, nimbé de protectionnisme et d’isolationnisme ?
Pour répondre à cette question, certains invoquent le célèbre testament de George Washington dans lequel le premier président suggérait de se concentrer sur les Etats-Unis encore balbutiants, sans se mêler des affaires du monde, en particulier de l’Europe. Ce texte, trop souvent qualifié d’isolationniste, était en réalité un appel à la prudence et à la progression graduée : d’abord consolider le nouveau pays puis étendre son influence progressivement.
C’est en effet ainsi que se passeront les XIXe et XXe siècles avec une accélération impérialiste saisissante à partir de 1991 et la fin du communisme.
Trump n’a pas approuvé cette fuite en avant, ce « chaos constructif » cher aux néo-conservateurs. J.D. Vance, son vice-président, est allé encore plus loin : « Je me moque de ce qui arrivera à l’Ukraine » déclarait-il en février 2022, alors qu’il se lançait à la conquête du siège de sénateur de l’Ohio.
C’est cet attelage Trump-Vance qui peut faire penser qu’il ne s’agit pas seulement de faire bouger les lignes à droite, mais de renverser la table. Tuer le wokisme ou stopper l’immigration, d’accord, mais d’autres pourront inverser plus tard ces processus. Alors l’idée semble bien être d’aller plus loin, de détruire l’Etat profond : peuplé de centaines de milliers de juges, de fonctionnaires, de militaires ou d’agents du très gauchiste FBI, cet Etat profond a paralysé le premier mandat de Trump dont il n’est finalement rien resté, à part une Cour suprême très conservatrice, ce qui sera d’ailleurs bien utile.
Pendant quatre ans, Trump a préparé son retour, sans, cette fois, se laisser imposer des généraux qu’il n’aimait pas ou des technocrates qui n’en feraient qu’à leur tête. Des nominations soigneusement pesées ont été annoncées. Les partisans de la tyrannie sanitaire ont été affolés par le choix de l’antivax Robert Kennedy à la santé. Le nom de Scott Bessent au Trésor a d’abord rassuré : ancien salarié de Soros, marié à un homme, c’était plutôt un profil démocrate. Hélas, Bessent veut les droits de douane, et surtout « ne pas devenir une économie de type européen, surréglementée et surendettée ». Son prédécesseur, ancien du bastion Goldman Sachs, était finalement davantage dans la ligne.
D’autres décisions ont consterné l’Etat profond : nomination de Kash Patel à la tête du FBI (la purge promet d’être sévère), renvoi récent des responsables démocrates du Conseil de Sécurité National (NSA), renvoi du général Brown, chef d’état-major de l’armée. En revanche, plusieurs choix relèvent de formats plus classiques, plus conformes aux goûts du complexe militaro-industriel, une des branches majeures de l’Etat profond : Marco Rubio au poste très important de Secrétaire d’Etat ou Pete Hegseth à la tête du Pentagone. Il y avait aussi Michael Waltz à la Sécurité, mais il vient d’être remercié. Certes, ces hommes se sont parfaitement alignés sur les positions de leur Président, mais rien ne dit que ce ne soit pas par opportunisme.
Au sein de ces nominations contradictoires, le choix de J.D Vance à la vice-présidence semble être le plus emblématique. Son parcours est bien connu grâce à son livre Hillbilly Elégie. Un hillbilly, c’est un plouc des Appalaches. La jeunesse de Vance entre Kentucky et Ohio raconte cette histoire si américaine d’un garçon abandonné par son père, puis par sa mère alcoolique et droguée. Elevé par des grands-parents haut en couleurs mais affectueux, dans un environnement de petits blancs déclassés, il s’en sortira, sera diplômé de Yale, juriste, financier, sénateur.
Son livre fut lu par des millions d’Américains. Converti au catholicisme, grand lecteur de Saint Augustin, il est hostile aux aventures militaires dévastatrices, méprise l’Europe et sa décadence, respecte la Russie, déteste le wokisme, l’Etat profond et le multilatéralisme.
Intellectuellement plus structuré que Trump, s’il lui succède, c’est lui qui pourra incarner une vraie révolution.
Antoine de Lacoste
Face à la guerre
Hier soir se tenait à Paris une conférence des Eveilleurs autour de la géopolitique avec comme invités l’ancien ministre Charles Millon, le journaliste reporter de guerre Régis Le Sommier et l’ancien officier Jacques Hogard.
L’ancien ministre de la défense a ouvert le bal en déclarant notamment ne pas croire en une armée européenne. Seules les coalitions fonctionnent. Aujourd’hui il ne souhaite pas que la France intervienne dans le conflit Ukraine-Russie. Elle doit garder son rôle diplomatique. Enfin, fidèle à l’union des droites, il a affirmé que la droite ne parviendrait pas au pouvoir sans s’unir : il est improbable qu’un seul parti réussisse à obtenir seul 51% des suffrages.
