La Banque Mondiale fait la propagande de la culture de mort
La Banque mondiale a appelé aujourd’hui à donner aux femmes des pays pauvres un meilleur accès à la contraception et à l’éducation pour contribuer à réduire le nombre de grossesses :
"Chaque année ont lieu dans les pays pauvres, 51 millions de grossesses non voulues [le bébé serait arrivé comme par magie : c’est le nouveau mythe de la cigogne ! NDMJ] chez des femmes n’utilisant pas de moyens de contraception. L’éducation des filles et des femmes est tout aussi importante pour réduire à long terme le taux de natalité que la promotion de la contraception et du planning familial".
Demain, c’est la journée mondiale de la population. Il faut comprendre : la journée mondiale pour la réduction de la population.
14 juillet : la colère gronde
La rupture entre les politiques et les militaires pourrait se matérialiser par une "fête nationale anticipée" de protestation de militaires de réserve et à la retraite.
"Ces militaires entendent protester contre la présence au défilé militaire du 14 juillet du président syrien Bachar Al-Assad, auquel ils seront obligés de rendre les honneurs."
Les protestataires veulent déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, notamment à la mémoire de ces paras.
Et pour le défilé du 14 juillet, des incidents ne sont pas à exclure. Des anciens soldats des opérations extérieures (OPEX) ont comme projet d’arborer, en signe de protestation, un brassard noir. Et des militaires, qui doivent participer au défilé, envisagent de faire un geste de mécontentement.
Anciens d’Algérie : la démagogie de Nicolas Sarkozy
Dans une lettre ouverte au Président Sarkozy, le Comité national pour le rétablissement de la vérité historique sur l’Algérie Française écrit :
"En avril 2007, vous nous avez affirmé par écrit :
«C’est plus qu’un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause.».
Nous avons, aujourd’hui, la pénible impression que, depuis votre élection, le sens de l’honneur vous a, parfois, fait défaut, notamment lorsqu’en Algérie, vous êtes allé vous recueillir au monument des « martyrs algériens » en oubliant les centaines de milliers de morts français, ou lorsque vous avez évoqué les « crimes » de la colonisation française. Il en sera de même, et nous le regrettons, ce 14 juillet prochain, où vous serez accompagné lors des cérémonies officielles de l’actuel Président algérien qui n’est autre qu’un ancien terroriste ruisselant de sang, et notamment de sang français.
Vous nous aviez aussi affirmé :
«Je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance afin que l’oubli ne les assassine pas une seconde fois.».
Croyez-vous, Monsieur le Président de la République, que les Harkis survivants – et même les morts, s’ils vous voient d’outre-tombe – seraient heureux de découvrir l’un de leurs assassins à vos côtés ? […]
«Je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu’à l’indépendance, et je pense tout particulièrement aux victimes du 26 mars, se voient reconnaître la qualité de « morts pour la France » et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n’oublie ces épisodes douloureux.».
Qu’avons-nous vu se développer depuis ? […] Vous nous avez écrit, et nous y avons été très sensibles :
«Il n’est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. […]».
Pourtant, Monsieur le Président de la République, les maires de France, en grande majorité, donnent aux rues ou leurs places de leurs villes la date de ce cessez-le-feu qui, vous l’écrivez vous-même, n’a pas été respecté, souvent en y ajoutant la mention « fin de la guerre d’Algérie », ce qui est illégal car nul ne peut afficher publiquement ce qui est contraire à la loi et la loi N°74 – 1044 du 9 décembre 1974 fixe la fin des combats en Algérie au 1er juillet 1962 ! D’autre part, comment tolérez-vous, après un engagement aussi ferme, de voir vos Préfets et Sous-préfets de région, et autres Autorités locales, assister, comme ils l’ont toujours fait, aux cérémonies organisées le 19 mars, même si celles-ci ne sont pas officielles !
Vous nous aviez écrit, Monsieur le Président de la République […] :
« Mon premier engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de « la repentance ». […]».
Ne croyez-vous pas que vos discours d’Alger et de Constantine sont allés à l’encontre de vos engagements envers nous ?"
Abdelaziz Bouteflika sera présent aux côtés du Président Sarkozy lors du défilé du 14 juillet.