Régis Le Sommier a couvert un quart de siècles de conflits. Le conflit en Ukraine ne ressemble pas aux autres. Il est de haute intensité et voit une évolution de l’armement et de la pratique de la guerre (avec notamment l’arrivée des drones). Il y a eu un rouleau compresseur médiatique qui excluait quiconque remettait en question la politique en Ukraine. Alors qu’il avait effectué des reportages au-delà des lignes, notamment en Afghanistan, ce que personne ne lui a jamais reproché, le fait d’aller faire son métier du côté russe l’a rendu infréquentable.
Jacques Hogard, qui a vécu les conflits au Rwanda puis au Kosovo, a dénoncé les bobards de guerre, dont il avait pris conscience au Rwanda, alors que la France, qui y faisait son possible pour arrêter le conflit, avait été accusée d’y avoir participé. Il a vu le même clan occidental désinformer sur le conflit au Kosovo. Et c’est encore le même qui a poussé au conflit en Ukraine. L’Ukraine est la manifestation d’un basculement gigantesque : c’est une guerre entre un occident décadent et une Russie qui retrouve ses racines. A propos de l’Afrique, où la France est chassée laissant la place à d’autres (Russie, Turquie, Chine…), il souligne combien la volonté d’instaurer nos moeurs décadents a choqué les peuples africains.
Pour terminer, les invités ont appelé à l’engagement concret : il faut se coller au monde, s’y confronter et ne pas plaquer des idées toutes faites ! Sur un téléphone, on se cache, on consomme mais on ne vit pas dans le monde. Il faut le mordre, être dans le réel, lire pour s’instruire.
Quand nos « Va-t-en-guerre » parlent de paix !
Les présidents français et ukrainiens, le chancelier allemand, les premiers ministres britanniques et polonais étaient rassemblés samedi 10 mai à Kiev pour un sommet de la « Coalition des volontaires ». Un bien beau titre pour cacher l’incapacité de nos cinq « Pieds nickelés » à négocier en faveur de la paix !
Au cours de cette réunion aux allures martiales, ils ont décidé d’un commun accord la mise en place d’une trêve de trente jours dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie sans tenir aucun compte des points de vue des principaux intéressés. Pire, en cas de refus de la part de Vladimir Poutine d’accepter cette trêve des sanctions économiques massives seraient immédiatement imposées à son pays.
Mais sur le chemin du retour, Emmanuel Macron, Steir Karmer et Friedrich Merz ont été filmés par une équipe de journalistes en pleine « soirée pyjama » à l’intérieur de leur wagon privatisé. La scène retransmise sur les réseaux sociaux a fait le tour de la terre, lançant même une polémique sur la présence de cocaïne sur une table autour de laquelle ils étaient assis !
Le lendemain, Nicolas Dupont-Aignan a publié sur YouTube une vidéo dans laquelle il s’indignait de l’attitude frivole des trois dirigeants occidentaux dans un moment aussi grave :
« ils venaient à peine de quitter un pays en guerre avec son lot de morts et d’estropiés, un pays qu’ils prétendent soutenir, et ils ne trouvent rien de mieux que de se faire filmer en pleines festivités ».
Nicolas Dupont-Aignant ne veut même pas savoir s’il y avait vraiment de la drogue pour les stimuler. Bien que venant d’eux, cela n’étonnerait personne !
Non, ce qui l’a écœuré c’est l’hypocrisie avec laquelle ces dirigeants disent travailler pour la paix alors que ce sont en réalité les pires des « Va t-en-guerre » comme j’ai déjà eu l’occasion de le dénoncer dans un article précédent. * *
Pour tenter de désamorcer ce début de scandale, l’Élysée a rapidement publié le message suivant sur Tweeter :
« Quand l’unité européenne dérange, la désinformation va jusqu’à faire passer un simple mouchoir pour de la drogue. Cette fausse information est propagée par les ennemis de la France. »
François Asselineau a aussitôt répondu avec beaucoup de pertinence que la réunion organisée à Kiev était tout sauf une démonstration de l’unité européenne. En effet, ce sommet ne rassemblait en réalité que les dirigeants de cinq pays : l’Ukraine, l’Angleterre, l’Allemagne, la France et la Pologne, soit seulement trois états sur les vingt sept composant l’Europe. L’Ukraine et l’Angleterre n’en faisant pas vraiment parti !
En se mettant d’accord à Kiev pour demander à Vladimir Poutine une trêve de trente jours, ils savaient parfaitement que leur proposition était totalement irrecevable pour le président russe. Cette soi-disant trêve ne servant en réalité qu’à réarmer l’Ukraine et préparer une nouvelle offensive. Leur seul but est en réalité de poursuivre cette guerre le plus longtemps possible pour continuer d’affaiblir la Russie.
Ainsi samedi 17 mai, Emmanuel Macron s’en est pris cette fois-ci à Donald Trump lors d’une conférence de presse en Albanie. Non pas en le menaçant, il en a bien trop peur de lui, mais plutôt en attisant sa susceptibilité. Le but évident : pousser Donald Trump à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, et empêcher ainsi la poursuite des négociations de paix débutées sous de bons hospices la veille en Turquie !
D’une voix mielleuse, Emmanuel Macron a distillé son venin devant les journalistes :
« Face au cynisme du président Poutine, je crois, je suis même sûr que le président Trump soucieux de la crédibilité des Etats-Unis d’Amérique va réagir. Les propositions de cessez-le-feu dont je rappelle que c’est une initiative américaine n’ont pas été respectées par le président Poutine et ses armées. »
Reste à présent à s’interroger sur l’intérêt d’une telle obstination. Quel peut bien être l’utilité pour ces dirigeants occidentaux de s’acharner ainsi à poursuivre une guerre déjà perdue et à multiplier des sanctions économiques parfaitement inefficaces jusqu’à l’absurde ?
Pour y répondre, le mieux est de se demander à qui profite le crime, autrement dit : lequel de ces protagonistes profite le plus d’une Russie affaiblie ?
Dans un moment de lucidité dont elle a le secret, Marine Le Pen avait déclaré à ce sujet au mois de mars dernier :
« L’Union Européenne se sert de cette crise en Ukraine pour s’attribuer de nouvelles compétences en matière de sécurité. Elle veut mettre en place une force armée pour garantir les frontières de l’Europe. A chaque nouvelle crise, elle s’attribue de nouvelles compétences. En 2008, il y a eu la crise financière, l’Union Européenne a augmenté ses pouvoirs en matière de finances. En 2020, il y a eu la crise du Covid-19, elle s’est arrogée des pouvoirs sur la santé. Aujourd’hui, elle fait de même en matière de défense. »
Cette explication très plausible ne justifie pas vraiment cet acharnement à affaiblir la Russie. La simple poursuite d’une propagande belliqueuse et de vagues menaces y suffirait amplement. Ce besoin d’épuiser l’armée russe mais aussi son économie ne peut s’expliquer que par la volonté de l’empêcher d’intervenir sur d’autres zones de guerre. Quand on sait que la Russie est le principal soutient de l’Iran, on a déjà une petite idée de la réponse !
* * Journal de la fin des temps de 2023 – Un jeu de dupes
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Pologne : le candidat de droite accepte de parler avec la strèmedroâte
Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
Le candidat de la strèmedroate à la présidentielle polonaise, Sławomir Mentzen (Confédération), arrivé troisième avec 14,8% des voix, invite les deux candidats du second tour à s’exprimer sur sa chaîne YouTube :
« Mes électeurs ne regardent pas vos chaînes de télévision et ne croient pas à la propagande de vos médias. Ils utilisent les réseaux sociaux et suivent mon contenu. Si vous voulez leurs votes, convainquez-les là. »
Dans une vidéo il donne les conditions de son soutien : s’engager à refuser toute augmentation des impôts, à protéger le złoty polonais et refuser l’introduction de l’euro, à s’opposer à toute loi restreignant la liberté d’expression, au déploiement de troupes polonaises en Ukraine, à rejeter toute ratification de l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance militaire de l’OTAN, à refuser tout nouveau transfert de compétences de la Pologne vers l’UE.
Le candidat soutenu par le PiS, Karol Nawrocki, a répondu :
« J’accepte l’invitation et je suis prêt à signer ces propositions. Nous discuterons du reste sur votre chaîne. »
Avec l’appui des électeurs de Mentzen, Nawrocki peut l’emporter face au maire LGBT woke européiste de Varsovie soutenu par Tusk.
Euthanasie : De l’ultime recours au recours faute de soins
Communiqué d’Alliance Vita :
En plein examen de la proposition de loi fin de vie, les députés ont d’ores et déjà adopté le principe d’un large « droit » à l’ « aide à mourir » y compris pour des personnes qui ne sont pas en fin de vie. En abolissant l’interdit de tuer, le texte qui sera soumis au vote le 27 mai mine gravement la protection due aux plus fragiles et l’universalité de la prévention du suicide. C’est d’autant plus grave que les mots suicide assisté et euthanasie sont soigneusement écartés.
Les conditions d’accès à cette prétendue « aide à mourir », montrent que le but initial affiché par les promoteurs d’une loi « d’équilibre » est déjà abandonné. A les entendre – et à en croire la ministre Catherine Vautrin – il ne s’agissait que de permettre cette mort administrée à un petit nombre de patients. En l’état actuel des votes, le critère de fin de vie est balayé, et l’horizon temporel du pronostic vital avec lui. La notion de pronostic vital engagé en phase avancée est si floue que des dizaines de milliers de personnes seraient vite éligibles à la prétendue « aide à mourir ».
Le porte-parole d’Alliance VITA, Tugdual Derville l’explicite : « Le gouvernement a bien tenté de clarifier la « phase avancée », que la HAS a reconnue inopérante la semaine dernière. Mais le critère qui le remplace (« l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie. ») est encore plus dangereux. Quoi de plus subjectif que cette notion de « qualité de vie » ? Et quoi de plus dépendant de la qualité des soins et de l’accompagnement qui lui sont offerts. Notre alerte est confirmée. Comme au Canada, des patients risquent d’être poussés à demander le suicide assisté faute d’accès aux soins appropriés. »
Alliance VITA rappelle l’indécence qu’il y aurait à proposer une mort administrée quand la moitié de ceux qui ont besoin de soins palliatifs n’y ont toujours pas accès. Renoncer à l’accès aux soins pour tous, au profit d’une prétendue « aide à mourir », c’est un marché de dupes. Un droit au suicide assisté et à l’euthanasie fondé sur des critères larges et sans fondement scientifique sérieux, fait de la mort une réponse à des souffrances négligées.