“Culture de mort” : suite
Jeanne Smits répond à Georges Dillinger :
"« Culture de mort » : cela voulait dire, me semble-t-il, dans l’esprit de Jean-Paul II, la recherche de la mort pour elle-même, le patient labourage dont elle est le fruit amer, la mise en mouvement des lois et des volontés pour rendre son emprise toujours plus universelle. Mort des hommes et mort des enfants à naître, mort des intelligences et mort des âmes, de la mort de l’innocence cultivée par l’école jusqu’à la mort des plus faibles organisée et projetée par les plus officiels des textes « bioéthiques ». C’est la mort de la culture elle-même, par l’assassinat de la beauté, du sens du bien et du mal, de la vérité même – et de Dieu.
Loin d’un glissement sémantique qu’il faudrait déplorer, j’y vois la description sans appel d’un monde où, non seulement l’on méprise les lois de la bonté et de l’être, chose somme toute banale, mais où la cité elle-même s’organise en vue d’obtenir toujours plus de mort.
Bien sûr Dieu n’est pas mort, ni la vérité, ni la justice, et encore moins la miséricorde qui seule peut mettre une limite à ce mal. Mais qui dit « culture », ne dit pas culture bonne ou utile, ni même culture réussie. On peut cultiver son jardin, et n’aboutir à rien."
MJ
Nouveau camouflet de Sarkozy envers l’armée
Tous les ans, le ministre de la Défense organise une garden-party le 13 juillet au soir dans les jardins de son ministère à l’hôtel de Brienne, en l’honneur des unités militaires qui défileront le lendemain. Tous les ans, le président de la République vient s’associer à cet hommage et prononce un petit discours. De 1995 à 2006, Jacques Chirac n’y a jamais manqué. L’an dernier, Nicolas Sarkozy n’a pas dérogé à cet aimable devoir.
Mais cette année, il ne viendra pas. La version donnée par l’Élysée aux services de la défense invoque un problème d’emploi du temps. Il n’a pas de temps à perdre avec des "amateurs".
Sarkozy veut ressusciter un traité mort
Nicolas Sarkozy espère trouver une solution au non irlandais soit en octobre soit en décembre. Il est hors de question de rénégocier le Traité :
"Il n’y aura pas de nouvelle conférence institutionnelle".
Il s’agit «à la fois de ne pas brusquer nos amis irlandais et à la fois de savoir avec quel traité nous allons organiser les élections européennes de 2009». Pas question non plus d’une Europe à deux vitesses, sans certains pays.
MJ
Les “amateurs” sautent sur la Concorde
7 parachutistes ont réalisé une première jeudi lors d’une répétition du défilé du 14 juillet, en atterrissant place de la Concorde au coeur de Paris. Après s’être élancés d’un hélicoptère Puma positionné à 1.000 mètres du sol non loin de la Tour Eiffel, ces sept parachutistes se sont posés 3 minutes 30 plus tard au pied de la tribune présidentielle. Si la météo le permet, ils renouvelleront ce saut le 14 juillet sous les yeux d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et de millions de téléspectateurs, en clôture du traditionnel défilé militaire.
Chine : Sarkozy reste ferme
Nicolas Sarkozy a indiqué que personne ne pouvait lui interdire de rencontrer un prix Nobel comme le dalaï lama, et qu’il "communiquerait le moment venu" sur une éventuelle rencontre avec lui :
"ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda ni mes rendez vous. Il y a des choses que la Chine ne doit pas dire aux pays européens et notamment à la France.
Ségolène Royal est une femme comme les autres
Suite du feuilleton de Madame Royal, après le cambriolage de son appartement : ce matin, elle a avouée être "suivie" ou "écouté". L’UMP a réagi, par l’entremise de son porte-parole, Frédéric Lefebvre :
"Madame Royal a vécu, comme des centaines de milliers de Français un cambriolage. Pour elle, comme pour les autres, le sentiment bien compréhensible de viol de l’intimité peut être traumatisant. Comme pour toutes les victimes qui sont traumatisées, Madame Royal devrait avoir droit à une aide psychologique."