Une société fondée sur la fraternité ne devrait pas imposer un choix truqué entre souffrir et mourir, mais se donner les moyens de soigner, soulager et accompagner les plus fragiles de ses membres sans porter atteinte à leur vie. Ce sont ces alertes qu’Alliance VITA continuera de faire valoir à tous les stades du processus législatif : oui à la loi sur la soins palliatifs, non au piège de la prétendue « aide à mourir » !
« Pour ceux qui sont dans la fragilité ce texte est d’une violence absolue »
2 mn de cri de vie.
« Pour ceux qui sont dans la fragilité ce texte est d’une violence absolue »#facealinfo #findevie @L_Bouffard_off pic.twitter.com/e9QSXpBJPg
— Christine KELLY (@christine_kelly) May 20, 2025
L’abbé Viot considère que les membres de l’ADMD sont tous excommuniés « latae sententiae »
On peut aussi considérer que cela s’applique aux élus qui voteront en faveur de l’euthanasie :
Sauf avis contraire de ma hiérarchie, je considère dès maintenant que les membres de l’ADMD sont tous excommuniés « latae sententiae », doivent donc être privés d’Eucharistie, des honneurs des funérailles chrétiennes dans un Eglise et des derniers sacrements, sauf repentir public
— Michel Viot (@michel_viot) May 20, 2025
Rapport sur les Frères Musulmans
Tout le monde en parle depuis des semaines, mais le meilleur moyen de se faire une idée sur le rapport sur les Frères musulmans, c’est encore de le lire.
Rapport du gouvernement sur les Frères_Musulmans (pdf, 74 pages)
En voici la conclusion :
12 arguments contre l’euthanasie
L’essayiste Roland Hureaux nous fait suivre ces 12 arguments contre l’euthanasie. A diffuser massivement pour que chacun soit conscient des enjeux!
- Les dérives que certains redoutent ne sont pas des risques mais des réalités observées dans les pays ayant déjà adopté le régime de l ’euthanasie légale . Parmi ces risques :
a. L’incertitude sur le consentement ou le non-consentement des patients ; on peut dite que le « public » privilégié de ce genre de pratique serait précisément celui qui, en général, est le moins à même de donner un consentement
b. L’extension du champ de l’euthanasie :
- Des souffrances physiques insupportables aux souffrances morales ;
- Des adultes vers les adolescents, voire les enfants.
Cas imaginable : un(e) adolescent(e) connait un chagrin d’amour, veut se suicider, va voir le psychologue qui lui fait une attestation donnant « droit » à une « aide à mourir ».
c. Les pressions d’héritiers impatients sur le malade ou sur ses proches pour qu’il acceptent l’euthanasie comme un « sacrifice raisonnable ».
b. Les regrets des parents ayant donné leur consentement à une aide à mourir qui, une fois l’acte commis, se diront tout au long de leur vie « j’ai tué mon père », « j’ai tué ma mère ».
e. Risque particulièrement sordide, celui d’un désaccord entre les parents .
2. L’idée qu’il faut pouvoir mettre fin à des souffrances insupportables perd de sa pertinence avec le développement des soins palliatifs dont le réseau est encore à compléter.
3. Se faire « achever » par une piqûre létale ou autrement, comme un chien ou un chat, est le contraire de « mourir dans la dignité ». Ce travail doit être réservé aux vétérinaires. On peut dire que la vie est une longue lutte contre la mort. La vraie dignité est de mener cette lutte jusqu’au bout, y compris quand il n’y a plus d’espoir.
4. Si la pratique euthanasique se répand, loin de « mourir dans la dignité », les personnes âgées vieilliront dans l’angoisse d’être « euthanasiées », compte tenu des incertitudes qui règnent sur la notion de consentement et des abus qu’on ne connait que trop.
5. Beaucoup vivront dans la crainte d’aller à l’hôpital : Une loi sur l’euthanasie transformerait tout soignant en tueur potentiel.
6. Les services de soins palliatifs sont portés par des soignants d’un admirable dévouement. Leur travail diminue de beaucoup le désir des patients de mettre fin à leurs jours. Ils sont presque unanimes à dire que leur travail n’aura plus de sens si on développe à côté le suicide assisté.
7. Il est inimaginable au moment où se produit une crise de l’hôpital sans précédent que l’on mette en œuvre une telle réforme contre l’avis de l’immense majorité des soignants.
8. Que l’euthanasie se soit pratiquée de manière irrégulière notamment lors de l’épidémie de covid ne saurait être un argument. Beaucoup ne respectent pas les feux de signalisation ; il n’est pas pour autant question de les supprimer . Une légalisation de cette pratique entrainerait son développement sans limites.