MJ (merci à AC)
Nouvelles profanations dans un cimetière catholique
Un lecteur m’informe :
"Entre le 5 et le 7 juillet 2008, une trentaine de sépultures du cimetière catholique de Boiscommun [Loiret] fait l’objet de dégradations. Des décorations et plaques mortuaires ainsi que des crucifix sont brisés. […] Le 9 juillet 2008, deux mineurs sont interpellés et reconnaissent avoir participé avec quatorze autres à une soirée alcoolisée dans le cimetière et commis l’ensemble des dégradations."
MJ
Pardonner à ses ennemis
On ne peut pas passer sous silence ces propos d’Ingrid Betancourt dans La Croix :
"C’est très difficile d’aimer son ennemi. On ne peut pas aimer quelqu’un qui vous fait autant de mal. Mais je trouvais dans le Christ une espèce de tremplin. Je disais : ‘Je le déteste mais pour toi je vais arrêter de dire que je le déteste‘. Et le fait de ne pas mettre ce mot de haine dans ma bouche était un grand apaisement. Je me souviens très bien de ce commandant, je le revois, alors qu’il avait été si cruel, si abominable : il s’asseyait devant moi, et je pouvais lui sourire. Je pense que j’ai réussi à pardonner véritablement. A mes geôliers, oui, mais pas seulement. On doit pardonner aux compagnons qui de temps en temps ont eu des moments difficiles, à ces amis qui ne se sont pas rappelés de vous, ces gens sur qui vous comptiez et qui vous ont fait défaut, ces personnes que vous aimiez et que vous avez entendu dire des horreurs comme : ‘Si elle a été prise en otage, c’est qu’elle l’a cherché’ (…). Il y a beaucoup de choses à pardonner".
Face à la violence,
"il y a deux chemins. Soit on se laisse enlaidir, on devient aigre, hargneux, vindicatif, on laisse son cœur se remplir de rancune. Soit on choisit l’autre chemin, celui que Jésus nous a montré. Il nous demande : «Béni ton ennemi». A chaque fois que je lisais la Bible, je sentais que ces mots s’adressaient à moi, comme s’Il était en face de moi, qu’Il savait ce qu’il fallait me dire. Et cela m’arrivait droit au cœur".
Ingrid Betancourt doit se rendre demain et après-demain en pèlerinage à Lourdes.
Quelle réponse la FSSPX a-t-elle faite à Rome ?
Lu dans Valeurs Actuelles :
"Des cinq conditions qui avaient été posées à Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, par Mgr Darió Castrillón Hoyos, président de la commission Ecclesia Dei, chargée de gérer les rapports entre le Vatican et les traditionalistes, lors de leur rencontre au siège de celle-ci, à Rome, le 4 juin, l’évêque en rupture de ban en a d’ores et déjà rempli une : contrairement à son habitude de prendre tout son temps, il a répondu dans les délais impartis, c’est-à -dire avant le 30 juin. La teneur de sa réponse, transmise au pape, n’est pas connue à ce jour. Mais, contre toute attente, il se murmure que Rome aurait été plutôt satisfait de son contenu."
Référendum sur l’adhésion de la Turquie : suite
L’Assemblée nationale a adopté cette nuit le compromis sur la ratification d’une éventuelle adhésion de la Turquie à l’Union européenne, dans le cadre du projet de loi sur la réforme des institutions. En vertu de l’amendement 304, le référendum sera la règle sur les nouvelles adhésions à l’Union européenne, sauf si les trois cinquièmes des députés et sénateurs demandent au chef de l’Etat de passer par la voie parlementaire.
Le Vatican en bénéfice, le Saint-Siège en déficit
Le bilan financier du Saint-Siège pour l’année 2007 affiche un déficit de 9 millions d’euros. Les recettes atteignent 236.737.207 euros et les dépenses 245.805.167. Ce déficit survient après des résultats positifs pour un montant global de 15.206.587 euros les trois derniers exercices (2004, 2005 et 2006).
Le bilan du gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican pour 2007 affiche cependant un bénéfice de 6,7 millions d’euros. L’an dernier, le bénéfice était de 21,8 millions d’euros. Le bilan économique de la Cité du Vatican, avec ses musées et ses services propres comme toute ville (de la pharmacie au supermarché) est indépendant de celui du Saint-Siège.
Le Saint-Siège, lui, ne vit que des dons des diocèses, des congrégations religieuses et des fidèles. Il assure des services qui ne génèrent que des frais. En 2007, 2.748 personnes (44 de plus qu’en 2006) travaillaient à la curie romaine, dont 778 ecclésiastiques, 333 religieux et 1.637 laïcs (dont 425 femmes). Il y avait 929 retraités. Le budget du Saint-Siège comprend également les frais des nonciatures apostoliques et des représentations pontificales.
Etant donné que le déficit le plus important du bilan est celui de Radio Vatican, le gouvernorat de la Cité du Vatican s’est engagé à soutenir ces coûts, en contribuant à couvrir la moitié du déficit (12,2 millions d’euros). Un déficit est également enregistré par « L’Osservatore Romano » mais certains médias du Saint-Siège commencent à enregistrer des bénéfices, comme la typographie vaticane (un million d’euros), le Centre de télévision du Vatican (458.754 euros) et la Librairie éditrice du Vatican (1,6 million d’euros).
“Il est important que les évêques soient des témoins et des maîtres de sainteté”
Lors de l’ordination épiscopale de Mgr Vacchelli, secrétaire adjoint de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples et président des Å’uvres pontificales missionnaires, et de Mgr Auza, nonce apostolique en Haïti, le 3 juillet en la Basilique Saint-Pierre, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a déclaré :
"En accomplissant des tâches différentes, chers ordinands, vous partagerez le même désir missionnaire qui anime l’Eglise. C’est une mission qui requiert de chaque Pasteur avant tout une tension constante vers la sainteté. Spécialement à notre époque, il est important que les évêques soient des témoins et des maîtres de sainteté, capables de transmettre fidèlement, par leur exemple et par leurs paroles, ces vérités qui éclairent le cÅ“ur de l’homme, et le conduisent vers la vie éternelle".
Enfin, le cardinal a recommandé aux nouveaux évêques d’exercer leur ministère épiscopal
"en communion avec tous les autres évêques (…), dans la communion et dans la soumission avec le Successeur de Pierre qui est « le garant de l’unité » (…). C’est seulement ainsi que vous exercerez un service authentique en vue de la sainteté de l’Eglise".
Rome remet Nicolas Sarkozy à sa place
Marina Petrella, ancienne membre des Brigades Rouges, a été condamnée en Italie en 1992 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, à Rome en 1981, ainsi que pour d’autres attentats. Elle vivait en France depuis le début des années 1990 et a été arrêtée en août 2007. Incarcérée, le gouvernement a signé un décret d’extradition le 9 juin. Devant les critiques de la gauche, Sarkozy a confirmé que la France extraderait Marina Petrella, tout en précisant avoir demandé à Silvio Berlusconi
«de solliciter du président italien sa grâce, compte tenu de l’ancienneté de la condamnation (…) et de la situation psychologique et de santé de Madame Petrella».
De Rome, la présidence du conseil s’est donc fendu d’un communiqué pour rappeler que la grâce était de «la compétence exclusive» du chef de l’Etat, et que par conséquent Silvio Berlusconi ne serait «que le porteur» de la requête de Nicolas Sarkozy. Le président de la République Giorgio Napolitano a rappelé à Nicolas Sarkozy qu’il y avait des lois à respecter dans l’attribution de la grâce. Un communiqué de la présidence italienne précise ainsi que
"dans le domaine des grâces, tout souhait ou appel au chef de l’Etat italien doit tenir compte des normes en vigueur et de la jurisprudence constitutionnelle".
Bras de fer franco-chinois
Une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama aurait des « conséquences graves » sur les relations franco-chinoises. Cette déclaration aux relents de menace a valu à Kong Quan, l’ambassadeur de Chine en France, une convocation au Quai d’Orsay mercredi. Bernard Kouchner a indiqué :
"Nous avons accueilli avec beaucoup de surprise la déclaration de l’ambassadeur de Chine, je lui ai demandé de venir me voir. Il doit venir cet après-midi pour que je puisse comprendre et qu’il puisse expliquer sa position.
MJ
Malades
Une Indienne de 70 ans vient de donner naissance à des jumeaux. Elle et son mari avaient déjà deux filles et des petits-enfants, mais ils souhaitaient avoir un garçon pour qu’il puisse hériter des terres. Après avoir eu recours à une fécondation in vitro (FIV), cette Indienne a donné naissance à un garçon et une fille. Le couple a dépensé tout ce qu’il possédait, a hypothéqué des terres et vendu des buffles pour payer la FIV.