- La promotion de l’euthanasie s’inscrit dans un plan mondial de réduction des dépenses de maladie et de retraite. Le numérus clausus des médecins, les restrictions des moyens des hôpitaux s’inscrivent dans le même courant. 50 % des dépenses de maladie se produisent dans la dernière année de vie. Supprimons-la ! Jacques Attali est très clair sur ce sujet.
Etonnants militants « progressistes » qui manifestent un jour contre la réforme des retraites et le lendemain élisent des partisans de l’euthanasie !
Moins de dépenses de maladie et de moins de retraites, cela signifie au plan mondial moins de cotisations et plus de profits. Une évolution ressentie comme une nécessité par ceux qui craignent le vieillissement de la population. Les partisans de l’euthanasie soutiennent rarement les politiques familiales.
- Plutôt que de morale, il faut parler d’anthropologie. La morale, c’est l’ensemble des règles que se donne une tribu ou une nation pour « persévérer dans son être », continuer d’exister (Spinoza). Toutes ont, depuis longtemps établi un tabou sur le suicide, assisté ou pas. Ce tabou s’est renforcé dans les sociétés héritières de la Bible : « Choisis la vie » (Deutétonome 30, 19). On peut le remettre en cause, au motif que certaines sociétés semblent l’avoir pratiqué ans le passé mais alors pourquoi ne pas remettre en cause aussi le tabou de l’anthropophagie ?
En ce sens, la légalisation de l’euthanasie serait une « rupture anthropologique » de première grandeur.
- En officialisant une nouvelle forme de meurtre, l’euthanasie ferait entrer un peu plus dans la culture de la violence dont on voit tous les jours les effets destructeurs. Il y a un lien entre toutes les formes de mort.
- L’euthanasie s’inscrit dans un tropisme suicidaire qui marque de plus en plus les sociétés occidentales : chute de la démographie, fascination pour la guerre et le spectre d’un affrontement nucléaire, décroissance, malthusianisme, antihumanisme. La « déprime » actuelle de l’Europe s’inscrit dans ce contexte.
Pour une certaine écologie extrémiste, l’homme est une nuisance à réduire au maximum pour « sauver la planète ».
Freud distingue l’instinct de vie et l’instinct de mort comme les deux formes fondamentales de la libido. La volonté d’inscrire l’euthanasie dans la loi participe très clairement de l’instinct de mort qui plane au-dessus de nos sociétés .
L’Eglise face au monde moderne
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, fort de plus de quarante ans de vie sacerdotale, organise régulièrement des semaines d’évangélisation de rue. Perché sur un tabouret, il participe à l’évangélisation de rue. Il a publié plusieurs ouvrages sur la place du chrétien dans notre monde, dont Le temps des saints: ne soyons pas des chiens muets (Artège, 2023).
Il vient de publier un ouvrage sur L’Eglise face au monde moderne. Depuis la crise de l’intelligence, héritée du rationalisme et de l’idéologie des Lumières, ayant abouti à la Révolution, l’Eglise cherche cahin-caha à revoir son attitude face au monde moderne. Ralliement, puis condamnation de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, du Sillon et de l’Action française, instauration de la fête du Christ-Roi, mais timidité face à la résistance des Cristeros, jusqu’au concile Vatican II, au cours duquel l’Église a souhaité repenser son positionnement, allant jusqu’à remettre en cause certains concordats. Cependant, cette démarche n’a pas abouti de manière claire et lisible pour tous les fidèles, c’est le moins que l’on puisse dire. On le voit face aux tentatives laïcistes et aux lois criminelles des sociétés post-modernes : l’épiscopat n’argumente que par la liberté religieuse ou la loi naturelle. Exit la prédication des fins dernières et la nécessité de rendre un culte public au Bon Dieu, désormais remisé dans les sacristies et les salles de catéchisme (et encore).
Revenant à la lettre du Concile (lettre sans cesse réinterpétée), Mgr Marc Aillet rappelle la dimension missionnaire de l’identité chrétienne. Il se fonde sur l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi du pape Paul VI, promulguée le 8 décembre 1975, et en fait le commentaire toujours actuel. À travers une réflexion personnelle sur la question de la mission, Mgr Aillet montre que l’annonce de Jésus-Christ ressuscité, à temps et contretemps, est le sens même de l’existence de tout chrétien. Elle est source de vie et de renouveau pour toute l’Église.
Vers un éclatement de la Syrie ?
Quelques jours après avoir rencontré les nouvelles autorités syriennes, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré devant la commission des Affaires étrangères du Sénat :
«En fait, nous estimons que, franchement, l’autorité de transition, compte tenu des défis auxquels elle est confrontée, est à quelques semaines, voire à quelques mois, d’un effondrement potentiel et d’une guerre civile à grande échelle, c’est-à-dire d’un éclatement du pays».