Que feront-ils si leur garçon refuse l’héritage pour aller s’enfermer dans un monastère ?…
Planification des masses
Ce qui suit n’est pas extrait d’un message du Parti communiste chinois :
"La planification familiale est un élément essentiel de la santé en matière de procréation […] Pourtant, les avantages de la planification familiale restent hors de la portée du plus grand nombre et particulièrement de ceux – pauvres, marginalisés ou jeunes qui ont beaucoup de mal à obtenir les informations et les services nécessaires à la planification de leur famille. […]
[L]es nations ont décidé que non seulement les couples et les individus devaient être à même d’exercer leur droit fondamental, de décider librement et de façon responsable du nombre et de l’espacement des naissances de leurs enfants mais qu’il fallait aussi leur donner à cette fin l’information, l’éducation et les moyens nécessaires [doux euphémisme pour nommer la contraception et l’avortement].
[P]renons les mesures voulues pour […] rendre universel l’accès aux soins de santé en matière de procréation [sic : l’avortement et la contraception, des soins de santé !]."
C’était un message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.
On a frôlé le désordre…
Bakchich rapporte que la veille de l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt, la DGSE a failli diffuser une note annonçant son décès.
MJ
“Culture de mort”
Dans Présent, Georges Dillinger indique ne pas apprécier cette expression :
"la locution a été employée par Jean-Paul II. Elle a donc ses lettres de noblesse qui la mettent au-dessus de mes propos dérisoires. J’essayerai d’opposer que, ce faisant, il ne s’est pas prononcé « infailliblement », selon les formes canoniques. Moi non plus.
Au sens premier, la culture est une activité qui tire de la richesse d’un sol au lieu de le laisser à la stérilité, de la friche ou de la broussaille. Quand le terme est transféré au domaine de l’esprit, il a, dans un premier temps également, gardé entièrement cette connotation positive. L’homme se cultive par exemple en enrichissant ses connaissances par l‘étude ou le patrimoine de l’humanité par ses créations littéraires, artistiques, scientifiques, etc. Dans un deuxième temps, l’acception du terme a été étendue démesurément en couvrant tous les comportements et les phénomènes de société. On dira ainsi : les peuples de culture chrétienne connaissent la compassion ; les grosses voitures sont l’apanage de la culture américaine ; le recours alimentaire aux algues fait partie de la culture japonaise. La culture est devenue un concept neutre. Mais elle n’a jamais un sens négatif a priori.
La culture de mort dans la bouche de ceux qui emploient cette locution, est, au contraire, lourde de négativité, même d’infamie. Culture de mort, c’est la promotion de l’avortement. C’est la pulsion sexuelle dévoyée vers l’inféconde homosexualité. C’est la tolérance sinon la complaisance à l‘égard de la drogue qui détruit à petit feu tant de nos jeunes et peut les conduire jusqu’au suicide. C’est l’incompréhension sinon la malveillance face à une famille française riche de nombreux enfants. Je considère qu’on est là en présence d’un glissement sémantique regrettable, et, personnellement, je continuerai à employer dans ce sens la loculion d’idéologie de mort."
Ou de ‘contre-culture de mort’.
Avancée de l’euthanasie en Italie
La justice italienne a autorisé aujourd’hui l’arrêt de l’alimentation d’une femme dans le coma depuis plus de 16 ans, suite à la demande de son père. L’alimentation n’est pas un soin médical, il ne s’agit donc pas d’un acharnement térapeuthique. Et cette décision est criminelle.
La Turquie a violé la propriété du Patriarcat orthodoxe
La Cour européenne des droits de l’homme a donné raison au Patriarcat Å“cuménique de Constantinople – dans un arrêt rendu hier à Strasbourg – qui avait attaqué en justice l’Etat turc pour avoir saisi les terres de l’orphelinat orthodoxe grec. Dans la décision émise, qui a également été signée par le juge turc, la cour reconnait que le droit à la propriété du Patriarcat Å“cuménique a bien été violé.
Du nouveau sur l’assassinat des moines de Tibéhirine
L’armée algérienne est mise en accusation dans un nouveau témoignage sur la mort des sept moines français, tués en 1996, en Algérie. Un haut fonctionnaire d’un gouvernement occidental a déclaré au quotidien italien La Stampa :
"Les sept moines français séquestrés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, à Tibéhirine, par un groupe islamique infiltré par la sécurité militaire, furent tués depuis un hélicoptère de l’armée algérienne."
Le «faux enlèvement» aurait été planifié par des cellules parallèles des services de sécurité, afin de montrer le danger que représentait la déferlante islamique. Les ravisseurs islamistes n’étaient que des hommes de main. L’enlèvement aurait dû se terminer par la libération des religieux, mais un soir de mai, un hélicoptère de l’armée repère le campement et commet la bavure :
"Les corps des moines étaient criblés de balles. C’est pour cela qu’au moment des funérailles, il n’y avait que les têtes qui furent déposées dans les cercueils."
Les moines auraient été décapités après leur mort pour camoufler la vérité. Le père Armand Veilleux, procureur des Cisterciens, à son arrivée en Algérie, se souvient de ce détail macabre :
"Je leur ai dit que, si besoin était, j’aurais ouvert moi-même les cercueils avec un tournevis. On nous avait menti".
Et la mort, deux mois après, de Mgr Claverie, l’évêque d’Oran ? «Un prolongement de l’affaire», affirme le haut fonctionnaire. «Il en savait trop, la plupart des témoins ont été tués».
Le Vatican a exprimé sa «stupeur» devant ces révélations. Le cardinal Martino, qui dirige le dicastère Justice et Paix, a déclaré que cette hypothèse
"ne saurait être liquidée comme fantaisiste car ce ne serait pas la première fois que, sur le meurtre de religieux, les vérités d’État seraient démenties".
Qu’en pense Abdelaziz Bouteflika, qui sera en France dimanche ?
Bachar el-Assad parade, le Liban brûle
Tandis que le président syrien, invité controversé du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées, parade dans les médias en distribuant ses leçons (Le Figaro, L’Express, L’Humanité…), les combats perdurent au Liban.
17 personnes ont été blessées lors de violents affrontements entre factions rivales hier soir à Tripoli, au nord du Liban où les tirs se sont intensifiés ce matin. Les affrontements se sont intensifiés en début de matinée et des dizaines d’habitants ont fui leurs foyers pour se réfugier dans des lieux plus sûrs.
La Syrie oeuvre pour que le Liban demeure dans l’instabilité pour rester la solution de la stabilité du Liban…
Betancourt : le décalage entre la Colombie et la France
Le 23 février 2002, lorsqu’en pleine campagne électorale, Ingrid Betancourt se fait enlever par les Farc, elle est certes une femme politique, mais elle n’est pas très connue, elle n’est créditée que de 2%. On en parle alors comme on parle de tout enlèvement d’otages, nouvelle triste mais fréquente. A l’annonce de sa libération, tous les médias colombiens n’ont parlé que de ça. Pour autant, pas de scène de liesse avec drapeaux blancs dans la rue, pas de manifestation. C’est peut-être parce qu’en Colombie, tout le monde a eu affaire de loin ou de près aux Farc : un voisin guérillero, un parent tué… Surtout parce qu’en France, elle est LA victime, tandis qu’en Colombie, elle est une victime parmi d’autres. En Colombie, une bataille a été gagnée mais pas la guerre.
Celui dont on parle aujourd’hui en Colombie et que l’on encense, c’est Alvaro Uribe. La star, c’est lui. Uribe qui avait été réélu en 2006 essentiellement pour sa politique ferme et sans concession envers l’un des fléaux du pays, les Farc. Uribe qui, déjà , était félicité après l’attaque qui avait permis de tuer le n°2 de la guérilla, Raul Reyes. Et qui vient de voir sa cote de popularité bondir de près de 20 points depuis la miraculeuse libération : il est passé de 73% à 91%. Et 79% des Colombiens se disent prêts à le réélire pour un 3e mandat.
Ingrid Betancourt a répondu aux médias français, avides de la voir remplacer l’infâme fasciste Uribe, qu’elle pourrait se porter candidate à la présidence si la Colombie le veut. Mais les Colombiens ne semblent pas en être là . Ils sont très contents d’Uribe.