Un film consacré à Duns Scot
Dans un mois environ, ce film consacré à Duns Scot, théologien franciscain connu pour avoir défendu la thèse de l’Immaculée Conception plusieurs siècles avant qu’elle ne soit promulguée comme un dogme, sera disponible en DVD et VOD. Le bienheureux Jean Duns Scot, frère écossais de l’ordre franciscain, fut contraint à l’exil pour être resté fidèle au Pape Boniface VIII face au roi de France Philippe le Bel. Il s’illustra par son courage et son intelligence pour la défense de l’Immaculée Conception de la vierge Marie lors d’un célèbre débat contre les Dominicains, et posa ainsi les fondements de ce dogme de la foi catholique.
En attendant, voilà un extrait :
Messe chaldéenne à Notre-Dame de Paris
Une messe en rite chaldéen présidée par Sa Béatitude le Patriarche cardinal Louis Raphaël Sako sera célébrée en la Cathédrale Notre-Dame de Paris le dimanche 25 mai à 15h à l’occasion de la journée des chrétiens d’Orient.
Pendant la célébration, huit icônes représentant les berceaux des Églises orientales seront bénites solennellement avant d’être installées dans la chapelle des chrétiens d’Orient.
À partir du mercredi 28 mai, une chapelle des chrétiens d’Orient sera ouverte. Huit icônes symbolisant les berceaux des Églises orientales, dont la réalisation a été confiée à L’Œuvre d’Orient, y seront exposées. Cette chapelle demandée par l’archevêque de Paris, Ordinaire des catholiques orientaux, s’inscrit dans le projet global de la cathédrale. La chapelle des chrétiens d’Orient prend place après la chapelle où est installée la châsse reliquaire de la couronne d’épines et le mur sud de la clôture du chœur où sont sculptées des scènes des apparitions du Christ ressuscité.
Pourquoi une chapelle des chrétiens d’Orient ? Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, recteur de la cathédrale explique :
« C’est une grande joie d’accueillir cette chapelle et, avec elle la dimension orientale de l’Église. ». « Notre-Dame est catholique et donc universelle, ouverte à tous : les chrétiens d’Orient y trouvent leur place. Comme le disait saint Jean-Paul II : le chrétien respire avec les deux poumons de l’Église, occidentale et orientale. La chapelle des chrétiens d’Orient se situe entre le transept, consacré à saint Jean-Baptiste et au Nouveau Testament, et l’allée de la Pentecôte. Entre Passion et Résurrection, les chrétiens d’Orient portent leur témoignage de foi. L’Église vit de ses différentes communautés, pour ensemble célébrer le Christ. La chapelle sera un lieu de prière, d’annonce de la foi et de découverte de l’Église dans toutes ses traditions, portant un message d’unité dans la diversité. »
A propos de diversité, la messe latine traditionnelle pourrait donc aussi être célébrée dans la cathédrale.
L’article sur les conditions d’accès à l’euthanasie voté en séance
L’article 4 de la proposition de loi sur l’euthanasie, définissant les conditions d’accès à l’euthanasie, a été voté. Ces conditions sont les suivantes (et on sait qu’elles seront rapidement abrogées ensuite) :
- « 1° Être âgée d’au moins dix‑huit ans ;
- « 2° Être de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France ;
- « 3° Être atteinte d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale ;
- « 4° Présenter une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection, qui est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable selon la personne lorsque celle‑ci a choisi de ne pas recevoir ou d’arrêter de recevoir un traitement ;
- « 5° Être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée. »
164 députés ont voté pour contre 103. La quasi-totalité des amendements a été rejeté.
“Le salut ne vient pas par enchantement”
Lors de sa visite au tombeau de saint Paul, en la basilique de Saint-Paul hors les murs, le pape Léon XIV a déclaré dans son homélie :
[…] Paul, cependant, dans le même passage, parle aussi d’« obéissance de la foi » (Rm 1, 5), et là aussi, il partage ce qu’il a vécu. En effet, le Seigneur, en lui apparaissant sur le chemin de Damas (cf. Ac 9, 1-30), ne l’a pas privé de sa liberté, mais lui a laissé la possibilité d’un choix, d’une obéissance fruit d’efforts, de luttes intérieures et extérieures, qu’il a accepté d’affronter. Le salut ne vient pas par enchantement, mais par un mystère de grâce et de foi, d’amour prévenant de Dieu et d’adhésion confiante et libre de la part de l’homme (cf. 2 Tm 1, 12).
Alors que nous rendons grâce au Seigneur pour l’appel qui a transformé la vie de Saul, nous lui demandons de nous rendre capables de répondre de la même manière à ses invitations, en devenant témoins de l’amour « répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Rm 5, 5). Nous lui demandons de savoir cultiver et diffuser sa charité, en nous rendant proches les uns des autres (cf. François, Homélie des secondes Vêpres de la solennité de la Conversion de saint Paul, 25 janvier 2024), dans la même course à l’amour qui, depuis sa rencontre avec le Christ, a poussé l’ancien persécuteur à se faire « tout à tous » (cf. 1 Co 9, 19-23) jusqu’au martyre. Ainsi, pour nous comme pour lui, dans la faiblesse de la chair se révélera la puissance de la foi en Dieu qui justifie (cf. Rm 5, 1-5). […]
Ingérence française : George Simion demande l’annulation des élections en Roumanie
Le candidat George Simion, battu dimanche au second tour de la présidentielle en Roumanie, a annoncé mardi 20 mai son intention de déposer un recours pour obtenir l’annulation de l’élection en raison “d’ingérences extérieures”, notamment de la France.
“Je demande officiellement à la Cour constitutionnelle d’ANNULER l’élection”. “Pour les mêmes raisons” qui avaient provoqué l’annulation du scrutin de novembre: “des INGERENCES EXTERIEURES”.
🚨🇷🇴 I officially ask Constitutional Court TO ANNUL Romanian presidential elections (May 2025).
For the very reasons December elections were annulled: EXTERNAL INTERFERENCES by state and non-state actors.
This time proven with evidence! Neither 🇫🇷, nor 🇲🇩, nor anyone else has…— 🇷🇴 George Simion 🇲🇩 (@georgesimion) May 20, 2025
En novembre dernier, l’élection présidentielle roumaine a déjà été annulée pour des soupçons d’ingérence russe, après l’arrivée en tête du candidat Calin Georgescu lors du premier tour. Ce dernier, exclu de l’élection, avait été remplacé par George Simion.
1700ᵉ anniversaire du Concile de Nicée
Du 20 mai au 25 juillet 325, le premier concile œcuménique universel a été convoqué à Nicée, ville de Bithynie par l’empereur Constantin (280-337), converti au christianisme. C’est un moment important dans l’histoire de la chrétienté. Ce concile a rassemblé environ 300 évêques venus de toutes les provinces de l’Empire romain.
En 2025, l’Église catholique célébre le 1700ᵉ anniversaire du Concile de Nicée.
L’empereur Constantin qui souhaite unifier l’empire romain condamne l’arianisme, une doctrine professée par Arius, prêtre d’Alexandrie (250-336) et ses disciples, dans laquelle ils professaient que, dans la Trinité, le Fils n’est pas égal au Père.
Lors de ce concile, les fondements du christianisme sont définis. Les pères de l’Église établissent le dogme de la consubstantialité (terme longtemps tombé en désuétude suite au Concile Vatican II) du Christ au Père et fixent la date de la célébration de Pâques.
Sous le règne de l’Empereur Théodose 1er (379-395), par l’édit de Thessalonique (380), le christianisme devient religion d’État (conformément aux doctrines du concile de Nicée de 325). Cet édit marque un tournant dans l’histoire religieuse de l’Empire romain.
Le Concile de Nicée a joué un rôle central dans la formation de l’orthodoxie chrétienne et a marqué le début des conciles œcuméniques. Il a établi des bases doctrinales toujours reconnues par de nombreuses confessions chrétiennes, notamment le catholicisme, l’orthodoxie et une grande partie du protestantisme.
Cependant, bien que l’arianisme ait été condamné, il est resté influent pendant plusieurs décennies, notamment parmi certains peuples barbares comme les Goths.
Le Concile de Nicée reste un jalon essentiel dans l’histoire du christianisme, tant pour ses implications théologiques que pour son rôle dans la structuration institutionnelle de l’Église.
Le Concile de Nicée, convoqué en 325 par l’empereur Constantin, a joué un rôle crucial dans la formulation du Credo, également connu sous le nom de Symbole de Nicée. Il a été promulgué lors du Concile de Nicée en 325, puis complété lors du Concile de Constantinople en 381, d’où l’appellation « Symbole de Nicée-Constantinople ». Le Symbole de Nicée est une profession de foi commune aux trois grandes confessions chrétiennes, le catholicisme, l’orthodoxie et le protestantisme. C’est une des formes usuelles du Credo.
Ce qui est paradoxal, c’est que l’Eglise latine célèbre le 17e centenaire du concile de Nicée, alors que la messe moderne a rendu le Credo de Nicée-Constantinople optionnel et donc très rarement récité.
LR : le plus dur reste à faire
Lu dans Les 4 Vérités :
Bruno Retailleau a nettement emporté l’élection à la présidence des Républicains, réunissant 74,31 % des 97 736 suffrages exprimés (avec une participation relativement élevée puisque 121617 électeurs étaient inscrits), devançant largement Laurent Wauquiez. Si cette victoire du ministre de l’Intérieur était attendue, la plupart des observateurs pensaient qu’elle serait bien plus courte. Avec cette avance confortable, il est probable que le Vendéen pourra être candidat à la présidentielle sans que ses rivaux (non seulement Laurent Wauquiez, mais aussi Xavier Bertrand ou encore David Lisnard) soient en mesure de le bloquer.
Cependant, le plus dur reste à faire pour le vainqueur. Tout d’abord, LR demeure marqué par les innombrables guerres fratricides qui l’ont frappé depuis l’élection de Nicolas Sarkozy et il ne sera pas simple de restaurer l’unité du parti. Mais, surtout, la ligne politique de LR est difficilement compréhensible pour les sympathisants comme pour les observateurs et Bruno Retailleau n’aura pas beaucoup de temps pour la clarifier d’ici 2027. D’ailleurs, entre le fameux « bloc central » et le RN, l’espace politique qui reste pour LR est des plus réduits.