Surcouf fait des vagues
L’affaire de la lettre anonyme signée du pseudonyme de Surcouf, critiquant le Livre blanc de la défense et publiée par
Le Figaro, tourne au vinaigre :
- les ordinateurs des stagiaires (colonels et capitaines de
vaisseau) ayant effectué une année de stage de formation au Centre des
hautes études militaires ont été perquisitionnés par les enquêteurs
de la DPSD (Direction de la protection et de
la sécurité de la défense). - la composante chargée
du contre-espionnage (DST) au sein de la nouvelle DCRI (Direction
centrale du renseignement intérieur) aurait été chargée par Nicolas
Sarkozy d’une enquête "en sous-main", "parallèle et non officielle". Cette information est démentie au
ministère de l’Intérieur.
La justice, elle, n’a été saisie d’aucune enquête. Commentaire du Point :
"De deux choses l’une : ou bien les écrits de Surcouf
sont graves, et la justice est saisie. Ou bien ils sont l’expression
légitime d’un citoyen-lecteur anonyme du Figaro, éventuellement militaire, mais qui ne dévoile
aucun secret, loin s’en faut. Il serait grand temps que les esprits se
calment. Le politique serait assez bien avisé d’ordonner le
cessez-le-feu…
Le communiste Maxime Gremetz se comporte comme un patron voyou
Le Conseil des prud’hommes d’Amiens a condamné Maxime
Gremetz à verser plus de 50.000 euros au total à 4 anciens
collaborateurs qui le poursuivaient pour licenciement abusif.
MJ
JO de Pékin : Lionnel Luca contre Nicolas Sarkozy
Lionnel Luca, député UMP et président du groupe d’études sur le
Tibet à l’Assemblée, justifie son appel au boycott des JO de Pékin puisque
«rien de concret» n’a été décidé en faveur du Tibet :
"Avec
d’autres parlementaires, nous demandons le boycott des retransmissions
télé des Jeux olympiques. Le Tibet souffre toujours d’une identité
culturelle bafouée, d’une surveillance permanente de l’administration
chinoise et d’une absence de liberté religieuse. […] La
reprise du dialogue entre les émissaires du dalaï-lama et Pékin n’a
débouché sur rien de concret. A l’issue des discussions le 2 juillet,
il a été proposé qu’une date soit retenue d’ici à la fin de l’année
pour de nouvelles discussions. C’est maigre et très vague. Il ne
faudrait pas que le Tibet retombe dans l’oubli, alors qu’il a au
contraire besoin d’espoir pour reconquérir son indépendance. [N]ous avons décidé de
nous rendre à l’ambassade de Chine au lendemain du 14 juillet pour y
réclamer des visas. Puisqu’on nous dit que tout se passe bien dans le
meilleur des mondes au Tibet, pourquoi des parlementaires ne
pourraient-ils donc pas s’y rendre ?"
De son côté, en direct du Japon et en marge d’un entretien avec le dictateur chinois, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de se rendre à la cérémonie d’ouverture des JO. Nicolas Sarkozy conditionnait pourtant sa venue au progrès dans les pourparlers entre les
autorités chinoises et le Dalaï lama.
La propagande n’a pas de prix
Selon Le Canard Enchaîné, le nouveau patron du Service
d’information du gouvernement (SIG) a demandé que le budget de son
service passe de 5,7 Ã 22,4 millions d’euros. Matignon confirme. La hausse atteint donc 292%, soit un quasi quadruplement du
budget.
Thierry Saussez, le nouveau patron du service d’information du gouvernement, compte mettre en place «trois campagnes interministérielles
significatives chaque année» pour un montant de 12 millions d’euros (la
campagne sur les réformes a coûté officiellement 4,3 millions d’euros). Le
publicitaire souhaite également un portail web unique «France.fr» pour
regrouper les informations officielles sur le pays ou encore créer une
télévision gouvernementale sur Internet. Les deux
sites coûteraient 2,5 millions d’euros. Enfin, Thierry Saussez souhaite un million d’euros pour les études et sondages de la Présidence de la République et 1,2 millions
pour l’achat et la stratégie d’espaces publicitaires.