Pourtant, le parti ne manque pas d’atouts. Il dispose en particulier de nombreux élus locaux et donc d’une expérience de gouvernement qui fait cruellement défaut au RN. On peut donc imaginer deux scénarios principaux. Soit une alliance de LR avec le centre droit d’Édouard Philippe, président d’Horizons. Cela poursuivrait l’alliance un peu étrange que constitue l’actuelle coalition gouvernementale, mais aussi les très nombreuses alliances centristes-LR dans les collectivités territoriales. Il est probable qu’un Gérard Larcher soit très favorable à cette solution. Soit une alliance de LR avec le bloc national – poursuivant ainsi l’opération entamée par Éric Ciotti en juin dernier. Cette alliance serait logique pour appliquer la politique que Bruno Retailleau affirme vouloir mener à la tête du ministère de l’Intérieur. Mais elle pose deux questions principales: 1) Bruno Retailleau aura-t-il le courage de rompre avec l’oukase du « front républicain »? 2) Les dirigeants du RN pourront-ils faire une place à la droite conservatrice dans une coalition de gouvernement – qui, nécessairement, perdrait alors une part de son caractère « populiste »? Affaire à suivre …
Fête des mères : 9 jours de prière pour les mamans à l’école de la Vierge Marie !
Marie, Sainte Mère de Dieu, Reine du Ciel, Notre-Dame, porte du Ciel, Arche d’Alliance, nouvelle Ève… Les mots ne manquent pas pour définir la mère du Sauveur !
Cette femme dont le « oui » nous a valu un rédempteur.
Cette femme qui pourrait sembler surpuissante, écrasante, inaccessible… mais non… Marie est d’une douceur infinie et Jésus nous l’a donnée comme mère lorsqu’il était sur la croix.
Chères mamans, pour la fête des mères, le 25 mai, l’application de prière Hozana vous propose, avec l’influenceuse chrétienne Inès d’Oysonville, un parcours en 9 étapes pour :
– Mieux comprendre pourquoi et comment Marie nous guide vers Jésus
– Nous mettre à sa suite en tant que femme, épouse et mère
– Savoir suivre ses conseils pour lutter contre le mal
Marie connaît chaque battement du cœur d’une mère. Aujourd’hui, elle nous tend la main. Elle nous invite à prier avec elle et comme elle, pour toutes celles qui portent ce beau nom : maman.
Rejoignez cette neuvaine des “mères-veilleuses” à l’école de Marie !
Inscrivez-vous ici : https://lc.cx/oE7cYy
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Comprendre l’islamisation : mieux vaut Qatar que jamais
La France a perdu au moins 6 ans.
En 2019, le livre “Comprendre et vaincre. L’insurrection islamiste en France” expliquait l’islamisation progressive de la société européenne.
Le Salon beige l’avait relayé :
Le livre “Comprendre et vaincre: L’insurrection islamiste en France” paru en 2019 explique l’islamisation progressive de la société européenne.
Sur 73 pages documentées par les services de renseignement, le document remis à Bruno Retailleau brosse le tableau édifiant d’un pays miné de l’intérieur. La version déclassifiée est explosive.
« Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall dans lequel n’importe quel musulman peut entrer par n’importe quelle porte pour partager ce qu’il souhaite. Rechercherait-il le soufisme, il le trouverait. Rechercherait-il la compréhension de la jurisprudence islamique, il la trouverait. Rechercherait-il du sport et du scoutisme, cela est ici. Rechercherait-il le combat et la lutte armée, il les trouverait. (…) Vous êtes venus à nous avec la préoccupation pour la “ nation ”. Ainsi je vous accueille. » Cette harangue a été proférée en 1928 par Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismalia, dans la banlieue du Caire. Ce virulent prosélytisme, jamais démenti depuis lors, n’avait qu’un dessein : recruter pour instaurer à terme un état islamique et le joug de la charia. Près d’un siècle plus tard, force est de constater que la France est devenue une porte d’entrée, ouverte, béante.
Monseigneur Jean Pelletier nommé évêque de Mende
Le pape Léon XIV a nommé ce mardi 20 mai évêque de Mende, Monseigneur Jean Pelletier.
Mgr Jean Pelletier, prêtre du diocèse d’Angers, était jusqu’à présent Supérieur de la Maison Charles de Foucauld à Saint-Pern (Archidiocèse de Rennes).
La messe d’ordination et d’installation aura lieu le dimanche 7 septembre 2025 à 15h30 en la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende.
Les députés rejettent un amendement qui empêche l’application de l’euthanasie aux personnes atteintes de déficiences intellectuelles
Le groupe UDR avait déposé un amendement pour protéger les personnes atteintes de déficiences intellectuelles :
3 députés RN ont voté contre, dont Jean-Philippe Tanguy.